Cimier

septembre 2010
n0 3
LE
WEBZINE
DE LA
FIGURINE FANTASTIQUE
nawol
Game designer
brossage à sec
Cimier
alice
édito
Salut à toutes et à tous !
Une fois n’est pas coutume, je ne sais pas pas quoi dire. Quand tout va bien, bin tout va bien. Malgré le
fait que je ne peux pas m’investir comme je le voudrais en ce moment, le nombre de page varie mais se
maintient dans les 25p-30p. C’était un premier objectif qui semble se maintenir, on verra si la suite nous
donne raison.
Quand je dis que tout va bien, voic i quelques infos concernant FF :
- les 3 premiers numéros ont été lus plus de 11600 fois avec une pointe proche des 5800 téléchargements
pour le second numéro.
- Une chose qui m’a complètement scotché - j’écris comme je parle je sais - pour ce second numéro,
c’est qu’en moyenne, pour les deux premiers jours de mise en ligne, une personne téléchargeait le webzine
toutes les deux minutes... hallucinant!
- Fan’ Fig’ se lit principalement en France mais pas que : Suisse, Espagne, Belgique, Royaume-Uni,
etc... et à notre grande surprise voyage jusqu’au Canada et aux USA. Mais là point d’emballement !
Ce ne sont que quelques clic s...mais bon quand même, ça fait plaisir et surtout délirer...
Quand on voit tous les retours qu’on a pu lire, les mails d’encouragement qu’on reçoit, en si peu de temps
d’aventure, tout ça nous motive, nous surprend et mine de rien c’est archi plaisant.
Pour finir deux infos :
- la première concerne les figurines et autres matos que j’envoie en remerciement des auteurs d’article.
Concernant ceux du FF de Juin rassurez-vous, je ne vous ai pas oublié. Seulement plutôt que d’envoyer
plusieurs petits colis à chaque fois, je regrouperai tout en fin d’année. Aussi pensez à mettre un sapin
dans votre boîte aux lettres.
- la seconde, nous préparons une petite surprise pour le prochain FF, qui je l’espère vous plaira....
Merci à tout le monde de faire de FF ce qu’il est.
Bonne lecture à toutes et à tous!
Fred
Vous n’avez pas le temps de peindre ? Vos figurines prennent la poussière ?
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© 2009 François Pillot
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Au sommaire de peinture
Apologie du Brossage à sec
no3
sculpture
4
Cimier & Cape
galerie
8
Bricolage
11
Illustrations
14
Figurines
divers
littérature
Inquisition, mode d’emploi
16
Alice 1/6ème
Figostock 2010
18
20
Fangus
Figus
La Team Fan'Fig'
Chef de projet Frédéric "Fred" Richard
Direction artistique François "Fenris" Pillot
Relecture & hébergement Fredérick "Atorgaël" Pilling
Illustrations Fangus & Figus Loick “Greencat” Muzy
3
Les photos et textes appartiennent à leurs auteurs
et ont été gracieusement mis à disposition de Fan' Fig'.
Reproduction autorisée sur papier et pour usage personnel seulement,
strictement interdit à la vente.
© Fan' Fig' 2009-2010 - tous droits réservés. - Contact : [email protected]
Apologie du
brossage à sec
Vladimir “ Vladd ” Jünger
s’il est une technique méprisée dans le milieu des
peintres de salon, c’est bien le brossage à sec.
On reproche au brossage d’être crayeux, laisser
des traces, d’avoir un résultat approximatif...
mais disons-le de suite, quand un brossage est
ainsi, c’est en général parce qu’il a été fait par
quelqu’un qui ne sait pas brosser à sec !
B
ien évidemment, cette technique, comme
toutes les techniques, a ses limites et ses
points faibles, et demande un peu d’habitude
pour donner son plein rendement.
Et bien évidemment, elle s’épanouit surtout
dans la peinture rapide, et la peinture d’armée
que l’on dit tabletop.
Cependant, elle a aussi de très nombreuses
utilités insoupçonnées dans la peinture de
vitrine, où elle permet de gagner du temps tout
en donnant parfois des résultats bien meilleurs
que d’autres techniques considérées comme
plus glamour.
Technique et matériel
La bonne brosse
fait le bon brossage
On trouve dans de nombreuses marque de
pinceaux destinées à la figurine des “ brosses ”
prétendument spécialement destinées au
brossage à sec. Ces brosses sont des produits
décents, mais généralement bien trop cher.
On peut se fabriquer de bien meilleures
brosses pour une fraction du prix, très
simplement : il suffit d’acheter de gros
pinceaux d’écoliers dans un supermarché, et
de couper proprement les poils à mi-hauteur
avec une paire de ciseaux. Outre l’économie
et le choix plus important en matière des
tailles, ces brosses maison ont l’avantage
d’être de section ronde, ce qui favorise le bon
mouvement nécessaire à un brossage clean.
Vous avec dit “ à sec ” ?
Un des problèmes avec le brossage à sec vient de
son nom : de trop nombreux peintres utilisent une
peinture trop sèche en appliquant la technique,
croyant bien faire, mais c’est généralement la
source du fameux aspect crayeux.
Pour exécuter un bon brossage, la plus grande
partie de la peinture doit être essuyée du
pinceau avant application, donnant à celui-ci
un toucher presque sec. Mais cela ne veut en
aucun cas dire que la peinture doit déjà avoir
séché sur les poils !
La meilleure façon d’obtenir la bonne texture
de peinture est de travailler vite et sur d’assez
grosse quantité de peinture.
