Du projet Franqus au dictionnaire Usito

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Du projet Franqus au dictionnaire Usito
Un nouveau dictionnaire du français
Usito est un nouveau dictionnaire entièrement conçu et réalisé au Québec qui propose une
description générale et ouverte de la langue française.
Comme les autres dictionnaires généraux du français, Usito prend comme base les ressources
lexicales de cette langue qui constituent le patrimoine commun des francophones, mais ce
nouveau dictionnaire se démarque par une plus grande ouverture aux mots français qui font
référence aux diverses composantes des contextes québécois, canadien et nord-américain.
Il se démarque également par une plus grande ouverture à la variation géographique des usages
francophones, et notamment par le souci manifeste d’établir des passerelles entre les emplois
qui caractérisent l’usage québécois du français et ceux qui, par opposition, caractérisent son
usage en France.
Du projet Franqus au dictionnaire Usito
Usito désigne la nouvelle version commercialisée en 2013 du dictionnaire qui a été réalisé
dans le cadre du projet Franqus. Depuis 2009, une version pilote de ce dictionnaire
intitulée Dictionnaire de la langue française. Le français vu du Québec a été diffusée en ligne
gratuitement et mise à l’essai auprès de plusieurs milliers d’utilisateurs volontaires.
Les grandes étapes du chantier lexicographique
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Le projet Franqus (d’après français québécois et usage standard) a vu le jour en 1996 à
l’Université de Sherbrooke sous la direction d’Hélène Cajolet-Laganière, de Pierre
Martel et de Chantal-Édith Masson.
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Le démarrage de ce projet avait été précédé d’une longue étape de documentation
numérique menant à la création et à l’enrichissement de la Banque de données
textuelles de Sherbrooke(BDTS). Cette banque, constituée d’un large éventail de textes
d’auteurs québécois (plus de 15 000) et riche aujourd’hui de plus de 50 millions de
mots-formes, a été élaborée pour servir de base à la description du français en usage au
Québec.
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Les premières années du projet ont été consacrées à la mise en place de l’infrastructure
informatique et d’un environnement de travail totalement informatisé, ainsi qu’à
l’établissement de la nomenclature du dictionnaire (liste des mots à traiter) et à la
formation de l’équipe de rédaction (composée d’une vingtaine de personnes).
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Les travaux de rédaction, amorcés en 2004, se sont étalés sur un peu plus de cinq ans;
ils ont progressé au rythme d’environ 12 000 mots traités par année. Pendant ce temps,
une équipe d’informaticiens se consacrait à la préparation de la diffusion en ligne du
dictionnaire.
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S’ajoute à cela une longue série de travaux plus ponctuels (recherches étymologiques,
rédaction d’articles thématiques, révision normative, etc.) qui, pendant cette période,
ont été réalisés par les collaborateurs externes du projet Franqus, dont bon nombre de
chercheurs provenant de diverses universités québécoises, canadiennes et européennes
ainsi que des terminologues de l’Office québécois de la langue française).
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À partir de 2009, une équipe réduite de rédaction a travaillé à la révision et à
l’harmonisation du contenu des articles rédigés. Pour l’essentiel, ce travail a été
complété en décembre 2011.
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L’étape de la commercialisation. En 2012, une société, les Éditions Delisme, a été créée
pour commercialiser sous le nom Usito le dictionnaire réalisé dans le cadre du
projet Franqus. La commercialisation d’Usito permettra de maintenir une équipe de
base chargée d’en assurer l’enrichissement, la mise à jour et la diffusion.
Pourquoi ce nouveau dictionnaire?
La langue française dispose déjà de dictionnaires généraux, notamment grâce aux grandes
maisons d’édition françaises Larousse et Robert. Il est clair toutefois qu’il s’agit d’ouvrages
conçus d’abord et avant tout en fonction du public francophone européen et notamment du
public français, ce qui ne peut manquer d’influencer en profondeur le contenu de ces ouvrages.
Leur description de la langue est principalement basée sur l’usage européen du français; quant à
la description complémentaire qu’ils donnent du monde auquel cette langue fait référence et
des valeurs culturelles qui lui sont associées, là encore, elle est très largement centrée sur la
France et sur le contexte européen.
