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L’AUTRE HIVER – BIOGRAPHIES
DOMINIQUE PAUWELS étudie au Conservatoire de Gand, au Sweelinck Conservatorium d'Amsterdam et
à l'IRCAM de Paris. En 1991, il obtient son diplôme de fin de cycle en composition musicale et
cinématographique au Berklee College of Music de Boston, dans le Massachusetts. Ensuite, il
s’intéresse de plus en plus aux technologies informatiques et aux logiciels de composition. Depuis
1991, Dominique Pauwels compose régulièrement pour la télévision, notamment pour les émissions
flamandes Het eiland, De Parelvissers, De slimste mens, De Ronde, Man bijt hond en Iedereen
Beroemd. Il se voit fréquemment confier différents projets de composition pour le théâtre (musical),
le cinéma et la publicité. Il est ainsi notamment l'auteur de la musique de Lifestyle (1998, Victoria),
Pas tous les Marocains sont des voleurs (2001, Arne Sierens), No Comment (2003, Needcompany, Jan
Lauwers), et DeadDogsDon’tDance/DjamesDjoyceDeaD (2003, Jan Lauwers & Frankfurter Ballet).
Depuis 2004, Dominique Pauwels est compositeur en résidence chez LOD. Il a collaboré avec la
chorégraphe Karine Ponties et le metteur en scène Guy Cassiers avec qui il crée Onegin, Wolfskers et
Sang et Roses qui a été présenté dans le cour d’Honneur du Palais des Papes à Avignon. Il prépare en
ce moment avec Guy Cassiers la création de MCBTH, un opéra basé sur Macbeth. Avec la metteur en
scène Inne Goris il crée plusieurs spectacles à succès. Le projet de théâtre en plein air MUUR (2010),
l’installation musicale dans un container, Rêveries (2011) et le spectacle jeune public Papa, Maman,
Moi et Nous (2011). En 2012 il écrit la composition musicale pour le spectacle-installation vidéo
Hautes Herbes avec Inne Goris et le vidéaste Kurt d’Haeseleer. Le travail de collaboration entre Inne
Goris et Dominique Pauwels est présenté sous forme de rétrospective au festival international de
Manchester en juillet 2013.
Né au Québec, Denis Marleau est un metteur en scène qui, depuis plus de trente ans, poursuit une
démarche singulière où s’entrelacent inventivité et rigueur formelle. Formé en interprétation au
Conservatoire d’art dramatique de Montréal, il effectue, au milieu des années 1970, un séjour
d’études à Paris où il est marqué par théâtre d’art. Cette découverte est déterminante et inspire le
tout premier spectacle qu’il élabore sous l’égide de la compagnie UBU : Cœur à gaz & autres textes
DADA (1982). Les créations suivantes – Merz-Opéra (1987), Oulipo-Show (1988), Les Ubs (1991) –
sont imprégnées de l’esprit iconoclaste des avant-gardes artistiques du début du XXe siècle et font
entendre les mots de Tzara, Schwitters, Jarry. Interpelé par les écritures audacieuses, le metteur en
scène explore ensuite les paysages dramaturgiques les plus divers, notamment ceux de Beckett (La
Dernière bande, 1994) Bernhard (Maîtres anciens, 1996), Koltès (Roberto Zucco, 1993), Fosse
(Quelqu’un va venir, 2002) et Loher (Le Dernier feu, 2013). Il monte également plusieurs pièces de
l’auteur québécois Normand Chaurette, parmi lesquelles Le passage de l’Indiana (1996) et Ce qui
meurt en dernier (2009). Il aborde aussi des textes du répertoire classique et, en 2011, fait entrer
Agamemnon de Sénèque au répertoire de la Comédie-Française. Avec la création de la
« fantasmagorie technologique » Les Aveugles (2002) de Maeterlinck, applaudie sur trois continents,
Denis Marleau s’engage, avec sa collaboratrice artistique Stéphanie Jasmin, dans une profonde
recherche sur l’intégration des nouvelles technologies de l’image et du son au théâtre. Depuis plus
de trente ans, son travail connaît un important rayonnement: ses créations ont été diffusées en
France, en Grande-Bretagne, au Portugal, en Belgique, en Allemagne, en Italie, en Slovénie, en
Argentine, à Taïwan et au Brésil. Elles tiennent aussi régulièrement l’affiche de festivals prestigieux,
dont le Festival TransAmériques, le Festival d’Avignon et celui d’Edimbourg. Denis Marleau dirige le
Théâtre français du Centre national des arts, à Ottawa, de 2001 à 2007 et, sa compagnie UBU est
associée au théâtre Espace Go, à Montréal. Deux fois lauréat du Prix du Gouverneur général du
Canada (Prix du Centre national des arts, 1998 ; Prix de la réalisation artistique, 2012), le metteur en
scène a aussi reçu plusieurs Prix de la critique. Il est également titulaire de deux doctorats
honorifiques (Université Lumière-Lyon 2 ; Université du Québec à Montréal).
