republique algerienne democratique et populaire
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republique algerienne democratique et populaire
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DU DEVELOPPEMENT RURAL DIRECTION GENERALE DES FORETS AVEC LE SOUTIEN DU PNUD PROJET RELATIF A LA CONSERVATION DE LA BIODIVERSITE ET LA GESTION DURABLE DES RESSOURCES NATURELLES NUMERO DU PROJET : ALG/00/G35/A/1G/99 RAPPORT DE SYNTHESE FORMATION TECHNIQUE SUR LES PHENOMENES D’ENSABLEMENT, DE STABILISATION DES DUNES ET DE LEUR MISE EN VALEUR (DU 29/05 AU 02/06/2004) Présenté par Mr Laid Makhlouf, consultant INTRODUCTION : L’Algérie, à l’instar des autres pays frontaliers renferme une diversité écologique indéniable qu’il est nécessaire de protéger et de valoriser d’autant plus que la menace de l’ensablement est omniprésente au niveau des écosystèmes sub-humides sècs, semi-arides et arides. La mauvaise gestion des ressources naturelles (sol, eau et végétation), des espaces pastoraux et oasiens a entraîné des manifestations ayant pour corollaire la diminution de la productivité des sols, la dégradation des conditions de vie des populations et une vulnérabilité accrue du potentiel sol à la moindre crise climatique. Considérant la place qu’occupe la conservation de la biodiversité et le développement durable, des espaces steppiques et oasiens, dans la lutte contre l’extension des phénomènes d’ensablement et du déséquilibre écologique, et en s’inspirant du rôle participatif de la population locale dans l’utilisation de ces espaces, le projet G35 vient conforter les programmes de lutte contre les phénomènes d’ensablement et la conservation de la biodiversité en y injectant des séries d’actions concrètes. Parmi, ces opérations nous citons la fixation des dunes vives. A cet effet, la Direction Générale des Forêts en qualité d’agence d’exécution du projet G 35 portant sur « la conservation de la biodiversité et la gestion durable des ressources naturelles », a organisé à Aïn-Sefra (W. Naâma) avec le soutien du PNUD, un atelier de formation sur les phénomènes d’ensablement, la stabilisation des dunes vives et leur mise en valeur. au profit d’une dizaine d’ONG venues des différentes régions du pays ainsi qu’aux coordinations locales du projet de Naâma, Béchar et de M’sila. Cet atelier de formation qui se veut un forum d’échanges d’expérience et de vulgarisation a été animé par monsieur Makhlouf Laïd (maître de recherche à l’INRF). Le consultant qui possède une longue expérience dans le domaine de la fixation des dunes vives, s’est mobilisé à donner un enseignement didactique selon les termes de références proposés. OBJECTIF : L’objectif de cette formation est de renforcer, d’outiller et d’initier les ONG et les coordinateurs de projets, sur les nouvelles techniques de stabilisation des dunes vives, expérimentées avec succès dans les régions de Djelfa et de Bousaada. Programme de formation Le programme de formation, a été élaboré en conformité avec les besoins de renforcement des capacités des intervenants, chargés de l’application du projet à savoir, les ONG et les coordinateurs de projets de certaines conservations des forêts. Pour cette formation il a été tenu compte de certaines spécificités à savoir : - le niveau de connaissance de l’assistance - de l’hétérogénéité des participants - du volume horaire des cours - des objectifs attendus contenus dans le projet Alg/00/G35 - des recommandations de l’agence d’exécution. Le cycle de formation s’est articulé essentiellement sur les points suivants : - Désertification : causes et conséquences - Mécanismes de l’érosion éolienne - Les techniques de fixation des dunes vives: o fixation primaire o fixation biologique o - Conception d’un projet type de fixation des dunes - Techniques modernes d’élevage de plants forestiers et fourragers - Exposition des résultats de travaux de fixation des dunes, et maquette didactique - Sortie sur site (bande forestière, village de Ain-benkhil, la zone humide de Oglat daira, pépinière (SAFA) Déroulement de la formation : Cette formation a été dispensée sous forme de cours didactiques aux profits des participants. A la fin de chaque cours, une séance d’une demi-heure a été consacrée aux débats. Chronologie des cours Samedi 29/05/2004 : matinée : 9 h – 9 h 15’ Intervention du directeur du projet G35 : Mr BENKHEIRA , directeur du projet a ouvert l’atelier de formation destiné aux ONG et les chefs de projets. Durant son allocution il a mis l’accent sur le fait que cette formation fait suite à celles qui ont été précédemment organisées dans le cadre du projet G35. 