Modele d`evaluation d`un actif contingent aux taux d`interet et a deux
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Modele d`evaluation d`un actif contingent aux taux d`interet et a deux
MODELE D'EVALUATION D'UN ACTIF CONTINGENT AUX TAUX D'INTERET ET A DEUX ACTIFS RISQUES Jean-Claude AUGROS Professeur a I'UniversitC Claude Bernard LYON I et a L'Institut de Science Financitre et d'Assurances (ISFA) Michel QUERUEL Docteur en Sciences de Gestion Ingtnieur de Marcht SociCtP:de Bourse AUREL ISFA 43 Bd du 11 Novembre 1918 Campus de la Doua, bat. 101 69622 Villeurbanne cedex Tel : 04.72.43.1 1.75 Fax : 04.72.43.1 1.76 e-mail [email protected] .fr Resume L'objet du modtle prksente dans cet article est de permettre la valorisation d'un actif contingent a la fois aux taux d'inttret et a deux actifs risques. I1 repose sur la combinaison de deux modeles de base, celui de Ho et Lee gentralis6, dBveloppC par Bonnassieux et Bmnel (1993) pour modeliser l'evolution de la structure des taux, et celui de Cox, Ross et Rubinstein (1979) pour la modelisation du prix des actifs risquks. La demarche sequentielle proposte constitue une gCntralisation du modtle de Kishimoto [1989]. Cette approche octonomiale permet de prendre en compte la correlation des variations du prix des deux actifs risquts sous-jacents avec les taux d1int6rCt. En outre, a la difference du modde de Kishimoto, le modele developpt ici permet de diffkrencier la volatilitt des taux d'intkrgt en fonction de la maturitC 21 laquelle ils se rapportent. Une application 21 la valorisation d'une option sur le maximum (ou le minimum) de deux actifs, en presence de taux d'interct stochastiques, est proposee. Mots cles : option sur deux actifs, correlation avec les taux d1int6r&t,univers risque neutre, duration effective. Key words : option on two assets, correlation with interest rates, risk-neutral world, effective duration. MODELE D'EVALUATION D'UN ACTIF CONTINGENT AUX TAUX D'INTERET ET A DEUX ACTIFS RISQUES L'objet du modtle prtsentt dans cet article est de permettre la valorisation d'un actif contingent la fois aux taux d'interit et A deux actifs risqds. I1 repose sur la combinaison de deux modeles de base, celui de Ho et Lee generalise, developpe par Bonnassieux et Brunel (1993) pour moddiser l'evolution de la structure des taux, et celui de Cox, Ross et Rubinstein (CRR) (1979) pour la modClisation du prix des actifs risques. La demarche stquentielle proposee constitue une generalisation du modtle de Kishimoto (1989). Cette approche octonomiale permet de prendre en compte la corrklation des variations du prix des deux actifs risquts sous-jacents avec les taux d'interet. En outre, a la difference du modele de Kishimoto, le modele dCveloppC ici permet de diffkrencier la volatilitt des taux d'inttrst en fonction de la maturite a laquelle ils se rapportent. L'article est organis6 de la facon suivante : dans la premiere section, un modtle a un seul actif sous-jacent est present& Afin de permettre un champ d'application plus vaste, une extension a deux actifs risques est proposke dans la deuxieme section. Enfin, dans la derniere section, une application a la valorisation d'une option sur le maximum (ou le minimum) de deux actifs est d ~ v e l o ~ ~ ~ e . - I MODELEA UN SEUL ACTIF SOUS-JACENT Cette section est scindee en trois parties. La premiere est consacree 1 la description du processus d'evolution des taux de Ho et Lee generalisC, tandis que la deuxihe expose les hypoth&sesde I'approche sequentielle. Enfin la troisikme propose de valoriser un actif contingent. - 1 Presentation du modele de Ho et Lee generalise Le modele de Ho et Lee generalist prksente I'avantage majeur par rapport au modele de Ho et Lee (1986) d'integrer une structure de volatilitt des taux d7inter2tpar maturitk et de la faire evoluer dans le temps de facon deterministe. Ceci represente un avantage indtniable si l'actif contingent a une maturite longue. Le marche est suppose sans coiit de transaction et tous les actifs sont supposes etre parfaitement divisibles. Le temps est considere comme une variable discrtte. Celui-ci est donc index6 par des dates entieres n=l,2,3 ...,etc. La date 0 correspond a l'instant present, et la periode qui separe deux dates est I'unitC de temps. La courbe des taux est supposee se deformer selon un arbre binomial comparable celui de Ho et Lee. La structure des taux initiale est determinee par les facteurs d'actualisation pour diffkrentes maturitts exprimies en nombre de periodes. Soit P(z) le prix d'un zero-coupon rapportant 1 F a l'tchtance et dont la maturite intewient dans z ptriodes. A la date n, il existe n+l valeurs possibles de la structure des t a w Chaque structure des taux est donc identifiee par la date n et par le nombre de hausse des facteurs d'actualisation note i ; cette structure est notee Pi"(.). Ainsi 9 une date n et pour un ttat de la nature i, la valeur d'une obligation rapportant 1F dans 7 piriodes est donnCe par P~"(T). Tandis que dam le modtle de Ho et Lee les fonctions pertubatrices, contribuant A la hausse ou a la baisse des facteurs d'actualisation, ne dependent que de la maturite r, celles difinies par Bonnassieux et Brunel [1993], pour obtenir des volatilitCs non constantes au cours du temps, dependent egalement de la date. Soient h(n,r) et h*(n,~)ces fonctions telles que : &"(z+ 1) 4.5'(z) = h(n, r) 4"(1) &"+I a la hausse P,"(z+l) (z) = h*(n, r ) a la baisse 5"(1) La constitution d'un portefeuille d'arbitrage et l'hypothtse d'absence d'opportunit6 d'arbitrage permettent d'itablir la relation suivante 3. nh(n, r ) + (1 - n)h*(n, z) = 1 pour tout n,z. ou R represente la probabilitt risque-neutre de hausse des facteurs d'actualisation. Une hausse suivie d'une baisse des taux d'inttret doit conduire au mCme facteur d'actualisation qu'une baisse suivie d'une hausse. L'independance du chemin suivi et la relation (3) conduisent aux fonctions de perturbations suivantes : '. oh 6(k) est un paramttre dont depend la volatilitk des taux de maturitk k Soit r;" ( r ) le taux d'inttret continu relatif a la maturite r tel que r;"( r ) = - f In ( r ) et pl la probabilite rtelle de hausse des fonctions d'actualisation. La volatilitk annualisee du taux r," ( r ) , vue depuis la date 0, est donnee par en 2: ou no ddsignent le nombre