Téléchargez le manifeste "Faire Métropole"
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Collectif métropolitain des acteurs artistiques et culturels FAIRE MÉTROPOLE PRESIDENT ET ÉLU-E-S DU TERRITOIRE OÙ NOUS VIVONS LE TRAIN EST EN MARCHE VOLONTAIRES, NOUS VOUS ATTENDONS LE MOMENT EST VENU D’ÊTRE FER DE LANCE N’ATTENDEZ PLUS ! Le collectif métropolitain des acteurs artistiques et culturels : A l'automne 2009 un collectif d'acteurs artistiques et culturels isérois voyait le jour, dans un échange volontariste avec, à l'époque, le Conseil général de l'Isère. Des phases de dialogue ont succédé à des épisodes de revendication mais aussi de co-construction. En septembre 2014, à La Source de Fontaine, une émanation métropolitaine conviait éluEs et acteurs dans une réflexion riche et nourrie. Depuis ce collectif désormais métropolitain s'attache à alerter Grenoble-Alpes Métropole sur la nécessaire co-construction d'une politique inventive et active en matière artistique et culturelle sur ce territoire en mutation structurelle et opérationnelle. Contacter le collectif : [email protected] Faire métropole « L’art, c’est toujours la remise en question de l’acquis, c’est le mouvement, le devenir ». Louis Aragon • L’art et la culture : une chance, Une politique culturelle métropolitaine : une urgence La jeune métropole grenobloise, comme l’ensemble des territoires en mutation, doit pour mener de front compétitivité économique et bien être social partagé, relever des défis sociétaux majeurs. Elle dispose pour cela d’un atout de taille : la culture. Ce secteur qui participe déjà à la production de richesses économiques et symboliques de notre métropole, crée du lien social, humanise les rapports à l’autre, interroge le sens de cette nouvelle communauté en devenir. • Faire métropole Le secteur culturel dépasse depuis longtemps les concurrences entre communes. Les acteurs de la culture, plus que jamais et comme rarement par le passé, travaillent ensemble, dans un esprit de mutualisation positive et responsable. Ils inventent des partenariats, passerelles et constructions communes. À travers les arts et la culture, cet état d’esprit ouvert, transversal et productif participe d’ores et déjà à l’invention d’un « récit métropolitain ». Les pratiques fédératrices des acteurs culturels à différentes échelles contribuent activement à la production d’une cohésion de territoire tout en respectant ses diversités. L’identité métropolitaine est déjà en marche. Le politique doit à présent indiquer le sens des synergies à promouvoir pour l’intérêt général de ce territoire. La culture permettra de construire une histoire métropolitaine. « La fonction sociale de l’art est de placer le citoyen à hauteur d’une réflexion. » Jack Ralite • Produire des richesses, du lien, du symbolique La métropole grenobloise est riche de la présence sur son territoire d’un foisonnement de compagnies inventives, d’artistes de renoms ou méconnus, acteurs tenaces et engagés, actifs dans le champ des solidarités sociales et de l’éducation artistique. Ce dynamisme, cette effervescence du sensible, ne demandent qu’à être encouragés et soutenus pour amplifier son infusion auprès des habitants. Rappelons également que le secteur culturel est vecteur d’emplois, producteur de richesses tant économiques que symboliques ou sociales. La culture est source de valeur ajoutée pour ce territoire en construction. « L’inertie seule est menaçante. Poète est celui-là qui rompt pour nous l’accoutumance. » Saint-John Perse • Expérimenter, créer La création de richesses repose plus que jamais sur la capacité à innover, à imaginer, oser inventer. La création artistique professionnelle est un espace privilégié d’expérimentation. Donner à voir des œuvres permet aux spectateurs de se familiariser avec tous les types de processus créatifs. Interpeller, questionner, mettre en scène, en image, en volume le sens des choses, est au cœur de la démarche artistique. Découvrir et pratiquer l’art aide chaque citoyen à trouver sa sensibilité, affiner sa vision du monde et en percevoir la complexité, se confronter aux représentations des autres. Promouvoir la culture facilite l’émergence de comportements inventifs, la multiplication d’esprits ouverts et critiques. La culture, comme la recherche ou l’environnement naturel de ce territoire, est un élément de rayonnement national et international pour notre Métropole en marche ! Un exemple de politique culturelle