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Novembre 2009 • n° 9 Magazine de Beci Brussels Enterprises Commerce & Industry DOSSIER BRUSSELS, FROM BORING TO DARING : Où est Bruxelles dans le débat du city marketing ? BRUNO DE LILLE, SECRÉTAIRE D’ETAT BRUXELLOIS: « La charge administrative doit diminuer de 25% » Interview de Fabrice Wuyts, CEO de Proximedia « L’Entreprise de l’Année 2009 » Visitez la plate-forme dinformations pour PME et tentez de gagner une cure de jouvence de 200.000 E * “Grâce à Ultimate Makeover, la brasserie peut tourner avec les technologies actuelles, tout en respectant la tradition et la culture de la bière Lambic.” Gert Christiaens, Oud Beersel Lauréat 2009 Sur www.ultimatemakeover.be vous trouverez : sune quantité impressionnante d’informations les plus récentes concernant les PME, de très précieux conseils et astuces et des témoignages passionnants (environ 250.000 visiteurs uniques en 2009). sun concours annuel avec, à la clé, une cure de jouvence complète d’une valeur de 200.000 `* en matériel informatique, logiciels et solutions de téléphonie pour la PME lauréate. Participez et donnez un coup de fouet supplémentaire à vos affaires en 2010. Inscrivez-vous aujourd’hui même via www.ultimatemakeover.be Partenaire d’implémentation chez Oud Beersel. Ultimate Makeover est une initiative de avec le support de : BUSINESS * Montant sous réserve. La valeur du premier prix dépend de la taille de l’entreprise gagnante. edito Emmanuel van Innis, Président de Beci La Mobilité, enjeu métro(politain) ? Selon ces auteurs, la politique actuelle de la STIB, fondée sur le développement du métro complété par des « lignes de rabattement », aurait pour résultat de multiplier les « ruptures de charge » entre les lignes, sans améliorer les conditions de déplacement à Bruxelles. Cette situation expliquerait, toujours selon ces auteurs, le peu de succès des transports publics dans la Région. Elle constituerait « un geste d’impuissance » de la STIB ne pouvant assurer la régularité de ses lignes de surface, et « une opération de lobbying intense » pour remettre à l’ordre du jour, l’extension du métro, mode de transport au coût exorbitant, mais répondant « à la satisfaction de certains ingénieursmaison frustrés de n’avoir pu réaliser de grands travaux souterrains depuis la création de la région » (sic) ! Dire que ce rapport nous paraît totalement inapproprié constitue un euphémisme ! D’abord parce qu’il procède d’une vision étriquée de la mobilité, centrée sur la dimension purement locale de Bruxelles, et bien éloignée de la réalité (et de notre vision) « métropolitaine » de la Région qui fait de celle-ci un levier de développement social et économique pour le pays et ses trois Régions. La politique de mobilité doit nécessairement procéder de ce contexte élargi, et permettre l’optimisation des déplacements au sein de cet espace économique bruxellois qui dépasse très largement le contour des 19 communes de la Région. Les défis de la mobilités ne sont en effet pas les mêmes lorsque l’on s’adresse à 135 communes, 3 millions d’habitants, 1,4 millions d’emplois et 543 000 élèves. Le métro apparaît dans cet ensemble, avec le RER dont nous soulignons l’urgence de façon récurrente, comme le maillon essentiel d’un réseau de mobilité qui doit être performant et cohérent avec l’ensemble des infrastructures de déplacement des trois régions. Ce rapport repose par ailleurs sur un ensemble de contrevérités, et méconnaît ostensiblement la plupart des indicateurs récemment publiés en matière de mobilité. Suivant ces derniers, le métro, qui constitue un peu plus de 5% des lignes de transport en commun, représente près de 50% du volume clientèle. Ce taux est de 26% pour les trams, et de 26% pour les bus. L’affirmation du « manque de succès » du réseau de transport en commun méconnaît également les statistiques de fréquentations publiées chaque années par la STIB. L’accroissement du nombre de voyageurs est de plus de 3% en 2008 (par rapport à 2007), cet accroissement étant de 6% pour le métro. Il est de 40% pour les dix dernières années. Quant au coût du métro, il faut noter qu’en termes d’exploitation, il est de 10% inférieur au bus, et de 38% inférieur au tram. Les investissements, certes élevés en termes d’infrastructures, comportent cependant un effet multiplicateur fort important en termes d’offre de transport. Pour le bouclage de la petite ceinture du métro, 3% d’investissements supplémentaires ont apporté 36% de places supplémentaires. Enfin, il se confirme que le métro est l’un des seuls modes de transports en commun (avec le RER) susceptibles de rallier les automobilistes. Les statistiques récentes publiées par l’administration montrent en effet que, contre les idées généralement reçues, le volume du trafic automobile s’est réduit de 4% entre 2003 et 2008. La coïncidence avec les chiffres de l’accroissement de la fréquentation du métro est à cet égard éclairante et encourageante. La poursuite du développement du métro constitue pour le fonctionnement de l’espace économique bruxellois (BMR) un impératif. À la question de savoir si BECI peut souscrire à l’analyse du rapport, la réponse est bien entendu non. Mille fois non ! O 1 N° 9 - NOVEMBRE 2009 - ENTREPREN DRE U n rapport, établi par plusieurs auteurs se revendiquant du soutien d’un ensemble d’associations actives en matière de mobilité, circule actuellement pour prôner « la réouverture du débat sur la vision de la mobilité et du système des transports à Bruxelles ». Ce rapport stigmatise la « Métrovision » de la STIB et lui oppose une « Cityvision » que ses auteurs estiment porteuse d’une « politique véritablement régionale », reposant sur la participation des communes et répondant aux aspirations de la population bruxelloise qui souhaite avant tout raccourcir le temps « porte à porte » des déplacements en transports publics. sommaire NOVEMBRE 09 BRUSSELS ENTERPRISES COMMERCE & INDUSTRY 1 Edito 4 Interview Fabrice Wuyts, CEO de Proximedia 8 Enjeux Adapter la mobilité au 21e siècle 14 Beci Talk Show Quo Vadis, Brucsellae ? 16 Enjeux La reduction des charges administratives 18 Espace Membres 23 BECI et La Maison d’Anne Frank 28 BECI Energy Breakfast 36 BECI Assemblée général 58 Bloc-notes 60 Demandes d’admission - Index pub Entreprendre est le mensuel de Beci (Chambre de Commerce & Union des Entreprises de Bruxelles) Editeur responsable Olivier Willocx [email protected] Avenue Louise 500 • 1050 Bruxelles t +32 2 648 50 02 • f +32 2 640 93 28 www.beci.be Rédaction Responsable : Roel Veyt [email protected] Collaborateurs : Luc Rivet • Vincent Delannoy • Hélène Legrand • Michael Grosjean • Sylvie Cousin • Carline Taymans • Jean Blavier • Olivier Duquesne • Geert Degrande • Jacqueline Remits • Guy Bernard • Johan Dillen Production & Abonnements Design : Megalunatriumviraat Graphisme – Impression: DB Print Traduction: Pascale Swaelens Photos de couverture : © Jan Van de Vel/Reporters Tous droits réservés – Reproductions interdites sans autorisation écrite de l’éditeur L’ENTREPRISE AU QUOTIDIEN 26 Boîte à outils 31 BizzBox 33 BECI, un soutien à l’entreprise de A à Z Abonnements Prix : 80 € pour 10 numéros + Who’s who Beci. Infos : [email protected] • t 02 643 78 34 PUBLICITÉ DOSSIER Bruxelles, from Boring to Daring 39 City Marketing : Bruxelles comme marque 44 Le nouveau Square Brussels Meeting Centre est arrivé ! 49 Thoughtprovocing ideas pour Bruxelles : osons sortir des sentiers battus 56 Probo, robot et câlin à la fois Entreprendre/Dynamiek est lu chaque mois par plus de 21.000 décideurs. Tirage moyen par numéro : 13.130 ex. Infos et réservations : Geneviève N. Juste • T 02 537 60 31 F 02 534 86 22 • [email protected] Véronique Legein •T 02 763 18 19 F 02 772 54 22 • [email protected] NOS PROCHAINS DOSSIERS Entreprendre – Dynamiek Janvier 2010 • Véhicules utilitaires • Stock & Archivage Date limite : le 15 décembre 2009 Février 2010 • Immobilier & Batiment • Assurances & Banques Date limite : le 15 janvier 2010 Partenaires structurels de Beci )3/ "52%!56%2)4!3 #ERTIFICATION www.volkswagen.be Le nouveau Transporter. Une nouvelle vision des moteurs économiques. Le nouveau Transporter ne fonctionne pas encore à l’énergie solaire. Mais les ingénieurs de Volkswagen ont mis toute leur énergie pour développer une palette de nouveaux moteurs 2.0 l TDI à rampe commune, particulièrement silencieux et économes. Cela répond à la volonté de Volkswagen d’être plus écologique, ces moteurs permettant une diminution moyenne de la consommation de carburant ainsi que des rejets de CO2 d’environ 10%. Ainsi, le Transporter développe plus d’énergie tout en consommant moins. Ajoutez à cela l’ESP de série sur tous les modèles, et vous irez travailler avec encore plus d’énergie. Le nouveau Transporter. Ne craint aucune comparaison. T NCEMEN A L E D E OF F R z-la chez Découvre ssionnaire ce votre con n Utilitaires. e g Volkswa Commercial Vehicles Informations environnementales (AR 19/03/2004) : www.volkswagen.be enjeux FABRICE WUYTS, CEO DE “L’ENTREPRISE DE L’ANNÉE 2009” « Plus de 90% de nos clients fixes restent fidèles à Proximedia » Deuxième reprise ; c’est fois, c’est la bonne : la société bruxelloise d’Internet, Proximedia, vient d’être couronnée “L’Entreprise de l’Année 2009” en octobre, après avoir été nominée en 2004 déjà à ce prestigieux concours d’Ernst & Young. Un véritable honneur pour son CEO Fabrice Wuyts, qui ne se repose cependant pas sur ses lauriers : « Proximedia entend poursuivre son développement et partant prospecter de nouveaux marchés étrangers. Quoi qu’il en soit, nous nous accrochons fermement à notre identité bruxelloise, car même aux USA, Bruxelles est souvent plus connue que la Belgique. » © Jan Van de Vel/Reporters Fabrice Wuyts, CEO de Proximedia: « C’est chouette de travailler dans une entreprise qui remporte des prix. » N° 9 - NOVEMBRE 2009 - ENTREPREN DRE 4 Pour quelle raison Proximedia a-telle encore participé cette année à ce concours, après avoir déjà atteint le stade de la finale en 2004 ? « E n dépit de la crise économique, Proximedia est parvenue à nous impressionner par sa très forte croissance depuis sa création en 1998 », indique le rapport du jury d’Ernst & Young. Les autres finalistes étaient Bruyerre, Chaussures Maniet, Paprika et Vision IT Group. Fondée en 1998, la société Proximedia offre à ses 13.000 clients un large éventail de services Internet, ceux-ci allant de l’hébergement à la création de sites Web, du marketing et la réclame en ligne à la production vidéo pour des films d’entreprises et des Web TV. En 2008, grâce à ses 294 collaborateurs, la société a enregistré un chiffre d’affaires de 29,8 millions d’euros. Quant à ces derniers mois, en pleine crise, Proximedia a encore engagé une cinquantaine de nouveaux collaborateurs. L’heure est donc venue de s’entretenir avec Fabrice Wuyts, CEO de Proximedia : FABRICE WUYTS: « C’est vrai, pourquoi en 2009 et pas en 2006, 2007 ou 2008 me direz-vous ? Tout simplement parce qu’en dépit du fait que la crise économique battait son plein, nous avons également connu une très bonne année en 2009. Le lancement de nos nombreux nouveaux produits a été couronné de succès, par exemple, les vidéos de Bezoom et les services de marketing en ligne via Be Up. C’est pour nous un véritable honneur de remporter ce prix aujourd’hui. Nos clients se rendent compte qu’ils se lancent dans l’aventure avec une entreprise qui a les reins solides sur le plan financier et qui n’est pas prête d’être en faillite. Le titre de “L’Entreprise de l’Année 2009” est également une reconnaissance de 11 années de dur labeur pour l’ensemble des 350 collaborateurs de Proximedia. C’est chouette de travailler dans une entreprise qui remporte des prix. » Pourquoi le mauvais climat économique semble-t-il ne pas affecter Proximedia ? FABRICE WUYTS: « L’Internet souffre en effet moins de la crise que les secteurs traditionnels. Seules les grandes agences Web encaissent de solides coups, parce que leurs principaux clients rognent énormément sur leurs budgets. Alors que les nombreu- valeur base de données vraie valeur contact centers Dans chaque entreprise, la vraie valeur ce sont les gens. Leur personnalité, leur engagement, leur démarche justifient une entreprise qui existe, qui avance et qui grandit. Une croissance à laquelle Randstad contribue avec enthousiasme. Nous connaissons tous les marchés et en particulier vos marchés de contact centers, et nous pouvons anticiper ce qu’ils vivent. Quand nous recommandons un agent contact center, nous savons qu’il est bien plus qu’une simple voix téléphonique. Nos consultants experts vous trouvent la personne aux valeurs relationnelles et commerciales dont vous avez besoin pour un bon contact avec le client. Ce sont nos valeurs. Une valeur ajoutée commerciale pour votre entreprise. Randstad Belgium sa, W.INT.017/W.RS.17, B-AA04.053 www.randstad.be Staffing I Professionals I Search & Selection I HR Solutions I Inhouse Services enjeux ses PME, qui comptent parmi notre clientèle, se rendent à présent compte qu’il leur est possible d’enregistrer les meilleurs résultats en ligne en ne dépensant qu’un budget limité. Plutôt que de payer d’onéreuses publicités dans des toutes-boîtes ou aux Pages d’Or, ils optent à présent totalement pour l’Internet. Proximedia et Be Up les aident dans cette démarche au moyen de services SEM (Search Engine Marketing) tels que Google AdWords, le couponing, le bannering… Un marchand de vélos offre en ligne des bons de réduction de 200 euros pour ses tout nouveaux vélos électriques qui coûtent 800 euros et il peut d’emblée voir combien de nouveaux clients passent commande en utilisant ce bon. » N° 9 - NOVEMBRE 2009 - ENTREPREN DRE 6 Le rapport du jury de “L’Entreprise de l’Année” encense également le modèle commercial de Proximedia. Expliquez-nous son caractère unique ? FABRICE WUYTS: « Notre modèle commercial n’est pas différent de celui adopté par des entreprises telles que Rank Xerox ou Belgacom. Nous proposons un abonnement à notre clientèle. Nous n’offrons pas à notre clientèle un « miracle one-shot », mais nous nous engageons dans un partenariat à long terme. Pendant tout ce temps, le client a la possibilité de continuer à bricoler son site Web ou alors, il peut faire appel à Proximedia pour mettre son site Web à jour. Cela ne coûte rien de plus, tout est compris dans le contrat. Nous proposons de même régulièrement à nos clients un restyling de leur site Web, afin que celui-ci demeure à la page. » Et pourtant, certaines critiques fusent parfois à propos de Proximedia… FABRICE WUYTS: « Bah, la plupart du temps, ces critiques émanent des grandes agences Web qui travaillent pour les grandes entreprises internationales. Et pourtant, il s’agit d’un tout autre marché. Vous n’allez tout de même pas non plus comparer Delhaize ou Carrefour au petit épicier du quartier ? Les grands acteurs ne se préoccupent pas vraiment du boulanger ou du boucher du coin qui se trouvent aussi sur Internet. Après tout, nous évoluons au sein d’un marché libre : si tous nos critiques sont aussi bon marché que nous, c’est tant mieux. Dans ce cas, ils nous rafleront notre clientèle, pas vrai ? Je relève cependant un degré de satisfaction très élevé parmi notre clientèle au cours de ces 11 années : 65% de nos nouveaux clients renouvellent leur contrat et plus de 90% de nos clients fixes restent fidèles à Proximedia. Ils nous comparent à IKEA ? Qu’ils le fassent donc ! IKEA essuie lui aussi fréquemment des critiques, mais ils ont compris mieux que personne les besoins des clients. Ils fournissent du beau mobilier abordable financièrement, qui s’avère souvent plus solide que du design bien cher. » Comment percevez-vous l’actuel climat entre les entreprises à Bruxelles et en Belgique ? FABRICE WUYTS: « Proximedia s’accroche à son identité bruxelloise. La Brussels Metropolitan Region (BMR) a de grands atouts à faire valoir, à commencer par sa renommée en tant que capitale européenne. Proximedia est de même active sur l’ensemble du territoire belge, tant à Liège qu’à Gand et Anvers. Nous continuons à investir dans notre pays : chaque nouvelle équipe de tournage de Bezoom nous coûte facilement 15.000 euros en matériel et ce sont à présent plus de 20 équipes qui évoluent en Belgique. Parallèlement, Proximedia lorgne aussi au-delà des frontières belges. Nous entendons poursuivre notre développement, nous prospectons de nouveaux marchés en France, aux Pays-Bas… mais aussi aux USA. Depuis août 2009, Bezoom compte une première équipe de 7 personnes basée à Washington DC. Nous avons décroché les 20 premiers contrats. Aux USA, Bruxelles est d’ailleurs plus connue que la Belgique. » Qu’en est-il de la War on Talent ; est-ce que Proximedia en souffre beaucoup ? FABRICE WUYTS: « Nous n’éprouvons pour l’heure pas de gros problèmes, mais même en cette période de crise, © Jan Van de Vel/Reporters « Nous prospectons de nouveaux marchés en France, aux Pays-Bas… mais aussi aux USA. » les webdesigners créatifs ne se bousculent pas au portillon. Il y a certes quelques bonnes formations, mais il n’empêche que l’enseignement suit toujours la tendance du marché du travail, alors qu’il devrait justement avoir un rôle de pionnier et encourager la créativité économique. Les connaissances linguistiques constituent aussi parfois un problème : nous recherchons ainsi de toute urgence un PHP developer. À l’heure actuelle, il y a pléthore de candidats francophones dans la région liégeoise, alors qu’il nous est difficile de trouver un profil néerlandophone à Bruxelles. Il en va de même pour de bons comptables, alors que ce n’est pas réellement d’emblée une profession engorgée. » Pour conclure, que va faire Proximedia en 2010 ? FABRICE WUYTS: « Nous avons lancé tellement de nouveaux produits en 2009 que nous voulons consolider en 2010 (rires). À l’heure actuelle, Be Up, forte d’une équipe commerciale composée de 10 personnes, conclut chaque mois plus de 120 nouveaux contrats. Nous voulons un seul site Internet sur lequel tous nos clients peuvent proposer leurs promotions et les gérer euxmêmes. Pour sa part, Be Up entend aussi s’implanter aux Pays-Bas. Tout comme Bezoom devra encore asseoir sa présence aux USA. Les premiers contrats ont été signés, mais ce n’est que dans quelques mois que nous verrons si nous y enregistrons de bons résultats. » O Roel Veyt Rendre votre entreprise plus visible sur le marché, c’est aussi notre boulot. A chaque instant, Electrabel est à vos côtés pour aider votre entreprise à se développer. Notre priorité est de vous offrir services et conseils afin de vous accompagner au quotidien dans votre gestion énergétique. Pour ce faire, vous pourrez toujours compter sur votre Account Manager. Il vous présentera par exemple la dernière version de Kronos, un service online qui contrôle votre consommation de gaz et d’électricité. 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Les défis à relever sont significatifs et ne rien faire n’est assurément pas une option. V N° 9 - NOVEMBRE 2009 - ENTREPREN DRE 8 oka-Halle-Vilvoorde et BECI réfléchissent ensemble à des solutions, dans le cadre de la Brussels Metropolitan Region (BMR). Au sein de cette « région économique», les entreprises tant de Bruxelles que de Flandre demandent aux pouvoirs publics de placer la mobilité en tête des priorités pour l’ensemble de cette zone métropolitaine. Nous demandons une approche holistique, avec l’adaptation du Ring 0 comme pièce maîtresse. 