Projet filière horticulture pépinière 2013
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Projet filière horticulture pépinière 2013
Projet filière horticulture pépinière 2013-2017 Axe A : L’amélioration de la compétitivité des entreprises, au travers d’actions individuelles ou collectives Action A1 : Développer les avantages concurrentiels des entreprises, à travers un appui économique individualisé Problématique Objectifs action Description action Résultat visé Indicateurs de suivi Mise en oeuvre Calendrier Coût La diversité des exploitations, métiers horticoles et marchés cibles ne permet pas de définir un modèle type d’entreprise, ni de se rapprocher des référentiels technico économiques existants. En revanche, chaque entreprise a besoin de pouvoir se positionner, à tout moment, vis-à-vis de son environnement concurrentiel, de ses marchés, et de nouvelles opportunités techniques, organisationnelles ou commerciales. Il n’existe à l’heure actuelle aucune structure d’appui en horticulture (publique ou privée) apportant une réponse en matière de stratégie globale d’entreprise par l’approche technico concurrentielle. Permettre à chaque entreprise de disposer d’un regard extérieur et d’une prise de recul pour mieux analyser son environnement concurrentiel et développer ses marchés. Garantir une approche totalement individualisée et confidentielle compte tenu des enjeux stratégiques propres à chaque entreprise. Prioriser des actions d’amélioration à mettre en place dans les entreprises suivies, en terme de délais et de moyens Référencer les types d’accompagnements possibles Quantifier les gains (qualitatifs et quantitatifs) attendus pour l’entreprise. Mettre en place, au travers d’une structure ad hoc (association), un accompagnement au développement des avantages concurrentiels, avec recrutement d’un conseiller qui sera chargé de : . établir un plan de contact auprès de l’ensemble des entreprises horticoles . proposer et réaliser un diagnostic sur les avantages techniques, économiques et concurrentiels des entreprises . mettre en place un système de référencement d’accompagnements possibles . assurer une « garantie de bonne fin » des programmes d’accompagnement entrepris Contribuer à la compétitivité des entreprises en les aidant à se positionner sur des segments de marché compatibles avec leurs avantages concurrentiels. Contribuer à une meilleure connaissance des entreprises à potentiellement de transmission. Favoriser l’émergence de travaux collectifs. Nombre d’entreprises contactées Nombres d’entreprises ayant réalisé un diagnostic sur leurs avantages concurrentiels Nombre d’entreprises ayant lancé un plan d’amélioration de leurs avantages concurrentiels AAA 2013-2015 Le coût de chaque prestation dépendra de la taille de l’entreprise et de la diversité des domaines d’activité stratégiques traités. En 1ère estimation, le potentiel annuel d’entreprises : . de type 1 (producteurs-détaillants) est de 15 pour un nombre de jours de 4 par dossier (3 200 €), soit 48 000 € au total . de type 2 (circuits de distribution spécialisés, groupes nationaux, enseignes de distribution) de 7 pour un nombre de jours de 6 par dossier (4 800 €) soit 33 600 €. Total annuel 81 600 €, soit une valeur moyenne de 3 709 € / dossier Participation Conseil régional 119 200 € (prise en charge de 50% des audits : ((33 600+81600*3)*0.5-20000) Participation Etat 20 000 € sur 2013 Projet filière horticulture pépinière 2013-2017 Axe A : L’amélioration de la compétitivité des entreprises, au travers d’actions individuelles ou collectives Action A2 : Développer les échanges techniques source de compétitivité Problématique Objectifs action Description action Résultats visés Indicateurs de suivi Mise en œuvre La compétitivité passe par la maîtrise des coûts, mais aussi par le renouvellement des méthodes, process et modes d’organisation. Les programmes d’innovation et notamment de recherche et développement concernent la plupart du temps des entreprises de type industriel ; peu de petites entreprises ont la capacité (temps et financement) d’accéder à ces dispositifs. Les futurs salariés ou chefs d’exploitation doivent avoir accès aux nouvelles technologies ou process pour répondre aux enjeux horticoles futurs. Les centres techniques et les structures pédagogiques disposent d’outils pouvant être mis à la disposition des professionnels. Développer les échanges professionnels sous forme de clubs techniques, développer les tests privés pour la production. Développer les synergies entre centres techniques et structures pédagogiques. Sécuriser les process et leur adaptation en entreprise par des phases pilotes et un accompagnement méthodologique Utiliser les savoir-faire et optimiser les outils collectifs existant ; Favoriser les échanges techniques inter régionaux Sur le modèle des clubs professionnels PBI ou plants potagers existants, il s’agit de prolonger les actions entreprises et développer de nouveaux clubs techniques régionaux ou inter-régionaux (action collective). Le travail se fera en liaison avec les laboratoires (IRBI, etc…), les experts des ressources humaines (Gehodes), pour démultiplier les retombées concrètes de ces réflexions. Les nouveaux thèmes de travail envisagés sont les déchets et l’environnement, la modularité des équipements, les jardins vivriers, l’aménagement des espaces urbains. NB : pour la PBI, on en est à la phase d’intégration des méthodes PBI dans les centres pédagogiques et auprès des salariés des entreprises (méthodes, vocabulaire de vulgarisation… Développer les essais privés sources de compétitivité et permettre aux petites entreprises d’y accéder. (action individuelle) Créer un réseau de compétences techniques favorisant l’accès à l’innovation. Permettre aux pôles de compétitivité (VEGEPOLYS, Cosmetic Valley, DREAM, VALBIOM…) de lancer des programmes d’accompagnement et de répondre aux attentes de la filière horticole, en liaison avec la CRA et la Chambre régionale des métiers. Améliorer la compétitivité des entreprises par des actions de mise en œuvre concrètes. Nombre d’entreprises et de structures pédagogiques intégrées aux clubs professionnels Nombres de clubs, avec minimum 2 à 3 réunions par an et par club Nombre d’essais privés engagés par la production. CDHRC / Chambre d’agriculture du Loiret / Arexhor Pays de la Loire Calendrier Coût 2013-2016 Clubs : Animation : 5 jours de travail de conseiller (Violaine LE PERRON ou autre) à 600 € pour 1 journée d’animation, soit 9 000 € par club sur la base de 3 journées de réunion par club. Ceci est hors frais de déplacement, infographie ou documentation à charge des participants Coût global annuel d’animation de 54 000 € pour 6 clubs, soit 216 000 € pour 4 ans Interventions extérieures : à chiffrer Participation au financement d’essais privés dans les TPE (fonds OSEO ou innovation ?) ; 10 essais privés prévus par an, soit 60 000 à 100 000 € de coût annuel, avec estimation globale de 284 000 € pour les 4 années Budget global total : 500 K€ Participation Conseil régional 54 000 € Participation Etat Prise en charge dans le cadre de la mesure 111 du FEADER Projet filière horticulture pépinière 2013-2017 Axe A : L’amélioration de la compétitivité des entreprises, au travers d’actions individuelles ou collectives Action A2bis : Poursuivre l’adaptation des pratiques environnementales et favoriser