Nicolas Luc frôle son rêve du bout des ailes

Transcription

Nicolas Luc frôle son rêve du bout des ailes
Sarreguemines
Dimanche 21 Avril 2013
L’entretien
d’embauche
ça se prépare
Le Centre socioculturel a inauguré en mars dernier son
« espace initiative et information jeunesse » lieu d’accompagnement et d’information sur toutes les thématiques qui
intéressent et préoccupent les jeunes. À l’issue des jobs d’été,
le Centre socioculturel propose aux jeunes de se préparer à
l’entretien d’embauche. Des pistes sont données pour se
préparer au mieux et des échanges d’expériences permettront
d’enrichir le tout. Rendez-vous ce lundi 29 avril à 17 h au
centre, 2 impasse Nicolas-Rohr.
Renseignements complémentaires au 03 87 28 00 37.
ANIMATIONS
médiathèque
Les enfants acteurs
d’histoires contées
LA PAROLE AUX JEUNES
Motivé. Nicolas Luc répète ce mot la voix vibrante, clé de ce parcours dont il est déjà si fier. Le jeune pilote de
planeur formé au club de Sarreguemines vit son rêve : il est élève officier de l’armée de l’air, à Salon-de-Provence…
N
icolas Luc est né dans la
région de Thionville,
mais le club l’Espoir
aéronautique de Sarreguemines
a été le « tremplin » qui lui permet de frôler aujourd’hui son
rêve. En attendant que lui poussent les ailes, c’est du bout des
doigts seulement qu’il caresse
la carlingue des avions de
chasse, sur la base militaire de
Salon-de-Provence. Un rêve au
conditionnel, car les trois
années de formation qu’entame
l’élève officier ne lui garantissent pas qu’il sorte « macaroné », c’est-à-dire pilote breveté de l’armée de l’air. « Les
instructeurs nous demandent
d’être sous pression sept jours
sur sept », lâche le jeune
homme de 21 ans, qui
enchaîne : « Dans ma promo,
on est 13, et il y en a deux de ce
genre par an. Personne n’est surdoué, mais on est tous super
motivés ! »
Motivé, il l’est depuis son
enfance, passée dans le village
de Inglange. « J’ai toujours
voulu être pilote dans l’armée,
c’est impensable que je fasse
autre chose ! » Les modèles
réduits d’avion, il n’a jamais
fait. Par contre il a grandi dans
les revues, les documentaires,
Elle est venue avec son
tapis, ses marionnettes et ses
contes pour enfants. Elle a
séduit avec sa voix, posée, et
ses mots rassurants pour les
tout petits. Zohra est intervenue hier matin dans l’une des
pièces isolées de la médiathèque pour venir raconter à une
quinzaine d’enfants une de
ses histoires qui a fait son
succès.
Zohra raconte, c’est le concept imaginé par la compagnie
Plume d’idées. Des petits contes interactifs qui mettent en
scène les enfants. Une façon
de les impliquer dans l’histoire de façon ludique.
Samedi, Zohra a raconté
l’histoire d’un voleur de
viande, d’un serpent farceur,
et d’une souris maligne. Les
enfants s’en sont donnés à
cœur joie. Deux séances
étaient au programme : une à
10 h 30, l’autre une heure
plus tard. Succès total pour
Zohra qui a chatouillé les
oreilles des petits de 2 à 5 ans
avec la tendresse d’une
maman.
VIE SCOLAIRE collège du himmelsberg
La nature se transforme
mais les dessins restent
élève pilote de l’armée de l’air
Nicolas Luc frôle son rêve
du bout des ailes
« J’avais un objectif
et je m’y suis tenu ! »
Zohra s’est entourée de jeunes enfants pour raconter
son histoire. En devenant acteurs, les tout petits ont écouté
de façon ludique les belles histoires contées. Photo Thierry NICOLAS
1
les meetings. Et dès que la loi l’a
autorisé à faire son premier vol
solo, il l’a fait : le jour même de
ses 14 ans. En planeur… Il avait
commencé à fréquenter l’aérodrome de Sarreguemines dès 13
ans, parce qu’il avait de la
famille dans la région. Il ne tarit
pas d’éloges sur ces gens qui
l’ont formé, qui lui ont appris
« la rigueur et le sérieux », l’ont
« responsabilisé » en lui faisant
voir « toutes les facettes du
monde aéronautique ». Il a fait
toute sa formation au club, du
brevet d’initiation à l’aéronautique (juste de la théorie), à la
qualification pour devenir luimême instructeur, poussé par
ses "profs" sarregueminois.
