Plan de cours

PLAN DE COURS
LA CONSCIENCE EUROPÉNNE ET LE
PRISME D’AUSCHWITZ
Professeur(s) : Jean-François BOSSY
Année universitaire 2015/2016 : Semestre de printemps
SÉANCES ET PROGRAMMES
La conscience politique européenne face au crime génocidaire.
Séance 1 : Présentation de la conférence et du travail semestriel

Distribution des exposés.

Petit test de connaissances (non noté) sur l’histoire de la shoah et de la deuxième guerre mondiale.

Introduction et mise en perspective de la question de la Shoah aujourd’hui, ainsi que de l’approche
philosophique, sociologique et éthique spécifique de la conférence.
Séance 2 : Le devoir de mémoire ou le nouveau paradigme de la conscience civique
1er exposé : Tzvetan Todorov : Les abus de la mémoire, Ed. Arlea, 1998
On tentera d’évaluer la pertinence du partage proposé par ce petit texte entre mémoire littérale et mémoire
exemplaire pour dépasser l’effet de tyrannie de la mémoire des événements traumatiques.
2e exposé : Y a-t-il un sens à parler d’un devoir de mémoire à l’ère contemporaine ?

François Bédarida, “La mémoire contre l’histoire”, Revue Esprit, Juillet 1993.

Georges Bensoussan : Auschwitz en héritage, (D’un bon usage de la mémoire), Partie I, Ed. Mille et
une nuits, 2003.

Finkielkraut, Alain, Todorov, Tzvetan, Marientas Richard, Du bon usage de la mémoire Tricorne
(Répliques), 2000.

Alain Finkielkraut, La mémoire vaine (Du crime contre l’humanité), Gallimard, 1989.
Jankélévitch,Vladimir, L’Imprescriptible : pardonner ? Suivi de Dans l'honneur et la dignité Seuil
(Points Essais), 1996.

Kattan Emmanuel***, Penser le devoir de mémoire, PUF (Questions d'éthique), 2002.

Olivier Lalieu, « L’invention du « devoir de mémoire », dans Siècle, Revue d’Histoire, no 69 (2001/1),
2001. Sébastien Ledoux, Pour une généalogie du « devoir de mémoire » en France, Centre Alberto
Benveniste, 2009.

Rousso Henri, La hantise du passé, Textuel, 1998.

Jean-François Theullot, De l’inexistence d’un devoir de mémoire, Ed. Pleins Feux, 2005.
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Séance 3 : Barbarie et civilisation.
1er exposé : Günther Anders, Nous, fils d’Eichmann, Rivages-Poche.
Nous tenterons, à partir de ce court ouvrage, d’évaluer les responsabilités de l’univers moderne de la
technique dans les capacités meurtrières de notre présent.
2e exposé : La barbarie d”Auschwitz” désigne-elle un trait caractéristique de notre modernité ou une
trahison de celle-ci ?
Nous reviendrons sur l’ensemble des paradigmes impliqués dans ce qui se nomme modernité (politique,
technique, scientifique etc.) pour savoir si c’est la modernité qu’il faut ici accuser, ou des formes de
régression proprement anti-modernes, au sein même de la modernité.

Günther Anders, Nous, fils d’Eichmann, rivages-Poche.

Adorno-Horckheimer : La dialectique de la raison, Gallimard-Tel.

Zygmunt Bauman***, Modernité et holocauste, Ed. La fabrique, 2002.

Elias Canetti, Masse et puissance, Gallimard-Tel, 1998.

Norbert Elias, La dynamique de l’Occident, Press-Pocket, 1990.

Daniel Goldhagen, Les bourreaux volontaires d’Hitler, Points-Seuil, 1997.

Victor Klemperer, L.T.I. (Lingua tercii imperii), Pocket-Agora, 1998, p.231 et ss.

Primo Levi***, Les naufragés et les rescapés, Gallimard-Arcades, 2000.