1 Le Ring : goulet d’étranglement de la Belgique a) Cette région est particulièrement sujette à la congestion En raison de sa forte concentration d’opportunités d’emplois tant dans le secteur public que privé, cette région attire une masse de navetteurs, dont la majorité utilise sa voiture. Le trafic international de poids lourds de et vers le port d’Anvers transite fréquemment par le ring de Bruxelles, tout comme les navetteurs et camions se rendant à cet autre pôle économique qu’est le Brussels Airport à Zaventem, l’un des cylindres du moteur de l’économie belge : la zone BMR. Les transports en commun ou les liaisons routières alternatives permettraient donc une meilleure distribution régionale et urbaine du trafic ainsi qu’un désenclavement plus efficace de l’aéroport. Le trafic de type loisirs s’ajoute lui aussi de plus en plus aux navetteurs et poids lourds : les hyper populaires magasins Ikea et Décathlon sont certes nécessaires pour l’emploi et l’économie, mais ceux-ci ont toujours la fâcheuse tendance de s’implanter à proximité du ring saturé. Le mariage entre mobilité et urbanisme est un sujet quasiment jamais abordé. Les sites en question ne proposent souvent pas d’itinéraires alternatifs et pas suffisamment d’alternatives de qualité à la voiture, et ce, sans travaux au réseau ferroviaire en périphérie ou sans liaisons tangentielles par tramway autour du ring. Les liaisons transversales font défaut dans les réseaux ferroviaire et routier – sans parler du chainon manquant au sudest et sud-ouest. b) L’infrastructure n’est pas adaptée au 21e siècle Les liaisons tangentielles avec les transports en commun sont quasi inexistantes. La seule possibilité pour un habitant de Halle de se rendre à son travail à Diegem, c’est de prendre le ring avec sa voiture et de subir les embouteillages. Le ring a été construit dans les années 1970. Depuis lors, le trafic a doublé tout comme l’activité économique. Le ring est à présent obsolète, insuffisant et dangereux, avec ses nombreuses entrées et sorties, sans distinction entre le trafic de transit et celui de destination, ni sans gestion dynamique du trafic. Pas étonnant donc que sur les 25 points noirs du trafic en Flandre, 12 se situent sur le Ring. Vu que 7 autres “points noirs” sont localisés dans le Brabant flamand, nous pouvons sans problème affirmer qu’en démêlant le nœud de la mobilité dans la zone BMR, nous résolvons 80% des principaux problèmes de mobilité en Flandre et à Bruxelles. c) Nous payons tous le prix d’une diminution de notre prospérité et notre bonheur P ROSPÉRITÉ Quelque 110 km journaliers de files (en moyenne) en Belgique engendrent, rien qu’en heures de pointe, un préjudice économique s’élevant à un demimilliard d’euros par an. Pour la zone entourant Bruxelles, le ring et tous les itinéraires de délestage aux alentours, cela représente une somme avoisinant les 207 millions d’euros par an, soit l’équivalent de 4.500 emplois ou de la construction de 4 km de métro. Les entreprises demandent aux pouvoirs publics de placer la mobilité en tête des priorités pour la Brussels Metropolitan Region. © Roger Job/Reporters P E R D U FA C E À L A L O I S U R L E R E C Y C L A G E D ES E M BALL AG E S I N D US TR I E L S ? L A I S S E Z VA L - I - P A C VOUS GUI D E R . Votre entreprise met-elle des produits emballés sur le marché ? Alors vous êtes responsable de ces emballages et des déchets qu’ils génèrent. L’objectif est simple : diminuer le volume de déchets et stimuler leur recyclage. La pratique est hélas beaucoup plus complexe et fait perdre le nord à pas mal d’entreprises. Car ces déchets d’emballages se retrouvent généralement chez leurs clients, ce qui rend la collecte des informations souvent difficile. Nous fournissons aujourd’hui nos services à quelque 8.400 entreprises : via une contribution minimale elles sont libérées de tout souci administratif et elles contribuent par ailleurs au respect de l’environnement. Laissez donc VAL-I-PAC vous guider. Contactez-nous au 02/456 83 10 ou surfez sur www.valipac.be enjeux La fluidité sur le ring est cruciale pour l’emploi dans l’ensemble de la zone métropolitaine. D’autres pays consentent de lourds investissements dans une infrastructure routière performante dans l’optique de soutenir leur économie et d’être compétitifs par rapport à d’autres villes européennes : après tout, les routes constituent toujours les artères de l’économie. La préservation des emplois et la création de nouveaux sont vitales pour l’État-providence et l’absence d’une bonne mobilité le met en péril. B IEN - ÊTRE N° 9 - NOVEMBRE 2009 - ENTREPREN DRE 10 C’est en région bruxelloise que l’augmentation du trafic, d’ici à 2020, sera la plus forte (+26% si l’infrastructure demeure inchangée). Tout ce trafic additionnel se retrouvera sur les itinéraires de délestage dans le centre des villes et des villages, soit une véritable atteinte à la qualité de vie. Le trafic de délestage visant à éviter les embouteillages a fortement augmenté. Une personne qui doit se rendre en voiture d’Anderlecht à Schaerbeek ne prendra pas le ring, attendu qu’elle ira plus vite en passant par le centre de Bruxelles. Chaque heure passée dans les files sur l’autoroute correspond à 4 heures de files sur les axes secondaires. Cela représente une véritable atteinte à la qualité de vie tant dans la ville que dans sa périphérie, en raison de tout le trafic transitant par le centre des villages et par certains quartiers, où il n’est pas à sa place. L’environnement paie lui aussi un lourd tribut à tout ce trafic à l’arrêt sur le ring. Un camion bloqué dans les files rejette le double de particules fines et d’azote que lorsqu’il circule à vitesse constante. Quant aux efforts déployés par les constructeurs pour améliorer le volet écologique de leurs véhicules, ils sont réduits à néant par les démarrages et freinages incessants dans les embouteillages. Chaque minute passée dans les files est une minute perdue avec sa famille ou ses amis. Les embouteillages ont des répercussions sur le bien-être de la population. 1/3 des travailleurs avouent commencer leur journée de travail de mauvaise humeur. Quelque chose doit se passer, mais il n’est pas réaliste d’envisager un déménagement massif de la population vers les centres urbains. La Belgique, ce n’est pas la Birmanie. 2 Les solutions passent uniquement par une coopération et une approche holistique a) Coopération interrégionale Ne rien faire n’est assurément pas une option. La coopération n’est certes pas facile, mais elle est nécessaire. Le dossier du Ring constitue une opportunité rêvée de réaliser avec succès un projet de grande envergure qui permettra à toutes les Régions de faire un pas en avant en adaptant la mobilité aux défis du 21e siècle : en d’autres termes, le mariage performant de plusieurs modes de transport. À l’instar du dossier relatif à l’aéroport (normes de bruit, désenclavement), aucune des Régions n’échappe à une coopération concernant le dossier du ring entourant Bruxelles. L’adaptation dudit ring constitue un avantage pour les trois Régions. Dans le cas contraire, cela risque de sérieusement hypothéquer les développements futurs sur le plateau du Heysel, Schaerbeek-Formation, Malines ou tout autre site bruxellois, flamand et wallon. Seule une adaptation du ring de Bruxelles garantira l’accessibilité à ces projets. mobilité dans son entièreté, incluant Bruxelles, et les Brabant Wallon et Flamand, et comprendre comment les actions prises dans une région bénéficieront aux autres. Le Ring est une infrastructure imparfaite avec plusieurs points noirs au Nord tout comme au Sud, avec l’absence de clôture au Sud, le carrefour Léonard ou encore les embouteillages en permanence sur l’E411 à la sortie à hauteur d’Overijse ; améliorer la mobilité dans le BMR dans son entièreté exige une coopération et une coordination commune. b) Approche intégrée pour atteindre le transfert modal Nous ne demandons pas que soit simplement élargi le ring. L’adaptation du ring doit s’accompagner d’un effort mûrement réfléchi en matière de transports en commun, de gestion du trafic, de télétravail, d’horaires flexibles, de pistes cyclables, de carpooling, mais aussi d’harmonisation en termes d’aménagement du territoire. O En ce qui concerne l’aéroport, les or- ganisations patronales demandent que les pouvoirs publics se rallient explicitement au scénario de croissance de la zone FLAP (croissance ininterrompue sans surcharge) et qu’ils veillent à la mise en œuvre intégrale et à temps des mesures START planifiées en matière de mobilité (Pégase, RER, Diabolo, tunnel Schumann-Josaphat, désenclavement Meise-Westrode, R0-Zone Zaventem, R0-Nord, désenclavement routier au Nord de l’aéroport) ainsi que d’aménagement du territoire autour de l’aéroport. Une zone internationale telle que la zone BMR sans aéroport international florissant, c’est un peu comme Anvers sans port. En outre, une adaptation du ring permettra de réduire le trafic de délestage dans les deux Régions, ce qui sera tout bénéfice pour la qualité de vie. Quant aux émissions de particules fines, d’azote et de CO2, elles diminueront elles aussi, lorsque le trafic sera redevenu fluide plutôt que de stagner. Les intérêts sont donc communs et le seul objectif à envisager, c’est une situation win-win. O De Lijn et la STIB retirent déjà les La mobilité constitue le motif par excellence sous-tendant la coopération. Les organisations patronales applaudiront des deux mains tout effort entrepris dans ce sens, ce qu’elles font déjà d’ailleurs depuis pas mal de temps. Les accords de coopération sont absolument vitaux. Pour arriver à une situation de « win-win » il faut analyser la bénéfices concrets d’une coopération de ce genre en poursuivant le tram prévu entre l’OTAN et le centre-ville jusqu’à Diegem et l’aéroport. Voilà qui pourrait devenir un dossier emblématique d’un problème pressant : il n’existe actuellement aucune liaison directe entre l’aéroport international, le quartier général du monde et la ville. Il n’y a Imprimez 16 factures à la minute grâce à la super rapide Brother HL-3040CN. En imprimant 16 pages à la minute, vos affaires iront de l’avant. 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Ce faisant, nous serons en mesure de réduire drastiquement le nombre de voitures en circulation et partant d’améliorer considérablement le confort du voyageur. Il s’agit là d’un quick win qui permet de limiter concrètement les déplacements en voiture vers Zaventem. O Le télétravail à domicile, les horai- res flexibles et la promotion des véhicules électriques sont d’autres quick wins qui peuvent eux aussi apporter leur petite pierre à l’édifice. Le vélo peut, quant à lui, jouer un rôle, assurément à Bruxelles. Si 10 à 15% des Bruxellois enfourchent leur bicyclette, la ville redeviendra plus respirable et plus accessible à tous. Au niveau interrégional aussi, des pistes cyclables rapides, tant radiales que tangentielles, doivent faire leur apparition. O Il y a lieu d’investir dans des liaisons tangentielles en transports publics entre les centres d’habitation et de travail dans la périphérie à proximité du ring. Lorsque suffisamment de liaisons transversales se seront ajoutées à la toile, cela se traduira par d’appréciables gains de temps pour les navetteurs et les entreprises : cela sera tout bénéfice pour les personnes se trouvant en zone métropolitaine. La vision 2020 exposée par De Lijn y contribue, attendu que ce projet accorde une grande attention à ces liaisons tangentielles en prévoyant même à cet égard un système light-rail. O Le projet de De Lijn complète le ré- seau RER qui se traîne depuis des années déjà et dont la réalisation ne sera effective que dans 7 à 8 ans. Même si la réalisation du réseau RER est prioritaire, elle ne cesse d’être renvoyée aux calendes grecques. Il faut une meilleure communication à propos des projets et de l’état d’avancement du réseau RER; il convient par ailleurs d’analyser les adaptations requises par certaines évolutions. Ces lignes doivent être dotées de parkings de transit : la population doit pouvoir s’y rendre en voiture, garer son véhicule et prendre le train pour se rendre en ville. Et pourtant, on continue de se perdre en conjectures sur ce grand projet. O Toute adaptation du ring doit per- mettre une gestion dynamique du trafic destinée non seulement à prévenir les usagers de la route en cas d’embouteillages, à les informer sur les itinéraires alternatifs ou à dévier le trafic, mais aussi à permettre des limitations temporaires de la vitesse ou des dispositifs de régulation des accès. Tant Bruxelles que le Brabant wallon et le Brabant flamand doivent être impliqués dans l’analyse d’un système de gestion du trafic. Seul, ce dernier ne constitue pas en soi la panacée, mais il parviendra néanmoins à prévenir ou soulager un certain nombre de problèmes. c) Adaptation du R0 comme pièce maîtresse La réalisation de l’ensemble de toutes ces pistes, sans procéder à une adaptation du ring, ne suffit toutefois pas pour avoir un impact significatif sur les files structurelles. O La capacité du ring de Bruxelles doit être accrue de manière substantielle en réduisant la quantité de véhicules en entrée et sortie à vitesse élevée au moyen d’une répartition intelligente du trafic de transit et de destination sur des voies parallèles. Une voie parallèle destinée au trafic de transit permet de résoudre le problème de tout ce trafic passant par Bruxelles, alors qu’il ne devrait pas s’y trouver. Un dispositif de ce type permet de scinder le trafic de transit de celui de destination, ce qui se traduit par un meilleur écoulement des flux de circulation tangentiels. O Il y a lieu d’adapter l’ensemble de la partie Nord du R0, depuis sa jonction avec la E40 à Grand-Bigard jusqu’à celle avec la E40 à Woluwe-SaintÉtienne. À l’heure actuelle, la kennisgevingsnota (NDT : rapport de notification) du plan flamand MER est prête uniquement pour la zone Zaventem. Le Vak 1 (depuis l’échangeur avec la E40 jusqu’à celui avec la A12) et le Vak 2 (depuis l’échangeur de la A12 avec la E19) doivent eux aussi être pris en considération dans une image intégrée, ce qui n’exclut toutefois pas la réalisation préalable de la zone Zaventem. La solution permettant de résoudre les problèmes d’embouteillages doit passer par une approche holistique nécessitant impérativement une coopération interrégionale. Chacun des maillons de cette approche s’avère important pour une solution intégrale, avec l’adaptation du ring de Bruxelles en tant que pièce maîtresse et condition sine qua non pour la prospérité économique de notre région. O Tom Smeets Conseiller BECI Centre de Connaissances Tine Tytgat Experte Défense des intérêts, VOKA Halle-Vilvoorde Grand d’un seul coup Essent et RWE unis Poursuivre la croissance. C’est le défi de toute entreprise. C’est aussi la raison pour laquelle Essent et la société allemande d’énergie, RWE, ont décidé de s’épauler. Ainsi, d’un seul coup, nous nous retrouvons dans le top 5 des fournisseurs d’énergie en Europe. Pour vous aussi, c’est une bonne nouvelle. En effet, votre entreprise dispose enfin en Belgique d’une alternative solide et fiable pour son énergie, avec des prix et des produits intéressants à la clé. Pour en savoir plus, appelez le 03 270 68 38 ou surfez sur www.essent.be/croissance event “Quo Vadis, Brucsellae?”, le thème du BECI Talk Show 2009. N° 9 - NOVEMBRE 2009 - ENTREPREN DRE 14 « Dommage que Bruxelles soit retombée de la quatrième à la cinquième place dans le classement Cushman & Wakefield des villes les plus attractives d’Europe. C’est principalement dû au manque de promotion et de city marketing. En tant que capitale de l’Europe, nous devons caresser l’ambition de monter sur le podium : la troisième place est un minimum. Si nous réalisons les ambitions de la Brussels Metropolitan Region, nous y parviendrons certainement. » Emmanuel van Innis, président de BECI BECI TALK SHOW 2009 « La BMR a besoin du soutien de l’État fédéral ! » De nombreux visages connus, un enthousiasme contagieux sur le podium et une bonne ambiance dans la salle : le « Bruxelles cache bien ses charmes, mais offre une réelle qualité de vie. Cette ville a l’esprit ouvert et du professionnalisme à revendre. Les Bruxellois ont un savoir-vivre immense, sans l’arrogance dont les Parisiens se rendent souvent coupables sans s’en rendre compte. » Berthold Franke, Goethe Institut BECI Talk Show du mois d’octobre a été une grande réussite. Et le message des mondes politique et de l’entreprise a été singulièrement unanime : la Brussels Metropolitan Region doit recevoir le soutien qu’elle mérite. « J’ai travaillé pendant dix ans pour Electrabel en Thaïlande. L’Asie : voilà le véritable nouveau monde, où tout évolue très rapidement. Je n’en croyais pas mes yeux lorsque je suis revenu en Belgique ! C’est le pays de l’immobilisme, où faire des affaires devient de plus en plus contraignant en raison de la structure complexe et des lois compliquées. » Marc Josz, Electrabel Philippe Close (PS), Bruno De Lille (Groen !) et Olivier Willocx (BECI). Rudi Thomaes (FEB). Ministre Benoît Cerexhe et Veronica Manfredi (Commission européenne). event « Aujourd’hui, j’entends et j’observe des centaines de bonnes idées et de plans, mais surtout beaucoup de désordre. Bruxelles doit très rapidement mieux s’organiser. La Brussels Metropolitan Region mérite le même statut que le Plan Marshall en Wallonie et que Vlaanderen In Actie (VIA) dans le nord du pays. Mais la BMR a aujourd’hui besoin d’un soutien politique, aussi de la part de l’État fédéral. » Rudi Thomaes, FEB « Ce n’est peut-être pas toujours notre cas, mais les expatriés considèrent Bruxelles comme une ville bon marché. Mais elle doit être plus attractive. L’espace public doit être mieux organisé, les transports en commun doivent être plus efficaces et le trafic automobile doit diminuer de 20 %. » Brigitte Grouwels, ministre de la Région de Bruxelles-Capitale « J’ose le dire : nous avons assez d’argent à Bruxelles, mais nous ne le dépensons pas assez intelligemment. Alors que justement, Bruxelles se vend mieux à l’étranger que la Belgique. » Une bonne ambiance pendant le walking dinner. 15 N° 9 - NOVEMBRE 2009 - ENTREPREN DRE Baudouin Gillis, Carlson Wagonlit Belgium « Bruxelles a toujours eu beaucoup de chance. Nous avons hérité de l’Union européenne sur un coup de chance, et de l’OTAN parce que De Gaulle était en désaccord avec les Américains. Mais nous sommes trop complexés : cela doit cesser. » Philippe Close, échevin du Tourisme Il faut aussi oser rétablir certaines vérités pour démontrer la valeur ajoutée de Bruxelles pour tous : je ne cite que 3 éléments : OBruxelles produit 20% du PIB pour 10% de la population. OBruxelles s’autofinance à 50% alors que la Flandre et la Wallonie ne le font qu’aux alentours de 20%, le solde provenant des dotations fédérales. Photos : © Fred Guerdin/Reporters OLe revenu par habitant est le plus bas à Bruxelles, alors qu’il est le plus élevé en Brabant wallon et en Brabant flamand… grâce à ceux qui travaillent à Bruxelles, mais paient leurs impôts en Wallonie et en Flandre. Emmanuel van Innis, président de BECI Emmanuel van Innis (BECI), journaliste Jean Blavier et Karel Lowette (BECI). Christos Doulkeridis (Ecolo) et chef Pierre Wynants (Comme chez Soi). enjeux Bruno De Lille, secrétaire d’Etat de la simplification administrative. LE PLAN DE BATAILLE POUR 2012 DU GOUVERNEMENT BRUXELLOIS EST PRÊT « La charge administrative doit diminuer de 25 % » Les tracasseries administratives doivent diminuer de 25 % d’ici 2012 ; c’est l’objectif ambitieux que s’est fixé la © Fred Guerdin/Reporters Région de Bruxelles-Capitale, sous la pression de l’UE. Le N° 9 - NOVEMBRE 2009 - ENTREPREN DRE 16 B runo De Lille, secrétaire d’Etat chargé de la Simplification administrative, a présenté son plan pour Bruxelles dans les locaux de BECI. « Ce n’est pas par hasard », explique De Lille. « BECI joue un rôle prépondérant depuis longtemps. Moins de tracasseries administratives est synonyme de plus de transparence pour les entreprises bruxelloises. Elles économisent ainsi énormément de temps et d’argent. » Motivation des fonctionnaires Selon Bruno De Lille, les fonctionnaires sont eux aussi demandeurs. « L’administration en a également assez de cette paperasserie souvent inutile. Elle a un impact négatif sur la motivation au travail. Ce plan est également positif pour l’image des fonctionnaires, car il faut bien admettre que celle-ci pourrait être meilleure. L’administration aura plus de temps pour s’occuper de choses utiles. Et, à terme, ces mesures feront également économiser de l’argent à l’administration. » Le secrétaire d’Etat donne l’exemple d’un entrepreneur qui souhaite lancer une nouvelle implantation dans la zone du canal. « Actuellement, pour le permis de construire, le permis plan de bataille du nouveau secrétaire d’Etat Bruno De Lille (Groen!) est déjà prêt. « Ce n’est pas trop tôt », commente Olivier Willocx (BECI). « La simplification administrative est un moyen important pour relancer l’économie européenne. » d’environnement, la prime à l’investissement, la prime à la formation et que sais-je encore, il doit rassembler à chaque fois les mêmes données, et souvent les envoyer par recommandé. Cela demande énormément de temps et d’argent », concède Bruno De Lille. Test Kafka Pour cela, le Gouvernement bruxellois a prévu toute une série de mesures destinées à réduire de 25 % la charge administrative. « Les différentes administrations pourront s’échanger des données électroniques via Digiflow. Il y aura également un test Kafka. Celui-ci évalue chaque nouvelle loi ou réglementation en termes de charge administrative pour le citoyen ou l’entrepreneur. Les procédures difficiles à