l’accès à de nouveaux publics pour la lutte intégrée Problématique Objectifs action Description action Résultats visés Indicateurs de suivi Mise en oeuvre Calendrier Coût Les engagements de respect de l’environnement et les actions entreprises par les professionnels trouvent difficilement une valorisation au travers du prix de vente des produits horticoles. Les entreprises ou acteurs concernés par la mise en place de ces démarches ne sont pas répertoriés s’ils n’adhèrent pas à des réseaux techniques ou professionnels Il existe un déficit de communication sur les actions entreprises par les professionnels de la filière sur ce sujet. Il n’existe pas de réseau DEPHY FERME pour l’horticulture en Région Centre permettant de mesurer les impacts des nouvelles mises en pratiques environnementales. Favoriser le développement des nouvelles pratiques, notamment liées à la protection biologique intégrée, par la mise en place de missions techniques et d’appui auprès des entreprises liées au végétal. Favoriser l’esprit de filière au travers du développement du réseau d’appui technique Développer les échanges transversaux (autres secteurs spécialisés ou ZNA) Développer le nombre de « conversions » aux nouvelles pratiques environnementales et à la lutte intégrée A partir des résultats obtenus (mobilisation et engagement de professionnels et de leurs équipes de travail) lors du précédent projet de filière, développer la communication pour attirer de nouveaux publics sur ce sujet. Communiquer sur les premiers résultats obtenus, notamment grâce au support vidéo réalisé dans le cadre du club PBI du CDHRC Poursuivre la synergie entre le développement de la PBI et le nombre d’observateurs inscrits dans le réseau d’épidémiosurveillance horticole régional. Mettre en place des lettres de mission techniques et développer les adhésions au centre technique horticole. Développement des mises en pratiques de lutte intégrée Amélioration des échanges transversaux avec les autres filières agricoles ou non agricoles Nombre de nouvelles lettres de mission techniques Nombre de nouvelles adhésions au centre technique horticole régional Nombre de nouveaux observateurs dans le cadre de l’épidémiosurveillance Nombre de participants lors des échanges transversaux. CDHRCentre / CRAC 2013-2016 Sur une base de 5 lettres de mission sur les pratiques environnementales par an , soit 15 missions (démarrage 2013 décalé compte tenu de la saisonnalité): Coût 50 000 € pour les 4 ans. Le coût inclut les démarches préalables de contact et de présentation des différents sujets aux publics concernés. Participation Conseil régional Participation Etat 25 000 € (prise en charge de 50% des lettres de mission) Projet filière horticulture pépinière 2013-2017 Axe A : L’amélioration de la compétitivité des entreprises au travers d’actions collectives et individuelles Action A3 : Favoriser les actions en faveur de l’amélioration des conditions de travail Problématique Objectif action Description action Résultats visés Indicateur de suivi Mise en œuvre Calendrier Coût La filière horticole et pépinière souffre d’une image parfois peu flatteuse en termes de conditions de travail (écarts climatiques, travail physique…). Or l’amélioration des conditions de travail est un facteur incontournable pour rester compétitif. Les producteurs souhaitent donc aujourd’hui travailler sur ces axes pour trouver des solutions d’amélioration. Améliorer les conditions de travail dans les métiers de l’horticulture et de la pépinière pour gagner en compétitivité et pour améliorer l’image des métiers de la filière et créer une image plus attractive. - Construction d’un groupe d’entreprise-pilotes volontaires et représentant la diversité des entreprises de la région - Un court questionnaire de pré-étude sur les aspects de qualité de vie et de santé et sécurité au travail est envisagé, à remplir par les chefs d’entreprise et les salariés de ce groupe-pilote ; on pourra aussi se reporter aux réponses au questionnaire sur les projets potentiels des entreprises - Diagnostics sur ce groupe d’entreprises pilotes, réalisés par des ergonomes ou accompagnés par des associations spécialisées telles que ceux de l’ARACT et Gehodes, travaillant en complémentarité selon les thématiques à aborder. Une rencontre entre les porteurs de ces 2 dispositifs et les professionnels permettra de définir en amont les attentes et objectifs de chacun. Les thématiques de travail pourront s’articuler autour de l’ergonomie, la santé et sécurité au travail, ainsi que sur la qualité de vie au travail (parcours professionnel, développement des compétences…) - Partage d’expériences entre professionnels et centralisation des actions prioritaires, pour proposer des plans d’amélioration à moyen terme, à mettre en perspective avec d’autres groupes de travail (innovation, mécanisation…) - Investissements, si besoin, en termes d’outils techniques : ergonomie, automatisation, manutention, robotisation, protection des hommes et des cultures… - Visites croisées sur chantiers en cours - Proposition d’un projet abouti au cours des visites proposées lors de la journée filière De meilleures conditions de travail en entreprises, et des entreprises plus compétitives Une image de filière redynamisée Nombre de diagnostics, efficacité des mesures Nombre de formations Investissements réalisés Communication auprès des salariés après améliorations UHRC en lien avec l’ARACT et Gehodes 2013-2016 . Diagnostics pour le groupe d’entreprises pilotes (au moins 4) : . Animation partage d’expériences de 1 journée par an (durant 3 ans) . Visites croisées sur chantiers en cours (2 journées par an). . Estimation 15 jours de travail animateur pour l’année 1, 15 jours pour l’année 2, 10 jours pour l’année 3, 10 jours pour l’année 4 = 50 jours à 500 € soit 25 000 € pour les 4 ans . Prestation ARACT si recours à un questionnaire de ciblage des entreprises-pilotes 4 200 € (forfait 1 500 € + 9 € / questionnaire pour 300 questionnaires remis) Total 29 200 € L’appui de l’ARACT au-delà du questionnaire sera gratuit si l’action est validée dans les priorités 2013 de l’Agence. Formations des salariés (FAFSEA) Investissements : cf fiche « investissements dans les entreprises » Participation Conseil régional 15 860 € Participation Etat 2 250 € (Prise en charge de 50% du coût de l’animation et de 80 % du coût des enquêtes) (prise en charge de 30% du coût de l’animation sur 2013) Projet filière horticulture pépinière 2013-2017 Axe A : L’amélioration de la compétitivité des entreprises au travers d’actions collectives et individuelles Action A4 : Développer la culture de l'innovation Problématique Objectif action La filière horticulture pépinière a besoin d’innovation, dans le domaine des produits, du conditionnement, des méthodes de production, de l’organisation… Il faut poursuivre et amplifier le travail sur l’innovation, développer une véritable culture autour de ce concept, en s’appuyant sur l’antenne régionale VEGEPOLYS Développer la culture de l’innovation dans la filière Développer les projets et les réalisations innovantes : ateliers d'émergence de projets émergents, actions collectives, groupes de réflexion sur des thématiques transversales... Assurer la veille concurrentielle nécessaire au repositionnement innovant des entreprises Description action Plusieurs pôles de compétitivité sont présents sur le