En préparant sur la palette une bonne
dose de son mélange, légèrement dilué, on
s’assure qu’il ne séchera pas trop vite. On en
imbibe ensuite le pinceau, puis on en essuie
rapidement la quasi totalité sur un sopalin et
l’on exécute le brossage immédiatement.
Le sopalin (ou dans mon cas, j’avoue, le dos de
la main) n’est pas là que pour dégorger le trop
plein de peinture : en observant la peinture
qu’on essuie, avec un peu d’habitude, on se
fait une assez bonne idée de la texture de la
peinture.
Ce que l’on recherche, c’est une peinture
assez fraîche pour couvrir les surfaces de
façon homogène, mais bien sûr absolument
pas liquide. Sur un sopalin alvéolé, on a une
bonne idée de la texture idéale quand le
sommet des alvéoles se recouvre de peinture
uniformément alors que les creux restent
parfaitement blancs.
Brossons !!
Rappelons l’évidence : le brossage à sec
permet de produire des éclaircissements
sur une figurine par une série de passages
successifs de plus en plus clairs, chaque
nouveau brossage couvrant moins de surface
que le précédent.
Il est donc important de partir d’une couche
de base nettement plus foncée que la couleur
attendue au final, à moins qu’il ne soit prévu
4
de compléter le brossage d’autres techniques,
comme le lavis ou la lasure.
Une des questions clés est de savoir combien
de couleurs successives doivent être
brossées et à quel point chaque passage
doit être plus clair que le précédent. Il n’y a
malheureusement pas de réponse tout faite,
cela dépend du peintre et de la couleur.
Néanmoins, il est important de chercher un
équilibre : trop de passages sont nuisibles au
résultat, mais de trop grands écarts entre les
couleurs sont néfastes aussi.
Pour appliquer le brossage sur la figurine, il
faut en général choisir la plus grosse brosse
possible pour la taille de la zone à peindre.
Le résultat sera plus uniforme, avec moins de
coups de pinceau visibles. Le mouvement idéal
est circulaire, une sorte de petit mouvement
rond rapide et répétitif.
C’est d’ailleurs tout l’intérêt d’une brosse
ronde : elle a la forme adaptée au geste, là où
les brosses plates favorisent un mouvement
perpendiculaire au plat de la brosse et
multiplient ainsi le risque de traits disgracieux.
Dans l’idéal, chaque petit mouvement
circulaire doit à peine colorer la zone, poser
un voile léger. On pourra intensifier ce voile
en repassant plusieurs fois sur la même zone,
ou en appuyant plus sur le pinceau, ce qui
aura pour effet de mettre sur la figurine une
plus grande quantité de peinture, gardée en
réserve entre les poils.
Ainsi, même avec une seule teinte de
brossage, vous pouvez déjà obtenir des
nuances d’intensité.
Cela est intéressant pour réduire le nombre de
passages de couleurs différentes, ce qui gagne
du temps et augmente la qualité finale, mais
cela permet aussi un très bon contrôle visuel.
On peut ainsi utiliser le brossage de façon
zénithale, ou mettre l’emphase sur une zone
en particulier etc.
Dans ce contexte, il faut imaginer un peu le
brossage comme un aéro : il peut déposer une
série de voiles très précisément, là où vous le
souhaitez !
Un tabletop vaut mieux
qu’un long discours.
Abordons maintenant un exemple pratique
dans un esprit tabletop, avec le traitement de
grandes zones de carnation.
En l’occurrence, il s’agit de deux figurines
destinées au jeu, plus précisément au jeu Über.
Le gros über est sorti tel quel de ma gamme,
alors que le bébé est issu de la gamme
Wonderland Project et a vu son nounours
remplacé par un PM, ce qui est presque aussi
mignon, mais surtout plus efficace sur la table
de jeu.
Couche de base : Afin d’obtenir des ombres
froides et profondes, la couche de base est un
mélange de Catachan Green, de Tallarn Flesh
et de Codex Grey, appliqué en deux passages
sur une sous-couche noire.
1
1
3
4
1
Le brossage
par l’exemple
Lavis : Le brossage c’est la vie, après le
brossage, c’est lavis ...
Pour enrichir la carnation, un léger lavis est
appliqué sur chaque figurine. Un passage très
léger d’Ogryn Flesh est appliqué sur le bébé,
pour renforcer le coté poupin, alors que le über
adulte reçoit un mélange plus viril de Catachan
Green et d’Ogryn Flesh.
Cette dernière est généralement la plus
adaptée au brossage, sans que cela soit une
règle absolue.
Le premier passage de couche de base est
appliqué classiquement, avec précaution,
afin de recouvrir sainement la sous-couche.
Le second passage est déjà une sorte de
brossage : la peinture est moins diluée, et
appliquée surtout sur les reliefs.
2
3
Avec la légère transparence de la première
couche sur la sous-couche noire, en passant
la seconde couche ainsi, on crée déjà de
premières lumières dés la couche de base !
Finitions : Les quelques détails restants
sont appliqués de façon classique. Cependant,
on peut noter que le travail d’éclaircissement
déjà effectué lors du brossage a été exploité
de façon à gagner du temps sur les autres
zones : par exemple, la couche-culotte Kakhi
du bébé a reçu un simple lavis de Catachan
Green, laissant apparaître les éclaircissements
déjà en place, et les zones de chair à vif de
l’adulte ont reçu des lavis d’encre brune et
rouge, exploitant aussi les éclaircissements
du brossage.
4
Brossages : Le premier brossage est un
brossage de Tallarn Flesh pur. Ce brossage doit
poser un voile sur toute la pièce, à l’exception
des ombres les plus fortes.
Le second brossage est un mélange de Tallarn
Flesh et d’Elf Flesh, suivi de deux brossages en
ajoutant une quantité croissante de Bleached
Bone à ce mélange.