comprendre sont souvent source d’énervement. » Là où c’est possible, Bruno De Lille souhaite également en finir avec les courriers recommandés : « On peut faire plus simple avec des accusés de réception électroniques. Nous allons travailler à la fois sur la signature électronique et des formulaires simplifiés. » Sous pression de l’UE Un plan ambitieux, mais le temps presse, prévient Olivier Willocx, ad- ministrateur délégué de BECI : « L’UE pousse tous les Etats membres à alléger la charge administrative de 25 % d’ici 2012. La Belgique est d’ailleurs le seul pays qui doit encore atteindre cet objectif. L’organisation d’employeurs bruxelloise BECI réclame depuis quelques années déjà un plan d’action concret. Nous allons même plus loin avec Digichambers. Cette société exportatrice a besoin de certificats d’origine. Jusqu’il y a peu, cet entrepreneur devait affronter le dense trafic bruxellois pour introduire sa demande et revenir une deuxième fois pour récupérer le document tamponné. L’empreinte écologique de ces trajets est ridiculement grande. Nous évitons ces déplacements absurdes grâce à Digichambers, qui délivre les certificats d’origine par voie électronique. Avec ce nouveau plan du gouvernement, nous faisons un pas de plus sur le chemin de la simplification administrative. Aujourd’hui, nous avons réellement le sentiment que la Région de Bruxelles-Capitale a entendu le monde de l’entreprise. » O Roel Veyt UN VOYAGE D’AFFAIRES DOIT VOUS FAIRE GAGNER DE L’ARGENT. PAS VOUS EN FAIRE PERDRE b.flex economy+. La meilleure classe économique en Europe En ces temps-ci, vous êtes certainement à la recherche de bonnes affaires. Il en va de même pour vos tickets d’avion. Choisissez de voler en b.flex economy+ car vous pourrez en toute simplicité: • changer votre réservation sans frais • bénéficier de la Fastlane aux contrôles de sécurité • vous voir rembourser votre ticket entièrement en cas d’annulation Voyager sans soucis et sans coûts additionnels, et avoir ainsi un contrôle total sur votre budget voyage, c’est quand même plus confortable. brusselsairlines.com vous bougez ! Espace membres Vous désirez faire connaître votre activité ? Annoncer un changement stratégique, un déménagement de vos bureaux, des résultats financiers en progrès…? Profitez de la visibilité qui vous est offerte dans les pages d’Entreprendre, lu par 21.000 décideurs, en envoyant un communiqué d’une quinzaine de lignes accompagné d’une photo, à [email protected] Attention : les textes publicitaires ne sont pas publiés. La rédaction se réserve le droit d’écourter les textes trop longs. Make-A-Wish réalise en Belgique le rêve d’enfants gravement malades. D-Ploy présente HuPoMax™ N° 9 - NOVEMBRE 2009 - ENTREPREN DRE 18 Sodexo et Make-A-Wish unissent leurs forces À l’approche de la Saint-Nicolas et des fêtes de fin d’année, Sodexo a voulu soutenir Make-A-Wish, l’association qui réalise en Belgique le rêve d’enfants gravement malades. Tous les bénéficiaires de Cadeau Pass, le chèque cadeau de Sodexo et l’objet de prédilection des employeurs pour récompenser leurs collaborateurs, pourront en faire don à l’association Make-A-Wish. En cette période de fin d’année, ce sont plus de 450.000 collaborateurs qui recevront de leur entreprise des Cadeau Pass de Sodexo. S’ils souhaitent soutenir l’association , il leur suffira de retourner à Make-A-Wish un ou plusieurs de leurs Cadeau Pass de Sodexo dans l’enveloppe pré-timbrée qu’ils auront reçues avec leurs chèques cadeaux. Cette action se poursuivra jusqu’au 30 janvier 2010. « La période des fêtes est toujours un moment plus chargé en émotions pour les enfants malades et leur famille. C’est à ce moment-là aussi que notre action est importante. Pouvoir compter sur l’appui d’un parrain tel que Sodexo, est pour nous d’une très grande aide », souligne Dolores Van Haelen de Make-A-Wish. O Rue Charles Lemaire 1 1160 Bruxelles T +32 2 547 55 11 F +32 2 547 55 12 [email protected] www.sodexo.be D-Ploy, partenaire stratégique en capital humain, présente aujourd’hui son outil d’analyse de capital humain en entreprise : HuPoMax™. HuPoMax™, ou encore Human Potential Maximizer s’inspire de techniques d’interview, d’exercices d’assesment, de la PNL, de différen- Vanessa Didden, tes méthodologies d’analyse managing director de personnalités ainsi que chez D-Ploy. d’outils utilisés en étude de marché qualitative. HuPoMax™ permet aux entreprises de mieux connaître leurs collaborateurs et leur mode de fonctionnement, mais surtout de prendre conscience du capital humain présent au sein de l’entreprise. En d’autres termes, HuPoMax™ permet entre autres l’identification des potentiels non-utilisés, des éléments perturbateurs et des moteurs de motivation. Et en pointant les possibilités d’augmentation de l’épanouissement personnel, HuPoMax™ pointe, tout simplement, les possibilités d’augmentation de la productivité de l’entreprise. Les résultats sont en effet transformés en plan d’actions concret pour atteindre cette augmentation de rentabilité qui permet toujours une optimalisation réussie du capital humain. O D-Ploy sprl Chaussée de Waterloo 804 1180 Bruxelles T +32 2 375 15 55 F +32 473 19 90 81 www.d-ploy.be [email protected] espace membres DevauxConsult offre un directeur financier « à la carte » Les Mains Qui Ecoutent lance des nouveaux produits Les Mains Qui Ecoutent est fier de ces 8 premiers mois d’existence, en plus de ses massages thaïs , aux huiles essentielles et réflexologie plantaire propose différentes gammes de produits respectant peau et environnement, ce sont les produits Arganis et Argapur, Huile d’argan cosmétique naturelle certifié « Ecocert » et notifiée par la communauté française, les Produits « Miracles de la Mer Morte » venant directement de Jordanie : Boue et sel Ces sels de bain naturels contiennent une concentration unique de plus de 40 minéraux dont la peau peut ainsi bénéficier, notamment : du potassium, du magnésium, du calcium, du bromure et des sulfates de sodium. Ces minéraux améliorent le flux de nutriments vitaux à travers la membrane des cellules, augmentent la vitalité des cellules, apaise les muscles, procure de l’énergie pour le transport actif des cellules et rééquilibre les minéraux qu’elles contiennent. En enfin les Produits Cellande : produits d’entretien composés d’huiles végétales et huiles essentielles sans phosphate, sans colorant sans azurant optique sans, NDTA ; avec une volonté de respect de l’environnement puisque les flacons ne sont plus jetables mais rechargeables. O Les Mains Qui Ecoutent Avenue Rogier 403 1030 Schaerbeek T +32 477 76 64 54 www.lesmainsquiecoutent.be du temps ou du savoir-faire nécessaires pour élaborer un business plan pluriannuel démontrant la création du cashflow qui assurera le service de la dette. Il faudra aussi argumenter de façon pointue afin de convaincre les bailleurs de fonds potentiels du bien-fondé du projet. En l’absence d’un soutien spécialisé, la négociation peut être plus difficile et l’accord de financement risque de tarder. Une solution dans ce cas revient à recourir, pour une période limitée, aux services d’un ancien banquier qui a pratiqué pendant toute sa vie la négociation de financements et qui peut discuter d’égal à égal avec les banques. L’avantage de cette formule est d’utiliser une expérience spécialisée uniquement au moment où celle-ci est nécessaire. L’entreprise n’augmente pas ses charges salariales récurrentes mais capte 100% d’un savoirfaire pour assurer le bouclage financier de son projet. Enfin, dans la mesure où l’intervention de ce spécialiste présente un caractère exceptionnel, son coût peut, dans certains cas, être réduit grâce à des subsides publics. La PME fait ainsi une utilisation « just-in-time » d’un talent. O DevauxConsult SPRL Boulevard Saint-Michel 82 1040 Bruxelles T +32 2 733 22 74 F +32 485 67 03 25 [email protected] www.devauxconsult.be La Régie du Travail Pénitentiaire, un réseau de 33 ateliers Le Service Central de la Régie du Travail Pénitentiaire (SCRTP) est un service public à gestion autonome qui s’occupe de la mise au travail des détenus. Beaucoup d’entreprises ignorent que chaque établissement pénitentiaire dispose d’ateliers industriels. Ces espaces de travail sont principalement destinés à la mise à disposition de main d’œuvre aux entreprises désireuses d’effectuer certains travaux de manière ponctuelle ou plus régulière en-dehors de leurs propres installations. La nature des travaux est très variée : emballage, pliage, montage, découpe, collage, mise sous pli, conditionnement, manutention, sous-traitances industrielles diverses, façonnage, assemblage, cartonnage, encartage, montages électriques, encodage de données, scanning de documents, triage, etc. Il existe également des ateliers dédicacés à un type bien précis d’activité industrielle, comme menuiserie, forge, couture, imprimerie et exploitation agricole. La finalité de la mise au travail des détenus est d’ordre social. L’objectif premier est la réinsertion dans la vie extérieure future. En outre, le détenu gagne de l’argent. Cela lui permet de réparer son préjudice par le biais de l’indemnisation de ses victimes (justice réparatrice), ainsi que de faire de menus achats à la cantine de la prison. Enfin, le travail dans les ateliers contribue à ce que l’ambiance au sein de la prison soit plus sereine. Les activités sont encadrées par du personnel technique qualifié, expérimenté et à l’écoute des besoins du client. La main d’œuvre disponible est nombreuse et rapidement mobilisable (possibilité de répondre à des demandes urgentes dans des délais courts) : « Nous disposons d’un réseau de 33 ateliers répartis dans toute la Belgique. Nous pouvons mobiliser et coordonner sans délai plusieurs d’entre eux si nécessaire. Nos devis sont gratuits et nous pratiquons des tarifs concurrentiels. » O Régie du Travail Pénitentiaire Rue Berkendael 42 1190 Bruxelles T +32 473 81 13 91 F +32 472 23 72 33 www.rtp-rga.be 19 N° 9 - NOVEMBRE 2009 - ENTREPREN DRE Les PME n’ont pas toujours besoin d’un directeur financier à temps plein. Elles disposent Louis Devaux habituellement d’un service comptable et administratif qui assure un bon suivi des écritures. Il tient à l’œil les échéances de TVA, gère le portefeuille de factures et de créances et suit la trésorerie. Dans une période où il faut trouver des économies, l’engagement d’un directeur financier à durée indéterminée se justifie parfois plus difficilement. Toutefois, lorsque se présente un projet un peu complexe, tel un nouvel investissement nécessitant le recours à un financement externe, le dirigeant de la PME ne dispose pas toujours © Banimmo vous bougez ! Randstad s’abreuve à la source des meilleurs cuisiniers N° 9 - NOVEMBRE 2009 - ENTREPREN DRE 20 La crise économique a engendré le chômage. Mais pour ceux et celles qui sont au travail, les temps sont particulièrement stressants. On leur demande plus qu’en temps normal pour moins de résultat. Afin de faire renaître la passion au travail et d’améliorer l’esprit d’équipe auprès de ses collaborateurs, Randstad lance un programme interne baptisé «Vamos». L’objectif est d’être fin prêt pour quand l’économie reprendra. Le programme se compose d’initiatives variées comprenant des débats et des activités organisés pour l’ensemble des collaborateurs du groupe. Le coup d’envoi de la campagne pour les managers a été donné mardi 13/10 à l’occasion d’une table ronde réunissant le gratin des cuisiniers belges parmi lesquels Peter Goossens (Hof van Cleve), Bart De Pooter (Pastorale) et Yves Mattagne (Sea Grill). Les trois cuisiniers de renom sont venus parler de leur métier, leur passion, et leurs recettes personnelles pour améliorer l’esprit d’équipe. Les managers de Randstad et les grands cuisiniers ont des défis en commun. Dans un contexte de crise, il est important de rester au top et à la hauteur de ses ambitions. L’important est de garder une longueur d’avance. Comment innover? Comment gérer les formalités administratives et légales? Comment assumer son rôle de leader? Comment être performant, obtenir des résultats et quand même rester créatif? Comment motiver les équipes en ces temps incertains? Comment reconnaît-on les gens qui ont la passion du travail bien fait? Comment faire pour rester en bonne santé tout en faisant un job stressant? Comment gérer le changement? L’enthousiasme des grands cuisiniers est contagieux, c’est ce que l’on a pu constater pendant et après le débat. On voudrait bien remettre le couvert. O Yves Mattagne, Sea Grill. Peter Goossens, Hof Van Cleve. Bart De Pooter, Pastorale. Randstad Group Belgium BDC Esplanade du Heysel b.71 1020 Brussel T +32 2 474 60 00 F +32 2 229 14 09 [email protected] www.randstad.be L’Immeuble Sirius, développé par Banimmo. Jones Lang LaSalle épaule un nouvel acteur sur le marché bruxellois Un nouvel acteur sur le marché de l’investissement immobilier belge guidé par Jones Lang LaSalle : Signa investit 70 millions d’euros à Bruxelles. Il s’agit du premier investissement réalisé dans la capitale belge par un fonds fermé allemand. Cette opération représente la transaction la plus importante de l’année. Signa a acheté 100 % des actions de l’entreprise propriétaire d’un immeuble de bureaux au développeur Banimmo et ce, pour une valeur de 70 millions d’euros. Signa a acquis ces actions par le biais d’un fonds fermé allemand. Il s’agit de la plus importante transaction concernant un immeuble de bureaux cette année, à Bruxelles et même à l’échelle nationale, mais également du plus gros contrat, toutes catégories d’actifs immobiliers confondues. Dans le cadre de cette opération, Signa a bénéficié des conseils exclusifs de Jones Lang LaSalle Capital Markets, tandis que Loyens & Loeff s’est occupé des aspects légaux et fiscaux. Cette grande première en Belgique, à savoir un investissement de cette ampleur réalisé par un fonds fermé allemand, sera probablement suivie par d’autres initiatives du genre, prises par des investisseurs privés allemands en quête d’opportunités d’investissement de leurs réserves de liquidités, par le biais de placements privés. En dehors de l’Allemagne, les fonds fermés allemands cherchent à investir à Londres, à Paris et aux Etats-Unis, où les prix ont considérablement chuté depuis la mi-2007, ainsi qu’aux Pays-Bas et en Autriche (Vienne), qui représentent leurs marchés historiques. Bruxelles fait désormais également partie de leurs marchés cibles. Dans la conjoncture actuelle, les investisseurs font preuve de peu d’appétit pour le risque et cherchent des rendements sécurisés à long terme. Or, l’immeuble Sirius répond parfaitement à ces critères. Comptant 29.500 m2 aménageables en bureaux, il a fait l’objet d’un contrat de leasing de 15 ans à l’opérateur téléphonique Mobistar. L’immeuble satisfait à l’ensemble des normes légales les plus exigeantes en termes d’efficacité énergétique. Situé à deux pas du quartier général de l’OTAN, le projet a été développé par Banimmo et sera achevé pour fin octobre 2009. O Jones Lang LaSalle Rue Montoyer 10/1 1000 Bruxelles T +32 2 550 25 25 – F +32 2 550 26 26 [email protected] – www.joneslanglasalle.be 100 entrepreneurs en action Réseaux d’apprentissage Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) dans les PME et Chambres de Commerce belges Le jeudi 10 décembre à 16h chez le Groupe Colruyt – Chaussée d’Enghien 249 – 1500 Hal Rencontrez 100 entreprises qui, soutenues par leur Chambre de Commerce, s’investissent activement dans l’intégration de la RSE au sein de leur entreprise. Programme 16.00 - 16.30 Inscription et accueil 16.30 - 16.40 Mot de bienvenue 16.40 - 17.00 Le Groupe Colruyt, une entreprise durable 17.00 - 17.20 La RSE, Chambres de Commerce et réseaux d’apprentissage : le projet Quadrant 17.20 - 18.10 Jeu: les 360° de la RSE 18.10 - 18.20 Témoignages de participants Quadrant 18.20 - 18.35 Discours de clôture par le Secrétaire d’Etat à l’Intégration sociale et à la Lutte contre la pauvreté, Philippe Courard (à conÄrmer) 18.35 - 18.50 Remise des diplômes 18.50 - 19.00 Mot de clôture 19.00 - 20.30 Walking dinner La participation est gratuite mais le nombre de places est limité. Inscription jusqu’au 30 novembre ([email protected]) - fax: 02/209 05 68. Le réseau d’apprentissage Quadrant est organisé pour la deuxième année consécutive par les Chambres de Commerce belges avec le soutien Änancier de dans le cadre du Plan d’action fédéral belge RSE du 25 octobre 2006 Avec les remerciements au Groupe Colruyt © Reporters/Didier Bauweraerts La RSE sous un autre angle vous bougez ! Just in Time Management Group invite les chefs d’entreprise Just in Time Management Group invite les chefs d’entreprise à assister à ses petits-déjeuners conférences au Cercle de Lorraine. Programme de Conférences : WBM dispose d’une banque de plus de 9.000 iCEO. L’Executive Interim Management avec WBM: 81 langues, 168 pays et 9127 personnalités ! N° 9 - NOVEMBRE 2009 - ENTREPREN DRE 22 Depuis plus de deux ans, WBM SPRL, dont les origines remontent à la création de Future-Based Consultancy à Denver (USA) en 1989, représente CEO Europe fondé en 2001, un team multinational de « chasseurs de têtes ». Avec assurance, mais plus particulièrement au niveau international parce que la concurrence y a pris des proportions critiques, la solution du recrutement d’ « executives ad interim » de haut niveau et de compétences pluridisciplinaires fait une percée rapide. Pour anticiper les attentes des entreprises avec lesquelles nous sommes en contacts réguliers, WBM dispose d’une banque de plus de 9.000 iCEO, c’est-à-dire des profils de cadres dirigeants certifiés, en constante évolution dans le monde entier et, bien sûr, en Belgique où l’on sait qu’il ne faut pas se contenter d’attendre la reprise annoncée : « Pratiquement, chez nous, pour pouvoir s’engager valablement un iCEO type, parle 81 langues, réside dans 168 pays, a 9127 personnalités, couvre 27 secteurs et 9 fonctions. » Au-delà de la direction ad intérim connue, près d’un millier de nos iCEO sont aussi des investisseurs potentiels (entre 100.000 et 1.000.000 d’euros), tandis que plusieurs centaines d’autres peuvent vous assister très ponctuellement (voire de manière récurrente) lors de vos conseils d’administration, pour le lancement d’une unité de recherche et développement, la participation à une assemblée générale et dans bien d’autres cas puisque les compétences que nous rassemblons sont multiples. L’ « antenne » Belux est pilotée par Daniel C. Renson. Après de très nombreuses années de réalisations auprès de sociétés établies aux USA, en Europe, Asie et M-O, sa longue expérience pratique accumulée facilite le contact avec les entreprises intéressées ainsi que la recherche du profil défini ensemble. O Daniel C. Renson WBM - World Bureau of Marketing Chaussée de Wavre 352 1040 Bruxelles T +32 2 230 95 90 – F +32 2 230 13 28 [email protected] – www.fbc-e.com Philippe Vercruysse, Partner JiTM 25 november 2009 : « Quels tableaux de bord simples, synthétiques et opérationnels pour la gestion anticipative de votre entreprise ? » Pour près de la moitié des entreprises actuellement en difficulté, une série de problèmes fondamentaux préexistaient déjà avant la crise financière. Environ un tiers de ces entreprises n’ont pas de tableaux de bord. Un autre tiers en dispose mais n’a pas pue n tirer les conclusions nécessaires pour anticiper ou résoudre les problèmes existants. O Infos et Inscriptions : www.just-in-time-management.com (rubrique « News ») ou Carol Ingebos au 0473 11 62 92 En collaboration avec BECI. Gratuit pour les chefs d’entreprise Just in Time Management Group Avenue Louise 149/24 1050 Bruxelles T + 32 2 290 53 07 – F + 32 2 535 76 34 www.just-in-time-management.com Martine Constant Consulting Group développe un Baromètre Qualité pour la Banque Populaire du Maroc La Banque Populaire du Maroc a choisi une entreprise belge pour mettre en place son Baromètre Qualité. La collaboration porte sur deux années et représente plus de 13 000 enquêtes à réaliser par Martine Constant Consulting Group. Objectif : accroître la qualité de l’accueil prodigué dans chacune des 800 agences que compte la Banque Populaire du Maroc. Avec plus de 7 600 collaborateurs et 3 millions de clients, la Banque Populaire est la plus importante du Maroc. « L’objectif final est de mettre en place un Baromètre Qualité, qui sera actualisé tous les trois mois », souligne Martine Constant. Martine Constant & Partners a éfé fondée à Liège en 1995 par Martine Constant. La société dispose de trois centres de production, à Liège, Bruxelles et Anvers, et compte 32 collaborateurs et un « pool » de 150 