Usito est né du désir de combler les lacunes de ces dictionnaires européens notamment en ce
qui a trait :
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à la description du français en usage au Québec et plus particulièrement de son registre
standard,
à la description du contexte québécois et de l’environnement nord-américain,
et à la mise en valeur de la culture francophone québécoise et nord-américaine.
C’est le seul dictionnaire du français qui, tout en dressant un portrait global et actuel de cette
langue, ouvre un aussi large espace à l’usage québécois.
Francophone depuis ses origines, profondément nord-américain par son histoire, original par
l’association de ces deux composantes et par la culture qui en émane, le Québec apporte ainsi
sa propre contribution à la description de la langue française qu’il a en partage avec le reste de
la francophonie.
Usito s’inscrit dans la voie de la lexicographie généraliste québécoise ouverte il y a une
soixantaine d’années par le Dictionnaire général de la langue française au Canada (1954) de
Louis-Alexandre Bélisle.
Au-delà des cadres de la lexicographie francophone, Usito partage les objectifs généraux de la
riche lignée des dictionnaires de l’anglais, de l’espagnol et du portugais qui, à l’instar du
American Dictionary of the English Language (1828) de Noah Webster, ont été conçus et réalisés
sur le continent américain pour donner une description plus ancrée en Amérique de ces trois
autres langues d’origine européenne.
Pourquoi diffuser ce nouveau dictionnaire en ligne?
L’enrichissement et la mise à jour des dictionnaires généraux diffusés sur support papier sont
freinés par de fortes contraintes matérielles (format de page, nombre de pages, volume et
poids de l’ouvrage, etc.). De plus, en raison de ces contraintes et de façon à maximiser
l’espace disponible, ces dictionnaires sont dans l’obligation de condenser l’ensemble des
informations dont ils veulent rendre compte, ce qui est loin de faciliter la lecture ou le
décodage de leur contenu.
Usito et les avantages de l’environnement numérique
Usito est le premier dictionnaire général du français entièrement réalisé dans un environnement
numérique. Le choix de cet environnement tient d’abord à une volonté d’élargir et d’enrichir la
description de la langue française; il fallait pouvoir développer la description de l’usage
québécois, du contexte socioculturel québécois et plus largement de l’environnement nordaméricain sans obligation de réduire la place réservée aux ressources lexicales du français que
les
Québécois
ont
en
partage
avec
les
autres
francophones.
Le choix de l’environnement numérique traduit également une volonté de donner le meilleur et
le plus large accès possible à l’ensemble du contenu de ce nouveau dictionnaire.
Accès rapide aux mots et articles ciblés
Le système d’indexation qu’exploite Usito a d’abord été développé pour accélérer la recherche
des mots ciblés mais, pourvu d’une grande tolérance à l’erreur, il a également été conçu pour
faciliter l’accès aux mots dont l’usager ne maîtrise pas encore la graphie (mots nouveaux, mots
entendus, etc.). Compte tenu de sa puissance de recherche, il peut tout aussi bien être exploité
à des fins ludiques par l’amateur de jeux de mots (mots croisés, scrabble, etc.).
Par ailleurs, le gigantesque réseau de liens hypertextes qui a été déployé dans l’ensemble du
contenu du dictionnaire permet, d’un simple clic, le passage direct d’un article à l’autre. De
plus, Usito garde en mémoire les articles qui viennent d’être consultés et génère autant
d’onglets qui permettent à l’usager d’y revenir à volonté sans avoir à repasser par la fenêtre
d’interrogation.
Lecture facilitée des articles
Contrairement aux articles des dictionnaires usuels sur support papier dont les diverses
informations, présentées en continu, forment un bloc carré de texte très dense, les articles
d’Usito se déploient ouvertement à l’écran de façon à mettre en lumière leur structure générale
ainsi que chaque élément de leur contenu (définitions, exemples d’emploi, citations, etc.).
En outre, Usito met à la disposition de ses utilisateurs tout un système d’infobulles qui sont
destinées à faciliter le décodage des abréviations, des signes typographiques et de la
terminologie descriptive utilisés, ou encore à apporter un complément d’information, par
exemple sur les auteurs des citations littéraires données en exemple.