Pour finir, du Bleached Bone pur est brossé
sur quelques zones clé notamment sur le
visage, les mains et les zones très exposées
à la lumière.
Plus on avance dans les brossages, moins on
doit recouvrir de surface, mais surtout, plus on
doit choisir les zones couvertes, en fonction
des critères importants pour la figurine, le plus
classique étant le zénithal.
2
2
4
3
5
Autres exemples : sur la
table de jeu, mais pas que !
Les poils et les métaux,
les grands classiques
Nain Rackham
Peint sur une sous-couche noire dans un
schéma inspiré des pilotes rebelles Star Wars,
ce garde impérial a pourtant été réalisé en un
temps record et sans aucune difficulté ...
Un tout petit peu plus poussé, le Slann a été
brossé sur les zones orange, la transition avec
les zones beiges étant amorcée en brossage
et finie en dégradé.
Technique combinée
Guerrier Tyranide
Ce vintagissime nain doit tout au brossage à
sec et a été peint quasiment exclusivement
grâce à cette technique.
Il est la preuve que, clairement, la fourrure
et les métalliques sont deux domaines
historiques du brossage à sec. Si vous n’avez
brossé qu’une fois dans votre vie, c’était
probablement l’un de ces deux matériaux !
D’ailleurs, brosser les poils est tellement
efficace et naturel que c’est la technique que
j’utilise systématiquement sur mes pièces de
concours ...
Agent Orange
Pilote et Slann
S’il est des domaines classiques, il est aussi
des domaines où l’on a (à tort) peur d’utiliser
le brossage. C’est notamment le cas pour
certaines couleurs, comme le jaune, le rouge,
le orange ...
Tout comme la couche du bébé über et les
blessures de son grand frère ont été peintes
en exploitant les éclaircissements mis en
place par le brossage, ce guerrier utilise le
même brossage pour les lumières de deux
couleurs distinctes.
Toute la figurine est
basée avec un mélange
de bleu et de chair, puis
brossé plusieurs fois en
ajoutant de plus en plus
de chair au mélange.
Les zones de carapace
reçoivent ensuite un
mélange translucide de
peinture noire et d’encres
rouges et brunes. Les
éclaircissements restent
parfaitement
visibles,
comme on le constate
surtout sur les zones striées et dans le dos
de la carapace, mais les deux zones sont de
couleurs totalement différentes et contrastées.
Cette méthode permet de travailler
extrêmement vite, car le brossage une seule
fois de toute la figurine ne demande aucune
précision et peut être fait à la chaîne.
Peints unités par unités, on peut largement
compléter un Guerrier en bien moins d’un
quart d’heure, et un Gaunt en moins de dix
minutes.
6
Vers la vitrine et au delà !
Zipp Mc Death
Le brossage est une méthode idéale pour
poser des lumières juste de façon très rapide.
Pour la table de jeu, c’est suffisant, mais cela
peut aussi être une base viable à des figurines
plus orientées “ vitrine ”.
On peut tout simplement s’en servir pour
définir un zénithal un peu de la même façon
que la populaire méthode de la bombe
blanche
pulvérisée
zénithalement
par
dessus une souscouche noire. La seule
différence est que
le brossage est plus
précis, bien moins sale
et peut être coloré.
On
peut
aussi
s i m p l e m e n t
commencer sa pièce
comme
évoqué
dans l’exemple de la
peinture des übers,
puis renforcer les
lumières vives avec
des éclaircissements
plus classiques et
intensifier le jeu des
lavis pour enrichir la pièce. C’est ce que j’ai
fait sur ce buste.
Conclusion
Ou plutôt non... La conclusion, ce n’est pas
moi qui vais la rédiger.
Cette conclusion, c’est à vous de la tirer : et si
vous alliez acheter un pinceau pour brossage ?
7
Cape & Cimier
Niels Malasoma
Dans ce numéro nous allons voir comment créer
un cimier à panache en brosse, puis une cape de
tissu prenant le vent.
Le cimier
Sur une feuille de plastique recouverte d’une
fine couche de vaseline, aplatissez un boudin
de Milliput. Découpez ensuite un rectangle
deux fois plus large que la base créée sur le
casque, et laissez reposer une vingtaine de
minutes. La longueur n’est pas importante,
faites la simplement plus longue de façon à
pouvoir l’ajuster.
La base
Pour cet exemple j’ai utilisé un casque de
Space Marine, mais rien ne vous empêche de
partir de n’importe quelle base, voire d’aucune
base particulière.
On commence donc par plier un bout de fil de
fer en L, servez vous du casque pour avoir la
longueur désirée. Ce dernier servira de base
au modelage 1 .
1
4
Vérifiez également la régularité en regardant
de face et de dos 4 .
Avant que la bande ne soit complètement dure,
décollez-la et, à l’aide d’un pinceau gomme,
mettez-la en position sur la base. Centrez-la
et coupez l’excédent à l’arrière 7 .
2
On perce ensuite le haut du casque, avec un
foret légèrement plus grand que le diamètre
du fil utilisé. Sur la photo, vous pouvez voir un
deuxième trou, complètement inutile 2 .
Après l’avoir collé, il
faut recouvrir le fil de
fer d’une fine couche
de Milliput et le laisser
durcir. Cette étape est
facultative, mais je
trouve que le Milliput
adhère bien mieux sur
3
une couche de Milliput
que directement sur le fil 3 .
À l’aide de boulettes de Milliput, donnez un
peu de hauteur à ce qui deviendra la base du
cimier. Ce qui est important dans cette étape
est d’avoir les côtés bien lisses. Travaillez
donc avec une spatule plate et de la vaseline
et ne vous souciez pas que le haut soit lisse.
