En Bref

Transcription

En Bref
1SUCCESS STORY Stéphane Thabart de ChronoMicro 1STRATÉGIE D’INDUSTRIEL Fournier 1ALIMENTAIRE
Dossier surgelé salé 1NON ALIMENTAIRE Dossier entretien et soin du linge 1INTERNATIONAL Indonésie
N° 1019 – 25 février 2008 – 6,75 € – Bimensuel – ISSN 0150-1844 – www.pointsdevente.fr
UN LUNDI SUR DEUX
LE MAGAZINE DES MAGASINS
Quel avenir pour
les services ?
1 ÉDITORIAL | Emmanuelle Evina
Quel avenir pour
les centres-villes?
On ne peut pas tout faire en même temps ! Il faudra donc attendre la fin des élections municipales avant que le gouvernement ne s’attaque à une réforme importante : celle de l’urbanisme commercial ou la loi Raffarin. Une loi, faut-il le rappeler,
adoptée en 1996 pour ralentir le développement de la grande distribution. Or, si l’on
en croit les derniers chiffres publiés par la Fédération du commerce spécialisé Procos, la loi Raffarin est loin d’avoir obtenu les effets escomptés.
11 1
“Où sont donc
passés les fameux
centre commerciaux
de centre-ville
dont promoteurs
et municipalités nous
rebattent les oreilles
depuis des années ?”
Emmanuelle Evina
Rédactrice en chef (28.87)
[email protected]
Ainsi, Procos, qui réunit pas moins de 210 enseignes pour un chiffre
d’affaires de quelque 52 milliards d’euros, a recensé 625 projets commerciaux dans l’Hexagone en 2008, contre 543 l’an dernier et 419 en 2006.
Des projets qui représentent 8,22 millions de mètres carrés, contre
7,14 millions en 2007. L’inflation est telle qu’on peut se demander où et
quand s’arrêteront les promoteurs immobiliers.
Les plus optimistes objecteront que seule une partie de ces projets verra
le jour, 219 précisément ont déjà reçu une autorisation. Il n’empêche
que sur les 8 millions de mètres carrés projetés, plus de 7 millions sont
situés en périphérie des villes !
Et, alors que la loi Raffarin doit être revue au printemps prochain dans le
cadre de la loi de modernisation de l’économie, des voix s’élèvent
déjà, à juste titre, pour dénoncer cette inégale répartition des projets
commerciaux à la faveur de la périphérie. Où sont donc passés les fameux centre commerciaux de centre-ville dont promoteurs et municipalités nous rebattent les oreilles depuis quelques années ?
Le problème est d’autant plus aigu qu’il est clairement établi aujourd’hui
que dans de nombreuses villes le commerce de centre-ville continue de
décroître. D’ailleurs, dans son rapport sur le commerce en ville qu’il vient
de remettre à Christine Boutin, ministre du Logement et de la Ville, Robert Rochefort, directeur du Crédoc, milite pour que les plans locaux d’urbanisme (PLU)
soient cohérents avec des plans d’équipements commerciaux qui, selon lui, doivent être définis au niveau départemental.
De son côté la commission Attali proposait, elle, dans son rapport, la suppression
pure et simple de la loi Raffarin. Pas si simple, car on le voit bien, un des enjeux de
cette réforme est le pouvoir qui sera accordé aux maires sur l’urbanisme commercial !
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n° 1019 - 25 février 2008
3
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en mars et juin 2008
• 1 plan presse d'avril à mai 2008
1
| 25 fév. > 9 mars 2008
SOMMAIRE N°1019
1 ACTUALITÉ
10
INDICATEURS
Image prix : Lidl en tête
Février : petit mois
12
CEC
Les dernières décisions
14
ACTUS FRANCE
Sky Way, la nouvelle enseigne
de Sport 2000. Le droit de cité du
commerce de proximité.
22
NOMINATIONS
Orangina Group secoue sa
direction. Un nouveau directeur
chez Toshiba France, etc.
Machines ludiques et
photos personnalisables,
Photomaton se lance dans
la course aux services.
24
Les tons orangés
dominent dans le
nouveau concept
de magasin Kookaï.
