Chapitre 8 - GS Studio

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Chapitre 8 - GS Studio
Chapitre 8 : C’est promis, Haibara...
C’était de la folie. Comment le résultat aurait-il pu être aussi catastrophique ?
Il était maintenant 22 heures, lorsque toutes les voitures de police de Tokyo arrivèrent en ville. Il y
avait des incendies un peu partout, les gangs ayant attaqué de plein fouet l’Organisation, et les
mafias ayant répliqué. Le morceau de ville de Tokyo « Beika » était en révolte, et tout ça à cause
des adversaires communs de l’Organisation... les gangs ayant profité de la faiblesse des hommes en
noir pour attaquer.
Haibara avait enfilé un gilet pare-balles, et Conan récupéra un pistolet « paralysant » fabriqué par
Kaito Kid, avec comme un secours un mini-pistolet automatique. La scientifique entra dans la cave,
et Conan l’empêcha de descendre davantage.
— Je t’aime, dit-il. Je sais que ça parait précipité... mais c’est sincère. Reste caché ici, et ne bouge
pas !
— Je t’aime aussi, répondit-elle.
— Appuie sur ta ceinture en cas de problème.
« D’après Akai, Amuro viendra chez les Kudo... alors il ne devrait pas y avoir de problème. »
Il referma la porte, tandis que Shūichi rechargea son arme.
— Allô ? ALLO ? ICI ATARI ! Une équipe d’hommes en noir est arrivée à la résidence Kudo !
Grouillez-vous !
Shūichi et Conan prirent la porte de derrière, se dirigeant vers la résidence de Shinichi. Bourbon
n’était pas encore là, et de toute manière, il ne comptait pas arriver maintenant. Quant au FBI, Akai
n’avait toujours pas reçu des nouvelles de leur part...
Donc, les deux hommes devaient se débrouiller seuls. Avec Atari et Masumi en sniper, et ce n’était
pas super, d’autant plus que le danger était partout, aussi bien sur terre que dans les airs, un
hélicoptère pouvait surgir à n’importe quel moment. M’enfin, on parlait d’Amuro, celui-ci qui
tentera de rentrer par effraction dans les maisons d’Okiya, Shinichi et Hiroshi à la recherche
d’Haibara.
Et ce fut donc le début d’une importante fusillade.
Atari et Masumi étaient placés à des endroits stratégiques, tuant les hommes en noir posant le plus
de problèmes.
— Menace éliminée à la résidence Kudo. D’autres hommes en noir en visuel ? demanda Atari.
— Pfft... que fiche Bourbon ?
— Des SUV arrivent au niveau de la résidence du professeur Agassa ! cria Masumi.
— Merde, on n’aura jamais le temps de nous y rendre ! fit Conan.
Akai consulta son téléphone.
— Ooohh — ! On a de la compagnie !
Conan écarquilla les yeux, et releva la tête.
L’hélicoptère de James Black était au-dessus de sa tête.
— Kudo, continue de voyager sur la terre ferme. Je vais faire une ronde dans le quartier.
— Tu es fou ? cria-t-il. Et si —
— Ça ira. Bourbon ne viendra que s’il sait qu’on est bien occupé avec les hommes en noir. Les
émeutes et la police en ville, ils sont plutôt tranquilles.
Akai rechargea son arme et disparut au loin.
Conan avait une impression très étrange...
Celle de ne plus le revoir. La sensation qu’avait ressentie Ran à ce moment-là...
« Mais non ! On parle d’Akai-san ! Il n’est pas aussi bête que ça. »
Conan se rendit au niveau de la maison de Subaru, pendant que l’hélicoptère du FBI déposa des
agents sur place, entourant ainsi comme il se doit le quartier. Et puis, il y avait Jodie, qui hurlait de
plaisir en maniant une mitrailleuse très lourde, fixée sur le « sol » de l’hélicoptère.
— Franchement, l’Organisation qui attaque Beika, ce n’est pas dingue ça ? hurla Jodie.
— Si. Mais s’il n’y avait pas eu ces émeutes... ils n’auraient rien fait.