5
Une fois bien dur, marquez la hauteur de la
forme de la base que vous désirez et poncez
(ou coupez, mais les risques de casse sont
plus élevés) jusqu’au trait 5 .
7
Vous devriez obtenir quelque chose du genre
avant de passer à la suite 8 . C’est très
important, car revenir sur la base après ne
sera pas spécialement évident.
6
On va ensuite poser une boulette de Milliput
à l’avant du support, puis l’intégrer à celui-ci.
Il faut ensuite laisser reposer une trentaine de
minutes avant de créer un petit arrondi à l’aide
d’un objet cylindrique, un foret dans mon cas 6 .
8
8
Le Panache
Sur un cimier, le panache désigne la partie
haute de l’ornement. Celui-ci peut être fait de
plumes ou de poils (et sûrement d’un paquet
d’autres choses). Dans cet exemple, la version
à poils a été choisie.
La cape qui prend le vent
1
9
On commence par écraser un boudin de
Milliput sur la base et lui donner un semblant
de volume. Notez que celui-ci doit être fin 9 .
On arrange ensuite légèrement sa forme avec
du papier à poncer.
5
6
Sur une surface lisse, souple et vaselinée
(du genre pochette plastique transparente)
aplatissez une boule de Milliput en une feuille
d’environ 1mm. Laissez reposer une vingtaine
de minutes et découpez grossièrement la
forme de cape que vous désirez 1 .
2
7
10
Posez des boulettes de Duro sur le volume
créé et enrobez-le avec 10 . En mettant plus
de jaune dans le mélange, l’opération sera
d’autant plus aisée que la pâte sera souple.
8
3
11
12
Avec une veille lame d’X-ACTO à peine
vaselinée, marquez les poils dans le Duro
encore frais. Veillez à bien suivre la courbe
de la base et n’hésitez pas à repasser trois ou
quatre fois, pour avoir un rendu bien fin, en
n’oubliant ni devant, ni derrière 11 .
Pour le sommet, vous pouvez soit le laisser
lisse, ou le texturer en le piquant avec une
aiguille 12 .
On laisse encore un peu polymériser la pâte et
avant qu’elle ne soit totalement dure, décollezla et mettez-la en position sur la figurine 2 .
Profitez-en pour plier légèrement la partie
prenant le plus le vent 3 ainsi que la partie
sous l’ergot du pack dorsal. Laissez bien
durcir cette base.
4
J’ai commencé par l’endroit que l’on a plié juste
avant, le pli a donc une forme de triangle 5 ,
pour indiquer le changement de direction. Les
autres se font de la même façon 6 à l’exception
des sommets qui seront arrondis 7 8 .
Le but étant d’avoir des demi-cônes, n’hésitez
pas à les retravailler en plusieurs fois.
9
Nous allons maintenant placer les ondulations,
pour cela on pose un boudin de pâte, que l’on
intègre au reste de la cape 4 .
9
En regardant de dessous, vous devriez obtenir
une forme de ce type 9 . On répète ensuite
l’opération de l’autre côté, entre ceux faits
précédemment 10 . Jouer sur les espacements
et hauteurs rajoute du réalisme.
Laissez durcir sous une lampe.
10
Poncez la base des ondulations en biseau
pour donner une illusion de finesse. Seule la
tranche doit l’être sous peine de fragiliser tout
l’ensemble 15 .
11
15
On rajoute maintenant un peu de matière,
pour corriger la forme de la cape. On procède
exactement de la même façon qu’auparavant,
avec un boudin de Milliput fondu au volume
existant 19 . Egalisez ensuite la nouvelle surface.
21
16
À l’aide d’un scalpel, nous allons maintenant
vider les demi-cônes 11 . Pensez également
à vider le haut des cônes. L’ondulation
commence à apparaître.
Cette opération peut causer certains
dommages, rattrapez-les avant de continuer
12 . La suite consiste à poncer pour obtenir de
belles courbes.
12
Occupons-nous de l’autre extrémité : on
répète le même procédé que sur le reste de
la cape, à savoir un demi-cône en dessus et
un triangle au-dessus – car le pli sera plus
prononcé. Laissez durcir puis évidez-les de la
même manière que précédemment. Notez la
courbe à l’extrémité droite.
Pour recréer le point de fixation du pack
dorsal, il suffit de poser une boule de Milliput
à l’endroit souhaité, de la fondre à la cape et
de presser un pack dorsal de Space Marines.
Une fois sec, décollez-le, et coupez doucement
le Milliput résiduel 16 .
Dans notre exemple, la cape n’a pas de point
de fixation. Pour remédier à cela, collez la
cape en place avec une goutte, et une seule,
de Superglue - il faut juste qu’elle tienne en
place. Généralement, les points d’ancrage sont
situés aux sommets des épaules. Après avoir
vaseliné ces dernières, écrasez une boule de
Milliput entre vos doigts et mettez-la en place,
puis fondez-la à la cape 17 . L’extrémité haute
doit arriver au sommet de l’épaulière. Faites
de même de l’autre côté.
17
18
Pour continuer, nous allons devoir rajouter un
peu de matière. Pour cela écrasez une boule
de Milliput entre vos doigts, posez-la où vous
voulez augmenter la cape et intégrez-la à
cette dernière 13 . Pensez également à le faire
de l’autre côté 14 et à lui donner une ébauche
de la courbure que vous désirez.
Poncez, marquez et dégagez la courbe que
vous voulez donner à votre cape.
13
Nous allons à présent simuler un bout de cape
replié. Pour ce faire, posez un boudin de pâte
sur la partie la moins sujette au vent, étalez-le
puis coupez-le en triangle 20 .