de periodes par an. Par comparaison, dans le modtle de Ho et Lee classique, la volatilite annualisee des taux est donnee par : 6. VOI = -no3I2 h(6) ,/m Cede volatilite est indtpendante de 1'6tat de la nature et de la matwite. La formule 5 fait apparaitre une volatilite clairement dependante de la date et de la maturitk. A partir des equations 1, 2 et 4 on obtient le prix d'un zero-coupon pour un &at (n,i) quelconque, en fonction de la courbe initiale des taux, soit : y ( z ) =- P ( z + n ) h(O,z+n-1) ...h ( n - 1 , ~ ) 6 ( n + z ) P(n) h(0.n - I). ..h(n - 2.1) 6(n) [ "-' ] En particulier, le prix d'un zero-coupon de maturitt une periode est donne par : p 'n 2 =- [-I P(n + 1 ) h(0,n)... h(n - 1,l) 6 ( n + 1 ) P ( n ) h(0,n - 1). ..h(n - 2,l) 6 ( n ) "-' - Evolution sequentielle de la structure par terme et du prix de I'actif risque Les hypotheses H1 a H8 de Kishimoto sont reprises ici. Toutefois, le processus d'Bvolution des taux n'est plus celui de Ho et Lee mais celui de Ho et Lee gCnCralise (H5). ( H I ) Le temps restant a courir jusqu'a la maturitt de l'actif contingent est subdivise en N periodes de longueurs identiques. Chaque periode est elle m&mesubdiviske en deux sous ptriodes, la seconde etant trks courte par rapport B la premiere. Les transactions s'operent a chaque debut de sous-periode. (H2) Le march6 est sans friction. I1 n'y a pas de taxe, pas de coQt de transaction et pas de restriction sur les ventes a decouvert. Tous les titres sont parfaitement divisibles. (H3) Le march6 est suppose complet dans le sens qu'il existe une obligation zCro-coupon sans risque de dtfaut pour toute maturitt r, avec r=O,X, 1, I+%, 2, ..., N . (H4) Durant la premiere sous-piriode le risque de taux dlintCrCt prend place et, a la fin de cette sous-ptriode, chaque facteur d'actualisation a deux valeurs possibles. Durant la seconde sous-periode, les facteurs d'actualisation restent inchanges, et les taux d'intCrCt ne varient donc pas. (H5) Les taux d'inttret suivent le processus de Ho et Lee gtntralist dtcrit dans la section prtctdente. Un des principaux apports du modele est de permettre de faire dependre, B I'aide d'un processus discret, le rendement de l'actif sous-jacent du niveau des taux d'intCrCt. A cette fin, le mouvement du prix de l'actif est decompost en deux phases. La premiere, pendant la premiere sous-periode, capture la composante dependante des taux dlinttr&t, et la seconde, pendant la seconde sous-periode, dCcrit la variation de la composante specifique de l'actif. Ceci se traduit par les deux hypotheses suivantes : (H6-1) Pendant la premiere sous-ptriode, de l'instant n a l'instant n+X, si une hausse de la ' structure par terme se produit, le prix de l'actif est multiplie par un facteur u: si une baisse se produit, le prix de l'actif est multiplik par d: 14" et, 14" . Les facteurs ur et d: permettent de dkcrire I'Cvolution de I'actif dependant des taux d'inttrct. Ces facteurs dtpendent de la fonction d'actualisation a l'instant n et A l'etat i. Les termes u: I Cnet d r / e n representent I+ le rendement de I'actif risque sur la piriode lie aux variations des taux d'inttrCt. (H6-2) Pendant la seconde sous-periode, si une hausse de I'actif se produit, le prix de l'actif est multiplii par un facteur i ; si une baisse se produit, le prix est multiplie par une facteur d . Ces deux facteurs representent la composante d'evolution specifique de l'actif et sont supposes independants de I'instant-etat (nj) 4. L'Cvolution du prix de I'actif S(n,ij), atteint a la date n apres i hausses des facteurs d'actualisation et j hausses de la composante spicifique de l'actif, peut Ctre representee, au cours d'une periode generique (n,n+l), par le schema suivant : un S(n+lj+lJ+I)= uS(n,ij) p," u," S(n+l/2,i+l J)= p,,,S(n,i,j) / 'S(n+l.i+lj)="':dS(n.ij) p, " S(n+l,i,j+l)=d?;uS(n.i,j) S(n+lR,i.j)= d" P, S(n,ij) p, \ s(n+l,ij)=d':d~(n,i j) P. Premiere sous-periode Deuxiime sous-pkriode ,figure 1. Evolution du prix de l'actifsous-jacent Les propositions 1 4 de Kishimoto sont egalement reprises ici, tout en etant elargies au cas plus general ou la volatilite des taux est differencite selon la maturitt. En I'absence d'opportunite d'arbitrage entre I'actif risque et n'importe quelle obligation sans risque de dtfaut, on demontre (voir annexe) la proposition ci-dessous : I Proposition 1 : u," et d," doivent virlfier la relation suivante 9. Le calcul de la variance du rendement de I'actif risque sur une periode conduit a : et oh pl dtsigne la probabilite reelk de hausse de la structure par terme et p2 la probabilite rkelle de hausse de la composante specifique de l'actif. Cette variance est bien sik dependante de l'ttat i de la structure par terme et de I'instant n. Elle varie donc dans le temps. Le coefficient de correlation p, entre le rendement de l'actif risque et le taux d1intBrtt sans risque de defaut correspondant a une pkriode, est donne par : L'ecart-type correspondant a la premiere sous-periode est alors Bgal a la valeur absolue de 0 1 . Le signe de la corrdation est determine par u:. Si U: > I,l'actif est negativement corrkle avec le taux d'interst sans risque. Inversement, si u: < I , I'actif est positivement corrClt avec ce taux d'intertt. (H7) Le prix de I'actif a l'instant n est entierement determine par le nombre de hausses de la structure par terme et par le nombre de hausses specifiques du prix de I'actif qui se sont produites avant I'instant n. Cette hypothese est Cquivalente a la relation suivante : I I (demonstration en annexe) Proposition 2 : Soit U le vecteur donne' par ur-', i=O,l,...,N-I. Alors la donne'e des param2tres z, ...6(n+7), ,;,; et U de'@nit un processus d'e'volution unique de la structure par terme et du prix de I 'actif: (demonstration en annexe) m). Une simplification du modtle peut &treobtenue en imposant la contrainte suivante : (H8) : u F 1 = y pour i=O,I, ...,N-1,ou N-1represente le debut de la dernikre pkriode et y une constante. Ceci signifie que, sur la derniere pkriode [N-l,N], la sensibilitt de l'actif au taux d'intkrtt, est indipendante de I'ttat i de la structure par terme des taux d'interet. L'hypothese H8 implique alors : 15. ,,n+l = S ( n + l ) + a U n-+ / Z ~ &n+l),,II+I &) J(n) I1 s'en suit que, quelle que soit la date, la sensibilitk de l'actif est independante de 1'6tat de la structure par terme des taux d'interit. 