Le magazine de l`École nationale vétérinaire d`Alfort

Transcription

Le magazine de l`École nationale vétérinaire d`Alfort
no29 / Mars 2011
Le magazine de l’École nationale vétérinaire d’Alfort
Un ouvrage sur
Fragonard
et ses écorchés
De l’Université
de Cambridge
au Maroc
lire page 10
Accueil
2010
lire page 7, 8, 9
lire page 5
Musée / P. 3
La fin de l’année 2010 a été particulièrement difficile
pour toute la communauté de l’ENVA. Nous avons dû
revoir nos ambitions et renvoyer le calendrier de la
restructuration du site de Maisons-Alfort. Le budget
prévisionnel pour 2011 est marqué par de fortes
restrictions touchant aussi bien le fonctionnement que
l’investissement, et impactant toutes les composantes
de notre établissement.
Malgré ces difficultés conjoncturelles, l’année 2011 verra des
réalisations qui participeront à donner un nouveau souffle à
notre Ecole et qui marqueront le début de la restructuration du
site :
- Le Pôle d’enseignement des disciplines à Risque Biologique
(PRB) va enfin voir le jour et le concours d’architecte est lancé ;
tous nos partenaires sont décidés à respecter le schéma directeur,
ceci malgré les restrictions budgétaires,
- La cérémonie d’ouverture de l’année mondiale vétérinaire à
Versailles, coordonnée par Francis Geiger, a été un succès grâce à
la mobilisation de tous et aux partenaires, en particulier Mérial
mais aussi grâce au soutien du Ministère ; cela devrait permettre
à la profession et aux ENV de montrer leurs rôles dans la société,
- En ce début d’année 2011, nous allons encore améliorer la
cour d’honneur avec la rénovation du monument de Bourgelat
et la remise en place de celui de Colin, contre l’amphithéâtre
d’honneur. Tout cela est possible grâce aux dons de nombreux
amis de l’ENVA,
- la nouvelle équipe du Cercle des élèves va relancer ses activités.
Je tiens à remercier l’équipe de 2010 pour son dynamisme et la
bonne collaboration avec la direction, je souhaite à la nouvelle
équipe de trouver des projets de développement et de favoriser
les bonnes relations entre les acteurs de la communauté
alforienne…
Evènement / P. 3-4
- L’expérimentation animale
- ComEth Anses/ENVA/UPEC
VET2011
Accueil / P. 5
Une fin d’année chargée
à l’échelle internationale
International / P. 7-8
De Chefchaouen
au Moyen Atlas,
en passant par Fès
Cardiologie / P. 10
Visite de Michel Rocard
International / P. 9
L’université de Cambridge,
Royaume-Uni.
Musée / P. 10
- Un ouvrage sur Fragonard
et ses écorchés
Sports / P. 11
En ce début du printemps, je souhaite à chacun une année
d’épanouissement personnel et de réussite des projets en cours.
Les effectifs sont encore
en augmentation
Le Directeur,
Professeur J.P. MIALOT
Le magazine de l’École nationale vétérinaire d’Alfort
Expo SACKSICK
« dehors…
dedans… »
Une nouvelle IRM
lire page 3
Alfort n°28.indd 1
A COMME ALFORT - N°29 mars 2011
Cirale / P. 6
La semaine d’accueil 2010
Ce numéro de A comme Alfort sort avec un peu de retard,
mais ceci n’a pas que des désavantages : vous y trouverez des
images du lancement de l’année mondiale vétérinaire ainsi
que plusieurs articles sur les stages à l’étranger, ouverture
importante sur d’autres modes de travail et d’apprentissage pour
nos étudiants et désormais moment incontournable formation.
Ce numéro présente aussi de nombreuses informations sur des
activités à l’ENVA : sortie d’un ouvrage sur Fragonard, activités
internationales du Cirale, sports... Un prochain numéro sera
consacré au rapport d’activités de l’ENVA en 2010 afin de pouvoir
le diffuser au-delà des instances internes à l’établissement.
2
Actualités / P. 4
Gendarmerie
mobile aux JPO
lire pages 5
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15/06/10 11:57:04
Directeur de la publication : Jean-Paul MIALOT
Rédactrice en chef : Béatrice NAVARRE
Comité de rédaction : Christophe DEGUEURCE,
Nadine MICHELIN, Nathalie Pasteau, Laurent TIRET
A comme Alfort - Le magazine de l’École Nationale
Vétérinaire d’Alfort
Service communication - 7, Avenue du Général
de Gaulle - 94 704 Maisons-Alfort Cedex
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Maquette, Secrétariat de rédaction Life Communication
Crédit photos : G. Berthevas, A. Bellancourt, CIRALE,
Y. Jentile, P. Nadal, J. Ramade, P. Philips, V. Chetboul
© Anne Bellancourt
VET2011
L’évènement
de l’année
La cérémonie solennelle d’ouverture
de l’Année Mondiale Vétérinaire,
organisée par l’Ecole nationale
vétérinaire d’Alfort, a remporté
un vif succès.
Francis Geiger, entouré des étudiants d’alfort.
