14ème conférence du réseau N-AERUS, Enschede, 12

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14ème conférence du réseau N-AERUS, Enschede, 12
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ème
conférence du réseau N-AERUS, Enschede, 12-14 septembre 2013.
Organisée par GISDECO.
Villes en devenir. Une multiplicité des approches, trajectoires et réalisations ?
Les tendances actuelles de l'urbanisation aboutissent à de multiples réalisations, qui affectent en retour
les dynamiques de développement à l’échelle mondiale. La compréhension de ces processus équivoques, par l’intermédiaire d’approches pluri et transdisciplinaires, représente bien un enjeu de première importance. En effet, une approche « uni disciplinaire » ne saurait rendre compte de la multiplicité
des processus d’urbanisation et aiderait plus difficilement les décideurs dans leur travail de planification
de la transformation des villes. Plus encore, les situations conflictuelles mettent à mal les objectifs
d’amélioration de la qualité de vie et du cadre environnemental. En considérant le contexte actuel de
crise économique à l’échelle mondiale – qui implique une aggravation des inégalités sociales et politiques – et les difficultés d’imaginer un futur prospère pour tous, avoir une vision prospective des transformations urbaines représente un enjeu de première importance.
Cette conférence veut dépasser les traditionnelles partitions disciplinaires (mais aussi épistémologiques
et ontologiques) en encourageant les propositions faisant appel à un large spectre de notions académiques et d’outils techniques, mais aussi à des sujets et objets de recherche variés. Il est alors nécessaire d’explorer un vaste éventail de « devenirs urbains » et leurs conséquences pour la vie en ville,
l’évolution du cadre physique des villes et la transformation de la relation ville-environnement. Quatre
sous-thématiques ont été distinguées :
a- Information spatiale et urbanisation en devenir :
L’information spatiale se pose aujourd’hui comme un vecteur important de travaux transdisciplinaires et
participatifs : par son intermédiaire, une multitude d’acteurs, des décideurs aux citoyens, prennent part
aux processus de conception, de planification et de prise de décision de l’avenir des villes. L’information
spatiale génère un « langage commun » pour communiquer et diffuser des idées par l’intermédiaire de
groupes sociaux, à différentes étapes et échelles de l’élaboration des politiques urbaines. Pour les
gouvernements aux Suds, l’investissement dans la collecte, la visualisation et l’utilisation de données a
souvent été conséquent. La question de l’utilité des informations spatiales dans l'élaboration et la mise
en œuvre des politiques urbaines nécessite cependant analyses rigoureuses et débats. L'objectif de
cette session est de dépasser le battage médiatique et le scepticisme qui entourent l'information spatiale et les politiques urbaines. Nous souhaitons ici identifier des cas empiriques de succès et d'échecs
et synthétiser certaines approches novatrices, tout en étant attentif aux effets indirects et sous-jacents
induits par ces dynamiques.
Voici quelques questions clés qui pourraient orienter les contributions pour ce sous-thème :
Comment l’information spatiale guide la conception et la mise en place des politiques urbaines ?
Quels sont les bénéfices et les risques engendrés par l’utilisation de l’information spatiale et de ses
outils dans le cadre d’une meilleure compréhension, planification, conception, création et gestion
d’environnements urbains complexes ?
Qui choisit d’utiliser, et qui contrôle, les informations spatiales ? De quelle manière l’utilisation de SIG
(institutionnels, participatifs ou issus d’initiatives individuelles) influence-t-elle les processus
d’urbanisation ?
b- Crises et avenirs : de quelle manière les villes et régions urbaines se préparent-elles à faire
face aux crises économiques et environnementales ?
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La plupart des villes sont confrontées périodiquement à différentes formes de crises. Ces dernières
peuvent être le résultat de risques naturels et technologiques locaux, mais aussi être la conséquence
de crises environnementales et économiques régionales, voire mondiales, qui se sont étendues à
l’ensemble de la planète depuis 2008. Indépendamment des questions d’échelles, les crises, de par leur
nature, causent des perturbations importantes dans le fonctionnement des villes et affectent tant les
habitants que les travailleurs et les entreprises, et plus généralement les sphères économiques et sociales citadines. L’association de différents types de crises avec l’accroissement des inégalités sociales,
et des conflits qui en découlent, participe de l’émergence de nouveaux acteurs urbains et de nouvelles
manières de gérer et de produire les villes.
