Potager en balcon
Transcription
Potager en balcon
Un potager sur mon balcon Basilic, persil, tomates, salade… les aliments ont beaucoup plus de saveur lorsqu’on les cultive soimême. Et un balcon ou une terrasse transformés en un coin de verdure parfumé et coloré, c’est bon pour le moral… et le portefeuille ! Si vous vous lancez dans l’aventure, assurez-vous avant tout que votre balcon pourra supporter le poids des pots, jardinières ou suspensions que vous allez installer. En règle générale, les balcons sont prévus pour soutenir un poids de 350kg maximum au m². De plus, un ensoleillement de 4h par jour minimum est recommandé. A partir de là, tout est possible ! Juste un rebord de fenêtre ? Une simple jardinière avec des herbes aromatiques permettront de relever les salades estivales, de parfumer les plats ou de préparer diverses infusions : basilic, persil, ciboulette, thym, estragon, bourrache, romarin, cerfeuil, oseille, menthe, aneth, mélisse, verveine … Un balcon plus ou moins grand ? En plus des herbes aromatiques, les pots en terre, pots suspendus, jardinières avec treillis et pots cavaliers vous permettront de voir pousser tomates, salades (laitues, mesclun, chicorée, mâche, roquette), radis, concombre ou encore poivron, piment, mais aussi, fraises, raisins ou physalis… Une terrasse ? En plus ou à la place des pots et jardinière classiques, vous pouvez réserver des espaces où vous placerez des cadres en bois d’un m² que vous remplirez de terre végétale (environ 20 cm). Il existe également des tables potagères à roulettes qui permettent des surfaces importantes sans condamner certains coins de la terrasse. Les ingrédients pour produire des aliments sains et goûteux : - des graines, bio de préférence, en privilégiant les variétés anciennes pour favoriser la biodiversité. Evitez les hybrides « F1 », car ces graines sont créées pour ne pas pouvoir récupérer de nouvelles graines pour l’année suivante ; - de la terre végétale ; - du soleil : ensoleillement journalier nécessaire différent en fonction des espèces : de 4h pour la salade, les épinards à 6-8h pour les tomates, piments, concombres,… Photo : www.bricolagemaisons.com - de l’eau : récupérez au maximum l’eau de pluie et l’eau de lavage des légumes (vous pouvez aussi garder un seau à côté de la douche pour récupérer l’eau froide en attendant qu’elle chauffe), et arrosez de préférence tôt le matin ou tard le soir ; - des engrais naturels : compost ou lombricompost (acheté ou fabriqué, en mélange avec la terre), purin d’ortie, décoction de prêle, de consoude… - Vous pouvez également « pailler » les pots pour limiter le dessèchement et donc l’arrosage (broyat de végétaux type pailles ou branchages…) ; - Et un peu de patience ! NB : le terreau est un simple « support de culture » qui ne produit pas d'humus et ne nourrit pas les plantes. En apporter dans le potager est peu efficace et coûteux. Si vous êtes en retard pour les semis, vous pouvez également acheter des plants à repiquer, lors des foires de printemps, sur les marchés ou en magasins spécialisés. Renseignez-vous bien sur les périodes de semis, de plantation, de récolte des légumes ou fruits que vous souhaitez faire pousser. Certains végétaux se développent mieux en présence de certaines autres espèces : vérifiez ces « associations bénéfiques » ! Et si vous y prenez goût et que la surface de votre balcon ne vous suffit plus, renseignez vous auprès des associations de jardins collectifs et jardins familiaux. Vous pouvez aussi aller sur www.pretersonjardin.fr (site d’échange entre propriétaires de jardins et personnes en recherche de potager, contre une partie de la récolte). Une autre alternative originale, les fermes-cueillette : venez vous-même cueillir fruits et légumes à la ferme pour un coût au kilo plus intéressant qu’en étals. Pour plus d’informations, contactez l’Agence Locale de l’Energie et du Climat (ALEC) : ALEC – Espace Info Energie – 4, rue Voltaire – Grenoble - 04 76 00 19 09 ou www.alec-grenoble.org