Nicole Aknin Nicole Aknin - Sigmund Freud Privatuniversität
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Nicole Aknin Nicole Aknin - Sigmund Freud Privatuniversität
Nicole Aknin Nicole Aknin Excellence, Monsieur le Recteur, Chers Exzellenz, sehr geehrter Herr Rektor, Collègues, Chers Amis, Mesdames, liebe Kolleginnen und Kollegen, liebe Messieurs, Freunde, sehr geehrte Damen und Herren, C’est une joie immense pour moi Es ist eine Riesenfreude für mich, heute d’inaugurer ce soir, officiellement, avec Abend, offiziell, gemeinsam mit Ihnen allen, die SFU-PARIS, den französischen vous tous, la SFU-PARIS, branche Zweig der Wiener Universität, feierlich zu française de l’Université de Vienne. eröffnen. Es ist eine Freude, weil es ein Endpunkt C’est une joie car c’est un ist. Ein Endpunkt nach mehreren Jahren aboutissement. Celui de plusieurs Mühe und Arbeit, gemeinsam mit einer années d’effort et de travail avec toute ganzen Mannschaft von Freiwilligen, die une équipe de bénévoles qui a cru en ce an das geglaubt haben, was zuerst nur ein Projekt war, und die sich eingebracht qui n’était d’abord qu’un projet et qui s’y haben, ohne die Stunden zu zählen. est investi sans compter. Aber es ist auch deshalb eine Freude, Mais c’est une joie car c’est aussi un weil es gleichzeitig ein Anfang ist, commencement, celui d’une entreprise nämlich der Anfang einer Unternehmung, qui, je l’espère, se poursuivra au-delà de die, wie ich hoffe, sich über uns selbst hinaus fortsetzen wird. nos personnes. Wir werden schon jetzt recht oft gefragt, wie wir es geschafft haben, in Paris eine On nous demande déjà bien souvent Einrichtung zu gründen, die in Zukunft comment nous avons fait pour parvenir à das Studium der Psychotherapie auf créer à Paris un établissement qui, universitärem Niveau anbieten wird. Und désormais, à un niveau universitaire, va wenn wir es dem Einen oder Anderen dispenser l’enseignement de la erzählen, klingt es ganz nach einer psychothérapie. Et quand nous le disons schönen Geschichte! Lassen Sie mich, Ihnen diese aux uns et aux autres, ça a tout l’air Geschichte erzählen… d’une belle histoire ! Es waren einmal einige Therapeuten, Laissez-moi vous raconter… Il était une fois quelques thérapeutes dont j’étais qui travaillaient gentiment dans leurs cabinets et qui, les années passant, songèrent à transmettre leur expérience à d’autres. Bientôt, cette aspiration prit la forme de « groupes didactiques » assez informels réunissant des praticiens en début d’exercice qui y venaient compléter leur formation théorique. darunter auch ich, die brav in ihren Praxen vor sich hin gearbeitet haben, und die im Laufe der Jahre auf die Idee gekommen sind, dass sie ihre Erfahrung an andere weitergeben könnten. Schon bald nahm dieses Bestreben Gestalt an, und zwar entstanden recht informelle „didaktische Gruppen“, in denen sich Praktiker, die am Beginn ihrer Berufsausübung standen, zusammenfanden. Sie kamen in diesen Gruppen zusammen, um ihre theoretische Ausbildung zu vervollständigen. In diesen Gruppen entstand die Idee einer Schule, und so haben einige von De ces groupes, émergea l’idée d’une Ecole et c’est ainsi que, quelques uns d’entre nous, ici présents ce soir, Nicole Attali, , Marie-Christine Soulie, Jacques Schecroun avons créé l’Ecole Européenne de Philosophies et de Psychothérapies Appliquées. C’est une merveilleuse aventure dans le cadre de laquelle nous avons formé plusieurs dizaines d’étudiants à Paris, en Normandie, à Bruxelles et depuis cette rentrée 2009-2010 à Barcelone. En même