Rapport du séjour de la Fondation des Etudiants Comoriens à l

Transcription

Rapport du séjour de la Fondation des Etudiants Comoriens à l
http://www.etudiants‐comoriens.org
Rapport du séjour de la Fondation des
Etudiants Comoriens à l’étranger (FEC), à
Dakar.
YOUSSOUF Abdoul Madjid
Téléphone : (+221) 70 706 10 13/ (+221) 77 459 66 15
E-mail :
[email protected]
Mars 2013
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1 - La présentation de la FEC.
La Fondation des Etudiants Comoriens à l’Etranger, est une organisation non
gouvernementale créée le 27 mai 2012 à Vaulx‐en‐Velin en région lyonnaise.
Elle se veut être une coordination des associations des étudiants comoriens. La FEC est une
organisation à but non lucratif, laïque qui s’efforce à améliorer le quotidien des étudiants
comoriens à l’étranger. La priorité est donnée aux jeunes poursuivant leurs études en dehors
de l’Europe. La FEC ne se substitue pas à l’Etat comorien et ne prétend pas remplir le devoir
de service public de celui‐ci. La FEC est un élan de solidarité et d’entraide envers les
étudiants. La FEC poursuit les buts suivants :
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informer, conseiller les étudiants futurs partants et les aider à préparer leurs séjours à
l’étranger.
favoriser l’intégration future des étudiants dans le pays d’accueil
encadrer les étudiants comoriens poursuivant un cursus à l’étranger
soutenir les étudiants comoriens rencontrant des difficultés dans le financement de
leurs études dans la mesure du possible.
coordonner et mutualiser les actions des associations des étudiants comoriens à
l’étranger.
Et plus généralement réaliser toute opération de toute nature. Qu’elles soient, juridique,
économique et financière, civile ou commerciales se rattachant aux buts sus indiqués ou à tout
autre objet similaire ou connexe, de nature à favoriser, directement ou indirectement le but
poursuivi par l’organisation, son extension ou son développement aux Comores et à
l’international.
Le but du voyage à Dakar est de lancer la fondation, trouver des partenaires et d’avoir un
premier aperçu, de ce qui l’attend.
2 - Un compte-rendu des travaux.
Le séjour de la FEC à Dakar a duré, 5 jours, soit du samedi 16 mars 2013 au mercredi 20
mars 2013. Les travaux se sont déroulés tout le long du séjour.
A- Le calendrier.
Samedi 16 mars 2013 : rencontre avec l’AEESCOS et les doyens de la communauté.
Dimanche 17 mars 2013 : rencontre avec la communauté comorienne à Dakar.
Lundi 18 mars 2013 : rencontre avec l’ambassade des Comores au Sénégal, l’école
H.E.C.M et les étudiants administrateurs comoriens au Sénégal.
Mardi 19 mars 2013 : rencontre avec l’UNIS et le GEDAH.
Mercredi 20 mars 2013 : rencontre avec l’ISEG, le CACSUP et conférence de Presse.
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B- Les activités.
Le samedi 16 mars s’est tenu, dans les locaux de l’ITECOM3, des échanges entre la FEC,
l’AEESCOS et les doyens de la communauté comorienne au Sénégal, n’avons pas pris part à
cette rencontre car n’étant pas invités.
Le dimanche 17 mars 2013, la FEC part à la rencontre de la communauté à la maison de la
culture douta SECK de Dakar, un peu plus de 400 personnes sont recensés, les échanges ont
été constructifs, d’un côté la FEC a pu se présenter au grand public et d’un autre recueillit les
doléances des étudiants et donc mesurer l’ampleur de la tâche qui l’attend, mais surtout
l’engouement et l’espoir qu’elle suscite.
Parmi les intervenants mesdames Aniami M’CHANGAMA et SOIDIKI Fatima,
respectivement, présidente et contrôleuse générale de la fondation, le président de l’amicale,
le Dr Salim ISSA, Idrache DAOUD, et Moussa MBAE, nommé plus tard coordonnateur de la
FEC à Dakar. Ensuite le débat à été ouvert au public. Le tout a été couvert par la CNV et son
reporter vedette Wahib DJAMBAE.