Mystery shoppers qui réalisent des visites et des audits de qualité d’accueil. Les activités sont réalisées par 3 sociétés : MCP Télémarketing, spécialisée dans le télémarketing relationnel, tant en B2B qu’en B2C, MCP Quality, spécialisée dans l’audit de la qualité d’accueil et de services (10.000 audits par an), et MCP Consulting (Martine Constant Consulting Group), qui assure l’activité de consultance en marketing direct, d’audit, d’étude de marché et de formation. MCP est présente dans près de 50 pays grâce à son réseau de partenaires et à son adhésion à la MSPA (Mystery Shoppers Providers Association). O Martine Constant & Partners Avenue Louise 500 1050 Bruxelles T +32 4 229 37 07 – F +32 4 229 37 08 [email protected] www.martineconstant.com histoire LA MAISON D’ANNE FRANK DEMANDE DE L’AIDE AUX MEMBRES DE BECI Qui connaît l’entreprise bruxelloise « La Synthèse, usine de produits chimiques » ? La Maison d’Anne Frank (Anne Frank Stichting) à Amsterdam s’attelle pour l’heure à une enquête historique qui passe également en revue les sociétés du père d’Anne, Otto Frank. Et il semblerait à l’heure actuelle que, parmi toutes ces sociétés, La Synthèse aurait eu des racines bruxelloises. FICHUS FICHIERS ? A nne Frank, c’est cette petite fille juive qui, durant la Deuxième Guerre mondiale (de 1942 à 1944), a vécu dans la clandestinité avec sa famille dans l’Annexe (Achterhuis) à Amsterdam. Durant toute cette période, Anne y a tenu un journal intime. Leur clandestinité ayant été dénoncée, la famille Frank est arrêtée le 4 août 1944 par les nazis. Anne Frank ne survivra pas à sa déportation dans les camps allemands d’Auschwitz et de Bergen-Belzen. Après la guerre, son journal intime a été publié sous le titre de “Het Achterhuis”, ouvrage qui a été traduit en de nombreuses langues et s’est vendu à des millions d’exemplaires. N° 9 - NOVEMBRE 2009 - ENTREPREN DRE 23 Les chercheurs de la Maison d’Anne Frank savent que le père Otto Frank avait créé, fin 1940, une société portant l’appellation de La Synthèse. “Il subsiste un en-tête de lettre (voir photo) qui pourrait laisser croire qu’elle faisait partie de l’entreprise bruxelloise La Synthèse, usine de produits chimiques, sise “Rue de l’Agrafe 70, Bruxelles”. Cela daterait de 1940 approximativement”, nous confie le chercheur Gertjan Broek. O Roel Veyt L’en-tête dont la Maison d’Anne Frank est en possession. Pouvez-vous nous aider ? Archiving Solutions Pourriez-vous aider la Maison d’Anne Frank à récolter plus d’informations sur cette société ou pourriez-vous lui renseigner une personne à même de le faire ? Dans l’affirmative, veuillez prendre contact avec : sécurisation absolue de vos back-ups Anne Frank. © AP/Reporters M. Gertjan Broek Anne Frank Stichting Westermarkt 10 Postbus 730 1000 AS Amsterdam T +31 20 5567 100 [email protected] www.annefrank.org Yo u r i n f o r m a t i o n i s n o w h e r e s a f e r appelez dès maintenant le 078 15 31 61 ou consultez notre site www.merak.eu vous bougez ! lance une nouvelle action d’épargne N° 9 - NOVEMBRE 2009 - ENTREPREN DRE 24 Van Os-Sonnevelt lance une nouvelle action d’épargne amusante grâce à laquelle les clients pourront choisir des cadeaux dans une boutique regorgeant de gadgets excentriques ‘blanc-bleu-belges’. Cette fois, le premier prix est un week-end de détente à Barcelone, comprenant une visite à elBulli. Les clients de longue de date connaissent bien le fonctionnement des actions d’épargne de Van Os-Sonnevelt: par tranche de location de mobilier, chaque client reçoit une friandise à savourer immédiatement et accompagné de points épargne. Ces points à collectionner sont à coller sur une carte d’épargne. Une carte complétée permet de choisir un ou plusieurs cadeaux. Et pas n’importe quels cadeaux, mais toutes sortes de gadgets et autres articles amusants axés sur le thème des bovidés. « Nous sommes quelque peu tributaires de notre réputation », explique Gerard van Os, directeur de la société. « Lors d’actions similaire en 1994 et 2000, nous avons rassemblé les objets les plus excentriques depuis la boisson Red Bull, à l’époque fraîchement lancée sur le marché, jusqu’à un club de vacances allin au Koweït. Cette fois encore, nous avons déniché quelques exclusivités. Nous proposons par exemple un week-end dans une ferme incluant une session de communication avec les vaches par le biais de caresses, le tout encadré par un(e) thérapeute du stress. Et le fin du fin: un week-end VIP à Barcelone, proposant, entre autres, une visite au restaurant elBulli, propriété de Ferran Adrià. » O Van Os-Sonnevelt Industriepark Weverstraat 12 1840 Londerzeel T +32 52 30 36 36 F +32 52 30 36 38 [email protected] – www.vanos.be « Notre réussite, c’est la réussite de nos élèves », confie Charles Eon, fondateur d’Admitis. Laurence Bovy est appelée à présider la SNCB. Port de Bruxelles : Laurence Bovy remet son mandat de Présidente Laurence Bovy a annoncé qu’elle remet son mandat de Présidente du Port de Bruxelles à la disposition du Gouvernement bruxellois. Laurence Bovy est en effet appelée à présider la SNCB, une fonction qu’elle ne souhaite pas cumuler avec la Présidence du Port de Bruxelles. Elle reste disponible, si le Gouvernement le souhaite, pour assurer la présidence du Port jusqu’à ce que son successeur soit désigné. Laurence Bovy a été nommée Présidente du Port de Bruxelles en avril 2007. O Port de Bruxelles Place des Armateurs 6 1000 Bruxelles T +32 2 420 67 00 F +32 2 420 69 74 [email protected] www.portdebruxelles.be Admitis lance son nouveau site Internet Admitis, spécialiste du cours particulier à domicile, a pour mission d’aider les élèves du primaire et du secondaire à réaliser leur potentiel et à préparer leur avenir. Trop souvent, les élèves sont livrés à eux-mêmes et doivent se débrouiller seuls pour atteindre leurs objectifs. À l’école, le professeur doit s’occuper de toute une classe : malgré la qualité de son travail, il lui est difficile de suivre individuellement chaque élève. A la maison, les parents n’ont pas toujours le temps ou les connaissances nécessaires pour aider efficacement leur enfant. Admitis propose une solution simple et efficace de cours particuliers. Un enseignant hautement qualifié se déplace au domicile de l’élève et l’aide à surmonter ses difficultés. La démarche est très simple : une connexion sur le nouveau site Internet : www.admitis.com Dès lors, vous pouvez rentrer en contact avec l’un de leurs conseillers qui établit un diagnostic pédagogique dans le but de concevoir un programme adapté aux besoins de l’enfant. Admitis sélectionne les meilleurs enseignants et se charge des démarches administratives et de toute l’organisation des cours selon les préférences des parents (lieu, horaires, matières…). L’espace personnel du site web offre ensuite une gestion simplifiée des cours : suivi des progrès de l’enfant, consultation de la date des prochains cours… « Notre réussite, c’est la réussite de nos élèves. » confie Charles Eon, fondateur d’Admitis. O Admitis Chaussée de Waterloo 391 1050 Bruxelles T +32 78 15 55 00 www.admitis.com © Reporters/Jan Van de Vel Van Os-Sonnevelt espace membres vous aide à obtenir vos crédits bancaires Le récent rapport du Groupe de travail « Crédits aux Entreprises » piloté par la Banque Nationale ainsi que le dernier baromètre du CeFiP le confirment : la crise financière a rendu les banques beaucoup plus frileuses en matière de crédits aux Michel Gullentops, PME. L’exigence des gérant de Caleo Consult. banques en terme de garanties mais également d’informations s’est sensiblement accrue depuis plusieurs mois. Nombreux sont les chefs d’entreprises qui se retrouvent démunis face à cette nouvelle donne. Il est crucial désormais de disposer d’un dossier financier solide et bien documenté pour convaincre son banquier. Calao Consult est un cabinet conseils en gestion administrative et financière, spécialisé dans la préparation des dossiers financiers. Calao Consult aide les patrons de PME à établir un diagnostic global (opérationnel et financier) de leur entreprise et à définir leurs besoins de financement. Calao Consult a aidé nombre d’entreprises à maintenir et même augmenter leurs crédits. Pour mieux répondre à la demande de nos nombreux clients et informer les chefs d’entreprises de l’ensemble de nos prestations, nous avons lancé notre tout nouveau site web : www.calaoconsult.be O Rue Gatti de Gamond 26 bte 13 1180 Bruxelles T +32 2 378 10 33 F +32 2 378 46 33 [email protected] www.calaoconsult.be les entreprises en évolution Les entreprises subissent des perturbations très dures et doivent réagir vite. Un accompagnement externalisé et personnalisé est une solution efficace. WIZYOU représente une opportunité. Pour les décideurs, encadrement rime avec prudence : budget selon disponibilités immédiates et engagement pour une période limitée. WIZYOU offre une flexibilité attrayante pour les PME. La dimension humaine n’est plus un complément éventuel à la réflexion. Elle est intégrée à l’analyse des affaires pour aboutir à une performance globale. Diagnostic économique allié au Coaching des acteurs de l’entreprise, WIZYOU innove ! Opérer un repositionnement stratégique, équilibrer les finances court et long terme, rationaliser les procédures internes, élaborer une vision partagée et responsabilisante, augmenter l’efficacité des réunions décisionnelles… Vos sujets d’action ne manquent pas. Nouveau Business plan, redéfinir les priorités, gérer la crise des liquidités ou encore passer à la vitesse supérieure… des solutions opérationnelles supposent une mise en œuvre rapide. WIZYOU va plus loin que le conseil. Vous restez en permanence le maître d’ouvrage, décidez de la durée de la mission et connaissez exactement votre coût à l’avance. WIZYOU c’est un programme que l’entreprise maîtrise. O WizYou Rue Emile Claus 4 1000 Bruxelles [email protected] www.wizyou.com Jean-Louis Baltus, direction consultance : +32 473 64 32 44 25 Anne Guillaume, direction coaching : +32 499 94 04 80 Onet Belgium annonce des mesures contre la grippe A H1N1 Le monde est durement touché par le virus de la “grippe porcine“ A H1N1. Dans notre pays, des dizaines de personnes ont été contaminées et au travail, on se prépare aux conséquences de cette pandémie. Une des mesures de prévention recommandée est d’intensifier le nettoyage des surfaces accessibles à un public élargi. Onet Belgium propose les mesures suivantes : 1. Se laver et desinfecter les mains de facon reguliere et approfondie. 2. Se secher les mains avec des essuiemains en papiers jetables : N’utilisez pas de ‘sèche-mains électriques’. Leur emploi fait augmenter le nombre de bactéries avec une moyenne de 186% sur le bout des doigts et de 230% sur la paume des mains. Les essuie-mains réutilisables sont également à éviter. Un séchage efficace des mains élimine 42% de bactéries en plus que lors d’un lavage des mains sans essuyage correct. 3. Nettoyer régulièrement les poignées de portes, les robinets et les claviers d’ordinateurs : Le virus peut être transmis par des mains contaminées qui entrent en contact avec des téléphones et des claviers de PC, mais aussi avec des robinets et des poignées de portes. O Plus infos : Daniel Antoine directeur agence Bruxelles +32 474 97 96 47. Onet Belgium Park Hill Mommaertslaan 18 A 1831 Diegem T +32 2 423 04 50 F +32 2 423 04 60 www.groupeonet.com N° 9 - NOVEMBRE 2009 - ENTREPREN DRE Calao Consult WizYou accompagne boîte à outils PREMIÈRE VAGUE D’ENREGISTREMENT EN 2010 REACH : une révolution industrielle au pas de course En 2010, la première vague d’enregistrement des substances chimiques devra être terminée le 30 novembre au plus tard. Cette première vague concerne les substances dont le tonnage est supérieur à mille tonnes par an et par entreprise ainsi que les substances dites CMR (cancérigènes, mutagènes et reprotoxiques). Les deux autres vagues auront lieu en 2013, pour les substances entre 100 et 1000 tonnes, et en 2018 pour toutes les substances dont le tonnage est compris entre une et 100 tonnes par an et par entreprise. L N° 9 - NOVEMBRE 2009 - ENTREPREN DRE 26 e règlement REACH ouvre deux nouvelles frontières. En premier lieu, il oblige des entreprises concurrentes sur le marché à collaborer au sein de forums, dits SIEF, pour présenter un dossier commun à l’approbation de l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA) à Helsinki. Naturellement les règles de concurrence continuent de s’appliquer et la coopération ne peut concerner que la constitution du dossier en excluant toute information à caractère commercial. Inversion de la preuve En outre le règlement REACH inverse la charge de la preuve. Dans la grande affaire de l’amiante, les victimes se sont longtemps battues pour que leurs droits soient reconnus. Sous REACH, il n’appartient plus à la victime présumée d’une substance toxique de prouver qu’elle est en fait la victime, c’est à l’industriel de prouver que son produit est non toxique. Cette inversion de la preuve est le socle du règlement REACH et met en lumière l’amplitude du changement. Les entreprises doivent donc s’assurer qu’elles répondent à toutes les contraintes réglementaires et en premier lieu au respect du calendrier imposé. Il ne reste qu’une petite année avant les vraies échéances. La fracture est pourtant grande entre le volume des pré-enregistrements effectués fin 2008 (150.000 substances pré-enregistrées par 65.000 entreprises) et le relativement petit nombre de forums mis actuellement sur les rails de 2010, soit 1.900 à la fin octobre. Cette fracture interpelle à la fois le régulateur et l’industrie. Une raison de cette faible montée en régime est le manque de candidats «lead registrant» pourtant nécessaires à la constitution du dossier commun. Il faut savoir que la constitution d’un dossier d’enregistrement peut prendre de quelques semaines à plusieurs mois, selon la complexité du dossier et les études toxicologiques nécessaires à sa confection. © Photo Science Library/Reporters «Cherche lead registrant désespérément» «Cherche lead registrant désespérément» n’est pas encore d’actualité mais le temps presse. Les entreprises doivent rapidement amorcer la constitution de leurs dossiers (un forum par substance), quitte à prendre le leadership de leur forum si personne ne se présente. Attendre que d’autres prennent l’initiative serait la plus mauvaise des stratégies. REACH a créé un vaste échiquier sur lequel se La première vague d’enregistrement des substances chimiques devra être terminée en 2010. positionnent les leaders du marché. La garantie de la continuité de sa présence sur le marché pour une entreprise ne sera obtenue que par un enregistrement réussi. Quand une substance chimique est stratégique pour une entreprise, seule une approche volontariste est possible. Les PME sont souvent peu équipées Les PME sont souvent peu équipées pour affronter seules le parcours d’obstacles qu’est un enregistrement REACH. Les ressources humaines sont limitées et les exigences de REACH une charge additionnelle malvenue dans une économie chahutée comme aujourd’hui. Certes les PME peuvent s’adosser à leurs fédérations - beaucoup l’ont fait - et dans certains cas obtenir l’aide d’agences gouvernementales. Elles peuvent aussi faire appel à des prestataires de services spécialisés. Quoi qu’elles fassent, la responsabilité ultime de l’enregistrement reste la leur. D’où l’importance pour le management de ne plus tergiverser. Les observateurs craignent en effet des embouteillages dans la ruée vers l’enregistrement 2010. O André Clodong REACH est le cœur de métier de la société de conseil EcoMundo. Basée en France, EcoMundo a depuis l’été 2009 une présence à Bruxelles via Beci avec qui elle a un partenariat couvrant l’impact du règlement REACH sur l’industrie. Le représentant est André Clodong. T +32 2 563 68 58 Email: [email protected] INTERVIEWS D’EMBAUCHE IMMÉDIATES ! www.jobdays.eu Une initiative de Prochains Job Days : Vendredi 11 décembre JOB DAY INFORMATICIENS, INGÉNIEURS ET TECHNICIENS avec Vendredi 12 mars 2010 JOB DAY Meeting Industry Métiers du tourisme, de la restauration, de l’hôtellerie, de l’événementiel, de la communication, des taxis, des foires et salons… Espace spécial Développeurs ! et et organisé avec A l’ Rue Royale 150, 1000 Bruxelles Vendredi 20 mars 2010 JOB DAY Airport Region Des entreprises dans et autour de l’aéroport, situées à Bruxelles et environs de Zaventem, à la recherche de tous types de profils… Evaluation des employeurs et profil des candidats des éditions précédentes disponibles sur le site www.jobdays.eu Stand et Catering à partir de 500€ en fonction du nombre de salariés de votre entreprise. Réservez rapidement via [email protected] ! Avec la collaboration de Media partners event BECI ENERGY BREAKFAST Des primes régionales bienvenues Bruxelles Environnement propose un accompagnement aux entreprises désireuses d’améliorer l’efficacité de leur bâtiment en termes de consommation d’énergie, notamment pour les aider à s’y retrouver dans le dédale N° 9 - NOVEMBRE 2009 - ENTREPREN DRE 28 des primes. Ouf ! Evelyne Huytebroeck, ministre de l’Energie lors de BECI Energy Breakfast. L es entrepreneurs bruxellois qui souhaitent virer au vert, en raison de principes moraux et civiques largement partagés, sont nombreux. Ils savent qu’actuellement, des solutions technologiques fiables existent, à portée de la main. L’avantage en termes de rentabilité économique de leur investissement, à long terme, ne leur échappe pas. Et ils savent aussi, le plus souvent, que l’investissement à prévoir n’est plus exorbitant, d’une part, et qu’il peut être réduit, d’autre part, grâce à l’intervention des autorités. Ce qu’ils ignorent souvent, en revanche, c’est la marche à suivre pour obtenir ces aides ou la proportion dans laquelle la facture finale sera allégée. innombrables solutions techniques ou de financement. C’est en tout cas ce qu’ont rappelé Grégoire Clerfayt, directeur de cabinet adjoint de la ministre Evelyne Huytebroeck (Ecolo), et Horia Bali, facilitateur tertiaire au sein de Bruxelles Environnement, aux dirigeants d’entreprise rassemblés lors de BECI Energy breakfast (07/10). « Toute personne qui s’occupe d’un bâtiment tertiaire ou industriel consommant de l’énergie peut nous contacter par téléphone, courriel, fax ou visite en nos locaux, pour obtenir non seulement des informations générales sur les primes énergie ou les technologies disponibles, mais aussi une assistance technologique, une analyse critiques des études de fai- Bruxelles environnement veille, pourtant, et se tient à la disposition de quiconque souhaiterait un renseignement, un conseil, voire un audit ou encore un guide parmi les Pierre Thonon, administrateur directeur général de BECI. Christophe Barbieux, Bruxelles Environnement (IBGE). Bruno Vander Maelen, technical services manager de Electrabel. event BECI Energy Breakfast De A à E Ces dernières concernent tous les aménagements concédés à un bâtiment pour le rendre plus économe en énergie et ce, à tous les stades de leur réalisation, de la conception à la mise en marche. La série de primes A interviennent au stade préalable au début des travaux : pour l’audit énergétique, les études de faisabilité d’installations de techniques « non-classiques », la conception énergétique à l’aide de simulations, et l’installation d’un système d’enregistrement des flux énergétiques. Elles s’élèvent à la moitié de l’investissement consenti par l’entreprise ou l’organisation qui exploite les lieux. Cet Energy Breakfast et les prochains sont organisés dans le cadre du projet With the support of Disclaimer The sole responsibility for the content of this presentation lies with the authors. It does not necessarily reflect the opinion of the European Communities. The European Commission is not responsible for any use that may be made of the information contained therein. Temps bien investi Les autres primes accordées par la Région concernent les améliorations de systèmes de chauffage (pour un montant de 30 à 40% de celui de la facture) ou les installations permettant de produire de l’énergie à partir de sources renouvelables (pour 40% du prix total de l’installation). Les primes E s’appliquent aux optimisations de l’efficacité énergétique des bâtiments. Enfin, la primes G1 se réfère aux actions des fédérations professionnelles en faveur de l’efficacité énergétique (100% du projet subsidié), tandis que la G2 récompense le choix d’un fournisseur local (0,025euros/ kWhé pendant 15 ans). Heureusement que Bruxelles environnement guide les intéressés dans ce dédale de bonus ! Ainsi que dans les processus à suivre pour les obtenir. Dans tous les cas, en effet, la demande s’accompagne d’un formulaire dûment et précisément rempli. Ce travail demande deux heures environ. Un investissement en temps de taille, certes, mais vite rentabilisé. O Carline Taymans Photos : © Dany Gys/Reporters La série de primes B concerne les installations proprement dites, à l’exception des systèmes de chauffage (concernés par la série de primes C). Elles représentent une participation de 20 à 35 euros par m2, selon le type d’isolant utilisé, aux coûts de travaux d’isolation (toiture, murs extérieurs, par l’intérieur ou l’extérieur, sols et fenêtre, conduites d’eau chaude) ou à l’installation d’une toiture verte, extensive ou intensive, à concurrence de 50% de la facture totale, voire encore à la pose de protections solaires extérieures ou d’un système de ventilation ou de refroidissement. Une prime (la B10a), non cumulable avec les primes « isolation et ventilation », s’adresse même à ceux qui rendent leur bâtiment, neuf ou plus ancien, « passif », c’est-à-dire à basse consommation d’énergie. Cette qualité s’atteste sur base de critères stricts établis par la Région. Les entrepreneurs bruxellois qui souhaitent virer au vert, étaient nombreux lors du BECI Energy Breakfast. 