125 L'expression gknerale definissant le prix de I'actif risque est alors donnee par la proposition suivante : Proposition 3 : Soient S et S:, les prix de I'actif risque' a I'instant 0 et 6 I'instant n ' , i,j). Alors : avec la condition limite u(N - ' ) = y A de'signe 1 'ensemble des 6(1)pour i=l,..., n. :d&monstrationen annexe) Le terme Fl(n,i;n,6y)/P(n) represente (1+ le rendement gagne par la composante dependant des taux d1inter6t jusqu'g l'instant n). Le terme F2(n,j;i,d)represente (l+le rendement acquis par la composante specifique de l'actif). - 3 Valorisation d'un actif contingent Au cours d'une penode, le prix de l'actif contingent suit le schema suivant Premitre sous-phiode Deuxitme sous-pkriode figure 2. Evolution du prix de I 'actif contingent En constituant un portefeuille d'arbitrage sur chacune des sous-pkriodes, on obtient la relation suivante : C ( n , i , l ) = P,"[nqC(n + I,i + 1,j + 1) + ~ ( -q)C(n 1 + 1,i + 1,j ) + ( I - n)qC(n + I,i, j + 1) + (I - n)(1- q)C(n + l,i, j)] avec q = 20. 1-2 u-d (demonstration en annexe) La probabilite risque neutre de CRR est Cgale a (r - d ) l - d ) oh r dksigne l+le taux sans risque sur la periode qui se reduit a 1 si le taux est nul. La relation 20 permet le calcul de la valeur esptree, sous la probabilitC risque neutre, de I'actif a I'instant n+l actualisCe par le facteur prevalant a I'instant n. I1 est possible de determiner le prix de I'actif contingent en reprenant le raisonnement recursif de Ho et Lee. I1 suffit pour cela de connaitre la fonction de paiement de l'actif a son echeance. Soit $(i,j) cette fonction, et N le nombre de pkiodes jusqu'a la maturitt de l'option. Puisque le prix de I'actif contingent doit &trea son echtance Cgal a la fonction terminale de paiement, on a : C ( N , i 3 , j ) = 4 ( i , j ) , i , j = O , l , ..., N 21. L'actif contingent peut avoir des valeurs limites a la hausse ou a la baisse. Soient H(n,ij) et B(n,ij) la limite a la hausse et a la baisse, I'instant n, pour 1'8tat (ij). On a alors : (u B(n,i, j ) 5 C(n,i, j ) 5 H(n,i, j ) pour tout (n,i, j ) 22. A partir de la valeur terminale de C (equation 21), de la relation risque-neutre (equation 20) et des conditions limites (equation 22), on peut determiner le prix de l'actif contingent a la date N- I. Soit C*(N-1,ij) le prix de I'actif a l'instant N-1 obtenue a partir de l'tquation 20 ; la valeur de I'actif C(N-1,i J ) est alors donnte par : C ( N - l , i , j ) =max[B(N-l,i,,j),min(C'(N-l,i,j),H(N-l,i,j))]. 23. Le m&me raisonnement applique de proche en proche permet d'obtenir le prix de l'actif contingent a l'instant present. Cependant, si I'actif contingent n'a aucun flux ni condition intermediaire, son prix peut &trecalculC sans decrire tout I'arbre de retour de I'actif contingent. Pour ce faire, il suffit de calculer le prix d'un actif d'Arrow-Debreu. 'roposition 4 : Le prix A(n,i,j) d'un actifd'Arrow-Debreu, qui distribue un franc Li 'instant n si et seulement s i I'e'tat (i,j) se produit, est donna p a r : A(n, i, j ) = W ) H l (n, i; a,A) H2 (n, i, j ; z-, q ) oh H I (n,i; a,A) = g' (n, n - i,i)h(O, n - 1)...h(n - 2,l) cl, avec les conditions limites : gt(k,l,O) = gt(k,O,l) = 1 et g(k,u,v) = 0 s i u o u v < 0. (dtmonstration en annexe) A(n,ij) represente I'esperance de la valeur actualisCe au taux sans risque de l'actif d'Arrow-Debreu sous la probabilitt risque neutre. P(n)Hl(n,i;x,G) represente le (( facteur d'actualisation N espCrC conditionnel i I'PlvCnement (ij), c'est a dire 1 plus le rendement cumulC moyen d'un investissement sans risque obtenu sur les diffirents chemins conduisant de I'Ctat initial a 1'6tat (n,i,j). Le terme H2(n,ij;n,q) correspond quant a lui a la probabilitk d'arriver a I'instant n en I'ttat (ij). Comme I'actif d'Arrow-Debreu ne distribue 1 F que si I'etat (ij) se produit, I'esperance du flux final se resume alors a la probabilite d'atteindre I'Ctat (n,ij). Au total le prix de l'actif d'Arrow-Debreu peut donc s'interprster comme le produit de deux esperances. La valeur de I'actif contingent, sans flux ni condition intermediaire, est alors donnee par : 1=0 J=O oh e(i,j) est la fonction de paiement a I'instant N, pour l'etat (i j) - 3.2 Estimation des parametres Le nombre important des paramktres du modele nous a conduit a rechercher une procedure d'estimation de ces paramktres. Certains sont mesurables statistiquement a partir de donnkes de marchi, d'autres necessitent un traitement supplementaire. Cette methode se decompose en deux phases. La premiere consiste a estimer les parametres du modele d'evolution de la structure des taux de Ho et Lee gtneraIis6, et la seconde permet ensuite d'Cvaluer les parametres dependants de l'actif risque. Esfimafion des auramitres du modile de Ho et Lee nindralisd : I1 convient d'estimer la fonction 6 intenenant dam la fonction perturbatrice h, et la probabilitt risque neutre x de hausse de la structure des taux. Ces parametres etant independants de l'actif risque, leur estimation peut se faire sur n'importe quel actif contingent. Cette premiere phase consiste donc i valoriser un actif dependant uniquement des taux d'interit a partir du modele de Ho et Lee generalist et a rechercher les parametres permettant de caler le prix theorique de cet actif sur le prix de marcht. On peut utiliser des options sur taux d'interit, comme des options sur contrat Matif, de maturites et de prix d'exercice differents. La faible sensibilitt du modtle aux variations de la probabiliti n et la complexitt de la recherche du couple (n,6) pour le modtle de Ho et Lee (qui constitue un cas particulier du modele de Ho et Lee gkntralise) ont conduit Ho 21 proposer de prendre ~ 0 . 