Usito et les avantages de la diffusion en ligne
Pour ouvrir le plus large accès possible à ce nouveau dictionnaire électronique, la diffusion en
ligne s’est imposée comme le meilleur canal de distribution, au Québec comme à l’extérieur du
Québec. Quel que soit son horizon, tout francophone ou francophile intéressé par une
description du français plus ouverte à la vie de cette langue au Québec et en Amérique du Nord
peut facilement et rapidement accéder àUsito. Grâce à Internet, cet outil linguistique peut
soutenir partout dans le monde la diffusion de la littérature et des autres produits culturels
québécois.
La diffusion en ligne permet à Usito de demeurer un ouvrage de référence vivant :
•
qui est à l’écoute de ses utilisateurs (à la disposition de qui Usito met un canal direct de
transmission de commentaires),
•
qui leur communique sans délai le fruit de ses mises à jour régulières et de ses
enrichissements,
•
et qui peut rapidement s’adapter aux nouveaux modes de communication (tablettes,
téléphones, etc.).
À qui s’adresse ce nouveau dictionnaire?
De façon générale, Usito s’adresse aux étudiants et enseignants de tous les cycles
d’enseignement, à tous ceux qui souhaitent développer leur connaissance et leur maîtrise de
la langue française, ainsi qu’à tous ceux qui, dans le cadre de leur vie sociale ou
professionnelle, sont amenés à se poser des questions sur l’emploi des mots. Il leur propose
une description générale de la langue française, claire, riche et moderne.
Par son ouverture au contexte québécois et nord-américain, ce nouveau dictionnaire est un
ouvrage de référence incontournable pour tous ceux qui veulent disposer d’une description
du français qui, pour l’essentiel, n’est pas limitée à son usage et à son cadre européens :
•
Usito fait une plus large place à l’usage québécois du français et répond plus
directement auxpréoccupations normatives québécoises;
•
Usito met plus clairement en relation les variantes géographiques qui caractérisent les
usages nord-américain et européen du français;
•
Usito prend davantage en compte les réalités québécoises et nord-américaines,
couvrant tous les domaines de la vie courante et professionnelle (alimentation, culture,
droit, éducation, environnement, faune et flore, informatique, médecine, sociopolitique,
sport, etc.);
•
Usito témoigne plus directement de la culture francophone du Québec et des régions
voisines.
D’abord conçu pour répondre aux divers besoins langagiers de la société québécoise et pour
témoigner de sa culture, Usito s’adresse en priorité au public québécois. Mais il s’adresse
également à tous lesfrancophones nord-américains, qui ont beaucoup d’éléments linguistiques
et socioculturels en partage avec les francophones du Québec.
Que propose ce nouveau dictionnaire?
Une description globale du lexique français
Comme dictionnaire général, Usito propose une description globale des mots de la langue
française couvrant à la fois ceux qui constituent les ressources lexicales de base de cette
langue (le patrimoine commun de la francophonie) et ceux qui sont plus directement associés
à l’usage et au contexte québécois. Dans sa version actuelle,Usito compte quelque 60 000
mots traités.
En ce qui concerne la description des ressources lexicales caractéristiques de l’usage québécois,
la priorité a d’abord été donnée aux mots qui sont associés à l’usage standard, puis aux mots les
plus courants du registre familier qui sont largement attestés à l’écrit et qui, employés dans ce
registre, ne sont pas perçus négativement.
Ce que contient cette description
Usito donne sur les mots qu’il décrit toutes les informations susceptibles de rendre service à ses
utilisateurs, dont les informations de base suivantes :
•
prononciation et remarques ponctuelles sur les variantes graphiques, incluant des
remarques sur les rectifications orthographiques;
•
définitions, avec remarques contextuelles ou encyclopédiques complémentaires au
besoin;
•
(verbes) catégorisation des verbes selon la grammaire nouvelle avec mise en relief des
modèles de construction (types attendus de complément et prépositions appropriées)
et avec accès direct à un tableau complet de conjugaison pour chacun des verbes décrits
(plus de 5500 tableaux);
•
riche illustration d’exemples d’emplois et de citations tirées pour l’essentiel d’œuvres
littéraires et journalistiques québécoises (plus de 35 000 citations);
•
étymologie.
