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Première étape : on montre que O’ABO est un rectangle La droite (AB) possède un seul point en commun avec le cercle de centre O’ donc elle est perpendiculaire à [O’A]. On montre de même qu’elle est perpendiculaire à [OB]. Par définition du projeté orthogonal, on a : (O’H)(OB), ou encore (O’H)(HB). Le quadrilatère O’ABO possède trois angles droits, et comme dans un quadrilatère la somme des angles est égale à 360°, on en déduit que son quatrième angle mesure 90°. Le quadrilatère O’ABO est donc un rectangle. Ce qui est admis : Lemme 1 : si deux cercles ont un seul point en commun, alors ce point est aligné avec les centres des deux cercles. Lemme 2 : une droite est tangente à un cercle si et seulement si elle possède un seul point en commun avec ce cercle. Lemme 3 dans un quadrilatère ( non croisé ), la somme des mesures des angles est égale à 360°. Rappel de définition : une droite est tangente à un cercle en un point de ce cercle lorsqu’elle passe par ce point et est perpendiculaire au segment rayon correspondant. On appel H le projeté orthogonal de O’ sur (OB). Deuxième étape : on écrit les longueurs des côtés du triangle rectangle OHO’. Les deux cercles de centre O et O’ respectivement ont un seul point en commun E et sont extérieurs l’un à l’autre, donc E appartient à [OO’] ; on en déduit que OO’ = OE + EO’. Comme E appartient au cercle de centre O’ et de rayon R’, on a : E0’=R’, et comme E appartient aussi au cercle de centre O et de rayon R, on a : OE = R. Finalement : OO’ = R + R’. Le quadrilatère O’ABH est un rectangle donc HO’ = BA, et HB = O’A ( qui est égal à R’ puisque A appartient au cercle de centre O’ et de rayon R’ ). Le point H appartient à [OB] donc : OB = OH + HB, ce qui donne : R = OH + R’, soit : OH = R – R’. Les côtés du triangle rectangle OHO’ sont donc : HO = R – R’, HO’ = AB et OO’ = R + R’. Troisième étape : on applique Pythagore au triangle rectangle OHO’. Le triangle OHO’ est rectangle en H donc on peut écrire l’égalité de Pythagore pour ce triangle : HO²+HO’² = OO’², qui s’écrit : (R-R’)² +AB² = (R+R’)². Développons : R² - 2RR’+R’² + AB² = R²+2RR’+R’², qui donne : AB² = R²+2RR’+R’²-R²+2RR’-R’² , soit finalement : AB² = 4 RR’, formule qu’il fallait démontrer. Preuve du lemme 1 Soient (C1) et (C2) deux cercles de centres respectifs O 1 et O2 , ces deux cercles ayant un seul point en commun noté E. Raisonnons par l’absurde en supposant que « O1, O2 et E ne sont pas alignés ». On note s la réflexion d’axe (O1O2). E appartient aux deux cercles (C 1) et (C2) donc l’image E’ de E par s appartient aux images de ces deux cercles par cette réflexion. Or l’image du cercle (C 1) par la réflexion s est un cercle de même rayon et de centre s(0 1) = 01 puisque O1 appartient à l’axe de la réflexion s : l’image de (C1) par s est (C1), et on montrerait de même que l’image de (C 2) par s est (C2). [ MathsEnClair.com - Tous droits réservés ] Résumons : E’ appartient à s(C1)=C1 et à s(C2)=C2, donc E’ est un point commun à (C1) et (C2). Comme E n’appartient pas à (O1O2), E n’est pas invariant par s et donc s(E)E, c’est-à-dire : E’E. Le point E’ est un deuxième commun à (C1) et (C2) ce qui est absurde puisque (C1) et (C2) n’ont qu’un point commun. La supposition « O1, O2 et E ne sont pas alignés » doit donc être rejetée : O1, O2 et E sont nécessairement alignés. Preuve du lemme 2 Soit (C) un cercle de centre 0, de rayon R, et A un point de ce cercle. Il faut montrer deux choses : 1. Montrons que : si une droite (T) passe par A et est perpendiculaire à (OA) alors elle admet un seul point commun avec (C). Si M est un point de (T) distinct de A, alors, d’après l’égalité de Pythagore, on peut écrire : AO² + AM ² = OM², soit : OM²=R²+AM². Comme MA, on a : AM0, donc AM²0, puis : OM² > R², soit enfin OM > R, d’où OMR, ce qui montre que M n’appartient pas au cercle (C). Finalement, A est le seul point commun à (C) et (T). 2. Montrons que : si une droite (d) possède un seul point commun A avec (C) alors elle est perpendiculaire à (OA) On muni le plan d’un repère orthonormé tel que A 2 Ra est non nul. 1 a² 2 Ra L’équation x x 1 a ² 2 Ra 0 admet donc deux solutions distinctes : 0 et 1 a² Or, nous savons que a est non nul, donc , et donc il y a deux points d’intersection entre la droite (d) et le cercle (C), ce qui absurde puisque l’on sait que (C) et (d) ont un seul point en commun. La supposition « (d) n’est pas perpendiculaire à (OA) » doit donc être rejetée : (d) et (OA) sont nécessairement perpendiculaires. Le lemme est démontré : une droite et un cercle ont un seul point en commun si et seulement cette droite est tangente au cercle. Preuve du lemme 3 : Soit MNPQ un quadrilatère non croisé. Traçons la diagonale [MP] : elle divise le quadrilatère en deux triangles. La somme des mesures des angles du quadrilatère est égale à la somme des mesures des angles du triangle MNP augmentée de la somme des angles du triangle MQP, donc est égale à 180° + 180° soit 360°. Dans un quadrilatère non croisé, la somme des mesures des angles est égale à 360°. 0, R .Un point M x ; y appartient à (C) si et seulement si OM ² x ² y ² , ou encore x ² y ² R ² . Raisonnons par l’absurde : supposons que (d) ne soit pas perpendiculaire à (0A). Alors la droite (d) n’est pas parallèle à l’axe des abscisses, donc elle admet une équation cartésienne réduite : y ax R , avec a non nul. Le point M(x,y) appartient aussi à (d) lorsque ses coordonnées vérifient aussi l’équation de (d) précédente. En remplaçant dans la relation : x ² y ² R ² , on obtient : x² ax R ² R² , puis en développant : x² a ² x² 2 Rax R ² R ² , ou encore : x² 1 a² 2 Rax 0 . En factorisant par x, on obtient : x x 1 a ² 2 Ra 0 . Un produit de facteurs est nul si et seulement si l’un au moins des facteurs est nul : x = 0 ou x possibilité s’écrit aussi : x 1 a² 2Ra 0 . La deuxième 1 a² 2Ra , puis : x 2Ra est non nul, et 2 Ra . 1 a² [ MathsEnClair.com - Tous droits réservés ]