métropolitaine Art, Enfance, Jeunesse: moteurs du développement métropolitain Des actions d’Education Artistique et Culturelle à inventer L’art et la culture sont, dès le plus jeune âge, des moyens pour confronter sa sensibilité et son esprit critique, se découvrir, découvrir autrui, se construire, grandir. Travailler avec l’enfance et la jeunesse, ce n’est pas qu’œuvrer à une citoyenneté pour demain, c’est avant tout considérer les plus jeunes comme citoyens du monde aujourd’hui, dans la conscience d’une responsabilité partagée entre les champs d’action publique et privée et entre les générations. L’éducation artistique et culturelle repose sur trois piliers : une rencontre sensible avec les œuvres (voir), une pratique (faire) et un cheminement individuel et collectif sur ces expériences (interpréter). Elle pose les questions de la transmission de l’expérience de l’art et de la culture aux générations futures. Elle est à penser en termes de parcours, tout au long de la vie, de la petite enfance à l’âge adulte. Si elle concerne plus spécifiquement les enfants et les adolescents, elle rayonne sur leurs environnements et leurs réseaux de vie (familles). La Métropole grenobloise porte dans son histoire et son présent de fortes valeurs en matière d’innovations sociale, politique, culturelle, environnementale et technologique. Par conviction, il nous semble indispensable de construire le monde de demain dans le respect des valeurs d’humanisme, d’ouverture à l’autre, faisant face à de nouveaux défis sociétaux, économiques, géopolitiques et environnementaux. Cette responsabilité nous devons l’exercer envers les générations futures. Ayons l’utopie d’une métropole où chaque enfant, chaque adolescent aient l’occasion de rencontres avec l’art et la culture, au travers de paroles et d’actes sensibles. Le foisonnement des acteurs culturels de ce territoire et leur volontarisme en matière d’éducation artistique et culturelle est la base de ce que pourraient être des parcours artistiques et culturels à travers l’agglomération. Exemples d’actions liées les unes et autres qui pourraient se dérouler tout au long d’une année scolaire : - Une visite au musée ou dans un lieu patrimonial, - Un spectacle dans une salle de spectacle, - Un temps de pratique artistique à l’école ou sur le temps du périscolaire, - Une lecture, un spectacle dans une bibliothèque, - Une rencontre avec des chercheurs, des artistes, des journalistes - Une recherche documentaire, - Une participation à l’élaboration d’une manifestation culturelle, … Une articulation de tels parcours permet également de faire travailler ensemble et pourquoi pas, se former ensemble dans une démarche de co-formation et pour une culture commune et partagée, enseignantEs, animateur-TRICE-s, artistes, technicien-NE-s, bibliothécaires, éducateur-TRICE-s, médiateur-TRICE-s des musées, mais pourquoi pas aussi personnels soignants, journalistes, tant les professions qui touchent à l’accompagnement de l’enfance et de la jeunesse sont vastes. PENSER L’ENFANCE ET LA JEUNESSE COMME ACTEURS ET VECTEURS DU DÉVELOPPEMENT DE LA MÉTROPOLE, C’EST AFFIRMER LA NÉCESSITÉ D’AGIR POUR UNE PLUS GRANDE DIVERSITÉ. UNE IDENTITE CULTURELLE POUR LA METROPOLE L’espace urbain de la métropole grenobloise est en pleine mutation. Son bouillonnement, ses connections multiples, ses rencontres improbables, ses cultures savantes et populaires, sa dimension interculturelle structurent une identité locale « composite » constituée de cet apport d’immatériel, de symbolique, d’imaginaire, d’intelligence collective d’ici et d’ailleurs. L’histoire du bassin grenoblois, bassin de population aux nationalités multiples ouvert sur la diversité culturelle et l’innovation technologique, reflète cette dimension et confère à la Métropole une identité urbaine d’ouverture et d’échange entre le local et l’international, tout en s’inscrivant au cœur d’un territoire rural de montagnes et de vallées dynamiques et aux traditions restées vivantes. L’originalité de son identité culturelle est d’être au carrefour d’une offre artistique de grande qualité et de dimension internationale proposée par ses grands équipements et d’une grande richesse d’initiatives locales et citoyennes héritées de sa forte tradition d’éducation populaire. Cette identité culturelle représente un horizon d’émancipation collectif. Il en est le produit autant qu’il produisait cet horizon. Le récit artistique et culturel, porté par le