Bassin (Végépolys, Cosmetic Valley, DREAM...). Il est important de faire connaître et de s’appuyer sur les activités de ces pôles afin de favoriser l'innovation dans la filière et de stimuler des rapprochements entre les producteurs et les centres de recherche. Un permanent du pôle Végépolys est présent en région Centre, des rencontres régulières sont à envisager entre les professionnels pour à la fois mettre en valeur des systèmes de production végétale respectueux de l’environnement et de la santé mais aussi créer de nouvelles variétés qui ouvriront de nouveaux marchés. Pour ce faire : Réalisation d’un repérage des innovations récemment conduites dans les filières végétales, mais également dans les autres filières agricoles et les autres secteurs (gamme, techniques de production, process de conservation,…) Inventaire des besoins du marché, veille concurrentielle, nouveaux usages : perspectives de développement à mener avec l’étude prospective de Végépolys. Identification des freins au développement pouvant être levés par une ou plusieurs innovations, qu’elles soient techniques, technologiques, marketing, packaging, etc… (projets individuels et collectifs) Définition d’une culture commune de l’innovation au sein de la filière en vue de l’émergence de projets collaboratifs à travers des ateliers de travail ou d’émergences de projet, des conférences, des démonstrations… Résultats visés Appel à projets innovants collaboratifs dans le domaine des cultures spécialisées. Un appel à projets est en cours de finalisation. Il concernera l’innovation, qu’elle soit de produit, de procédé, de service, marketing ou organisationnelle. Dans un souci d’innovation proche du marché, le porteur devra être une entreprise. Le projet collaboratif comportera au moins deux partenaires, la collaboration avec les laboratoires de recherche régionaux sera encouragée. Emergence de projets innovants (on estime à 40 le nombre d’entreprises d’horticulture-pépinières de la région restant à prospecter et pouvant disposer potentiellement de projets d’innovation) Indicateur de suivi Mise en œuvre Calendrier Coût Nombre de professionnels impliqués dans des groupes de travail VEGEPOLYS – antenne Région Centre A caler avec l’antenne régionale de VEGEPOLYS 70 jours sur 4 ans, à 580 €/jour (NB : il est difficile de distinguer cette action du reste de l’action VEGEPOLYS) Participation Conseil régional Le poste d’animateur VEGEPOLYS Région Centre est déjà financé par le Conseil régional, la CRA, La Chambre d’agriculture du Loiret et le Crédit agricole des régions du Centre Participation Etat Remarques : • Le repérage des entreprises, soit par leur intérêt pour la démarche, soit par un projet innovant mené à son terme ou non et dont elle pourrait témoigner, permettra de constituer le groupe de travail support de cette action. • La filière a un représentant à la gouvernance de VEGEPOLYS. Projet filière horticulture pépinière 2013-2017 Axe A : L’amélioration de la compétitivité des entreprises au travers d’actions individuelles ou collectives Action A5 : Organiser une logistique commune Problématique Objectifs action Description action Résultats visés Indicateurs de suivi Mise en œuvre Calendrier Coût Grâce à son réseau routier, à l'implantation de nombreuses bases de logistique, à sa position centrale et à la proximité de l'Ile-de-France, la région Centre dispose d'atouts importants en terme de logistique. Or, les conditions de transport des végétaux de la région sont souvent médiocres. La filière n'exploite donc pas suffisamment les atouts logistiques de la région. Optimiser les coûts de transport des produits de l'horticulturepépinière (améliorer la connaissance de la logistique, concentrer l’offre, diminuer les coûts, améliorer la qualité du transport, diminuer le coût environnemental). Une 1ère mission a été effectuée en 2011. Ce 1er travail a permis de valider l’intérêt de grouper les besoins de transport. Les gains financiers ont été vérifiés. Désormais, le groupe doit s’agrandir, envisager des solutions de groupage, élaborer une charte commune. Cette 2ème étape consiste à : établir la liaison avec le projet Végémarché préparé par VEGEPOLYS proposer des solutions concrètes de groupages (affrètements, tournées…) identifier les entreprises pouvant intégrer ce groupe de travail. En priorité, il s’agit de contacter les entreprises de la filière. Ensuite, l’intégration d’entreprises ayant une saisonnalité complémentaire pourrait être envisagée (ces entreprises peuvent ou non faire partie de l’horticulture pépinière). Cette étape nécessite le recours à un consultant afin de disposer d’un regard extérieur, d'identifier les facteurs de réussite du projet, de consolider l’engagement des entreprises du groupe. L'implication dans cette étape exige un engagement fort des professionnels. Diminuer les coûts de transports des entreprises adhérentes. Pérenniser l’action en intégrant 5 à 10 autres entreprises. Le nombre d’entreprises impliquées dans cette mutualisation. La baisse des coûts de transport CRA Centre 2013-2017 Coût du consultant ou d’une personne extérieure (cabinet juridique, chargé de mission CER, CoopdeFrance…), évalué à 8 000 € HT Temps d’animation CRA estimé à 10 jours par an pendant 4 ans (580 € / jour) Participation Conseil régional Participation Etat 4 000 € (prise en charge de 50% de la prestation de conseil) 2 400 € (prise en charge de 30 % de la prestation de conseil) Projet filière horticulture pépinière 2013-2017 Axe A L’amélioration de la compétitivité des entreprises au travers d’actions collectives et individuelles Action A6 : Améliorer la lisibilité des disponibles des exploitations Problématique Objectifs action Description action Résultats visés Indicateurs de suivi Mise en œuvre Calendrier Coût Participation Conseil régional Il est souvent difficile pour les producteurs de pouvoir répondre à des commandes globales de collectivités, grossistes, jardineries. Afin de faciliter les partenariats entre entreprises régionales et ainsi de pouvoir proposer une offre globale aux clients ou se fournir en jeunes plants, une base de données interactive type site web pour les adhérents au système a été initiée, mais nécessite d’être améliorée pour renforcer la logique de filière au niveau de l’approvisionnement dans l’ensemble de la Région 19 entreprises de la région se sont engagées dans l’action. Depuis l’été 2012, le site web www.vegestock.com a été mis en ligne sur la base du disponible de 4 entreprise-pilotes. D’ici l’automne 2012, l’ensemble des disponibles des 19 entreprises sera mis en ligne, quel que soit le logiciel utilisé par l’entreprise (difficulté technique de transfert des données solutionnée). Une charte d’utilisation du site est en cours d’élaboration. Les objectifs sont maintenant de : . Optimiser la base de données de disponible commun des exploitations et la rendre plus lisible à l’échelle de la Région : . Rendre cohérentes les données entre producteurs, répartir les producteurs dans la Région, diversifier les productions proposées pour une gamme de plantes la plus large possible . Ouvrir la démarche à d’autres producteurs de la région Optimisation du site web Mise en place et mise en action du disponible Initiation à l’utilisation du site Ergonomie du site (ex envisager une version mobile du site) Ouverture du site à de nouveaux adhérents Recrutement