Note explicative du 27.01.2016
Transcription
Note explicative du 27.01.2016
27 janvier 2016 LA CONVENTION COLLECTIVE DE TRAVAIL N° 98 DU 20 FÉVRIER 2009 CONCERNANT LES ÉCO-CHÈQUES --------------------- Section I : Les éco-chèques I. Contexte de l'adoption de la convention collective de travail n° 98 L'Accord interprofessionnel du 22 décembre 2008, conclu pour la période 2009-2010, contient des accords des interlocuteurs sociaux relatifs au pouvoir d'achat des travailleurs. A cet égard, l'Accord interprofessionnel prévoit entre autres l'élaboration d'un régime d'exonération, tant pour le travailleur que pour l'employeur, d'impôts et de cotisations sociales lors de l'octroi de "chèques verts" (appelés écochèques) destinés à l'achat de produits et services écologiques. Le Conseil national du Travail a pris connaissance de façon informelle d'un projet d'arrêté royal instituant un régime d'éco-chèques par l'insertion d'un article 19 quater dans l'arrêté royal du 28 novembre 1969 pris en exécution de la loi du 27 juin 1969 révisant l'arrêté-loi du 28 décembre 1944 concernant la sécurité sociale des travailleurs. Cet arrêté royal a été adopté le 14 avril 2009. L'article 19 quater prévoit notamment que pour ne pas être considérés comme de la rémunération, les éco-chèques doivent satisfaire à un certain nombre de conditions. Parmi celles-ci, l'éco-chèque doit clairement mentionner qu'il ne peut être accepté que pour l'achat de produits et services écologiques figurant sur une liste reprise dans une convention collective de travail conclue au sein du Conseil national du Travail. Ainsi, le Conseil national du Travail a conclu, le 20 février 2009, la convention collective de travail n° 98 concernant les éco-chèques. Cet instrument contient une annexe reprenant la liste exhaustive et d'interprétation restrictive des produits et services pouvant être acquis avec des éco-chèques (voir ci-dessous). Cette convention collective de travail a été adaptée par la convention collective de travail n° 98 bis du 21 décembre 2010, à l'occasion d'un premier cycle d'évaluation avec effet au 1er janvier 2011 (voir également l'avis n° 1.758 adopté en même temps que la convention collective de travail n° 98 bis et l'avis n° 1.787 dans lequel le Conseil décide, suite au deuxième cycle d'évaluation, de ne pas modifier la liste - voir ci-dessous le point IV), puis par la convention collective de travail n° 98 ter du 24 mars 2015 qui entre en vigueur le 1er juin 2015 (voir également l'avis n° 1.928 également du 24 mars 2015) et enfin par la convention collective de travail n° 98 quater du 26 janvier 2016 qui entre en vigueur le 1er mars 2016. -2- II. Champ d'application Le régime d'exonération en sécurité sociale des éco-chèques s'applique aux travailleurs et à leur employeur soumis à la loi du 27 juin 1969 révisant l'arrêté-loi de 28 décembre 1944 concernant la sécurité sociale des travailleurs. III. Définition des éco-chèques Les éco-chèques sont des avantages destinés à l'achat de produits et de services à caractère écologique repris dans la liste annexée à la convention collective de travail n° 98. IV. Liste des produits et services écologiques pouvant être acquis avec des éco-chèques Les travailleurs ne peuvent acquérir grâce aux éco-chèques, que des produits et services écologiques mentionnés expressément dans la liste jointe en annexe de la convention collective de travail n° 98 (telle qu'adaptée suite à l'adoption de la convention collective de travail n° 98 quater). Les interlocuteurs sociaux, en élaborant cette liste, ont souhaité que tant le travailleur que le commerçant ou le prestataire de services auquel l'écochèque sera présenté, soient assurés du caractère "écologique" du produit ou du service. C'est pourquoi cette liste est exhaustive. En outre, les interlocuteurs sociaux ont estimé que ces services et produits doivent être facilement accessibles pour les travailleurs. La liste vise l'achat de produits, leur placement et si cela s'avère opportun, leur entretien et leur réparation, ainsi que l'achat de services. Les produits et services repris dans la liste répondent aux défis actuels en matière d'environnement. Ceux-ci étant néanmoins susceptibles d'évolution rapide, les interlocuteurs sociaux se sont engagés à un double mécanisme : - un examen annuel de l'opportunité de compléter la liste avec d'autres produits ou services écologiques ; -3- - une discussion à mener tous les deux ans, sur le fond, portant sur une éventuelle adaptation de la liste aux nouvelles conceptions écologiques et évolutions de la politique en matière d'innovations écologiques. En outre, le Conseil national du Travail s'est engagé à effectuer une évaluation de la convention collective de travail n° 98, autrement dit du système des éco-chèques en lui-même, au plus tard pour le dernier trimestre 2010, ce qui a été réalisé dans le cadre de l'avis n° 1.758 du 21 décembre 2010. Dans l'avis n° 1.787 du 20 décembre 2011, le Conseil a également procédé à l'évaluation de l'autorégulation mise en place par les sociétés émettrices d'éco-chèques, qui ont pris un certain nombre de mesures afin d'améliorer le respect de la liste des produits et services écologiques. Le Conseil en a conclu que les différentes parties concernées ont fourni d'importants efforts pour améliorer le respect de la liste. Par ailleurs, la priorité lors du premier cycle d'évaluation étant le respect de la liste sur le terrain, celle-ci n'a été adaptée que de façon limitée ainsi qu'il ressort de l'annexe de la convention collective de travail n° 98 bis. Aux termes du deuxième cycle d'évaluation de la liste, le Conseil a constaté que les services et produits proposés en vue de compléter la liste n'offraient pas de plus-value écologique et ne correspondaient ni aux conceptions écologiques ni aux politiques écologiques actuelles. Par ailleurs, il a estimé que les évolutions constatées à cette époque, ne nécessitaient pas d'adaptation sur le fond de la liste. Par conséquent, le Conseil n'a pas adapté la liste mais s'est engagé à procéder au cours du second semestre de 2012 à une nouvelle évaluation de l'opportunité de compléter ou de limiter la liste. Lors du cycle d'évaluation 2012, le Conseil a décidé d’une part de reporter son prochain examen au cycle d’évaluation 2014 pour des raisons d’opportunité et d’autre part, que ce cycle d’évaluation 2014 devra consister en l’évaluation biannuelle, à savoir un examen de la nécessité ou non d’actualiser la liste sur le fond. Suite à cet exercice, le Conseil a conclu la convention collective de travail n° 98 ter comportant une nouvelle liste. En 2015, le Conseil a procédé à l'évaluation annuelle, suite à laquelle il a adopté la convention collective de travail n° 98 quater. A celle-ci, est annexée une nouvelle liste qui contient un certain nombre de clarifications 1. 