Des invités venus des quatre coins du monde ont été accueillis
la veille au soir par Jean-François Chary, promoteur infatigable
de cet évènement, à l’occasion d’un repas à la tour Eiffel. Ils
sont partis pour Versailles tôt le lundi matin, où ils ont eu le
privilège de bénéficier d’une visite privative de l’exposition,
guidés par Mmes Beatrix Saule, directrice générale du château
et spécialiste internationalement reconnue du patrimoine dont
elle a la charge, et Catherine Arminjon, commissaire de cette
exposition. Tous, anglophones comme francophones, sont
sortis émerveillés de la demeure royale.
Quelques pas et ils gagnaient la mairie de Versailles, où ils
étaient accueillis par les sonneurs de trompe de la Garde
Républicaine. Reçus par l’adjointe au maire, c’est là qu’ils prirent
une collation avant de se rendre au Palais des Congrès où devait
se tenir la cérémonie.
Plus de 700 personnes, représentant toutes les facettes du
métier de vétérinaire, ainsi que les professions connexes,
venues souvent de loin, emplissaient la salle. La cérémonie,
animée par Jacques Legros, journaliste, allait connaître trois
temps principaux.
Le premier devait rassembler deux évocations historiques. Tout
d’abord, celle du contexte de la création de la médecine vétérinaire, par Christophe Degueurce, ce moment où l’hippiatrie
muta en médecine des animaux, sous l’influence de facteurs
sociaux et économiques qui marquèrent notamment les règnes
de Louis XIV et Louis XV. Elle fut suivie par la présentation, par
Jean-François Chary, de la figure emblématique de l’Instituteur,
Claude Bourgelat, soulignant sa vision nouvelle des besoins en
matière de soins des bestiaux, l’originalité de sa démarche qui
mettait en parallèle l’Homme et l’Animal et enfin son souci de
la déontologie.
Le deuxième temps fut celui de la déclinaison du slogan de
Vet 2011 : « Vet for Health, Vet for Food, Vet for the Planet ».
C’est ainsi que Margaret Chan, directrice générale de
l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) s’adressa tout
d’abord à l’assemblée via un message vidéo dans lequel elle
attirait l’attention de tous sur l’émergence de nouvelles
maladies placées à l’interface de l’Homme et de l’Animal.
Jacques Diouf, directeur général de l’Organisation des Nations
Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), qui nous avait
fait l’honneur d’être présent, recadra ensuite les perspectives
d’intervention des vétérinaires dans la politique dont il a la
charge, soulignant les grands enjeux politiques en ce domaine,
notamment la nécessité de produire des protéines animales
dans les pays déficitaires. Notre confrère Jean-Christophe Vié,
directeur-adjoint du programme pour les espèces de l’Union
Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN),
développa les enjeux en matière de biodiversité, dans un
contexte de crise de disparition d’espèces.
© Anne Bellancourt
Le lundi 24 janvier 2011 était un jour de grande tension pour
l’ENVA ; elle avait la lourde charge d’organiser la cérémonie
solennelle d’ouverture de l’Année Mondiale Vétérinaire. Le lieu,
Versailles, n’avait pas été choisi au hasard ; c’est dans ce lieu de
pouvoir qui s’affirma le développement de la médecine et de la
chirurgie du cheval, ce que l’on nommait l’hippiatrie, répondant
aux besoins du roi et de la cour en matière de chevaux, et c’est
également à Versailles que le roi Louis XV décida, en son conseil
du 4 août 1761 et sur requête de Claude Bourgelat, la création
de l’Ecole vétérinaire de Lyon. Le symbole était évident, souligné
par la superbe exposition qui se tenait au château.
Allocution de Jacques Diouf, Directeur général de la FAO- Organisation
des nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture.
A COMME ALFORT - N°29 mars 2011
3
© vet2011 Gaêl. Berthevas
Et David Atchoarena, représentant la directrice générale de
l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science
et la Culture (UNESCO), évoqua les raisons qui avaient portées
cette organisation prestigieuse à parrainer cette cérémonie.
Une courte pause et la troisième partie de la manifestation
débutait. Successivement, Tjeerd Jorna, pour l’Association
Mondiale Vétérinaire (WVA), soulignait la dimension mondiale
de l’évènement ; Ron Dehaven, pour l’Association Américaine
de Médecine Vétérinaire (AVMA), montrait leur enthousiasme
pour Vet2011 et présentait la motion adoptée par le Congrès
Américain. Puis Bernard Vallat, pour l’Organisation Mondiale
de la Santé Animale (OIE), retraçait les enjeux en matière de
santé publique, de commerce mondial et annonçait le congrès
mondial sur l’enseignement vétérinaire organisé les 13 et 14 mai
par VetAgroSup, à Lyon, en partenariat avec l’OIE.
Venait l’ultime moment, l’ouverture solennelle de l’Année
Mondiale Vétérinaire, qui fut faite par John Dalli, commissaire
européen chargé de la santé et de la protection des
consommateurs.
Le repas à la tour Eiffel. Les étudiants se sont mêlés aux personnalités,
ce qui a enchanté tous les convives.
Francis Geiger, organisateur à Alfort de cet évènement.