Mise en place des règles d’usage et charte pour les nouveaux adhérents Optimiser le disponible de chaque exploitation Renforcer le partenariat entre producteurs de la Région Centre Redynamiser l’image de la production régionale Augmenter la réponse des entreprises aux appels d’offres (pour les entreprises concernées par les marchés publics, de production de jeunes plants, tournées vers l’export, concernées par les structures de commercialisation) Nombre de producteurs adhérents Nombre de producteurs utilisant régulièrement le site (sondage avant/après ; nombre de réponses aux appels d’offre) UHR Centre 2013-2017 Temps d'animation : 10 jours/an x 4 ans (500 € par jour), soit 20 000 € au total sur 4 ans Suivi du site web et coût d’adaptation du logiciel (devis en cours) 4 000 € (prise en charge de 50 % du coût de l’animation en année 1 et 30 % en année 2) Participation Etat 1 500 € (prise en charge de 30% du coût de l’animation en 2013) Projet filière horticulture pépinière 2013-2017 Axe A : L’amélioration de la compétitivité des entreprises au travers d’actions individuelles ou collectives Action A7 : Favoriser l’évolution des pratiques grâce à l’expérimentation Problématique Objectifs action Description action Résultat visé Indicateurs de suivi Mise en oeuvre Calendrier Coût Les programmes d’expérimentation reposent sur la prise en compte de l’évolution règlementaire, des besoins professionnels et des priorités d’action en matière de développement durable. Ils s’inscrivent donc dans une approche de moyen terme nécessitant des moyens techniques et des compétences en perpétuelle évolution, mais aussi prenant en compte l’évolution des métiers horticoles (production, services, distribution, nouveaux usages). Ils ont pour objectif de préparer les facteurs clés techniques indispensables à la compétitivité des entreprises et à la pérennité de la filière. Une coordination avec les autres bassins de production est également nécessaire pour utiliser au mieux les spécialisations et savoir-faire de chacun. Assurer, au travers du CDHRC et des coordinations de programmes du bassin Loire Bretagne un programme d’expérimentation adapté aux besoins de la filière A partir des analyses de besoin des professionnels, des priorités régionales en matière de développement durable et d’une segmentation des usages (actuels et futurs) des produits horticoles, établir un programme d’actions pluriannuelles. Définir les évolutions nécessaires en matière d’outils et configurer la station d’expérimentation en conséquence Participer à la coordination interrégionale des programmes horticoles du bassin Centre Loire Bretagne et apporter les expertises nécessaires. 1/ Segmentation entre - essais méthodologiques de fond (fertilisation organique, limitation des intrants, produits et méthodes alternatifs…) - essais liés aux nouveaux usages et métiers de l’horticulture (phytoremédiation, plantes industrielles …) - essais liés aux facteurs clés techniques transférables rapidement en entreprise. 2/ Réaménagement des outils de la station. Nombre d’actions d’expérimentation menées chaque année Nombre d’actions de transfert technique auprès des entreprises Nombre d’entreprises engageant des évolutions en termes de nouveaux usages ou en termes de nouvelles technologies. CDHRCentre 2013-2016 Programme d’actions régionales : 250 000 € annuel, soit 1 million € pour 4 ans Adaptation de la station, avec investissements sur l’aménagement d’aires sécurisées pour la phytoremédiation, et pour la gestion de l’eau (150 000 € pour 4 ans) NB : selon évolution du projet de regroupement avec les Pays de Loire et la Bretagne, mise à plat de la station pour accompagner les métiers horticoles de demain (estimation 1,5 million €) Participation Conseil régional Participation Etat Animation des programmes et diffusion : méthodes pratiques pour le transfert technique, portes ouvertes, démonstration en entreprises, mise à jour du site internet, films vidéo, diffusion de bulletins techniques (coût 24 000 € par an, soit 96 000 € sur 4 ans) 492 000 € (prise en charge de 36 % des programmes d’expérimentation, de 33 % de la diffusion et du transfert et 66 % des investissements) 90 000 € (sur les programmes d’expérimentation, et mesure 111 du FEADER sur transfert de technologie) Projet filière horticulture pépinière 2013-2017 Axe A l’amélioration de la compétitivité des entreprises, au travers d’actions individuelles ou collectives Action A8 : Poursuivre l’adaptation des pratiques environnementales Problématique Objectifs action Description action Résultats visés Indicateurs de suivi Mise en œuvre Calendrier Coût Participation Conseil régional Les engagements de respect de l’environnement et les actions entreprises par les professionnels trouvent difficilement une valorisation au travers des produits horticoles. Les entreprises n’ont pas toutes les moyens (temps, gestion, finances) de poursuivre ces démarches et de communiquer sur leur mise en œuvre. Simplifier les démarches et l’accès aux aides environnementales s’intégrant dans des démarches de production (gestion de l’eau, protection biologique intégrée, gestion énergétique, gestion des déchets…) Poursuivre la valorisation sur les démarches environnementales engagées par la profession. Diffuser plus généralement les nouvelles pratiques et engager de nouvelles entreprises dans la démarche Favoriser les investissements liés aux plans d’amélioration issus des diagnostics environnementaux, simplifier les conditions d’accès aux aides (montage des dossiers, interfaces entre services instructeurs …) et développer leur communication. Développer les pratiques en amont (formations) pour sensibiliser les futurs professionnels et les synergies entre centres techniques et structures pédagogiques. S’appuyer sur les méthodes liées à la certification environnementale horticole (Plante Bleue) pour porter les conduites de projet et valoriser les engagements vers cette démarche. Meilleur accompagnement de la profession sur le Plan Végétal pour l’Environnement ou les systèmes d’aides aux projets similaires. Augmentation de la visibilité sur les actions engagées, et du nombre d’entreprises conduisant des projets d’amélioration Nombre de dossiers PVE déposés par les entreprises (NB : actuellement ce nombre est limité, les critères étant compliqués, les zones non prioritaires non prises en compte, les compléments Agence de l’eau complexes, la relation devant être établie entre l’entreprise et la DDT, une communication sur AAP devant être menée…) Nombre de formations ou d’ateliers pédagogiques sur les pratiques environnementales Nombre de diagnostics « Plante Bleue » Nombre de dossiers de certification environnementale Nombre de projets d’amélioration et d’investissements liés à la certification environnementale Nombre de communications. Nombre de conversions énergétiques. CDHRCentre 2013-2016 Chiffrage précis selon résultat enquête auprès des entreprises sur leurs investissements ; menée à l’été 2012 Estimation 10 jours de travail annuels d’ingénieur pour travailler avec les centres de formation régionaux, soit 8 000 € par an (32 000 € sur 4 ans) Participation Etat 3 200 € (prise en charge de 40% du coût de l’animation des ateliers) Projet filière horticulture pépinière 2013-2017 Axe A : L’amélioration de la compétitivité des entreprises, au travers d’actions individuelles ou