Voici quelques questions clés qui pourraient orienter les contributions pour ce sous-thème :
Quelles ressources spécifiques pouvons-nous construire et mobiliser pour se préparer aux crises ?
Quelles méthodes ont fait leurs preuves en matière d'atténuation et d'adaptation aux crises ? Les gouvernements locaux devraient-ils, et de quelle manière, développer des outils de planification et de gestion des crises ? De quelle manière les crises représentent-elles à la fois des occasions et des menaces
pour le développement durable des villes ? Comment l'accroissement des inégalités urbaines exacerbet-il la vulnérabilité de certains groupes sociaux ?
c- Planification, législation et avenir : comment concevoir localement des dynamiques
d’urbanisation durables ?
La « planification d’avenir » vise une amélioration des approches dédiées au développement des espaces urbains locaux, tout en facilitant et en guidant sa réalisation. Le perfectionnement des outils de la
conception des villes représente une contribution directe à ces objectifs. Des concepts récents et innovants, tout comme certaines méthodes et pratiques éprouvées à l’échelle de quartiers ou d’espaces
locaux, peuvent justement contribuer à l’amélioration de l’avenir des villes.
Voici quelques questions clés qui pourraient orienter les contributions pour ce sous-thème :
De quelle manière peut-on décliner à l’échelle locale les concepts de résilience et de ville durable ?
Quelles sont les approches innovantes de gestion et d’organisation des espaces locaux qui émergent,
et de quelles manières améliorent-elles la qualité de vie en ville ? Les projets collaboratifs en matière de
conception et de planification améliorent-ils le développement des espaces urbains locaux ? Comment
« l’incertitude » peut-elle être prise en compte dans la gestion du développement des espaces urbains
locaux ?
d- Perspectives d’avenir : approches méthodologiques et théoriques innovantes
Ce sous-thème veut mettre en avant les innovations de pointe en matière de théories, de méthodes et
d’approches techniques de la planification urbaine, dans un contexte d’incertitude et de transformation
rapide des processus d’urbanisation.
Voici quelques questions clés qui pourraient orienter les contributions pour ce sous-thème :
Est-ce que l’élaboration de scénarios prospectifs accroît ou décroît l’incertitude des acteurs engagés
dans la production urbaine, notamment celle des investisseurs publics et privés ? Quels sont les actuels
outils en matière de planification urbaine collaborative, et dans quels contextes ces derniers peuvent-ils
être mobilisés à bon escient ? Comment les services cartographiques et de la planification sur Internet
affectent-ils les pratiques locales de l’aménagement de l’espace ? Les hautes technologies utilisées
dans la planification de l’espace participent-elles à l’exclusion de certains acteurs de l’aménagement et
de la gestion des espaces urbains ? Ces évolutions affectent-elles la transparence des processus de
planification de l’urbanisation ? Comment les nouvelles technologies numériques transforment-elles la
nature de la planification urbaines et des prises de décisions dans l’aménagement des villes ? Les
communications ayant trait à l’utilisation de technologies de pointe et d’outils innovants de la planification urbaine, tout comme à des études de cas interrogeant leurs applicabilités, seront largement encouragées.
Nous encourageons les propositions de communications s’inscrivant dans un ou plusieurs des thèmes
proposés. Une exposition de posters scientifiques sera par ailleurs organisée, notamment dans le but
d’encourager la participation d’étudiants issus de disciplines variées.
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Pour une somme modique, des ateliers / réunions en amont de la conférence pourraient être organisés.
Si certains participants sont intéressés, nous les invitons à contacter le comité local d’organisation avant
le 31 mars 2013 ([email protected]).
N-AERUS est un réseau européen travaillant sur les enjeux de l’urbanisation au Sud. Crée en 1996 et
composé aujourd’hui d’approximativement 400 membres, ce réseau veut mobiliser et développer les
recherches européennes, à la fois individuelles et institutionnelles, tout en renforçant les capacités
d’intervention au sein des villes du Sud. Concomitamment, le réseau N-AERUS veut, dans le cadre
d’une réduction généralisée des financements de la recherche sur les villes du Sud, influencer les politiques européennes en matière de soutien à la recherche sur ces thématiques et aires géographiques.