9 h 15’ – 12 h Séance n° 1 : Désertification : Définition, causes et conséquences Ce premier cours revêt une importance capital dans la connaissance des facteurs induisant les manifestations des processus d’ensablement. A cet effet, nous avons présenté un certain nombre d’éléments quantifiables qui nous paraissent les plus déterminants dans l’évolution de ces phénomènes de désertification. Les points évoqués sont : Actions anthropiques : Par son inadvertance, l’homme à multiplier ses activités de survie par des pratiques de surpâturage , d’incinération des végétaux du brûlis, et des prélèvements des espèces locales au détriment de l’équilibre écologique existant. Cet état de fait à provoquer l’émergence des phénomènes d’ensablement, qui se traduisent le plus souvent par l’apparition d’un ensemble de formes majeures et mineures très dynamiques, les dunes de sables. Nous citons un exemple de l’utilisation de l’espace par des actions inadaptées (cf : photo 1) Paramètres physiques (vent, eau) Vent : Le vent est considéré comme un phénomène climatique de première grandeur en raison de ses multiples actions : Transport de sable Corrosion des roches Déflation des aires non protégées (sebkhas, chotts, nappe d’épandage fluviatile, sol nu) Assèchement des horizons superficielles des sols Tri des sédiments sableux Edification et construction des formes dunaires Pour mieux appréhender les effets du vent dans le transport, le déplacement et l’édification des dunes, le consultant a mis en exergue l’implication des vents morphologiquement efficaces qui génèrent les mécanismes de transport et de dépôt. Eau : Les eaux de pluies agissent par leur intensité sur un substrat plus ou moins tendre et souvent nu, en désagrégeant les éléments constituants le sol, facilitant ainsi le transport des matériaux par ruissellement et leur dépôt sélectif dans des dépressions. Ce même dépôt est repris dans une nouvelle dynamique éolienne. (cf : photo : 2) Pour mieux maîtriser les techniques de lutte contre les phénomènes d’ensablement, il est impératif de caractériser et de connaître les zones sources de sables, sachant que ces matériaux sont d’origines autochtones ou allochtones.. Leur déterminisme se conçoit d’une part, par des approches méthodologiques se basant sur l’étude sédimentalogique des sables: Granulomètrie des sédiments sableux Morphoscopie des grains de quartz Exoscopie des grains de sable Et d’autre part, par la direction des vents efficaces, textures des dunes, traces d’érosion sur le substratum géologique Un riche débat a suivi la séance du cours. Un intéressement marqué a été constaté suite aux nombreuses questions qui ont été posées. Après_midi 14 h à 17 h Séance n°2 Les mécanismes de l’érosion éolienne : Cette séance a été consacrée à la définition des processus qui interviennent dans le déplacement des sables et qui sont responsable de la genèse des dunes. S’agissant du vent, celui-ci par sa vitesse représente le principal facteur de l’érosion éolienne, puisque c’est d’elle que dépend la force avec laquelle les particules sont mises en mouvement et déplacées. Lors de ce cours, nous avons passé en revue les différentes étapes qui engendrent les phénomènes d’ensablement. Des séries de projections (transparents) relatives à la genèse des dunes et aux différentes accumulations sableuses observées en Algérie ont été diffusées à l’auditoire. Ce cours, a permis aux participants d’acquérir les connaissances de base nécessaires à l’appréciation des phénomènes éoliens, lors de la phase de mise en œuvre du projet de fixation des dunes vives. A la fin du cours, un débat a été ouvert. Des questions fortes intéressantes ont été posées par l’assistance, ce qui a permis au consultant de donner des indications supplémentaires sur certains points . . Dimanche 30/06/2004 9 h – 12 h Séance n° 3 Stabilisation des dunes vives et leur mise en valeur