collectives Action A9 : Intégrer les nouvelles pratiques environnementales dans les systèmes de production Problématique Objectifs action Description action Résultats visés Indicateurs de suivi La gestion de l’eau répond à une nécessité technique et aux besoins de préserver les ressources. Les actions en matière d’optimisation ou de reconversion énergétique sont souvent peu adaptées à la taille de l’entreprise, et les conduites de projet très complexes. Les approches globales liées à l’environnement sont peu développées et peu lisibles dans la filière horticole, leur approche économique souvent difficile à appréhender. Simplifier l’accès aux pratiques environnementales et aux dispositifs de soutien par la mise en place de projets démonstrateurs spécifiques à l’horticulture Poursuivre la communication sur les démarches environnementales engagées par la profession. Favoriser les actions pilotes (qui, à la différence des clubs, concernent une mise en place spécifique, dans un centre de formation ou une entreprise et non un travail de récolte de données en groupe de travail collectif. Exemple : investissement production/vente détail dans un lycée) permettant de concilier approches environnementales et efficacité économique (notamment en matière de gestion de l’eau, de protection biologique intégrée, d’énergie, et de gestion des déchets) et développer leur communication (dimension « démonstrateurs, pouvant faire l’objet ensuite d’un transfert). Favoriser les investissements liés aux plans d’amélioration issus des diagnostics environnementaux, S’appuyer sur les méthodes liées à la certification environnementale horticole (Plante Bleue) pour porter les conduites de projet et valoriser les engagements vers cette démarche. Evolution des pratiques liées à l’usage de l’eau (quantitatif et qualitatif), de l’énergie et des intrants biodégradables. Meilleures connaissance de la production d’énergie verte Meilleur accompagnement de la profession sur les systèmes d’aides aux projets Amélioration de l’interface avec les projets de conversion énergétiques ou d’utilisation de la biomasse. Nombre de projets d’amélioration et d’investissements liés à la certification environnementale Nombre de projets démonstrateurs retenus Nombre de communications. CDRHCentre 2013-2016 Mise en œuvre Calendrier Coût Participation Conseil Appel à projets démonstrateurs ? régional Participation Etat Cf dispositifs PVE et PPE Projet filière horticulture pépinière 2013-2017 Axe A : L’amélioration de la compétitivité des entreprises, au travers d’actions individuelles ou collectives Action A10 : Investir dans les entreprises pour assurer leur pérennité Problématique Objectifs action Description action Les entreprises de l’horticulture-pépinière ont besoin d’investir régulièrement, notamment pour moderniser leur outil de production, maîtriser l’énergie, préserver la ressource en eau, développer la gestion de la production et la logistique, communiquer, préserver l’environnement. Ces investissements ont besoin d’être effectués régulièrement, afin de disposer d’entreprises « à niveau », anticipés, étudiés et préparés, bref d’assurer la pérennité des entreprises. Permettre aux entreprises d’investir régulièrement, et d’assurer ainsi leur pérennité. Effectuer une enquête auprès des entreprises adhérentes au CDHRCentre et à l’UHR Centre, afin de préciser les besoins en investissements, de les classer par nature et par année (enquête menée en août 2012). Appuyer les entreprises dans leurs projets d’investissements. Résultats visés Indicateurs de suivi Mise en oeuvre Calendrier Coût Inciter à certains types d’investissements, par un soutien financier ciblé. Entreprises compétitives et « à jour » dans leurs investissements Nombre de PVE déposés par les entreprises (NB : actuellement ce nombre est limité, les critères étant compliqués, les zones non prioritaires non prises en compte, les compléments Agence de l’eau complexes, la relation devant être établie entre l’entreprise et la DDT, une communication sur AAP devant être menée…) Nombre de projets d’investissements effectués Nombre de projets d’investissements ayant fait l’objet d’un conseil par le CDHRCentre. CDHRCentre 2013-2016 Chiffrage précis selon résultat enquête auprès des entreprises sur leurs investissements (31 réponses, 185 projets d’investissements recensés soit une moyenne de 6 par entreprise, représentant bien les divers types d’entreprises) : * outils de production : 55 entreprises, pour 3 687 814 € * maîtrise de l’énergie : 16 entreprises, pour 400 000 € * préservation ressource en eau : 21 entreprises, pour 559 800 € * autres investissements (dont études) : 20 entreprises, pour 199 000 € * gestion production et logistique : 33 entreprises, pour 871 000 € * communication : 32 entreprises, pour 210 335 € * préservation environnement : 8 entreprises, pour 125 300 € TOTAL : 6 053 249 € Tous ces chiffres sont évidemment pour les 4 années 2013 à 2016 Participation Conseil 300 000 € régional Aide aux investissements, notamment : * ayant trait la gestion de la production, à des investissements couplés à de l’innovation, à la mécanisation de l’expédition, à de nouveaux projets NTIC Participation Etat (nouvelles technologies d’information et de communication), à l’aménagement de points de vente (si outils construits collectivement) * ayant trait à l’ergonomie (action A3) * ayant trait aux actions-pilotes (action A8) * ayant trait à la mise en avant de la production régionale (actions B1, B2 et B2bis). * Aide aux investissements ayant trait à la modernisation des serres (PPE, circulaire serres) et à l’environnement (PVE) Projet filière horticulture pépinière 2013-2017 Axe B : Le renforcement de l’attractivité du métier horticole et la valorisation des hommes et des métiers Action B1 : Mise en avant de la production régionale via la certification horticole dans les entreprises de la Région Centre Problématique Objectif action Description action Résultat visé Les entreprises horticoles se trouvent dans un contexte où la préservation de l’environnement, le bien-être au travail et l’implication locale sont devenues des variables de la compétitivité des entreprises et de la démarche sociétale. La mise en avant de la production régionale doit donc tenir compte des nouvelles attentes des consommateurs en termes d’environnement, d’économie et de social, en intégrant des démarches de RSE (responsabilité sociale d’entreprise), dans un secteur fortement employeur de main d’œuvre. La certification horticole Plante Bleue est la première certification d’entreprise permettant de reconnaître le respect de ces critères par les entreprises et qui inscrit ces entreprises dans une dynamique de progrès. De plus, Plante Bleue deviendra à terme une condition d’accès à certains marchés. Seulement 4 entreprises de la Région sont aujourd’hui inscrites dans cette démarche, une sensibilisation des entreprises de la Région autour de Plante Bleue est nécessaire pour que la certification puisse avoir un impact régional face aux productions étrangères. Inscrire les entreprises de la Région Centre dans la dynamique de cette démarche durable, afin de promouvoir les facteurs-clés de la qualité de la production de ces entreprises. Différencier la production régionale des autres productions sur des critères de qualité et de respect de l’environnement et la valoriser depuis