Pendant que la pâte est encore molle, relevez
le coin avec un Clay Shaper et arrondissez
l’arête en rouge 21 . Une fois dur, affinez la
tranche. Cette étape n’est pas indispensable,
mais rajoute un petit quelque chose à
l’ensemble.
Rebouchez toutes les imperfections et poncez
une dernière fois pour obtenir une surface bien
lisse.
La cape finie :
Une fois dur, décollez la cape, marquez et
supprimez l’excès de pâte 18 . Veillez également
à la courbure de profil.
19
20
La suite fait appel à votre imagination :
décorez-la à votre goût, avec des cordes, des
sceaux de pureté, des emblèmes, un liseré en
relief...
14
Ces tutoriaux sont dédiés à PAM, sans qui
j’aurais tout arrêté il y a bien longtemps..
\NieLs, pour le prochain numéro, nous verrons
les différents effets de matière.
10
Galeries
Nawol est Game Designer coréen. Son travail pour plusieurs jeux célèbres au pays du matin calme,
tels que Ragnarok Online 2, ou Keroro Fighter, lui ont permis de développer tout son talent à la peinture
numérique. Sa palette de couleurs riches et chaudes et ses thèmatiques très “ Heroïc-Fantasy ”
devraient donner des idées aux artistes en panne d’inspiration...
Pour en savoir plus : http://blackdisc.pe.kr
Nawol
“ Himiko ” Fanart original du jeu Atlantica
“ Armor ” (ci-contre)
“ Alextrasza ” (ci-dessus)
peinture numérique
11
Nawol
“ Crusader ” (ci-contre)
“ Dragon and Elf” (ci-dessous)
“ Whip ” (ci-dessous à droite)
“ Mage ” (page suivante)
peinture numérique
12
Charlotte Domangé
“ Darven ”, “ Kara ” feutre
Greg Stover
Minotaure, Orokeen
peinture
Frédéric “ Fred ” Richard
Death Korps of Krieg engineers mole launcher
Tallarn Tank Commander (page suivante)
peinture
Jérémie “ JBT ” Bonamant Teboul
Fauconnière (Sculpture : Jacques-Alexandre Gillois)
scénette & peinture
Alice 1/6ème
Gérard Fontaine
A la suite de l’article précédent consacré
à la présentation du1/6ème, voici plus en détail,
les étapes permettant la création d’une pièce
à cette échelle de géant.
Eh oui, pour vous fidèle lecteur le 28mm reste
votre taille de prédilection, mais voici un article
qui, je l’espère, vous donnera envie de passer
d’une échelle en millimètres à une autre en
centimètres.
Q
ue découvrez-vous en ouvrant une telle
boîte de figurine ?
Une sorte de poupée Barbie ou de Big Jim
se rapprochant de vos souvenirs d’enfance.
Sur cette photo, vous verrez également que
j’ai choisi une tête en résine ressemblant
davantage à l’actrice du film 1 . Cette tête
sera utilisée prioritairement.
1
2
3
Les parties modifiées en milliput ont reçu
une sous couche blanche, puis une seconde
couche couleur chair 2 . Il ne restera plus,
lors de la peinture du visage, qu’à peindre les
parties visibles dans la bonne teinte.
Les couleurs utilisées pour cette peinture :
Blanc de titane, terre de Sienne, jaune d’aurore,
ocre jaune pale, brown madder alizarine et
écarlate de cadmium 3 .
Comme pour toutes les peintures à l’huile,
vous devez commencer par les tons foncés
pour finir par les tons clairs.
La peinture
Voici en quelques mots ma technique :
Comme je vous le dis plus haut, je commence
par appliquer une sous couche de peinture en
bombe blanche de la marque Citadel.
Les peintures utilisées ensuite sont à l’huile
de la marque Windsor et Newton.
La teinte de base est un mélange de l’ensemble
des références citées plus haut.
Le principe, entre chaque phase, est
d’appliquer les couleurs les unes après les
autres et de les fondre par la suite.
Je ne nettoie jamais mon pinceau au White
spirit entre chaque couleur, j’essuie juste le trop
plein de peinture sur un chiffon de préférence
blanc. Question d’habitude pour moi.
La couleur blanche est appliquée sur les zones
les plus exposées aux lumières naturelles.
Mettre en premier les ombres du visage,
éventuellement se servir d’une lampe pour
voir où les positionner. J’utilise la terre de
sienne brûlée pour les ombres et la brown
madder alizarine pour les contours du visage.
Ensuite j’applique ma teinte de base sur
l’ensemble du visage, à l’exception des yeux.
Je fonds les deux teintes entres elles, en
veillant à ne pas faire de donner de coup de
pinceau dans la peinture fraîche.
J’applique du blanc pur sur les arêtes
exposées à la lumière.
Cette application est grossière, mais toujours
sans empâter les couches successives.
Ensuite, comme précédemment, on fond
l’ensemble des teintes.
Les pommettes et le bout du nez sont accentués
avec une pointe d’Ecarlate de Cadmium.
16
Cette couleur étant très forte, procéder par
petite quantité au début.
A ce stade il ne reste plus que les détails, qui
à cette échelle sont importants.
Ce travail me prend en moyenne 1h30, il ne faut
pas être pressé ! Mais je trouve que le jeu en
vaut la chandelle. Cette patience vous permet
d’obtenir une figurine unique, en éprouvant un
réel bonheur à contempler son œuvre.
En fin de séance mettre la tête sous une
lampe au moins une heure, pour obtenir un
ton plus mat, (une sous-couche réalisée avec
les bombes de peinture blanche CITADEL, rend
l’aspect mat encore meilleur).
