ateLier theatre de montmartre - L`oscine ou la passion d`une cantatrice
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ateLier theatre de montmartre - L`oscine ou la passion d`une cantatrice
Les cracheurs d’encre et les films du milan royal présentent ATELIER THEATRE DE MONTMARTRE 7, rue Coustou 75018 Paris Métro Blanche 01 46 06 53 20. Contact presse Claire Despierres 03 80 41 45 88 06 08 91 46 23 Syndie Kourte 06 70 74 91 10 De et par Claire Despierres Mise en scène : Lola Sémonin, Syndie Kourte de et par Claire De Mise en scène Lola D u 3 a u 2 5 j u i ll e Décor t 2009 l e v e n d r e d i e t l e s a m e d i Costume a 20 H30 ATELIER THEATRE DE MONTMARTRE L’Oscine, la passion d’une cantatrice Photo : Joël Faivre Mairie de Dijon La pièce L'oscine, la passion d'une cantatrice évoque sous une forme tragi-comique le destin d'une femme saisie par une passion littéralement dévorante pour le chant lyrique. Une rencontre fortuite avec la musique de Schumann joue le rôle de détonateur et déclenche un mouvement inéluctable, et fatal. Découverte, apprentissage, expériences au sein du milieu du chant, désillusions et espoirs se succèdent jusqu'au dénouement inévitable. On découvre ou on retrouve ainsi un monde musical avec sa puissance émotionnelle mais aussi ses travers, ses excès et ses ridicules, brocardés avec gaîté tandis qu’au fil des scènes, souvent drôles, parfois grinçantes, le personnage nous entraîne dans l’aventure inouïe de son enchantement. Une histoire qui s'ouvre sur un incroyable élan et voit peu à peu se dégrader un projet qui se fissure de part en part en même temps que le corps de la cantatrice est dévoré de l'intérieur par cette voix, cet oiseau, cet oscine qui se débat en elle et l’amène à une autodestruction aveugle et enthousiaste. Note de l’auteur On entre avec cette femme, dépourvue de toute culture dite classique, dans l’univers de cette musique lyrique souvent réservée à une élite. Elle parle, chante et écoute de la musique, qu’elle accompagne de ses commentaires naïfs et décalés. Sans démarche didactique, jamais illustrative, la musique (empruntée au répertoire classique vocal) tient une place essentielle dans le texte dont elle est l’argument (le parcours individuel d’une cantatrice) et la matière elle-même. De même que la fusion entre texte (poèmes ou livrets d’opéra) et musique caractérise ces pièces vocales du répertoire, ces œuvres fournissent la chair même du texte de ce monologue. Elles lui confèrent son rythme, ses changements de tonalité, ses variations thématiques et sa puissance dramatique. Le personnage s'imprègne aussi, par le biais de ses lectures, de la vie des musiciens qu'elle aime, et par un mécanisme finalement assez proche de la « pipolisation » actuelle des artistes, elle s'identifie à ces compositeurs et interprètes, tous bien entendu victimes d'un destin tragique. Elle lit avec avidité les biographies de Schumann ou Mahler comme d'autres lisent Gala ou Voici... Une autre facette de ce processus d’ingestion / appropriation concerne les textes scientifiques, techniques, médicaux ou philosophiques consacrés au chant qui traversent le discours. Toujours détournés, « trivialisés », ils participent d’un univers mi-savant, mi-toc, celui d’un personnage qui reçoit un fatras d’informations sur le monde sans pouvoir en dégager un sens et déterminer une quelconque direction cohérente pour lui-même. Un personnage qui transforme tout savoir en objet au service de sa croyance personnelle et de son illusion, ce qui le mène à la catastrophe. Reste la force incroyable du désir qui donne au personnage son humanité, et qui, audelà de cette comédie