La saisie de données, c`est naturel!

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La saisie de données, c`est naturel!
Progident
CTRL
Daniel Girard, ing., M.B.A.
Président
La saisie de données, c’est naturel!
U
ne des tendances actuelles
en matière de gestion de
l’information patient est sans
aucun doute la simplification à la fois
de sa saisie et de sa consultation en salle
opératoire. Pour ce faire, au cours des
dix dernières années, les grands fabri­
cants d’ordinateurs ont tenté à maintes
reprises de populariser du nouvel équipe­
ment. Malheureusement, pour des rai­
sons sur lesquelles je reviendrai à la fin du
présent article, ils ont constaté l’ampleur
des défis qu’ils devaient relever tant sur
le plan technologique que sur le plan
ergonomique.
Par ailleurs, la recherche de simplicité
d’implantation et de fiabilité opéra­
tionnelle a ramené certains outils dans
l’actualité. Ceux-ci sont donc à consi­
dérer.
Le lancement en grande pompe du
« IPad » d’Apple n’est certainement pas
étranger à ce regain d’intérêt pour un
support informatique qui non seulement
a presque la flexibilité et la puissance d’un
ordinateur conventionnel, mais s’intègre
de façon transparente et optimale dans
l’environnement de travail.
Ma mention du « IPad » vise simple­
ment à vous placer en contexte. En effet,
à moins d’être dans un environnement
Mac, le « IPad » n’est pas nécessairement
un bon choix pour une salle opératoire.
Il existe différents appareils qui ont des
caractéristiques ergonomiques similaires,
voire plus intéressantes, et sont mieux
conçus pour votre contexte de travail.
Revenons donc à l’objectif de base :
vous permettre de consulter et de saisir
de l’information (texte, images, odon­
togramme, notes de diagnostic, etc.)
sur votre patient comme si vous aviez
en main son dossier papier. Le « vous »
prend ici toute son importance, car c’est
de votre façon personnelle de travailler
que dépendent vos critères de sélection
d’un appareil plutôt qu’un autre.
En effet, bien qu’il existe des normes,
des pratiques reconnues en dentisterie,
mes contacts et discussions avec plusieurs
dentistes m’ont démontré qu’il y a parfois
des nuances subtiles dans les approches
de traitement mais, plus important en­
core, des différences marquées dans la
configuration des salles opératoires. Par
conséquent, un appareil très bien adapté
à une clinique donnée pourrait s’avérer
inefficace dans l’environnement et selon
l’approche de travail d’un autre dentiste.
Il faut donc que vous analysiez de près
votre processus de traitement et les carac­
téristiques de votre salle opératoire afin
de choisir l’équipement qui vous con­
vient le mieux. Il faut surtout que vous
tentiez de demeurer rationnel, même
devant le super gadget d’une esthé­tique
épatante.
Pour simplifier la palette d’appareils ac­
tuellement à votre disposition, regrou­
pons-les en deux catégories : d’une part,
le petit ordinateur portable appelé com­
munément « tablet PC » (ex. : Toshiba
Portégé) et, de l’autre, la tablette infor­
matique (ex. : Kindle, IPad).
Le « tablet PC » est un ordinateur por­
table conventionnel, mais dont on peut
pivoter et rabattre l’écran sur le clavier
pour créer une tablette de navigation et
de saisie de données. Il vient habituel­
lement avec un stylet, et son écran est
tactile (touch screen). S’il est conçu selon
les standards de l’industrie, vous pouvez
donc naviguer dans le logiciel de votre
choix… tout simplement avec votre
doigt!
La tablette informatique est, pour sa
part, beaucoup plus mince et plus pe­
tite, donc encore plus facile à transpor­
ter; son clavier standard, le cas échéant,
n’est pas toujours de type « QWERTY ».
De plus, elle fonctionne fréquemment,
jusqu’à maintenant, selon un système
d’exploitation propriétaire particu­
lier, c’est-à-dire différent des systèmes
usuels connus comme WindowsMD
de Microsoft ou Snow LeopardMD de
Apple.
Comme le « tablet PC » est un ordina­
teur conventionnel en soi, il s’intègre ha­
bituellement plus aisément dans un envi­
ronnement réseau existant. Il offre aussi
la flexibilité du clavier standard, qui per­
met une saisie des données souvent plus
fiable qu’un clavier numérique sur écran
tactile. Pensez à votre téléphone cellu­
laire et à l’envoi de textos : préférez-vous
saisir vos données en tapant sur un petit
clavier physique ou sur un écran tactile?
Par contre, même si le « tablet PC » est ha­
bituellement plus petit qu’un ordinateur
portable standard, il occupe normale­
ment plus d’espace dans l’environnement
de travail que la tablette informatique et
il est plus lourd à porter.
L’option idéale est donc la tablette in­
formatique qui supporte un système
d’exploitation et des possibilités de
connectivité standard. Vous avez alors
en main les avantages réseautiques de
l’ordinateur conventionnel et ergono­
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Le Point de contact − Mai | juin 2010
miques de la tablette informatique.
D’ailleurs, certaines tablettes informa­
tiques sont conçues à cet effet et présen­
tent des caractéristiques spécifiques pour
l’utilisation en clinique de soins. Par
exem­ple, le modèle C5 de la compagnie
Motion Computing, une tablette mince
sans fil, comprend une poignée de trans­
port pour faciliter le déplacement d’une
salle à une autre.
En début d’article, je vous mention­
nais que nous constations une recru­
descence de ce type d’outils, alors qu’ils
existent depuis fort longtemps dans
l’univers informatique. Une question
tout à fait légitime se pose donc : pour­
quoi ce qui n’était pas valable hier l’est-il
aujourd’hui?
Il y a un autre élément clé dans le succès
de l’intégration de ce type d’équipement.
Il existe, en plus de la technologie com­
me telle, soit l’équipement, une couche
d’interface logicielle entre l’homme et la
machine. Et deux aspects logiciels ont
principalement freiné l’utilisation de ce
type d’équipement en salle opératoire
par le passé :
1. L’incapacité des logiciels de gestion
à permettre une saisie transparente,
c’est-à-dire directement intégrée, de
l’information entrée dans le dossier
du patient.
2. La faible fiabilité des algorithmes
de conversion automatique en
carac­tères d’imprimerie d’un texte
manus­crit. Cette conversion auto­
matisée devient essentielle lorsqu’on
souhaite pouvoir faire des recher­
ches par mots clés dans l’ensemble
de l’information colligée dans la
base de données au fil du temps et
du traitement des patients.
Les technologies passent, les
L’avancement technologique des der­
nières années ayant comblé ces lacunes,
il est dorénavant possible de saisir la to­
talité des renseignements concernant
votre patient aussi naturellement que si
vous écriviez à la main dans son dossier
papier.
Pour toute information complémentaire
sur les bénéfices que vous pourriez tirer
de ces technologies dans votre clinique,
n’hésitez pas à communiquer avec un
représentant Progident au 1 800 6500143. Nous serons également au stand
de l’ACDQ lors des prochaines journées
dentaires pour vous faire la démonstra­
tion des différentes possibilités mises à
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