Pour une plus longue conservation des
pinceaux, nettoyez les avec de l’eau et du
savon de Marseille, en leur redonnant leur
forme d’origine.
Utilisez de l’eau chaude pour ceux en pure
martre Kolinsky et de l’eau froide pour les
acryliques. Je pense que le choix du pinceau est
un choix personnel entre ces grandes familles.
Peindre les détails.
La peinture des lèvres est réalisée avec
la teinte de base additionnée d’alizarine
cramoisie.
Ne pas hésiter à utiliser le blanc pur pour
représenter les parties forcément humides.
Les ombres, étant quant à elles effectuées
avec du brun rouge et terre de Sienne brûlée.
Les yeux sont peints à l’acrylique, il suffit de
regarder au tour de soi pour obtenir un large
éventail des possibilités de réalisation.
Une fois la couleur bien sèche je peins les
yeux en blanc crème, pour ne pas avoir un
blanc trop éclatant. Je commence par les iris,
ici j’emploie en premier du noir, pour en faire
un fin liseré, puis du vert foncé, mais il est
possible d’employer d’autres couleurs.
Lorsque la couleur est bien sèche, avec trois
teintes, du vert très clair de l’ocre très clair
et du blanc, je peins la partie centrale de
l’iris avec des formes concentriques. Puis,
je dessine les deux points noirs symétriques
de la pupille. Des reflets blancs permettent
d’orienter le regard.
Vous qui réalisez cela sur du 28mm, ne vous
donnera aucun souci à cette échelle…
4
5
Séance d’habillage
Voici une partie, qui vous est complètement
inconnue. Le travail du tissu.
Ayant choisi de figer mes action figurine,
au fur et à mesure de l’habillage je colle les
articulations 5 .
Lors de cette opération, veillez à ne pas
figer le tissu. Mais la position doit être bien
appréhendée pour ne pas commettre d’erreur
anatomique.
Je commence toujours par les pieds et
l’adaptation au terrain, avant de remonter les
différentes articulations du corps. L’habillage
étant progressif, cela permet de conserver
l’amplitude des vêtements pour une mise en
place facilitée.
Une fois l’ensemble de votre figurine habillé,
il faut mettre en place les plis des vêtements.
Pour cela, j’utilise un mélange de colle blanche
fortement diluée avec de l’eau. Pour rendre l’effet
du vent, quelques cales et épingles permettent
de maintenir le tissu lors du séchage.
Ce mélange est appliqué
6 de façon homogène sur
l’ensemble à l’aide d’un
vieux pinceau 6 .
Avant cette opération,
il est important de
vérifier que la colle a
effectivement bien figé
toutes les articulations.
Dans le cas contraire,
la colle plastique, avec
son embout en aiguille
permet de traverser les épaisseurs de tissus.
Pour cela, je taille en biseaux les aiguilles de
ces colles.
et les endroits marqués des grandes pliures ;
La peinture acrylique quand à elle est
travaillée en brossage à sec. En insistant sur
les parties ou le frottement reste logique,
cou, épaules, coudes, genoux, bas de l’imper
et chaussures... Mais selon votre inspiration
vous pouvez ferez à votre convenance ;
Les pastels à la fin permettent de faire un
empoussiérage général du sujet. En utilisant
des références identiques sur le décor et le
personnage, vous obtenez un résultat satisfaisant
8 .
Le vieillissement
Dans un domaine sans
doute mieux maîtrisé
par vous cher lecteur, je
réalise la patine, ou le
vieillissement des habits.
Voici le point de départ
de cette manipulation,
la position et les
vêtements étant figés
définitivement 7 .
Bien évidement, vous
avez la possibilité de
faire cela selon vos
connaissances acquises dans les échelles
inférieures. La seule chose à retenir est la
grandeur de cette échelle, ce qui implique un
travail plus en nuance dans les teintes.
En effet, la lumière accroche plus naturellement
sur ces grandes surfaces. Ma technique utilise
tous les produits disponibles dans mon atelier,
entre autre :
La peinture à l’huile est utilisée en jus
fortement dilué, en insistant sur les coutures
7
Pour la peinture des cheveux, attendre que le
visage soit bien sec, passez à ce moment là une
sous-couche blanche uniforme, ensuite appliquer
un mélange de peinture à l’huile brun kaki, du
noir de vigne et de l’ocre jaune, éventuellement
de la terre d’ombre naturelle. Attention, le jus ne
doit pas déborder sur le visage.
Ce jus doit être plus foncé dans les racines
que sur les reliefs, pour donner plus d’éclat à
la future couleur. Laissez sécher.
Les cheveux blonds, sont réalisés, toujours à
l’huile avec de l’ocre jaune pâle et des ajouts
de blanc. Les dernières éclaircies sont faites
au jaune de Naples.
Toujours peindre dans le sens des cheveux de
la racine vers l’extérieur.
Du blanc est ajouté dans la peinture fraiche
pour effectuer les éclaircis. Le jus kaki est
sec, il n’y a pas de danger pour qu’il salisse la
peinture de base 4 .
17
épilogue
Voici donc dans cet article quelques pistes, qui
je le souhaite, vous permettront de vous lancer
dans ce domaine trop méconnu à vos yeux.
Comme je l’ai déjà dit dans le premier numéro
de votre revue, avec le 1/6 il y a une infinité
de possibilités de réalisation. Il faut simplement
franchir le pas de cette échelle et ainsi inventer
la forme du travail avec ces géants.
Je souhaite juste que la lecture de ces
quelques lignes vous décide à faire un test à
cette échelle et ainsi vous permette de nous
faire découvrir dans le futur vos superbes
réalisations, dans les pages de ce magasine
ou au sein des divers forums.