29 N° 9 - NOVEMBRE 2009 - ENTREPREN DRE sabilité ou une relecture critique des cahiers des charges », a insisté Horia Bali, avant de revenir en détail sur les différentes primes énergie régionales en vigueur actuellement. Rendez-vous en février et avril 2010 pour les prochains events autour de l’énergie. Consultez notre agenda pour connaître les dates exactes : www.beci.be/agenda Pour tout contact : Brigitte van der Mensbrugghe – [email protected] boîte à outils Les recours de l’acheteur insatisfait Au départ d’un exemple très simple, on peut aisément comprendre la différence entre les trois situations les plus fréquemment rencontrées par l’acheteur insatisfait : 1 2 30 N° 9 - NOVEMBRE 2009 - ENTREPREN DRE 3 J’achète une camionnette qui a des dimensions bien précises. On me livre une camionnette d’un autre modèle, qui a d’autres dimensions. Il y a nonconformité par rapport à la commande, et donc manquement à l’obligation de délivrance. J’achète une camionnette, on me la livre et je l’utilise. Des problèmes apparaissent, qui révèlent l’existence d’une fissure dans le moteur. Il y a matière à garantie des vices cachés. Un exemple un peu macabre, mais tiré d’une affaire réelle : je suis entrepreneur de pompes funèbres et j’achète un break à usage de corbillard. On me livre le véhicule que j’ai commandé, mais il apparaît que, par ses dimensions, il ne peut servir à cet usage. J’ai donc commis une erreur, qui peut conduire à la nullité de la vente pour vice du consentement. La difficulté que rencontre l’acheteur insatisfait ne tient donc pas à la pauvreté des recours qui s’offrent à lui. Au contraire, il y en a presque trop ! Parfois même ils se chevauchent, se cumulent. Ainsi, dans l’exemple du corbillard, l’acheteur du break pouvait non seulement demander la nullité de la vente pour erreur (pour autant que celle-ci soit jugée excusable), mais il aurait pu aussi faire jouer la garantie des vices cachés « fonctionnels », c’està-dire des vices qui n’affectent pas la chose elle-même mais seulement l’usage que l’acheteur veut en faire, au su du vendeur. Cette multitude de recours entraîne sans doute pour l’acheteur une difficulté à choisir, mais elle est aussi pour lui une aubaine puisqu’elle lui permet de choisir le recours le plus approprié ou celui Que faire avec un véhicule qui par ses dimensions ne peut servir à votre usage ? qui lui procurera le meilleur résultat. Ainsi la nullité pour erreur sera moins intéressante pour lui que la garantie des vices cachés, qui lui permettra d’obtenir plus facilement des dommages et intérêts, si du moins le vendeur est un professionnel. Mais la garantie des vices cachés doit être soulevée « à bref délai », alors que l’action en nullité peut l’être pendant dix ans ! Il y a donc – lorsque le choix entre plusieurs recours existe – plusieurs paramètres à prendre en considération pour exercer tel recours plutôt que tel autre, ou pour présenter l’un en ordre principal et l’autre en ordre subsidiaire : il faut prendre en considération les conditions de preuve à fournir, qui ne sont pas les mêmes dans tous les cas ; les conditions de délai, bien sûr ; l’anéantissement de la vente ou au contraire son exécution forcée ; les conséquences, en particulier financières, du recours choisi, etc. : autant de questions à examiner cas par cas. N’oublions pas non plus que la qualité de l’acheteur et celle du vendeur sont loin d’être indifférentes. Ainsi, lorsqu’un vendeur professionnel vend un bien à un consommateur profane, la possibilité qu’a celui-ci d’invoquer un manquement à l’obligation de délivrance est, depuis quelques années, infiniment plus large qu’auparavant. La matière est donc non seulement complexe, mais également évolutive aussi bien dans la loi que dans la jurisprudence. J’espère néanmoins, par le bref aperçu qui précède, avoir pu dégager quelques lignes claires. O © Reporters François Glansdorff Avocat associé Janson Baugniet Un présentoir Bizzbox dans votre entreprise ? Communiquer via le réseau Bizzbox ? l’actualité économique bruxelloise bizzbox news 02 345 74 55 - [email protected] INFORMER. COMMUNIQUER. Les entreprises ont enfin leur réseau. Grâce à 200 points de diffusion disséminés dans 390 entreprises à Bruxelles, les présentoirs Bizzbox diffusent l’information économique et institutionnelle des acteurs bruxellois. Créé en association avec Beci, le réseau veut renforcer les relations entre institutions de la capitale et promouvoir l’activité économique bruxelloise. La rubrique Bizzbox News entend renforcer cet objectif. BIZZ BOX FOCUS – Incitants financiers : Bruxelles Export muscle vos exportations Les entrepreneurs bruxellois sont encore plus nombreux à solliciter les aides financières de Bruxelles Export. La crise renforcerait-elle leur volonté d’expansion vers l’étranger ? Les entreprises bruxelloises s’engagent de plus en plus dans la prospection de marchés en croissance hors de l’Union européenne. Leur participation régulière aux foires et salons spécialisés atteste que ceux-ci restent un lieu idéal pour nouer des relations d’affaires et conclure des contrats. Les exportateurs accroissent aussi leurs efforts pour réussir leur communication à l’étranger : le succès de l’aide octroyée pour la réalisation de dépliants, catalogues, sites Internet ou CD-ROM le démontre. En bref, l’organisation de voyages de prospection et la participation aux foires et salons de renommée mondiale représentent, avec la réalisation de supports promotionnels, 94 % des demandes de subsides ! Tout aussi essentiels Moins sollicités, les incitants pour se former à l’export ou recourir à un expert en commerce extérieur sont pourtant fort utiles aux jeunes entreprises. L’exportation est un métier qui nécessite une stratégie commerciale, une connaissance des législations étrangères, des habitudes de consommation, des façons particulières de traiter les affaires… Certaines sociétés reçoivent aussi des subsides de Bruxelles Export pour participer à des appels d’offres qui ciblent des marchés hors UE. Les plus récents Depuis 2007, deux autres incitants complètent la panoplie d’aides. L’un, assez pointu, vise la formation technique à Bruxelles de clients potentiels provenant de pays hors UE. Cette formation est le plus souvent liée à l’utilisation d’équipements spécifiques. Le second encourage l’ouverture de bureaux collectifs de représentation hors de l’Union européenne. Une me- sure innovante par son ambition de réaliser des économies d’échelle en regroupant des PME qui prospectent ainsi plus facilement et à meilleur compte les marchés visés. Simplification et accélération de la demande Manque de temps et lourdeur des procédures ont souvent freiné les patrons dans leurs démarches d’obtention de subsides. Bruxelles Export l’a compris et propose en ligne un formulaire unique de demande pour tous les incitants financiers sur www. bruxelles-export.be, « aides financières ». De même, Bruxelles Export vous aidera aussi à élaborer vos demandes via le 02 800 40 00 ou [email protected]. O Bon à savoir COURS DE LANGUE - F9 Languages in Brussels F9 Languages in Brussels, précédemment Fondation 9 asbl, propose des cours de langue (individuels ou de groupes, intensifs ou à la carte, en entreprise ou en ses locaux) destinés aux particuliers et aux entreprises. Fondée en 1989 sous l’égide de l’Université Libre de Bruxelles, de BECI et de la Ville de Bruxelles, l’école est devenue ce mois d’avril F9 Languages in Brussels. Nouveau nom, nouvelle dynamique, évolution de son image, c’est aujourd’hui une toute nouvelle équipe qui porte ces changements. Les différentes formules de cours et la qualité des professeurs ‘native speaker’, couvrant toutes les langues européennes et plus, ont déjà convaincu plus de 100 000 personnes ! BIZZBOX y est présent ! Infos : Chérine KAYNAK 02/627.52.52 [email protected] www.f9languages.eu 31 N° 9 - NOVEMBRE 2009 - ENTREPREN DRE Les incitants financiers les plus prisés boîte à outils BECI ET WOMAN’S ACADEMY LANCENT DES ATELIERS UNIQUEMENT POUR LES FEMMES « 70% des formations sont suivies par les hommes ! » La plupart des business trainings proposés sur le marché sont donnés par des hommes et les femmes participantes sont souvent une minorité. L’Institut de l’égalité Femmes-Hommes estime que les formations offertes par les entreprises sont suivies à 70% par les hommes ! Les horaires, les méthodes d’apprentissage et la manière d’aborder les sujets sont souvent basés sur des habitudes masculines. Il faut aussi que les femmes se donnent « la permission » de quitter leur travail pour se former sans oublier qu’elles doivent aussi « oser » demander à leur entreprise la possibilité d’y aller. C’ est pourquoi BECI organisera les 19 novembre et 3 décembre prochains deux ateliers de formation dans le cadre de sa Woman’s Academy en collaboration avec JUMP « Empowering Women, Advancing the Economy ». Ces ateliers, animés par des femmes expertes et spécialement conçus pour les femmes, aborderont deux sujets qui les touchent plus particulièrement. N° 9 - NOVEMBRE 2009 - ENTREPREN DRE 32 « La Stratégie de l’audace » par Geneviève Smal De la prospection à la fidélisation, de la recherche d’idées neuves à l’entreprenariat et à l’utilisation de nouveaux modes de communication, on sait tous que l’audace va donner de nouvelles solutions vivifiantes, mener l’entreprise vers le haut et la fera se distinguer. On sait souvent moins comment s’y prendre. Trouver de nouvelles solutions, prendre des décisions novatrices ne sont plus des envies mais sont devenus de réels besoins. En quelques heures, venez découvrir de nouvelles façons de créer. Il existe de multiples possibilités de faire preuve d’audace. Grâce à quelques ficelles inédites et originales et quelques techniques puissantes, vous allez apprendre à quitter le confort des situations connues pour vous plonger dans l’inconnu de la réussite. « Quoi que tu rêves d’entreprendre, commence-le. L’audace a du génie, du pouvoir, de la magie » Goethe Comedienne Geneviève Smal. Geneviève Smal est comédienne. Plus de quinze ans d’expérience dans la formation en communication verbale et relationnelle lui confèrent une grande expérience des formules et potions magiques. Diplômée en Communication, en Management et Conseil en entreprise, Geneviève Smal met son Premier Prix de Conservatoire en Arts de la Parole au service de ceux et celles qui veulent aller plus loin 19/11/09 : « La Stratégie de l’audace » par Geneviève Smal de 17h30 à 19h30 - Prix : 65 € tvac Lieu : BECI – avenue Louise, 500 à 1050 Bruxelles Pour en savoir plus et pour vous inscrire : [email protected] « Techniques de gestion du temps pour femmes actives » par Monique Chalude Les rôles traditionnels des hommes et des femmes ont évolué. Chacun(e) souhaite concilier vie professionnelle et vie privée. Comment s’y prendre ? Cette formation accompagne les participantes dans leur démarche personnelle pour une meilleure vision des différentes options possibles. L’atelier vous aidera à répondre aux questions suivantes : cultivez-vous le mythe de la Superwoman qui excelle dans tous les domaines et tous les rôles ? Sur vos 24h, comment structurez-vous votre temps quotidien ? A quels types de temps accordez-vous la priorité ? Temps professionnel, temps familial, temps personnel, temps bénévole, temps associatif? Passez-vous d’une culpabilité à une autre ? Vous découvrirez ensuite des techniques et des méthodes de gestion du temps et comment les mettre en place. Monique Chalude est Partner et Management Consultant (MC2-Monique Chalude Consultants). Spécialisée dans le domaine du travail des femmes et de leur carrière, elle mène des activités de recherche, de formation, de consultance et de coaching de femmes dirigeantes. Monique Chalude, management consultant. 03/12/19 : « Techniques de gestion du temps pour femmes actives » par Monique Chalude de 13h30 à 17h00 - Prix : 150 € htva Lieu : BECI – avenue Louise, 500 à 1050 Bruxelles Pour en savoir plus et pour vous inscrire : [email protected] beci, un soutien à l’entreprise de a à z Véronique Buelens, responsable du Guichet d’Entreprise BECI En direct du Guichet d’Entreprise Pourquoi des entrepreneurs se butent encore à des difficultés administratives ? Exemple de dysfonctionnement et réponse pour y remédier. Hélas, il ne s’agit pas d’un cas isolé. La raison de ce bug dans le parcours du combatif entrepreneur ? On tend à une simplification administrative, mais il reste trop d’intervenants, la procédure actuelle n’est pas claire pour tous. En résumé, une meilleure communication s’impose. Tout savoir sur le diplôme de gestion Pour démarrer son affaire, le futur entrepreneur doit prouver qu’il peut la gérer. À priori, en fournissant une attestation de gestion. En pratique, les diplômes d’humanités secondaires supérieures de l’enseignement général ou technique, délivrés avant 2000, donnent d’office accès à la gestion. Le cas échéant, une 1ère expérience d’indépendant ou de dirigeant salarié fait aussi l’affaire. Après 2000, les programmes scolaires prévoient ces cours en option et ceux-ci requièrent un examen supplémentaire. « Il faudrait être plus clair. Le niveau de l’enseignement latin grec ou latin math devrait suffire. Mais l’étudiant mal informé qui ne prend pas l’option, risque d’être bloqué », prévient Véronique Buelens, Responsable du Guichet d’Entreprise BECI. Des alternatives ? Impliquer un membre de la famille (au 2nd rang), passer au jury central ou suivre des cours en Gestion (3 mois). La Banque Carrefour grande base de données de toutes les entreprises, est à jour et entend bien le rester. En opérant des contrôles à distance : « L’entreprise a–t-elle bien un caractère commercial, son gérant a-til bien le diplôme de gestion requis ? », illustre Mme Buelens. O Sylvie Cousin Une question ? Contactez le Guichet d’Entreprise ! Guichet d’Entreprise BECI Véronique Buelens T +32 2 643 78 09 [email protected] www.beci.be/guichet Un dossier en ordre est essentiel pour démarrer son activité comme pour la poursuivre. La Banque Carrefour, NOUVEAU ! BECI Executive Meeting Visiter des entreprises d’exception dans un cadre d’exception entre chefs d’entreprises, telle est la vocation des Beci Executive Meetings ! Cinq fois par an, le CEO d’une société de plus de 100 employés recevra les patrons de PME de minimum 20 travailleurs. Ce nouveau projet a pour vocation de mettre en relation des chefs d’entreprises. Cette année, vous aurez l’occasion de découvrir les rotatives du Groupe Rossel, le Palais des Congrès de Bruxelles rebaptisé Square Brussels Meeting Centre, les nouveaux bureaux de Microsoft, Viage et enfin le Musée de l’IT chez Unisys. Nos sponsors : Le premier rendez-vous se tiendra dans le magnifique centre de congrès Square Brussels Meeting Centre ce jeudi 3 décembre. Pour plus d’information, visitez notre site www.beci.be/executivemeetings ou contacter directement Ikram Ouadrassi au 02 643 78 05 33 N° 9 - NOVEMBRE 2009 - ENTREPREN DRE U n spécialiste en audiovisuel veut créer sa société. Il revient de chez le notaire. Il a payé ses frais de constitution, le greffe a ouvert son numéro d’entreprise. Notre client arrive au guichet de la BECI qui est contraint de lui annoncer la mauvaise nouvelle : il lui manque une attestation de gestion. © PhotoAlto/Reporters beci, un soutien à l’entreprise de a à z CENTRE POUR ENTREPRISES EN DIFFICULTÉ É Cela arrive aux meilleures N’importe quelle entreprise peut connaître un jour ou l’autre des Plus tôt on consulte, plus l’entreprise a des chances de se redresser. difficultés. Prises à temps, elles peuvent n’être que passagères. Aujourd’hui, BECI voudrait encore agir plus tôt et aller plus loin. P pas toujours d’ordre financier. C’est ainsi que BECI a conclu un partenariat avec le Barreau de Bruxelles pour proposer aux entreprises en difficulté un Pro Deo juridique. Pour son Pro Deo comptable, BECI collabore avec 5 associations professionnelles. our aider les entreprises dans leurs moments de crise, internes ou externes, BECI a créé, il y a 5 ans, le Centre pour Entreprises en difficulté (CEd), financé par la Région de Bruxelles Capitale. Diagnostiquer, informer, aiguiller Osez consulter L’équipe d’Oliver Kahn, Responsable du CEd, réunit des compétences juridiques, financières et générales. Grâce à une approche méthodique et éprouvée, elle peut poser d’emblée un 1er diagnostic et qualifier la situation. Puis en fonction de celle-ci, délivrer l’info légale dont doit disposer le chef d’entreprise. « C’est lui qui reste maître de ses choix, nous sommes là pour l’encourager à aller plus loin, à accepter la visite d’un conseiller externe, par ex. », explique Olivier Kahn. N° 9 - NOVEMBRE 2009 - ENTREPREN DRE 34 ces es de se redresser. « Nos statistiques iques le prouvent, nous aurions pu sauver beaucoup de dossiers, s’ils avaient été soumis plus tôt », motive O. Kahn : « Notre objectif après 5 ans n’est plus de faire du volume mais de consulter plus en amont, nous avons plus de marge de manœuvre. » O Pro Deo Le CEd aiguille le chef d’entreprise, selon le problème détecté. Et il n’est Sylvie Cousin « Avec la crise, nous recevons de plus en plus de dossiers et nous remarquons que la qualité des cas qui nous sont soumis est elle aussi en hausse », dévoile Olivier Kahn. Personne n’échappe à des difficultés de parcours. Centre pour Entreprises en difficulté- BECI Avenue Louise 500- 1050 Bruxelles www.ced-com.be Prévenir plutôt que guérir Pour nous contacter : « Je pressens un problème avec mon associé. J’attends, je ne sais comment réagir … » Mais pourquoi attendre ? Les effets en chaîne suivront… « 60% nous consultent au stade trop avancé de l’endettement bancaire, fiscal et social », témoigne O. Kahn. Plus tôt on consulte, plus l’entreprise a des chan- Cindy TORINO Conseillère - Juridique T +32 2 643 78 48 – [email protected] Fabienne MALAISE Conseillère - Financier T +32 2 643 78 07 – [email protected] WORKSHOP : 10 ACTIONS POUR FIDÉLISER SA CLIENTÈLE Votre clientèle est une pièce maîtresse de votre business. L a raison économique vous incite à traiter tous vos clients indifféremment ? Ou le client fidèle mérite pour vous un traitement à la hauteur de son attachement à votre entreprise ? Pensez-vous revêtir aux yeux de votre client fidèle la même importance que vous ne lui accordez ? Si votre client vous choisit, est-ce dû au hasard ou est-ce parce qu’il vous a en tête ? Comment, en pratique, être à tout moment dans son esprit et le jour où il aura besoin de vos services ? © PhotoAlto/Reporters Être absent, c’est céder la place au concurrent 1 journée & 10 actions pour fidéliser votre clientèle. Un workshop pragmatique et utile, à appliquer dès votre retour. Votre clientèle est une pièce maîtresse de votre business. Une fois acquise, en fait dès la première commande, il vous faut créer les conditions pour préserver et développer la relation. Celle-ci devrait vous apporter chiffre et marge au moins 5 années. La gomme du temps passe 4 fois par an. L’échéance critique est donc le trimestre… Alors, quelles sont les actions concrètes que vous pouvez entreprendre tous les 4 mois dans votre entreprise ? O Le workshop « 10 actions pour fidéliser sa clientèle » du 11 décembre est animé par Patrick Stenpien. L’orateur, roué aux techniques de formation-action et ayant une pratique commerciale avérée, viendra expliciter ses 10 conseils