guide pour la recherche - Condition féminine Canada

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guide pour la recherche - Condition féminine Canada
GUIDE POUR LA
RECHERCHE
Cette ressource fournit des renseignements utiles sur les sujets suivants :
Qu’est-ce que l’ACS+?
La recherche fondée sur l'ACS+ inclut et dépasse le genre
L’importance de l’ACS+ dans la recherche
Les liens entre l’ACS+ et d’autres méthodes de recherche
Conseils pour la prise en compte de l'ACS+ dans la recherche
QU’EST-CE QUE L’ACS+?
L’analyse comparative entre les sexes+ (ACS+) est une méthode permettant
d’examiner la manière dont le sexe et le genre recoupent d’autres facteurs
d’identité, ce qu’on nomme recherche intersectionelle. En appliquant l’ACS+ aux
travaux du gouvernement, nous pouvons mieux comprendre l’effet des
politiques publiques sur les Canadiennes et sur les Canadiens.
Guide pour la recherche
Les politiques, programmes et mesures législatives du gouvernement peuvent
avoir d’importantes répercussions sur la vie des gens, mais en l’absence d’outils
appropriés, les responsables et analystes des politiques ne sont pas en mesure
de cerner et d’analyser ces effets.
L’ACS+ fournit des renseignements essentiels en signalant les différences
existant entre les hommes et les femmes ainsi que les différences au sein des
diverses populations d’un même sexe. L’ACS+ permet de déterminer quelles
seront les répercussions, réelles ou potentielles, des politiques et des
programmes, et d’obtenir les résultats équitables prévus pour l’ensemble de la
population.
L’ACS+ garantit l’inclusion tant des hommes que des femmes. De plus, elle
s’appuie sur les avancées de la recherche intersectionnelle, une méthodologie de
recherche et d’analyse des politiques qui reconnaît que l’existence humaine est
façonnée et influencée par une combinaison complexe de facteurs. L’analyse
intersectionnelle cherche [traduction] « à examiner les conséquences de
l’interaction des inégalités vécues par des personnes appartenant à diverses
couches sociales et à étudier la façon dont certaines mesures et politiques
précises traitent les inégalités vécues par diverses populations » (Bishwarma,
Hunt et Zajicek 2007, p. 9).
Le point de départ de l’ACS+ est que le genre n’est jamais le seul facteur à
définir l’identité de quelqu’un, mais qu’il interagit avec d’autres facteurs comme
l’origine ethnique, l’âge, le handicap, le lieu de résidence et d’autres aspects de
l’identité chez les individus et dans les grandes structures sociales. L’ACS+ tient
compte de tous ces facteurs et remet ainsi en question les notions de similitude
(ou « d’homogénéité ») au sein des populations de femmes et d’hommes.
En allant au-delà des répercussions sexospécifiques des politiques, des
programmes et des mesures législatives, l’ACS+ est mieux en mesure de relever
les défis posés par la diversité croissante de la population canadienne.
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Guide pour la recherche
LA RECHERCHE FONDÉE SUR L’ACS+ INCLUT ET
DÉPASSE LE GENRE
Pour déterminer le contexte des politiques actuelles et les éventuelles
répercussions des décisions sur les populations de femmes et d’hommes
d’horizons divers, il faut parfois recueillir d’autres renseignements. Cependant,
la recherche sur l’ACS+ ne vise pas simplement à ajouter une dimension de plus
aux pratiques actuelles en recherche : elle cherche plutôt à améliorer les
méthodologies existantes.
La recherche sur l’ACS+ est sensible aux interactions entre le sexe et les autres
catégories sociales. Elle produit aussi des données ventilées non seulement
selon le sexe, mais également selon d'autres variables sociales importantes.
En fait, la tendance historique de la recherche à mettre l’accent sur un seul
facteur comme le sexe ou la situation
socioéconomique est de plus en plus remise en
question. Il est sans doute plus facile pour les
Démontrer POURQUOI et
chercheuses et les chercheurs de mettre les
COMMENT tout projet de
individus dans une seule catégorie (p. ex., sexe
recherche doit intégrer
masculin ou féminin), mais les résultats ne
certaines catégories et
représentent pas fidèlement la complexité du
situations sociales.
vécu de chacune et de chacun ni la diversité
croissante de la population canadienne.