David Rousset, L’univers concentrationnaire, Hachette-Pluriel, 1994.

Wolfgang Sofsky, Traité de la violence, Gallimard, 1998.

Tzevan Todorov, Face à l’extrême, Points-Seuil, 1994.

Stefan Zweig, Le monde d’hier (Souvenirs d’un européen), 1ère édition 1944, Ed. Belfond, 1993
Séance 4 : Les images de la catastrophe
1er Exposé : Claude Lanzmann, Extraits de Shoah. (Bourreaux, victimes, témoins.)

Nous réfléchirons à la manière dont l’art entend relever le pari d’un “indicible” ou d’un
“irreprésentable” (l’inhumanité sans limites d’Auschwitz). Nous évoquerons le débat ainsi soulevé
sur les capacités paradoxales de la fiction à faire oeuvre de vérité. Nous nous interrogerons, sur la
pertinence, pour la compréhension de telles expériences, des approches artistiques et non savantes
au sens strict de la sociologie et de l’historiographie.

Un seul exposé : (Exposé collectif. 3 étudiants bienvenus) :
Base de réflexion :

Comparaison des deux films : Claude Lanzmann, Extraits de Shoah. (Bourreaux, victimes, témoins.
Versus Spielberg : La liste de Schindler.

Les étudiants pourront montrer les extraits qu’ils veulent, mais voici quelques Extraits du film Shoah
utilisables : 1. Séquence N°10 du DVD 3 : Entretien avec le responsable nazi des convois spéciaux.
2. Séquence N°4, DVD 1, Simon Srebnic, rescapé, revient en Pologne à Chelmno. 3. Séquence N°
11-12 Paysans devant maisons à Belzec.
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Travail pour l’exposé collectif :

Visionner les deux films plusieurs fois bien-sûr.

Lire “Au sujet de Shoah”, Ed. Belin, qui explique et raconte comment a été conçu et tourné Shoah,
de Lanzmann. 5e étage , livre en accès direct, 791.4-CUA-1990 – DISPONIBLE.

Corpus Bossy sur la controverse surgie à la sortie du film de Speilberg. Autres articles indiqués.

Sujet directeur pour l’exposé aidé de la compairiaon des deux films : A quelles conditions un récit
ou une représentation des camps sont-ils possibles ? (Corpus Bossy)

Nous tenterons de comprendre comment et pourquoi ce film a voulu éviter de représenter
l’extermination des Juifs, pour mieux s’attacher au présent des traces et des témoignages qui
laissent surgir l’événement en lui-même. Et nous comparerons avec l’oeuvre de Spielberg.

Et nous interrogerons cette propriété de l’expérience des camps et de la déportation de nous
confronter au double défi de l’indicible et de l’irreprésentable. C’est une manière d’interroger les
capacités de l’art à relever un tel défi.

Jean Améry, Par delà crime et châtiment, Arles, Actes-Sud, 1995.

Georges Didi-Huberman, Images malgré tout, Ed. De minuit, 2003.

Carola Hähnel-Mesnard, Marie Liénard-Yeterian, Cristina Marinas : Culture et mémoire:
représentations contemporaines de la mémoire dans les espaces mémoriels, les arts du visuel, la
littérature et le théâtre, Ed. de L’Ecole polytechnique, 2008.

Claude Lanzmann, Au sujet de Shoah, Ed.Belin, 2001.

Primo Levi, Si c’est un homme, Paris, Juliard, 1987.

Jacques Rancière, Malaise dans l’esthétique, Ed. Galilée.

Jean-Luc Nancy (sous la direction de) : L’art et la mémoire des camps, Ed.du Seuil, 2001.

Alain Parreau : Ecrire les camps, Première partie, La littérature concentrationnaire, Ed. Belin, 1995,
p. 13-75.
2ème exposé : La liste de Shindler.