Sa rigueur et son savoir faire ont assuré à cet évènement très
complexe sa réussite. Des remerciements également aux autres
chevilles ouvrières de Vet2011 : Claude Grandmontagne,
Philippe Bonbled et Laurent Jessenne. La cérémonie a bénéficié
du professionnalisme de Vincent Duplan et Guido Castro,
qui ont parfaitement géré les médias. Et un grand merci aux
étudiantes et étudiants qui ont fait merveille et donné à cette
cérémonie une teinte jeune et joyeuse.
Tous les participants étaient invités ensuite à un buffet.
Ce bref compte rendu est l’occasion de remercier très vivement
Christophe Degueurce
Retrouvez toute l’année, l’actualité vet2011 sur notre site internet
http://www.vet-alfort.fr/web/fr/1140-vet2011-annee-mondiale-veterinaire.ph
Les clips, les infos les liens….
L’expérimentation
animale
DIRECTIVE 2010/63/UE DU PARLEMENT
EUROPÉEN ET DU CONSEIL relative
à la protection des animaux utilisés à des fins
scientifiques - 22 septembre 2010
Cette directive, publiée le 20.10.2010 (téléchargeable JO de l’UE
L 276), remplace la directive de 1986. Elle apporte un certain
nombre de modifications qui devront être transposées en droit
français et appliquées à partir du 1er janvier 2013.
Un élément essentiel va conduire à faire évoluer nos pratiques :
les projets devront être autorisés par une autorité compétente
avant leur mise en œuvre. Cela doit nous inciter dès à présent,
à faire évaluer tout projet avec recours à l’expérimentation
animale par le Cometh. (Voir ci-dessous). D’autres points sont
précisés : création d’une structure chargée du bien-être dans
chaque établissement d’expérimentation animale, classification
des procédures selon leur degré de gravité, recommandations
concernant l’euthanasie …
Hélène Combrisson
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A COMME ALFORT - N°29 mars 2011
ComEth Anses/
ENVA/UPEC
Le comité d’éthique pour l’expérimentation animale commun à
l’ENVA, l’ANSES, l’UPEC a été créé il y a maintenant un an. Depuis,
il s’est réuni tous les mois (excepté août) comme prévu. Soixante
douze saisines (42 ANSES, 24 ENVA, 1 ANSES-ENVA, et 5 UPEC)
ont été évaluées après analyse par trois rapporteurs choisis en
fonction du domaine d’étude, échange de questions-réponses
avec le demandeur et discussion générale lors de la réunion du
ComEth.
Lors de la réunion plénière, le 16 novembre dernier, le Président
du ComEth, François Lachapelle, a constaté que le recours à l’avis
du ComEth, préalable aux projets expérimentaux mettant en
œuvre des animaux, est désormais acquis par les scientifiques des
trois organismes fondateurs du ComEth. Il a souligné l’implication
particulièrement efficace des membres du ComEth lors des
évaluations de dossiers qui leur sont soumis ce qui a permis de
respecter les délais d’évaluation et d’émission d’avis.
Le document de saisine a été modifié ; il devrait permettre de
proposer au ComEth des projets incluant plusieurs protocoles. Cela
diminuera le nombre de dossiers à évaluer tout en augmentant
leur lisibilité. Ce document est téléchargeable sur l’intranet,
rubrique Comité d’éthique, ainsi que divers documents et le
calendrier des réunions.
Hélène Combrisson
© Yoann Jentile
LA SEMAINE
D’ACCUEIL 2010
Depuis 2005, un accueil,
nouvelle formule, qui tranche résolument
avec les pseudo-accueils antérieurs, encore
marqués par des habitudes regrettables,
a été mis en place à Alfort.
Le spectacle des anciens, de nombreux talents dévoilés…
Dans ce nouveau type d’accueil, pas
d’obligation de participation aux activités,
plus de domination systématique des
anciens sur les poulots, plus de marche en
canard, pas de blouse blanche ou marron,
pas d’ensilage… Par contre, l’élaboration
d’une charte lue solennellement en
présence des étudiants et rappelant les
principes égalitaires de l’accueil et des
règles fixées par la loi anti-bizutage,
la création d’un comité d’éthique,
des activités festives permettant aux
nouveaux arrivants de découvrir l’école,
et la présence permanente de membres
du corps enseignant et de personnels
techniques et administratifs de l’ENVA à
toutes les activités proposées !
En 2010, un programme varié et festif a
été proposé aux nouveaux entrants la
semaine du 13 au 17 septembre, en dehors
des horaires prévus pour l’enseignement.
L’accueil 2010 a débuté le lundi en fin
© Yoann Jentile
d’après-midi, lors d’une cérémonie
solennelle au cours de laquelle chaque
poulot s’est vu attribuer un « ancien »
parmi les quatrièmes années ainsi qu’un
« parrain » parmi les enseignants et le
personnel administratif et technique de
l’ENVA ; puis la soirée s’est terminée par un
excellent buffet dans la cour d’anatomie.
Les cinq promos réunies pour une soirée
festive.
Le mardi fut marqué par une kermesse
déguisée proposée en fin d’après-midi,
avant un dîner réunissant les cinq
promotions dans un restaurant des
environs.
Le mercredi, le rallye historique de la fin
d’après-midi a permis aux poulots de
découvrir, dans ses grandes lignes, et
dans l’humour, l’histoire de l’Ecole ainsi
que les monuments historiques du site.