Parmi les doléances soumises, les problèmes d’inscriptions dans les universités d’état, suite à
une licence de l’université des Comores, les problèmes de santé et sociaux.
La soirée s’est terminée par un concert et toirab.
Le lundi 18 mars 2013, ceux sont tenus les premières rencontres avec les structures privées.
La tournée a débutée à l’ambassade des Comores, avec notamment la rencontre avec le chargé
d’affaire monsieur Adani ABDOUL GHANIOU, ont été discuté, les attentes de la FEC vis-àvis de l’ambassade, la cité universitaire « Moroni », qui serait une cité dédiée aux étudiants
comoriens au Sénégal et de la probable venue du président Ikililou DHOININE, président de
l’Union des Comores.
Il a été conclut que l’ambassade pourrait soutenir la FEC, si elle nécessite une action officielle
auprès des autorités sénégalaises, et que les deux parties allaient travailler ensemble pour
décrocher une visite officielle au président de la république en terre sénégalaise, d’ici la fin de
l’année.
Ensuite s’en est suit une visite à H.E.C.M, une école qui accueille, 10 étudiants comoriens
tous boursiers ou semi-boursiers, de l’école. Après un préambule, où l’école a fait état de son
partenariat avec l’AEESCOS, il a été proposé à l’école qui travaille avec une agence de
placement, de voir comment elle peut accueillir ou même placer les étudiants comoriens en
stage, moyennant des frais de dossiers allégés.
L’école a acceptée de signer une convention de partenariat, avec la FEC, en étroite
collaboration avec l’AEESCOS.
La FEC a par la suite rencontrée les étudiants administrateurs, ils sont au nombre de
quinze(15), mais étaient représentés par une dizaine de leurs camarades. Ils ont notamment
fait état de leur situation précaire, notamment le désintéressement de l’état en leur direction, et
ont soulevés leur inquiétude par rapports aux stages qu’ils devront faire dans quelques mois et
qui nécessitent pour certains d’entre eux, de les faire dans des chancelleries comoriennes ou
sénégalaise, en dehors du Sénégal et pour d’autres dans les régions les plus reculer du pays.
La FEC a été informée que les étudiants ont contactés le président Macky SALL, par courrier
via le médiateur de la république, et que cette lettre a reçu un avis favorable mais qu’elle reste
sans suite.
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La FEC par son coordonnateur Sénégal, monsieur Moussa MBAE, a pris l’engagement de
faire exécuter la lettre, dès qu’une copie leurs sera remis par les étudiants.
Il a été aussi, révélé qu’il existe un fond de formation, financé par la banque africaine de
développement, et que ce fond n’est pas utilisé et qu’il reste dans les caisses de al BAD aux
Comores, qu’il faudrait saisir le ministère comorien de l’économie.
Le mardi 19 mars la FEC a rencontrée le professeur EL haj Issa SALL, président de
l’université du Sahel, qui a tout de suite adhérer à l’idée de la FEC, qui a promis de porter un
don à la fondation, et d’être un membre de cette même fondation. Il en a profité pour guider
un peu la fondation dans ses actions et a notamment parlé de l’association des anciens
étudiants du Sahel en France.
Une rencontre avec le professeur Karamoko DIARRA, responsable de la formation en
agriculture, agronomie et horticulture au GEDAH, à l’université Cheikh Anta DIOP de Dakar,
s’est tenue dans ses bureaux, il a été notamment évoqué, les problèmes d’insertions des
étudiants ayant un diplôme de l’université des Comores, le professeur s’est porté volontaire
pour plaider la cause des étudiants comoriens auprès du recteur de l’université, pour un
traitement de faveur égal aux étudiants sénégalais.