L’ITC (Faculty of Geo-Information Science and Earth Observation de l’Université de Twente) propose
des cursus internationaux de troisième cycle dans la recherche et la gestion de projets, notamment
dans le champ de l’information spatiale et de l’observation de la Terre, par l’intermédiaire des outils de
la télédétection et des systèmes d’information géographique (SIG). L’ITC promeut notamment l’échange
international de connaissances scientifiques et techniques et le renforcement des capacités de développement des pays émergents et en développement.
GISDECO est un réseau international d’experts en SIG, en planification et en gestion de projets au sein
des pays en développement. Ce réseau propose une plateforme d’échange de connaissances sur les
recherches innovantes et appliquées en SIG. GISDECO organisent des séminaires et des sessions de
travail dans divers pays, afin de permettre la mise en place de projets scientifiques et techniques appliqués aux SIG.
INFORMATIONS :
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Date : la conférence se déroulera du 12 au 14 septembre 2013.
Lieu : Université de Twente, bâtiment de l’ITC, ville d’Enschede, Pays-Bas
Comment s’y rendre : http://www.itc.nl/Pub/organisation/Contact-information/Maps-andDirections.html
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Proposition de communication : un résumé de 150 à 250 mots devra être soumis aux formats
.rtf ou .doc avant le 15 avril 2013, 12h00 PM CET à l’adresse suivante :
[email protected].
Les résumés peuvent être proposés en Anglais, Français ou Espagnol. Ils devront indiquer les
informations suivantes :
• La sous-thématique choisie.
• Le titre.
• Faire bien apparaître le sujet traité, le contexte et les principaux arguments.
• Un fichier déparé devra indiquer les coordonnées de/des auteur(s) et leurs affiliations.
Afin de préserver l’anonymat des propositions de communication, ces détails ne devront pas apparaître sur les résumés.
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Les résumés et les textes complets seront sélectionnés à l’aveugle par un comité scientifique indépendant constitué de représentants de l’ITC, du GISDECO et de N-AERUS.
Les actes de la conférence auront une attribution ISBN.
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Les institutions d’accueil : PGM, Faculty ITC, University of Twente, Pays-Bas (www.itc.nl)
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Dates clés de la conférence :
Date limite de soumission des résumés : 15 avril 2013, 12:00 PM CET
Réponse du comité scientifique : 15 mai 2013
Date limite de l’envoi des papiers définitifs : 15 août 2013 12:00 PM CET
Date de la conférence : du 12 au 14 septembre 2013
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Financement : Un soutien financier limité sera disponible pour permettre la participation de
quelques chercheurs ou praticiens d'Afrique, d'Asie et d'Amérique latine dont les propositions
seront retenues en vue d'une présentation dans le cadre de la conférence. Les candidats sont
invités à préciser, lors de la remise de leurs résumés, s'ils souhaitent bénéficier d'une aide financière.
Coûts : Il n’y aura pas de frais d’inscription à la conférence. Cependant, tous les participants
devront s’acquitter d’une participation de 40 € pour couvrir les coûts de la documentation (clé
USB contenant les actes), des déjeuners et des pauses café.
L’équipe d’accueil de la conférence : Javier MARTINEZ, Richard SLIUZAS, Rohan BENNETT, Saskia TEMPELMAN (Organisation locale du secrétariat, ITC)
Le comité de coordination N-AERUS : Eva ALVAREZ DE ANDRES, Viviana D'AURIA, Javier MARTINEZ, Luisa MORETTO
Le comité de coordination GISDECO : Richard SLIUZAS, Brent HALL, Neil STUART, Suan Pheng
KAM, Reinaldo Perez MACHADO
CONTACT
[email protected]
Renseignements sur l’hébergement et l’inscription :
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Hébergement :
Une liste de logements peu couteux sera disponible pour les participants. Des informations
complémentaires seront bientôt publiées à ce propos sur le site Internet de la conférence.
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Processus d’enregistrement : bientôt disponible
[des modèles de soumission de résumés seront bientôt disponibles]
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