Techniques de fixation des sables libres et stabilisation des dunes Que ce soit dans les milieux littoraux ou les milieux continentaux, la fixation des dunes vives (maritimes ou continentales) s’avère la plus indiquée pour lutter efficacement contre les phénomènes d’ensablement. A cet effet, un exposé oral, très riche avec des exemples pratiques, a été dispensé aux participants. Il convient de noter que ce thème a constitué le point fort des débats, en raison de sa portée pratique sur la notion de lutte contre les phénomènes d’ensablement. Des explications assez fournies sur les différentes techniques de lutte ont été évoquées au cours de cet exposé. Egalement, pour que les participants saisissent mieux l’opportunité de la fixation des dunes, un ensemble de photos et de planches traitant des aspects de stabilisation des sables libres (dunes) a été diffusé dans la salle. Un débat fort animé s’en est suivi. Séance n° 4 14 h – 17 h Fixation biologique : L’exposé portant sur la fixation biologique des dunes vives a été abordé et discuté avec la même sérénité et le même engouement. En général, le cours a été axé essentiellement sur les intérêts et les aspects pratiques que représentent la fixation biologique dans l’évolution des dunes mobiles. Il s’agit, de montrer par des exemples concrets l’utilisation de matériel végétal en tant que moyen de fixation. Il convient de souligner que les participants ont suivi avec beaucoup d’intérêt l’évolution de l’exposé. A cet effet, un nombre impressionnant de photos représentant les différentes espèces utilisées dans le cadre de la stabilisation définitive des dunes a fait l’objet d’une projection. Vu l’importance du thème, les débats se sont poursuivis au delà de 17 heures. Des explications et des informations supplémentaires ont été fournies à l’assistance. Lundi 31/05/2004 Comment concevoir un projet de fixation des dunes Séance n°5 9 h – 10 h Pour tirer pleinement profit de toutes les opportunités offertes par ce cycle de formation et assurer un renforcement cohérent des ONG dans le cadre de la compréhension des phénomènes d’ensablement et la lutte contre ce fléau, un guide pratique a été élaboré dans le but d’aider les personnes ressources à appréhender les manifestations et à formuler des procédés de lutte et de gestion des espaces dans le souci d’un développement durable. C’est selon cette démarche qu’a été orienté la conférence, les débats et les recommandations. Le guide tel qu’il a été exposé a eu un échos très favorable de la part des participants. 11 h – 12 h 30’ Techniques d’élevage de plants en pépinière : La fixation des dunes suppose une intervention mécanique et biologique. Dans ce contexte l’aspect biologique repose sur la création de pépinières in-situ. Ces pépinières ont pour objet de produire des plants de qualité pouvant résister aux conditions du milieu considéré. Ces aspects ont été ciblés lors de nos interventions Des illustrations riches et diversifiées ont appuyé les cours didactiques. Ce volet sur les techniques d’élevage de plants a incité un riche débat qui s’est poursuivi au delà du temps alloué à l’exposé. Des informations complémentaires ont été apporté selon les questions posées. Après-midi 14 h – 16 h Séance n° 6 Commentaire des posters : Une séance de posters a été dispensée pour les participants. Le nombre impressionnant de posters a permis à l’assistance de s’enquérir des différents résultats de recherche acquis dans le domaine de la fixation des dunes vives. Au fur et à mesure de la présentation des posters, des questions sont posées par l’assistance. Des explications et des informations supplémentaires sont apportées. Egalement, une maquette didactique représentant les différents procédés de lutte (mécanique et biologique) fût présentée. En somme, les posters et la maquette exposés ont constitué un support didactique très riche en questions et en informations complémentaires. Les participants ont vu de très prés les techniques utilisées dans le cadre de la stabilisation des dunes de sable. Mardi 02/06/2004 Sortie sur terrain : Cette sortie sur terrain avait pour but de s’enquérir des différents projets réalisés par les services forestiers, dans le domaine de la fixation des dunes vives et la conservation