Autres informations accessibles depuis l’index
Usito propose également toute une série d’informations complémentaires à la description
linguistique de base, qui sont directement accessibles depuis l’index général :
•
liste de sigles et d’acronymes; liste de gentilés et de toponymes; liste de dérivés de
noms propres; liste des principaux éléments de formation des mots français (préfixes et
suffixes); liste d’abréviations, etc.;
•
liste de proverbes; liste de locutions latines, etc.;
•
85 articles thématiques consacrés à divers aspects du contexte québécois (réalités
linguistiques, culturelles, socioéconomiques et géographiques : L’acériculture, Les
Autochtones du Québec, La Révolution tranquille, Le système parlementaire au Québec,
Le théâtre québécois, etc.);
•
listes de particularismes caractéristiques du français parlé en Acadie, en Belgique et en
Suisse.
Quelle est l’orientation normative de ce nouveau
dictionnaire?
Usito est un dictionnaire général dont l’orientation normative vient directement répondre aux
préoccupations de la société québécoise actuelle en matière de qualité de la langue.
Norme interne au Québec et norme externe
Ce nouveau dictionnaire a été conçu de façon à pouvoir servir au Québec de guide linguistique
et normatif. C’est pour atteindre cet objectif qu’il s’est donné comme priorité de situer les
emplois décrits par rapport à la norme qui se dégage de l’observation du discours public et des
écrits québécois associés à une langue de qualité. Il a également tenu compte des consensus
sociaux en matière linguistique, par exemple en ce qui a trait à la féminisation des titres de
fonction.
Usito répond à un second objectif normatif, celui de bien situer l’usage québécois par rapport
aux autres usages géographiques du français. Il le fait en informant aussi ses utilisateurs de la
norme qui a cours à l’extérieur du Québec, celle que décrivent les dictionnaires d’origine
française et qui est plus largement connue à l’échelle internationale. C’est ainsi qu’il mentionne
à la fois les recommandations officielles de l’Office québécois de la langue française et celles des
organismes français de normalisation linguistique.
Sélection des emplois décrits
De façon générale, et plus particulièrement en ce qui concerne les emplois caractéristiques de
l’usage québécois du français, la priorité a été donnée aux emplois du registre standard, qui
servent de base à la hiérarchisation normative de l’ensemble des usages. Tous les emplois
décrits qui relèvent de registres non standards ou dont l’usage peut être perçu négativement
sont identifiés comme tels par une marque d’usage.
Les emprunts critiqués à l’anglais
Au Québec, pour diverses raisons dont des raisons historiques, les emprunts à l’anglais sont
généralement mal perçus socialement. Si certains d’entre eux réussissent à s’intégrer à l’usage
standard, ce n’est pas le cas du plus grand nombre dont l’emploi est critiqué. Malgré ces
critiques, un certain nombre d’emprunts à l’anglais se maintiennent dans l’usage, non
seulement à l’oral, mais aussi à l’écrit. On a essentiellement retenu ceux qui sont largement
répandus dans la presse québécoise.
Dans un souci pédagogique, on n’accorde qu’un traitement partiel aux emplois qui sont très
largement critiqués : leur mention permet d’introduire les emplois standards qui peuvent leur
être substitués. Dans le cas des emprunts à l’anglais qui ne sont pas perçus de la même façon au
Québec et en France, Usito précise dans quel contexte ces emprunts sont critiqués.
Les rectifications orthographiques
Bon nombre de mots répertoriés au dictionnaire Usito sont touchés par les propositions de
rectifications orthographiques de 1990 qui sont maintenant largement admises dans la
francophonie. Dans sa façon de présenter les graphies rectifiées, Usito tient compte de leur
degré actuel d’implantation dans l’usage québécois et francophone. Les graphies rectifiées les
mieux implantées sont traitées comme des graphies bien établies et présentées en entrée,
souvent accompagnées d’une autre variante graphique usuelle plus traditionnelle. Les graphies
rectifiées qui sont moins bien implantées ne sont pas données en entrée, mais elles sont
mentionnées en remarque.
Qui a réalisé ce nouveau dictionnaire?
Ce nouveau dictionnaire a été réalisé sous la direction éditoriale d’Hélène Cajolet-Laganière et
de Pierre Martel, et sous la direction informatique de Chantal-Édith Masson, avec le concours
de Louis Mercier comme conseiller éditorial. Il s’agit de quatre professeurs de l’Université de
Sherbrooke (Faculté des lettres et sciences humaines), membres du Centre d’analyse et de
traitement informatique du français québécois.
