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Légendes et notices des visuels de l’exposition dédiés à l’espace presse de l’exposition : Savoir et Pouvoir à l’époque de Ramsès II, Khâemouaset, le prince archéologue. 1/ Masque de Khâemouaset Or H. 28cm ; l. 28cm ; ép. 0,01 cm Saqqara, Sérapéum, petits souterrains e Nouvel Empire ; XIX dynastie ; règne de Ramsès II (1279-1213 av. J.-C.) Musée du Louvre N 2291 Ce masque, mis au jour dans une salle éboulée des petits souterrains du Sérapéum où étaient enterrés les taureaux Apis, est généralement considéré comme celui de Khâemouaset. Parmi les éléments du trousseau funéraire, le masque jouait un double rôle : conserver l’image du défunt et montrer sa transformation en une entité divine, les chairs du dieu étant réputées être faites d’or, matériau imputrescible. Le défunt était ainsi assimilé au dieu Osiris, le dieu de l’au-delà, afin de renaître, comme lui. © RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Philip Bernard. 2/Papyrus magique (extraits) Papyrus, encres noire et rouge H. 21,5cm ; l. 30cm (pour 15274/4) et H. 21,5cm ; l. 38cm (pour 15275/5) Deir el-Médineh e Nouvel Empire ; XX dynastie ; règne de Ramsès III ou Ramsès IV (1173-1135 av. J.-C.) MAH 15274/4 et 15274/5 Ce papyrus contient des textes de genres très différents : des formules magiques et des relations administratives. Le recto comprend des incantations contre les scorpions et leur venin, illustrant les principes traditionnels de la magie thérapeutique égyptienne. Dans une des formules, par exemple, le « magicienmédecin » ordonne au venin de sortir, faute de quoi il détruira la création et l’univers. On peut également insulter ou ridiculiser le venin ou encore le menacer de découvrir son nom et de l’avoir ainsi à sa merci. © Musée d’Art et d’Histoire de la ville de Genève 3/Statuette de Neferrenpet Bois de perséa (statuette) et acacia (socle) incrusté, rivets de bronze H. 42,6cm ; l. 8,8cm ; pr. 24,3cm Probablement Saqqara e Nouvel Empire ; XIX dynastie ; règne de Ramsès II (1279-1213 av. J.-C.) Musée du Louvre N 852 La statuette de ce courtisan se distingue par sa grande qualité technique : sourcils et paupières en marqueterie de bois, scellés d’un mortier noir, rare en statuaire, globe oculaire en incrustations de verre. Des rivets de bronze et cuivre plaquaient sur les arêtes du socle un matériau dur et brillant. Neferrenpet, coiffé et vêtu à la mode dernier cri, proclame avec cette statue son obéissance au Pharaon, en trois inscriptions réparties sur le socle. Il est représenté la jambe gauche en avant pour suggérer son aptitude fondamentale au mouvement et à l’action. © Musée du Louvre, Dist. RMN-Grand Palais / Georges Poncet. 4/Portrait de Khâemouaset Calcaire H. 49cm ; l. 49cm ; ép. 6,6cm Saqqara, Sérapéum e Nouvel Empire ; XIX dynastie ; règne de Ramsès II (1279-1213 av. J.-C.) Musée du Louvre N 518 Ce portait témoigne de l’envergure de la personnalité du prince Khâemousaet, influente pendant plus de quatre décennies dans l’aire de Memphis. Il porte les attributs de Sem, grand-prêtre du dieu Ptah : un précieux collier mêle rang de perles et buste du chacal à bras humains, émergeant sur l’épaule. Sur l’avant du bras affleure la trace de la tête de léopard portée par les prêtres. Khâemouaset donna une impulsion nouvelle au culte de Ptah et à son médiateur terrestre le taureau Apis. C’est précisément dans le temple d’Apis, initié par le prince, qu’aurait été découvert ce bas-relief. © RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Béatrice Hatala. 