1 Voir annexe à la présente note : les modifications apportées à la liste suite à l'adoption de la CCT n° 98 quater sont indiquées en gras. -4- V. Introduction des éco-chèques au sein des entreprises A. Modalités d'introduction Comme pour les chèques-repas, les éco-chèques doivent être prévus par une convention collective de travail conclue au niveau sectoriel ou de l'entreprise. Toutefois, si une telle convention collective de travail ne peut être conclue parce qu'aucune délégation syndicale n'est présente dans l'entreprise ou si la catégorie de personnel à laquelle les éco-chèques sont destinés n'est habituellement pas visée par une telle convention, l'octroi des éco-chèques peut être prévu par une convention individuelle. Cette dernière convention doit être écrite et le montant des éco-chèques ne peut être supérieur à celui prévu par la convention collective de travail éventuellement conclue dans la même entreprise. B. Conditions à remplir par les éco-chèques pour ne pas être considérés comme de la rémunération en sécurité sociale Pour ne pas être considérés comme de la rémunération en sécurité sociale, les éco-chèques doivent satisfaire à un certain nombre de conditions fixées par un arrêté royal du 14 avril 2009 insérant un article 19 quater dans l'arrêté royal du 28 novembre 1969 pris en exécution de la loi du 27 juin 1969 révisant l'arrêté-loi du 28 décembre 1944 concernant la sécurité sociale des travailleurs (publié au Moniteur belge du 20 mai 2009 (deuxième édition, page 38.188)). Ces conditions sont les suivantes : - respecter les modalités d'introduction décrites au point A ci-dessus ; - la convention collective de travail ou la convention individuelle introduisant les écochèques doit mentionner la valeur maximale de chaque éco-chèque et la fréquence de l'octroi de ceux-ci au cours d'une année civile. Le montant maximum de chaque éco-chèque est de 10 euros ; - l'éco-chèque est délivré au nom du travailleur. Cette condition est censée remplie si d'une part l'octroi et d'autre part les données relatives au nombre d'éco-chèques et au montant de l'éco-chèque sont mentionnés au compte individuel du travailleur ; -5- - chaque éco-chèque doit mentionner que sa validité est limitée à 24 mois à partir de la date de sa mise à disposition au travailleur et qu'il ne peut être utilisé que pour l'achat de produits et services écologiques repris dans la liste annexée à la convention collective de travail n° 98 ; - les éco-chèques ne peuvent être échangés ni partiellement ni totalement en espèces. Ceci signifie que le montant de l'achat doit être égal ou supérieur à la valeur totale des éco-chèques remis en guise de paiement. Par exemple, si le produit acheté vaut 12 euros et que chaque éco-chèque est d'un montant de 10 euros, le paiement peut se faire avec un éco-chèque plus 2 euros ; - le montant total des éco-chèques octroyés au cours d'une année civile ne peut dépasser 125 euros par travailleur en 2009 et 250 euros par travailleur les années suivantes. Toutefois, à partir de 2011, le montant de 250 euros peut être adapté par un arrêté royal sur la base d'un avis unanime émis par le Conseil national du Travail. L'article 7 de la convention collective de travail n° 98 lie l'entrée en vigueur de cet instrument interprofessionnel à celle de l'arrêté royal du 14 avril 2009 précité. Ce dernier prévoyant qu'il produit ses effets le 1er mars 2009, la convention collective de travail n° 98 entre donc également en vigueur à cette date. Par ailleurs, faisant suite à l'avis n° 1.781 du 28 novembre 2011 du Conseil, un arrêté royal du 20 janvier 2012 modifie les articles 19 bis, § 1er et 19 quater, § 1er de l'arrêté royal du 28 novembre 1969 précité afin de permettre la conversion des éco-chèques en chèques-repas et inversément. Enfin, dans son avis n° 1.926 du 24 février 2015, le Conseil national du Travail s'est prononcé quant à un processus de transition vers des écochèques électroniques. Dans son avis n° 1.952 du 14 juillet 2015, le Conseil se prononce sur un projet d'arrêté royal qui vise à faire rentrer les éco-chèques électroniques dans l'ordre juridique en ce qui concerne les aspects relatifs à la sécurité sociale et à fixer la procédure d'agrément et les conditions d'agrément des éditeurs d'éco-chèques électroniques. La loi du 20 juillet 2015 portant des dispositions diverses en matière sociale prévoit la base légale pour l'émission des éco-chèques électroniques tandis que l'arrêté royal prédécrit a été publié au Moniteur Belge du 24 décembre 2015 (arrêté royal du 16 décembre 2015 introduisant les éco-chèques électroniques et fixant les conditions d'agrément et la procédure d'agrément pour les éditeurs). -6- C. Traitement en droit fiscal En vertu de l'article 38, § 1er, alinéa 1er, 25° du CIR 92, les écochèques qui répondent aux conditions de l'article 38/1 du CIR 92 sont exonérés d'impôt. Ces conditions sont identiques à celles devant être remplies pour que les éco-chèques ne soient pas considérés comme de la rémunération en sécurité sociale. D. Information des travailleurs Lors de la première remise des éco-chèques aux travailleurs concernés, l'employeur doit les informer du contenu de la liste des produits et services écologiques pouvant être acquis avec ceux-ci, par tous moyens utiles. Il peut s'agir, par exemple, d'une copie de cette liste tirée du site Internet de l'émetteur des éco-chèques ou d'une indication claire de ce site Internet. En outre, dans son avis n° 1.675 du 20 février 2009, le Conseil national du Travail suggère de mentionner clairement sur chaque éco-chèque où peut être consulté la liste actualisée des produits et services pour lesquels les écochèques peuvent être utilisés. Il peut également s'agir du site Internet de l'émetteur des chèques. Cette information est pertinente tant pour les travailleurs concernés que pour les commerçants ou prestataires de services. Par ailleurs, en même temps que les informations transmises au travailleur qui quitte l'employeur, sont communiqués au travailleur, le nombre d'écochèques qui doivent lui être octroyés ainsi que le moment auquel ces éco-chèques lui seront effectivement remis. E. Mode de calcul du nombre d'éco-chèques à octroyer aux travailleurs La convention collective de travail n° 98 précise en son article 6 quel mode de calcul appliquer pour déterminer le nombre d'éco-chèques à attribuer à chaque travailleur. La règle générale à appliquer est celle du "prorata temporis". C'est-à-dire qu'il faut tenir compte des périodes pendant lesquelles le travailleur était sous contrat de travail auprès de l'employeur pendant l'année civile concernée. Ainsi, si par exemple un travailleur est entré en service ou a quitté l'employeur le 1er juillet de l'année civile, il aura droit à la moitié des éco-chèques accordés à un travailleur de la même catégorie de personnel. Cette règle s'applique également si le travailleur concerné change de catégorie de personnel. -7- Si le contrat de travail a été suspendu pendant l'année civile concernée, le calcul du nombre d'éco-chèques doit au moins prendre en compte les jours pour lesquels le travailleur a perçu une rémunération ou les jours pour lesquels le contrat de travail est suspendu en cas de fermeture de l'entreprise pendant les vacances annuelles ainsi que pendant les vacances annuelles prises par le travailleur en dehors de cette période de fermeture. Pour l'application de cette règle, sont assimilés à des jours pour lesquels une rémunération a été perçue, les jours de congé de maternité et les jours d'incapacité de travail couverts par une indemnité due en application des conventions collectives de travail n° 12 bis et n° 13 bis conclues au sein du Conseil national du Travail. F. Modalités particulières de paiement des éco-chèques Lorsque pour la période de référence pour laquelle des écochèques sont octroyés, le montant total de ceux-ci est moindre que 10 euros, l'employeur a le choix entre remettre effectivement ces éco-chèques ou ajouter ce montant, majoré de 50 %, à la rémunération brute, à laquelle on applique ensuite les cotisations sociales et les retenues fiscales. G. Conventions collectives de travail sectorielles comportant des dispositions relatives aux éco-chèques (liste à jour au 1er novembre 2015) Une liste des commissions paritaires ayant conclu