Le jeudi après-midi fut consacré à la
découverte de différents quartiers de
Paris au cours d’un rallye d’une demijournée. La soirée prestige du jeudi eut
lieu exceptionnellement sous le hall des
hôpitaux transformé, pour l’occasion, en
un décor américain 1930, avec voiture de
collection, projections sur grand écran des
premiers dessins animés de Walt Disney et
séance de charleston. Vers 23 heures, un
splendide feu d’artifice tiré devant la cité
étudiante permit de clôturer cette soirée
en beauté.
Le clou de la semaine fut toutefois le
vendredi soir : le spectacle des anciens au
théâtre de Maisons-Alfort. Spectacle qui
permit à la promotion de quatrième année
de mettre en scène avec humour et brio,
beaucoup de ses talents, tant danseurs
qu’acteurs, chanteurs, musiciens classiques
et même cette année un prestidigitateur !
sans oublier les nombreuses chorégraphies
et les intermèdes vidéos.
Bien sûr des nuisances sonores occasionnées par ces multiples activités festives
peuvent perturber des riverains pendant
quelques jours ; bien sûr aussi, même si
au cours des années, des efforts incontestables ont été réalisés, des excès alcooliques sont encore quelquefois à déplorer ;
bien sûr enfin, des sommes importantes
provenant à la fois des cotisations des
élèves de quatrième année, mais également en grande partie des laboratoires,
sont investies dans ce qui pourrait être
considéré comme des futilités ! Mais faudrait-il pour autant ne plus permettre aux
élèves de fêter tous ensemble l’arrivée des
nouveaux entrants dans cette Ecole ?
Certains confrères estiment sans doute
que ce nouveau type d’accueil ne respecte
pas la « bonne vieille tradition » (dont il
a d’ailleurs pu être montré, grâce à un
remarquable travail de thèse conduit sous
la direction du professeur C. Degueurce,
qu’elle variait au cours du temps et
n’avait rien de traditionnel) et que sans
brimade il n’y aura plus d’esprit de corps
dans la profession ! Gageons que les
jeunes vétérinaires issu(e)s de promotions
accueillies dans le respect de tous, sauront
les faire mentir et garderont un souvenir
éclatant de leur arrivée dans l’école,
exempt de toute humiliation
Barbara Dufour,
Responsable du comité d’éthique
A COMME ALFORT - N°29 mars 2011
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Une fin d’année chargée à l’échelle
internationale pour le CIRALE
A la fin de l’année 2010, plusieurs évènements remarquables
témoignent du rayonnement international du CIRALE.
Le Professeur J.-M. Denoix a été l’expert international de la FEI (Fédération
Equestre Internationale) en imagerie et
boiteries aux Jeux Équestres Mondiaux
qui se sont déroulés à Lexington (EtatsUnis) fin septembre et début octobre. Seul
vétérinaire non américain de l’équipe
d’urgence, il avait pour charge d’examiner les chevaux présentant des traumatismes ou des lésions au cours des diverses
épreuves de ce championnat du monde,
toutes disciplines et nationalités confondues. En moins de trois semaines, 101 examens ont été réalisés sur 74 chevaux (Fig. 1).
Le Professeur F. Audigié a effectué quant
à lui en octobre une mission de deux
semaines à Sassiri (Italie) pour mettre en
service une installation d’IRM (Imagerie
par Résonance Magnétique) à la Faculté
de Médecine Vétérinaire et former les
collègues enseignants à cette technique.
Fin novembre J-M. Denoix a présenté
une journée de conférences au congrès
national chilien de médecine vétérinaire
qui se tenait à Concepcion (Chili) et a
poursuivi son périple à Buenos-Aires
(Argentine) où il a effectué trois jours
de cours pour des étudiants et des vétérinaires de divers pays sud-américains, dans le cadre d’une conven-
Premier cheval examiné par le Professeur Denoix
aux JELexington. Ce cheval d’endurance de l’équipe
du Chili présentait une fracture du bassin.
tion d’échanges entre la Faculté
de Médecine Vétérinaire de Buenos-Aires
et l’École Vétérinaire d’Alfort.
En interne, Maeva Seignour a brillamment
réussi son examen de fin de formation
au DESV en Biomécanique et Pathologie
locomotrice des Équidés ; elle a été remplacée par Lelia Bertoni qui a commencé
cette formation de trois ans.
Enfin, le CIRALE vient de recruter Marie
Poupot, nouvelle technicienne en imagerie et personne compétente en radioprotection.
Virginie Coudry
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A COMME ALFORT - N°29 mars 2011
Offres cumulables entre elles mais non cumulables avec les autres offres de la Société Générale,
réservées aux étudiants de l’Ecole Nationale Vétérinaire de Maisons Alfort sous réserve d’acceptation
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obligatoire pour les mineurs. (1) Les 80€ seront versés sur le compte bancaire dès son ouverture
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Coup de projecteur
sur la mobilité étudiante
La mobilité internationale est devenue obligatoire pour les étudiants vétérinaires pendant
leurs études. Cette “obligation” est en fait une opportunité intéressante dans la construction
d’un projet personnel. Ainsi, la mobilité permet aux étudiants à la fois d’avoir une ouverture
sur le monde professionnel et de sortir des voies définies par le cursus vétérinaire.