Figostock 2010
Benjamin Landes
La ville de Montélimar aura été témoin d’un
événement figurinistique majeur en ce début
d’été 2010.
Derrière son simple nom de Figostock se cache
en effet un très grand rassemblement d’énergies
créatrices, toutes attirées dans un même but :
apprendre, partager, s’amuser.
P
our ceux qui seraient passés à côté, le
Figostock n’est autre que le grand frère du
plus connu Figostage, avec pas moins d’une
douzaine de cours différents répartis sur 9
jours et dirigés par quelques professeurs de
renom : Jacques Alexandre Gillois, Thomas
David, Jérémie Bonamant ; José Manuel
Palomares Nunes et Alfonso Giraldes pour
l’équipe espagnole.
gros travail avant et pendant le Figostock pour
assurer son bon déroulement. Malgré quelques
problèmes, en partie liés au camping chargé
d’accueillir les stagiaires, elle a su rebondir
quand cela lui était possible, allant par exemple
jusqu’à faire appel à un traiteur pour les repas
du soir qui jusqu’alors ne suffisaient pas à nous
remplir l’estomac (et oui, ça ne mange pas que
de la peinture, un figuriniste !).
Les cours et autres évènements extrascolaires
(vocabulaire peu adapté en cette période
de grandes vacances…) se sont toujours
déroulés dans une ambiance très chaleureuse
et conviviale, d’un côté studieuse et de l’autre
festive : accrochés aux lèvres d’Alfonso
expliquant la théorie de la couleur ou encore
étudiant l’imposante musculature de “ JAG ”
pour la reproduire sur leurs bonshommes,
les stagiaires se sont beaucoup intéressés et
appliqués durant la journée.
La salle accueillant le Figostock, le premier jour
Sculpture, peinture, soclage… vous l’aurez
compris, le maître mot du stage était variété !
L’équipe organisatrice, formée d’un partenariat
entre Wargames Territory, un club local, et JBT,
un peu moins local quant à lui, a fourni un très
Ils ont pu, comme les autres, prendre part à l’un
des programmes disponibles et perfectionner
leur technique. Il était d’ailleurs intéressant de
noter la progression de certaines personnes à
la fin de la semaine, ceci favorisé à mon avis
par la variété des méthodes et techniques
employées par chacun des figoprofs et bien sûr,
par le temps consacré à la pratique, environ 7
heures chaque jour.
La possibilité de pouvoir naviguer d’une table
à l’autre lors des temps libres permet une
approche plus enrichissante du hobby, tous les
profs restant ouverts aux questions.
Les organisateurs sont de cette
manière arrivés à faire du Figostock
une réussite, comme l’ont signalé de
nombreuses personnes après coup.
Le stage s’est aussi illustré par sa
portée multinationale puisque de
nombreux étrangers y ont participé :
venant d’Italie, d’Espagne, de Suisse,
de Suède (!), d’Angleterre, … tous ont
fait la route pour venir nous apporter
une autre vision de notre passion.
Alex aimmmmmmmme la peinture !!
18
La table des peintres à l’aéro : ça bosse dure pendant
que Thomas David fait une pause
Ce n’est pas si compliqué que ça,
la sculpture, en définitive
Après, c’est une autre histoire… Le soir, ils ont
pu prendre part à divers jeux obscurs pour se
détendre un peu, allant de classiques parties de
figurines à un Stupid Painting géant, dont vous
pouvez voir la vidéo peu glorieuse sur Internet.
De plus, évènement mondial concernant peu
les Français, la Coupe du Monde de Football
aura été à l’origine d’une joyeuse émulation et
de soirées télés très éprouvantes pour nos amis
espagnols.
Photos d’archives de JAG, servant d’inspiration
(il a un peu perdu en masse musculaire)
Conclusion
Le Figostock premier du nom, malgré certaines
difficultés, a rempli son but initial qui était de
nous en apprendre davantage sur le petit
monde de la figurine. Il n’est pas impossible
d’ailleurs que l’évènement soit réitéré, et si
les problèmes rencontrés sont évités, que ce
second opus se déroule encore mieux.
Echange de points de vue entre JBT et Alphonso Giraldes
La théorie de la couleur par A.Giraldes (les Anglais ont l’air d’apprécier)… ...et la table quelques minutes plus tard.
19
Inquisiteur, mode d’emploi
Baal Moloch
# 04
# 05
# 06
Conseils pour l’écriture de vos articles
Vous écrivez un tutoriel, soyez précis et concis sur les termes que
vous employez. N’oubliez jamais que vous vous adressez à tous les publics,
débutants comme initiés : inutile donc d’abuser de références obscures,
d’abréviations ou d’anglicismes qui peuvent dérouter les néophytes.
Relisez-vous bien pour éliminer les fautes et améliorer la diction,
vous éviterez un travail fastidieux à l’équipe de rédaction.
Numérotez vos clichés et faites-y référence dans votre texte.
Donnez un titre clair et concis à votre article.
Rédigez une courte introduction (300 signes max.) explicative de
votre travail, qui sera affichée en dessous du titre.
Structurez si possible votre article en parties distinctes auxquelles
vous donnerez un titre, pour aérer votre texte et donner des points de
repère bien visibles aux lecteurs.
Indiquez dans vos articles vos nom, prénom, pseudo­nyme, ainsi
que votre site web si vous en possédez un, que nous puissions vous
créditer correctement.
infos pratiques sur le webzine
Qu'est-ce que Fan' Fig' ?
