329.4 Ko - Guillaume Proust - Avocat au Barreau de Valence

8 | JEUDI 4 FÉVRIER 2016 | LE DAUPHINÉ LIBÉRÉ
IRUE DES ALPESI
IMICROCRÉDITI
IMÉTÉOI
Fausse alerte à
la fuite de gaz
Recherche
de bénévoles
Le vent abat
un arbre
» Passants et automobilistes » Recrutements de » Le malheureux qui circulaient hier vers 12h15 en direction de la rue des Alpes, ont été surpris par la présence des sapeurs­pompiers appelés sur place pour une fuite de gaz. Fort heureusement, il ne s’agissait que d’une odeur suspecte.
bénévoles (compétents en relationnel, comptabilité…) organisés par l’association du droit à l’initiative économique au 26 rue Barthélémy de Laffemas aujourd’hui de 10h à 16h.
propriétaire de cette Twingo n’a pas eu de chance. Hier midi, un coup de vent a fait tomber un arbre, rue Jules Massenet, entre l’avenue de Romans et l’avenue de Chabeuil.
VALENCE
AGENDA
JEUDI 4 FÉVRIER
Ü Café-santé
“Être parent d’adolescents” “les
adolescents en crise” animé par
Martine Vicini et Natacha Mavelle
psychologues à l’école des
parents et des éducateurs de la
Drôme, à 9h30 jusqu’à 11
heures, Maison de santé 6 rue du
Dr Koharian (quartier Fontbarlettes) inscriptions Samia
04 75 43 04 75.
Ü Théâtre
“Malentendus, un héritage”
dernier jour, Éric Massé et sa
formidable équipe d’acteurs
sourds et entendants poursuivent
leur épopée en mots, en langue
des signes et en images, à 20
heures, au théâtre de la ville,
place de la Liberté.
Ü Comédie
“Le pas de Bême” par la Compagnie Déplié Adrien Béal, à 20
heures, centre Les Baumes, 43
Avenue de la Libération, teléphone 04 75 81 64 64.
Ü Opéra
La damnation de Faust d’Hector
Berlioz, séance proposée par les
Amis de l’Art lyrique, à 15 heures, cinéma Le Navire, 9 bd
d’Alsace.
Ü Musique
“Hardcore legend” avec Gang
Green et Fasteria, à 20h30, au
Mistral Palace, 12 rue Pasteur
(12€, gratuit adhérents JAV).
Ü Café citoyen
“La gestion des déchets à
Waoundé”, par l’association
Ados, à 20 heures, Le Cause
Toujours, 8 rue Gaston-Rey.
Ü Narration figurative
“La bande dessinée” ou comment racconter une histoire en
images sur divers supports tels
que la bande dessinée et le
story-board de cinéma, par
Fabien Lacaf, illustrateur de B.D.,
à 18 heures, à Lux, 36 avenue
Général de Gaulle.
Ü Vernissage
Exposition peintures et collages
Philippe Bouilaguet, à 18 heures,
BOULEVARD BARNAVE | Une riveraine souhaite l’annulation du permis de construire de l’immeuble
le Cause toujours, 8 rue Gaston
Rey.
Ü Concert surprise
Le Cause toujours, 8 rue Gaston
Rey, à 20 heures.
Ü Choucroute et loto
Renseignements et inscriptions
obligatoires auprès de Juliette
Laquet au 06 15 73 23 42 MPT
du petit Charran, 30 rue Henri
Dunant (15€).
Ü Projection-débat
Soirée d’infos non au grand
marché transatlantique film “Les
déportés du libre-échange” et
sanyète “le grand match transatlantique, débat, à 20h30, 95
avenue de la Libération.
Tel. 09 64 04 85 67.
Ü Foyer protestant
Un atelier d’écriture a rejoint le
foyer protestant prochain atelier
d’écriture aujourd’hui de 14h15 à
16h30 au foyer protestant, 11
rue Balzac.
VENDREDI 5 FÉVRIER
Ü Comédie
“What happens ? !” une comédienne (Sonia Perez), un comédien (Philippe Coste) improphile
les Imparfaits et leurs invités
partageront la scène le temps
d’une soirée, à 20h45, comedy
Palace 12 rue Pasteur.