Elle doit s’inscrire dans la logique du projet pédagogique de l’Ecole, mais la grande souplesse
du dispositif permet aux étudiants de construire leurs projets professionnels.
Nous avons choisi de mettre le projecteur sur trois stages très différents qui ont été
effectués au Maroc cet été, et, dans un autre registre, de montrer le fonctionnement
du Queen’s Veterinary Hospital à l’Université de Cambridge. Pour paraphraser, William
Shakespeare (The Merry Wives Of Windsor Act 2, scene 2) :
the world is your oyster, ou « vous pouvez faire ou aller partout dans le monde, il vous faut
juste saisir votre chance.»
De Chefchaouen au Moyen Atlas,
en passant par Fès, l’accueil marocain
n’est pas une légende
Anne Sophie, Pierre, vous êtes tous les deux partis au
Maroc, sur des stages proposés par l’Ecole. Pouvez-vous
nous en dire plus ?
Anne Sophie Lacroix (A4) : Je suis partie trois semaines au
Maroc dans le Moyen Atlas au sein d’une exploitation laitière
de 3 000 vaches.
© Pierre Nadal
Pierre Nadal (A2) : Pour ma part je suis parti trois mois dans
le nord du Maroc à Chefchaouen dans le cadre d’une ONG afin
de réaliser une étude sur les pratiques traditionnelles dans les
élevages caprins de la région.
Comment avez vous obtenu votre stage ?
A.S. : Grâce a A. Ponter* qui m’a mis en relation avec le
Pr Haddada, un professeur de l’institut Hassan II (école vétérinaire du Maroc). Après plusieurs échanges par mail, il m’a
proposé ce stage en exploitation laitière, avec laquelle l’Institut
entretient des relations pour des réalisations de thèses d’élèves
marocains.
P. : Ce stage faisait partie de l’offre de l’association Géco-Glen1
qui propose des stages de trois mois dans différents pays du Sud
francophone. En plus du stage sont organisés des séminaires de
réflexion sur le développement Nord-Sud.
Quelles ont été vos difficultés ?
A.S. : Ma plus grosse inquiétude était relative au logement,
mais finalement le Pr Haddada s’en est chargé. Bien sûr il y avait
la question des coutumes et de la religion, en effet je suis partie
seule dans un village où ils n’ont pas l’habitude de croiser des
touristes, et encore moins des étudiantes européennes, cependant tout s’est très bien passé et j’ai été très bien accueillie.
P. : Pour ma part les difficultés ont été d’ordre administratif. En
effet les séminaires se déroulaient pendant la période scolaire
et les partiels. Mais avec l’aide des Relations Internationales et
de la Scolarité, nous avons réussi à dépasser ces difficultés. J’espère que mon expérience facilitera le parcours des suivants.
Prophylaxie de chèvres dans la région de Chefchaouen
*responsable des relations internationales à l'ENVA
A COMME ALFORT - N°29 mars 2011
7
© Julie Ramade
Les stagiaires internationaux et deux aides vétérinaires marocains
Si vous deviez retenir une chose de ce stage ce serait… ?
A.S. : Même si on a peur de partir dans l’inconnu, dans un pays
que l’on ne connaît pas, voire même que l’on redoute, dont on
ne connaît pas la langue, il faut se lancer car c’est vraiment une
expérience inoubliable et, finalement, on ne rencontre pas plus
de difficultés que pour un stage en France!
P. : L’accueil dans les pays du Sud est généralement exceptionnel.
Les habitants savent encore ce que veut dire accueillir. En
outre, contrairement aux stages dans le Nord les portes nous
sont beaucoup plus facilement ouvertes et nos idées prises au
sérieux. Le travail se fait d’égal à égal, ce qui permet un plus
grand échange.
Et vous, Julie et Laure, votre stage au Maroc… ?
Dans le cadre de la mobilité internationale, nous sommes
parties dans un hôpital humanitaire vétérinaire à Fes au Maroc,
8
A COMME ALFORT - N°29 mars 2011
l’American Fondouk. Nous avons choisi cette structure pour
découvrir l’exercice vétérinaire dans une autre culture et en
dehors de toute influence financière (les soins y sont gratuits).
Nous avons obtenu ce stage grâce à une amie marocaine qui
nous a parlé de cette fondation, puis nous avons contacté le
directeur de l’hôpital. Nous avons financé ce voyage en partie
par l’aide à la mobilité de l’école2 ainsi que par nos propres
moyens. Durant trois semaines, nous avons participé activement
aux consultations, chirurgies et soins aux animaux hospitalisés
(Carnivores domestiques, Oiseaux, Equidés). Dans cet hôpital,
les stagiaires prennent en charge les consultations et réalisent
les chirurgies. Cependant, nous ne sommes jamais seuls, il y a
toujours un membre du personnel pour nous répondre et nous
aiguiller.