5I1. ne reste plus alors que la fonction 6(k) a estimer. Cede recherche peut itre (( simplifite )) en admettant une hypoth2se supplementaire. Sous I'hypothese des anticipations locales, on peut montrer que 6'7 : ' oh o(k) dtsigne la volatilite annualiske initiale du taux annuel continu de maturite k, et no le nornbre de periodes par an. Dans ces conditions, la connaissance des paramttres du modele de Ho et Lee gCnCralise se rtsume a I'estimation de la structure de volatilite des taux d'interit. La volatilitk actuelle du taux correspondant a 7 ptriodes est donnee par : k oh VO~,(I) ddesigne la volatilite annualisCe du taux en base annuelle, de maturitk une ptriode, a la date n. Ainsi, la volatilite d'un taux de maturit6 quelconque apparait comme la moyenne des volatilitCs des taux futurs de maturite une periode. La structure de volatilitt aujourd'hui conditionne donc les volatilitCs futures. Toutefois, ce rtsultat est Ctabli en supposant une fonction 6 decroissante. Ceci se traduit, sous l'hypothese des antici ations locales, par une condition sur la structure de volatilitt actuelle. L'Cquation 29 donne . Q: Cette condition est indispensable pour avoir une fonction pertubatrice 21 la hausse, h, supkrieure a 1. Estimation des ~ararnBtresde 1'actifrisquk: - Kishimoto propose d'estimer les trois parametres y, u et d e n calant le prix theorique de I'actif contingent sur la valeur de marche. Si I'actif est une option il suffit de caler le prix thkorique pour differentes Bcheances et differents prix d'exercice. Cette procedure s'avkre difficile si le nombre d'actifs contingents cBtks sur le march6 est restreint. Nous proposons une autre faqon de proceder pour estimer ces paramttres. Soit om la volatiliti du rendement de l'actif risque calculte a partir des donnkes de marche, sur une periode courte precedent l'instant prksent. Soit p le coefficient de correlation entre le taux dlinttrCt ii court-terme sans risque de dtfaut et le rendement de l'actif risque. Ce coefficient peut Ctre egalement calcule sur une courte pkriode. La volatilitk du rendement de l'actif risque entre l'ktape n et 1'6tape n+l est donnke par la formule 10 a = a; +a; ou ol et 0 2 sont donnees par les expressions 11 et 12. En particulier cette formule est vraie ti 1'Ctape 0. Si la periode est suffisamrnent courte, on -I peut supposer que la volatilitt o2correspondant ti la premiere periode est kgale a : a -. Le coefficient de correlation entre le rendement de l'actif et le taux sans risque est egal pour une periode a -01 /o.En identifiant ce coefficient de correlation avec la mesure effectuke sur le marche, on en dkduit la valeur de ol et donc, d'aprts les formules 10, 11, et 12, la valeur de 02, a l'instant prtsent. On obtient : Comme dans le modtle de CRR, afin d'assurer, en I'absence de corrklation, la convergence du modtle de Kishimoto vers le modtle de Black et Scholes, on pose ;= exp(+) et ;i= '. I1 ne reste plus qu'a estimer y, en calant le prix theorique de l'actif contingent sur la valeur de marcht. Cependant si l'objectif est de valoriser un actif qui n'est pas c6tB sur le march&,y ne peut Ctre estime par ce calage. Identiquement a l'estimation des parametres du modtle de Ho et Lee gknCralisC, la recherche se simplifie sous l'hypothtse des anticipations locales. La probabilitk pl de hausse de la structure par terme des taux d'intkret est alors egde a n. La combinaison des formules 9 et 11 permet de deduire uO. 32. En inversant la fonction definie par la formule 15 '",on en dkduit la suite rkcurrente des un. 11 - EXTENSION DU MODELE A DEUX ACTIFS RISOUES SOUS-JACENTS Afin d'assurer au modele un champ d'application le plus vaste possible, une extension a deux actifs risques est proposie. L'approche skquentielle permet d'inclure autant d'actifs sous-jacents que souhaitis, les limites du modele etant toutefois liees au temps de calcul nicessaire. 1 - Processus d'evolution des taux d'interst et des actifs risques Les hypotheses H1 a H3 et H5 de la section preckdente sont reprises ici. En outre : (H4) durant la premiere sous-pkriode, le risque de taux d'intirit prend place et, a la fin de cette sous-ptriode, les facteurs d'actualisation ont deux valeurs possibles. Pendant les deux sous-ptriodes suivantes, les facteurs d'actualisation restent inchangks. Le rendement de chacun des actifs risques est suppose corrClC avec les taux d'interet selon le processus sequentiel suivant : (H6-1) Si, pendant la premiere sous-ptriode, de I'instant n a l'instant n + une hausse de la structure par terme se produit, les prix de I'actif 1 et de l'actif 2 sont respectivement /P," , et si une baisse se produit ces prix sont multipliCs multipliCs par u:, / P F et x, par d,?,14." et d,'" 14" 'I. a l'instant n + g , une (H6-2) Si, pendant la deuxikme sous-pbiode, de l'instant n + hausse de la composante specifique de I'actif 1 se produit, son prix est multiplii par un S'il s'agit d'une baisse, son prix est multiplie par d l . Pendant cette mCme facteur note il. sous-periode, le prix de l'actif 2 reste inchange. (H6-3) Si, pendant la troisieme sous-periode, de l'instant n + a I'instant n + 1, une hausse de la composante sptcifique de l'actif 2 se produit, son prix est multiplie par un facteur note i2.S'il s'agit d'une baisse, son prix est multiplii par d 2 . Pendant cette mCme souspiriode, le prix de l'actif 1 reste inchange. L'evolution du prix des actifs sous-jacents est representee par le schkma suivant : &(n.i&) / \ S2(n+lR,i+lj,)= U$Sl(n,ij,) - S2(n+3i4,i+Ij,)= Uu\2(n,ij,) '," P," , S~(n+l,i+L&+l)=u9"i2~2,n,i&) P," \ S2(n+l,i+ l j,)= -d2S2(n,i u2;- jl) P," SA>+l/2,ijd= dcs,(n,ij,) PP - S2(n+3,4,ij2)=G~l(n.ij2) P," / \ Sdn+l ,i &+I)= d,:&(n.~J2) P," S,(n+I,ij,)= d,"d,~,(n,ij2) p," Premiere sous-ph'ode Deux~&me sous-pdriode Troisi+me sous-pdriode jgure 3. Evolution duprix des act$ sous-jncents Rappelons que l'absence d'opportunite d'arbitrage entre les obligations sans risque de dkfaut, a permis de montrer la relation suivante : n h(n,z) + (I - n)h*(n,7 ) = 1 pour tout n,r. De meme, la constitution de portefeuilles d'arbitrage composes d'un actif risque et d'une obligation permettent d'ktablir la proposition suivante : Proposition 5 : u : ~d, ; ; , u& et d;.i doivent ve'rifier les relations 33 n u ; f i + ( l - n ) d d ; f=i 1 nu;,i + ( 1 - n ) d& =1 34 pour tout (n,i), ou n est la probabilite' risque-neutre de hausse de la fonction d 'actualisation. Les variances des rendements des actifs risques sur une periode [n,n+l] peuvent &re decomposees en deux composantes. On obtient : 2 O ? = O t T +OI,S 2 2 2 'T2 = O ~ . T+OZ,S 35. ok,r2disigne la variance du rendement de la composante dependante des taux de I'actif k, et p la probabilite reelle de hausse des facteurs d'actualisation. ok,s2designe la variance du rendement de la composante specifique de I'actif k, pk la probabiliti rkelle de hausse de la