5/ Pectoral en forme de faucon H. 7cm ; L. 12,6cm ; ép. 0,7cm Or ; bleu égyptien ; lapis-lazuli ; turquoise ; verre bleu égyptien Saqqara, Sérapéum, salle éboulée des petits souterrains e Nouvel Empire ; XIX dynastie ; règne de Ramsès II (1279-1213 av. J.-C.) Musée du Louvre E 2988 « Un admirable bijou, un épervier d’or à mosaïque cloisonnée, les ailes étendues, était posé sur la poitrine », écrit Auguste Mariette, lorsqu’il découvre ce pectoral sur une momie au masque d’or, dans une salle éboulée des souterrains du Sérapéum, à Saqqara. Les pierres précieuses, turquoise et lapis-lazuli, voisinent avec des verres bleus colorés au cuivre imitant la turquoise, des verres blanc opacifié, des verres rouges et des frittes bleu égyptien. Le chatoyant rapace est en réalité un faucon, image du dieu Horus, symbole d’éternité, protégeant la royauté de ses ailes déployées. ©Musée du Louvre, Dist. RMN-Grand Palais / Christian Larrieu. 6/ Pectoral au nom de Ramsès II Electrum incrusté de verre coloré H. 13,5cm ; l. 15,7cm ; ép. 0,25cm Saqqara, Sérapéum, tombe de l’Apis II e Nouvel Empire ; XIX dynastie ; règne de Ramsès II (1279-1213 av. J.-C.) Musée du Louvre E 79 Mis au jour par Auguste Mariette lors des fouilles du Sérapéum de Saqqara, ce pectoral au nom de Ramsès II était déposé sur la momie du taureau sacré Apis. 337 pâtes de verre colorées le composent, apposées sur une feuille en alliage d’or, d’argent et de cuivre, l’électrum. Le bijou représente deux déesses au centre d’une chapelle : Nekhbet, le vautour blanc ailé, emblème de la Haute-Égypte est accolée à Ouadjet, emblème de la Basse-Égypte. Elles partagent la même paire d’ailes en une image parfaite de l’union du pays, assurant la stabilité du royaume, et donc de l’ordre cosmique. © RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Les frères Chuzeville. 7/ Pectoral de faucon à tête de bélier Or, cornaline , lapis-lazuli, turquoise H. 7,1cm ; l. 13,7cm Saqqara, Sérapéum, tombe de l’Apis III e Nouvel Empire ; XIX dynastie ; règne de Ramsès II (1279-1213 av. J.-C.) Musée du Louvre E 80 Cette pièce d’orfèvrerie est la plus soignée de l’ ensemble de bijoux découverts dans la tombe des taureaux sacrés Apis du Sérapéum. Ce faucon à tête de bélier était destiné à être placé à plat sur le corps d’un défunt. Munie de deux bélières, une sur chaque aile, il était suspendu à un collier. Les plumes sont faites de lamelles placées sur une feuille en or avec des incrustations en pierres fines : lapis-lazuli, turquoise et cornaline rouge. L’utilisation de ces pierres supposait des expéditions coûteuses dans le désert ou des relations diplomatiques à un haut niveau du pouvoir. © RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Les frères Chuzeville. 8/Scène rituelle devant le taureau Apis Calcaire H. 64,5cm ; l 61,2cm ; ép. 2,8 cm Saqqara, temple d’Apis du Sérapéum e Nouvel Empire ; XIX dynastie ; règne de Ramsès II (1279-1213 av. J.-C.) Musée du Louvre E 25497 Ce relief présente Apis, taureau vivant, intercesseur du dieu Ptah, sur un traîneau abrité d’une chapelle surplombée de la figure du faucon Sokar. Dans l’angle inférieur gauche, apparaît le visage d’un personnage en train d’offrir un plateau chargé d’instruments liturgiques. Il s’agit du rite de « l’ouverture de la bouche » qui avait pour but de réanimer la momie, une statue d’Apis. Une inscription identifie le « fils royal, grand-prêtre de Ptah, prêtre-S[em] », Khâemouaset. © Musée du Louvre, Dist. RMN-Grand Palais / Christian Decamps. 