« Ça passait par un stage de
cinq semaines dans les Alpes,
dans le centre national de vol à
voile », raconte-t-il. Il avait tout
juste 19 ans. « J’ai eu des élèves
qui avaient le triple de mon âge,
rit-il. Mais je m’y suis fait. »
Un petit "plus" qui a sûrement été de taille lors de la
difficile semaine de recrutement
à l’armée. « Ils ont ouvert de
grands yeux quand j’ai dit que
j’étais instructeur. » Car si le
passionné a fait des études,
c’était uniquement « un plan B,
pour le cas où [il] ne réussirait
pas le concours » : une année
de prépa maths sup à Fabert à
Metz après un bac S à Thionville, puis deux ans de DUT
réchauffe le cœur… « Il faut
arrêter les a priori sur les pilotes
qui ont fait des études jusqu’à
30 ans !, pose-t-il à propos de
ce concours qui recrute avec le
niveau bac. Je n’ai jamais été
premier de la classe. Mais
j’avais un objectif et je m’y suis
tenu ! »
Le mirage devient
réalité
Nicolas Luc a fait toute sa formation de pilote de planeur au club
de Sarreguemines. Il vit son rêve depuis qu’il a réussi, en novembre,
le concours pour entrer en formation dans l’armée de l’air. Photo DR
sciences physiques, et enfin
une formation d’ingénieur…
qu’il a lâchée après deux mois,
dès qu’il a su qu’il devenait
"EOPN", élève officier du personnel navigant. Un titre qui lui
Lors des tests de sélection,
« chaque soir, ils venaient avec
une liste des mecs qui devaient
rentrer chez eux ». « Il fallait
avoir les crocs pour tenir, être
hyper-concentré sans arrêt sur
une semaine… » En novembre,
Nicolas Luc a intégré sa base, à
Salon-de-Provence. S’il devient
pilote, il devra choisir entre les
hélicoptères, le transport et la
chasse. Il « penche » pour la
dernière. Pour l’instant, il n’a
pas touché un avion. La formation pratique commencera dans
quelques mois. Mais la semaine
prochaine, il aura droit à un
« vol de motivation »… comme
passager d’un mirage 2000. Une
toute première fois qui est un
« gros cadeau », une chose
« impossible pour un civil ».
« Je vais voir si mon rêve depuis
tout petit est bien fait pour
moi… »
Estelle FERNANDES.
VIE DE LA VILLE
centre nautique
Un peu d’air et un coup
de jeune pour le toboggan
Après le bassin sportif et
l’espace détente, c’est le toboggan du centre nautique qui a fait
l’objet de toutes les attentions. Là
encore, les équipes ont travaillé
sur la qualité de l’air, en luttant de
diverses façons contre les émanations de trichloramine notamment. « C’est un gaz qui se forme
par interaction entre le chlore et
les matières organiques apportées
par les baigneurs, type cheveux
ou même la sueur », explique
René Hug. Ce gaz peut engendrer
de légères irritations des yeux,
pour les usagers, mais aussi pour
le personnel, qui œuvre toute la
journée au centre nautique. Le
bureau Veritas a mis en place six
points de mesure, disséminés
autour des trois bassins. Avant
les travaux de 2010, les taux de
chloramines étaient déjà pour la
plupart inférieurs à la réglementation (0,3mg/m³). Seuls le bassin
de loisir et ses abords posaient
problème. Après les derniers travaux de recyclage d’air, tous les
taux sont nettement en dessous
des normes, allant de 0,129 à
0,146 mg/m³.
De plus, la communauté
d’agglomération a fourni des bonnets de bains, utilisés par les
Toboggan puis rivière
Les élèves de 6e 4 du collège
Himmelsberg ne devraient pas
être en cours ce vendredi
après-midi, pourtant ils sont
présents, et avec le sourire.
Dans la salle d’arts plastiques,
entourés de leur professeur,
Christine Ledda et de Françoise Maire, artiste plasticienne de Bouxwiller, les collégiens travaillent d’arrachepied sur leur projet intitulé Ma
racine est au fond des bois
(Emile Gallé).
« L’objectif est la notion de
variabilité et de transformation à partir de la nature. Le
point de départ est un travail
de recherche et d’observation.
