Enquête sur LA PRISE DE DECISIONS en Entreprise 2000-2001
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Enquête sur LA PRISE DE DECISIONS en Entreprise 2000-2001
Enquête sur la PRISE DE DECISIONS en Entreprise La Prise de Décisions à l’Ere du Numérique Entre Vitesse et Qualité… A l’ère des nouvelles technologies de l’information, prendre une décision, c’est faire face à un nombre quasi illimité d’informations et ce presque instantanément. Les dirigeants et les cadres d’entreprise sont, à tous niveaux, confrontés à un nombre de décisions sans cesse croissant alliant rapidité et efficacité. Kepner-Tregoe – cabinet de conseil en stratégie et management spécialisé dans la prise de décision opérationnelle et stratégique – a analysé comment les entreprises avaient évolué ces dernières années sur le plan décisionnel. En janvier 2001, deux enquêtes sur la prise de décision en entreprise sont réalisées auprès de décideurs d’entreprise en France et à l’étranger (Etats-Unis, Australie, Grande-Bretagne, Suisse). Un premier sondage, quantitatif, explore la dynamique entre les exigences –trop souvent contradictoires- de la vitesse et de la qualité en matière de prise de décisions : Comment les organisations gèrent-elles la nécessité de prendre des décisions de plus en plus rapidement ? Comment parviennent-elles à respecter cette contrainte tout en maintenant la qualité des décisions prises ? Quelles sont les barrières à une prise de décision rapide ? Comment les entreprises exploitent-elles le potentiel des nouvelles technologies ? Le second volet de l’étude, une enquête qualitative sur la base d’entretiens avec des décideurs de grandes entreprises leaders dans leur domaine d’activités, met en lumière les ‘best practices’ en matière de prise de décision : comment ces entreprises parviennent-elles à guider la prise de décision à tous les niveaux de l’organisation ? Quels sont les outils et processus qui permettent une prise de décision efficace ? Comment ces entreprises encouragent-elles les comportements individuels et collectifs de prise de décision ? De cette enquête, Kepner-Tregoe a isolé sept pré-conditions, chacune d’entre elles étant commune à plusieurs ou à tous ces « Decisions Leaders ». Enquête sur la prise de décisions en entreprise 2000-2001 PAGE 1 Synthèse de l’enquête sur la Prise de Décisions en Entreprise 2000-2001 Les réponses à ce sondage confirment que les décideurs, de tous secteurs d’activités et tous niveaux, travaillent avec une tension et pression permanentes. Dans le monde d’aujourd’hui, à l’ère du numérique, le management « à la vitesse de la pensée » n’est pas seulement un slogan à la mode, c’est aussi un impératif opérationnel. Une course contre la montre : de plus en plus de décisions à prendre en moins en moins de temps. Plus des 2/3 des managers interrogés reconnaissent prendre un nombre croissant de décisions et dans le même temps avoir de moins en moins de temps pour le faire. Une grande partie considère avoir, aujourd’hui, plus d’informations disponibles et d’une meilleure qualité. Près de 95% reconnaissent avoir plus confiance dans les décisions qu’ils ont prises ces dernières années. Les raisons principales étant l’expérience acquise, les changements et évolution de poste ainsi que l’utilisation des outils technologiques (Intra et Internet, bases de données…). Dans le même temps, ceux qui ont vu leur confiance dans la prise de décision s’éroder notent la quantité et qualité des informations disponibles, l’accélération des rythmes de travail et le manque d’organisation comme étant les principaux facteurs responsables. Des opportunités manquées pour les entreprises. Bien que la vitesse soit devenue une condition essentielle de la qualité d’une décision, les 2/3 des personnes interrogées pensent que la prise de décision dans leur service ou département et de leur hiérarchie reste souvent lente et résulte en opportunités manquées pour les entreprises. Ces retards dans les décisions proviennent majoritairement d’un manque de clarté de la stratégie