composante specifique de l'actif k. Les correlations entre les rendement des actifs risques et le taux sans risque de defaut sont donnies, pour une periode [n,n+l], par : (H7) Le prix de I'actif 1, comrne celui de l'actif 2, est entikrement dCterminC par le nombre de hausses des facteurs d'actualisation et par le nombre de hausses du prix des actifs '. Cette hypothese est equivalente 9 : Nous nous plaqons, pour la suite de l'analyse, dans le cas ou la sensibilite de I'actif au taux l'intCrCt est independante de I'Ctat i de la structure par terme des t a m dlinter&t. On pose 2 - Valorisation d'un actif contingent Soit C(n,ij I,jz) le prix d'un actif contingent aux taux d'intCrCt et a deux actifs risquks, a l'instant n pour l'etat (ij 1 jz). Ce prix evolue suivant le schema suivant : Premitre sous-pkriode Deuxitme sous-pdriode Troisibme sous-pkriode Jigure 4. Evolution de I'actifcontingent (demonstration en annexe) Le prix de l'actif contingent a la date n apparait donc comme l'esperance de sa valeur a la date n+l actualisee au taux sans risque. La procedure de calcul du prix de l'actif contingent est strictement identique a celle pr6senke dans la section prec~dknte.Elle consiste simplement A calculer de proche en proche la valeur de l'actif tout en introduisant les conditions intermediaires. S'il n'y a ni flux ni condition intermediaire jusqu'a la maturite de l'actif contingent, il est egalement possible de calculer son prix sans developper tout l'arbre de retour. Ce calcul repose sur la valorisation d'un actif d' Arrow-Debreu. (demonstration en annexe) 'roposition 6 : Le prix A(n,i,jlj2) d'un actif ddrrow-Debreu, qui distribue unfranc i I'instant n si et seulement si l'e'tat (id1 J 2 ) se produit e d donndpar : avec les conditions limites : gt(k,l,O) = gl(k,O,l) = 1 et g ( k , u , v ) = O s i u o u v < O . La valeur de I'actif contingent, sans flux ni condition intermediaire, est alors donnee par : ou + ( i j I j 2 )est la fonction de paiement de l'actif contingent a l'instant N, pour l'etat 111 - APPLICATION A LA VALORISATION D'UNE OPTION SUR MAXIMUM DE DEUX ACTIFS Une option europkenne sur le maximum de deux actifs donne a son ditenteur le droit, mais uon I'obligation, d'acheter (call) ou de vendre (put) a I'Ccheance, a un prix convenu d'avance, celui dont le prix est le plus eleve. STULZ (1982) a propose une formule analytique d'tvaluation de ce type d'option. Son modele, construit sur le principe de celui de Black et Scholes, suppose une courbe des taux plate et des taux d'interet constants au cours du temps. I1 ne permet donc pas de valoriser convenablement une option sur deux actifs dont les rendements sont correles avec les taux d'interet. L'approche developpee dans la section pricedente permet non seulement de prendre en compte cette correlation, mais aussi de valoriser une option de type americain. - La courbe des taux d'interet est supposCe suivre un processus de deformation dtcrit par le mod& de Ho et Lee genCralisC. - Soient S I et Sz les prix des actifs 1 et 2 sous-jacents a l'option. - Les rendements de ces deux actifs sont supposes corrtles avec les taux d'interet. On considere de plus que le prix des deux actifs suit le processus dicrit par les hypothtses (H6I), (H6-2) et (H6-3). - Soit N le nombre de periodes jusqu'a I'tchkance. Pour obtenir la valeur actuelle de l'option, il suffit de specifier les conditions terminales. Dans le cas d'une option d'achat sur maximum, la vaieur a I'Cchtance est : Les processus d'evolution de S1 et S2 permettent de connaitre l'ensemble des valeurs terminales des actifs 1 et 2. A partir de ces valeurs et des conditions terminales, la valeur de l'option a I'echeance est connue. La valeur actuelle de l'option europeenne peut donc &tre obtenue en utilisant de proche en proche la relation rCcurrente. Si l'option est amkricaine, il suffit de rajouter les conditions intermediaires a I'equation 39, lors du calcul de I'arbre de la valeur de l'option. Cependant, si I'option est de type europeen, il n'y a pas de flux avant I'echeance de I'option. Le resultat ttabli pour la valorisation d'un actif d'Arrow-Debreu peut donc &tre utilisi. Soit A(N,ijlj2) le prix d'un actif d'Arrow-Debreu qui distribue 1 franc A I'instant N si et seulement si I'Ctat de la nature (ijl,jz) se produit. Le prix de cet actif est donnt par la proposition 6. La valeur d'une option europeenne est alors donnee par : N C = x N N 46. z~(~,i,j1,j2)d(i,j1,j~) 1=0jI=0 j2=0 ou 4(ij l j 2 ) est la fonction de paiement des conditions terminales a I'instant N, pour 1'Ctat (ijlj2), dtterminee partir Application numirique : Les paramktres retenus sont les suivants : K=100, Taux court terme=6%, Taux 10 ans=8%, a , , = 0.03, ale,,, = 0.02 I4 , as,= 0.3, psi = -0.2, cS2= 0.3, ps2 = -0.3, x = 0.5, T=lan. Le graphique suivant dicrit la valeur de l'option d'achat europtenne sur maximum de deux actifs pour differentes valeurs initiales de S1 et S2. 1 Valrur dc I'option d'achat ror maximum dr drux ar6b I m fonction dcs valcurr initial- d u drux actifr sow-inrents I figure 5. Valeur de l'option d'achat sur maximum de deux acti$ en fonction des valeurs initiales des deux act$ sous-jacents. A partir de ce graphique, il est possible de selectionner plusieurs plans permettant une rneilleure visualisation. Les plans correspondant a S 1 = 0 ou S2=0 decrivent des courbes proches de celles obtenues pour une option sur un seul actif corrtlt avec les taw. I1 vient : Valeur de I'option sur maximum 120 r -+ SI* - - -S 2 4 - --- -. -Max@-YO) figure 6 Plans de la valeur de l'option sur maximum de deux actiji Pour une valeur de l'un des actifs nulle, la valeur de l'option donnte par le modble ne s'tcarte que tres Itgerement de celle fournie par le modde de CRR. Ainsi, par exemple, pour S2=0 et psi=-0.6 l5 la valeur d'une option a parit6 sur SI dtpasse de 3% seulement celle fournie par le rnodtle de CRR. En revanche, dks lors que la valeur de I'actif 2 n'est plus nulle, la valeur de l'option sur maximum est suptrieure a celle d'une option sur un seul actif, comme le rtvkle la figure 7. Valeur de I'optnan rur rnrrmmurn I SO I +S24 -- - S2=50 C S2-100 . S2=I50 S2=200 fgure 7 V i e w de 1'0~~i0n sur rnaximumpour dGrentes valeurs de jbctg2 Les paramBtres utilisis sont les mimes que pour la$gure 5. A present, la valeur