COMMENT S`ENRICHIR DE NOS COMPORTEMENTS

COMMENT S’ENRICHIR DE NOS COMPORTEMENTS INDÉSIRABLES!
Voilà un sujet intéressant! Je parie que plusieurs d’entre vous ignoraient cette
possibilité. Eh bien, par la pensée positive et la loi de l’attraction, il est possible de
tirer profit de ces comportements.
Au lieu de vous taper dessus parce que vous regrettez ou, vous vous sentez
coupable ou, vous vous en voulez d’avoir agit ainsi, ce processus vous permettra
d’être en paix et d’accepter avec sérénité ces comportements parce que vous
acceptez de les observer sous un autre angle. Il s’agit de celle du verre d’eau à
moitié plein. Ceci vous permettra d’apprécier chacune de ses expériences et d’en
extraire ce qui est enrichissant.
Voici un exemple de comportement indésirable vécu par une personne comme vous
et moi avec qui j’ai eu l’honneur et le privilège d’intervenir. Le comportement
indésirable de la personne est de « s’inquiéter en s’imaginant les pires scénarios
impossibles et improbables, la tragédie quoi? ». Pour le besoin de la cause,
appelons ceci de la choucroute mentale.
Suite à un appel téléphonique de son fils qui craint échouer ses examens de fin
d’études, après environ une heure, la personne est bouleversée. Elle s’intériorise et,
après un moment, elle identifie un ressenti d’inquiétude en elle. Je lui pose la
question suivante : « Qu’y a-t-il d’enrichissant à vous inquiéter à propos des
examens de fin d’études de votre fils? » Elle prend un moment pour trouver
l’inspiration. Ce qui remonte est que le ressenti d’inquiétude est quelque chose
d’habituel pour elle. C’est une habitude mentale, un réflexe de la pensée qu’elle vit
dans chacune de ses cellules. Dans sa tête, il y a le petit hamster dans sa cage qui
court dans sa roue continuellement sans savoir pourquoi. La choucroute s’intensifie
et d’autres scénarios d’inquiétude se rajoutent à son scénario original. Elle ne vit plus
son moment présent.
Sur le plan physique, elle développe un mal de tête, stress et muscles tendus, son
estomac est noué et, son sommeil est perturbé. Toutes ces sensations sont
désagréables. Elle ressent l’inquiétude partout dans son corps et celle-ci est palpable
tellement elle la vit fortement.
Comme elle hésite à me répondre sans doute, parce qu’elle ne détient pas la
réponse, je lui repose la question. « Qu’y a-t-il d’enrichissant à vous inquiéter à
propos des examens de fin d’études de votre fils? ». Elle répond que l’inquiétude lui
permet de se sentir en contact avec elle-même. Je lui demande par la suite, quel
besoin est comblé en agissant ainsi. Elle répond qu’elle a un besoin de contact et
que par l’inquiétude, elle comble ce besoin avec tous les autres inconvénients qui
pèsent plus lourds dans la balance que le bénéfice.
Ma question suivante est « Qu’est-ce qui pourrait être plus enrichissant pour vous
que l’inquiétude même, si celle-ci vous permet d’être en contact avec vous-mêmes,
sans avoir à vous taper une choucroute mentale et émotionnelle à chaque fois? »
Elle réfléchit et réalise qu’à l’opposé de l’inquiétude se trouve la foi. Basé sur sa
réponse, je lui demande s’il est possible pour elle d’imaginer que son fils est reçu
avec succès à ses examens de fin d’études. Elle me répond oui et, que des ressentis
de joie immense et de fierté la traverse. Je lui fais voir la différence entre s’inquiéter
et avoir la foi que, tout est déjà accompli. Elle me dit que « avoir la foi » est un terrain
inconnu. Je lui réponds que c’est un terrain inconnu avec son rationnel mais que
lorsqu’elle le ressent, elle le vit dans chacune de ses cellules et qu’elle se sent
merveilleusement bien. Elle me dit, jusqu’à ce jour, l’inquiétude me servait en
enrichissant ma vie et me permettait de me sentir vivante mais, que ressentir la foi lui
permet de redéfinir ce qu’est d’être vivante. Elle me dit, maintenant, je réalise que j’ai
un choix. Je peux vivre l’inquiétude et toute la choucroute mentale/émotionnelle qui
l’accompagnent ou, avoir la foi et faire vibrer chacune de mes cellules.
Voilà une belle histoire qui se continue bien. Je dis continue car, la personne a à être
vigilante de ses pensées. Donc, le but du concept de la Création Consciente
Enrichissante© est de vous permettre de ressentir ce qui est enrichissant et de le
ressentir comme si la chose était réelle. De cette manière, vous évitez les émotions
négatives. Il s’agit de refaire le sentier mental pour acquérir de nouvelles habitudes
mentales et vivre ainsi une vie riche et abondante remplie de cadeaux et de surprises
grâce à la pensée positive.
Il est important de préserver ce qui est enrichissant car, l’être humain et, surtout son
cerveau recherchent toujours cet enrichissement. C’est un principe de vie. Sans ceci,
c’est la mort car la vie n’a plus de sens. La croissance est à la base de toute forme
de vie.
Maintenant allons voir ce qu’il est nécessaire de faire pour y parvenir.
Premièrement, vous n’avez pas le choix de vous impliquer dans votre démarche car
personne ne pourra ressentir à votre place.
La deuxième chose à faire est d’accepter que vous ayez ce comportement parce
qu’avec la loi de l’Attraction, ce à quoi on résiste persiste, et fini par se matérialiser.
La troisième chose qui est très importante est de cesser de dire ce que vous ne
voulez pas et de décider consciemment et avec conviction ce que vous voulez. Votre
cerveau qui est votre serviteur mettra en marche les mécanismes de création qui
feront arriver la chose.
Quatrièmement, soyez patient car l’adage « Chassez le naturel et il revient au
galop » s’applique. Une habitude ou un comportement ne change qu’après avoir
maîtrisé vos habitudes mentales en lien avec ceux-ci.
Cinquièmement, soyez patients. Lorsque vous semez une graine en terre, vous
n’allez pas remuer la terre pour voir si elle germe. Si vous faites ceci, vous bousillez
le processus. Vous avez la foi et la certitude qu’elle germera. C’est la même chose
pour changer une habitude mentale.
Je termine cet article en vous offrant cette pensée philosophique que j’ai écrite lors
d’un moment d’inspiration : « L’être humain voit la chose mais, il est aveugle tant qu’il
n’a pas ressenti la chose. »
Irrationnellement,
Daniel Miron