de la biodiversité dans la région de Ain – benkhlil (Naâma). Site 1 : protection de le route (Naama – Ain-benkhelil) Au niveau de ce 1ere arrêt, le chef de circonscription des forêts de Nâama nous a présenté brièvement les caractéristiques écologiques du site. Lors de son intervention l’intéressé a insisté davantage sur les différentes techniques utilisées pour contre carrer les phénomènes d’ensablement qui paralysent quotidiennement le trafic routier du tronçon Naama – Ain-benkhelil. Des clarifications et des explications très riches en approche méthodologique ont été fournies par l’intervenant sur les raisons d’une telle intervention. La parole fût prise par le consultant où des compléments d’informations ont été apportés sur la nécessité de la fixation biologique. A ce point précis, nous avons pu noter une réelle stabilisation des édifices sableux traités par des procédés biologiques à base de tamarix. Suite aux résultats obtenus, il a été recommandé aux services forestiers de multiplier ces actions de lutte sur d’autres sites vulnérables aux phénomènes d’ensablement. Cette fixation biologique a contribué efficacement à la remontée biologique. Un riche débat s’en est suivi. Des questions d’ordre techniques et pratiques ont été soulevées par l’assistance.. Le consultant a intervenu plusieurs fois en donnant des exemples concrets sur les techniques de fixation des dunes vives. Site 2 : Protection du village de Ain-benkhelil contre les phénomènes d’ensablement Les flux éoliens qui prennent en écharpe l’ensemble de la localité de Ainbenkhelil constituent une menace quasi permanente. Des amas éoliens se construisent selon la dominante des vents et se prolifèrent sur les terrains de cultures les voies de communications, les terrains de parcours. Egalement les habitations ne sont pas épargnées par ce phénomène. Pour atténuer les risques des phénomènes d’ensablement, les autorités concernées ont procédé à des opérations de fixation des dunes. Les espèces utilisées sont : le tamarix, les eucalyptus, le pin d’alep. Malgré la couverture végétale existante, le phénomène d’ensablement persiste toujours, car il est en adéquation avec les activités humaines (coupes de bois, incinération des arbres, surpâturage). Ces pratiques non contrôlées sur un site hautement vulnérable ont contribué à la réactivation des dunes. Des phénomènes d’ablation des dunes et la construction de nouveaux édifices dunaires sont signalés un peu partout sur le site. Lors des débats, le consultant a profité de cette visite pour y résumer les points forts et les points faibles de cette protection. D’emblée, le reboisement initié dans le cadre de la stabilisation des dunes a pleinement joué son rôle protecteur, si ce n’est les actions anthropiques qui ont accentué le phénomène d’ensablement. Au vue, de cette situation, le consultant a formulé des recommandations pratiques qui se focalisent autour des aspects suivants : Un inventaire exhaustif de l’état des lieux est indispensable pour la compréhension de l’évolution des phénomènes d’ensablement Consolidation de la bande de protection, en y injectant de nouvelles opérations de fixation biologique. Procéder à un choix judicieux des espèces en tenant compte des spécificités de la région. Le mélange d’espèces (arbres et arbustes fourragers) est le mieux indiqué. Interdire tout pacage ou autres (coupes illicites) à l’intérieur du site, afin qu’il garde un certain état d’équilibre entre la dune et la végétation introduite. Site 3 : Visite du lac de Oglat Ed Daira Le lac de Oglat Ed daira est intéressant à plus d’un titre en raison de ses multiples avantages qu’il procure pour la région, à savoir ; - Il constitue le niveau de base de tous les écoulements régionaux des oueds en provenance du versant sud de la chaîne atlasique, - Il crée un habitat favorable à la faune migratrice en raison de la forte densité de végétation développée tout autour du lac. - Les riverains et les pasteurs utilisent ce lac comme un point d’eau . - Création d’un micro climat particulier De tous ces avantages cités, il demeure néanmoins que le lac reste toujours confronter aux problèmes d’ensablement générés par la dynamique fluviatile et la dynamique éolienne. Le lac fonctionne de la manière