des conventions collectives de travail relatives aux éco-chèques (situation à la date du 1er novembre 2015) est reprise dans un tableau élaboré par la Direction générale Relations collectives de travail du SPF Emploi, Travail et Concertation sociale. Les conventions collectives de travail sectorielles susvisées peuvent être consultées sur le site Internet du SPF Emploi, Travail et Concertation sociale (www.emploi.belgique.be), rubrique "Guide A à Z/Convention collective de travail" ou des copies peuvent être demandées à la Direction générale Relations collectives du travail du SPF Emploi, Travail et Concertation sociale, rue Ernest Blerot, 1, 1070 Bruxelles - 02/233.41.11. -8- Section II - Produits et services écologiques pouvant être acquis avec des écochèques La liste complète des produits et services écologiques est déterminée par la convention collective de travail n° 98 dans son annexe telle qu'adaptée au 1er mars 2016 par la convention collective de travail n° 98 quater. La liste actuellement d'application est jointe ci-après. Les adaptations par rapport à la version précédente sont marquées en gras. La liste adaptée s’appliquera également aux éco-chèques déjà émis précédemment. Il est à noter que sauf si la norme ou le label visé dans la liste l'exige, les produits et services écologiques repris dans celle-ci peuvent être acquis auprès de n'importe quel commerçant/entrepreneur en Belgique et le travailleur-consommateur peut choisir le fournisseur et la marque qui lui conviennent. Les lecteurs pourront trouver sous le présent point des précisions et informations utiles pour certains de ces produits et services écologiques notamment quant aux labels et normes qui sont repris dans la liste ainsi que des renvois à certains sites Internet pertinents. Il est à noter que diverses rubriques de la liste prévoient que « l’entretien » des produits acquis avec des éco-chèques peut également être payé avec des éco-chèques. Le terme « entretien » ne concerne pas le nettoyage de ces produits mais bien les dépenses qu’exige le maintien de ces produits en bon état. Par ailleurs, certains produits achetés avec des éco-chèques peuvent également être réparés avec ceux-ci. Le paiement des entretiens et des réparations avec des écochèques, de produits préalablement acquis avec ceux-ci, concourt en effet à maintenir en fonctionnement le plus longtemps possible des produits favorables à l’environnement et évite donc leur mise au rebut prématurée. En outre, ceci tend à contrecarrer le phénomène d’obsolescence. -9- - Economie d'énergie * La rubrique « Produits et services qui, au 30 septembre 2010 ou ultérieurement, entrent en ligne de compte dans une des Régions pour des subventions régionales dans le cadre de la politique en matière d'utilisation rationnelle de l'énergie, y compris les subventions régionales pour l'achat d'appareils électriques économiques » a été enlevée de la liste par la convention collective de travail n° 98 ter. Ce retrait résulte de l’objectif de clarté de la liste et d’identification claire des produits et services pouvant être acquis avec des éco-chèques tant par les bénéficiaires de ceux-ci que par les commerçants et les prestataires de services. Cette suppression permet donc de faciliter l’application de la liste pour toutes les parties concernées. Ce retrait découle par ailleurs des évolutions intervenues d’une part en ce qui concerne le label énergétique européen et d’autre part dans les politiques régionales en matière de subventions énergétiques. Le Conseil a en effet relevé un certain manque de transparence et la volatilité de ces subsides, alors que l’un des objectifs de la liste est de définir de manière claire, cohérente et exhaustive les (groupes de) produits et services pouvant être acquis avec des éco-chèques. Les produits couverts antérieurement par cette rubrique ont cependant été repris plus explicitement au sein d’autres catégories et rubriques de la nouvelle liste. Il s’agit : √ de la catégorie I. « Economie d’énergie », par l’ajout : • d’une rubrique A. - label énergétique européen ; • d’une rubrique C. - construction et rénovation d’habitations avec une norme énergétique qui satisfait aux critères européens pour la « consommation énergétique quasi nulle» ou d’habitations passives ; • d’une rubrique D. - achat de services et achat, placement, réparation et entretien de produits, clairement identifiés, permettant des économies d’énergie dans les habitations ; • d’une rubrique E. - achat, placement, réparation et entretien d’appareils rendant les consommateurs conscients de leur consommation énergétique et d’appareils qui enregistrent et mesurent l’énergie ; - 10 - √ d’une toute nouvelle catégorie II. « Energies renouvelables », par l’ajout d’une rubrique portant sur l’achat, le placement, la réparation et l'entretien de produits, clairement identifiés, à usage domestique permettant la production d’énergie renouvelable. Au sein de cette nouvelle catégorie est également reprise la rubrique antérieurement inscrite au sein de la catégorie I. (« Achat, placement, réparation et entretien d'appareils électriques qui fonctionnent exclusivement à l’énergie solaire ou à l’énergie manuelle »). Le Conseil estime effectivement que compte tenu des évolutions quant aux conceptions écologiques, il est opportun de mettre l’accent sur les énergies renouvelables en créant une catégorie spécifique, ceci s’inscrivant également dans la philosophie de l’économie circulaire. * Achat, placement et réparation de produits qui disposent du label énergétique européen à partir de classes déterminées Le label énergétique européen est actuellement régi par la Directive 2010/30/UE sur l'étiquetage et les informations relatives à la consommation énergétique des produits. Les spécifications pour chaque produits pouvant bénéficier du label énergétique européen sont définies par des actes délégués. L’objectif du label énergétique européen est d’informer le consommateur quant au niveau de rendement énergétique de l’appareil qu’il souhaite acquérir. Cette information doit se réaliser par une étiquette standardisée bien visible sur les appareils dans les lieux de vente. Les étiquettes énergétiques sont obligatoires pour tout équipement vendu dans l'Union européenne pour lequel existe un étiquetage. Cette obligation s’impose aux fournisseurs et distributeurs. Les fournisseurs doivent livrer gratuitement l’étiquette avec le produit. Les distributeurs doivent apposer correctement et de façon visible et lisible les étiquettes et inclure la fiche reprenant les mêmes indications que l’étiquette dans la brochure ou dans les autres documents fournis avec le produit au moment de sa vente à l’utilisateur final. La catégorie indiquée sur l’étiquette (A+++, A++, A+, A, B, C, …) et la couleur, de même que quelques données chiffrées également reprises sur l’étiquette, donnent clairement à l’acheteur potentiel l’information sur les niveaux d’efficacité énergétique des appareils qui lui sont proposés. - 11 - Exemples d’étiquettes : - Lave-vaisselle ménagers : 1. Le nom du fournisseur ou de la marque commerciale 2. Le type de fournisseur, le code alphanumérique avec lequel un modèle est différencié des autres modèles de la même marque ou du même fournisseur 3. La classe d'efficacité énergétique 4. La consommation électrique annuelle en kWh, arrondie au nombre entier le plus proche 5. la consommation d'eau annuelle en litres, arrondie au nombre entier le plus proche 6. La classe d'efficacité pour le séchage 7. La capacité en nombre de couverts 8. Le niveau de bruit en