STRATÉGIE D’ENTREPRISE
Industrie : le groupe Fournier
sur tous les fronts
Malgré
l’instabilité
et l’inflation,
l’Indonésie reste
une destination clé
de la stratégie
internationale de
Carrefour.
Le groupe Fournier annonce la
renaissance de Perene, spécialiste
des cuisines haut de gamme.
1
26 SUCCESS
STORY
ChronoMicro au service
des particuliers et des TPE
Stéphane Thabart a initié, en
2000, le service de proximité
informatique à destination des
particuliers avec ChronoMicro.
28
« Le marché des particuliers a
explosé et la grande distribution
s’en est emparé, mais sans
proposer de services. J’ai donc
décidé de créer ChronoMicro »,
explique Stéphane Thabart.
1
30
La lutte contre la contrefaçon
renforcée. Fabrice Naftalski, chez
Ernst & Young, analyse comment la
loi de 2007 a renforcé le dispositif
de lutte contre la contrefaçon.
Quel avenir pour les services ?
Les services semblent prometteurs et
les distributeurs, légitimes dans l’assistance
liée à la vente de produits, traquent les tendances
et tâtonnent afin de défricher de nouveaux
territoires.
11 1
www.pointsdevente.fr
36
CONCEPT
Et Kookaï créa l’usine glamour
C’est une boutique prototype
tendance “factory” dans une
ambiance chaleureuse.
VOIR PLUS LOIN
ENQUÊTE
Les distributeurs
vendent
désormais des
services proposant
des solutions pour
faciliter la vie
quotidienne.
1 D I S T R IB U T IO N
38
ACTUS RÉGIONS
La région parisienne n’a pas peur
du gigantisme. La folie des centres
commerciaux à Tulle. Boucheries
André met les bouchées doubles
à Rillieux, etc.
1
44
DOSSIER INTERNATIONAL
Carrefour, plus rapide
que la nouvelle loi
En rachetant une chaîne locale,
l’enseigne française a réussi à
protéger sa position menacée
par la nouvelle législation visant
les distributeurs étrangers.
46
ACTUS INTERNATIONALES
Nouvelle concentration dans le
commerce de détail suisse, etc.
48
PAROLES D’ACHETEUR
“Les produits français sont
trop complexes”, par Daniel
Mallochet, acheteur alimentaire
chez Mercantile en Autriche.
n° 1019 -25 février 2008
5
1
SOMMAIRE N°1019
| 25 fév. > 9 mars 2008
1
1 QUESTIONS
D’ARGENT
60
1
Le surgelé salé décolle en GMS
50 HEURES
SUP’,
LE CASSE-TÊTE
Au rayon froid des GMS, le surgelé salé reste
dominé par les MDD, mais se valorise, dopé par
les innovations des marques vers toujours plus
de spécificité, d’originalité et de praticité
pour le consommateur.
Loi Tepa, aubaine ou pas ?
La loi Tepa vise à encourager
le recours aux heures
supplémentaires.
Mais le dispositif, se révèle
inégalitaire.
11 1
54
DOSSIER — PRODUITS ALIMENTAIRES
ACTUS
Les
consommateurs
trouvent dans
les surgelés
des potentialités
de menus variés
et équilibrés.
Peut-on économiser sur les
emballages ? Comment réduire
son coût d’envoi de factures
par cinq ? etc.
57
QUI FAIT QUOI ?
Le marché des climatiseurs
Le duel technologique en
cours dans la climatisation
commerciale a lieu dans
un marché en forme.
58
QUOI DE NEUF ?
Six solutions à découvrir
1 PRODUITS
ALIMENTAIRES
60
NON
1 PRODUITS
ALIMENTAIRES
1
70 DOSSIER
Entretien et soin du linge :
promotions, retour durable ?
Multiplication des tracts, offres
d’essai : les volumes de lessives
sous promotion ont explosé.
Avec une rentabilité de plus en
plus sous contrainte, l’année
s’ouvre sur fond d’incertitudes.
DOSSIER
Surgelé salé
66
ACTUS
Häagen-Dazs renforce sa gamme
premium en GMS. Mix Buffet voit
les salades en rose, etc.