Le but de Fan’ Fig' est simple, pas une révo­
lution en soit : c'est juste un webzine gratuit
au format .Pdf qui souhaite : traiter de pas à
pas de sculptures et de peintures ; présenter
des illustrations. Le tout ayant pour thème les
univers de la Science-fiction et du Médiévalfantastique.
J'ai volontairement mis les thèmes historiques
et civils de côté pour le moment, car pour ma
part je pense que ces thèmes sont largement
déjà abordés dans d'autres magazines. Mais
la porte n'est pas complètement fermée...
En ce qui concerne la parution de Fan' Fig,
c'est un trimestriel dont les dates de sorties
seront les 21 Mars, 21 Juin, 21 Septembre et
15 Décembre.
pourquoi le nom de Fan' Fig' ?
Fan' c'est pour Fantastique, Fantasy (pour les
thèmes de figurines) et Fanatique (ce sont
tous ceux qui participent de près ou de loin au
webzine et qui le lisent) et Fig' pour Figurine.
Qui ? Quoi ? Comment ?
L'intérêt principal de ce webzine, c'est que
tout le monde peut se proposer pour faire un
article. Fan' Fig' a pour but d'être fait par la
communauté, pour la communauté et un plus
large public.
Les mots d'ordre sont plaisir, partage, entraide
et encore plaisir ! Le seul impératif est de
savoir manier les outils nécessaires, et avoir
un APN. Pour l'écriture pas de panique, une
équipe sera toujours là pour vous rassurer et
corriger sur l'orthographe, la grammaire et la
mise en forme.
Les thèmes des articles sont libres, rien ne
sera imposé ! Le but est de proposer le sujet
du moment et de partager et d'expliquer son
approche, sa sensibilité : pourquoi j'ai fait ceci
comme cela, etc. Bref, quelque chose de très
ouvert !
Cependant à chaque numéro, je pourrai vous
contacter directement pour vous demander un
article, ou lancer un appel sur un thème précis.
Rémunération
Une chose que j'ai souhaité c'est de bannir
la notion d'argent. En d'autres termes com­
prendre qu'un auteur ne sera jamais rémunéré
en €uros. À la place, grâce à l'immense soutien
de Jérémie Bonamant Teboul et grâce aux
encarts publicitaires, tous les auteurs seront
remerciés en figurines ou tout autre matériel
comme des pains de Fimo, des pinceaux
gomme, etc.
De base, chaque auteur est sûr d'avoir une
figurine issue de la gamme à Jérémie. D'autres
figurines ou matériels viendront s’ajouter en
fonction du succès des encarts publicitaires.
Les encarts publicitaires
Dans Fan' Fig' il est possible de réserver des
encarts publicitaires. Ces espaces s’adressent
à tous ceux qui veulent faire la promotion de
leur travaux aussi bien en sculpture, peinture,
mais aussi annoncer divers tournois.
Le principe est simple, plutôt que de payer un
encart d'un point de vue monétaire en €uro,
un espace sera payé en figurines ou matériel
selon votre choix :
-U
n encart en A8 Portrait ou paysage (50 mm
x 75 mm) : 1 figurine ou 3 pains de Fimo 56g
ou 1 pinceau gomme.
- Un encart en A7 Paysage (H 75 mm x L
105 mm) : 2 figurines ou 5 pains de Fimo 56g
ou 2 pinceaux gomme.
- Un encart en A6 Portrait (H 150 mm x L
105 mm) : 3 figurines ou 7 pains de Fimo 56g
ou 3 pinceaux gomme.
Il est tout à fait possible d'adapter les quantités,
comme par exemple pour un A6 : 1 figurine,
3 pains de fimo de 56g et 1 pinceau gomme.
Dans ce cas-là, me contacter par email.
Pour ceux qui sculptent et veulent réserver
un encart, ils doivent fournir des figurines de
leur propre gamme. Par contre pour tous les
autres, vous êtes libres de fournir ce que vous
voulez. Préférez piocher dans le vivier des
sculpteurs indépendants.
Comme expliqué un peu plus haut, ces figu­
rines vont me permettre de remercier tous
ceux qui écrivent les articles. C'est logique
quelque part !
Deadline
L'équipe doit recevoir les textes et photos un
mois et demi avant la parution du numéro,
pour avoir le temps de faire la mise en page.
Fenris qui s'occupe entre autre de cette partie
aura le temps de s'y consacrer sans être trop
sur la brèche. Entre les relectures, les échanges
de mails avec les auteurs pour voir deux trois
choses, s'il y a lieu, pour la mise en page et les
échanges permanents entres les membres de
l'équipe, il nous faudra bien tout ce temps-là !
Photos et textes
- Pour les photos, penser à avoir un bon
éclairage et une résolution maximum pour que
le maquettiste ne s'arrache pas les cheveux !
- Prévoyez une photo qui puisse illustrer
votre article dans sa globalité, ou présenter le
résultat final.
- Pour les textes, on ne vous demande pas
de faire une rédaction comme à l'école ou un
roman, mais de développer en expliquant vos
idées, approches, partis-pris bref, vos choix.
Le texte viendra de lui-même naturellement.
Et comme expliqué auparavant, nous sommes
là pour vous aider lors de la relecture.
- De même que pour la photo, un paragraphe
de 2/3 lignes comme préambule à votre article
sera apprécié.
Vos contributions sont à envoyer à :
[email protected]
Et maintenant !
C'est un projet qui je l'espère vivra longtemps
et plus encore... Je ne sais pas où cela va nous
mener, mais il y a un défi et de l'excitation dans
cette aventure. Je n'ai pas lancé Fan' Fig' pour
faire deux numéros mais bien plusieurs, qui se
poursuivront je l'espère au fil des années !
Fred
0
1
0
2
e
r
b
m
e
c
é
D
5
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procha
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