L’élève choisit un modèle, une
plante ou animal qu’il reproduit par le dessin. Sa production devient alors modèle et le
même travail reprend plusieurs fois. Le thème se marie
bien à ce qui se fait en 6e et
notre professeur documenta-
liste est associée à notre projet » explique Christine Ledda.
Julie a choisi une fleur et
c’est la troisième fois qu’elle la
dessine. Thibaut reproduit un
frelon, pour la première fois, à
partir d’un livre. Nicolas,
Tamara et Kenza fabriquent
un folioscope, un petit livret
d’images que l’on peut feuilleter rapidement et qui donne
l’illusion du mouvement.
Françoise Maire s’occupe d’un
troisième groupe d’élèves qui
travaille à un atelier de moulage de plâtre. Dans tous leurs
travaux, les collégiens se rendent compte que les choses
évoluent, les formes et le dessin changent, de la première
production à la dernière.
Le 16 mai, les œuvres des
élèves seront exposées à la
Halle de Meisenthal, où Emile
Gallé fut initié à l’art du verre
et où il a collaboré avec la
verrerie de 1867 à 1894.
La municipalité, avec le
concours du conseil général, organise l’opération
Moselle macadam
jeunesse pour les jeunes
de 11 à 17 ans. De nombreuses activités sont
proposées gratuitement
du 22 au 26 avril, de
17 h 30 à 19 h 30 à
l’école Maud-Fontenoy et
sur le terrain multisports
situé au complexe gymnique Emilie-Le-Pennec.
Parmi elles le hip-hop, la
boxe française, le basket,
la gym et le trampoline, le
football, le tennis de
table. Avec le concours
de la Casc, une navette
gratuite partira de
Welferding (ChanoineKirch) à 16 h 12 et
passera par Beausoleil,
Himmelsberg, Blauberg,
le centre-ville (Eden), le
lycée Lazard, Folpersviller
(arrêt centre). Au retour,
départ de l’Allmend
à 19 h 45 et arrivée au
centre-ville à 20 h 43.
Renseignements au
03 87 98 93 40,
sur www.sarreguemines.fr
ainsi que sur la page
Facebook "Jeunesse Sarreguemines".
MOSAÏK
Au programme
A partir de 8 h 30, toutes les
4 heures, rétrospective des
émissions de la semaine.
Des programmes à suivre sur
le canal 95 de Numéricable,
sur www.mosaik.tv et sur
l’application i-Phone et i-Pad
de Mosaïk.
MSA Lorraine
La permanence d‘Olivier Werkmeister, conseiller en protection
sociale à la MSA Lorraine, aura
lieu au centre de proximité, 26 rue
Roth, le mercredi 24 avril, aura
lieu de 9 h à 12 h.
Poteaux d’incendie
Après rénovation et maintenance, le toboggan du centre nautique est à nouveau ouvert au public.
Ce dont se félicite le vice-président de la Casc, Paul Peter. Photo Thierry NICOLAS.
nos chers bambins ne se blessent.
Et ça n’est pas fini. Les investissements se poursuivent au centre
nautique et l’on s’attaque actuellement à la "rivière", à l’extérieur.
Le public devrait y avoir accès à la
mi-mai., si la météo reste clémente…
Suivront de nouveaux remplacements de baies vitrées, et peut-
être la rénovation des cabines
dans les vestiaires. On ne se
mouille pas, mais les travaux
pourraient être prévus dès
l’automne prochain.
hohberg
Le Dr Rouyer, chef de service et Maryvonne Janus, secrétaire de direction étaient deux figures du
centre de réadaptation fonctionnelle. Photo Thierry NICOLAS
en 1988 puis médecin spécialiste de médecine physique et
de réadaptation. Elle est titu-
Macadam
jeunesse à
l’Allmend
Un chien de race Fox-Terrier a
été perdu dans la rue de la Cité. Il
est blanc et roux, au poil lisse, ne
porte pas de collier. Numéro de
tatouage 2GGC098, situé derrière
l’oreille. Les personnes qui
l’auraient aperçu ou recueilli sont
priées de joindre la SPA au
03 87 98 82 63, laquelle préviendra son maître.
Double départ à la retraite
Le centre de médecine physiqu e e t fo n c t i o n n e l l e d u
Hohberg a vécu un moment
important avec le départ à la
retraite du Dr Marianne RouyerSchillé et de Maryvonne Janus,
secrétaire de direction.
