LE SAVIEZ-VOUS Sucres lents, sucres rapides : un concept faux…
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LE SAVIEZ-VOUS Sucres lents, sucres rapides : un concept faux…
LE SAVIEZ-VOUS Sucres lents, sucres rapides : un concept faux… Nous sommes convaincus que les glucides complexes riz, pâtes, céréales peu cuits pénètrent plus lentement dans le sang que les glucides simples, fruits, miel, sucre blanc ou roux. On les a baptisés sucres lents et rapides. Les uns se diffusent lentement dans le sang, les autres quasi immédiatement. Dans les années 80 divers articles sont apparus dénonçant cette affirmation qui vit et perdure dans de nombreuses publications à nos jours. J’ai recherché dans de nombreuses thèses de médecine physique nationales, internationales ce démenti. Je ne m’étends par sur ces multiples sources médicales issues des plus hautes autorités. Ce concept est faux, tous les glucides ont la même vitesse d’absorption, soit 30’ après leur ingérence à jeun. Un plat cuisiné al dente a le même effet sur la glycémie qu’un litre de boisson sucrée… Un peu d’attention es sucres lents plus longs à dégrader se diffusent lentement et L progressivement dans le sang. Ils nécessitent un pic modéré d’insuline fourni par le pancréas, permettant la transformation de glucose en glycogène stocké dans les muscles et le foi L es sucres rapides, assimilables immédiatement, augmentent le taux de glycémie sanguine et eux nécessitent un pic d’insuline favorisant le stockage sous forme de graisse. Selon ce principe, le sportif favorise les sucres lents afin de faire le plein d’énergie et les sucres rapides pour satisfaire à l’effort C’est ce concept à 2 vitesse qui est faux T outes les études actuelles confirment que l’augmentation de la glycémie n’est pas directement liée à la complexité du sucre. Soit : à quantité égale de glucides, les fruits qui contiennent des sucres rapides produisent un pic de glycémie moins important que le pain blanc, glucide lent complexe… les analyses effectuées selon les heures et modalités d’ingestion le confirment. Quand et comment boire Boire par petites gorgées toutes les 10’ frais si possible… Boire avant d’avoir soif. La sensation de soif traduit une perte importante d’eau. Cette dette sera difficile à compenser car l’effort est maintenu et l’organisme est limité dans la quantité de volume à bsorber. Composition de la boisson isotonique Effort inférieur à 2h Sucre 30 g/l par temps chaud, 70b/l par temps froid. Sucre blanc ou roux à dissoudre dans du thé vert aromatisé avec du citron ou vanille. Une pincée de sel A réserver au frigo et à consommer dans les 24h Le sucre et le thé peuvent être remplacés par 50 cl de jus de fruit. Effort supérieur à 2h. Sucre 30g/l si chaud et 70g/l si froid ou 50 cl de jus de fruit. 30 à 40 g de maltodextrine dans 1l d’eau ou de thé Une pincée de sel. Ces recommandations sont utiles, indispensables pour pallier au coup de fringale et pouvoir en toute sécurité satisfaire à l’effort. Toutes les études actuelles confirment que l’augmentation de la glycémie n’est pas directement liée à la complexité du sucre. Soit : à quantité égale de glucides, les fruits qui contiennent des sucres rapides produisent un pic de glycémie moins important que le pain blanc qui est un glucide lent complexe…Les analyses effectuées selon les heures et modalités identiques d’ingestion le confirment. De ce constat, on peut affirmer Il n’y a pas de glucides lents ou rapides. Ils ont la même vitesse d’absorption mais se distribuent et se stockent différemment sous forme de glycogène ou de graisse = triglycérides. A ce jour, le concept sucres lents ou rapides est abandonné au profit de l’index glycémique. Il est bien établi que la vitesse d’absorption est la même quel que soit le type de glucide. On ne classifie pas un glucide mais l’aliment qui le contient Merci pour votre patience, j’ai essayé d’être le moins indigeste mais je pense qu’il était indispensable d’actualiser ces nouvelles connaissances et de remettre en cause ce tabou comme tant d’autres incrustés dans nos croyances. CD