de l'option sur maximum, avec S2=0, est comparte a celle obtenue en choisissant Sl=S2. Nous mesurons ainsi I'importance de l'introduction d'un deuxibme actif dont les caracteristiques sont quasiment identiques a celles dn premier actif sous-jacent. Vnleur dr I'ophon I 50 104 I 50 . D 0 h 0 m 50 100 ---- - -- Sl vanablc S 2 4 * SI=S2 I50 S1 200 ---- V a l a u1truWuc dc lophon sw un acuf 1 - Fzgure 8 Valeur de l'option sur maxzmum pour dgirentes valeurs de l'actifd La valeur de I'option sur maximum n'est pas, bien s h , le double de celle sur un seul actif, mais I'introduction d'un deuxieme actif augmente considkrablement les possibilitts de gain a I'tchtance. Ceci se traduit par une valeur de l'option sur maximum sensiblement supkrieure a celle de I'option sur un actif. Pour Sl=S2=100, la valeur de l'option sur maximum est egale A 25.13, alors que celle d'une option sur un seul actif n'est que de 14.63, soit prbs de 72% de plus. Naturellement, le modele permet d'kaluer tout aussi bien des options de vente que des options d'achat, des options sur le minimum de deux actifs que des options sur le maximum. Si les actifs sous-jacents distribuent des dividendes, les prockdures habituelles de la mkthode binomiale peuvent Ctre appliquees. De mCme, l'exercice anticipk des options amkricaines peut &treenvisagt. CONCLUSIONS ET PERSPECTIVES L'approche dCveloppte dans cet article permet de valoriser de nombreux actifs contingents. Son caracttre discret lui confere une grande souplesse d'adaptation. La procedure d'estimation des parametres souligne la rtelle optrationnalite du modde. De futurs developpements doivent permettre d'integrer un processus d'evolution des taux avec force de rappel sur les taux, comme celui de Hull et White [1990]. Par ailleurs, ce modele permet le calcul d'une duration effective. Celle-ci reflete la sensibilite du prix d'un actif comportant un risque de defaut a une variation de la gamme des taux sans risque de dtfaut. Avec la gestion de bilan et du risque de taux d'interCt, un vaste champ d'application s'offre donc au modele. Ainsi, la valorisation d'une obligation du secteur privt, d'un pr&timmobilier et le calcul de leurs durations effectives ont tte rtalistes. Les conclusions montrent notarnment que la duration de Macaulay surestime le risque de taux d'inttrkt en gestion de bilan. BIBLIOGRAPHIE SELECTIVE AUGROS J.C. , Les options sur t a w d'intBbf :dynamique des t a w et Pvaluafron, Ed. Economica, Paris, 1989. AUGROS J.C. et GAY P., << Modele d'kvaluation a taux d'interet stochast~quesd'une option sur contrat a terme obligataire : application a la mesure des paramitres du modile binomial n, Confirence Internationale de I'AFFI, 28, 29 et 30 juin 1989. 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Cette formule differe de celle produite par Bonnassieux et Brunel, dont I'equation ne permet pas, contrairement a c e qu'ils affirrnent, de voir le modele de Ho et Lee comme un cas particulier. Nous avons repris les termes utilises par Kishimoto : une (( hausse de la structure par terme n correspond a une hausse de la fonction d'actualisation et donc a une baisse des taux d'interst ! ' Bien que la seconde sous-periode soit considtree de longueur (( petite n, le terme ; reprksente la hausse de la composante specifique de I'actif sur la totalite de la periode et non pas sur la seconde sous-pkriode. Ce ddcoupage de la pkriode en deux sous-pkriodes de longueur differente est une astuce permettant de separer la composante dependant des taux, de la composante specifique de l'actif. Pour une methodologie d'estimation des paradtres du modele de Ho et Lee, voir I'article de AUGROS J.C. et GAY P., (( Modele d'6valuation a taux d'interdt stochastiques d'une option sur contrat a terme obligataire: application a la mesure des parametres du modele binomial D. Conference Internationale de I'AFFI, Paris, 28, 29 et 30 juin 1989. "ous cette hypothbse, toutes les obligations rapportent le taux sans risque au cours d'une pkriode, et ce quelle que soit leur maturite. La probabilite reelle p, de hausse des facteurs d'actualisation est alors 6gale A n. La volatilitt actuelle annualis6e du taux d'interdt de maturitt k devient ( k ) = -noii2 ,/= l n ( ~ ( k ) " ~ o" ) , no est le nombre de periodes par an. En inversant cette alors: or, formule on obtient directement la formule 29. ' Si on choisit une volatilite identique pour toutes les maturites, comme le suppose Ho et Lee, on aboutit a 6(k)=sk. En rempla~antS(k) par 6k dans la formule 4 dkfinissant h, on aboutit la formule proposde par Ho et Lee. Bonnassieux et Brunel donnent pour I'estimation de S(k) une formule similaire A la formule 29, A la difference pr&sque le terme k n'apparait pas au numtrateur; on a alors 6(k)=S. En remplaqant dans la formule definissant h, on aboutit a h(n,r)=l. Ce qui ne correspond pas A la formule proposee par Ho et Lee. " Cene condition est toujours verifiee dans le modele de Ho et Lee, puisque la volatilitk est constante quelle que soit la maturite. ' - ' En I'absence de correlation, on obtient o2= u,, - et on retrouve la formule de u ,proposee par Cox-Ross-Rubinstein, permettant d'assurer la convergence de la volatilite du modele vers la volatilite utilisee par Black et Scholes. Cette fonction est une fonction monotone, ce qui assure qu'il est equivalent de se donner u") ou u ( ~ ' ' )pour definir la m&mesuite u('). L'instant n+1/2 n'est pas situe A une demi periode de I'instant n. I1 s'agit juste d'une convention d'ecriture permettant de classer les instants dans I'ordre d'apparition, a savoir : n, n+1/2, n+3/4, n. La premibre sousperiode [n, n+1/2] est tres longue par rapport aux deux suivantes (voir HI). Par hausse du prix de I'actif, nous entendons hausse de la composante spkcifique du prix de I'actif. Les probabilites q, et q2 sont analogues A la probabilite binomiale implicite ou probabilite risque-neutre introduite par Cox-Ross-Rubinstein, en se rappelant que le taux d'interdt est nu1 sur les deux dernieres sousperiodex ''pour les maturites intermediaires, les taux d'interet et les volatilites ont ete interpolkes, de manikre lineaire, entre la valeur correspondant au court terme et celle de la maturite 10 ans. Le nombre de pas de la discretisation est de 120 par an. Cette structure de volatilite est compatible avec la condition 30. " Pour cet exemple numerique (S2=0), la valorisation d'une option sur maximum de deux actifs equivaut alors a la valorisation d'une option sur un seul actif correle avec les taux. '" " '' " 140 ANNEXE Proposition 1 Demonstration : On constitue, i I'instant (n,i), un portefeuille d'arbitrage compose d'un zero-coupon de maturite r et d'un nombre H d'actifs risques. La valeur initiale de ce portefeuille est donc : 47. 