Ü Café psycho
“La mort, le deuil, la fin de vie”
avec Anne-Christine Decas et
Loran Malegue gestalt-thérapeutes de 19 heures à 21 heures
maison pour tous du Petit Charran 30 rue Henri Dunant.
Tel. 04 75 43 48 52.
Ü Saint-Valentin
La Saint-Valentin autrement sur
réservation, à 20 heures, maison
de l’étudiant, place Latour-Maubourg. Contact Marine et Xavier
Jouitteau 06 76 82 49 14.
Ü Exposition photos
A 18h30 vernissage de l’exposition photos consacrée à André
Deval “Témoin de son temps” à
la Librairie La Procure, 17 Grande
Rue. A voir jusqu’au 27 février.
LOCALE EXPRESS
Tensions autour de la Villa Tilli
T
LE PROJET
Deux ans de retard sur la
livraison du projet
Ce projet de logements (voir ci­contre) aurait dû être ter­
miné il y a près de deux ans. Mais des heurts avec les ri­
verains ont retardé l’avancée
des travaux. Au cœur des tensions, deux
problématiques principales : en premier lieu une butte (vi­
sible depuis la route) qui ap­
partient pour moitié à la SCI et pour autre moitié aux pro­
priétaires des garages situés juste derrière elle. Et en se­
cond lieu, le jardin qui se trouve en contrebas de l’im­
meuble (notre photo) et qui appartient à une riveraine.
En ce qui concerne la butte,
la SCI a proposé aux proprié­
taires des garages de finan­
cer des travaux de rénova­
tion ainsi qu’un aménage­
ment paysager de ce tertre. Après avoir refusé une pre­
mière fois en 2012, les pro­
priétaires des garages sont finalement revenus sur leur décision. Cette problémati­
que est donc désormais en cours de résolution selon Lio­
nel Passeron, un autre asso­
cié de la SCI.
En attente d’une décision
judiciaire
COLLECTES DE SANG
Mille dons de sang sont nécessaires chaque jour en RhôneAlpes pour répondre aux besoins des malades.
Le site fixe de l’EFS au 72 avenue du Dr Santy vous accueille
les lundis, mercredis, vendredis de 8 h à 14 heures ; les mardis
et jeudis de 12h à 19 heures et les samedis de 8 h à 12 heures.
L’INFO EN +
out juste en sortant de
Valence, en direction du
centre commercial Va­
lence 2, le long du boulevard
Gustave Barnave, un projet immobilier est en cours de­
puis cinq ans : la Villa Tilli. Un nom directement em­
prunté au défunt Monsieur Tilli qui a vendu sa propriété à la SCI montée par un grou­
pe d’associés, dont Serge Monin, qui gérait alors les revenus du vieil homme. Créée en 2007, la SCI a fina­
lement obtenu le permis de construire en 2009.
Reste l’autre difficulté : celle qui oppose la SCI et la pro­
priétaire du jardin dont la maison se situe en contrebas de l’immeuble. Et pour le coup les relations ne sont pas
aplanies, puisque désormais La vue de la Villa Tilli depuis le jardin de la riveraine. L’immeuble aurait, par ailleurs, été vandalisé à plusieurs
reprises. « Non pas pour voler le cuivre des câbles électriques qui se revend mais pour seule dégradation
comme des arrachages de fils ou des trous causés certainement par des coups de tournevis », rapportent les
promoteurs. Photo Le DL/C.B.
l’affaire est entre les mains d’un avocat, celles de Me Guillaume Proust. Le 5 septembre 2015, une
requête a été adressée au tri­
bunal admnistratif de Gre­
noble en vue d’annuler le permis de construire pour il­
légalité. « La fraude grossière, selon
moi, concerne les plans en total désaccords avec la réa­
lité, explique Me Guillaume Proust. Sur les plans, les ap­
partements sont en rez­de­
chaussée alors qu’en réalité ils sont à trois mètres au­des­
sus du sol. » Le tribunal n’a toujours pas tranché la ques­
tion. « Le délai d’attente moyen se situe entre 2 et 3 ans », indique l’avocat.
En attendant, la date de la
fin de travaux n’est toujours pas fixée. Selon les promo­
teurs, la moitié des apparte­
ments a déjà été vendue. Mais pour avancer et assurer
le versement des salaires des
artisans, notamment, la SCI affirme devoir trouver des acquéreurs pour financer les appartements restants.