Ce stage nous a beaucoup apporté au niveau de l’autonomie
puisque nous avons pris conscience que nous étions capables de
soigner, au moins symptomatiquement, un animal seul. Le seul
petit problème rencontré était la barrière de la langue puisque
une bonne partie des clients, assez pauvres, ne parlaient que
l’arabe. Nous retiendrons de ce stage, le formidable accueil et la
gentillesse de la population marocaine, ainsi que la possibilité
de pratiquer la médecine vétérinaire avec peu de moyens mais
toujours dans la bonne humeur.
Julie Ramade et Laure Travers-Moussinet (A4).
1) Le programme propose un financement qui couvre en grande partie les
frais de séminaires et de stages
2) Bourse
© Julie Ramade
Qu’est ce que ce stage vous a apporté ?
A.S. : Ce stage m’a apporté un vrai enrichissement sur le plan
professionnel car il m’a fait découvrir sur le terrain l’approche
collective d’un élevage laitier, j’ai également eu la chance de
participer aux suivis de reproduction avec des vétérinaires dont
certains professeurs de l’école vétérinaire de Rabat et dans un
élevage de 3000 vaches laitières avec autant de génisses c’est
vraiment l’occasion de mettre en pratique ses connaissances !!!
Mais ce fut avant tout un vrai enrichissement personnel,
j’ai découvert un pays avec ses traditions, j’ai vécu avec des
étudiantes vétérinaires marocaines et j’ai rencontré des gens
formidables aussi bien parmi les dirigeants que les ouvriers de
l’exploitation.
P. : Comme pour Anne Sophie ce stage de trois mois a été
pour moi un moment fort de partage avec une culture et des
pratiques très différentes. Les rencontres que j’ai faites dans les
campagnes reculées des montagnes du nord m’ont vraiment
marqué. La période du Ramadan a aussi été un moment très
marquant. De plus, les séminaires préparatoires m’ont permis
une vraie réflexion sur les enjeux de l’aide au développement
et des relations Nord-Sud. Enfin, au niveau des études, ce stage
m’a permis d’acquérir les bases pour la recherche et la rédaction
d’une thèse.
American Fondouk
© site web de l’université
Une organisation
différente du cursus
vétérinaire :
l’université
de Cambridge,
Royaume-Uni.
Les études vétérinaires durent 6 ans
à Cambridge. En troisième année,
les étudiants doivent choisir de suivre
les cours d’une ou plusieurs disciplines
autres que vétérinaires pendant un an.
Les choix sont très variés : certains étudiants
choisissent des sujets comme la philosophie,
l’histoire de l’art, etc…
Queen’s Veterinary Hospital. Cambridge University.
Les trois premières années d’études se déroulent au centre ville, avec de nombreux
cours en commun avec les étudiants de
médecine humaine. Les années suivantes
se déroulent dans le Queen’s Veterinary
Hospital, qui comporte des plateaux techniques modernes et équipés pour toutes
les espèces animales.
Pendant leur scolarité, les étudiants doivent faire un ensemble de 38 semaines
de stage, à placer pendant les périodes
de vacances. Un projet de fin d’étude
doit être présenté par chaque étudiant
en 6ème année. Pendant les vacances,
il y a des permanences pour assurer les
soins de nuit aux animaux; Ces créneaux
commencent à 16 heures et finissent
à 9 heures du matin le lendemain. Les
soins de tous les animaux hospitalisés
(toutes espèces) doivent être assurés par
le trinôme de garde. Chaque étudiant
fait une semaine de rotation par an.
Tout étudiant entrant à l’université
de Cambridge choisit un « college ». Ces
« colleges » sont les lieux de vie des étudiants, dotés de locaux, souvent dans de
magnifiques bâtiments anciens, dans
lesquels les étudiants vivent. Chaque
« college » a ses particularités et son
histoire, et les élèves en sont très fiers.
Chaque service possède une équipe de
« nurses ». C’est un personnel technique
hautement formé, avec plusieurs niveaux
de spécialisation. Elles sont en charge des
soins des animaux, et de l’enseignement
de ces soins aux étudiants. Elles jouent un
rôle fondamental dans le fonctionnement
journalier de l’hôpital ainsi que dans la formation des étudiants. C’est un partage des
tâches très valorisant et bénéfique d’un
point de vue organisationnel.
Dans l’enceinte de l’hôpital, il existe une
autre salle de repos pour le personnel et
une pour les étudiants, dans lesquelles du
matériel de cuisine est à disposition, sans
oublier la bouilloire et le lait, pour le thé
bien sûr! On trouve aussi une cafétéria plus
conventionnelle qui constitue un point
de vente pour tous, et où des extérieurs
peuvent être reçus plus facilement que
dans les salles de repos.
L’hôpital accueille aussi le service d’anatomie pathologique, et les laboratoires
d’analyse et de recherche de l’école. Il y
a aussi une bibliothèque sur deux étages,
ainsi que des salles de conférences dans
lesquelles des séminaires sont tenus régulièrement. Au moins une fois par trimestre, l’ensemble de la communauté
de travail se réunit autour d’un barbecue
organisé le midi. Plusieurs évènements
conviviaux de la sorte sont organisés avec
toute la communauté de travail. L’accueil
des extérieurs est très chaleureux à Cambridge. A mon arrivée à l’université, une
personne m’a reçue, m’a fait visiter les
locaux, fourni un badge d’accès à l’école,
montré la bibliothèque (dans laquelle je
pouvais emprunter ce que je voulais) et les
salles où se tenaient les séminaires de la semaine (auxquels je pouvais assister). Enfin
le mois que j’ai passé là-bas a aussi été très
riche en enseignement et en rencontres
passionnantes !