suivante à savoir ; - En hiver, le lac s’engraisse en sédiments fins (sable, argile) véhiculés et déposés par les eaux de pluies. - En été, le plan d’eau s’évapore sous les effets d’une intense insolation le lac une fois asséché devient une zone de déflation par excellence. Sous l’action du vent, les sables sont prélevés et puis redistribués le long de la trajectoire éolienne. Les dépôts éoliens édifiés en aval du lac (Sud-Est) témoignent la forte compétence de l’activité éolienne. En tenant compte du contexte géomorphologique, édaphique, socioéconomique et biogéographique, le lac et son environnement constituent un biotope exemplaire en matière de conservation de la biodiversité et la gestion durable des ressources naturelles. En prenant la parole, le consultant a donné quelques recommandations pratiques qui se résument comme suit : - Déterminer et cartographier les zones potentielles de sable - Approfondir la connaissance des déplacements des sables éoliens (faire une étude des vents) - Faire une étude de la végétation locale en vue de déceler les espèces utiles pour la stabilisation des dunes - Dresser un écran végétal en amont du lac, afin d’atténuer et de piéger les sables en transit éolien. Il faut planter dense et avec des espèces fourragères (arbres et arbustes fourragers). - Protéger les espèces rares Site 4 : Visite de la pépinière de la SAFA L’élevage des plants en pépinière constitue une étape importante dans la réalisation des projets de lutte contre les phénomènes d’ensablement. A cet effet, la visite de la pépinière de la SAFA a été très profitable pour l’ensemble des participants. Le responsable de cette pépinière nous a fait un bref exposé sur l’organisation de celle-ci, ainsi que les objectifs qui lui sont assignés. Par la suite, il a mis en exergue l’état des lieux ainsi que les différentes activités prises en charge. Activités sur le terrain : - Choix des semenciers - Récolte des graines et boutures Activités au niveau du site (pépinière) - traitements phytosanitaires et stockage des graines - Elevage des plants selon les objectifs tracés (espèces et nombre). Au terme de cet exposé des questions fortes intéressantes ont été soulevées par les participants sur, les techniques et les méthodes d’élevage, le mélange utilisé, la production annuelle et la destination des plants. Des explications et des clarifications complémentaires ont été apportées par le responsable de la pépinière. A la fin de l’exposé, le consultant a émis quelques remarques de fond, à savoir : - Il faut arriver à spécialiser la pépinière en fonction de la vocation de la région - Amélioration des techniques de production de plants en procédant à un élevage hors sol (châssis surélevés) et en utilisant des sachets sans fond ou des WM. CONCLUSION : Nous notons que la participation a été effective durant tout le cycle de formation. Des notions de rappel sur les mécanismes, la genèse des dunes ainsi que sur les aspects liés aux techniques de fixation des accumulations sableuses ont été sanctionnés sous forme de cours didactiques au profit des ONG et des responsables de projets activant dans les espaces steppiques et présahariens. Cette atelier de formation exprimé dans le projet G 35 est d’un intérêt certain pour les participants, car il met en exergue l’approche méthodologique de la genèse des dunes et l’appréciation des techniques de fixation utilisées de par le monde. Au terme de ce regroupement, nous pourrons dire que les objectifs tracés dans le canevas sont atteints. Les clarifications appuyées d’une documentation ont permis de mieux armer les ONG dans le cadre du renforcement de leur capacité. Le domaine de la désertification est immense et ne pourrait être appréhender en quelques cours théoriques aussi, nous suggérons que d’autres ateliers basés beaucoup plus sur des aspects pratiques doivent être programmés et qui permettront aux participants de mieux cerner toute la problématique liée aux phénomènes d’ensablement. Il faut noter que les représentants de l’agence d’exécution aux titres de coordinateurs de projets ont senti le besoin d’une prise en charge efficace contre les phénomènes d’ensablement en y intervenant par des techniques de fixation appropriées (mécanique- biologique).