On tentera de mesurer l’intérêt et la portée de ce film en réfléchissant à son approche technique et
idéologique, et en analysant les critiques assez sévères auxquelles il a été confronté à sa sortie,
notamment en France.
Séance 5 : Le totalitarisme.
1er exposé : Hannah Arendt, Le système totalitaire, chapitre 2, 3 et 4 : Le mouvement totalitaire et son
débouché concentrationnaire.
Il s’agira de montrer comment Arendt relie l’inédit du mouvement totalitaire avec l’inédit du phénomène
concentrationnaire et exterminateur.
2e exposé : Le totalitarisme au XXe siècle : le tout politique ou la destruction du politique ? (Excroissance
du politique ou excroissance du social ?)
On tentera d’identifier la source véritable du phénomène totalitaire et les responsabilités politiques de son
avènement.
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PLAN DE COURS

Miguel Abensour, De la compacité, architectures et régimes totalitaires, Ed. Sens et Tonka, 1997.

Hannah Arendt, Le système totalitaire, ed. Points-Seuil, 1972

Raymond Aron, Démocratie et totalitarisme, Folio-Essais, 1992.

Bernard Bruneteau, Le totalitarisme : origines d’un concept, genèse d’un débat,1930-1942, Ed. Du
Cerf. Antoine Delestre, Clara Lévy, Penser les totalitarismes, Ed. De L’aube, 2010.

Guy Hermet ( Collectif, sous la direction) : Totalitarismes, Ed. Economica, 1984 (Notamment :
“L'Ancien et le Moderne dans les origines intellectuelles des systèmes totalitaires”, par Blandine
Barret-Kriegel ; p.75-89 ; “Le totalitarisme et le problème de la représentation politique”, par Pierre
Manent, p.89-103 ; “Les ressorts culturels du totalitarisme”, par Bertrand Badie, p. 103-119 ;
“Individualisme, holisme et totalitarisme : l'exemple du nazisme, par Pierre Birnbaum, p. 119-133) .

Enzo Traverso (Textes choisis et présentés par) : Le totalitarisme (le XXe siècle en débat), FolioEssais, 2001.
Séance 6 : Camps de concentration, camps d’extermination. L’horizon de la mort programmée.
Exposé 1 : Olivier Razac, Politique du barbelé, la prairie, la tranchée, le camp, Ed. La fabrique, Avril 2000.
(En quoi le dispositif concentrationnaire est-il un dispositif politique inédit ?)
Exposé 2 : Y a-t-il continuité ou discontinuité entre les camps de concentration et les camps d’extermination
nazis ?

Hannah Arendt, Le système totalitaire, Ed. Points-Seuil, 1972,

Georges Bensoussan (et Yves Ternon, Rita Thalmann), Classer/Penser/Exclure. De l’eugénisme à
l’hygiène raciale in Revue d’histoire de la Shoah, N°183, Juillet-décembre 2005.

Philippe Burrin : Ressentiment et apocalypse, Points-Seuil-Histoire, 2007.

Saul Friedlander, L'Allemagne nazie et les Juifs ; tome 1, Les années de persécution, 1933-1939
Paris, Le Seuil, 1997, rééd. 2008 ; L'Allemagne nazie et les Juifs ; tome 2, Les années
d'extermination, 1939-1945, Paris, Le Seuil, 2008.

Daniel Goldhagen, Les bourreaux volontaires d’Hitler, Ed. Seuil, 1997.

Cristian Ingrao, Croire et détruire (Les intellectuels dans les services de renseignements de la SS),
Ed. Perin, 2009.

Francis Kaplan***, La passion antisémite, notamment introduction : Qu’est-ce que l’antisémitisme ?,
Ed. Le félin, 2011.

Victor Klemperer, LTI, La langue du IIIe Reich, Pocket-Agora, 1998.

George L. Mosse, Les racines intellectuelles du Troisième Reich, Poinst-Seuil-histoire, 2008.
Sémelin Jacques,

Jacques Sémelin, Purifier et détruire, Chapitre 1 : Les imaginaires de la destructivité sociale Ed.
Seuil, 2005, p. 15-70.

