La médecine vétérinaire : 250 ans d`histoire
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La médecine vétérinaire : 250 ans d`histoire
La médecine vétérinaire : 250 ans d’histoire La profession de vétérinaire fête ses 250 ans en 2011. En 1771, sur décision du roi Louis XV, ouvrait, dans les faubourgs de Lyon, la première école vétérinaire du monde. Sa visée : « Enseigner comment guérir les maladies à bestiaux » pour favoriser le développement de l'élevage. Depuis, cette médecine n’a cessé de prouver son dynamisme. Une spécialisation liée à l’évolution de la société Le roi Louis XV, en inaugurant la première école vétérinaire, espérait qu’elle permettrait de lutter contre la peste bovine. De 1712 à 1714, cette épidémie avait en effet tué près de 90 % du cheptel européen. Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, 14 écoles vétérinaires voient le jour en Europe. Après quatre ans d’études, le vétérinaire pouvait soigner les animaux d’élevage, de travail, ou ce qui devenait les animaux de compagnie. Le vétérinaire va ainsi progressivement remplacer les hippiatres, spécialistes de la médecine du cheval, et les maréchaux, qui s'occupaient des soins aux animaux. Depuis cinquante ans, la chirurgie vétérinaire connaît une évolution fulgurante avec le changement sociétal de la relation aux animaux. Et à partir des années 1960 se précise une mutation de l’activité de vétérinaire. Auparavant définie par les soins aux animaux de rente, où pour le propriétaire prédomine la notion de profit, cette profession se tourne vers les animaux de compagnie, pour laquelle la « valeur » de l’animal est surtout affective. Des liens fondamentaux entre médecine vétérinaire et humaine Outre le maintien des animaux en bonne santé, le rôle des vétérinaires est important au regard de la santé humaine : tant pour maîtriser les maladies transmissibles à l’homme (rage, grippe aviaire…) que pour assurer le contrôle sanitaire des produits animaux qui entrent dans l’alimentation humaine. Par ailleurs, les progrès de la chirurgie vétérinaire ne peuvent être séparés de ceux de la chirurgie humaine. « La médecine de l'homme est utile à celle du cheval et réciproquement », avait affirmé dès 1755 l'encyclopédiste Claude Bourgelat. Les techniques médicales sont testées et améliorées chez l’animal avant d’être transposées à l’homme. Et la mécanique s’inverse également : actuellement, nombre d’actes chirurgicaux réalisés chez l’homme peuvent l’être chez l’animal. Les animaux reçoivent souvent des soins médicaux : de dentisterie et de chirurgie très poussés, incluant des injections d'insuline, d’endodontie, qui traite l'intérieur de la dent, le traitement de la dysplasie de la hanche, la chirurgie de la cataracte, la pose d'un stimulateur cardiaque… En conséquence, les dispositifs médicaux utilisés pour les soigner sont les mêmes que pour la médecine humaine. B. Braun, dont les produits couvrent 70 - % des besoins d’un établissement de soins, est donc en mesure de proposer une offre tout aussi large à la spécialité vétérinaire. Notamment dans l’instrumentation, les moteurs ou les sutures, avec des produits comme Novosyn© : une nouvelle tresse résorbable. Créée en 1997, la section vétérinaire d’Aesculap B. Braun propose également des produits spécifiques au vétérinaire, comme les tondeuses.