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HAND STORIES Yeung Faï / Hong-Kong – Chine Théâtre du Passage, Petite Salle / Neuchâtel Vendredi 28 octobre 19h00 Samedi 29 octobre 18h00 Dimanche 30 octobre 17h00 Tout public, enfants dès 8 ans / sans paroles / 60 minutes Photos ©: Mario Del Curto Conception, fabrication et jeu : Assistanat et jeu : Musique : Conception vidéo : Lumière : Conseiller artistique : Production : Coproduction : Avec le soutien de : Yeung Faï Yoann Pencolé Colin Offord Yilan Yeh Christophe Kehrli Thierry Tordjman Théâtre Vidy – Lausanne Théâtre Jeune Public de Strasbourg – CDN Alsace, Théâtre des Marionnettes de Genève Institut International de la Marionnette En collaboration avec la saison du Théâtre du Passage Yeung Faï nous convoque au récit fantastique de sa propre vie. Des mains pour dire l’histoire d’un art, d’une famille, d’un pays ! En Chine, la pratique de la marionnette est une tradition ancestrale à la discipline très rigoureuse. Yeung Faï est la cinquième génération d’une dynastie de maîtres en marionnettes. Dans ce spectacle, il parle des siens et de lui-même, il aborde les questions de transmission, de génération, de mémoire, évoque le destin de sa famille saisie dans les violences de l’Histoire. Composé de courtes scènes comme autant de poèmes intenses, Hand Stories est un pur moment d’émerveillement, d’étonnement et de fascination. Entre tradition et renouvellement, la subtile manipulation de Yeung Faï s’articule somptueusement aux projections vidéo de Yilan Yeh (Taïwan) et aux musiques contemporaines de Colin Offord (Australie). Une épopée générationnelle intime, un grand poème de portée universelle interprétée par un maître touché par la grâce. Bouleversant ! **************************************************** Site internet: http://www.vidy.ch/spectacle/hand-stories Extraits vidéo du spectacle : http://www.youtube.com/watch?v=NyYxEy5QOuU Note d’intention de Yeung Faï : «Hand Stories» est né dans mon esprit il y a une dizaine d’années. A cette époque je tournais une forme intitulée «Scène de l’opéra de Pékin». Ce spectacle, je le tiens de ma famille. Je suis l’héritier de cinq générations de marionnettistes à gaine chinoise, et le dernier de cette longue transmission directe de père en fils. Il m’a fallu du temps avant de me décider à réaliser ce spectacle, le temps nécessaire pour savoir ce que je voulais raconter, et comment le faire. Je savais que je voulais parler de transmission, et que ce spectacle serait à la fois l’histoire unique de ma famille, les Yeung, et l’histoire plus universelle et atemporelle de la marionnette à gaine chinoise. Cette transmission de la marionnette de père en fils, de maître à élève est très fragile et, dans l’histoire spécifique de ma famille, cette petite lumière a bien souvent failli s’éteindre. Aujourd’hui encore, ce savoir est en danger, il y a donc, pour moi, une réelle urgence à transmettre ce patrimoine qui n’est pas spécifiquement chinois, mais universel. Dans la tradition, la base reste la même, mais chaque génération apporte sa couleur, en lien avec sa personnalité et son époque. Parce qu’on sépare trop souvent la marionnette traditionnelle de la marionnette contemporaine, ce spectacle sera un témoignage que cette technique reste toujours en mouvement. C’est ainsi que je l’ai apprise, c’est ainsi que je vis cet art et que je souhaite le transmettre aux générations futures. » Yeung Faï « Il était temps ! Après avoir écumé vingt-cinq ans durant les routes du monde et de Navarre avec son solo «Scenes of the Beijin Opera», Yeung Faï, maître de la marionnette chinoise, nous convoque au récit fantastique de sa propre vie, celle d’un marionnettiste héréditaire de Hong Kong. Il y sera question de mains. Les siennes. Celles de son père. Celles de ses frères. Il y sera question d’infiniment petit et d’infiniment grand. Il y sera question d’images et de couleurs. Il y sera question de sons atypiques. Il y sera question d’ange et de démon. Il y sera question de manipulation politico-poétique. Il y sera question de transmission. Il y sera question de mémoire et de