milieu amateur et professionnel, devient un élément structurant qui permet fierté, identification et projections collectives. Le secteur culturel que nous représentons peut contribuer à faire émerger un nouveau « récit métropolitain» qui passe par le partage de nos savoir-faires, nos dynamiques et nos réseaux. Ce « récit », dans la Métropole de Grenoble-Alpes, peut se construire en créant des synergies, du sens, en faisant du « commun » entre quatre éléments constitutifs de son identité : - une population multiculturelle, riche de la diversité de près de 180 nationalités issues des immigrations successives : italienne, grecque, maghrébine, anglo-saxonne, etc. - une histoire et une actualité forte en matière d’éducation populaire, d’expérimentation sociale et politique. - un lien avec les sciences et techniques, expressions d’une économie et une culture mondialisées qui s’appuient sur les nouvelles connaissances et les nouvelles technologies. - un rapport à la nature, au paysage, à l’environnement qui identifie le territoire tout en lui donnant une sensibilité particulière aux grands enjeux planétaires. D’un côté nous avons une population « connectée », constituée de cadres supérieurs liée aux entreprises du secteur des nouvelles technologies, de l’autre une population souvent « déconnectée », aux conditions de ressources fragiles, marginalisée et bien souvent communautarisée. Sans la construction d’un lien fort entre ces deux extrêmes, il ne peut y avoir d’identité forte, mais plutôt des identités éclatées et contradictoires qui au mieux s’ignorent, au pire entrent dans une relation de défiance. C’est tout l’enjeu de l’action publique, facteur du bien vivre-ensemble. La Métropole, dépassant l’échelle communale, ses populations respectives et ses problématiques spécifiques, est l’échelon déterminant d’une action globale de la construction d’une agglomération culturelle « apaisée », par la construction d’une identité « composite » riche de la multiplicité de ses populations, créant des « connexions » entre culture scientifique et technique et identités et cultures minoritaires. Dans ce sens, la prise de compétence culture scientifique et technique par la Métropole est bien sûr une opportunité pour le milieu culturel. Par exemple, le projet de futur planétarium de Grenoble Alpes en œuvrant à la compréhension et à la représentation de la manière dont l'homme se situe dans l'univers doit être vu comme un outil dynamisant, redessinant un horizon collectif. Mais elle ne saurait constituer la seule porte d’entrée d’une compétence métropolitaine, au risque de voir se creuser un fossé entre les « inclus » et les exclus » d’une culture technologique, oubliant la dimension anthropologique d’un terreau multiculturel riche de la diversité des « récits » de ses habitants aux origines multiples. Si l’homme a besoin de se situer dans l’univers, il a besoin aussi de confronter ses croyances, ses convictions, son récit personnel et celui de ses origines dans un environnement culturel ouvert et convivial. Tisser des liens nouveaux et originaux entre les disciplines et les pratiques professionnelles et amateurs, traverser la diversité des identités et encourager la richesse de leurs expressions, soutenir les initiatives transculturelles et trans-générationnelles, faire converger le local et le global, l’ici et l’ailleurs, sont des opportunités pour la Métro pour contribuer à écrire le nouveau chapitre du « récit métropolitain » des années qui viennent. La culture : un fort potentiel économique pour la métropole La mobilisation des acteurs du spectacle vivant du bassin grenoblois entend les difficultés des finances publiques, mais dénonce la résignation et toutes démarches unilatérales de désengagements, souhaitant que le dialogue entre acteurs et décideurs se renoue sur des bases tangibles et non sur des arbitraires assis sur des représentations tronquées, voire caricaturales. Un travail sur la base de thématiques est en cours et voici quelques éléments issus des réflexions sur la partie économique, désormais compétence partagée de la nouvelle métropole. • Préambule La raréfaction des financements publics et les redistributions de compétences de la sphère publique conduisent à davantage de recours aux partenariats public / privé, voire privilégient le seul développement économique, qui semble désormais former une sorte de norme instituée. Or, sortis de ces dogmes, qui négligent trop souvent un tiers