Pierre-André Taguieff, La Judéophobie des Modernes, éd. Odile Jacob, 2008.

Yves Ternon, Penser, classer, exclure. Origine du racisme biologique in Revue d’histoire de la
Shoah, N°183, Juillet-décembre 2005.*
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PLAN DE COURS
Séance 7 : Les génocides et les crimes de masse au XXe siècle. Etude comparée : définir, comparer,
classer.
Exposé N°1 : Y a-t-il un sens à parler d’un génocide vendéen ?
Autour du livre de Reynald Secher, Le génocide francofrançais, Ed. Perrin, 2006.
Exposé N°2 : En quel sens peut-on parler d’une singularité ou d’une spécificité de la Shoah ?
Il s’agit là d’un sujet fortement controversé, tant les avis divergent aujourd’hui, moins sur cette singularité,
que sur le critère adéquat qui permet de la circonscrire.

Bartov Omer, Mirrors of Destruction. War, Genocide and Modern ldentity, Oxford University Press,
2000. Bjornson Karin, Jonasohnn Kurt, Genocide and Gross Human Rights Violations in
Comparative Perspectives, Transaction Publishers, 1998.

Bruneteau Bernard, Le siècle des génocides, Armand Colin, 2004.

J.M. Chaumont, La concurrence des victimes, chapitre 6*****, Ed. La découverte, 1997.

Stephane Courtois, Le génocide de classe : définition, description, comparaison, Les Cahiers de la
Shoah, N°6, p. 89.

El Kenz David (dir.), Le massacre, objet d'histoire, Gallimard, 2005. Barbara Lefebvre et

Sophie Ferhadjian, Comprendre les génocides au XXe siècle, Ed. Bréal, 2007.

Sémelin Jacques, Purifier et détruire, Seuil, 2005.

Ternon Yves, Guerres et génocides au XXe siècle, Odile Jacob, 2007.
L’enjeu moral
Séance 8 : La banalité du mal.
Exposé N°1 : “Un spécialiste”, Film de Eyal Sivan, Rony Brauman.
Nous aborderons quelques extraits de ce film, monté à partir des images du procès d’Eichmann à
Jérusalem, en 1961. On se centrera sur le personnage, en mettant ce que ces images révèlent du
personage (reference au petit bureaucrate banal étudié par Arendt) en regard du témoignage de son
interrogateur israélien avant son procès : Avner Less.
On discutera des choix (très contestés) opérés par les réalisateurs pour illustrer la thèse arendtienne de la
banalité du mal.
Exposé N°2 (exposé collectif : 3 étudiants bienvenus) : La banalité du mal est-elle la formule adéquate pour
spécifier le criminel-type Eichmann ?
Retour sur les débats autour de la formule controversée d’Arendt, qui fait désormais autorité pour réfléchir
sur les crimes génocidaires. Elle continue de soulever différents problèmes : quel sens avait pour Arendt
elle-même cette formule ? Quelle était sa propre conception du mal ? Quelles sont les insuffisances de
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PLAN DE COURS
cette formule par rapport à sa propre visée ? Quelles conceptions alternatives du mal peut-on lui opposer
qui rendent compte également du crime de génocide ?
Travail de groupe à répartir :

Textes d’Arendt sur la question. Corpus Bossy.

Confronter avec l’interrogatoire d’Eichmann par un capitaine israélien après sa capture : Eichmann
par Eichmann, Ed. Grasset. Cote : 8°045.095 – DISPONIBLE. Document saisissant pour voir à
l’œuvre les stratégies du bureaucrate criminel.

Corpus de textes sur la controverse autour du livre de Daniel Goldhagen : Les bourreaux volontaires
d’Hitler. Dossier donné par Bossy.

Hannah Arendt****, Eichmann à Jérusalem, Folio-Histoire, 1991.

Christian Gerlach, Extremely violent societies : Mass violence in the Twentieth-Century World,
Cambridge, 2010.