temps, et même si notre idée était que cette école soit aussi ouverte que possible à toutes les approches, nous ne pouvions y apporter que la nôtre, celle de la psychothérapie psychanalytique, alors que notre aspiration, était de former des thérapeutes enrichis autant de Freud, que de Lacan, que de Jung, autant de Carl Rogers que d’Alfred Adler, autant de Gestalt thérapie que d’Analyse Transactionnelle, et j’en oublie bien sûr. Et c’est alors, comme nous fréquentions depuis plusieurs années les instances du Conseil Mondial de Psychothérapie qu’au cours d’un Congrès, nous avons appris que la toute nouvelle Sigmund Freud Private Universität songeait déjà à planter des drapeaux sur la carte du monde. Et je nous revois à une réunion au cours de laquelle le Recteur Alfred Pritz a demandé qui voulait créer, dans son pays, une branche de l’Université Autrichienne. Un grand silence a régné dans la salle. Créer une université, se charger d’une tâche aussi immense, chacun songea sans doute à tout le travail qu’il avait déjà, aux articles à écrire, aux livres à publier, aux clients, aux groupes de thérapie, à sa famille, et j’en passe. uns – heute Abend unter uns: Nicole Attali, Marie-Christine Soulie, Jacques Schecroun – die Europäische Schule der Philosophie und der angewandten Psychotherapien gegründet. Es ist ein wunderbares Abenteuer, im Zuge dessen wir einige Dutzend Studenten in Paris, in der Normandie, in Brüssel und seit Schulbeginn 2009-2010 auch in Barcelona ausgebildet haben. Gleichzeitig, und obwohl unser Gedanke war, dass diese Schule für alle Methoden so offen sein sollte wie nur möglich, konnten wir nur unsere eigene einbringen, nämlich jene der psychoanalytischen Psychotherapie. Unser Bestreben war es jedoch, Therapeuten auszubilden, die sowohl durch Freud als auch durch Lacan, durch Jung, und ebenso durch Carl Rogers als durch Alfred Adler, in gleichem Maße durch die Gestalttherapie als auch durch die Transaktionsanalyse (und ich vergesse jetzt sicher einige) bereichert werden sollten. Und so kam es - da wir seit mehreren Jahren in den Instanzen des Weltverbands für Psychotherapie präsent waren -, dass wir anlässlich eines Kongresses erfuhren, dass die noch ganz junge Privatuniversität Sigmund Freud sich bereits mit dem Gedanken trägt, ihre Fahnen auf der Weltkarte aufzustellen. Und ich kann mich gut an eine Sitzung erinnern, im Zuge derer der Rektor Alfred Pritz angefragt hat, wer von uns bereit wäre, in seinem eigenen Land einen Zweig der österreichischen Universität zu gründen. Tiefes Schweigen herrschte im Saal. Eine Universität gründen, eine derartig riesige Aufgabe auf sich nehmen, jeder/jede von uns dachte sicherlich an all die Arbeit, die er/sie jetzt schon zu bewältigen hatte, an die Fachartikel, die zu schreiben waren, an die Bücher, die publiziert werden sollten, an die Klienten, an die Therapiegruppen, an die Familie, und ich lasse einiges aus… Wir haben uns gegenseitig angeschaut, Nous nous sommes regardés, les collègues de la délégation française, et comme si un marionnettiste, au dessus de moi, tirait une ficelle, j’ai senti mon bras se lever doucement, doucement, doucement, comme cela. Et à partir de là (il a suffit de mon bras qui marque un mouvement vers le haut) ce sont trois rêves en même temps qui allaient devenir réalité : Le rêve de mettre en place une formation au plus haut niveau pour les prochaines générations de professionnels wir die KollegInnen von der französischen Delegation, und als ob ein Marionettenspieler über mir an einem Faden gezogen