9/Pectoral au nom de Paser Lapis-lazuli, or et incrustations en pâte de verre colorée H. 8,7cm ; l. 10,1cm ; ép. : 2,6cm Saqqara, Sérapéum, tombe dite de l’Apis III e Nouvel Empire ; XIX dynastie ; règne de Ramsès II (1279-1213 av. J.-C.) Musée du Louvre E 68 Sur ce pectoral en or, les sœurs d’Osiris, Isis et Nephtys, tiennent un scarabée, symbole du soleil du matin, émergeant de la nuit, sombre comme le bleu du lapis-lazuli. Ce scarabée de cœur porte à son revers un extrait du Livre des Morts, une formule récitée pour le cœur du défunt. La présence remarquable d’un tel bijou, au nom de Paser, sur la momie d’un taureau Apis peut s’expliquer par la volonté du vizir d’être associé aux rituels liés à la mort du taureau divin, celle-ci étant toujours un moment de confirmation du pouvoir royal, qui pouvait solliciter la présence des plus hauts acteurs de l’État. © Musée du Louvre, Dist. RMN-Grand Palais / Christian Decamps. 10/Statue colossale de Ramsès II Granodiorite, jadis polychrome H. 198cm ; l. 56cm ; prof. 102cm Tell Basta (Bubastis), temple d’Osorkon II, deuxième cour (Festival Hall) ; fouilles Édouard Naville 1887-1888 e Nouvel Empire ; XIX dynastie ; règne de Ramsès II (1279-1213 av. J.-C.) Musée d’Art et d’Histoire de la ville de Genève MAH 8934 Cette statue colossale de Ramsès II est composée de deux morceaux ; lors de la découverte, elle conservait encore de vives couleurs qui disparurent rapidement. Elle représente le roi assis, les mains posées sur ses cuisses. Il porte la coiffe royale appelée « némes » ornée, au niveau du front, d’un cobra dressé ainsi qu’une barbe postiche. Un large collier pare sa poitrine athlétique. Il revêt un pagne plissé ; les pieds sont nus. A sa découverte, l’identité du roi représenté fut mise en doute. Il a été depuis confirmé qu’il s’agissait bien d’une statue originale de Ramsès II. © Musée díart et díhistoire, Ville de GenËve/Jean Marc Yersin 11/Statue de Khâemouaset en porte-enseigne Quartzite H. 143cm ; l. 43cm ; pr. 55cm Abydos (selon les inscriptions) e Nouvel Empire ; XIX dynastie ; règne de Ramsès II (1279-1213 av. J.-C.) Londres, British Museum, département des Antiquités égyptiennes et soudanaises EA 947 Cette statue montre Khâemouaset portant deux enseignes sacrées : l’une à l’effigie de la famille d’Osiris et la seconde représentant le reliquaire sensé contenir la tête du dieu. Khâemouaset porte une perruque ronde avec des rangées de boucles verticales. Son pagne est de style archaïque, avec un pan plissé et courbe. Ce type d’enseignes était placé dans les sanctuaires, proche des statues de culte des principales divinités d’un temple, et accompagnaient les processions lors des fêtes religieuses. © Trustees of the British Museum 12/Statuette de Ptah Bronze incrusté d'or H. 18cm ; l. 6cm ; prof. 2,5cm Provenance inconnue e Basse Époque (664-332 av. J.-C.) ; XXVI dynastie probablement Marseille, musée d'Archéologie méditerranéenne 715 À l'époque ramesside, Ptah devient le troisième dieu le plus important d’Égypte après Amon et Rê. Il est considéré comme le créateur du monde par la pensée puis la parole et le patron des jubilés royaux. Cette statuette respecte l'iconographie classique du dieu. Il est représenté sous forme humaine, debout, le corps enveloppé dans une gaine comme une momie, le crâne rasé surmonté d'une calotte. Ces objets étaient offerts aux dieux et aux déesses, déposés dans leurs temples par les dévots voulant s'attirer leurs faveurs et leur bienveillance. © Musée d’archéologie méditerranéenne de Marseille.