du monde, garde tendu le fil de l’émotion. . Texte et Jeu : Claire Despierres Mise en scène : Lola Sémonin, Syndie Kourte Régie son : Syndie Kourte. Décors : Frédérick Gagné. Création sonore : Gérard Bôle du Chaumont. Musique : Schumann, Mozart, Monteverdi, Malher. (chant de la comédienne et fragments enregistrés). Durée du spectacle : 1H15 Photos : Joël Faivre, Mairie de Dijon L’équipe Claire Despierres, chanteuse de formation lyrique, a exploré l’improvisation vocale avec le Roy Hart Theatre ainsi qu’au sein de l’ATEM créée par Georges Aperghis. Pendant une dizaine d’années, elle chante simultanément comme alto solo de SoliTutti – ensemble de 12 chanteurs solistes se consacrant principalement à la création d’oeuvres contemporaines, avec lequel elle participe à de nombreux concerts et tournées tant en France qu’à l’étranger – et en tant que choriste dans diverses productions d’opéras. Docteur en sciences du langage, elle poursuit en parallèle une activité d’auteur de nouvelles et de théâtre et anime des ateliers d’écriture. Lola Sémonin, comédienne (1er prix d’art dramatique du conservatoire de Besançon), auteur (prix Louis Pergaud pour Le cri du milan chez Lattès), metteur en scène, cinéaste, crée en 1982 le personnage de La Madeleine Proust, cette paysanne franc-comtoise qui au fil des spectacles fait rire et émeut plus d’un million de spectateurs qui l’accompagnent depuis sa cuisine du Haut-Doubs (La Madeleine Proust en forme) jusqu’à son tour du monde (La Madeleine Proust fait le tour du monde). Le prix de la SACD et trois nominations aux Molières viennent confirmer le talent dont témoigne ce succès public. Elle joue actuellement son nouveau spectacle (création 2008) : La Madeleine Proust haut débit (7 mois au théâtre rive gauche) prolongations au Théâtre de la Gaîté Montparnasse Du 15 juillet au 12 septembre 2009 Syndie Kourte, native de Bourgogne, mène en parallèle avec une maîtrise d’Histoire de l’art contemporain, une formation de comédienne au Grenier de Bourgogne. Elle joue notamment Les larmes amères de Petra Von Kant sous la direction de Jean Maisonnave puis forme sa propre compagnie, La Compagnie de La Manivelle avec laquelle elle donne une série de représentations de L’atelier de J.-C.Grumberg en Bourgogne et à Avignon. Elle met en scène Caresse de Sergi Belbel, La voix Humaine de J. Cocteau... Elle est également auteur de contes pour enfants. Passionnée par la voix, elle étudie l’art vocal avec Sylvaine Bertrand et travaille sur la mise en voix et en musique de ses contes. Frédérik Gagné, plasticien originaire du Québec, vit et travaille en France depuis 2001. La plupart de ses créations sont réalisées de collages photographiques et travaillées ensuite avec un mélange de peinture acrylique, huile, crayon et pastel gras. Décrivant sa démarche comme la mise en place d’une scénographie, engageant des acteurs et figurants impuissants, il envisage ses oeuvres comme une narration picturale où le public joue aussi son rôle. La collaboration à la création de l’espace d’un spectacle vivant lui ouvre de nouvelles perspectives où déployer sa recherche. Depuis 2003, il expose régulièrement en Allemagne et en France, notamment en Bourgogne (Hôtel D’Esterno à Dijon, Château de Barbirey…) Contacts Compagnie Les cracheurs d’encre Direction artistique Claire Despierres 5 ter rue de l’abbaye de Fontenay 21000 DIJON [email protected] 33 (0) 3 80 41 45 88 06 08 91 46 23 Syndie Kourte 10 rue Belgrand 75020 Paris [email protected] 06 70 74 91 10 DVD du spectacle disponible sur demande. Retrouvez L’Oscine ou la passion d’une cantatrice sur www.oscine.fr You Tube Siret : 509 189 783 00012