décibels, calculé durant le lavage et l'essorage du programme standard 60°C coton pleine charge. ++ ++- Réfrigérateurs, congélateurs et appareils combinés (symboles en bas de l'étiquette) : • • • capacité en litres de tous les compartiments de stockage la capacité en litres du compartiment congélation le niveau de bruit en décibels - Lave-linge ménagers (symboles en bas de l'étiquette) : • • • • la consommation d'eau en litres/an la capacité en kg de linge la classe d'efficacité d'essorage le niveau de bruit pendant le lavage et l’essorage - 12 - - Télévisions (symboles en bas de l'étiquette) : • • • - Fours et hottes : la présence d’un mode “arrêt” la puissance absorbée en fonctionnement la diagonale de l’écran en pouces et en cm (1 pouce = 2,54cm) - aspirateurs : Pour plus d’informations sur les étiquettes énergétiques : - http://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/fiche-les-etiquettesenvironnementales.pdf ; - http://economie.fgov.be/fr/modules/publications/general/brochure_l_etiquette_ energetique_c_est_bon_pour_vous_c_est_bon_pour_la_planete.jsp - 13 - L’inscription dans la liste de produits spécifiquement déterminés disposant du label énergétique européen à partir de classes spécifiées produit par produit devrait permettre de stimuler l’achat d’appareils électriques plus écologiques et moins énergivores, ce qui permettra aux consommateurs de réaliser des économies, de par la moindre consommation énergétique qu’ils devront consentir. Le label énergétique européen et les classes énergétiques y afférentes permettent donc une identification claire des appareils électriques pouvant être acquis avec des éco-chèques. La liste reprend : √ la classe A++ pour les lave-vaiselle ménagers, réfrigérateurs, congélateurs (et appareils combinés), lave-linge ménagers, sèche-linge (et appareils combinés). Quant aux « appareils de réfrigération ménagers », le règlement délégué prévoit qu'il s'agit d'un « meuble calorifugé comportant un ou plusieurs compartiments, utilisé pour réfrigérer ou pour congeler des denrées alimentaires ou pour stocker des denrées alimentaires réfrigérées ou congelées à des fins non professionnelles, refroidi par un ou plusieurs procédés consommateurs d'énergie, y compris les appareils vendus en pièces détachées pour être montés par l'utilisateur final ». Suite à une question parlementaire du 4 janvier 2011 (Parlement européen P.-010003/2010), la Commission européenne a considéré que cette définition couvre également les glacières dans la mesure où elles sont vendues avec un adaptateur CA/CC (AC/DC) intégré dans l'appareil. Ces produits peuvent donc être acquis avec des éco-chèques, pour autant qu'ils disposent de la classe énergétique A++. √ la classe A+ pour les télévisions, fours et hottes, dispositifs de chauffage et chauffeeau ; √ la classe B pour les aspirateurs et les lampes électriques, luminaires et les éclairages LED. En ce qui concerne en particulier les « lampes électriques, luminaires et éclairages LED », cette terminologie ne modifie en rien la situation prévalant antérieurement, lorsque la liste adoptée par la convention collective de travail n° 98 bis était d’application. Pour ces « lampes électriques, luminaires et éclairages LED», il y a lieu de se référer au Règlement délégué (UE) N° 874/2012 de la Commission européenne du 12 juillet 2012 complétant la Directive 2010/30/UE du Parlement européen et du Conseil en ce qui concerne l’étiquetage énergétique des lampes électriques et des luminaires. - 14 - Seuls les lampes électriques, luminaires et éclairages LED d’un niveau énergétique B ou supérieur, sur lesquels sont apposés l’étiquette énergétique conformément à ce règlement délégué peuvent être achetés avec des éco-chèques. Pour les produits combinés avec une armature, l'ensemble doit disposer du label énergétique européen et le tout doit au moins être de la classe énergétique B. Exemple d’étiquette pour les lampes électriques, luminaires et les éclairages LED : Pour plus d'informations sur le label énergétique européen, peuvent notamment être consultés les sites suivants : √ le site du SPF Economie : http://economie.fgov.be √ le site de la Commission européenne : http://ec.europa.eu/energy/efficiency/labelling/labelling_en.htm √ le site : www.energielabel.be - 15 - * Achat et placement de produits qui sont spécifiquement destinés à l'isolation des habitations Les produits spécifiquement destinés à l'isolation des habitations visent notamment les produits destinés à l'isolation des conduites d'eau, les rideaux isolants et les protections solaires extérieures ainsi que les enduits et revêtements pour toit spécifiquement destinés à l'isolation et les toits « verts ». * Construction et rénovation d'habitations avec une norme énergétique qui satisfait aux critères européens pour la « consommation d’énergie quasi nulle » ou d'habitations passives La Directive 2010/31/UE du Parlement européen et du Conseil du 19 mai 2010 sur la performance énergétique des bâtiments (refonte) oblige les Etat membres à faire le nécessaire pour qu'en 2021 tous les nouveaux bâtiments privés aient une consommation d'énergie quasi nulle. Pour les bâtiments publics, cette obligation s'impose à partir de 2019. Les Etats membres doivent également promouvoir la transformation des bâtiments à rénover en bâtiments à consommation d'énergie quasi nulle (voir http://eur.lex.europa.eu). √ En Région wallonne, cette Directive a été transposée par le Plan d'Action NZEB (voir le portail de l'énergie en Région wallonne : http://energie.wallonie.be) √ En Région de Bruxelles-capitale, cette Directive a été transposée par un arrêté du Gouvernement de la Région de Bruxelles-capitale du 21 février 2013 (en vigueur à partir du 1er janvier 2015) qui introduit de nouvelles exigences PEB (voir le site internet de Bruxelles-Environnement : http://www.bruxellesenvironnement.be) √ En Flandre, cette Directive a été transposée par le BEN-woning (E30) (voir le site portail : http://www.vlaanderen.be) Pour plus d'informations sur la Directive susvisée et sa transposition dans les Etats membres, le site internet suivant peut être consulté (en anglais) : http://ec.europa.eu/energy/en/topics/energy-efficiency/buildings - 16 - * Achat de services et achat, placement, réparation et entretien de produits et services permettant des économies d'énergie dans les habitations, à savoir les chaudières à haut rendement, les systèmes de régulation du chauffage, les vannes thermostatiques et les vitrages à haut rendement (qui ont un coefficient U d'au maximum 0,8) ainsi que les audits énergétiques, audits par thermographie infrarouge et les tests d'étanchéité à l'air L'isolation thermique est mesurée par son coefficient de transmission thermique U. Plus ce coefficient est petit, plus la résistance au transfert de la chaleur est grande. * Achat, placement, réparation et entretien d'appareils rendant les consommateurs conscients de leur consommation énergétique et d'appareils qui enregistrent et mesurent l'énergie Les calorimètres font partie des appareils qui enregistrent et mesurent l'énergie. * Achat, placement, réparation et entretien de systèmes de gestion de la ventilation des habitations répondant à la norme NBN D 50-001 types C à la demande et D avec récupération de chaleur La norme belge NBN D 50-001 "Dispositifs de ventilation dans les bâtiments d'habitation" détermine les équipements permettant une bonne ventilation des locaux des bâtiments destinés à l'habitation. Cette norme ne garantit pas la correcte ventilation car cette dernière dépend de l'usager et