En conclusion, je suis rentrée enchantée
d’avoir pu découvrir une autre organisation
de l’enseignement vétérinaire, le tout
dans une ambiance de travail ouverte et
chaleureuse !
Marie-Aude Genain (A4)
A COMME ALFORT - N°29 mars 2011
9
Visite de l’ancien premier ministre,
Michel Rocard
© Valérie Ch
etboul
L’ancien premier ministre, Michel Rocard,
et son épouse sont venus le jeudi 16
décembre rendre visite à l’Unité de
Cardiologie d’Alfort (UCA) au CHUVA afin
que leur soient présentées les dernières
avancées en imagerie et chirurgie
cardiovasculaire réalisées dans l’unité
en collaboration avec l’IMM recherche
(Paris). Une visite du CHUVA puis de la
bibliothèque et du musée Fragonard s’en
est suivie.
Valérie Chetboul
Un ouvrage sur
Fragonard et ses écorchés
Les éditions de la Réunion des Musées Nationaux nous ont
fait l’honneur de publier un livre sur le patrimoine le plus
emblématique de notre Ecole : les Ecorchés d’Honoré Fragonard.
Il est divisé en quatre parties qui évoquent
successivement la vie de leur créateur, le
contexte qui était celui de la production
et de la présentation au public de ces
écorchés dans la France des Lumières et la
description détaillée des écorchés connus
aujourd’hui. La quatrième et dernière
partie a été rédigée en collaboration
avec Laure Cadot, historienne de l’art et
restauratrice d’objets ethnologiques, et
analyse les analogies et divergences qui
existent entre ces écorchés et les grandes
expositions de plastinats qui rencontrent
tour à tour succès considérables et
oppositions farouches.
Cet ouvrage a été l’occasion pour son
auteur principal, de publier dix années
de recherches dans ce domaine et de
générer ainsi un état des connaissances
sur ces corps produits par milliers au
siècle de Diderot, et dont les Ecorchés de
Fragonard sont les ultimes représentants.
Ce livre a été traduit en anglais et sera
publié le 21 avril 2011 par les éditions
Blast Books (New-York, USA). Cette
version est d’ores et déjà disponible au
musée. Enfin, cet ouvrage a fait l’objet
d’une adaptation pour la télévision,
sous la forme d’un docufiction de 52
minutes réalisé par Jacques Donjean et
Olivier Horn, qui sera diffusé en 2011
à une heure de grande audience sur
ARTE. Nous ne manquerons pas de vous
donner plus de précisions par la suite.
Cet engouement de ces réseaux culturels
montre l’intérêt que ce monde, qui peut
nous paraître lointain, porte à notre
patrimoine et surtout aux conceptions
historiques qu’il sous-tend.
Christophe Degueurce
Editions de la Réunion des musées nationaux - Format 21 cm x 26 cm, 160 pages, 120 illustrations - ISBN 978-2-7118-5748-7
Prix : 39 €
Vous pouvez vous procurer cet ouvrage richement illustré au Musée de l’ENVA.
L’ouvrage est également publié en anglais par les éditions Blastbooks de New-York (USA) :
http://www.blastbooks.com
Contact : [email protected]
10
A COMME ALFORT - N°29 mars 2011
Sciences et curiosités
à la cour de Versailles
Le château de Versailles déroge à ses thèmes
classiques en consacrant une de ses grandes
expositions bisannuelles à un sujet scientifique.
Christophe Degueurce
Ce tableau confié par l’ENVA à l’exposition de Versailles illustre la partie
consacrée à la naissance des sciences vétérinaires.
Peint par Sollier, il représente une leçon d’anatomie chez Lafosse vers 1770.
Ce tableau illustre certaines des théories développées par les Lafosse,
très fameux maréchaux parisiens officiant aussi aux petites écuries du roi.
© Pascal Philips
L’exposition est superbe, louée par tous les critiques. Elle
aborde tous les grands champs du développement des savoirs
scientifiques et techniques à la cour de Versailles.
La muséographie est impressionnante, les très nombreux
objets précieux sont superbement mis en en scène et servent
un discours original montrant comment le pouvoir royal a
accompagné ces évolutions si nécessaires au rayonnement de
la France et aux enjeux économiques et manufacturiers de
l’époque.
Une salle est spécialement dédiée à la médecine, à l’anatomie,
à la zoologie et à la médecine vétérinaire. Ce dernier thème
a fait l’objet d’une collaboration étroite avec l’ENVA. Vous y
verrez le fameux tableau de Sollier représentant une séance
de dissection chez Lafosse vers 1770 , habituellement dans le
bureau de notre Directeur, le Cours d’hippiatrique de Lafosse
(1772) et une borne présentant les planches de son atlas.
Sont évoqués l’hippiatrie qui était pratiquée aux petites écuries
du roi, le conflit entre Lafosse et Bourgelat et finalement la
création de l’enseignement vétérinaire et du métier associé.