Une Organisation internationale, puissante et très riche qui allait s’effondrer, c’était le seul moyen
pour les gangs et diverses mafias de reprendre ce qu’ils avaient perdu. Anokata l’avait bien eu en
travers de la gorge par ailleurs, sentir que sa société s’écroulait autour de lui... à cause de... par la
faute de BOURBON ! C’était SA faute, avec Vermouth. Il avait confiance en eux... et voilà le
résultat...
— Oi KUDO ! cria Jodie dans un talkie-walkie. Où est Shu ?!
— Il est parti explorer le coin... soupira Conan.
— Les hommes en noir se sont repliés ! cria Masumi. On ne peut pas se réunir quelque part ?
L’hélicoptère se posa sur le toit voisin, sur lequel Masumi, Atari, James et Jodie purent s’entretenir.
Pendant ce temps, Conan, lui, effectuait des rondes dans le quartier.
(#-#)
Bourbon passa sa tête.
La maison du professeur Agasa.
— Mh. Comme si tu allais pouvoir m’échapper...
Bip...
« Et Vermouth qui ne répond plus à mes appels... »
Il rechargea son pistolet.
— Relancez l’assaut. Je les veux tous morts.
(#-#)
— Qu’est-ce que tu dis ? Tout est parti en fumée ? cria Anokata, dans un téléphone portable.
— Oui, Boss, répondit Gin. Qu’est-ce que je fais ?
—...
« Il fallait s’y attendre. Ça me fait mal au cœur, mais... »
— Plan Z, Gin.
(#-#)
Masumi remit des balles dans son chargeur, tout en espérant que son frère, Shūichi, allait bien. Elle
se releva, rebrancha son oreillette à son oreille, quand un tir cogna durement l’appareil électronique.
— Qu’est-ce qu’il se passe ? cria James.
— Ils nous attaquent depuis les toits, répondit Atari.
Il prit son fusil de précision. Technique digne des agents spéciaux, au moment même où vous voyez
votre adversaire effectuer le moindre mouvement au niveau de sa main, faire une roulade afin
d’éviter un tir.
BANG
La balle partit, et tua un homme au sniper, non loin de là : 500 yards.
James remonta dans son hélicoptère, et les troupes du FBI reprirent leurs positions au sol — ils ont
plusieurs positions à tenir —...
Jodie rebrancha à son tour son oreillette, tout en prenant un fusil de précision.
— SHU ? Tu m’entends ?
— *Cri... *
— SHU ?
— *Cri... *
Jodie fronça les sourcils.
« Merde. Pourquoi ne répond-il pas. »
— Sera-kun. Descends ! cria Atari.
— Hein ? s’écria Masumi. Mais je —
— Tu es encore jeune, Sera-kun. Tu as la vie devant toi. Alors, descends, et laisse-moi m’occuper
des snipers.
Une balle siffla l’air et toucha un lampadaire au loin.
— Tu... tu es sûr ?
— Ô.-Oui. Descends !
Elle acquiesça. Si ça ne tenait qu’à elle, elle aurait repris son arme, mais Atari était un très bon
sniper, et elle était plus une gêne...
— Il faut évacuer Haibara ! cria Jodie.
— Non ! reprit Atari. Elle ne risque rien, croyez-moi.
Au même moment...
Haibara s’assit sur sa chaise, posant ses bras sur ses genoux, lorsqu’elle tourna le regard sur la grille
d’aération.
Elle écarquilla les yeux.
— Une lacrymogène ?
Elle se rua sur la porte, le gaz sortant peu à peu de la grenade, enveloppant la pièce. La fillette finit
enfin par sortir, rejoignant ainsi le grand salon, où elle s’arrêta, essoufflée par cette course rapide. À
l’extérieur, la pluie tombait, et les tirs se faisaient entendre.
— Content de te revoir... Shiho Miyano... déclara Bourbon.
BANG
Deux balles, une dans la jambe, l’autre dans l’épaule. Haibara recula contre le mur, puis laissa sa
jambe blessée à terre, tenant fermement son épaule.
— Amuro Toru. Je pensais qu’Akai-san allait réussir à te parer.
— Je ne vais pas te mentir... Sherry. Mais, sa position est indiquée sur mon téléphone, qui sert
également de radar. À la base, je voulais laisser Vermouth se charger de toi, mais je n’ai plus eu de
nouvelle depuis ce matin, alors je m’en occupe moi-même.
— Comment as-tu compris qui j’étais, et où j’étais ?