de la manière dont il utilise les dispositifs dont son logement est équipé. La ventilation comporte trois catégories : - la ventilation de base, c'est-à-dire des locaux d'habitation dans des circonstances normales ; - la ventilation intensive, pour faire face à un excès de pollution ou à des circonstances inhabituelles ; - la ventilation des locaux spéciaux (caves, garages …). - 17 - La ventilation de base peut être soit naturelle, soit mécanique. Il existe quatre combinaisons possibles de dispositifs d'alimentation et d'évacuation naturelle et mécanique. Ce sont les systèmes A, B, C et D. Le système C consiste en une alimentation naturelle (libre) et une évacuation mécanique tandis que le système D est une alimentation mécanique couplée avec une évacuation mécanique. Plus d'informations sur la norme NBN D 50-001 et sur la ventilation en général peuvent être trouvées sur le site internet du Centre scientifique et technique de la construction, un institut de recherche privé : http://cstc.be - Energies renouvelables * Achat, placement, réparation et entretien d'appareils électriques qui fonctionnent exclusivement à l'énergie solaire ou à l'énergie manuelle Les produits qui fonctionnent exclusivement à l'énergie solaire visent notamment les claviers d'ordinateurs solaires. - Economie et gestion de l'eau La rubrique achat, placement et réparation d'« économiseur d'eau pour robinet » vise les mousseurs régulateurs de débit qui créent, sous pression, un mélange d'air et d'eau, permettant ainsi de réduire le débit d'eau et les robinets comportant un système intégré d'économie d'eau. - Promotion de la mobilité durable * Location, achat, réparation et entretien de vélos, y compris de vélos assistés exclusivement par un moteur auxiliaire électrique, achat de pièces pour vélos et d'accessoires pour vélos. Location, achat, réparation et entretien de scooters électriques Les « vélos » visent les vélos step, c'est-à-dire les vélos deux roues dont le pédalier est remplacé par un « step » ainsi que les vélos (« électriques » ou non) d'occasion. - 18 - Les « accessoires pour vélos » doivent se comprendre comme étant exclusivement les accessoires destinés au vélo en lui-même et pas au cycliste, à l'exclusion d'éléments de sécurité (casques, gilets réfléchissants). Sont donc des accessoires pour vélos, outre ces éléments de sécurité, les abris spécifiquement destinés aux vélos (car ils protègent les vélos contre le vol et les dégradations), les GPS spécifiquement adaptés aux vélos, les sièges pour enfants, cadenas et gourdes attachés aux vélos ainsi que les remorques pour vélos et en particulier les remorques pour enfants. * Cours d'éco-conduite Cette rubrique vise uniquement les cours spécifiquement dédiés à l'éco-conduite. * Déplacements en autocar La Cour constitutionnelle, dans un arrêt n° 117/2010 du 21 décembre 2010 (http://www.const-court.be/fr/common/home.html, rubrique "Affaires pendantes et jurisprudence"), définit le transport par autocar comme des services occasionnels, dont relèvent aussi les services de ligne internationaux sur de très grandes distances. Les services occasionnels comprennent : √ les circuits à portes fermées, c'est-à-dire les services exécutés au moyen d'un même véhicule qui transporte sur tout le trajet le même groupe de voyageurs et le ramène au lieu de départ ; √ les services comportant le voyage aller en charge et le voyage de retour à vide ; √ les autres formes de services occasionnels à déterminer par le Roi. La distinction entre services réguliers et services occasionnels correspond à celle réalisée par le règlement (CEE) n° 684/2 du 16 mars 1992, modifié par le règlement (CE) n° 11/98 du 11 décembre 1997 (http://eur-lex.europa.eu). - 19 - * Achat, placement et réparation de bornes de recharge pour pouvoir recharger un véhicule électrique, y compris achat de câbles destinés spécifiquement au raccordement à ces bornes et d’abonnements destinés exclusivement au raccordement à ces bornes, à l’exclusion des frais de consommation électrique Par « véhicule », il faut comprendre les vélos assistés exclusivement par un moteur électrique, les scooters électriques et les voitures électriques et hybrides. L'achat du câble destiné spécifiquement à la recharge de ces véhicules est également visé par la liste, de même que les abonnements à des services de raccordement à ces bornes, à l’exception des frais de consommation électrique. - Gestion des déchets * Achat de piles NiMH portables et rechargeables et de chargeurs pour ce type de piles Les piles NiMH (nickel-métal hydrure) sont à usage domestique et sont couramment utilisées dans des dispositifs à débit élevé comme les appareils photo numériques, les caméscopes, les ordinateurs, les jeux vidéo, les lecteurs CD ou MP3, les petits électroménagers… Elles offrent l'avantage d'une plus grande énergie et puissance par unité de poids ainsi qu'un nombre supérieur de cycle charge-décharge en comparaison avec les piles non rechargeables. Les piles NiMH ont donc une durée de vie plus longue (environ 7 ans contre environ 3 ans pour les piles non rechargeables). * Achat de produits entièrement constitués de matériaux compostables ou biodégradables qui répondent à la norme NBN EN 13432, ainsi que les langes lavables Cette norme européenne intitulée "Emballage - Exigences relatives aux emballages valorisables par compostage et biodégradation - Programme d'essai et critères d'évaluation de l'acceptation finale des emballages", spécifie les exigences et méthodes permettant de déterminer la possibilité de composter et de traiter en anaérobiose (sans air ni oxygène) les emballages et les matériaux d'emballage en tenant compte de quatre caractéristiques : la biodégrabilité, la désintégration en cours de traitement biologique, l'effet sur le processus de traitement biologique et l'effet sur la qualité du compost obtenu. - 20 - * Achat de papier 100 % recyclé non blanchi ou blanchi TCF Le papier est fabriqué à partir de fibres végétales, généralement du bois. Ces fibres sont réduites en pâte. Le blanchiment est une phase de la transformation de la pâte de bois, de couleur brun foncé, en papier blanc. « TCF » signifie « totally chlorine free » ou « totalement sans chlore ». * Achat et réparation de machines à soda, d’accessoires et de recharges pour ces machines Par « machine », il faut entendre un appareil ou un ensemble d’appareils capable d’effectuer un certain travail ou de remplir une certaine fonction, soit sous la conduite d’un opérateur soit d’une manière autonome. Dans cette mesure, les robinets qui produisent de l’eau froide filtrée et effervescente sont des « machines à soda ». * Achat de vêtements, de textiles, de livres et de meubles meublants de seconde main ou d'occasion La vente de « seconde main » ou « d'occasion » doit être distinguée de la vente de fin de stock ou de série et de la vente de modèles d'exposition, qui ne sont pas visées par la liste. L'achat de vêtements, de textiles, de livres et de meubles meublants de seconde main ou d'occasion doit avoir lieu exclusivement auprès d'un commerçant, d'une ASBL (en ce compris une ressourcerie), d'un indépendant à titre principal ou accessoire, dûment affilié au réseau d'acceptation des éco-chèques et en aucun cas auprès d'un particulier, d'une école ou d'une association de fait. En outre, dans un marché, un marché aux puces ou une brocante, les éco-chèques peuvent uniquement être utilisés auprès d'une ASBL ou d'un marchand disposant de la carte ambulant valide et dûment affilié à un émetteur. Il convient de comprendre les « meubles