Daniel Goldhagen, Les bourreaux volontaires d’Hitler, Ed. Seuil, 1997.

Primo Levi***, Les naufragés et les rescapés, Chapitre 2 “La zone grise, Gallimard-Arcades, 2000.

Gitta Sereny : Au fond des ténèbres, Ed. Denoël, 1993.

Jacques Sémelin, Purifier et détruire, Ed. Seuil, 2005, p. 338-343.

Revault d’Allones Myriam, Ce que l’homme fait à l’homme. Essai sur le mal politique, Paris, Le seuil,
1995.
Séance 9 : Sujets sensibles. Le problème de la résistance. Judenräte.
On analysera la manière dont les victimes purent se trouver enrôlées dans la machine nazie et l’on tentera
de mesurer s’il y a lieu de parler de collaboration de certains, à partir notamment de la dispute autour de la
question des Conseils Juifs.
Exposé N°1 : Film De Claude Lanzmann, Le dernier des injustes.

Analyse d’un film consacré à la figure de Murmelstein, ancien Grand-rabbin , puis dirigeant et
survivant du ghetto de Theresienstadt. Une figure controversée, que Claude Lanzmann tente de
réhabiliter.
Exposé N°2 : Fallait-il accepter de créer des Conseils Juifs à la demande des génocidaires nazis ? ?

En réponse à Hannah Arendt et à sa célèbre et polémique critique des Conseils Juifs (Judenräte)
dans Eichmann à Jérusalem.
La condition juive à l’épreuve de la Shoah.
Séance 10 : La passion antisémite.
On interrogera la spécificité d’une haine qui puise ses racines loin dans le temps, et semble devoir être
distinguée du racisme.
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Exposé N°1 : Jules Isaac, L’enseignement du mépris. Suici de L’antisémiisme a t-il des racines
chrétiennes ? Ed. Grasset (1ère édition 1960 et 1962, reed. 2004)
Il s’agira d’interroger la responsabilité du christianisme dans la construction d’un sentiment antisémite qui a
pu préparer la voie au nazisme en Europe.
Exposé N°2 : L’antisémitisme est-il une forme de racisme ?
On s’interrogera sur la distinction entre la haine du Juif et la haine des Juifs et la capacité de cette distinction
à différencier égalment l’antisémitisme du racisme.

Francis Kaplan***, La passion antisémite, notamment introduction : Qu’est-ce que l’antisémitisme ?,
Ed. Le félin, 2011.

Victor Klemperer, LTI, La langue du IIIe Reich, Pocket-Agora, 1998.
Séance 11 : La condition juive à l’épreuve de sa disparition.
On tentera de comprendre avec Nietzsche le lien possible entre l’antisémitisme et l’avènement du judéochristianisme.
Exposé 10.1 : Nietzsche, La généalogie de la morale, 1ère dissertation.
Difficultés de la transmission d’une mémoire, répercussions dans
notre présent politique.
Séance 12 : D’Auschwitz à Jérusalem.
Il s’agit là du sujet sensible par excellence, dans le monde d’après-Auschwitz : cette idée tenace d’une
fondation politique de l’Etat d’Israël sur la mémoire d’Auchwitz. Les enjeux principaux en sont le rapport de
dépendance entre sionisme et Shoah, ainsi que les usages voire les instrumentalisations politiques du
souvenir dont sont capables les Etats modernes, et dont l’Etat israélien serait un exemple.
Exposé N° 1 : Georges Bensoussan, Un nom impérissable (Israël, le sionisme et la destruction des Juifs
d’Europe), Seuil, 2008.
Exposé N°2 : Peut-on penser Israël comme réparation d’Auschwitz ?

Idith Zertal, La nation et la mort, Ed. La découverte, 2005.

Georges Bensoussan, Un nom impérissable (Israël, le sionisme et la destruction des Juifs
d’Europe), Seuil, 2008.
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