de l’entreprise (59%), de la nécessité d’approbations multiples (56%), et d’un manque de démarche commune pour la prise de décision (47%). Les domaines dans lesquels les décisions souffrent d’un déclin de la qualité sont plus particulièrement la gestion des ressources humaines, le développement de produits, le budget et les finances. Les conséquences de cette contrainte de temps dans la prise de décision sont nombreuses. Plus de la moitié des personnes interrogées reconnaissent un manque d’adhésion avant la mise en œuvre de la décision, et presque autant pensent que les bonnes personnes ne sont pas impliquées et le partage d’information inefficace. Les nouveaux moyens de communication sont un accélérateur puissant. Si l’on interroge les personnes sur leurs sources d’informations et leur degré d’utilisation depuis trois ans, le changement majeur provient, bien entendu, de la documentation électronique, e-mail, intra et extranet. Les réunions face à face et téléphoniques restent aussi très présentes. Les nouvelles technologies de l’information sont utilisées comme source principale d’information dans de nombreux domaines (le budget et les finances, la gestion de la relation client, le développement de nouveaux produits et les achats…) et ont largement contribué à l’accélération des prises de décisions. L’accès rapide aux informations, la meilleure qualité et la disponibilité des informations ont également affecté positivement la qualité de la prise de décisions (60% des répondants). L’absence de « mémoire d’entreprise » sur la Prise de décisions. Il n’existe pas ou très peu de base de données en entreprise qui rassemble des informations sur la façon dont les décisions sont prises dans les entreprises. De même, rares sont les entreprises qui possèdent une méthode ou une démarche commune pour la prise de décisions. Il est donc difficile pour ces entreprises de tirer les leçons du passé et d’éviter les mêmes erreurs dans les prises de décisions présentes. Enquête sur la prise de décisions en entreprise 2000-2001 PAGE 2 Les Sept Pré-Conditions d’une Prise de Décisions Dans un monde soumis à la pression du temps et aux exigences incontournables de la qualité, les mauvaises décisions peuvent avoir de terribles conséquences. A l’inverse, les organisations qui savent prendre les bonnes décisions, saisir les opportunités au bon moment, être rapides et efficaces dans la mise en œuvre de ces décisions voient leurs performances augmenter et leur croissance perdurer. Une vision axée sur la prise de décisions Une entreprise qui possède une stratégie ou une vision claire de ses buts offre à ses employés le contexte indispensable pour une prise de décision efficace. Lorsque chacun, dans une organisation comprend clairement quels sont les produits ou services offerts, les marchés et clients servis, et le type de relation quelle cherche à construire avec ces derniers, il n’est nul besoin de revisiter continuellement la question « pourquoi ? ». Les frontières de ce qui est requis, de ce qui est permis et de ce qui ne l’est pas sont visibles de tous et permettent de décider rapidement. Une gestion des priorités stricte Parce que le temps manque souvent pour décider, l’arbitrage entre vitesse de décision et qualité de décision se fait trop souvent au détriment de cette dernière, sans discernement. Mais toutes les décisions ne sont pas égales entre elles, certaines sont décisives et ne doivent pas laisser de place à l’échec, d’autres peuvent être imparfaites. Ainsi les « Decision Leaders » encouragent les individus et les équipes à fixer des priorités et prendre le temps et l’attention nécessaire aux prises de décisions dont l’enjeu est crucial. Une culture de responsabilisation des individus Pour améliorer la prise de décisions, les Decision Leaders tendent à développer une culture d’entreprise basée sur la vitesse en supprimant au maximum les barrières à la prise de décision rapide, comme par exemple les niveaux d’approbation multiples. D’autre part, ils encouragent le partage de