La Cour d`appel de Paris donne raison à Miss France et Endemol
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La Cour d`appel de Paris donne raison à Miss France et Endemol
La Cour d'appel de Paris donne raison à Miss France et Endemol contre Geneviève de Fontenay En mai 2010, une action en justice avait été engagée par les sociétés Miss France et Endemol Productions devant le Tribunal de commerce de Paris contre Madame de Fontenay et son comité pour faire cesser toute campagne de dénigrement, protéger la marque « Miss France » et interdire à Madame de Fontenay d’organiser une élection nationale concurrente de l’élection Miss France 2011. Par décision en date du 15 juin 2010, le Tribunal de commerce de Paris avait fait droit à l’ensemble de ces demandes. Madame de Fontenay et son comité avaient, alors, fait appel de cette décision devant la Cour d’appel de Paris, laquelle avait confirmé, le 9 juillet 2010, l’interdiction, sous astreinte de 3.000 euros par infraction constatée, de tout acte de dénigrement direct ou indirect à l’encontre des sociétés Miss France et Endemol Productions. Contrairement au Tribunal de commerce de Paris, la Cour d’appel avait considéré, toutefois, que la clause de non-concurrence souscrite par Madame de Fontenay était illicite. Les sociétés Miss France et Endemol Productions ont formé un pourvoi devant la Cour de cassation. Le 18 octobre 2011, la Cour de cassation a censuré la Cour d’appel de Paris et donné entièrement raison aux sociétés Miss France et Endemol Productions. Par arrêt rendu le 25 octobre 2012, la Cour d’appel de Paris, statuant sur renvoi à la suite de l’arrêt rendu par la Cour de cassation le 16 octobre 2011, a également donné entièrement raison aux sociétés Miss France et Endemol Productions. Selon la Cour, Madame de Fontenay, en violation de sa clause de nonconcurrence, a organisé une élection concurrente en reprenant les caractéristiques de l’élection Miss France, en utilisant les signes distinctifs de la société Miss France et en se plaçant dans le sillage de l’élection Miss France 2011. La Cour a également souligné que l’élection de Madame de Fontenay a été organisée le lendemain de l’élection Miss France, semant ainsi la confusion dans le public et auprès des différents partenaires commerciaux. Ce faisant, la Cour en conclut que Madame de Fontenay a manifestement violé sa clause de non-concurrence et que cette violation est bien constitutive, selon la Cour, d’un trouble manifestement illicite et d’un dommage imminent qui s’est, d’ailleurs, réalisé puisque l’élection concurrente a bien eu lieu. La Cour d’appel de Paris a, ainsi, confirmé la décision du Tribunal de commerce de Paris du 15 juin 2010 en ce qu’elle avait ordonné à Madame de Fontenay et à son Comité de cesser d’organiser une élection nationale concurrente de l’élection Miss France 2011, sous astreinte de 3.000 euros par infraction constatée. Madame de Fontenay ne pouvait donc pas organiser l’élection de Miss Nationale 2011. Les sociétés Miss France et Endemol Productions rappellent que ces procédures avaient été engagées en référé, afin de solliciter des mesures de protection provisoires. Sur le fond, le différend qui les oppose à Madame de Fontenay est toujours soumis à l’appréciation du Tribunal arbitral qui doit rendre sa sentence sous peu.