Annexe : Etude sur les déchets mercuriels suite au bris d`une
Transcription
Annexe : Etude sur les déchets mercuriels suite au bris d`une
Annexe : Etude sur les déchets mercuriels suite au bris d’une lampe fluocompacte Concernant le mercure, plusieurs travaux ont été menés. En France, une grande étude 4 dirigée par le groupe « Déchets mercuriels » de l’AGHTM a eu lieu entre 1997 et 1999. Elle a été publiée en deux chapitres en juillet 1999, et en mars 2000 dans la revue TSM (Techniques 5 Sciences Méthodes, diffusée dans 70 pays). Elle a été reprise en 2006 par l’ASTEE pour le 6 7 compte de l’éco-organisme lampes agréé Récylum . Elle rapporte les essais suivants : • Un premier essai a été mené dans un local fermé de 27 m3, avec l’air ambiant à température élevée (26°C), avec une ventilation minimale par le bas de porte. On y brise un tube fluorescent de 1,20 m de longueur (contenant 35 mg de mercure à l’époque - quantité fortement réduite aujourd’hui et encadrée par la directive européenne 2002/95). 3 La valeur de concentration maximale mesurée dans l’air s’élevait à 45 μg/m N et a été observée environ 15 minutes après le bris de la lampe. Cette concentration diminuait ensuite progressivement pour atteindre une valeur non mesurable au bout de 5 heures. • Un deuxième essai a été conduit, en supprimant tout renouvellement d’air (scellement de la porte d’entrée du local avec du ruban adhésif), avec deux types de tubes fluorescents diffusés en France à l’époque de l’étude : o Un tube “ standard ” (12,5 à 13,5 mg de mercure) d’ancienne génération. Une 3 concentration maximale de 18 μg/m N est atteinte environ 15 minutes après avoir cassé le tube, puis une décroissance quasi linéaire de la concentration est 3 observée, pour atteindre 3 μg/m N au bout d’environ 7 heures. o Un tube « à tri-phosphore » de mêmes dimensions (3 à 4 mg de mercure). Cette fois, la vaporisation du mercure se fait plus lentement, pour atteindre la 3 concentration maximale de 10 μg/m N au bout de 3 heures et demie. La décroissance de concentration, lente, débute une heure plus tard. 3 Ces valeurs d’exposition ponctuelles sont toutes inférieures à la limite de 0,05 mg/m fixée par la réglementation du travail pour exposition permanente (8 heures par jour et 40 heures par semaine). Dans le cas des LFC, contenant aujourd’hui entre 1,3 et 5 mg maximum de mercure (limite fixée par la directive européenne 2002/95/CE dite RoHS) et des poudres fluorescentes traitées (qui retiennent le mercure), la concentration serait bien évidemment nettement plus faible. 4 5 6 7 Association générale des hygiénistes et techniciens municipaux : ancienne ASTEE (voir note 5) Association scientifique et technique pour l’eau et l’environnement : http://www.astee.org/index.php http://www.astee.org/actualites/fichiers/Collecte_tubes.pdf Unités : Milligramme : 1 mg = 0,001 gramme Microgramme : 1 μg = 0,001 mg = 0,000001 gramme 3 3 M N : volume d’un m normal (conditions de température 0°C et de pression 1015 millibars) ARIC SA Août 2010 / Annexe, étude suite au bris d’une lampe Fluocompacte