hätte, habe ich gespürt, wie sich meine Hand hebt, langsam, ganz, ganz langsam, ungefähr so. Und ab diesem Moment (es hat gereicht, dass sich meine Hand nach oben bewegt hat), sollten drei Träume gleichzeitig wahr werden: - Der Traum, für die kommenden Therapeuten-Generationen eine Ausbildung auf höchstem Niveau zu schaffen - Der Traum, es ganz jungen Menschen, im Alter von achtzehn, neunzehn oder zwanzig Jahren, zu ermöglichen, die Psychotherapie zu erlernen und sie nicht nur als einen Beruf zu sehen, sondern als eine Lebensform, nicht als eine Spezialität sondern als ein Abenteuer, nicht nur als eine universitäre Studienrichtung, sondern auch als eine geistige Weiterentwicklung. - Und schlussendlich der Traum, einen Raum zu schaffen, wo die verschiedenen Methoden zusammenarbeiten. - Sicher, unser Universitätszentrum trägt den Namen des Begründers der Psychoanalyse, aber wenn eine Fakultät Descartes heißt, bedeutet das doch noch lange nicht, dass dort nur der Discours de la Méthode gelehrt wird, oder wenn eine Fakultät den Namen Jussieu trägt, lernt man dort doch nicht nur Botanik! Le rêve de permettre à de tout jeunes gens de dix-huit, dix-neuf ou vingt ans, d’apprendre la psychothérapie et de l’envisager non pas seulement comme un métier mais comme un art de vivre, non pas seulement comme une spécialité mais comme une aventure, non pas seulement comme une discipline universitaire mais aussi comme une démarche spirituelle. Et enfin le rêve de créer un espace de coopération entre les différentes modalités. Certes notre centre universitaire porte le nom du fondateur de la psychanalyse mais ce n’est pas parce qu’une faculté s’appelle Descartes qu’on y enseigne, pour l’une, que le discours de la Méthode, ou parce qu’une faculté s’appelle Jussieu qu’on y apprend que la botanique ! Nous sommes fiers de ce que notre Etablissement s’appelle « Sigmund Freud », mais si l’inventeur de l’inconscient, sans doute parce que c’était lié à sa propre histoire, a cru devoir prendre ses distances avec certains, nous pensons qu’il est temps d’ouvrir une ère nouvelle où chacun s’enrichit de la différence de l’autre. Ces rêves ne sont devenus réalité que, grâce sans doute aux circonstances que je viens de décrire, mais aussi grâce à une formidable équipe pédagogique qui s’est formée spontanément autour du projet de la SFU-Paris, et je suis remplie de gratitude envers la poignée de professeurs qui l’a porté comme on porte un enfant, qui ne s’est pas découragé lorsque, par moments, nous avons cru que la gestation n’irait pas à son terme et qui a fait preuve, dans cette entreprise, d’imagination féconde et de créativité prolifique. Ces rêves ne sont aussi devenus réalité que grâce aux étudiants dont beaucoup composent cette assistance, ces merveilleux étudiants qui nous ont fait confiance de façon si inconditionnelle que nombreux sont ceux qui ont commencé leur cursus avec nous avant même que nous ne soyons officiellement accrédités à délivrer les diplômes de European licence et european master. Ces rêves ne seraient pas devenus davantage réalité sans le soutien que nous avons eu de l’équipe de l’Université de Vienne, un soutien si évident et si chaleureux que ce sont, ce soir, plus de 30 personnes, qui ont tenu à faire le déplacement d’Autriche à Paris pour inaugurer la branche française de la SFU. Wir sind stolz darauf, dass unsere Einrichtung „Sigmund Freud“ heißt, aber wenn der Erfinder des Unbewussten – zweifellos weil das viel mit seiner eigenen Geschichte zu tun hatte – gemeint hat, er müsse zu gewissen