Le mercredi 20 mars, soit le dernier jour du séjour de la FEC à Dakar, ont été organisé deux
rendez vous, l’un avec Monsieur Mamadou DIOP, président de l’ISEG-UNIDAF et parrain
de la communauté comorienne du Sénégal et l’autre avec monsieur Ibrahima Eloi SAAR,
président de l’ONG CACSUP.
Monsieur Mamadou DIOP, a commencé par relater les problèmes que rencontrent les
étudiants comoriens au Sénégal et a notamment montrer quelques solutions qu’il avait
étudiées et proposées, à l’ancien ambassadeur Mahamoud SOILIHI.
Il a notamment évoqué la possibilité d’ouvrir un fond spécial pour les étudiants, la
construction de la cité Moroni, en périphérie plutôt que la ville et la décentralisation de son
institut, à Moroni.
Le fond spécial, pourrait selon lui actuellement être porté par la fondation, dont il est devenu
membre, et la décentralisation de son institut, n’attendrait que l’aval du pays et serait
effective, en Mai, lors d’un séjour qu’il effectuera sur Moroni.
En ce qui concerne la cité Moroni, il faudrait selon lui des accords étatiques.
Quant à Monsieur SAAR, il a promis un éventuel partage des bailleurs, que ce soit la BAD,
ou autres, de partager ses programmes, notamment les programmes de formations, mais aussi
celle qui consistent à ce que les jeunes diplômés puissent bénéficier d’un fond
d’investissement, afin de pouvoir retourner et entreprendre dans leurs pays d’origine. Il a
offert cinquante (50) demi-bourses, à la FEC, destinées à la communauté comorienne.
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3 – Remarques et suggestions.
La FEC, à passer un assez bon séjour à Dakar, elle en est ressortie plus forte, car adoubée par
les instituts et personnalités qu’elle a rencontrée. Les attentes ont été plus que répondues, car
non seulement elle y a trouvé des interlocuteurs, mais aussi a connu une grande mobilisation
autour d’elle. Les 400 personnes présentes lors du lancement à la maison de la culture Douta
SECK, en sont la preuve.
Elle a aussi été confrontée aux attentes des étudiants et instituts ou futurs bailleurs, des
attentes autres que ce qu’elle pensait, mais a pu mesurer tout le travail, qui l’attend.
Toute fois le côté organisationnel, a été chaotique, des rendez vous non pris ou pas
coordonner, un côté technique bâclé, notamment la réunion technique avec l’AEESCOS et les
doyens, qui s’est transformé en réunion d’information. Il n y a pas ou peu eu de briefing par
rapport aux personnes et instituts rencontrés. La conférence de presse qui a constitué un des
casse-têtes financiers à la FEC, a vu la présence de deux médias, une presse écrite et une
audio, alors qu’au moins cinq (5), ont été conviée, la télé longtemps annoncée n’a pu être
présente, autre signe de la mauvaise gestion technique.
Si nous devrions proposer quelques chose, ce serait d’améliorer la communication autour de
la FEC et fédérer toutes les actions, que les partenaires locaux soient mis en contact très tôt et
gèrent ensemble le calendrier, avec chacun un rôle spécifique à jouer.
Conclusion
On peut affirmer que la FEC à Dakar a été fructueux, elle a trouvé des partenaires, prêts à
l’accompagner dans son action. Des partenaires qui ont apporté de probables solutions. La
tenue d’un salon international d’orientation et des métiers aux Comores devient, impérative,
tout comme la venue du président de la république en terre sénégalaise.
Toute fois la FEC devrait mieux préparer ses prochains voyages de rencontre de la diaspora,
repérer et faire rencontrer ses ressources locaux, et travailler plus techniquement.
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Annexe
Abréviations:
A
AEESCOS : amicale des élèves, étudiants et stagiaires comoriens au Sénégal.
C
CACSUP
CNV : Comores New Vision.
F
FEC : Fondation des Etudiants Comoriens à l’étranger.
H
H.E.C.M : Hautes Etudes de Coaching et de Management.
G
GEDAH
I
ISEG : Institut Supérieur d’Entrepreuneurship et de Gestion.
U
UNIS : Université du Sahel.
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