Caroline BERN
30 appartements du T1 au
T4 de 41 m² à 110 m² avec
chacun un box fermé
composent la Villa Tilli.
Tous ont une terrasse sauf
les petits T1. Les prix
d’achat se situent entre
140 000 et 347 000 euros.
Un appartement témoin de
76m2 sera visitable. La
date est indéterminée tout
comme la livraison
définitive de la Villa.
N’ayant vendu que la moitié
des appartements, les
fonds disponibles ne
permettent pas d’évaluer
précisément les échéances
des travaux.
La couleur de la façade
sera celle actuelle en jaune
avec un rouge vénitien sur
le bas de l’immeuble.
« On a toujours cherché l’arrangement »
L
e projet immobilier
n’est pas que synony­
me de conflits. « Nous
avons rencontré des pro­
blèmes avec les riverains,
certes, mais seulement
avec quelques cas isolés.
On a pourtant toujours
cherché l’arrangement »,
déclare Lionel Passeron,
associé de la SCI Villa
Tilli.
Les relations entre la ri­
veraine ­qui préfère taire
son nom­ et l’agence im­
mobilière, ont été compli­
quées et le sont toujours.
D’après Lionel Passe­
ron, elle a refusé que la
SCI procède à un forage
et lui installe un système
d’arrosage automatique
dans son jardin. « On a
toujours cherché l’arran­
gement. On se rendait
bien compte que pour
cette dame, il était diffici­
le de voir se monter un tel
immeuble à côté de chez
elle. Mais dès le départ,
nos échanges ont été dif­
Lionel Passeron, un des associés de la SCI Villa Tilli dans
l’appartement témoin prochainement visitable.
ficiles. Alors que nous
avions obtenu le permis
de construire et alors mê­
me que nous lui avons fait
de belles propositions, el­
le n’a jamais rien accep­
té », rapporte­t­il. À titre
d’exemple, un autre voi­
sin, Monsieur Belahoues
a, lui, accepté que la SCI
rase son cabanon et cons­
truise un garage neuf en
plus de la création d’un
système d’arrosage. « D’autres voisins
auraient pu se plaindre
aussi car l’immeuble leur
gâche un peu la vue.
Mais les problèmes les
plus récurrents se sont
déroulés avec cette da­
me, à notre plus grand
regret », confie le promo­
teur.
QUALITÉ DE L’AIR
Hier : bon
TRAVAUX | La construction de l’extension du restaurant scolaire a débuté fin janvier et durera six mois
Aujourd’hui : bon
La cantine de l’école Abel sera plus grande
Ü L’indice atmo était de 4 sur une échelle allant de 1 à 10.
Ü La perturbation et les précipitations devraient ce jeudi
encore nous permettre de conserver une bonne qualité de
l’air.
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L
e chantier est lancé de­
puis la fin du mois de
janvier maintenant. Il vise à construire une
extension au restaurant
scolaire de l’école élémen­
taire André Abel, située
rue René Beranger.
130 m2 supplémentaires pour se restaurer
De cette façon le restaurant
scolaire passera de 94 m² à
quelque 225 m², soit 130 m²
supplémentaires, lors de la
rentrée prochaine.
Une fois terminée, cette
extension permettra de re­
grouper l’ensemble des en­
fants de l’école élémentai­
re André Abel et l’école
maternelle Romain Rol­
land pour qu’ils bénéfi­
cient d’un meilleur accueil.
L’extension est composée
de deux salles. L’une ac­
cueillera les maternelles,
l’autre les primaires, avec
une capacité de 80 et 70
enfants chacune. Le per­
sonnel bénéficiera aussi
d’aménagement tels que
ceux destinées à la prépa­
ration, la laverie, les sani­
taires, le local entretien et
les vestiaires.
L’extension de forme rec­
tangulaire doit prendre
place à l’arrière du restau­
rant actuel de manière in­
dépendante durant le
chantier. Le service de res­
tauration pendant l’année
scolaire en cours ne sera
pas interrompu.
Le coût des travaux est
estimé à 360 000 €.
En septembre prochain le restaurant accueillera les enfants des écoles Abel et Rolland. Photo le DL