ACS+
L’ACS+, qui s’inspire de l’analyse intersectionnelle, produit des connaissances et
des données probantes plus précises sur la vie des gens. L’ACS+ permet ainsi de
guider la recherche pour que les chercheuses et les chercheurs tiennent compte
des dimensions suivantes :
de nombreux aspects de l’identité sont dynamiques et construits par la
société (le genre, l’origine ethnique, la classe, la sexualité et le handicap
sont des catégories fluides et souples);
de nombreux aspects de l’identité ne fonctionnent pas en vase clos, mais
en interaction (p. ex., le genre est défini et façonné par d’autres facteurs);
aucun aspect précis de l’identité ne l’emporte sur les autres aspects
(p. ex., même si un projet de recherche tient compte du sexe, ce facteur
n’est pas nécessairement plus important que d’autres aspects);
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Guide pour la recherche
l’étude de chaque enjeu ou problème exige la considération d’un
ensemble distinct de facteurs identitaires (p. ex., dans un cas, ce sera le
genre, l’origine ethnique et la classe; dans un autre, le lieu de résidence,
le genre et le handicap, etc.).
L’IMPORTANCE DE L’ACS+ DANS LA RECHERCHE
L’ACS+ permet :
de tenir compte de la personne dans son intégrité, y compris les
nombreux aspects de son identité, sans se limiter à son sexe;
d’expliquer la diversité dans la vie des femmes et des hommes selon des
facteurs comme l’origine ethnique, l’âge, la classe, le lieu de résidence et
l’orientation sexuelle;
de produire des renseignements indispensables sur toute la gamme de
besoins, de priorités, de capacités, de vécus, d’intérêts et d’opinions des
femmes et des hommes d’horizons divers;
de prévoir les obstacles et les répercussions négatives de politiques, de
programmes et de mesures législatives selon le sexe et d’autres aspects
de l’identité;
de faire en sorte que la conception des politiques et programmes
gouvernementaux prenne en considération l’éventail des facteurs qui
influent sur différentes populations de femmes et d’hommes;
de faire en sorte que les politiques et programmes s’appliquent à une
plus grande part de la population;
de reconnaître et respecter les droits de la personne et de soutenir
l’ensemble des citoyennes et des citoyens pour leur permettre de réaliser
leur plein potentiel dans la société canadienne.
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Guide pour la recherche
LES LIENS ENTRE L’ACS+ ET D’AUTRES MÉTHODES
DE RECHERCHE
L’ACS+ possède certaines caractéristiques communes à de nombreuses autres
méthodes de recherche, y compris les approches axées sur les déterminants de
la santé, la recherche communautaire et les méthodologies autochtones. Dans le
domaine de la santé, par exemple, l’ACS+ recoupe des méthodes bien établies
pour comprendre les inégalités en santé et intervenir en conséquence.
L’Agence de la santé publique du Canada1 dénombre douze déterminants de la
santé qui représentent un vaste éventail de facteurs sociaux, culturels,
environnementaux, génétiques et
biologiques : le niveau de revenu et le
L’ACS+ et la méthode axée
statut social; les réseaux de soutien
sur les déterminants sociaux
social; l’éducation et l’alphabétisme;
de la santé reconnaissent
l’emploi et les conditions de travail; les
toutes deux que de multiples
environnements sociaux; les
facteurs dynamiques influent
environnements physiques; les
sur la vie des gens. Ces deux
habitudes de santé et la capacité
méthodes reconnaissent qu’il
d’adaptation personnelles; le
faut comprendre ces facteurs
développement de la petite enfance; le
et intervenir en conséquence
patrimoine biologique et génétique; les
en déployant des efforts
services de santé; le sexe; la culture.
globaux pour éliminer les
inégalités, notamment les
inégalités entre les sexes.
Depuis des années, les chercheuses, les
chercheurs et les responsables des
politiques étudient les recoupements
entre ces déterminants et leurs effets sur les résultats pour la santé humaine.
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a récemment reconnu que les
déterminants sociaux de la santé, c’est-à-dire les circonstances dans lesquelles
les individus naissent, grandissent, vivent, travaillent et vieillissent, ainsi que le
système de soins de santé existant, sont les principales causes des inégalités en
santé (2008).
1
Pour en savoir plus, consulter www.phac aspc.gc.ca/ph-sp/determinants/indexfra.php#determinants.
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Guide pour la recherche
CONSEILS POUR L’ACS+
Il n’existe pas de méthode ou de modèle universel pour mettre en place un
cadre de recherche pour l’ACS+. Néanmoins, diverses questions d’orientation
peuvent vous aider à concevoir, à réaliser ou à évaluer des recherches axées sur
les politiques en commençant par la formulation de la question de recherche.
Analyse documentaire
Pour déterminer les données
disponibles sur un domaine de la
politique publique et s’en servir
dans la conception d’un projet de
recherche efficace, il faut
entreprendre une analyse
documentaire. Le Recensement et
les enquêtes de Statistique Canada,
les bases de données
administratives, les bases de
données universitaires et la
« littérature grise », qui couvre les
rapports scientifiques et
techniques, les brevets, les
communications scientifiques, les
rapports internes, les documents
gouvernementaux, les infolettres,
les fiches de renseignements et les
thèses inédites, sont des sources de
données. L’idéal est de recueillir à
la fois des données quantitatives et
des données qualitatives en
privilégiant les résultats obtenus au
cours des cinq dernières années.