d’action. Chacun des dix principes sera illustré concrètement et commenté en groupe (une dizaine de chefs d’entreprise, vos alter ego…) et chaque participant repartira avec une check-list à mettre en pratique dans son entreprise. Vendredi le 11 décembre de 9 à 17 heures, BECI, Avenue Louise 500, 1050 Bruxelles. Infos et inscription : Alexandra Chen T +32 2 643 78 13 [email protected] ou www.beci.be/events boîte à outils Richard Roose, directeur Brand in Progress. STARTER DU MOIS « J’ai grandi avec la volonté de créer ma propre société » Quel est votre parcours ? En commençant ma carrière professionnelle chez Master Foods, j’ai parfait ma formation universitaire en suivant des cours de management à Solvay en cours du soir. Mon père ayant exercé une profession libérale, j’ai grandi avec la volonté de créer ma propre société. Avec ce but en tête, il me semblait important d’acquérir de l’expérience dans des secteurs différents. Durant 15 ans, j’ai donc travaillé pour diverses organisations, dans des marchés et des secteurs variés. J’ai travaillé pour Mars Alimentaire, Taxipost, la pme bruxelloise Pierre Marcolini ou encore Lacoste. Dans ces sociétés, je suis intervenu dans le développement commercial et marketing au niveau national ou international, et le repositionnement stratégique des organisations. Pourquoi l’idée d’entreprendre ? Depuis avril 2008, avec mon associée spécialisée dans le marketing, nous avons créé la structure Brand In Progress, spécialisée dans le conseil en développement stratégique de marques, la gestion d’équipes et le développement des départements commerciaux et marketing. Notre approche globalisée est basée sur la « Brand Attraction ». Notre but est de maximiser la « Brand Attraction » en travaillant sur les deux pôles qui la définissent c’est-à-dire la «Brand Perception » et la « Brand Experience ». Nous avons constaté au cours du premier semestre 2009 une baisse des demandes de missions, à la suite des événements économiques de la fin 2008. En revanche, depuis le mois de juin la tendance s’est inversée. Dans la conjoncture actuelle, il est donc plus important que jamais d’être réactif. Nous recevons de nombreuses demandes de sociétés étrangères pour les conseiller dans leur implantation sur notre marché. Quelles qualités faut-il avoir pour être un bon chef d’entreprise ? Il faut avoir une vision stratégique à long terme et surtout « garder le cap ». Connaître et prendre en compte ses points faibles et ses points forts est également une nécessité. Il nous semble primordial de se tenir à ses valeurs et à son plan de développement. Etre persévérant, endurant, savoir gérer son temps et bien s’entourer sont des qualités obligatoires pour monter sa propre structure. Comment voyez-vous la Belgique en termes d’entreprenariat ? A notre niveau, la création d’entreprises ne bénéficie que de très peu de subsides, ou d’aides pour le recrutement de collaborateurs, ni d’actions suffisante en formation continue. Ceci est préjudiciable au développement économique et à la création de PME, contrairement à la France qui encourage activement la création d’entreprises dans le secteur du service. Quelles difficultés avez-vous rencontrées lors de la création de votre structure ? BECI et principalement Madame Zaccagnini nous ont aidé avec efficacité à accomplir les formalités de création de notre structure. Sans eux les démarches auraient été longues et complexes. Quels conseils donneriez-vous aux personnes qui hésiteraient à se lancer dans la création d’entreprise ? Il est fondamental d’avoir une très bonne connaissance de son marché et d’en avoir fait une analyse poussée. Le « business plan » est une étape qu’il ne faut pas négliger et mérite que l’on y passe le temps nécessaire. Ce dernier doit être développé à long terme et revu constamment en fonction de la fluctuation du marché. La règle de base est d’avoir une trésorerie solide et de bien mesurer son « return on investment ». Recommanderiez-vous l’accompagnement des conseillers de BECI starters ? Très certainement, l’expertise de la BECI est unique et « multi-marchés ». Ce service nous donne de nombreuses informations et nous permet aussi d’échanger des « best practices » avec d’autres membres et nous propose un suivi tout au long de notre développement. O Propos recuellis par Mirella Zaccagnini Carte d’identité : Nom : Richard Roose Diplômes : Licencié en Sciences Economiques de l’ULB Enseigne : Brand In Progress Date de création : avril 2008 Adresse : Avenue Louis Lepoutre 87, 1050 Bruxelles 35 N° 9 - NOVEMBRE 2009 - ENTREPREN DRE Comment se porte votre marché ? Assemblée Générale BECI 2009 N° 9 - NOVEMBRE 2009 - ENTREPREN DRE 36 Composition du Conseil d’Administration de BECI Chambre de Commerce de Bruxelles pour l’exercice 2009-2010 Nomination par l’Assemblée Générale du 15 octobre 2009 Alain BERLINBLAU Jean-Paul BISSEN Patrick BONTINCK Patrick BRAUNS Alexandre CLEVEN Thierry CONRADS Xavier DAMSTER Jean-Claude DAOUST Théo DE BEIR Michel DE BIÈVRE Etienne DEFRAIGNE Denis DEFORGE Alain FLAUSCH Evelyn GESSLER Baudouin GILLIS Michel GOVAERTS Bernard GUSTIN Isabelle HAMBURGER Paul HEGGE Jacques INDEKEU Jean-Pierre JAUCOT Liliane KNOPES Pierre KONINGS Sophie LECLERCQ Dominique LEROY Philippe LHOMME Karel LOWETTE Pierre MARCOLINI Ine MARÏEN Jean-Luc MASSCHELEIN Louis-Philippe ORBAN Jean PUTMANS Alain RADELET Frédéric ROUVEZ Baudouin RUQUOIS Christian SANDERS Geert STREULENS Serge STROINOVSKY Pierre THONON Sam VAN DE KERCKHOF Judith VAN GELUWE Emmanuel VAN INNIS Jean-Claude VANDENBOSCH Baudouin VELGE Guido VISSERS Herman VYVERMAN Olivier WILLOCX Philippe ZONE Jose ZURSTRASSEN Diane ZYGAS Président BECI Emannuel VAN INNIS Vice-présidents Alexandre CLEVEN Jean-Claude DAOUST Karel LOWETTE Administrateur délégué Olivier WILLOCX Administrateur directeur général Pierre THONON Secrétaire général Joëlle EVENEPOEL Composition du Conseil d’Administration de BECI Union des Entreprises de Bruxelles pour l’exercice 2009-2010 Nomination par l’Assemblée Générale du 15 octobre 2009 Guy-Marc BAUDE Brigitte BOONE Yves BOSTEELS André BOUFFIOUX Stephan BROECKX Bernard BROZE Bart BRUSSELAERS Alexandre CLEVEN Bruno COLMANT Bernard COLS Michel CROISÉ Jean-Claude DAOUST Anya DE BIE Michel DE BIÈVRE Jean-Antoine DE MUYLDER Jean-Claude DEBUSSCHE Jean-Jacques DELENS Luc DEMEZ Marc DESCHEEMAECKER François DESCLÉE DE MAREDSOUS Claude DESSEILLE Alain DEVOS Etienne DEWULF Michel EECKHOUT Eric EVRARD Alain FLAUSCH Christian FRANZEN Yvan HUYGHEBAERT Evelyn GESSLER Luc GEUTEN Philippe GILLION Baudouin GILLIS Michel GOVAERTS Bernard GUSTIN Paul HATRY Luc HUJOEL Olivier JORIS Véronique JOSEPH Marc JOSZ Pierre KONINGS Philippe LACROIX Jean LAMPE Paul LENAERTS Dominique LEROY Laurent LEVAUX André LOUWAYE Karel LOWETTE Didier MALHERBE Dominique MICHEL Chris MORIS Philippe NEYT Olivier NIFLE Remo PELLICHERO Gaëtan PIRET Jean-Luc QUOISTIAUX Alain RADELET Pierre ROBA Paul SOETE Stéphan SONNEVILLE Eugène TEYSEN Pierre THONON Joris TIEBOUT Emmanuel VAN INNIS Thierry VAN KAN Chris VANDERROOST Raymond VAXELAIRE Baudouin VELGE Christian VELTEN-JAMESON Françis VERHEUGHE Philippe VINCKE Jean-Mary VIVIER Herman VYVERMAN Patrick WATERKEYN Patrick WIELEMANS Thierry WILLEMARCK Olivier WILLOCX Diane ZYGAS Administrateur délégué honoraire Christian FRANZEN Past-présidents honoraires Claude DESSEILLE Raymond VAXELAIRE Francis VERHEUGHE 1e Vice-président honoraire Yvan HUYGHEBAERT Administrateur honoraire Paul HATRY Trésorier honoraire Philippe BIART © Dany Gys/Reporters event Les participants à l’Assemblée Générale devant l’immeuble de BECI, à l’Avenue Louise 500. event Beci remercie ses membres les plus fidèles avec une médaille Traditionnellement lors de son Assemblée Générale, Beci met sous les feux de la rampe ses membres les plus fidèles. Les dirigeants des entreprises qui sont membres de Beci depuis 25, 40, 50 ou 75 ans, ont reçu une médaille et un diplôme des mains du Président de Beci, Emmanuel van Innis. Vous trouverez ci-dessous la liste des entreprises récompensées : 25 ans : Abatan Amway Alain-Georges De Keghel GATD (médaille à titre posthume) O Sérieux Roy Products RTBF Sita Somany Trane Joris Tiebout de Abatan (25 ans). 50 ans : 75 ans : Comorga Fontec International Trade of Metals Le Palais du Vin Schaeffler Belgium Tobesco Essilor Société Belge Etam Pascal Guillaume de Dalkia (40 ans). Roland Cracco de Interparking (50 ans). 37 Pierre Roba de Marcq & Roba (75 ans). N° 9 - NOVEMBRE 2009 - ENTREPREN DRE 40 ans : Marc Robin de MeadWestvaco Europe (40 ans). Denis Delforge de Foire Internationale de Bruxelles (50 ans). 100 ans : Richard Diffusion Georges Richard de Richard Diffusion (100 ans). Ludo Stockmans de Adesco (40 ans). Photos : © Dany Gys/Reporters Une place royale pour vos événements. BIP For Rent Vos réunions, réceptions, conférences de presse ou séminaires dans un cadre historique de prestige. BIP Expo Bienvenue à “Experience Brussels!” La Région s’expose de façon ludique et interactive. BIP - Bruxelles Info Place Contact et réservation Tel: 02 563 61 87 [email protected] BIP - Rue Royale 2 -4 1000 Bruxelles w w w.biponline.be Bruxelles, from boring to daring City Marketing : Bruxelles comme marque 39 Le nouveau Square Brussels Meeting Centre est arrivé ! 44 Thoughtprovocing ideas pour Bruxelles : osons sortir des sentiers battus 49 Probo, robot et câlin à la fois 56 « Que dit l’Atomium sur la Bruxelles contemporaine ? » © DOSSIER CITY MARKETING Bruxelles comme marque Où est Bruxelles dans le débat du citymarketing ? Lond-ON, I AMsterdam, cOPENhagen, Be Berlin, Mad about Madrid... Les capitales européennes se volent l’une l’autre la vedette à coups de slogans branchés, tous plus ingénieux les uns que les autres. La raison ? Attirer les touristes et autres visiteurs en détournant leur regard des autres capitales. En somme, les « racoleurs de clients » de la Rue des Bouchers, mais à l’échelon européen. Venez surtout chez nous ! Et Bruxelles dans tout ce débat ? Cela reste au point mort pour l’instant. L e « City Marketing », voilà bien un terme seriné à présent par chaque décideur politique. À l’heure actuelle, la moindre ville affiche son propre slogan. Et c’est précisément là que le bât blesse, estime Dick de Jong, du bureau néerlandais Brandaris Placemarketing, spécialisé dans la promotion des villes, emplacements et domaines. Dick de Jong a encadré bon nombre de villes, dont Utrecht et Leeuwarden, dans leur City Marketing, mais il est le premier à tempérer l’actuelle ‘battle of the cities’. « Les villes invoquent fréquemment la concurrence entre elles, voire la concurrence mondiale pour justifier leur pratique du City Marketing”, poursuit-il. Toutefois, si tout le monde se met à utiliser un même slogan, une ville n’est plus en mesure de se démarquer par rapport aux autres, argumente Dick de Jong. Qui plus est, elle risquerait dans la foulée de perdre de vue sa tâche principale, à savoir : être au service de ses habitants. » Nombre de slogans Le fait que Bruxelles ne produise pas en quatrième vitesse un slogan branché n’est peut-être pas une mauvaise chose en soi, affirme Dick de Jong. Ce dernier souligne qu’un slogan et un logo ne constituent qu’une partie, certes la plus visible, du City Marketing. « Le City Marketing rime aussi avec la nécessité d’une analyse interne de « À ma connaissance, un logo seul n’a encore jamais eu d’impact pour une ville. » 39 N° 9 - NOVEMBRE 2009 - ENTREPREN DRE ers port /Re r Job Roge dossier Bruxelles, from boring to daring © Roger Job/Reporters « Idéalement, Bruxelles peut utiliser l’argent généré par sa connexion avec l’Europe pour améliorer la ville. » N° 9 - NOVEMBRE 2009 - ENTREPREN DRE 40 l’état des lieux de la ville, un processus très coûteux en temps. Il faut en effet au préalable analyser le nombre d’habitants, de visiteurs et d’entreprises que compte la ville, ainsi que leur degré de satisfaction. Quels sont, selon eux, les aspects lacunaires ? Est-il agréable de vivre et de travailler dans cette ville ? Le City Marketing est un processus qui prend du temps et pour lequel vous avez besoin de données chiffrées », affirme Dick de Jong. « Cependant, cet examen montre également que la majorité de la croissance en termes d’habitants et d’emplois dans une ville est attribuable à la région dans laquelle elle se trouve, plutôt qu’à l’extérieur. À ma connaissance, un logo seul n’a encore jamais eu d’impact pour une ville. » « Le message que vous voulez véhiculer doit se développer de l’intérieur », explique Dick de Jong. « Et pour y arriver, vous devez connaître les desiderata de vos 3 principaux groupes cibles, en l’occurrence : les visiteurs, les habitants et les entreprises. Deux questions clés s’imposent : quelle est votre position sur le marché et quelle position cherchez-vous à atteindre ? Certaines villes – et Bruges en est un bon exemple – aiment se servir de leur histoire pour se forger une image de marque ; d’autres prennent un risque et optent sciemment pour une rupture stylistique avec leur passé. Eindhoven est un bon cas d’étude en la matière. La présence de Philips s’est traduite par l’apparition dans la ville de plus d’entreprises de R&D et de technologie ainsi que d’une université technique. Et Eindhoven a précisément choisi de mettre cet aspect en exergue en adoptant le slogan ‘leading in technology’. Cela comporte certes un risque, car ce slogan ne s’applique pas à chacun des groupes cibles. Et pourtant, grâce à ce message, Eindhoven parvient à se démarquer des autres villes. » Village européen Dick de Jong est d’avis que Bruxelles a néanmoins pas mal d’atouts à faire valoir. « Bruxelles est connue comme marque. À cet égard, je pense d’emblée à sa connexion avec l’Europe, à son histoire et sa culture ainsi qu’à Bruxelles en tant que capitale des Belges et lieu de résidence du Roi. » Bruxelles se vend au travers du slogan ‘Bruxelles, mon village européen’, soit un slogan pas mauvais de prime abord, estime Dick de Jong. « La pire chose que Bruxelles pourrait faire serait d’adopter rapidement un cri de ralliement du style ‘I love Brussels’. Bruxelles, ce n’est pas New York. On retrouve tout autant cette connexion au village à Amsterdam, Bruxelles n’étant en somme pas réellement une métropole. Amsterdam et Bruxelles sont toutes deux de grandes villes, mais d’une taille limitée. C’est pour cela qu’il est si important que les habitants s’y sentent vraiment bien. » Les actions menées par Bruxelles ne sont pas mal ciblées, nous confie Dick de Jong, mais ce dernier entrevoit encore des domaines dans lesquels la ville a des progrès à réaliser. « La ville de Bruxelles a-t-elle en fait une bonne idée de l’orientation qu’elle veut prendre ? L’Atomium est certes un bel endroit, mais qu’est-ce que cela m’apporte de me trouver devant lui ? Bon d’accord, il se réfère à l’Exposition Universelle de 1958, mais que me dit l’Atomium sur la Bruxelles contemporaine ? » Dick de Jong est d’avis que le lien plus qu’évident avec l’Europe constitue surtout une bénédiction pour Bruxelles. « Même s’il représente aussi l’image que les étrangers se font de Bruxelles. Bruxelles, ce n’est pas uniquement une bureaucratie, mais aussi une ville dans laquelle vivent, travaillent et sortent des tas de gens. La ville doit bien entendu veiller à la fois à remplir sa fonction européenne et à rencontrer les souhaits de ses habitants. Idéalement, Bruxelles peut utiliser l’argent « La pire chose que Bruxelles pourrait faire serait d’adopter rapidement un cri de ralliement du style ‘I love Brussels’. Bruxelles, ce n’est pas New York. Bruxelles n’est en somme pas réellement une métropole. C’est pour cela qu’il est si important que les habitants s’y sentent vraiment bien. » visit.brussels-expo.be Bruxelles, from boring to daring généré par sa connexion avec l’Europe pour améliorer la ville. Cela aussi, c’est une preuve de bon City Marketing : le fait que l’image donnée au visiteur corresponde avec la réalité en développant la ville. » Et c’est précisément sur ce point que Bruxelles essuie pas mal de critiques de ses visiteurs. La ville ne laisse pas toujours une bonne première impression aux visiteurs. « Force est aussi de constater que Bruxelles doit affronter une rude concurrence au sein de notre pays même », ajoute Dick de Jong. « Anvers, Gand et Bruges font, pour l’heure, pleinement usage du City Marketing pour se profiler. Tant Gand que Bruges N° 9 - NOVEMBRE 2009 - ENTREPREN DRE 42 « Une vision de l’avenir de Bruxelles, clairement étayée par des données chiffrées, constitue le fil conducteur du développement de la ville. » © Jan Van de Vel/Reporters dossier « En posant un regard externe sur Bruxelles, on voit une ville, véritable creuset de deux cultures différentes, un vrai point de rencontre. » jouent à fond la carte de leur passé historique, tandis qu’Anvers a, quant à elle, recours à un logo remarquable. À cet égard, il me faut bien remarquer que le ‘A’ d’Anvers me parle, alors que je ne connais pas le logo de Bruxelles. Cela dénote, à mes yeux, plus un manque de promotion qu’un éventuel problème lié au logo utilisé par Bruxelles », explique Dick de Jong. Comment ressortir les atouts ? Ce dernier estime encore que Bruxelles manque de cohérence dans le visage qu’elle affiche au monde extérieur. « Les atouts de Bruxelles devraient ressortir plus clairement. Qu’est-ce qui rend en fait Bruxelles unique en son genre ? En posant un regard externe sur Bruxelles, on voit une ville, véritable creuset de deux cultures différentes, un vrai point de rencon- tre. Il s’agit là d’une situation unique dont Bruxelles pourrait plus avantageusement tirer parti. » Bruxelles doit apprendre à mieux déterminer pour elle-même ce qu’elle veut représenter, plaide Dick de Jong. « Pour ce faire, la ville doit au préalable prendre conseil auprès de ses habitants, entreprises et visiteurs. Sont-ils satisfaits et que veulent-ils ? Qu’est-ce qui manque encore à la ville ? Où doit se situer le cœur de la marque Bruxelles ? Le marketing qui en découle doit conditionner le City Marketing de la ville de Bruxelles. Une vision de l’avenir de Bruxelles, clairement étayée par des données chiffrées, constitue dès lors le fil conducteur du développement de la ville. » O Johan Dillen The Brussels Convention Bureau check our request for proposal: www.brusselsinternational.be [ Partena - association sans but lucratif | Secrétariat Social agréé d’Employeurs par AM du 03.03.1949 sous le n° 300 | Siège social: Rue des Chartreux 45, 1000 Bruxelles | tva BE 0409.536.968 ] Les heures supplémentaires restent une source d’incompréhension. Bénédicte Verduyn Conseillère juridique Partena HR La moitié des travailleurs belges preste régulièrement des heures supplémentaires. Vos travailleurs sont-ils également amenés à effectuer des heures supplémentaires ? Comment optimaliser le temps de travail ? Est-ce que les horaires de travail peuvent fluctuer en fonction de l’activité et des besoins de l’entreprise ? Êtes-vous prêt à répondre aux questions de l’inspection sociale si cette dernière contrôle votre système d’horaires flottants ? A qui incombe la charge de la preuve dans les discussions sur les heures supplémentaires ? Jusqu’à quel point vos horaires de travail dans votre entreprise sont-ils flexibles ? Venez suivre notre formation du 24 novembre 2009 à Bruxelles et apprenez les ficelles du sujet. Le temps plein, le temps partiel, les horaires flexibles, le travail en équipes de même que la grande et la petite flexibilité : tous ces régimes de temps de travail ne vous seront plus inconnus. A l’aide d’exercices pratiques, vous maîtriserez les modes de calcul spécifique du sursalaire et du repos compensatoire. Inscrivez-vous sur http://payroll.partena.be/formations.html dossier Bruxelles, from boring to daring OBJECTIF : 250 000 VISITEURS ET 12 MILLIONS € PAR AN 44 N° 9 - NOVEMBRE 2009 - ENTREPREN DRE © B. Struelens À nouveau, Bruxelles a un palais des congrès digne de ce nom. Le nouveau Square Brussels Meeting Centre est arrivé ! Voici le nouveau lieu de rencontre de la capitale de l’Europe. Différents artistes se sont réunis mélangeant avec talent différents styles d’architecture passant du classique aux années ’50 pour finir par du contemporain décalé. Aujourd’hui, Square réunit des salles de conférence ainsi que des espaces de détente. Square se présente comme le point de ralliement des congressistes belges ou étrangers, et des promeneurs… B ruxelles a désormais à nouveau un palais des congrès digne de ce nom, et même plus. Square prétend devenir le lieu de rêve pour des fêtes qui s’inscriront dans les mémoires, l’espace propice aux défilés de mode