4 " (7) + HS A la fin de la premiere sous-pkriode, ce portefeuille peut prendre, deux valeurs : 48. un P."oh(n,r-l)+ HS' encasdebaissedestaux 4" 6" I1 est possible de choisir H de telle fagon que la valeur a la fin de la premiere sous-pkriode de ce portefeuille soit unique. On pose : Puisque la valeur finale de ce portefeuille est connue, et qu'il y a absence d'opportunite d'arbitrage, il doit donc rapporter le taux sans risque sur la periode. Son rendement est alors Cgale a P;" . On obtient : Aprks simplification, on en deduit : H = qn(s) 1-h(n,r-1) u ; s -S En Cgalisant les d e w valeurs de H (equations 49 et 51), on aboutit i : En utilisant l'tquation 3, il vient : KU: +(I-n)dr = l CQFD Equation 14 Demonstration : Puisque ; et d , les facteurs de hausse et de baisse de la composante specifique de l'actif, sont constants au cows du temps et que u = II'hypothkse 7 est satisfaite pour la composante specifique de I'actif. L'indkpendance du chemin suivi est alors equivalente i la condition suivante : une hausse de la composante dependant des taux suivie d'une baisse est Cgale i une baisse suivie d'une hausse. Ce qui se traduit par l'equation suivante : g, Apres simplification, on obtient : En utilisant la dtfinition de P," (tquation 8), il vient : En remplaqant dans 55, on aboutit 9 : . . La relation 53 donne la relation entre u," et d?, et permet d'tcrire : CQFD Proposition 2 Dtmonstration : Les parambtres x , &(I), ...& ( n + ~dtfinissent ) un processus unique d'tvolution de la structure par terme des taux d'inttrst. 11 suffit donc de montrer que u,d ,et U dtfinissent un unique processus d'tvolution du prix de l'actif. L'equation 58 donne : u,?+' "u ' 6(n + 1) 6(n + 1) + nu:+' - n ------us' 6(n) S(n) La donnee de U permet de deduire, a partir de I'tquation prtctdente, une unique valeur pour chacun des u , ~pour - ~ i=O, ...N-2. Le m&meraisonnement applique de proche en proche permet de dtfinir ui"pour tout (n,i). La donnte des paramktres x , G(l), ...G(n+r),U dtfinit donc entierement la composante dependante des taux de l'actif. De plus ;,;suffisent a dkterminer la composante sptcifique de l'actif. On en dtduit donc que le processus d'tvolution de I'actif est entitrement dttermint par les parametres n, &(I),...8(n+~),;,d, et U, et que ce processus est unique. CQFD Proposition 3 Dtmonstration : L'indtpendance du chemin suivi (Hypothese 7) permet de choisir un chemin pour calculer le prix de S A I'instant n pour l'ttat (ij). On choisit i hausses de la composante dtpendant des taux pendant les i premieres periodes, et j hausses de la composante sptcifique pendant les j premieres periodes. La valeur de S a l'instant (n,i j ) s'tcrit donc : Le terme i J2"-j donne directement F2 ;il reste a montrer que : En calculant le produit des facteurs d'actualisation des n phiodes et en utilisant la dtfinition de pik(equation 8), il vient : P(n) h(0, n - 1)...h(n - 2,l) S(n - I)"-'-' pk = P i + 1 h(0, i). ..h(i - 1,l) 6(i). ..S(n - 2) En remplaqant dans l'tquation 61, on obtient directement le resultat. CQFD : + I Equation 20 Dtrnonstration Soit, a l'instant (n,ij), un portefeuille compose d'une obligation sans coupon, notee P," ( r ) , et d'un nombre H d'actifs contingents. La valeur initiale du portefeuille est donc donnee par 4"( r ) + HC(n, i, j ) . A la fin de la premiQe sous-periode, le portefeuille peut prendre deux valeurs : ( T- 1) + HC(n + x , i, j ) en cas de hausse des lam en+' 63. x PI:;' ( r - 1) + HC(n + ,i + 1,j ) en cas de baisse des taux H est choisi de telle faqon que la valeur finale de ce portefeuille soit unique. En utilisant les equations 1 et 2, on en deduit : L'absence d'opportunite d'arbitrage implique que ce portefeuille sans risque doit rapporter le taux sans risque sur la periode. I1 vient : On en deduit la valeur de H suivante En Cgalisant les deux valeurs de H (equations 64 et 65), on obtient : h(n, 7 - 1) - 1 -- 1 C ( n , i , j ) - ~ , " c ( n + % , i + l , j ) h*(n,r-1)-h(n,r-1) 4" c ( n + ) : , i + l , j ) - ~ ( n + x , i , j ) Or d'aprts la relation 3, on a : En remplaqant dans 66, on obtient : C h i ,j) Pin (x-l)[C(n+):,i+l,j)-C(n+):,i,j)]=---Aprts simplification, il vient : ~(n+):,i+l,j) C(n,i,j)= en[n~(n+):,i+l,j)+(l-n)~(n+):,i,j)] 68. En appliquant a la deuxikme sous-periode la relation rtcurrente Ctablie par Cox-RossRubinstein, et en la combinant a I'equation prtctdente on obtient l'equation 20. CQFD Proposition 4 D6monstration : Cette demonstration se fait par recurrence. Nous allons donc dkmontrer la relation pour n=l quel que soit le couple (ij) lerCtape : n=l La proposition 4 dome : A(l,i, j ) = P(l)g1(1,l-i,i) x n'(l-n)'-iqJ (I-q)'-' On en dCduit : A(1,1,1) = P(l)g'(1,0,1) x n q = P(1)nq A(1,1,0) = P(l)gl(l,O,l) x n(1 -q) = P(l)n(l-q) A(1,0,1) = P(l)gl(1,1,0) x (1 - n)q = P(1)(1- n)q A(l,O,O) = P(1)gt(1,l.O) x (1 - n)(l -q) = P(l)(l - n)(l -q) La relation risque neutre 20 donne directement ce resultat puisque I'actif d'Arrow-Debreu ne prend la valeur 1 que si 1'Ctat ij se produit. La relation est donc vraie pour n=l. 2eme&ape : n auelconaue La relation est supposCe vraie it 1'Ctape (n-1). I1 faut montrer qu'elle est vraie a 1'8tape n. I1 existe quatre noeuds pour lesquels la valeur de l'actif d'Arrow-Debreu n'est pas nulle en n1,9 savoir : (n-1,i-1 j-I), (n-1, i-1j), (n-1,ij-l), (n-l,i,j). La relation risque neutre 20 donne la valeur de l'actif d'Arrow-Debreu en chacun de ces noeuds. On obtient : V(n-1,i-1,j-l)= q 5 ' n q 71. V(n-1,i-l,j)= V(n-l,i, j-1) e!;'n(l-q) = 4n-'(l-n)q (1 - n)(l -q) V(n - l,i, j ) = tn-' La relation &ant supposee vraie ti l'instant n-I, on en dCduit la valeur de l'actif a l'instant 0 avec la formule suivante : A(n,i,j)=V(n-1,i-1,j-l)A(n-1,i-1,j-1) 72. +V(n-1,i-l,j)A(n-1,i-1,j) +V(n-l,i, j-l)A(n-l,i, j-1) +V(n-l,i, j)A(n-l,i, j ) En remplapnt A et V par leurs expressions (formules 24 et 