Leuten auf Distanz gehen … Wir denken, dass es höchste Zeit ist, eine neue Ära zu eröffnen, in der jeder sich von der Unterschiedlichkeit des Anderen bereichern lässt. Diese Träume sind mit Sicherheit Dank der Umstände, die ich gerade beschrieben habe, Realität geworden, aber auch dank einer großartigen pädagogischen Mannschaft, die sich spontan rund um das Projekt SFU-Paris gebildet hat. Und ich bin erfüllt von Dankbarkeit gegenüber der Handvoll Professoren, die das Projekt getragen hat, wie man ein Kind trägt, die sich nicht entmutigen hat lassen, wenn wir, ab und an, geglaubt haben, dass es nicht zu Ende zu führen ist, und die im Zuge dieser Unternehmung ihre fruchtbare Fantasie und ihre reiche Kreativität unter Beweis gestellt hat. Diese Träume sind nicht zuletzt auch nur dank der Studenten Realität geworden, von denen viele hier anwesend sind, diese wunderbaren Studenten, die uns so vorbehaltlos vertraut haben, dass viele von ihnen ihr Curriculum mit uns begonnen haben, bevor wir noch offiziell akkreditiert und damit berechtigt waren, die Diplome des Europäischen Bakkalaureats und des European Master auszustellen. Diese Träume wären ebenfalls nie Realität geworden ohne die Unterstützung, die wir von der Mannschaft der Wiener Universität bekommen haben, eine Unterstützung, Et ces rêves ne se seraient réalisés sans die uns so selbstverständlich und so herzlich zuteil wurde, wie eben auch la reconnaissance que nous avons reçue heute über 30 Personen hier sind, die du Gouvernement Autrichien dont vous êtes Monsieur l’Ambassadeur, Votre Excellence, l’éminent représentant. En nous accueillant, ce soir, dans l’hôtel prestigieux de votre Ambassade, vous marquez l’importance qu’attache la République d’Autriche à notre entreprise. darauf bestanden haben, die Reise von Österreich nach Paris zu unternehmen, um den französischen Zweig der SFU feierlich zu eröffnen. Und diese Träume hätten sich nicht erfüllt ohne die Anerkennung, die wir von der österreichischen Regierung bekommen haben, deren herausragender Vertreter Sie, sehr geehrter Herr Botschafter, Exzellenz, sind. Indem sie uns heute Abend im prächtigen Gebäude Ihrer Botschaft empfangen, machen sie die Bedeutung deutlich, die die Republik Österreich unserer Unternehmung beimisst. C’est une entreprise, Mesdames et Messieurs, Chers amis, qui donne ses lettres de noblesse à la psychothérapie élevée désormais au rang de discipline universitaire. Et je crois qu’elle le mérite bien. Si, en effet, elle ne peut changer le monde, elle y est efficace. Parce qu’il n’est de problèmes et d’angoisses qui ne peuvent se résoudre, la psychothérapie Es ist eine Unternehmung, sehr geehrte Damen und Herren, liebe Freunde, die peut aider à transformer la Vie. der Psychotherapie, die in Zukunft im Rang einer universitären Disziplin stehen Longue Vie, donc, à la SFU, première wird, ein Adelsprädikat verleiht. Und ich université au monde qui enseigne cette glaube, dass das wohlverdient ist. Wenn discipline, première université, peut-être, die Psychotherapie in Wahrheit die Welt nicht verändern kann, dann entfaltet sie à être une véritable école de la Vie. jedoch in dieser Welt ihre Wirkung. Da es keine Probleme und Ängste gibt, die Mesdames et Messieurs, je vous sich nicht lösen lassen, kann die remercie. Psychotherapie helfen, das Leben zu , verändern. Langes Leben, also, der SFU, der ersten Universität der Welt, die diese Disziplin lehrt, der ersten Universität vielleicht, die eine echte Schule des Lebens ist. Meine Damen, meine Herren, ich danke Ihnen.