le lieu de production jusqu’au consommateur. Le Conseil régional travaille sur la création d’une signature régionale visant à valoriser la production régionale. La certification Plante Bleue ou le respect d’une charte qualité telle que le label Horticulteurs-Pépiniéristes de France (HPF) pourraient permettre d’intégrer la démarche régionale. Inscrire les entreprises dans la démarche de certification d’entreprise Plante Bleue par : . Sensibilisation des chefs d’entreprise à Plante Bleue . Mise en place de formation Plante Bleue : appropriation du référentiel et préparation à l’audit de certification . Identification des points d’améliorations et appui pour avancer dans le plan d’amélioration construit par les entreprises, notamment sur le volet sociétal . Investissements liés au plan d’amélioration de l’entreprise pour la certification « plante bleue » . Support pour la valorisation de Plante Bleue En parallèle, il faudra inciter les exploitations à valoriser la « signature régionale » Création d’une image de l’horticulture ornementale de la Région respectant les objectifs du Grenelle de l’Environnement Favoriser l’accès à un outil de différenciation des productions régionales quel que soit leur réseau de distribution Permettre aux producteurs d’accéder au marché en répondant aux Indicateur de suivi Mise en œuvre Calendrier Coût Participation Conseil régional Participation Etat préoccupations environnementales et sociétales, qui deviennent prépondérantes dans les choix d’achat des consommateurs Apporter une source de motivation pour l’entreprise et ses salariés Nombre de producteurs sensibilisés et participant à la formation Nombre d’entreprises certifiées UHR Centre 2013-2017 Potentiel de 10 entreprises par an pendant les 2 premières années (20 entreprises durant les 4 ans) Coût pédagogiques de la formation : 588 € TTC / stagiaire (modalités de prise en charge par le FAFSEA de l’ordre de 75 % du budget global ; prise en charge directe du coût pédagogique par Vivea), soit un total de 11 760 € sur 4 ans Temps d’animation pour organiser les formations : 3 jours par an durant 2 années (500 €/jour), soit un coût de 3 000 € pour l’ensemble de l’action Participation aux coûts engendrés par l’audit de certification (1 405 € pour 3 ans, soit 28 010 € pour les 20 entreprises) Volet investissements inscrits dans le plan d’amélioration de l’entreprise Support de valorisation de l’engagement Plante Bleue 14 755 € (prise en charge de 50% du coût des audits et 25% du coût de l’animation) Projet filière horticulture pépinière 2013-2017 Axe B : Le renforcement de l’attractivité du métier horticole et la valorisation des hommes et des métiers Action B2 : La mise en avant de la production régionale au niveau local Problématique Objectif action Description action Résultat visé Indicateur de suivi Mise en œuvre Calendrier Coût Les producteurs détaillants représentent un maillage important de la Région et sont un réel réseau de communication avec les consommateurs sur l’identité régionale de la production et l’image des métiers de l’horticulture. Compte-tenu de leur capacité de communication et de transfert d’informations, il serait nécessaire d’améliorer la visibilité de ces métiers de proximité. Ce type d’entreprises pouvant souffrir d’un manque de temps et d’organisation pour développer cette visibilité, un accompagnement de ces entreprises dans leur recherche de pistes d’amélioration pourrait être envisagé. Améliorer la visibilité de ces métiers de proximité au travers le développement de la mise en avant de la production régionale sur les points de vente, la valorisation des métiers ou de services connexes à la production Accompagner les entreprises dans leur recherche commune de prestataires afin de développer l’accueil dans les entreprises de production détaillantes réalisant plus de 70 % du CA réalisé avec de la production locale et 70 % de la production mise en vente sur le site d'accueil : - Recensement des producteurs locaux intéressés pour s’impliquer dans l’action de mise en avant des métiers et de la production horticole régionale - Création d’un groupe d’entreprises prêtes à s’impliquer - Définition des besoins et attentes en matière d’accueil sur ces points de vente pour l’image de l’horticulture régionale Structure d’accueil : outils de mise à disposition des produits à la vente Communication sur la production régionale sur les points de vente : panneautage des produits phares de la Région, outils pour faire connaître du public la production locale, livret recensant les producteurs de la région… - Recherche commune de prestataire de service adapté (cahier des charges élaboré en commun, signalétique commune, prestataire unique…) Valorisation d’une production locale, promotion du territoire et de l’horticulture Pérennisation de l’activité locale Meilleure connaissance des attentes des consommateurs Transfert des valeurs des métiers horticoles Vision du métier par les consommateurs Nombre d’entreprises impliquées dans cette démarche CRA 2013-2017 Conduite de l’action : 8 jours par an, durant 4 ans, soit 32 jours (500 Participation Conseil régional Participation Etat €/jour) soit 16 000 € Supports de mise en avant de la production régionale (panneautage, livret…) 30 000 € pour les 4 ans 15 000 € (prise en charge de 50 % des supports de communication/ 50 % du coût de l’animation (soit 8 000 €) seront pris en charge au travers de la convention de l’animation des filières avec la CRA) Projet filière horticulture pépinière 2013-2017 Axe B : Le renforcement de l’attractivité du métier horticole et la valorisation des hommes et des métiers Action B2Bis : La mise en avant de la production régionale au niveau local Problématique Objectif action Description action La région Centre est le troisième bassin de production horticole français. La filière repose à la fois sur une gamme étendue de produits et sur certaines productions majeures. Paradoxalement, malgré son poids économique, elle reste méconnue. En parallèle, il existe sur le territoire régional des manifestations ou des lieux emblématiques qui pourraient servir de vitrine à la filière régionale. Le domaine de Chaumont, propriété de la Région, pourrait être un de ces lieux. Des synergies sont encore à construire. Améliorer la visibilité de la filière et de ses savoir-faire au travers de la mise en place d’un partenariat avec le domaine de Chaumont sur Loire. L’objectif de cette action est à la fois de mettre en avant la filière, de valoriser les entreprises qui innovent sur des aspects variétaux, techniques mais aussi pour les entreprises concernées de s’appuyer sur la notoriété du Domaine pour valoriser leurs productions. - Résultat visé Valorisation des entreprises régionales Renforcement du lien entre la filière régionale et le Domaine de Chaumont Indicateur de suivi Nombre d’entreprises impliquées dans l’aménagement de l’espace dédié Nombre d’expositions thématiques organisées CRA 2013-2017 Animation Mise en œuvre Calendrier Coût Participation Conseil régional Participation Etat Projet filière horticulture pépinière 2013-2017 Axe B : Le renforcement de l’attractivité du métier horticole et la valorisation des hommes et des produits Action B3 : Valoriser les métiers de la filière horticole par une communication structurée Problématique Objectifs action Description action La région Centre est