— Oh. Après tout, je te recherche depuis un bon moment maintenant. Même si vous m’avez donné
du fil à retordre. J’ai compris que tu étais une fillette en entendant les propos d’Akai, par le passé «
cette fille... laisse là. » il n’a pas dit le mot « femme », et venant d’Akai, ce n’est pas une erreur.
Quant à ta position, je ne suis pas assez idiot pour commencer ma recherche chez les Kudo, ou bien
même chez Subaru... j’ai donc envoyé mes hommes chez Agasa, et quand j’ai vu à quel point vous
étiez organisé pour défendre cette résidence et non celle de Kudo... j’ai compris où tu étais, avec
précision.
Haibara sourit légèrement.
— Et maintenant ? Tu vas me tuer, Bourbon ?
— Évidemment, dit-il en pointant son pistolet sur elle.
— Pourrais-tu d’abord répondre à une question ?
— Je t’écoute.
— Qui est ton patron ?
Bourbon sourit faiblement, et lâcha par la suite un petit rire.
— Humf. Après tout, tu as deviné que j’étais au courant de son identité... je ne sais pas comment,
m’enfin...
Haibara sourit. « Akai-san l’avait deviné. »
— Je ne connais que son nom de famille, c’est le même qu’une ancienne membre, aliasTak... tak... tak...
— Hm ? souffla Bourbon.
Tak... tak... tak...
— Q-Qui... Qui est là ?!
Shūichi Akai se dévoila, un fusil à pompe dans la main.
Cette scène... cette sensation...
— Akai... Shūichi ?
Il pointa son arme sur lui.
(#-#)
— Oï ! Je capte le signal des escouades de l’Organisation... ils se sont dispersés autour de Beika !
cria Masumi.
— Et Akai-kun ? Vous l’avez retrouvé ? demanda James.
— Pas de nouvelle.
Conan fronça légèrement les sourcils, avant d’afficher un léger sourire sur son visage.
(#-#)
...
Amuro écarquilla les yeux.
— Plus de balle ? Comment est-ce possible ? cria Amuro.
— Oh. Tu ne le sais pas ? Il n’y avait que deux balles dans ton chargeur depuis le départ. Il suffisait
de faire le calcul. Atari est entré dans votre logement pour y voler les dossiers, et cette même arme
était rangée dans un tiroir fermé à double tour. Six balles, il en a retiré cinq.
— NON ! Il y en avait une septième dans le canon !
— Je t’ai dit qu’il en avait retiré cinq ! À la base, les deux balles m’étaient destinées, mais je
n’avais pas prévu le fait que tu t’en serves sur la petite.
Amuro serra les dents ;
— Ooohh — se pourrait-il que tu te rendes enfin compte de ta défaite ?
— Mais comment est-ce possible ? Comment avez-vous pu récolter toutes ces informations ?
Shūichi sourit, et soupira longuement...
— Il y a de ça plusieurs semaines, Atari avait découvert une faille dans l’histoire des Miyano.
Vermouth n’aurait jamais agi de tel avec Shiho, tout ceci cachait quelque chose. Je l’ai recontacté, il
a accepté de revenir au Japon.
Bourbon écarquilla les yeux ;
— Attends ! NON !
— SI ! cria Akai. Tu l’as dit toi-même Bourbon, que Vermouth agissait bizarrement ces dernierstemps, et c’est parfaitement normal. Ce n’était pas ELLE !
— C’EST IMPOSSIBLE !
— Et pourtant... Atari s’est déguisé en elle il y a de ça trois jours, le 16 décembre. CE JEUDI !
Flashback
Mais quand fut le moment de faire feu, Vermouth entendit la porte s’ouvrir. Ce fut le noir total, un
coup reçu à l’arrière de sa tête. Elle chuta lentement, ses yeux se refermant sur la silhouette
derrière elle.
— Voyez-vous, je suis arrivé au Japon, et je compte bien rester.
Temps présent
— Tu ne la trouvais pas étrange ?
...
— Je t’ai déjà répondu oui ! J’ai juste mal au crâne. Je vais me laver et j’irai me reposer un peu.
...
Bourbon passa à côté de Vermouth en rougissant un peu. Celle-ci s’écarta légèrement.
...
— Mais, si Atari était Vermouth, alors...