secteur de l’économie solidaire très présent (et pas seulement sous forme associative) et l’efficience historique du service public dans certains domaines artistiques et culturels (Patrimoine, enseignements artistiques, lecture publique...), point de salut ! Aussi, dès lors que l’on évoque les questions de moyens budgétaires, les tensions s’accroissent et ceci d’autant plus en période de crise. En corollaire, jamais les lignes de partage entre sens, éthique, notions de service public ou intérêts privés n’ont été aussi bousculées, du micro-local au macro-global, à l’aune de la mondialisation et des défis de civilisations. Au milieu du gué, les questions culturelles et artistiques, semblent oubliées ou renvoyées à du luxe dispendieux, voire à du gaspillage inutile, alors qu’elles sont porteuses de sens et de questionnements. Au passage, les acteurs culturels et artistiques restent cantonnés à de l’imagerie ou assimilés à des trublions gâtés, qui de toutes façons n’ont jamais réussi à solutionner l’éternelle opposition populaire / élitiste. Ainsi, dans une logique de repli sur soi mortifère, face à un secteur vivant et collaboratif par nature, des arguments et des postures à la radicalité croissante balaient toujours davantage une certaine idée de l’exception culturelle à la française, qui pourtant contribue grandement au prestige du pays et à l’attractivité de ses territoires. A l’aube de la mise en œuvre décisive de nouvelles étapes de la décentralisation, qui dotent les regroupements de collectivités territoriales de nouvelles compétences, notamment économiques pour les futures grandes régions et les métropoles, voici quelques éléments bons à rappeler sur l’économie de la culture. • La culture est fortement créatrice de valeur ajoutée Un rapport conjoint de l'Inspection générale des Finances et de l'Inspection générale des Affaires Culturelles sur « l'apport de la culture à l'économie en France », paru fin 2013, pointait que « les branches culturelles (classées en 11 secteurs) contribuent à 3,2 % de la richesse nationale, soit une plus-value de 58 milliards d'euros, et emploient directement 670.000 personnes (pour 870.000 emplois de type culturel recensés y compris hors branches)». Le rapport relevait également l'importance des « effets induits » sur les branches non culturelles (énergie, transport…), y compris en termes d'emplois. Aurélie Filippetti, alors ministre, exprimait que : « La culture en France est un atout majeur pour le redressement économique ; c’est aussi - et nous le revendiquons - la matière d’un progrès humain. La crise économique a montré les impasses où mène l’opposition de l’un et de l’autre. La culture dessine ce nouvel horizon dont a besoin l’Europe... ». A la même période, un rapport de France Créative et du cabinet d'audit international EY (Ernst & Young), établit sur des critères un peu différents, corroborait encore davantage les forces de l'apport des arts et de la culture. Cette étude sur le poids économique et social des Industries Culturelles et Créatives (ICC) en France prend en compte les neuf secteurs des ICC (musique, spectacle vivant, presse, livre, radio, cinéma, télévision, jeux vidéo, arts graphiques et plastiques), à travers l’analyse de 134 critères d’impacts, directs ou indirects, sur l’économie française. « Cette étude met en lumière le fait que les ICC emploient 1,2 million de personnes dans plus de 60 métiers et activités. Elles ont généré, en 2011, un chiffre d’affaires de plus de 74 milliards d’euros (dont 61,4 milliards d’euros directs et 13,2 milliards indirects). Près de 80% de ce montant est porté par les acteurs centraux de la filière (création, production, distribution, …) et 20% par les activités indirectes et induites par chacun des neuf secteurs. » Il est évident que ramenées à l’échelle de la métropole grenobloise de telles évaluations seraient possibles. Les chiffres sur l’emploi culturel existent et sont analysés sous forme de tableaux de bord au niveau de la Région, dans le cadre du Contrat d’Objectifs Emploi Formation (COEF). Des indicateurs pourraient aussi être croisés ou collectés, par exemple sur la base des codes de nomenclature (NAF) qui ont été retenus pour le rapport d’inspection de 2013, qui avait identifié et retenu onze secteurs cohérents économiquement pour établir le rapport : spectacle vivant, patrimoine, arts visuels, presse, livre, audiovisuel, publicité, architecture, cinéma, industries de l’image et