QUESTIONS POUR LA
RECHERCHE
Quels sont les problèmes de fond
et les obstacles systémiques
relevant du genre ou d’autres
aspects de l’identité traités dans
la recherche?
Quelles sont les lacunes des
connaissances actuelles
concernant l’inclusion de
populations de femmes et
d’hommes d’horizons divers?
Sur qui porte la recherche?
Quelles sont les populations
comparées dans la recherche?
Pourquoi?
Si le phénomène étudié touche à
la fois les femmes et les hommes,
la recherche remet-elle en
question de manière explicite (ou
suppose-t-elle implicitement) que
ces deux populations sont
homogènes? Enfin, reflète-t-elle
fidèlement les perspectives, le
vécu et les besoins de populations
diverses?
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Guide pour la recherche
Il faut également consulter, dans la mesure du possible et selon les besoins, les
parties intéressées pertinentes à l’interne et à l’externe, notamment les
organismes non gouvernementaux, qui détiennent des connaissances dans le
domaine. De plus, en consultant des spécialistes ayant des connaissances dans
un vaste ensemble de domaines de politique, on obtiendra des renseignements
importants.
Après avoir déterminé les sources et obtenu les données de recherche
pertinentes, il faut procéder à une analyse critique des données pour
déterminer :
ce qui est connu de l’enjeu ou du problème et où sont les lacunes des
connaissances concernant différentes populations de femmes et
d’hommes;
la place accordée à la diversité dans la recherche; le caractère objectif ou
biaisé de la recherche ainsi que sa tendance à perpétuer des stéréotypes;
quels facteurs et aspects identitaires ont été étudiés;
la mesure dans laquelle, en tenant compte de la diversité, les résultats de
l’échantillon auraient varié;
Un plan des renseignements disponibles fournira la base pour elaborer un plan
de recherche, notamment pour cibler l’angle précis de la recherche proposée.
Analyse et outils de recherche
Comme l’ACS+ reconnaît que le savoir se présente sous diverses formes, elle est
compatible avec les méthodes quantitatives et qualitatives ou une combinaison
des deux. Néanmoins, l’ACS+ exige toujours d’employer des méthodes
différentes pour traiter les aspects de l’identité (surtout le genre), leurs
significations et leurs conséquences.
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Guide pour la recherche
Outils
Peut-on combiner des facteurs
étroitement corrélés pour
analyser des croisements
statistiques (recherche
quantitative)?
L’échantillon représente-t-il le
vécu d’une population de
femmes et d’hommes
d’horizons divers pour laquelle
l’enjeu étudié est pertinent?
Les instruments de recherche
permettent-ils de recueillir des
données ventilées selon le sexe
et d’autres catégories
pertinentes (les échantillons
étant hétérogènes pour
permettre d’explorer diverses
catégories d’analyse et leurs
croisements)?
L’outil est-il adapté à la
collecte de microdonnées, de
macrodonnées ou des deux?
Conception
Des aspects de l’identité, dont le
genre, sont-ils nommés et définis de
manière explicite dans la conception
de la recherche? Leur inclusion est-elle
justifiée?
La conception de la recherche fait-elle
la distinction entre le genre et les
femmes?
La conception de la recherche intègret-elle d’autres facteurs en plus du
genre (p. ex., l’origine ethnique, le
lieu de résidence, la situation
socioéconomique, les handicaps, le
statut d’Autochtone ou le statut
d’immigration)?
La conception de la recherche intègret-elle d’autres facteurs en plus du
genre (p. ex., l’origine ethnique, le
lieu de résidence, la situation
socioéconomique, les handicaps, le
statut d’Autochtone ou le statut
d’immigration)?
Le ministère a-t-il sollicité des
commentaires, dans la mesure du
possible et selon ses besoins, auprès
d’organismes non gouvernementaux et
d’universitaires travaillant dans le
domaine?
Méthodes quantitatives
Ce modèle empirique étudie la relation de cause à effet entre des facteurs
indépendants (p. ex., le genre, l’origine ethnique, la classe sociale, etc.) et des
facteurs dépendants afin de produire des macrodonnées sur la population. Voici
les principaux défis concernant les méthodes de recherche quantitatives sur
l’ACS+ :
1. Les concepts comme le genre, l’origine ethnique, l’orientation sexuelle et
la capacité sont des constructions sociales; de nouvelles catégories se
créent sans arrêt et leurs définitions sont en constante évolution.