un bassin historique de production et dispose d’un savoir-faire, mais les métiers, les débouchés et les perspectives d’évolution de cette filière sont souvent méconnus. Pourtant, le secteur horticulture-pépinière recèle de nombreux emplois. Toutefois, la mise en relation entre les entreprises du secteur et les jeunes (stages, apprentissage, recrutements) se révèle insuffisante. Les professionnels ont identifié comme un enjeu phare le fait de communiquer davantage, en offrant une image positive de la filière, notamment auprès des jeunes. Valoriser la filière que ce soit ses métiers, ses formations, en cherchant à créer une notoriété forte. Mieux faire connaître les métiers, en développant la mise en relation pour inciter les élèves à choisir les formations du secteur horticulture-pépinière. Augmenter la dynamique de filière dans le domaine de la formation et du recrutement. Favoriser la transmission des entreprises, en développant le parcours de formation (apprentissage, stages, salariat…), de nature à faire émerger des repreneurs potentiels. La communication de la filière horticulture pépinière s’adresse à plusieurs publics fortement liés. Cette action vise à structurer cette communication, en s’appuyant fortement sur les établissements de formation horticoles, pour valoriser les métiers de l’horticulturepépinière. L’action nécessite au préalable d’établir une dynamique collective sur ce thème (en se tenant informés des éventuelles actions des instances nationales comme VALHOR), de la manière suivante : - créer et faire fonctionner une dynamique d’échange entre les établissements de formation (lycées, CFA…) et la filière, pour mener une réflexion collective sur plusieurs thèmes comme l’apprentissage, les stages, les recrutements… - collecter des données (nombre d’offres de stages, d’apprentissage, d’emploi, nombre de candidats…), les analyser en comité de filière pour examiner les pistes de progrès. L’action nécessite des outils de communication, à bâtir de manière collective notamment avec les établissements de formation horticoles. Ces outils devront être complémentaires et avoir des axes d’écoute différents, mais cohérents entre eux. Dans la mesure du possible, cette communication s’appuiera sur les outils existants (plaquette, film sur les métiers…). D’autres outils (dépliant présentant les formations en horti-pépi, affiches…) sont sans doute à créer. Ce plan s’adresse à la fois : - aux prescripteurs de formations (centres de documentations, professeurs principaux, conseillers psychologues, maisons Résultats visés Indicateur de suivi de l’emploi, CIO, professionnels de l’éducation, missions locales …) - aux jeunes : futurs lycéens, collégiens, futurs apprentis, familles, parents - aux adultes en recherche d’une reconversion - aux partenaires de la filière : chefs d’exploitation, commerciaux, chargés de communication, collectivités… Les actions à mettre en œuvre sont les suivantes : - créer un lien avec les établissements de formation générale, notamment les collèges : 1) organiser les réunions d’équipes des prescripteurs au sein des entreprises horticoles afin de faire visiter les exploitations 2) « Infiltrer » les collèges, en créant du lien avec eux pour changer l’image de l’horticulturepépinière et de l’apprentissage (cf formation des professeurs principaux de 3ème organisée au lycée horticole de Blois) 3) favoriser les stages « découverte de métiers » (fin de collège) dans les entreprises d’horticulture-pépinière et dans les établissements de formation horticoles. - lors des forums d’orientation/des métiers, déployer un stand commun avec un espace dédié pour chacune des écoles, mobilisant des professionnels de la filière, faire rêver grâce à un stand interactif, prévoir un « petit cadeau » (ex graines, petites plantes), un film à créer en partenariat avec les écoles de l’image de la région. NB : le forum sert en général à confirmer un choix déjà largement engagé et permet également aux jeunes de choisir leur école. - explorer l’idée de plusieurs forums emplois (sur les grands bassins de production : Blois, Orléans, Montargis), si possible en lien avec la journée filière : créer un événement afin de mettre en relation les chefs d’entreprises avec les futurs ou jeunes diplômés. Travailler en étroite collaboration avec Pôle Emploi, les collèges.. - développer les stages (mise en place de listings de maîtres de stage…) - développer les sites internet qui existent (APECITA, Accès, Pôle emploi…), permettant de faire connaître les offres d’emplois/de stages de la filière et les candidatures. Travail en lien avec l’APECITA. - travailler en étroite relation avec la DRAAF, service « formation et développement », pour assurer la promotion des formations horticoles et de la carte. La DRAAF est « autorité académique » des établissements de formation horticoles - développer l’apprentissage (augmenter le nombre de maîtres d’apprentissage et veiller à l’adéquation entre les souhaits du maitre d’apprentissage et ceux du jeune) - voir dans quelle mesure un système de parrainage (entre professionnels installés et futurs repreneurs) peut être mis en place. - faire connaître la filière : valoriser les métiers de l’horticulture, - faire connaître les débouchés, les métiers, les compétences nécessaires, valoriser l’apprentissage, l’employabilité. - mobiliser la moitié des missions locales et des Comités d’Orientations et d’Information (CIO) sur les 4 années - des forums correspondant à l’organisation énoncée Mise en œuvre Calendrier Coût - nombre de rencontres avec les missions locales et les CIO - nombre d’offres et de CV enregistrés CRA Centre et Etablissements de formation 2013-2016 Animation CRA chiffrée à 10 jours par an, soit 40 jours sur 4 ans Animation des établissements de formation chiffrée à 10 jours par an, par établissement (3), soit 120 jours sur 4 ans. Supports de communication (dépliants, affiches…) et forum emploi évalués à 10 000 € HT Participation Conseil régional Participation Etat 5 000 € (prise en charge de 50% du coût des supports de communication) Projet filière horticulture pépinière 2013-2017 Axe B : Le renforcement de l’attractivité du métier horticole et la valorisation des hommes et des produits Action B4 : Faciliter l’installation et la transmission des entreprises Problématique Objectifs action Description action Même si l’âge moyen des professionnels de l’horticulture pépinière reste moins élevé que celui des autres secteurs agricoles, il s’est élevé de 4 ans entre 2000 et 2010 et atteint les 50 ans. Les problématiques de transmissions et d’installations sont à prendre en compte afin d’assurer la pérennité de la filière régionale. De plus, sur les 17 installations aidées intervenues dans ce secteur durant les 5 dernières années en région Centre, un tiers s’est effectué HCF (Hors Cadre Familial), et cette proportion semble en hausse, alors que le recrutement HCF dans ce secteur s’avère difficile. 4 exploitations d’horticulture-pépinière et 15 candidats sont actuellement inscrits au RDI (répertoire départ installation). L’horticulture pépinière est rattachée à l’agriculture, toutefois, elle présente un processus de production aux caractéristiques fortes qui la démarque des autres filières agricoles. Ainsi, parfois, certaines exploitations ont le sentiment de relever davantage du commerce que de l’agriculture. De ce fait, les soutiens à l’installation existant dans l’agriculture ne répondent pas exactement aux enjeux de cette filière. Les appuis doivent être spécifiques. 