du son, accès aux savoirs et à la culture. Toutefois, plus que du lancement de énièmes études, mieux vaudrait sensibiliser sur la globalité des apports culturels, éducatifs, sociaux ou économiques, dans une logique contributive plus propice à une vision de sens d’une métropole, avec ses forces et ses réalités créatives, plutôt que de collecter de seuls critères économiques et technocratiques. • L’économie culturelle française a des particularités spécifiques L’État, comme les collectivités territoriales, contribuent au champ artistique et culturel en étant tour à tour accompagnateurs et incitateurs (aides, subventions, fonds de soutien), acteurs à part entière de l’offre culturelle (Patrimoine, services et régies), voire en se plaçant en acheteurs de biens et services culturels (marchés publics, achats d’oeuvres, 1% artistique...). L’effet de ces contributions peut s’assimiler d’un point de vue strictement économique à un amorçage, qui permet d’accentuer le capital de rayonnement. En effet, hormis qu’il s’agit surtout d’économies de main d’oeuvre (dont les artistes), trois règles économiques sont spécifiques au champ culturel : - L’utilité marginale des biens culturels est croissante. S’il faut recevoir une première incitation de culture pour, peu à peu, y prendre goût, l’appétence progressera sans saturation, contrairement aux biens de consommation courante qui répondent aux lois de l’utilité marginale décroissante (par exemple, impossible de consommer plus de soda que la satiété, alors qu’un disque ou un livre peut en appeler d’autres en creusant toujours davantage le contenu artistique ou le contexte culturel). - La consommation de biens culturels génère des « externalités positives ». La satisfaction, ou l’utilité, que l’on retire de la consommation culturelle va influer positivement grâce au plaisir ressenti et aux effets de rayonnement que cela va procurer en s’attachant à en faire profiter son environnement (conseil de lecture, proposition de sortie, prêt d’oeuvre, cadeau...). - L’investissement culturel a un effet multiplicateur. L’amorçage de l’investissement public est démultiplié par les actions et leurs retombées économiques directes (faciles à visualiser sur le plan touristique pour les monuments historiques ou pour les festivals par exemple). Toutefois, les retombées sont par nature davantage qualitatives que strictement quantitatives. Dans un autre ordre d’idée il est reconnu que dans les critères d’implantation de nouvelles entreprises, les niveaux d’équipement des territoires et le dynamisme en termes artistiques et culturels peuvent s’avérer déterminants. Il en va de même pour réussir des projets d’aménagement des territoires (exemple du développement d’Echirolles avec au delà des logements, des services publics, La Rampe et le cinéma, qui ont permis d’agréger des commerces et des services). Les lignes de bus et de tramway du bassin grenoblois sont aussi ponctuées de jalons d’équipements qui contribuent au rayonnement et aux brassages induits par les circulations (de La Source, à la Rampe, en passant par la MC2 pour la ligne A, du Prisme à l’Amphidice pour la ligne C et tant d’autres). • Conclusions Face aux mutations en cours et aux situations de crise, qui valent pour l’ensemble des champs culturels et artistiques, mais aussi éducatifs ou sociaux, il est important de trouver de nouveaux cadres de références qui transcendent les situations sectorielles pour renvoyer à des enjeux qui font société et sens collectivement. Pour nos domaines, cela s’avère crucial au moment où le tout marchand et le seul divertissement, très concentrés, influent toujours davantage sur l’explosion des pratiques et les modes de représentation culturelles et artistiques de publics qui sont avant tout des citoyens plutôt que de simples consommateurs. Sur la base de nos actions au quotidien, puissent nos réflexions et la capacité de régulation des politiques, contribuer à imaginer d’autres manières de raisonner. Les signataires Le Collectif de CitéDanse et Sébastien Crouzet / administrateur | Anne-Marie Pascoli / directrice artistique / Compagnie Pascoli | Laurence Rémy / metteuse en scène / Compagnie L’atelier du possible | Bernard Garnier / coordinateur / Troisième bureau, collectif artistique | Bouba Landrille Tchouda / directeur Artistique / Compagnie Malka | Candice de Murcia / chargée de production / Compagnie La Parlote | Emilie Le Roux / metteure en scène / Les veilleurs [compagnie