l’information en en facilitant l’accès grâce aux nouvelles technologies. Enfin, ils acceptent et encouragent, par la délégation de la prise de décisions, leurs employés à prendre des risques. Redéfinition du rôle de chacun Qui doit prendre les décisions? Qui doit en assumer la responsabilité ? Pour répondre plus facilement à ces deux questions, les entreprises s’organisent pour définir qui possède les informations les plus pertinentes sur les clients et les marchés et qui sera responsable de la mise en œuvre de la décision. Elles mettent également en place le système de performance adéquat pour donner aux employés les outils nécessaires à la prise de décisions et délimiter clairement les rôles et responsabilités en ce domaine. Des réseaux humanisés Ces entreprises, bien qu’utilisant et favorisant les nouvelles technologies, font aussi attention à maintenir l’équilibre entre la technique et l’humain. Chez les Decision Leaders, l’usage de la technologie se base sur les valeurs et la culture d’entreprise et il ne remplace jamais complètement les rapports en face à face ou les conversations téléphoniques. L’interconnection des processus Pour encadrer la prise de décisions et les décideurs, l’utilisation de processus, qu’ils soient physiques (processus de production standard ou de développement de produits) ou de réflexion (processus de décision) sont des éléments clefs. Ces processus permettent d’impliquer les bonnes personnes au bon moment, de rechercher les informations pertinentes et de s’adapter rapidement aux changements. Capitalisation du savoir L’une des caractéristiques des décideurs est de savoir tirer les leçons du passé pour ne pas répéter les mêmes erreurs. Ces organisations sont donc capables de stocker les informations pertinentes à propos des décisions passées pour les appliquer aux décisions présentes. Cette « connaissance » est facilitée par la mise en place et l’utilisation de bases de données. Enquête sur la prise de décisions en entreprise 2000-2001 PAGE 3 METHODOLOGIE Kepner-Tregoe a envoyé plus de 6000 questionnaires à travers le monde et ce dans tous les secteurs de l’industrie et des services. Les destinataires ont été choisis parmi les différents niveaux de management. Les résultats reposent sur l’analyse de 1222 questionnaires complétés et retournés (141 en France, Belgique et Suisse ; 298 au Royaume-Uni et République d’Irlande ; 479 aux Etats-Unis ; 304 en Australie). Répartition des questionnaires 12% 39% France, Suisse Belgique 24% Royaume Uni et Irlande Australie Etats-Unis 25% Secteurs d'activité 45 40 France, Suisse Belgique 35 30 Royaume Uni et Irlande 25 Australie 20 Etats-Unis 15 10 5 Tr an sp Ba or nq ts ue s/ As su ra nc es co ns om m at io n D is tri bu tio n de Bi en s rs di ve rs es ve di es ic rv In du st rie s Se BT P Ag ro -a lim en ta ire 0 A propos de Kepner-Tregoe Depuis 1958, Kepner-Tregoe, cabinet de conseil international de formation et de conseil, défend l’idée que pour agir efficacement dans le monde du business, il faut d’abord penser mieux. Kepner-Tregoe est spécialisé dans le développement des compétences, l’amélioration opérationnelle, la formulation et la mise en oeuvre de stratégie d’entreprise. Grâce à un éventail de méthodologies qui ont fait leurs preuves, Kepner-Tregoe accompagne ses clients dans l’analyse de leur activité, l’élaboration d’une vision pour le futur et fournit à leurs équipes les compétences nécessaires à l’accomplissement de cette vision et la réalisation des résultats opérationnels souhaités. « Résolution de problèmes et Prise de décisions » et « Management de projets » sont deux des différents programmes de formation proposés par Kepner-Tregoe à travers l’Europe en langues anglaise, française, allemande et néerlandaise. Pour en savoir plus "www.kepner-tregoe.com Contact presse Kepner Tregoe : Anne Girard, European Marketing Manager Tél : +33(0)1 42.97.42.00 E-mail : [email protected] Copyright 2001 Kepner-Tregoe, Inc. All rights reserved Enquête sur la prise de décisions en entreprise 2000-2001 PAGE 4