40 % des entreprises du secteur sont sous statut « exploitation individuelle » et 60 % sous statut sociétaire (21 % en EARL, 6 % en GAEC et 33 % en autre statut juridique). Par ailleurs, la filière est confrontée à une problématique de financement lors des reprises d’entreprises. Les repreneurs ne trouvent pas toujours d’établissement bancaire qui accepte de les accompagner. Pour soutenir l’installation, notamment celle HCF : . identifier les personnes ressources pour les démarches d’installations et de cessions d’exploitation . faire connaître les démarches pour une cession d’entreprise et inciter à l’installation dans la filière . permettre une bonne anticipation des cessions et des installations . trouver des repreneurs en HCF . permettre la reprise financière des entreprises Deux préalables sont nécessaires : . une séquence d’échange à organiser entre les services installationtransmission des Chambres et les conseillers de la filière régionale (CDHRC), pour analyser le contexte exact du secteur d’une part (nombre de cessions, localisation, typologie des successeurs, nombre de candidats à l’installation…), et pour sensibiliser les conseillers horti-pépi de manière détaillée sur les dispositifs de soutien en place d’autre part . interroger la base du recensement agricole 2010, via le SRISEDRAAF Centre, pour préciser la pyramide des âges en horticulturepépinière, compter le nombre d’entreprises ayant un responsable > 55 ans sans repreneur connu. Ceci permettra de fixer des objectifs réalistes Rappel pour mémoire de l’action individualisée classique en faveur de la transmission des Chambres d’agriculture, à destination des cédants : entretien-conseil après repérage d’un cédant, suivi annuel des « prospects », puis pour ceux qui n’ont pas de repreneur orientation vers le RDI avec un audit d’exploitation. Action spécifique en faveur de l’horticulture-pépinière proposée en 2 axes : - à destination des cédants, il s’agit d’informer les chefs d’entreprise des démarches à suivre, et de stimuler l’inscription dans les dispositifs prévus. L’identification des cédants peut être faite à l’occasion des diagnostics d’avantages concurrentiels (fiche A1). - à destination des candidats à l’installation, afin de les sensibiliser : une journée de découverte de la filière (visite d’entreprises, témoignages, présentation filière, contacts avec les fournisseurs et les clients…), un stand sur l’installation / transmission lors des portes ouvertes du CDHRCentre de septembre, des articles dans la presse spécialisée (ex : le Lien horticole). On cherchera notamment à s’appuyer sur les établissements de formation pour faire émerger des candidats. Il est proposé que ce travail repose prioritairement sur 2 personnes des Chambres d’agriculture (1 de la CRA, 1 de la CDA Loiret), pour donner « un coup de pouce » significatif à l’action les années 1 et 2 (préparation journée des conseillers, outils de communication…) Mettre en place un groupe de travail afin de recenser les dispositifs existants pour le financement des entreprises ou de réfléchir à un autre dispositif qui corresponde mieux à la filière horticole, le cas échéant. Un travail de partenariat entre les Chambres d’agriculture, les CCI, la SAFER, la FRSEA (juristes), le Pôle Emploi doit être engagé. Il s’agit de construire des « boîtes à outils », répertoriant l’ensemble des personnes ressources, les outils de financement et d’appui disponibles, les aspects juridiques... Diffuser dans les bulletins d’informations le nom des personnes ressources pour la création et/ou la cession d’entreprises. Résultats visés Indicateur de suivi Mise en œuvre Calendrier Assurer la reprise des entreprises et maintenir les emplois dans la filière. Freiner les disparitions d’entreprises. L’interrogation de la base de données du RA2010 permettra de fixer des objectifs réalistes pour l’action, notamment le nombre d’entretien-conseils et d’inscription d’exploitations au RDI Nombre de chefs d’entreprise reçus en entretien-conseil Nombre d’entreprises inscrites au RDI Nombre de personnes reçues en vue d’une installation Nombre de candidats à l’installation inscrits au RDI Nombre d’actions de communication CRA Centre 2013-2017 Coût Animation des 2 personnes des Chambres d’agriculture (10 jours par an par personne, pour chacune des années 1 et 2, avec un coût de 570 €/jour) soit 22 800 € au total Séquence d’échange de 1 journée entre conseillers horti/pépi et conseillers installation/transmission : 15 jours (à 580 €, soit 8 700 €) organisation comprise Audit des entreprises : intégré dans le dispositif « classique » transmission Journées découvertes : 2 journées (en 2013, puis en 2015), supposant 5 jours d’organisation chacune soit 10 journées au total durant les 4 années (à 580 €, soit 5 800 €) Animation d’un groupe de travail pour la création des « boîtes à outils » : 10 jours durant les 4 années (à 580 €, soit 5 800 €) Participation du Conseil régional Participation Etat Supports de communication (une plaquette spécifique horticulturepépinière, une affiche), estimés à 2 000 € HT 12 400 € (prise en charge de 50% des outils de communication et de 50 % du coût d’animation spécifique des 2 personnes) 2 400 € (financement de 2 journées découvertes (PIDIL)) Projet filière horticulture pépinière 2013-2017 Axe B : Le renforcement de l’attractivité du métier horticole et la valorisation des hommes et des produits Action B5 : Réunir la filière afin de promouvoir un « Esprit filière » Problématique Indicateurs de suivi Sensibiliser tous les professionnels de la filière et les partenaires à la production régionale. Même si la production horticole est concentrée, les professionnels n’ont pas l’opportunité de se réunir au sein d’un même événement régional. Concevoir et mettre en œuvre des journées de communication, créer et promouvoir une dynamique de filière. Créer des occasions d’échanges afin de développer les liens entre les producteurs. Il s’agit d’organiser des rassemblements périodiques et thématiques des acteurs de la filière, sur des sites choisis. Ces rencontres avoir lieu tous les ans, en alternant entre : . des visites sur une journée entière, qui auront lieu tous les 2 ans (2013 et 2015), la journée se déroulant en 2 temps : une visite d’exploitation (mise en avant d’une action qui a avancé, d’une innovation, etc…) et la visite d’un établissement de formations. Les élèves et les jeunes diplômés seront également invités. Cette action peut être couplée au forum emplois (action B2) . des rencontres sur une demi-journée, groupées par exemple avec les Portes ouvertes du CDHRCentre Favoriser les liens au sein de la filière. Favoriser les recrutements : favoriser les échanges entre les chefs d’entreprise et les futurs diplômés. Nombre de journées organisées Nombre de participants Mise en œuvre CRA Centre Calendrier 2013 et 2015 Coût Coût par journée : 8 000 € (salle, chapiteau, décoration), soit 32 000 € pour 4 ans Animation chiffrée à 10 jours par an, soit 40 jours sur 4 ans (23 200 €) Objectifs Description Résultats visés Participation Conseil régional 16 000 € (prise en charge de 50 % du coût des 4 journées) Participation Etat 4 000 € (prise en charge de 50% du coût de la journée de 2013)