Diplômée en histoire de l’art de l’École du Louvre à Paris, STEPHANIE JASMIN a ensuite étudié en cinéma
à l’Université Concordia de Montréal où elle obtenu un diplôme en réalisation. Codirectrice artistique
d’UBU, elle agit depuis 2000 comme conseillère dramaturgique et collaboratrice artistique aux côtés
de Denis Marleau sur toutes les créations de la compagnie, dont les trois fantasmagories
technologiques : Les aveugles (2002) de Maurice Maeterlinck, Dors mon petit enfant (2004) de Jon
Fosse et Comédie (2004) de Samuel Beckett. Elle réalise aussi les intégrations vidéo scéniques dans
plusieurs pièces, notamment Ce qui meurt en dernier (2008) de Normand Chaurette, Une fête pour
Boris (2009) de Thomas Bernhard, Agamemnon (2011) de Sénèque Le Jeune à la Comedie‐Française
et L’histoire du roi Lear (2012) au TNM de Montréal. Elle cosigne avec Denis Marleau la mise en scène
de l’opéra Barbe‐Bleue (2007) de Bartók au Grand Théâtre de Genève, de Jackie (2010) d’Elfriede
Jelinek créé à l’Espace GO et la réalisation de trente mannequins animés par la vidéo dans
l’exposition La planète mode de Jean Paul Gaultier (2011) au Musée des beaux‐arts de Montréal. Elle
a écrit et mis en scène Ombres (2005) à Espace libre, à Montréal. Depuis quelques années, elle
œuvre aussi comme dramaturge auprès de la chorégraphe Estelle Clareton.
est un dramaturge, romancier et nouvelliste québécois. Normand Chaurette
s'est fait connaître en janvier 1980 par une adaptation pour la scène de son texte radiophonique
Rêve d'une nuit d'hôpital qui a reçu le Prix Paul-Gilson de l'Association radiophonique des
programmes de langue française (Lausanne, 1976). Depuis, il a publié une douzaine de pièces dont
les plus connues sont Provincetown Playhouse, juillet 1919, j'avais 19 ans (1981) ; Fragments d'une
lettre d'adieu lus par des géologues (1986) ; Les Reines (1991) ; Le Passage de l'Indiana, (pièce créée
dans le cadre de la cinquantième édition du Festival d'Avignon, 1996) ; Stabat Mater I (1997) ; Stabat
Mater II (1999), et Le Petit Köchel (2000). Normand Chaurette a reçu de nombreux prix et distinctions
au Canada et en Europe, dont le prix Chalmers en 1991, les prix du Gouverneur Général du Canada
en 1996 et en 2001, Le Grand Prix Tchicaya U Tam'si de l'Association Beaumarchais et le Prix CIC Paris
en 1997. Son théâtre est coédité par Leméac et Actes Sud-Papiers. La plupart de ses pièces ont été
créées à Montréal depuis 1980 ; en outre, elles ont été produites à Toronto, Edmonton, Vancouver,
New York et dans de nombreuses villes aux États-Unis ; il a aussi été joué à Paris (il est le premier
auteur québécois à avoir été produit à la Comédie-Française, avec Les Reines au Théâtre du VieuxColombier en 1997), Barcelone, Bruxelles, Florence et Édimbourg. Ses textes ont été traduits en
anglais (par Linda Gaboriau), en allemand, en catalan, en espagnol et en italien. Normand Chaurette
a aussi signé de nombreuses traductions de pièces de Shakespeare, ainsi que des textes français à
partir de traductions littérales d’Ibsen et de Schiller. Depuis 2003, il se consacre principalement à
l'écriture de scénarios pour le cinéma. Il a écrit le scénario de Roméo et Juliette, dont la distribution
comprend Jeanne Moreau, et qui est réalisé par Yves Desgagné. Depuis 1995, Normand Chaurette et
Denis Marleau d'UBU compagnie de création, ont développé une grande complicité qui leur a valu
une place de choix sur la scène internationale, grâce notamment aux festivals d’Avignon en 1996 et
2000. Quatre fois récipiendaire du Prix du Gouverneur Général du Canada, il a aussi reçu de
nombreuses distinctions à l'étranger. Depuis 2005, il est membre de l'Ordre du Canada.
NORMAND CHAURETTE
MUSIQUES NOUVELLES défend la diversité formelle,
géographique et culturelle des musiques de
création. Né en 1962, l’ensemble dirigé depuis
1997 par le violoncelliste, compositeur et chef
d’orchestre Jean-Paul Dessy, se métamorphose et
s’hybride, intégrant les sonorités d’un paysage
musical en mouvement. La formation déploie un
intérêt croissant pour les projets pluridisciplinaires
associant musique, danse, cinéma, opéra, théâtre,
poésie, spiritualité et arts plastiques. Musiques
Nouvelles porte les couleurs des compositeurs de la Fédération Wallonie-Bruxelles et déploie une
politique active de commande aux compositeurs de nombreux pays en s’inscrivant dans des projets
européens fédérateurs (ECO/European Contemporary Orchestra, New:Music New:Audiences) et se
produisant dans de nombreux festivals nationaux et internationaux. L’ensemble donne à entendre la
jeune musique d’aujourd’hui (Forum [‘tactus] des Jeunes Compositeurs, Attention Musiques
Fraîches, etc.) et sensibilise le public en ouvrant ses répétitions, organisant des formations, des
conférences et des ateliers pour les enfants. Musiques Nouvelles publie une revue annuelle et
poursuit une réflexion continue (entretiens et essais) autour de la création musicale à travers un site
web (musiquesnouvelles.com), un blog, des CD et des DVD. En résidence au Manège (Mons) depuis
2002, Musiques Nouvelles y occupera en 2015 le premier pôle de création musicale de
Wallonie entièrement dédié au son : l’espace ARSONIC, actuellement en construction, offre un
auditorium de 280 places à jauge variable d’une acoustique exceptionnelle, des écrans de projection,
une chapelle du silence, un passage des rumeurs propice à recevoir installations et expositions, une
salle de répétition et d’émerveillement sonore.