Avec le départ du médecin,
c’est une page entière de l’histoire de l’établissement qui se
tourne. En effet, elle y a commencé sa carrière en 1978, à
peine un après l’ouverture en
tant que médecin-adjoint et
gérontologue, une fonction qui
correspondait parfaitement aux
missions du CRF puisqu’il était
initialement dédié à la prise en
charge en soins de suite des
personnes âgées. Après avoir
effectué son internat à l’hôpital
du Parc, la jeune docteur en
médecine (juin 1978) a obtenu
un diplôme universitaire de
géront ologie clinique en
août 1984 et d’appareillage des
handicapés moteurs en
juillet 1985. Elle a été nommée
médecin chef d’unité de soins
le rendez-vous
SOS animaux
SANTE
Julie et ses camarades, par les dessins successifs d’une plante,
voient les transformations s’opérer. Photo RL
2
EN BREF
scolaires.
Revenons à l’espace toboggan,
où 121 428 € ont été investis par
la communauté d’agglomération.
« Il s’agissait de refaire l’installation "traitement d’air" et de rénover la tour et le toboggan en
lui-même », explique Paul Peter,
vice-président de la Casc. Exit la
peinture, qu’il fallait refaire tous
les ans. En accédant au toboggan,
les usagers trouveront des murs
couverts de carrelage, plus hygiénique. Les faux plafonds ont été
rénovés, quelques coups de pinceaux ont été donnés et la décoration a été refaite, notamment en
récupérant des pièces issues de la
rénovation du hall d’accueil. Le
"tuyau" a également été vérifié,
notamment pour les joints, qui
peuvent râper les jambes ou le
dos des enfants. « Le technicien
en charge des travaux a chronométré le temps de montée jusqu’au toboggan, puis le temps de
glisse », explique-t-on. Cinq descentes sont obligatoires pour tester le toboggan avant sa mise en
service… Un beau métier, non ?
Essentiel aussi, pour ne pas que
SRG
laire de la médaille du travail en
argent, vermeil et or. Le Dr Rouyer a été le témoin et un des
acteurs majeurs de toutes les
évolutions du Hohberg,
qu’elles soient médicales, orga-
nisationnelles, immobilières
mais également structurelles.
Le centre avait été initié et construit par la CPAM de Sarreguemines, alors placé sous la direction de Pierre Kany, et en 2000,
sa gestion administrative a été
transférée à l’Ugecam Nord-Est.
Titulaire d’un CAP d’aide
comptable, Maryvonne Janus a
occupé plusieurs postes administratifs dans des entreprises
de transports notamment avant
d’intégrer le Hohberg en 1995
en qualité d’agent administratif. Dès 1998, elle accède à la
fonction de technicien administratif, puis de secrétaire de
direction à compter du 1er janvier 2004. Elle est titulaire de la
médaille du travail en argent,
vermeil et grand or. Jean-Marc
Schwartz, directeur du centre a
retracé le parcours des deux
retraitées et les a remerciées
pour leur investissement au service des patients.
Bonne et longue retraite aux
deux partantes.
Les pompiers procéderont à la
vérification des poteaux d’incendie du 23 au 26 avril, dans le
quartier de la Blies, Gregersberg,
Neunkirch, Folpersviller. Cette
intervention pourra occasionner
des désagréments sur le réseau de
distribution d’eau potable.
ENSEIGNEMENT
Fulrad
Les diplômes du brevet des collèges peuvent être retirés au
secrétariat du collège tous les
jours de 8 h à 17 h (sauf le mercredi après-midi). Se munir d’une
pièce d’identité.
Himmelsberg
Les diplômes du DNB sont disponibles au secrétariat, sur présentation d’une pièce d’identité.
Jean-de-Pange
Les diplômes des baccalauréats
général et technologique sont disponibles au secrétariat sur présentation d’une pièce d’identité.
Henri-Nominé
Les diplômes du baccalauréat
général, technologique et professionnel, du brevet d’étude professionnel (BEP), du certificat d’aptitude professionnel (CAP) et du
brevet de technicien supérieur
(BTS) session 2012 sont disponibles au secrétariat jusqu’au
30 août.
Sainte-Chrétienne
Les diplômes du brevet et du
baccalauréat général sont à retirer
au secrétariat par les élèves euxmêmes du lundi au vendredi de
8 h à 12 h et de 13 h à 17 h, sauf
le mercredi après-midi.