meublants » au sens de l'article 534 du Code civil, c'est-à-dire uniquement les meubles destinés à l'usage et à l'ornement des habitations, à l'exclusion de tous les électroménagers et de tous les appareils électriques (comme les lampes). Ces derniers sont d'ailleurs spécifiquement visés par la catégorie I. « Economie et énergie », à la rubrique A. - 21 - Ne sont donc pas visés par la liste les parties de meubles et les articles dont la fonction première n'est pas l'ornement des habitations comme les bougies qui ont comme fonction l'éclairage (elles ne doivent néanmoins pas être assimilées à des « lampes »). Sont donc visés par la liste des articles comme les matelas, miroirs, vases, cadres et tableaux, vaisselles … Quant aux vêtements, ils visent exclusivement les pièces d'habillement destinées à couvrir le corps humain. Par textiles, il faut comprendre les matériaux issus du filage puis du tissage de fibres naturelles et/ou artificielles, destinés à l’habillement mais également à l’ameublement et à la décoration. - Promotion de l'écoconception : produits et services qui disposent du label écologique européen ou du logo de production biologique de l'Union européenne * L'écoconception consiste à intégrer l'aspect environnemental, c'est-à-dire à prendre en compte la protection de l'environnement, dès la phase de conception des produits et services. L'écoconception se caractérise par une approche globale et multicritères de l'environnement (eau, sol, air, matière première, énergie nécessaire à la production …) et elle se fonde sur la prise en compte de toutes les étapes du cycle de vie des produits ou services (depuis l'extraction des matières premières, la fabrication, la distribution, l'utilisation, jusqu'au traitement en fin de vie), de manière à limiter l'impact de ces produits ou services sur l'environnement. Un exemple concret d'application de l'écoconception peut être trouvé dans le droit européen. Ainsi, la Directive 2005/32/CE du Parlement européen et du Conseil du 6 juillet 2005 établissant un cadre pour la fixation d'exigences en matière d'écoconception applicables aux produits consommateurs d'énergie et modifiant la directive 92/42/CEE du Conseil et les directives 96/57/CE et 2000/55/CE du Parlement européen et du Conseil (modifiée par la Directive 2008/28/CE du Parlement européen et du Conseil du 11 mars 2008), définit les principes, conditions et critères pour fixer des exigences environnementales à l'égard des produits consommateurs d'énergie. Elle s'applique en principe à tous les produits qui utilisent de l'énergie pour leur fonctionnement et qui sont mis sur le marché. Cette directive couvre toutes les sources d'énergie. - 22 - Pour plus d'informations concernant l'écoconception en général, les sites Internet suivants peuvent être consultés : √ http://www.eco-conception.fr √ Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie (établissement public français, créé en 1990, à caractère industriel et commercial placé sous la tutelle conjointe des ministères en charge de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire et de l'Enseignement supérieur et de la Recherche) : http://www.ademe.fr √ Commission européenne, DG Entreprises : http://ec.europa.eu/growth/industry/sustainability/ecodesign/index_en.htm Les Directives susvisées peuvent être téléchargées via le site Internet suivant : http://eur-lex.europa.eu. * Le label écologique de l'Union européenne ou Écolabel européen constitue un signe officiel distinctif attribué aux produits et services présumés conformes aux exigences de l'écoconception. Ceci ne signifie toutefois pas que les produits et services ne portant pas ce label ne répondraient pas à ces exigences mais pour être écolabelisés, ils doivent suivre une procédure d'attribution. L'Écolabel européen est attribué aux produits et services (à l'exclusion des denrées alimentaires, boissons, produits pharmaceutiques et dispositifs médicaux) qui remplissent un certain nombre de critères environnementaux et de performance (cahier des charges). Ces critères sont valables en principe trois ans puis actualisés en fonction de l'évolution du marché et des progrès scientifiques et techniques. L'Écolabel européen est reconnu par tous les pays membres de l'Union européenne ainsi que par la Norvège, le Liechtenstein et l'Islande. Les critères d'attribution de l'Écolabel européen sont définis afin de couvrir des produits et services de consommation courante. - 23 - Actuellement, 35 groupes de produits ou services peuvent bénéficier de ce label écologique. Il s'agit des groupes suivants : √ Appareils domestiques • Télévisions • Pompes à chaleur • Dispositifs de chauffage à eau • Ordinateurs personnels • Ordinateurs portables √ Nettoyage et Hygiène • Nettoyants universels et pour sanitaires • Détergents pour lave-vaisselle • Détergent pour vaisselle à la main • Détergents textiles • Savons, shampoings et après-shampoings; • Détergents pour lave-vaisselle automatiques industriels ou destinés aux collectivités • Détergents textiles à usage industriel ou destinés aux collectivités • Couches, serviettes hygiéniques, tampons √ Produits en papier • Papier à copier et papier graphique • Produits en papier absorbent • Papier journal • Papier imprimé • Produits de papier transformé √ Habillement • Textiles • Articles chaussants √ Maison et Jardin • Milieux de culture • Amendements pour sols • Revêtements de sols durs • Revêtements de sols en bois • Revêtements de sols en texile • Peintures et vernis à usage intérieur • Peintures et vernis à usage extérieur • Lampes • Matelas • Les meubles en bois - 24 - • Robinets et pommeaux de douche • Les toilettes et les urinoirs √ Services • Services de camping • Services d’hébergement touristique √ Lubrifiants • Huiles hydrauliques et graisses Des informations pertinentes sur l'Écolabel européen en général, dont la manière de déposer sa candidature pour son obtention, peuvent être consultées sur le site officiel de l'Écolabel européen : http://ecolabel.eu Le catalogue de l'ensemble des produits et services écolabellisés (« Le catalogue Ecolabel ») est consultable sur le site Internet suivant : http://ec.europa/ecat/ Les produits et services portant l'Écolabel européen disponibles en Belgique peuvent être identifiés sur le site Internet : http://www.ecolabel.be Par ailleurs, voici http://www.facebook.com/Ecolabel.be le compte Facebook de l'écolabel : Le point de la liste des produits et services écologiques figurant en annexe de la convention collective de travail n° 98 relatif à l'écoconception vise tous les produits et services portant l'Écolabel européen, en ce compris ceux non utilisateurs d'énergie dont les textiles et les produits de nettoyage. - 25 - L'Écolabel européen ou " la Fleur" se reconnaît au symbole suivant 2 : * Le logo de production biologique de l'Union européenne √ L'agriculture biologique L'agriculture biologique est une méthode de production agricole qui offre aux consommateurs une nourriture respectant les cycles naturels des plantes et animaux. Cette agriculture se fonde sur une série de principes et pratiques visant à réduire au minimum l'impact sur l'environnement, en travaillant la terre de façon aussi naturelle que possible. L'agriculture biologique fait partie d'une filière d'approvisionnement qui comprend la préparation des aliments, la distribution, le commerce de détail et les consommateurs. Pour plus d'informations sur l'agriculture biologique : http://ec.europa.eu/agriculture/organic/organic-farming/what-organic_fr 2 Un guide sur l'usage du logo (uniquement