génération. Il y sera question de vie et de destin. Les images intenses de Yilan Yeh (Taïwan), couplées aux musiques originales de Colin Offord (Australie) rejoindront les virtuoses marionnettes à gaine de Yeung Faï dans cette épopée générationnelle. «Hand Stories» nous invite à une plongée au sein d’un univers familial hors du commun, au coeur d’un réalisme imaginaire. Composé de saynètes sans paroles comme autant de poèmes visuels et sonores vivants, ces histoires de mains seront singulières et complexes, intimes et universelles. » Informations tirées du dossier de presse Théâtre Vidy-Lausanne Revue de presse Le combat d'un marionnettiste chinois par Céline Doukhan, Les Trois Coups.com (journal quotidien du spectacle vivant) (juillet 2011) « Yeung Faï propose un spectacle très personnel dans lequel il met en scène sa propre histoire. L'art de Yeung Faï, c'est la marionnette. Un art, que dis-je, une passion, qu'il a dans le sang, dans les doigts et même sur le dos : bouffant de la vache enragée à New York, Faï se trimbale avec une pancarte « 5 generation pupeteer » (« marionnettiste depuis 5 générations »). C'est donc sa propre histoire et celle de son illustre famille que l'ultime rejeton de la dynastie choisit de raconter. Il mêle des épisodes de la vie de ses aïeux, des numéros de marionnettes traditionnels et le récit de son propre parcours. Mais vous vous mourez de curiosité : de quelles marionnettes parlons-nous ? De marionnettes à gaine, of course. Celles de la grande tradition chinoise, millénaire. (…) » Avignon off : Yeung Faï, maître chinois des marionnettes Par Armelle Héliot, 13 juillet 2011, Figaro.blog.fr « Un merveilleux spectacle qui ravit les enfants et passionne les adultes. Hand Stories est une plongée dans l'histoire personnelle d'un maître de l'art de la marionnette qui raconte la Chine du passé heureux à la Révolution culturelle et Tien An Men. Délicat et grave, fascinant. Cinquième génération, Yeung Faï, né en 1964, a reçu de son père, qui l'a initié très tôt, les secrets d'un art. Ce père, évoqué dans le spectacle, comme toute la lignée, fut pris dans les tourmentes cruelles de la Révolution culturelle...Les marionnettes étaient considérées comme archaïques...et ces marionnettes sont aujourd'hui encore un art menacé. Ce n'est pas une "jolie" histoire que nous raconte Yeung Faï. Il nous raconte la vérité. (…) Il nous raconte sa vie. Il nous fait une démonstration de son art. Tout commence par des mains nues, des doigts agiles, des gestes incroyables de souplesse, d'expressivité, de malice. Il use de tout son art pour dire ce qu'est d'être l'enfant d'une grande dynastie, il nous livre les éclats du destin de son père, pris de plein fouet par les folies de "la révolution culturelle". Il est assisté d'un jeune européen, Yoann Pencolé qui traduit ce qu'il dit en chinois et manipule avec le maître. Mais il y a peu de mots, presque tout est muet et l'on comprend tout, dans ce fabuleux spectacle qui touche et émerveille d'un même mouvement. Il y a quelques années, alors qu'il présentait partout dans le monde un spectacle intitulé Scènes de l'Opéra de Pékin, un spectacle qui s'est transmis de génération en génération depuis cinq générations dans la famille de Yeung Faï, le jeune artiste a commencé à penser à celui que l'on découvre aujourd'hui à Avignon. Hand Stories est l'histoire d'une famille et aussi l'histoire de la marionnette à gaine chinoise. Un art en danger aujourd'hui. Dans le spectacle de Yeung Faï, il y a les images vidéo de Yilan Yeh, de Taïwan, les musiques originales de Colin Offord, qui vient d'Australie, il y a la modernité d'un récit, d'un art qui traverse le temps, qui est une tradition mais est aussi un moyen contemporain de s'adresser au public, de témoigner. Il y a les lumières de Chirstophe Kehrli et puis donc Yoann Pencolé, indispensable partenaire qui manipule lui aussi les marionnettes à gaine. Mais c'est un spectacle qui raconte aussi des aventures amusantes, des combats, des scènes de la vie quotidienne, des rencontres avec de terribles dragons (on l'aperçoit cidessus à gauche), on croise de féroces tigres ».