Fait unique à Versailles, l’exposition rencontre un succès tel
qu’elle est prolongée jusqu’au 3 avril.
Les effectifs sont encore en
augmentation avec 280
étudiants cette année
inscrits au BDS.
Seize équipes sont engagées en compétition universitaire avec une
nette augmentation de la participation féminine. De nouvelles
activités ont été mises en place comme la boxe française, la salsa et
le tango. Les inscriptions sont toujours possibles afin de profiter des
tickets de piscine de tennis et de golf.
Pascal Philips
Les deux équipes de volley ball de l’école arborant
leurs nouveaux maillots
A COMME ALFORT - N°29 mars 2011
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Dermatite séborrhéique
Staphylocoques / Malassezia
2
prInCIpES
ACTIfS
2
IndICATIonS
SOLUTION
MALASEB® est un shampooing associant chlorhexidine et miconazole, pour le
traitement et la stabilisation des dermatites séborrhéiques à Staphylocoques et à
Malassezia.
Chiens et chats
Antib
actérien
et antifongique
20 m
g de chl
ohexidine (sous forme de diglucona te)
20 m
g de mic
onazole (sous forme de nitra te)
A chaque bain, toute l’efficacité d’une AMM, en une seule application.
MALASEB® ShAMpoo, shampooing antibactérien et antifongique pour chiens et chats. Composition : digluconate de chlorhexidine 20 mg/ml, nitrate de miconazole
20 mg/ml, méthylchloroisothiazolinone 7,50 µg, méthylisothiazolinone 2,50 µg, excipients q.s.p 1 ml. Indications : chez le chien : traitement et stabilisation de la dermatite
séborrhéique associée à Malassezia pachydermatis et Staphylococcus intermedius ; chez le chat : traitement d’appoint de la teigne due à Microsporum canis, en association avec la
griséofulvine. posologie et mode d’administration : Chiens : en règle générale, shampouiner l’animal 2 fois par semaine jusqu’à ce que les symptômes s’atténuent puis 1 fois
par semaine, ou selon les besoins afin de maîtriser l’affection. Chats : shampouiner l’animal 2 fois par semaine pendant une durée minimale préconisée par le vétérinaire ou jusqu’à ce
que la culture des prélèvements issus du pelage soit négative à M. canis, selon l’option la plus longue, sans dépasser 16 semaines. Il est conseillé de demander l’avis du vétérinaire
quant à la nécessité de tondre l’animal avant de commencer le traitement. Mouiller entièrement l’animal à l’eau propre, appliquer le produit en plusieurs points et masser le pelage
250 ml
en utilisant assez de produit pour faire mousser le pelage et la peau. Veillez à appliquer du shampooing autour des lèvres, sous la queue et entre les doigts. Laisser agir 10
minutes puis rincer à l’eau propre. Laisser sécher à l’air libre dans un endroit chaud et à l’abri des courants d’air. Le flacon de 250 ml permet d’administrer environ 8 à 16
traitements pour un chien de 15 kg, 5 à 10 traitements pour un chien de 25 kg ou 25 traitements pour un chat, en fonction de l’épaisseur du pelage. Contre-indications : ne
pas utiliser en cas d’hypersensibilité à l’une des substances actives ou à l’un des excipients. Utilisation en cas de gravidité et de lactation : gestation : en association
avec la griséofulvine, le médicament ne doit pas être utilisé chez la chatte gestante, la griséofulvine étant contre-indiquée en cas de gestation ; allaitement : après le traitement, les chiots et les chatons ne
doivent pas entrer en contact avec des femelles allaitantes jusqu’à ce que leur pelage soit sec. Effets indésirables : dans de rares cas, un chien présentant une atopie ou un chat atteint d’une affection
dermatologique allergique peut développer une réaction prurigineuse et/ou érythémateuse après le traitement. Plus rarement encore, chiens et chats peuvent développer une réaction dermatologique
(démangeaison, rougeur) après le traitement. précautions particulières : pour les animaux : usage externe uniquement. En cas de contact accidentel avec les yeux, rincer abondamment à l’eau.
Eviter que l’animal ne se lèche pendant le traitement et tant qu’il est mouillé. Veillez à ce que l’animal n’inhale pas le produit et à ce que le produit ne pénètre pas dans son nez ou dans sa bouche
pendant le shampooing ; pour la personne qui administre le médicament aux animaux : lire attentivement la notice. Mises en garde particulières : chez le chat. Lire attentivement la notice.
Conservation : 2 ans à température ambiante inférieure à 30°C ; 3 mois après ouverture. présentation : bouteille de 250 ml en polyéthylène avec bouchon à vis en polypropylène, AMM
n° FR/V/6237145 6/2009 du 21/12/2009. Titulaire de l’AMM : Dechra Veterinary Products A/S, DK-7171 Uldum, Danemark. Exploitant : Dechra Veterinary Products, 92156 Suresnes
cedex, tél : 01 41 38 37 20. Usage vétérinaire. A ne délivrer que sur ordonnance.
7,5 µg
de méthylc
hloroisothiazolinone
2,5 µg
de méthyli
sothiaz olinone