disponible en anglais) est joint en annexe. - 26 - √ Le logo de production biologique de l'Union européenne Pour faciliter la reconnaissance des aliments biologiques par les consommateurs, de nouvelles règles d'étiquetage sont entrées en vigueur le 1er juillet 2010 rendant le logo de production biologique de l'Union européenne obligatoire sur tous les aliments biologiques préemballés produits dans l'Union européenne. Une période transitoire de deux ans était prévue quant à l'apposition de ce logo sur les emballages. L'utilisation de ce logo est facultative pour les produits importés de pays tiers et pour les produits biologiques non préemballés produits dans l'Union européenne. Ce logo peut être utilisé aux fins de présentation et de réalisation de publicités concernant les produits conformes aux exigences communautaires. Sur le site internet http://ec.europa.eu/agriculture/organic/eupolicy/logo_fr, il est possible de télécharger ce logo en différents formats, le manuel d'utilisation du logo, du matériel promotionnel ainsi que différentes brochures. Un lien est également établi avec une foire aux questions. D'autres informations relatives à ce logo peuvent être consultées sur le site internet : http://ec.europa.eu/agriculture/organic/consumerconfidence/logo-labelling_fr Par ailleurs, dans son avis n° 1.758 du 21 décembre 2010, le Conseil national du Travail relève que "l’objectif du règlement n° 1980/2000 du 25 novembre 2009 est d’élargir la possibilité d’utiliser le label écologique de l’Union européenne et une enquête va être menée par la Commission européenne afin de vérifier s’il pourrait également être attribué à l’avenir à des denrées alimentaires et des aliments pour animaux ainsi qu’à des produits agricoles non transformés". Dans l’attente d’une éventuelle extension du label écologique de l’Union européenne aux denrées alimentaires et aliments pour animaux, le Conseil a déjà décidé de reprendre dans la liste les produits qui disposent du logo de production biologique de l’Union européenne. Ce logo, également appelé "Euro-feuille" se présente comme suit : - 27 - * Les infrastructures touristiques situées en Belgique et qui disposent du label Green Key/Clé verte/Groene sleutel Le label Clé verte/Groene sleutel est géré au niveau international par la Fondation pour l’éducation à l’environnement (FEE). Cette Fondation, et en particulier son programme Green key, est soutenue et reconnue par l’Organisation mondiale du Tourisme (institution des Nations Unies chargée de la promotion d’un tourisme responsable et accessible à tous), le Programme des Nations Unies pour l’environnement (UNEP) et l’UNESCO. Ce label est décerné annuellement à l’issue d’une procédure strictement contrôlée. Un contrôle est réalisé sur site par des auditeurs professionnels et indépendants au moins tous les trois ans. Pour conserver le label, les labellisés doivent toutefois réintroduire chaque année un dossier auprès d’un jury (composé de représentants des secteurs concernés, des administrations de l’environnement et d’associations et organisations environnementales) et faire preuve d’une amélioration continue. Une révision des critères d’évaluation a lieu tous les trois ans. Les établissements « Clé verte»/« Groene sleutel » situés en Belgique peuvent être identifiés via les sites internet suivants : √ http://www.cleverte.be √ http://www.groenesleutel.be Par le biais de ces sites internets, le bénéficiaire d'éco-chèques peut vérifier si l'établissement ou la structure touristique choisi accepte les écochèques. - 28 - Ce label est représenté comme suit : En Flandre et à Bruxelles : A Bruxelles et en Wallonie : - Promotion de l'attention pour la nature * Achat de bois exploité durablement (FSC ou PEFC) ou objets fabriqués en bois exploité durablement, ainsi que de papier produit à partir de fibres recyclées ou de fibres vierges provenant de bois exploité durablement (est notamment visé par cette rubrique, l'achat d'écorces de bois, de pellets en bois ou de bûches de foyer certifiés FSC ou PEFC ainsi que de clôtures et brise-vue répondant à ces mêmes conditions. Sont également visés par cette rubrique les achats de parquets, de lames de terrasse, de clôtures en bambou si ces produits en bambou sont labellisés FSC ou PEFC) FSC (Forest Stewardship Council) et PEFC (Programme for the Endorsement of Forest Certification) sont des organisations non gouvernementales, indépendantes et sans but lucratif qui visent à promouvoir la gestion responsable des forêts via une certification. Ces systèmes de certification garantissent que le bois provient de forêts gérées durablement. Ils contribuent à un arrêt de la déforestation et à un maintien de la bio-diversité par une lutte contre l'abattage illégal. Grâce à ces systèmes, le consommateur connaît et peut contrôler la provenance du bois qu'il acquiert. - 29 - Pour de plus amples informations, les sites Internet de ces organismes peuvent être consultés : √ FSC international (en anglais) : http://info.fsc.org et √ FSC Belgique. Ce site Internet permet une recherche des produits en bois ou papier labellisés FSC disponibles en Belgique (recherche par produits ou fournisseurs) : http://www.fsc.be Les produits travaillés (comme le mobilier de jardin) labellisés FSC sont reconnaissables par le logo suivant : ® FSC, A.C. FSC-SECR-0045. Les produits semi-finis (par exemple des piquets) ou brut (comme des planches) ne sont pas toujours munis d'un logo. Ils peuvent toutefois être identifiés comme étant certifiés FSC par les informations figurant sur la facture, dont le code unique du certificat de Chaîne de traçabilité FSC, qui doit être en possession du vendeur. Ce code permet de retrouver le fournisseur ou le producteur via le site Internet http://www.fsc-info.org √ PEFC international (en anglais) : http://www.pefc.org/index.php Ce site Internet héberge le Registre d'information PEFC qui est une base de données fournissant aux parties concernées l'information relative aux détenteurs du certificat PEFC. et - 30 - √ PEFC Belgique. Ce site Internet contient un annuaire des entreprises certifiées. La recherche peut s'effectuer par produits, type de bois ou par fournisseur labellisés PEFC en Belgique : http://www.pefc.be Le bois et les produits labellisés PEFC sont reconnaissables par le logo suivant : * Achat d'arbres et de plantes d'extérieur, de bulbes et de semences pour l'extérieur, d'outils de jardinage non motorisés, de terreau, de terre végétale et de compost qui répond aux conditions fixées par les Régions ainsi que d'engrais garanti bio Cette rubrique comprend, parmi les « plantes d'extérieur », le gazon en rouleaux. Section III : Notice pour l'introduction d'une demande en vue de figurer dans la liste annexée à la convention collective de travail n° 98 I. Procédure d'introduction - Les demandes en vue de figurer dans la liste annexée à la convention collective de travail n° 98 peuvent être transmises au Secrétariat du Conseil national du Travail par e-mail à l'adresse suivante : [email protected]. - Ce mail doit comporter les indications suivantes : * * * * nom de l'entreprise demanderesse et adresse e-mail de celle-ci ; description du produit ou du service sur lequel porte la demande ; éléments justifiant le caractère écologique de ce produit ou service ; éventuellement, si ce produit/service dispose d'un label. - 31 - II. - Les demandes peuvent être introduites au plus tard jusqu'au 30 juin de chaque année. Au-delà de cette date, les demandes NE SERONT PAS PRISES EN COMPTE pour la réactualisation de la liste en cours. - L'examen des