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Guide pour la recherche
2. L’incidence relative des aspects de l’identité sur le phénomène étudié est
habituellement analysée séparément, ce qui empêche souvent d’analyser
les recoupements entre les variables indépendantes et dépendantes
pertinentes.
3. Il y a trop peu de méthodes statistiques pour explorer les recoupements
complexes. De plus, l’étude de tous les sous-ensembles possibles de
toutes les catégories sociales pertinentes donnerait des résultats peu ou
pas éclairants pour un projet donné.
4. La recherche se sert habituellement de la population dominante d’une
culture (p. ex., les hommes de race blanche) comme point de
comparaison pour les autres catégories, ce qui limite les comparaisons
entre d’autres segments de la population qui seraient pertinentes pour le
sujet étudié.
Pour rendre les méthodes quantitatives conformes aux exigences de l’ACS+, les
chercheuses et les chercheurs disposent de diverses stratégies.
1. Étudier des
populations
généralement
négligées. Par
exemple, analyser qui
est habituellement
inclus dans un facteur
(p. ex., le genre) et
en quoi ce facteur est
redéfini selon
l’origine ethnique, la
classe, le lieu de
résidence et la
sexualité (Cole 2009).
2. Concevoir le genre non
plus comme un ensemble
de caractéristiques
fondamentalement
personnelles, mais comme
un ensemble de catégories
structurelles et de
processus sociaux (Cole
2009). Cette démarche
permet d’étudier les
effets combinés du genre
et d’autres facteurs
d’identité comme le
contexte géographique et
le lieu de résidence.
3. Trouver des façons
d’analyser les
recoupements statistiques
en combinant les aspects
individuels étroitement
corrélés de l’identité en un
seul facteur. Par exemple,
le statut d’immigration et
le statut de minorité visible
sont étroitement corrélés
et peuvent être combinés
pour évaluer une variable
dépendante comme la
scolarité (Wilkinson 2003).
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Méthodes qualitatives
Les méthodes qualitatives comme l’ethnographie, les études de quartiers, la
recherche-action participative, les analyses historiques, les entrevues
structurées et les analyses de textes médiatiques permettent une étude
approfondie de la situation sociale et du vécu au niveau individuel. Voici les
principales difficultés concernant les méthodes de recherche qualitative pour
l’ACS+ :
1. Savoir poser des questions qui produisent des connaissances sur le
recoupement des vécus.
2. Disposer du temps nécessaire pour analyser et interpréter un volume de
données souvent considérable.
3. Obtenir une analyse des données de qualité, ce qui dépend des
connaissances personnelles des chercheuses ou des chercheurs
concernant l’importance et les conséquences des recoupements entre les
catégories sociales et les réalités sociohistoriques de populations
historiquement opprimées (Bowleg 2008).
4. Communiquer l’importance de la recherche qualitative afin de produire
des données fiables pour les politiques et les programmes.
Par ailleurs, la recherche qualitative est reconnue pour sa capacité de produire
des données détaillées sur les individus et leur vie sociale, ce qui permet de
mieux comprendre les facteurs qui recoupent la diversité, dont selon le genre.
Ces méthodes, qui s’appuient sur le vécu personnel, sont particulièrement
efficaces pour cerner les différences et les ressemblances et les interpréter.
Méthodes mixtes
Quelle que soit la méthode retenue, il faut tenir compte des aspects suivants au
moment de présenter les données et les conclusions de la recherche :
1. Comment les données sont-elles présentées et analysées (p. ex., les
lacunes sont-elles signalées)?
2. Les données sont-elles ventilées uniquement selon le sexe (c.-à-d. deux
groupes séparés ne tenant pas compte des différences au sein de chaque
population)?
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Guide pour la recherche
3. Les rôles de genre (rôles sexués) ou d’autres aspects de l’identité de
segments particuliers de la population sont-ils présentés comme des
valeurs absolues?
4. Que disent les données sur les répercussions (positives ou négatives) de
la politique sur différentes populations de femmes et d’hommes?
5. Des stéréotypes nuisibles sont-ils perpétués? Certaines populations sontelles injustement stigmatisées?
En combinant des données provenant de l’analyse quantitative et de l’analyse
qualitative, les chercheuses et les chercheurs arrivent à mieux comprendre la
façon dont certaines situations de vie et certains obstacles sociaux influent sur
la situation sociale, le vécu et les besoins en matière de politiques.
En résumé, l’ACS+ est une condition indispensable pour se doter d’une politique
efficace et efficiente, car elle permet aux responsables des politiques de mieux
maîtriser les effets de leurs politiques. Elle garantit également une
responsabilité envers le public et accroît la crédibilité. Il ne fait pas de doute que
l’ACS+ est une pratique exemplaire pour toute approche moderne de
l'élaboration des politiques.
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