— Les informations que tu obtenais m’étaient transmises. J’ai pu également déterminer le fait que
tu aies appris l’identité d’Anokata.
Bourbon commença à légèrement trembler.
— Je trouvais ça étrange qu’elle n’est plus eut cette drôle de sensation à propos de Sherry... mais au
fait... SHERRY ?
— Pfft. Shiho Miyano avait pour mère Élena Miyano. Mais celle-ci a divorcé, et s’est séparée de
son compagnon, Atsushi Miyano, car celui-ci l’avait trompé. Juste une fois, et ça avait suffi à...
— Mettre enceinte sa maitresse... soupira Bourbon.
— Oui. Sharon Vineyard. Shiho venait à peine de naitre. Sharon a ensuite accouché d’une fille :
Chris Vineyard, avant d’être finalement tué par Élena. Chris Vineyard et Shiho Miyano sa demisœur depuis ce jour. Le sang corrompu de l’apotoxine coule dans les veines de Sherry, comme celle
de Vermouth. Vermouth n’a que 17 ans, et non 27 comme elle le prétend. Et elle a déjà avalé le
poison de l’Organisation.
— Demi-sœur... cracha Haibara. Non...
— On en vient donc à l’assassinat de toutes ces personnes. Chris Vineyard intègre l’Organisation et
devient Vermouth, à la recherche de sa demi-sœur, la traitresse, afin qu’elle puisse continuer le
poison... le poison qui alimente son cœur. Le poison qui lui permet de vivre. Car ce poison était
encore un produit de test. Shiho l’a avalé, et a repris sa taille normal avec l’aide de Chris.
Cependant, celle-ci lors de la mort de sa mère, s’est drogué à son tour... elle avalé l’apotoxine, la
version teste, pas le final. La version teste n’eut aucun effet sur elle, sauf de l’empoisonner bien
évidemment. La version finale rajeunit les plus intelligents d’entre nous. De ce fait, en apprenant
que Sherry s’était enfui, l’espoir de continuer à vivre était désormais faible pour elle... jusqu’à ce
que tu lui parles du logiciel de traque.
Bourbon fronça les sourcils.
— Où est-elle ?! hurla-t-il.
— En bonne compagnie. Elle nous a tout avoué, et a repris une vie normale désormais.
— Donc... je n’avais pas tort. Kudo Shinichi et Edogawa Conan ne font qu'un.
— C’était votre but depuis le début, n’est-ce pas ? demanda Akai.
Amuro prit un air étonné.
— C’est vrai. Qui aurait cru que Yusaku Kudo et Yukuki Kudo eurent un fils à cette époque ?
Yukiko qui côtoyait déjà Sharon, le couple fut alors traqué par l’Organisation, jusqu’à l’abandon de
celle-ci. Yusaku était bien trop lié à Interpol. Finalement, Shinichi Kudo est né, et celui-ci avait
acquis l’intelligence de ses parents. En se rendant au Japon, ANOKATA a directement eu des
soupçons à son sujet. Il fallait le supprimer.
— Ouais. Ce gamin détective était une menace pour nous. Et puis. Si Yusaku lui avait parlé de
l’Organisation... ça aurait eu un impact sur nous. Mais il n’y avait pas que lui... tu étais également
un danger pour nous.
— Évidemment. Akemi Miyano était ma petite amie, et j’ai infiltré l’Organisation.
— Tu savais que Vermouth allait te tuer...
— Pfft. C’était prévisible. Mais en ayant faits la connaissance de Shinichi... non Conan, j’ai
directement su que ce jour viendrait. Jour ou ton Organisation est mis à terre.
— Ce logiciel...
— A a été créé par Yusaku Kudo, il est également utilisé tous les jours par l’organisation. Et dans
son code source, aussi profond soit-il, le système de repérage y est. Ce n’est pas pour rien que les
gangs ont envahi Beika pour vous anéantir et récupérer ce que vous leur avez pris... puisque ces
gangs ont appris la nouvelle par Interpol, et par vous-même sans vous en rendre compte !
— Mais, c’est l’anarchie dehors ! Tu ne peux pas m’arrêt —...
— POLICE ! METTEZ-VOS MAINS EN ÉVIDENCE ! VOUS ÊTES CERNÉS !
— QUOI ? cria Amuro.