71), il vient : En remplaqant c,'-~ + c,':: 41;' el par leur definition (equation 8), et en utilisant la relation = C,J , on obtient apres simplification : 4 n , i , J) En utilisant la relation 27 et en remplapnt dans ['equation prbcedente, on obtient la formule 24. La proposition 4 est donc vraie au rang n. La proposition Ctant vraie pour n=l, elle est vraie quel que soit n. CQFD. Equation 39 Demonstration Pour etablir cette relation, plusieurs portefeuilles d'arbitrage sur chacune des sous-periodes sont successivement constitues. Sur la derniere sous-ptriode [n+3/4,n+l], l'incertitude porte sur l'actif S* et I'actif contingent. On peut donc choisir un portefeuille compose d'un actif Sz et d'un nombre H d'actifs contingents C. Au debut de cette sous-periode, il existe quatre valeurs possibles de C suivant I'etat de la nature. Les 4 Ctats suivants sont distingues : ( n + % , i + l , i l , j 2 h ( n + % , i + l , j l + l , j ~ ) (, n + % J . j l & ) , ( n + % , i , j l + l , j 2 ) Soit I'Ctat (n + %, i + 1,jl ,jZ) . Le premier portefeuille a donc la valeur initiale suivante : S2+ ~ c ( n + % , i + l , j l , j * ) En n+l, ce portefeuille peut prendre deux valeurs : u2S2 + H C ( n + l , i + l , j l , j 2 +1) - d 2 S 2+ H C ( n + 1 , i + 1 , j l , j 2 ) I1 est possible de choisir H de telle sorte que la valeur en n+l du portefeuille soit unique. On obtient alors : L'absence d'opportunite d'arbitrage entre ce portefeuille et un placement au taux sans risque implique un rendement de ce portefeuille egal au taux sans risque sur la sous-periode. Le t a w d'interst Ctant nul, on en dCduit la relation suivante : S2 + ~ ~ ( n + x , i + l , j ~ , j +~ H) C= ( & n +~l ,~i + l , j l , j 2+1) 78. Ce qui implique : En Bgalisant les d e w valeurs de H (equations 77 et 79), on obtient : c ( n + g , i + l , j 1 j, 2 ) = q 2 C ( n + 1 , i + 1 , j lj2 , +1)+(1-q2)C(n+l,i+l,jl,j2) avec 80 Un raisonnement strictement identique permet d'etablir les relations suivantes : Sur la deuxiitme sous-periode, l'incertitude porte sur la composante specifique de l'actif S I . En n + ).:, il existe deux valeurs possibles de l'actif contingent, il convient donc de constituer deux portefeuilles d'arbitrage. En ( n + ,i + 1, j l ,j 2 ) , on constitue un portefeuille compose de l'actif risquC S I et d'un nombre H d'actifs contingents; sa valeur initiale est donc : Sl + ~ c ( n + % , i + l , j l , j ~ ) 85. Un raisonnement identique a celui developpe plus haut permet d'obtenir la relation : C(n+%,i+l, j l , j ~ ) = q ~ c ( n + % , i + l , + j ll , j 2 ) + ( l - q l ) c ( n + % , i + 1 , j l , j 2 ) 86. avec X 1-21 87. 91 = i l L'etablissement de cette formule ne fait pas intervenir I'Ctat i de la structure par terme. On en ddduit alors, pour le noeud ( n + ).:,i, j l ,j 2 ) ,la formule suivante : ~ ( n + ) . : , i , j l , j ~ ) = q ~ ~ ( n + %+, il , j 2l ) + ( l - q l ) c ( n + % , i , j I , j 2 ) La combinaison des equations 80,82 et 86 conduit a : ~ ( n + ~ , i + l , j ~ , j ~ ) = ~ ~ ~ ~ ~+ 1( , nj 2++ Il ), i + l , j ~ + q l ( l - q 2 ) C ( n + l , i + l j, l +1, j 2 ) + ( I - q I ) q 2 C ( n + 1 , i + l , j l, j 2 + I ) +(I-ql)(l-q2)C(n+1,i+1,jl,j2) 88. 89. La constitution d'un portefeuille d'arbitrage compose d'une obligation sans risque de dCfaut et de I'actif contingent permet d'itablir la relation : I1 suffit de se reporter a la demonstration de la formule 68. La combinaison des equations 89, 90, 91 donne la formule 39. CQFD Proposition 6 Demonstration Cette demonstration se fait par recurrence sur n. n=l Vi, j,, j,, la proposition 6 donne : A ( 1 i j lj ) =~ 2 ( l ) ~ ( l , l - i , i ) n ~ ( l - r ) ~I-jl~ ql ~i ~ ((1 -l q-2~) ' ~ - j 2) 92' A(1,1,1,1) = P ( W q 1 q 2 93. On en diduit : A(1,1,1,0) = W b q l (1- 9 2 ) A(1,LOJ) = W ) r ( l- 91 192 A(1,1,0,0) = P ( l ) n ( l-ql -92 A(1,0,1,1) = P(1)(1- ~ ) 9 1 9 2 A(1,0,1,0) = P(1)(1- z)ql U-92) A(1,0,0,1) = P(1)(1- n)(1- 91192 A(1,0,0,0) = P ( N 1 - 4 ( 1 - 9 1 -92 La relation risque-neutre 39 donne directement ce rtsultat. La proposition 6 est donc vraie pour n=l . n ~uelconque En supposant que la proposition est vraie a 1'6tape n-1, il est possible de montrer qu'elle I'est Cgalement a l'etape n. 8 noeuds permettent a I'etape n-1 d'arriver au noeud (n,ij), (n-1,i-l,jl - l , j 2 -l),(n-1,i-l,jl -l,j2),(n-1,i-l,jl,j2 -l),(n-1,i-l,jl,j2), ( n - l , i , j l - l , j 2 - l ) , ( n - l , i , j l -l,j2),(n-l,i,jl,j2-l),(~-l,i-~,j~,j~). La valeur de I'actif d'Arrow-Debreu en chacun de ces noeuds est donnke par la relation risque-neutre 39. On obtient : La valeur initiale de I'actif d7Arrow-Debreu est donnee par : A ( n , i , ~ ~ , j ~ ) = V ( n - 1 , i - l-1,j2 , j l - l ) A ( n - 1 , i - l , j l -1,j2 -1) + V ( n - 1 , i - l , j l , j 2 - l ) A ( n - 1 , i - l , j l , j 2 -1) +V(n-1,i-l,jl -l,j2)A(n-1,i-l,jl - l , j 2 ) +V(n-1,i-I, j l , j 2 ) A ( n - 1 , i - l , j l , j 2 ) + V ( n - l , i , j l - l , j 2 - l ) A ( n - l , i , j , - l , j 2 -1) + V ( n - l , i , j l , j 2 - l ) A ( n - l , i , j l , j 2 -1) + V ( n - l , i , jl - 1,j 2 ) A ( n - l , i , jl -1, j 2 ) 95. +V(n-l,i,jl,j2)A(n-I,i,jl,i2) La proposition 6 &ant supposke vraie i I'etape n-1, on peut remplacer A et V par leurs expressions. On obtient : A(n,i,jl , j 2 ) = 96. ~ i ~ \ ~ ! ; ~ ~ ( n - l ) ~ ~ ( n - l , i - l ;x nn, i@ (l-n)n-iq/1(l-q~)n-~1q{2(l-q2)n-'2 JI-I j2 j l Cj2-1 -I. x [ c , J ! l c , J Z l + c n ~c,_,+cn-1 l jl-lcj2-I +cn-1 I-. I + C ; _ ~ P , " - ' P ( ~l -) ~ ~ ( l n, i ;-n , 6 ) x n i ( l - n)"-'q{l(l - q l ) n - j 1 q { 2 ( l - g 2 ) n - j 2 [cjl c,././iIC~2 n-I cJ2 n-I n-I ji-I l2-I +Cn-l Cn-I I En simplifiant les termes entre crochets, l'equation prectdente s'ecrit : + + C J I n-I CJ2-I n-I 97. A ( n L il,i 2 = ci::P,'"' ~ . . ( -nl ) H l ( n- 1,i - 1 ; ~ , 6x) n i ( l - ~ ) " - ' c , " c ; ~ ~ / ' ( I - q l ) n-jl 12 q;! (1 -q2)n-'2 + C ~ - 1 4 n - 1 ~- (l )nH l ( n - l , i ; n , 6 ) x ~ ' ( 1 -z ) " - ' c ; ~ c ; I ' ~ ~-{q~l () ~n - ~ 1 q : 2 (-l q2)"-j2 En remplapnt H I , P,"_;' et par leurs expressions, il vient : 98. Apres simplification et en utilisant la relation 44, on obtient : . . A(n,i, j l , j 2 ) = ~ ( n ) n ' ( l - z ) ~C- ' ~ C , J I C , J ~ ~ ~q '2j2( ( ~ 1 --q ~2 T ~ )J~2 - ~99. ' g3(n,n-i,i)h(O,n-1) ...h(n-2,l) X c:, La proposition 6 est donc vraie au rang n. CQFD.