demandes se fait exclusivement sur dossier. AUCUN ECHANTILLON N'EST ACCEPTÉ. Traitement des demandes Un accusé de réception est envoyé à chaque demandeur par le Secrétariat du Conseil national du Travail. Le Secrétariat du Conseil, une fois la date limite d'introduction des demandes expirée, rassemble celles-ci, en établit un résumé et le transmet aux interlocuteurs sociaux en vue de l'évaluation annuelle prévue par la convention collective de travail n° 98 tout en tenant le dossier transmis par le demandeur à la disposition des membres et des experts associés aux travaux. Cette évaluation porte d'une part sur l'opportunité de compléter ou non la liste annexée à cette convention collective de travail. D'autre part, tous les deux ans, les interlocuteurs sociaux évaluent sur le fond la nécessité d'actualiser la liste (ajout ou suppression de produits/services), tenant compte des évolutions de la politique en matière d'innovation écologique et des nouvelles conceptions écologiques. Le Secrétariat du Conseil joue donc un rôle de "courroie de transmission" et n'intervient en aucune manière dans la prise de décision des interlocuteurs sociaux. L'examen des interlocuteurs sociaux est éventuellement réalisé en collaboration avec des experts. Cet exercice nécessite par conséquent un certain nombre de semaines avant que le traitement de la demande soit finalisé. Chaque demandeur sera prévenu par e-mail dès que les travaux seront achevés et que le Conseil aura décidé de compléter ou non la liste des produits et services annexée à la convention collective de travail n° 98. - 32 - Dès que le Conseil aura adopté une convention collective de travail modifiant l'annexe de la convention collective de travail n° 98 et pour autant que son produit ou service y sera repris, le demandeur pourra prendre contact avec l'une et/ou l'autre des sociétés émettrices des éco-chèques afin que les consommateurs puissent acquérir ce produit ou service avec cesdits éco-chèques. Plus de renseignements concernant ces sociétés émettrices peuvent être obtenus via leur site internet respectif : * http://be.sodexo.com * http://www.edenred.be Suite à l'inscription dans la liste susvisée et compte tenu des règles relatives au droit de la concurrence, tous les producteurs et fournisseurs du même produit ou service que celui ayant fait l'objet de la demande peuvent proposer celui-ci à l'achat moyennant des éco-chèques. -------------------------- Annexe - Liste des produits et services pouvant être acquis avec des éco-chèques, en vigueur le 1er mars 2016 I. Économie d'énergie A. Achat, placement et réparation des produits suivants qui disposent du label énergétique européen à partir de la classe : - A++ : * lave-vaisselle ménagers ; * réfrigérateurs, congélateurs et appareils combinés ; * lave-linge ménagers, sèche-linge et appareils combinés ; - A+ : télévisions, fours et hottes, dispositifs de chauffage des locaux et chauffeeau ; - B : aspirateurs et lampes électriques, luminaires et éclairages LED ; B. Achat et placement de produits qui sont spécifiquement destinés à l'isolation des habitations ; C. Construction et rénovation d’habitations avec une norme énergétique qui satisfait aux critères européens pour la « consommation d’énergie quasi nulle » ou d’habitations passives ; D. Achat de services et achat, placement, réparation et entretien de produits permettant des économies d’énergie dans les habitations, à savoir les chaudières à haut rendement, les systèmes de régulation du chauffage, les vannes thermostatiques et les vitrages à haut rendement (qui ont un coefficient U d'au maximum 0,8) ainsi que les audits énergétiques, audits par thermographie infrarouge et les tests d’étanchéité à l’air ; E. Achat, placement, réparation et entretien d’appareils rendant les consommateurs conscients de leur consommation énergétique et d’appareils qui enregistrent et mesurent l’énergie ; F. Achat, placement, réparation et entretien de systèmes de gestion de la ventilation des habitations répondant à la norme NBN 50-001 types C à la demande et D avec récupération de chaleur. -2- II. Energies renouvelables A. Achat, placement, réparation et entretien d’appareils électriques qui fonctionnent exclusivement à l'énergie solaire ou à l'énergie manuelle ; B. Achat, placement, réparation et entretien de produits à usage domestique permettant la production d’énergie renouvelable à savoir les panneaux photovoltaïques, les chauffe-eau solaires, les capteurs solaires, les pompes à chaleur et les éoliennes, y compris les compteurs et transformateurs qui permettent de connecter ces produits au réseau électrique. III. Économie et gestion de l’eau A. Achat et placement de douchettes économiques ; B. Achat, placement, réparation et entretien de citernes de récupération d'eau de pluie ; C. Achat, placement et réparation d’économiseurs d'eau pour robinets ; D. Achat, placement et réparation de réservoirs d'eau pour toilettes avec touche économique ; E. Achat et placement de dalles de gazon (alvéolaires) et de pavés perméables. IV. Promotion de la mobilité durable A. Achat, placement, réparation et entretien d'un filtre à particules sur les voitures diesels dont l'année de construction se situe jusqu'en 2005 inclus ; B. Achat, placement, réparation et entretien d'une installation LPG sur les voitures ; C. Achat de titres de transport pour les transports en commun, à l'exception des abonnements ; -3- D. Location, achat, réparation et entretien de vélos, y compris de vélos assistés exclusivement par un moteur auxiliaire électrique, achat de pièces pour vélos et d'accessoires pour vélos. Location, achat, réparation et entretien de scooters électriques ; E. Services de mise à disposition de vélos et de voitures partagés, électriques ou non, sans chauffeur ; F. Cours d'éco-conduite ; G. Déplacements en autocar ; H. Achat, placement et réparation de bornes de recharge pour pouvoir recharger un véhicule électrique, y compris achat de câbles destinés spécifiquement au raccordement à ces bornes et d’abonnements destinés exclusivement au raccordement à ces bornes, à l’exclusion des frais de consommation électrique. V. Gestion des déchets A. Achat de piles NiMH portables et rechargeables et de chargeurs pour ce type de piles ; B. Achat de fût ou bac de compostage ; C. Achat de produits entièrement constitués de matériaux compostables ou biodégradables qui répondent à la norme NBN EN 13432, ainsi que les langes lavables ; D. Achat de papier 100 % recyclé non blanchi ou blanchi TCF ; E. Achat et réparation de machines à soda, d’accessoires et de recharges pour ces machines ; F. Achat de vêtements, de textiles, de livres et de meubles meublants de seconde main ou d’occasion. -4- VI. Promotion de l'écoconception A. Achat, placement, réparation et entretien de produits et services qui disposent du label écologique européen ou du logo de production biologique de l'Union européenne ; B. Infrastructures touristiques situées en Belgique qui disposent du label Green Key/Clé verte/Groene Sleutel. VII. Promotion de l'attention pour la nature A. Achat de bois exploité durablement (FSC ou PEFC) ou d'objets fabriqués en bois exploité durablement, ainsi que de papier produit à partir de fibres recyclées ou de fibres vierges provenant de bois exploité durablement ; B. Achat d'arbres et de plantes d'extérieur, de bulbes et de semences pour l'extérieur, d'outils de jardinage non motorisés, de terreau, de terre végétale et de compost qui répond aux conditions fixées par les Régions ainsi que d'engrais garantis bio. -------------------------