Collaborations
Usito résulte d’un travail d’équipe qui s’est étalé sur une dizaine d’années et auquel ont
directement collaboré plus d’une soixantaine de personnes (rédacteurs, réviseurs, consultants
et informaticiens), dont Serge D’Amico, responsable de la production lexicographique, Nadine
Vincent, collaboratrice principale à la rédaction et à la révision, et Benoit Mercier, responsable
actuel de la conception et de la réalisation informatique. Les professeurs Jean-Claude Boulanger
(Université Laval) et Michel Théoret (Université de Sherbrooke) ont également apporté une
contribution spéciale à la mise en place et au développement de ce projet de dictionnaire.
Tout au long de ses travaux de rédaction et de révision, l’équipe du projet Franqus, basée à
l’Université de Sherbrooke, a pu compter sur la collaboration et les conseils de nombreux autres
universitaires et spécialistes de divers domaines, rattachés aux institutions suivantes :
•
universités québécoises (Université Laval, Université du Québec à Montréal et à TroisRivières, Université de Montréal, Université McGill);
•
universités d’autres provinces canadiennes (Universités d’Ottawa et de Moncton);
•
universités européennes (Paris Sorbonne-Paris IV, Université catholique de Louvain);
•
organismes gouvernementaux québécois (Conseil supérieur de la langue française,
Office québécois de la langue française, ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport).
L’équipe du projet Franqus a notamment pu bénéficier de la collaboration de trois
terminologues de la Direction générale des services linguistiques de l’Office québécois de la
langue française.
Liste des collaborateurs et collaboratrices de la première édition
Liste des membres du comité scientifique consultatif
Liste des auteurs des articles thématiques
Partenariats
L’équipe du projet Franqus a également pu profiter de la riche documentation mise à sa
disposition par les partenaires suivants :
•
l’ATILF, unité de recherche du Centre national de la recherche scientifique basée à
l’Université de Lorraine (Nancy) (exploitation des définitions du Trésor de la langue
française informatisé, identifié par le sigle TLFi; exploitation de la base
textuelle Frantext pour les citations d’auteurs français);
•
l’Office québécois de la langue française (exploitation des définitions du Grand
dictionnaire terminologique, identifié par le sigle GDT);
•
le Trésor de la langue française au Québec de l’Université Laval (exploitation des fonds
documentaires historiques, identifiés par le sigle TLFQ);
•
l’Union des écrivaines et des écrivains du Québec (UNEQ; exploitation des notices
biographiques de l’Infocentre littéraire des écrivains québécois).
Soutien financier et remerciements
Le dictionnaire Usito n’aurait pas pu voir le jour sans le soutien financier des ministères,
organismes et institutions qui, reconnaissant l’importance sociale et identitaire d’un dictionnaire
général du français entièrement produit au Québec, ont généreusement contribué au
financement des divers travaux linguistiques et informatiques nécessités par une telle
entreprise.
Le nombre des professionnels, assistants et auxiliaires composant l’équipe de base du projet
Franqus a varié au fil des années : formée d’une dizaine de personnes au début du projet, elle a
regroupé plus de 25 collaborateurs au plus fort du travail de rédaction, pour rediminuer par la
suite à une demi-douzaine de personnes. L’essentiel (96 %) des subventions versées au projet
Franqus a été affecté à la rémunération du personnel engagé dans la réalisation de ce projet.
Gouvernement du Québec (2001-2010; 55 % du financement global) :
subventions principales du Secrétariat à la politique linguistique et du ministère de la Culture,
des Communications et de la Condition féminine ;
subventions complémentaires du Conseil du Trésor et du ministère de la Recherche, de la
Science et de la Technologie, du ministère des Relations internationales et du Secrétariat aux
affaires intergouvernementales canadiennes.
Université de Sherbrooke (2003-2013; 40 % du financement global) :
la Faculté des lettres et sciences humaines,
la Fondation de l’Université de Sherbrooke.
Autres sources de financement (5 % du financement global) :
le Conseil régional de développement de l’Estrie (2002-2003),
Développement économique, Innovation, Exportation Québec,
le Mouvement des caisses Desjardins (via la Fondation de l’Université de Sherbrooke) (20032004) ainsi que la compagnie Dell du Canada (2007-2008).
Remerciements
La direction du projet Franqus tient à remercier très sincèrement tous et celles qui, par leur
collaboration ou leur soutien, ont permis de réaliser cet ambitieux projet collectif et de
présenter au public la première édition du dictionnaire Usito.