théâtrale] | Laurent Marielle-Tréhouart / comédien / Compagnie Choses Dites | Moïse Touré / directeur et metteur en scène / Compagnie Les Inachevés | Grégory Signoret / coordinateur / Pôle Musical d’Innovation | Giuliano M Tenisci / directeur / Théâtre de Vienne, membre du conseil syndical du SNSP | Lucie Duriez / directrice / Espace 600 | Antoine Conjard / directeur / Hexagone Scène Nationale Arts Sciences | Annabelle Bonnéry et François Deneulin / directeurs / Compagnie Lanabel | François Brossier / directeur artistique / Compagnie La Batook | Bruno Thircuir / metteur en scène / La Fabrique des Petites Utopies | Benjamin Moreau / metteur en scène / Compagnie L’Atelier | Valère Bertrand / comédien et directeur / Le Pot au Noir à St Paul-les-Monestier, Délégué Régional adjoint du SYNAVI | Guillaume Douady / comédien clown / Compagnie Alter Nez Grenoble et autres structures | Paule-Catherine Arnaud Dreyfus / Association les MUSIDAUPHINS | Jean-Vincent Brisa / metteur en scène / En Scène et ailleurs | Henri Thomas / directeur artistique / Compagnie du Jour | Le Tricycle – Grenoble | Céline Rodriguez / directrice / A fleur de Scène, bureau d’administration du spectacle vivant | Christiane Blaise / directrice artistique / Le Pacifique I CDC, Centre de Développement Chorégraphique de Grenoble | Jean-Luc Baldacchino / directeur artistique / Compagnie Méli Mômes | Antonio Placer / directeur artistique / Alma Musiques | Bénédicte Goinard / administratrice de production / Le Bada - bureau d’accompagnement de démarches artistiques (Grenoble) | Vincent Villenave / directeur artistique / L’heure bleue Scène Rhône-Alpes de Saint-Martin-d’Hères | Pascale Henry / directrice artistique / Les Voisins du dessous | Frédéric Lapierre / directeur / La Belle Électrique | Georges Pin / directeur / École de musique Jean Wiéner, Conservatoire à rayonnement intercommunal - Echirolles / Pontde-Claix, Président du CREEA-I (Collectif de Responsables d’Établissements d’Enseignement Artistique – Isère) | Muriel Vernet / metteure en scène / Compagnie Choses Dites | Guillaume Paul / Vox International Théâtre | Jean-François Braun / directeur / La Source – Fontaine | Youtci Erdos et Manuel Chabanis / Cie Scalène | Sabine Campredon / chargée de production / Culture et Ailleurs | Jean-Marc Galéra / directeur artistique / Compagnie du Loup | Benoit Thiebergien / directeur / Centre International des Musiques Nomades - Festival Les Détours de Babel, Président de Futurs Composés | Frédérique Heymès-Protar, Sophie Madelrieux et Minou Wozniak / Coprésidentes / Album-AbcDanse | Le Centre d’art Bastille | Maryvonne Arnaud, Philippe Mouillon / directeurs artistiques / Laboratoire | François Veyrunes / chorégraphe - directeur artistique / Compagnie 47.49 | Rémi Salas / directeur artistique / Compagnie Candide | Le collectif Ici-Même [Gr.] | Noémi Duez / responsable / Centre culturel Jean-Jacques Rousseau, Commune de Seyssinet-Pariset | Petra Petrescu / chargée de programmation / MJC de Claix | Sabine Perret / directrice / Les Musiciens du Louvre Grenoble | Philippe Renard / Dédicaces | Sergio Zamparo et François De Féline / Directeurs artistiques / Les Barbarins Fourchus | Marcel Morize / Compagnie Les Zinzins | Frédéric Prelle / président / Les MJC en Rhône-Alpes – Fédération Régionale | Jean-François Miralles / co-directeur / Cap Berriat | Martine Carpentier / Centre des Arts du Récit | René Robin / directeur administratif / La Forge Compositeurs Improvisateurs Réunis | Nicolas Hubert / chorégraphe / Compagnie Epiderme | Collectif Mann’art(e) | Jacky Rocher / directeur / La Rampe La Ponatière | Bernard Falconnet / directeur artistique / Trio Mineur | Nicole Vautier / directrice artistique / Association TORE | Le Théâtre du Réel | Jackie Simoncelli / directrice artistique / Cie Les mutins | Stéphane Müh / directeur artistique / Théâtre Müh | Colette Priou / directrice artistique / Cie Colette Priou | Cécile Lafôret / directrice artistique / En cie de Cécile | Jean-Vincent Brisa / En scène et ailleurs | Delphine Dubois / directrice artistique / Cie du savon noir | Philippe Mouillon / Le Laboratoire | Grégory Signoret / directeur / PMI | Samy Fouché / GR38 | Christian Pignoly / Art dans désir | Philippe Génin / Fédération régionale des MJC en RhôneAlpes | Tristan Dubois / Cie des mangeurs d’étoiles | David Bursztein / Life is not a pic nic | Marianne Tournon | Ysore Bonnardel | Henry Touati | Jean Caune | Danièle Arditi