et avant-premières stylées, le dernier coin pour flâner en terrasse… En bref, une plateforme qui se prête à tout. Une colonne de verre surgie en plein quartier du Mont des Arts, quelle pertinence ! Mais où est donc passé notre palais des congrès de l’expo de 1958 ? Une véritable mutation s’est produite et a fait de l’ancien palais des congrès un meeting center accueillant, tel un enfant prodige revenu dans son décor d’époque. Vous voulez le nom des responsables ? Le bureau bruxellois A.2R.C en a refait l’architecture. C’est le portugais Juan Trindade qui a créé son ambiance toute particulière. Quant à la magie de son éclairage dont le bleu accentue le rythme de la structure en verre, elle sort de l’imagination de l’Atelier de Guillaume Jéol. La déco des restaurants a été concoctée par le belge Ame Quinze. Enfin, c’est Andy Altman (Why Not Associates) qui a « commis » sa nouvelle identité graphique. O Sylvie Cousin Square Brussels Meeting Center est un espace de 55 000 m2 avec une capacité de 250 000 visiteurs et un objectif de 12 millions € par an. GRAPHIC DESIGN: SDESIGN COPYWRITER: VINCENT LENS PHOTO: MARC DETIFFE BOULEVARD DE L’IMPÉRATRICE 13, 1000 BRUXELLES BOSTON CONSULTING GROUP global Give space a new dimension design and realization of workspaces Recherche et étude de site, création des espaces, gestion de projet, acquisition de mobilier, organisation de déménagements, … Du bureau au logement, de l’hôtel au commerce, Global se fond dans votre univers pour mieux saisir les enjeux qui vous concernent et, au final, vous remettre les clés de locaux les mieux profilés pour votre développement. Avec pour feuille de route toujours le même credo: la qualité, la rigueur financière et le souci d’accompagner, de rassurer et d’étonner le client. WWW.GLOBAL-DPM.BE / ALAIN LE GRELLE +32 475 27 64 16 / STEVEN VALKENIERS +32 475 83 06 23 dossier Bruxelles, from boring to daring Inauguré le 20/09/2009 à 20h09 précises Dans les mains d’un professionnel du tourisme d’affaire N° 9 - NOVEMBRE 2009 - ENTREPREN DRE 46 « Nous mettons toutes les chances de notre côté en nous appuyant sur la capacité commerciale de GL Events qui offre à Square le rayonnement international qui lui revient », confie Marc Van den Broeke, de la SA Palais des Congrès. La prospection a bien sûr été entamée avant l’ouverture, elle se faisait sur plan. Pour cela, il faut construire la confiance. Par exemple, pour attirer un congrès dans une ville comme Bruxelles qui n’avait plus la capacité d’accueillir 2000 personnes. « En tant que gestionnaire des palais des congrès de Lyon, Barcelone, Nice, Budapest…, nous faisons tourner les grandes conventions. Le client nous connaît : en gardant son chef de projet quelle que soit la destination, nous le convainquons plus facilement d’en essayer une autre », ajoute encore Mr Rabut. Marc Van den Broeke, CEO de la SA Palais des Congrès. Destination Bruxelles ? Oui, avec un bon « City Marketing » Le bureau bruxellois A.2R.C a refait l’architecture de Square. © B. Struelens Le marché devient de plus en plus concurrentiel aujourd’hui. Tout comme Bruxelles, de nombreuses villes s’offrent un nouveau palais des congrès. Square est un très bon outil, le fruit d’une rénovation réussie qui a pu tirer parti de l’existant, stratégiquement situé dans le cœur historique et économique de la ville, près de la Grand Place, du Sablon, des musées et des boutiques… Et à proximité des grands axes de transport (TGV, ligne vers l’aéroport, transports en commun…). Jean-Eudes Rabut ( GL Events) : « Chaque ville a ses atouts, sa spécificité : Barcelone est plus orientée entreprise, moins institutionnelle. Nice est plus axée sur le médical. Bruxelles doit s’attaquer à son marketing à présent. C’est une vraie destination : son potentiel culturel est énorme, peu de capitales ont pu se construire un centre de congrès si bien situé. » C’est en additionnant toutes les compétences des acteurs du tourisme culturel et d’affaires qu’« Onlyon », en France, est devenu un bon produit de destination sur le marché. Pouvons-nous briguer la même chose ici ? « Nous avons une vie associative et culturelle très intense. Notre richesse vient précisément de la diversité de nos cultures. Pour travailler de concert, il nous faut poursuivre le même objectif. Or les différentes institutions du pays veulent toutes attirer les visiteurs ici », répond Marc van Den Broeke (Square). © B. Struelens Square Brussels Meeting Center a bénéficié d’une inauguration très VIP. En 2004, le gouvernement fédéral décide de faire du Palais des Congrès une société anonyme. Six mois après, la SA propose son plan d’affaires et les fonds pour la rénovation sont libérés. Pari tenu : le monumental chantier de 500 jours et de 200 ouvriers se termine à l’heure et dans le respect du budget, soit 70 millions d’euros. Le palais ouvre ses portes le 21/09/2009 et 4 jours plus tard, accueille déjà les 400 membres avertis de l’Union Belge des Annonceurs. « Le carnet de commandes à ce jour s’aligne sur le plan déposé pour 2010-2011 », affirme JeanEudes Rabut, Directeur Général chez GL Events, l’exploitant des lieux : « Square atteindra sa maturité d’exploitation fin 2013-2014, car les grandes conventions se commercialisent trois ans à l’avance. » GL Events, une référence sur le marché de l’évènement, gère une trentaine de centres de congrès de par le monde. dossier Bruxelles, from boring to daring © B. Struelens Square c’est belge Square, ce n’est pas qu’un palais des congrès. « Nous avons voulu en faire un lieu de rencontre accueillant et ouvert, pas uniquement professionnel, mais à la mesure de chacun. Il illustre bien la bonhomie belge, son ambiance chaleureuse, sa jovialité. Les peintures murales, restaurées avec patience par Lies de Maeyer et Isabelle Vranckx, sont bien sûr signées par de grands maîtres belges, Delvaux, Magritte, van Lint... Et du restaurant de Square, qui veille à intégrer la cuisine internationale dans un design culinaire d’ici, sortira bientôt une exclusivité bien belge aussi inédite que… la frite à la truffe ! 350 euro par jour Un visiteur étranger représente un pouvoir d’achat de 350 euros par jour. C’est toute l’économie locale qui profite de la réouverture du palais. Les retombées économiques directes et indirectes (hôtels, restaurants, boutiques, divertissement…) sont estimées à quelque 60 millions d’euros par an, pour ainsi dire le coût de l’investissement. Square dispose d’un hall multifonctionnel de 4000 m2 avec quatre nouveaux auditoriums de 1200, 500, 300 et 150 places, et 20 salles de réunion. Les espaces sont équipés de systèmes de vote et de traduction simultanés. La brasserie Kwint offre l’exclusivité de sa terrasse en plein parc. Le Panoramic Hall, au design minimaliste, propose une splendide vue sur Bruxelles. Le parking sous le bâtiment peut accueillir 600 véhicules. Et s’il fait beau ? Ses escaliers extérieurs forment un auditorium naturel idéal pour des shows en plein air. Square dispose de quatre auditoriums. © B. Struelens Des espaces super équipés N° 9 - NOVEMBRE 2009 - ENTREPREN DRE 47 Une ambiance toute particulière. Profil Belpower, l’ami pionnier Jeune fournisseur d’électricité verte à 100%, Belpower jouit en réalité d’une position d’expert, parce que pionnier, dans le secteur des énergies alternatives. Une belle histoire, soutenue par un idéal humaniste. O La réalisation d’études techniques, Belpower, pionnier dans le secteur des énergies alternatives. de faisabilité et de rentabilité, avec, à la clé, la vente et l’installation de systèmes photovoltaïques « clé sur porte ». Belpower se charge de l’accompagnement administratif – souvent fastidieux – de ses clients, adapte ses solutions aux surfaces et budgets disponibles, et met un point d’honneur à retirer une production maximale par rapport à la capacité. L’entreprise s’engage en outre à racheter à bon prix les certificats verts des clients qui produisent leur propre énergie grâce aux panneaux photovoltaïques. O La fourniture d’une électricité d’ori- Moteur désigné de la croissance du groupe logistique bruxellois Reibel depuis 2002, la société Belpower a pris son indépendance au début de cette année, grâce à l’expertise et la confiance accumulées au fil des ans ainsi qu’à sa présence de plus en plus marquée dans la plupart des créneaux qui constituent le pôle photovoltaïque (production, installations et conseils pour entreprises et particuliers, fourniture) qu’elle a, du reste, contribué à créer. Tout a commencé à la demande d’un client. L’une des organisations humanitaires internationales pour lesquelles Reibel organise des aménagements et transports d’équipements jusqu’en des régions isolées souhaitait, en effet, disposer de sources d’énergie fiables pour faire fonctionner son matériel de communication là où l’électricité traditionnelle était inaccessible. La réflexion a abouti à une conclusion évidente : « Ils ont du soleil et du vent ! » L’idée était lancée, il « suffisait » de l’exploiter. « Nous avons exploré le marché, raconte Nathalie Geschier, l’une des têtes pensantes de la société, et constaté bien vite que les énergies renouvelables seraient vite incontournables et qu’il était temps d’y penser.» Sept ans plus tard, Belpower est devenue une référence en matière de production et d’exploitation d’énergie alternative. Une fois relevé le défi lancé par l’organisation humanitaire, la volonté de jouer un rôle actif dans le passage, à l’échelle globale, de l’énergie grise à l’énergie verte, a gagné l’entreprise entière. Pendant les premières années, l’équipe renforcée de Belpower s’est concentrée sur la diffusion d’informations vers le grand public (par exemple, grâce à un stand à Batibouw) ou vers les autorités. Ensuite, l’idée de la commercialisation de cette expertise nouvelle s’est imposée, en dépit du niveau élevé d’investissement exigé, notamment en termes de formation de personnel, puisqu’à l’époque, ces technologies existaient à peine et qu’aucun ingénieur n’avait bénéficié de cours en la matière. Belpower a graduellement articulé ses activités autour de trois pôles : O La production d’énergie solaire photovoltaïque pour compte propre. Une centrale d’une puissance initiale de 10,5 mégawatts est en construction en Italie méridionale, au cœur des Pouilles. Une fois achevée, cette station alimentera une grande partie des besoins de Belpower. gine garantie 100% « verte » (solaire, mais aussi éolienne ou hydraulique) aux ménages, entreprises et collectivités. Partie de rien, dès 2007 pour la Région Wallonne et Bruxelles-Capitale, et depuis 2008 en Flandres, Belpower jouit d’une réputation qui s’étend par « bouche-à-oreille », sous les recommandations favorables d’organismes de défense des consommateurs et autres lobbies d’obédience écologiste. Le développement commercial de ces activités reste, en interne, soutenu par un profond souci humaniste : rendre accessible au plus grand nombre une énergie fiable et respectueuse de la planète, tant par son faible niveau de pollution que par sa vertu renouvelable. Lancée dans la cour des grands, Belpower, ni apeurée, ni gonflée d’orgueil, y prend une place de premier choix : celle de ceux qui sont sollicités pour la qualité de leur expertise et imbibés d’un idéal qui résiste à toute épreuve. Avenue de Vilvorde 200 1000 Bruxelles T +32 2 421 99 43 F +32 2 421 99 12 www.belpower.be dossier Bruxelles, from boring to daring THOUGHTPROVOCING IDEAS POUR BRUXELLES Osons sortir des sentiers battus Les réformateurs sont rarement des esprits conservateurs. Bien au contraire : ceux-ci réveillent Monsieur Tout-le-Monde en proposant des idées auxquelles le commun des mortels ne prête aucune attention. Quelques idées et propositions qui peuvent donner un souffle nouveau à Bruxelles. La ferme à la ville Hungry City Afin de contrer cette aliénation, plusieurs organisations mettent sur pied dans les villes – et Bruxelles a également eu son tour – de véritables ‘événements à la ferme’, durant lesquels c’est l’ensemble de l’étable qui déménage en ville pour une journée ; tout le monde peut donc regarder, entendre, sentir et goûter les différents produits de la ferme. Cette action vise essentiellement les enfants en âge scolaire. Et si nous ramenions vraiment la ferme à la ville ? Il faut rendre la chaîne alimentaire de nouveau visible dans la ville, argumente l’architecte britannique Carolyn Steel dans son livre intitulé ‘Hungry City’. La nourriture constitue une pierre angulaire de la vie urbaine et nous devons continuer à comprendre d’où elle vient. Growing City Pour sa part, l’ex-professionnel américain de basket-ball, Will Allen, voyait une autre possibilité. Il a ainsi lancé Growing Power, sa propre entreprise agricole dans un quartier reculé de Milwaukee. Celle-ci a pris de l’ampleur au fil des années, si bien qu’Allen emploie actuellement 40 personnes, tout en pouvant compter sur l’aide de 2.000 volontaires des environs. Au cours d’une interview, Allen a déclaré qu’il ambitionnait de transformer Growing Power en “bâtiment de 5 étages à même de produire sa propre électricité et d’accueillir des visiteurs qui pourront voir et apprendre comment cela fonctionne, afin qu’ils puissent réintégrer la nourriture saine dans leurs communautés.” 49 N° 9 - NOVEMBRE 2009 - ENTREPREN DRE Aux Pays-Bas, The Why Les villes ne peuvent Factory, un groupe exister sans nourrid’experts se penchant ture. On trouve de tout sur l’avenir des villes, dans les villes, depuis a formulé une proposila bouteille de lait clastion de perle architecsique jusqu’à la bière turale, pour ne pas dire exotique à la banane. porcherie, qui pourTout y est proprement rait s’intégrer dans la rangé dans les rayons zone industrielle de La des supermarchés, à Haye. Il s’agit là d’un portée de main, à un projet certes un peu efpoint tel que nous frayant, mais qui offre nous aliénons de plus néanmoins des opporen plus de notre nourtunités, explique The riture. D’où vient-elle ? Why Factory. Imaginez Comment arrive-t-elle que ce bâtiment prodans nos assiettes ? Il La nourriture constitue une pierre angulaire de la vie urbaine. duise de l’énergie pour fut une époque où le les quartiers environMarché aux poissons nants, soit accessible aux habitants et qu’y soit implantée était véritablement un marché aux poissons. Et, pour de une boucherie vendant chaque jour de la viande fraîche. nombreuses villes, l’abattoir n’est bien souvent plus qu’un Cela permettrait assurément de créer un endroit adapté nom de rue. pour la production alimentaire en ville. dossier Bruxelles, from boring to daring Murs et toitures verts Un mur végétal de Patrick Blanc, dans le 21st Century Museum in Kanazawa (Japon). We love solutions Daoust près de chez vous Alost, Anvers, Blankenberge, Bruxelles, Charleroi, Courtrai, Eupen, Gand, Gembloux, Huy, Knokke, La Louvière, Liège, Malines, Mons, Namur, Nieuport, Nivelles, Ostende, St-Niklaas, Verviers, Wavre Galerie de la Porte Louise 203/5 1050 Bruxelles Tél: 02/513.14.14 - Fax: 02/513.06.50 E-mail: [email protected] Contact Center: 070/22.11.40 www.daoust.be N° d’agrément : Bruxelles : B-AA05.034 - Flandre : VG.163.BUOP - Wallonie : W.INT/SO/RS/RE.22 N° 9 - NOVEMBRE 2009 - ENTREPREN DRE 50 La toiture verte est suffisamment connue, mais il ne faut pas nécessairement un toit pour reverduriser la ville. Le botaniste français Patrick Blanc a puisé l’inspiration de son ‘mur végétal’ dans la nature présente dans les forêts tropicales. Celui-ci a en effet eu le regard particulièrement attiré par les nombreuses plantes poussant avec exubérance sur les rochers et arbres peu ensoleillés et éclairés, et ce, sans avoir besoin de beaucoup de substrat. Blanc y a entrevu une application en milieu urbain. Il a ainsi développé des murs végétaux, soit une construction agrafée contre un mur et sur laquelle s’accrochent les plantes. Un système d’irrigation intégré à la construction supportant les plantes permet de nourrir les végétaux. En somme, un système relativement simple pour briser le visage urbain traditionnel fait de verre et de béton. Et, à l’instar d’une toiture verte, le mur végétalisé joue lui aussi un rôle en termes d’isolation. Il offre des avantages à la fois thermiques et acoustiques. Mais ce n’est pas tout, nous confie Christophe Spehar, responsable en Belgique de la réalisation des travaux de Patrick Blanc en Belgique et dans le nord de la France. “Les plantes absorbent les particules polluantes, tout en étant capables d’assainir les poussières et les métaux lourds. Grâce au principe de photosynthèse, elles transforment aussi le CO2 en oxygène”, poursuit-il. Si vous voulez admirer un exemple renommé de mur végétalisé de Patrick Blanc, rendez-vous au Parlement de Bruxelles-Capitale qui compte quelque 400 m de mur vert, soit un total de 12.500 plantes. Le mélange de plantes fait l’objet d’une analyse et d’une amélioration permanentes. On s’efforce de même, au moyen de tests, de vérifier si, par exemple, les eaux usées peuvent être utilisées pour nourrir les plantes. En Belgique, 93% des emballages ménagers sont recyclés. Merci à tous pour ce coin de ciel bleu. La Belgique est le champion du monde du recyclage: 678.896 tonnes d’emballages ménagers recyclées en 2008, soit 850.000 tonnes d’émissions de CO2 évitées. Et tout cela grâce à qui ? Aux milliers d’entreprises qui contribuent financièrement à Fost Plus, à tous les acteurs qui sont impliqués et aux citoyens qui participent au tri et au recyclage. Merci à chacun pour sa contribution à un meilleur environnement. Plus d’info: www.fostplus.be. Ensemble > Trions bien > Recyclons mieux dossier Bruxelles, from boring to daring © Dany Gys/Reporters Dès que ‘Bruxelles les Bains’ rentre aux vestiaires, la zone du canal n’est plus précisément l’endroit le plus apprécié des Bruxellois. Le canal : utilisation accrue des voies d’eau N° 9 - NOVEMBRE 2009 - ENTREPREN DRE 52 Bruxelles entretient une relation double avec l’eau. La Senne est encore à peine visible dans toute la ville, alors que le canal est, quant à lui, partout actuellement, mais PUBLICITÉ Le coup de pouce, c’est nous. L’entreprise, c’est vous. RESEAU DES CENTRES D’ENTREPRISES DE LA REGION DE BRUXELLES-CAPITALE +32 2 422 50 43 - [email protected] www.reseauCE.be sans s’imposer. Bruxelles possède bel et bien des voies d’eau, mais celles-ci n’exercent pas le même pouvoir de séduction que la Seine à Paris ou encore la Tamise à Londres. Bruxelles semble depuis lors prête pour une romance avec ses cours d’eau. L’ère des voûtements qu’a connus la Senne (fin du 19e siècle, début du 20e siècle) est définitivement révolue. Ainsi actuellement, des voix s’élèvent de plus en plus fréquemment pour qu’on redévoile la Senne. Le concours européen d’architecture Flow, une initiative de Beci, l’Urban Land Institute (Belgique) et Joël Claisse Architectures se déroule actuellement dans la zone du canal. Celui-ci a pour objectif de développer un nouveau projet portant un regard progressiste sur le canal et sa place dans la ville. Ce concours s’impose, d’une part, par nécessité : les ponts sont trop bas pour les navires modernes, les écluses trop anciennes et trop lentes. D’autre part, cette nécessité constitue aussi une opportunité pour le canal de se forger une place nouvelle dans le paysage urbain. En effet, dès que ‘Bruxelles les Bains’ rentre aux vestiaires, la zone du canal n’est plus précisément l’endroit le plus apprécié des Bruxellois. Flow attend des participants qu’ils soumettent une vision novatrice à l’extrême de la zone du canal ; ce concours s’adresse aux étudiants en architecture, mais aussi aux futurs ingénieurs, architectes paysagistes, sociologues, urbanistes et artistes. Une partie du message tourne autour de la vie et des emplois avec, pour tâche spécifique, de réunir des partenaires privés et publics. Au moyen de ce concours, les responsables de cette initiative espèrent voir se développer de nouveaux modes de vie et modèles organisationnels pour la zone du canal. Depuis lors, les inscriptions sont clôturées pour Flow et un jury est en train d’examiner les différentes propositions soumises. Les résultats seront connus en décembre. O Johan Dillen © Eric Herschaft/ Reporters Profil Guy Van De Velde, Associé, Expert-comptable Entrevue avec Guy Van De Velde, Deloitte Accountancy Un comptable doit-il se montrer plus créatif en période de crise économique ? DELOITTE ACCOUNTANCY en est convaincu et montre la voie à suivre ! Les PME et sociétés internationales clientes de Deloitte Accountancy ont besoin de solutions pragmatiques qui ont fait leurs preuves, explique Guy Van De Velde, associé au sein de Deloitte. Ces solutions vont bien