— Échec et mat, Bourbon. La police a encerclé tout le quartier. Il y a de ça quelques minutes alors
que nous discutions, Conan Edogawa a transmis un message de haute importance à la police. Les
émeutes se sont calmées, en apprenant que l’Organisation était tombée.
Gin.
Vodka.
Korn.
Chianti.
Kir.
Pastis.
Ils ont tous perdu, Bourbon.
La police, à l’extérieur, alluma les projecteurs, tandis qu’ils levèrent tous leurs armes en direction
de la maison, visibilité nulle.
— C’est fini, AmurL’homme en noir lança son arme à la tête de Shūichi. Celui-ci fit un pas de recul, et pointa son arme
sur lui.
Il remarqua la grenade à terre.
— SALAUD ! hurla Akai.
L’agent du FBI prit Haibara dans les bras, et sortit de la maison.
Amuro atteignit le dernier étage, suivi de près par Conan, qui venait d’entrer en furie par l’arrière.
— Adieu, meitantei, déclara Amuro.
Au moment même ou la grenade explosa, Bourbon se jeta de la fenêtre du troisième étage, une
fléchette de la montre de Conan le touchant à la nuque, tandis que l’intérieur de la maison fut
soufflé...
(#-#)
Lundi 20 décembre, 6 heures. Beau temps, mais humide.
"... après de nombreuses fusillades et règlement de comptes à Beika, il semblerait qu’une
mafia criminelle soit tombée dans le courant de la nuit. Alors que des membres haut placés de
celle-ci furent envoyés en prison, d’autres sont décédés. Nous avons également appris que le
FBI avait rejoint le Japon dans le but de... »
Conan soupira. Haibara était toujours dans son lit d’hôpital, quelques légères blessures. Bien sûr, ce
n’était pas ça qui allait la tuer.
Bourbon, alias Amuro Toru, n’avait pas été retrouvé, et les dégâts à Beika étaient astronomiques.
Cependant, « l’adieu » qu’il avait laissé, laisser supposer que jamais plus il ne viendrait à Tokyo...
voire au Japon.
Shūichi entra dans la chambre, une canette de café dans la main, tout en refermant la porte de la
chambre, il s’avança vers le lit.
— Ooohh — ! Elle est aussi belle qu’Akemi... remarqua Akai.
Conan sourit légèrement.
— Prend soin d’elle, enchaina l’agent.
— Oui. Au fait, à propos de Vermouth...
— Elle est toujours au Japon, et elle a une légère amnésie. Hm, il va falloir aider Haibara, Kudo, le
fait que Chris soit sa demi-sœur l’a détruit de l’intérieur.
Conan fronça les sourcils.
— Qu’en est-il du boss de cette Organisation ?
— Eh bien... qui sait ? répondit l’agent.
Conan se retourna vers Akai.
Il avait toujours été là. Il avait toujours porté secours à Conan. Il avait toujours été capable d’agir
avec calme et réflexion. Sans lui, cette guerre aurait été bien plus difficile, voire impossible. Le fait
de déclencher une guerre des gangs à Beika pour détruire l’Organisation via un logiciel acquis par
Anokata et créer par Yusaku... un coup de génie. Ce qui signifiait qu’Akai savait que l’Organisation
allait tomber, et ce... depuis qu’il s’est allié au FBI.
— Merci pour tout, Akai-san.
— Merci à toi.
Mais Conan aussi avait été très utile pour Akai. L’union de leur plan séparé avait créé un plan
parfait. Conan avait déjà sauvé Akai, il l’avait aidé... et vice-versa, sans fin...
— Tu restes au Japon j’ai cru entendre dire ? demanda Conan.
— Oui. Avec Masumi.
— Mais, le FBI ?
— Oh, ce n’est pas très important. Je garde contact avec eux. Et avec toi, Kudo Shinichi.
Il se dirigea vers la porte, l’ouvrit et fit un pas en avant.
— À bientôt.
Ils allaient se revoir, que ce soit avec ou sans Haibara/Masumi. Ça... il en était persuadé.
Akai sourit et referma la porte.
— Conan... déclara Haibara.
Celui-ci s’assit près de son lit, tenant délicatement sa main.
— Il viendra manger à la maison ? dit-elle avec un brun d’humour.
Conan lâcha un petit rire.
— C’est promis, Haibara...

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