plus loin que l’accomplissement pur et simple des obligations comptables et fiscales statutaires comme la tenue et la clôture de la comptabilité, et la rédaction du bilan ou de la déclaration fiscale ou de TVA. Les conditions économiques difficiles que nous connaissons nous ont incités à mener avec nos clients une réflexion sur la mesure dans laquelle nous devrions rendre notre support comptable innovant. Le bureau comptable de Deloitte, établi à Diegem et comptant quelque 150 experts-comptables, est l’illustration du fait que l’innovation en comptabilité est la clé du succès à long terme. Quels changements ou innovations avez-vous apporté dans le cadre de vos activités? Nous essayons d’adopter une approche “différente” pour la clôture de la comptabilité, les rapports afférents aux comptes annuels statutaires et les déclarations fiscales. Par approche « différente », nous entendons surtout plus efficace et plus rapide, explique Guy Van De Velde. La procédure de clôture doit être abrégée afin d’en réduire le coût et de disposer plus rapidement de chiffres corrects et d’informations de gestion. Dans la conjoncture actuelle, un chef d’entreprise a besoin de signaux lui indiquant avec exactitude s’il est sur la bonne voie, s’il doit revoir sa position ou changer d’orientation. Ainsi, nous procédons à un « quick scan » des processus comptables et financiers de l’entreprise. Cela permet de mettre en évidence les points faibles éventuels de l’entreprise. Sur cette base, nos experts-comptables peuvent ensuite proposer des améliorations. L’innovation est généralement une question d’audace, en l’occurrence le fait d’oser abandonner ou remanier les procédures de clôture existantes. Avant toute chose, innovation rime avec automatisation. On est parfois bien surpris de découvrir le nombre d’opérations ou de traitements qui sont encore exécutés manuellement de nos jours (parfois même en double)… Quant à l’établissement de rapports, il devrait quasiment se résumer à une simple pression sur un bouton. Vous n’imaginez pas combien de fonctions performantes incluses dans des progiciels comptables sont insuffisamment exploitées, voir totalement inutilisées, d’une part en raison d’une méconnaissance des produits disponibles sur le marché et de leur application, et d’autre part à cause de la peur du «changement» éprouvée par les utilisateurs. Or, innover consiste précisément à oser le changement …. Profil Le “quick scan” se limite-t-il toujours au processus comptable? Le “quick scan” peut aller bien au-delà du seul processus comptable. C’est un outil idéal pour l’identification des risques et des points d’amélioration d’une entreprise. A ce titre, il permet au chef d’entreprise de se faire, dans un délai relativement court et pour un coût limité, une meilleure idée des possibilités de son organisation et des risques auxquels elle est peut-être exposée. Ce contrôle s’efforce d’apporter une réponse à des questions telles que: pourquoi mon administration et ma comptabilité sont-elles aussi coûteuses ? Pourquoi faut-il parfois attendre si longtemps pour disposer de chiffres? Pourquoi la structure des coûts s’est-elle alourdie au cours des dernières années? A quoi sont dues les tensions en matière de liquidités? Le stock et/ou les clients absorbent-ils trop de moyens financiers? Ai-je la certitude que le chiffre d’affaires est totalement facturé et que tous les produits ont bien été comptabilisés? Ai-je une vision suffisante de la rentabilité des différents départements, produits, services, sites, … ? Ai-je une connaissance suffisante des facteurs susceptibles d’améliorer, voire de maximaliser, la rentabilité et la valeur de mon entreprise? Mes risques sont-ils tous connus et assurés? Comment la situation de trésorerie est-elle contrôlée en cette période de crise économique? Le savoir-faire acquis par nos experts-comptables au fil de nombreuses années d’expérience nous a permis de développer des outils capables de professionnaliser la gestion financière des entreprises. Sur ce plan également, nous nous efforçons, en notre qualité d’organisation d’expertise comptable, de faire preuve de sens de l’innovation et de proposer à nos clients des solutions qui leur apportent une réelle valeur ajoutée, souligne Guy Van De Velde. En cette période de récession économique, il convient d’assurer un suivi très rigoureux des besoins en fonds de roulement et de l’évolution de l’état des liquidités. Nous avons élaboré à cet effet un outil – baptisé “planificateur de caisse” – qui automatise et professionnalise ce processus de suivi. Les clients qui utilisent cet outil bénéficient de tout le support nécessaire de la part de nos experts-comptables les plus expérimentés, dont la mission tient plutôt de la consultance financière. Permettez-vous aussi à vos clients de se comparer avec leurs concurrents? En effet. Nous avons également développé un outil d’analyse de la concurrence qui remporte un franc succès auprès de bon nombre de clients, poursuit Guy Van De Velde. Cette analyse comparative de la concurrence permet de comparer 5 états financiers d’entreprises concurrentes sur une période de 5 ans, et ce, sur la base de quelques 80 ratios financiers et éléments extraits du bilan et du compte de résultats. Cet outil, ou plutôt un cadran de positionnement, permet de situer son entreprise par rapport à une entreprise concurrente déployant ses activités dans le même secteur. Enfin, nous avons développé un outil dont la vocation est d’aider les entreprises à analyser le break-even et à effectuer des simulations intéressantes en fonction d’une donnée de la structure des frais fixes ou de la marge de contribution. Guy Van De Velde conclut en précisant que d’autres idées et outils innovants sont en phase d’élaboration et seront prochainement mis en service. En tant que société comptable, nous tenons en effet à apporter une réponse aux besoins émergents et en constante évolution de nos clients, dont les demandes vont bien au-delà de la mise en conformité de leur comptabilité et de leur fiscalité avec la législation en vigueur. Cela tombe d’ailleurs sous le sens. Qui plus est, le client nous demande d’accomplir ces missions de la façon la plus efficace possible. C’est ainsi qu’en cas d’ouverture ou de reprise d’un nouveau dossier, nous effectuons toujours une analyse succincte de l’organisation comptable de notre client (personnes, logiciels, moyens, compétences, processus,…) et vérifions ainsi la possibilité d’adopter une approche “différente” pour certaines activités. Nous cherchons sans cesse à nous améliorer et tenons à ce que nos clients en soient les premiers bénéficiaires. Quelles “solutions” pouvez-vous proposer? Avec notre équipe de 150 experts-comptables, nous sommes en mesure à la fois d’aider nos clients à accomplir leurs obligations comptables et fiscales annuelles récurrentes et de leur offrir un support comptable à (plus) long terme (à temps plein ou à temps partiel). Deloitte Accounting & Compliance Solutions Berkenlaan 8a 1831 Diegem Tél.: (02) 800 25 00 http://www.deloitte.be Guy Van De Velde 0497/51.53.80 dossier Bruxelles, from boring to daring PROBO, MADE IN BRUSSELS Robot et câlin à la fois Probo, le 1er robot câlin, est né. Projet éléphantesque sorti tout droit de la tête d’un visionnaire éclairé et devenu réalité dans une Europe prônant en 2009 la créativité. Focus sur une initiative où robotique et psychologie se rencontrent. P 2009 est l’année de la créativité, la présidence européenne encourage l’innovation. La Région de BruxellesCapitale a financé le projet, dirigé par le Professeur dr.Ir. Dirk Lefeber et son équipe de la Robotics & Multibody Research de la VUB. Probo prouve que la recherche peut aboutir : c’est un éléphant vert bien tangible et aux yeux craquants. Et c’est un robot dernier cri, qui pleure, rit, et console. cillant, il est content. On le surprend ? II agite sa trompe. Mais il préfère les câlins, et le montre. « Oui, je suis un doux rêveur, et si la VUB l’a enfanté, l’ULB pourrait le faire grandir avec de l’intelligence artificielle », avance Ivan Hermans, père de Probo et d’Anty Foundation, dont la mission est d’améliorer le bien-être des enfants à l’hôpital. « Face à d’autres projets TIC à l’hôpital, Probo a l’avantage de la proximité : c’est une peluche de la taille de l’enfant, celui-ci pourra plonger dans ce monde magique, et en oublier où il est », estime Emmanuelle Vanbesien, coordinatrice d’Hospichild, un réseau d’acteurs pédiatriques à Bruxelles. « Par ailleurs, on sait que l’assistance accompagnée par un animal aide la guérison des petits. Et en plus, avec Probo, pas de souci d’hygiène donc », appuie-t-elle. Apprendre les émotions Émotions vectorisées La Robot Assisted Therapy a fait ses preuves. L’enfant découvre les émotions : lorsqu’il touche Probo avec douceur, l’animal lui répond en sour- Probo est aussi un pari gagné sur la compatibilité entre émotion et technologie. « La peluche est truffée de capteurs, ce qui donne cet air de mou- robo est un pachyderme tout doux. Pourtant, il est composé de moteurs, de senseurs, de caméras, d’écouteurs, de haut-parleurs, et il a un écran tactile sur l’abdomen. Probo est venu sur terre en avril 2009 pour chouchouter les enfants pendant leur séjour à l’hôpital. Du concret dans la recherche en Belgique N° 9 - NOVEMBRE 2009 - ENTREPREN DRE 56 vements naturels très réussi », témoigne Mme Vanbesien. Pour amener des expressions sur son visage, les chercheurs paramétrisent les émotions. Mais Probo a plus d’une fonctionnalité dans ses tripes. Conçu par un fan de l’entertainment à la Walt Disney, il explique l’endoscopie en images et dans les mots de l’enfant. Selon Mr. Hermans : « Non, il ne remplacera pas le parent et je n’ai jamais trouvé un robot humain ! Mais il éveille l’enfant à la technologie. » Probo a été testé et approuvé par Corentin, un jeune malade. Bientôt en mission Anty Foundation distribuera fin 2009 aux jeunes patients des hôpitaux bruxellois des petits robots en peluche. Des expérimentations sont programmées début 2010, hôpital par hôpital. « Pour fêter la présidence européenne de l’année de la créativité, j’espère en convaincre 5 en 6 mois et atteindre ainsi 50 enfants », nous confie l’initiateur. Appel à la Génération Entreprendre « Avec un rêve, un esprit ouvert et une équipe, vous pouvez tout entreprendre », encourage Ivan Hermans. « Qu’y a-t-il de plus merveilleux que le sourire d’un enfant ? » C’est après un grave accident de la route et lorsque qu’une petite Saskia l’a prié de lui présenter Michael Jackson, qu’Hermans s’est lancé. « Je me sentais appelé, je devais créer ma fondation », conclut-il, une lueur dans les yeux. O Plus infos : http://probo.vub.ac.be/ © Paul Bolsius Sylvie Cousin Le lancement du projet Probo, avec les ministres Cerexhe et Vanhengel. Bfm Today. Le premier journal multimédia de l’info Le Bfm nouveau est arrivé. Il prend la forme de l’avenir, celle d’un journal multimédia au titre de Bfm Today. Un quotidien gratuit et interactif, déposé chaque jour dans votre mailbox. Vous y trouverez toute l’info économique, politique, sociale et culturelle, à travers des rubriques connues et plein de nouveautés en lettres, en sons et en images. Le discours, lui, ne change pas, le ton reste celui que vous avez toujours apprécié. Découvrez vite Bfm Today en consultant www.bfmtoday.be BLOC - NOTES Formations Management et ressources humaines • Gérez les profils difficiles Formateur : Pierre GALLOUX Le 19 novembre 2009 de 9h à 17h30 • Les entretiens avec les collaborateurs Formateur : Pierre GALLOUX Le 26 novembre 2009 de 9h à 17h30 • Windows 7 : workshop exceptionnel Formateur : Alex HUART Le lundi 30 novembre 2009 de 12h30 à 17h • Réussissez vos présentations en public Formateur : Fabian DELAHAUT Jeudis 3 & 10 décembre 2009 de 9h à 17h30 N° 9 - NOVEMBRE 2009 - ENTREPREN DRE 58 • La Stratégie de l’audace (Woman’s Academy) Formatrice : Geneviève SMAL Le jeudi 19 novembre 2009 de 17h30 à 19h30 • Techniques de gestion du temps pour femmes actives (Woman’s Academy) Formatrice : Monique CHALUDE Le jeudi 3 décembre 2009 de 13h30 à 17h Vente, Marketing et communication • 10 actions concrètes pour fidéliser vos clients Formateur : Frédéric PARISSIER Le 11 décembre 2009 de 9h à 17h Langues • NOUVEAU Tables de conversation en français, néerlandais et anglais 30 séances de 2h (de 12h à 14h) Près de chez vous • Actualités en matière de pensions et prépensions Orateurs : Herman van HOOGENBEMT et Sophie STENUICK Le lundi 23 novembre 2009 de 14h à 17h30 • Les pouvoirs de l’inspection sociale et leurs répercussions en droit pénal social Orateurs : Jean-Claude HEIRMAN et François LAGASSE Le mardi 24 novembre 2009 de 14h à 17h • Le contrôle de la consommation d’alcool et de drogues au travail : de nouvelles obligations pour les employeurs ? Orateur : Jean-Philippe CORDIER Le mardi 1 décembre 2009 de 14h à 17h • Les salary split : conséquences en droit du travail et en droit de la sécurité sociale Orateurs : Filip TILLEMAN et Kevin DELLA SELVA Le vendredi 4 décembre 2009 de 14h à 17h Infos : Frédéric Simon t +32 2 643 78 17 [email protected] Fiscalité • Remboursement TVA étrangère Orateurs : Benoît VANDERSTICHELEN et Emmanuel RIVERA Le mercredi 25 novembre 2009 de 9h à 12h • Package TVA : Nouvelles règles de localisation des prestations de services Emmanuel RIVERA et Fabrice COLLA Le jeudi 10 décembre 2009 de 14h à 17h • La récupération des créances commerciales au sein de l’Union Européenne Orateurs : Thierry LAGNEAUX et Didier BRACKE Le 8 décembre 2009 de 14h à 17h Séminaires Législation sociale • « Business Ethics » : faire face aux fraudes dans l’entreprise Orateurs : Marie EVRARD, Olivier RIJCKAERT et Emmanuel ROGER-FRANCE Le mardi 17 novembre 2009 de 14h à 17h Mercredis 25/11, 9/12, 23/12 de 10 à 11h30 Mercredis 18/11, 2/12, 16/12, 30/12 de 14 à 15h30 Infos : Annick Van De Sande t 02 210 01 71 [email protected] Activités du département international • 19/11/09 - 20/11/09 Brokerage Event B2B health sector MEDICA, Düsseldorf, Germany • 19/11/09 Business Club Bruxelles-Hongrie – ICT Day • 20/11/09 Training on EU Funding Schemes • 22/11/09 Economic mission to Morocco • 01/12/09 Seminar – Doing business with Brazil • 11/12/09 Training on EU Funding Schemes Droit commercial Infos Brigitte van der Mensbrugghe t 02 643 78 30 [email protected] Séances d’info de Beci Starters Mercredis juridiques : nous répondons à vos questions juridiques tous les premiers mercredis du mois en dehors des heures de bureau à partir de 17h30 Infos Eric Brabant t 02 643 78 18 [email protected] • 15/12/09 Export Day – Boîte à outils à l’export infos : [email protected] Infos : Jean-Philippe Mergen t 02 210 01 77 [email protected] Events 23/11/2009 02/12/2009 02/09/2009 09/12/2009 15/12/2009 Business Meeting Philippe Muyters BECI Speed Business Lunch BECI Zinner BECI Starters Night Brussels meets Europe Thomas Leysen Infos : www.beci.be/events [email protected] From 7 to 9 January 2010, the European FederaƟon of AssociaƟons of Professional Conference Organisers – EFAPCO - will hold its 4th Congress in the brand new SQUARE. The central theme “Sustainability and CompeƟƟveness in the MeeƟngs Industry” comes precisely within the remit of the European Union’s DG Enterprise and Industry. A wide range of topics will be tackled by an impressive line-up of keynote speakers who will prompt sƟmulaƟng interacƟve debates with delegates including some foremost industry personaliƟes. MEETING TOPICS MeeƟngs in 2020 OpportuniƟes emerging from a crisis environment MAJOR SPONSORS VAT in Europe for meeƟngs prescriptors Sustainability : How to implement it in your meeƟngs GeneraƟon Y: future leaders, future clients Technology and new social media: who is in the driving seat? StandardisaƟon in the MeeƟngs Industry How to combine compeƟƟveness and sustainability Let’s meet in Brussels! All informaƟon on the congress is available from the congress website at www.efapco2010.eu SPONSORS & CONTRIBUTORS official carrier DEMANDES D ’ ADMISSION À BECI PAR PRESENTATION AU CONSEIL D’ADMINISTRATION * N° 9 - NOVEMBRE 2009 - ENTREPREN DRE 60 Academix SPRL, Rue Charles Demeer 5 1020 Bruxelles del. : Prioul Julien Auriga International SA, Avenue Victor Hugo 32 - 1420 Braine-l’Alleud CODE NACE : 46450 - Commerce de gros de parfumerie et de produits de beauté del. : Marchal Alfred Bosch PPE, Rue Gosuin 20 - 4520 Wanze CODE NACE : 6311001 - Le traitement en continu ou non de données à l’aide, soit du programme du clien del. : Bosch Michel Brussels City Copy SPRL, Boulevard du Jardin Botanique 37 - 1000 Bruxelles CODE NACE : 47620 - Commerce de détail de journaux et de papeterie en magasin spécialisé del. : Waldeyer Pierre Darimex SPRL, Rue Franklin 14 - 1000 Bruxelles CODE NACE : 46190 - Intermédiaires du commerce en produits divers del. : Dahdouh Rahma DTI-Multimedia SPRL, Rue des Trois Tilleuls 91 - 1170 Bruxelles CODE NACE : 62090 - Autres activités informatiques del. : Ruffo de Bonneval Francesco Dykmans PPE, Roca 102 y Malecon - 9000 Guayaquil – Equateur del. : Dykmans Francis Gilgamesh Services Limited SPRL, rue du Métal 39 - 1060 Bruxelles del. : Pires André Adelino Iris TC - Centre de référence transport & logistique ASBL, Digue du Canal 10 - 1070 Bruxelles CODE NACE : 85592 - Formation professionnelle del. : Delen Jean-Claude JC Fiévez & Associés SCS, Avenue Marcel Devienne 13 - 1200 Bruxelles CODE NACE : 7021001 - Les conseils et l’assistance opérationnelle aux entreprises dans les domaines de relations publiques del. : Fiévez Jean-Claude Joint Power SPRL, Chaussée d’Alsemberg 571 - 1180 Bruxelles CODE NACE : 62020 - Conseil informatique, 7430001 Services de traduction et interprètes del. : Caraiannis Marie-Hélène M de Sabrina SPRL, Avenue Louise 335 - 1050 Bruxelles CODE NACE : 74101 - Création de modèles pour les biens personnels et domestiques del. : Patris Stéphane Myrto SPRL, Avenue Isidore Gérard 29 - 1160 Bruxelles CODE NACE : 74300 - Traduction et interprétation del. : Lanoizelet Françoise Pliner & Partners SA, Avenue Louise 500 1050 Bruxelles CODE NACE : 68311 - Intermédiation en achat, vente et location de biens immobiliers pour compte de tiers del. : Pliner Boris Profondo Brussels SPRL, Rue Royale 181 1210 Bruxelles CODE NACE : 7021001 - Les conseils et l’assistance opérationnelle aux entreprises dans les domaines des relations publiques del. : Noten Frank Research Solution SPRL, Rue Souveraine 96 - 1050 Bruxelles CODE NACE : 73200 Études de marché et sondages d’opinion del. : Parys Geneviève Service Consult SPRL, Avenue du Congo 2 - 1050 Bruxelles CODE NACE : 73110 Activités des agences de publicité del. : Zalijn Christine Société Civile d’Avocats , Avenue Louise 500 - 1050 Bruxelles CODE NACE : 6910101 - Cabinets d’avocats et conseillers juridiques del. : Marechal Matthieu Union des Pharmaciens de la Région de Bruxelles-Capitale (UPB-AVB) , Boulevard d’Anvers 34 - 1000 Bruxelles CODE NACE : 94120 - Activités des organisations pro- Offres et demandes Vous avez quelque chose à vendre ? Vous recherchez un nouveau collaborateur ? Vous souhaitez entrer en contact avec de nouveaux partenaires ? Cette rubrique est pour vous… Pour le prix de 5 euro (HTVA)/la ligne, vous avez la possibilité d’insérer votre annonce. En outre, une réduction de 10% sera accordée aux membres de BECI. Intéressé ? Contactez pour tout renseignement Roel Veyt T 02 643 68 53 – [email protected] Recherche partenaire investisseur pour le développement d’une activité de e-commerce. Commerce de vente en ligne de modèles réduits de collection www.43r.com créé en 2003. 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La présente liste a simplement pour but de signaler à nos adhérents les candidatures des nouveaux membres. Elle ne préjuge en rien quant à l’admission, celle-ci n’étant acquise qu’après approbation par le Conseil d’Administration de Beci. Les candidats seront avisés individuellement de l’admission. Index Vous trouverez ci-après la liste des annonceurs que nous tenons à remercier pour leur soutien : • ACTIRIS • BFM • BIP – BRUSSELS INFO PLACE • BITC • BROTHER • BRUSSELS AIRLINES • DAOUST INTERIM • DELOITTE • D’IETEREN • EFAPCO • ELECTRABEL GDF SUEZ • ESSENT • FOSTPLUS • GLOBAL • MERAK • MICROSOFT • MINISTÈRE DE LA RÉGION DE BRUXELLES-CAPITALE – ADMINISTRATION DE L’ECONOMIE • PARC DES EXPOSITIONS DE BRUXELLES • PARTENA • QUADRANT • RANDSTAD • REIBEL • S.D.R.B. • VAL-I-PAC SOCIAL ADMIN Securex vous offre les meilleures solutions pour optimaliser l’administration de votre personnel et de votre statut social. 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