69
76
ACTUS
Prim’âge vise 16 % de part de
marché avec Bedtime. Tassimo
de Kraftfoods rejoint Bosch, etc.
QUI FAIT QUOI ?
Le marché des sauces froides
Les sauces froides classiques font
profil bas, tandis que les sauces
variétés et spécialités tirent
le marché vers le haut.
Seul lancement en
ce début d’année,
chez Procter & Gamble,
Dash 2-en-1 Fleur
de soie et jasmin.
78
QUI FAIT QUOI ?
Le marché des crèmes
amincissantes
Le marché poursuit son essor.
80
QUI FAIT QUOI ?
Le marché des supports optiques
Musiques, images, etc., se fixent
sur des mini-supports mobiles.
1 TENDANCES
82
LANCEMENTS
Plus de 70 nouveaux produits
à découvrir.
Raconte-moi des Salades,
la nouvelle marque de Mix
Buffet, devrait représenter
10 % du CA d’ici deux à trois
ans et plus de 2 000 tonnes.
6
25 février 2008 - n° 1019
86
POINT À LA LIGNE
Le point de vue de Points
de Vente.
Ces nouvelles
machines
Tassimo, aussi
performantes
que design,
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de la publication : René-Charles Millet
Assistante : Christine Gros
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Cuisinella
Cuisines Schmidt
26, 27
26
47
56, 74
76
39
24
24, 25
A
B
Bacardi Martini
Balenciaga
Banque Accord
Bazarland
Bénédicta
Best Buy
BHV
Bijoutiers de France
Billa
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Bonduelle Traiteur
Bord Bia
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Bottega Veneta
Boucheries André
Boulanger
Brico Center
Bricoman
Brioni
Buitoni
Burberry
But
22
39
31, 35
14
69
33
39
17
48
61, 64, 65
67
68
77
39
42
34, 35
39
39
39
61, 63
39
14
C
C&A
39
Café Méo
54
Camaïeu
38
Canderel
66
Carrefour
14, 15, 16, 21, 22,
31, 32, 34, 35, 42, 44, 45, 46,
55, 71, 72, 76
Carrier
57
Carte Noire
77
Casa
14, 40
Casino
16, 31, 72
Castorama
32
Cecab
66
Celio
38
Centre Leclerc
38
Cereal Partners
19
CFI Groupe Euralliance’s 26, 27
Champion
35
Chantal Thomass
66
Charal
61, 65
Chauss Expo
40
Checkpoint Systems
55
Chocapic
19
ChronoMicro
26, 27
CIAT
57
Coca-Cola
16, 68
8
25 février 2008 - n° 1019
D’Aucy
66
Daikin
57
Dairy Crest
68
Dairy Farm
45
Danone
16, 68
Darty
14, 16, 39
Dash
72, 74
David Beckham Fragrances
76
Décat’
39
Décathlon
38, 39
Degré 7
77
Dell
26
Denner
47
DomPro
39
Dr. Oetker
63
E
Eau Ecarlate
Eblex
Ed
Elancyl
EPX
Eurospar
77
68
40
78
54
48
F
Ferrero
Findus
Fisher
Fnac
Fourmi Verte
Fournier
Franprix
Future Group
19
61, 62, 63, 64, 65
66
16, 22, 27, 34, 35,
42, 56
34, 35
24, 25
16
31
G
Galeries Lafayette
Geek Squad
Generix Group
Giant
Gifi
Go Sport
Grand Orchestra
Groupama
Groupe Adeo
Guilde des Orfèvres
39
33
55
45
40
39
47
34
39
17
H
H&M
Häagen-Dazs
Happy
Heineken
Heinz
Henkel
Heures et Montres
HFE
HighCo
Hitachi
Hygena
Hyper Casino
Hypercom
Hypermart
14, 36, 40
66
42
66
63, 69
72, 74
17
40
56
57
24
39
55
45
I
IBM
Iglo
Ikea
Imation
Indomaret
Ingenico
Interbev Ovins
Intermarché
Interspar
Intersport
IPP-Logipal
Jardins du Midi
Jennyfer
Jimmy Choo
Johnson&Johnson
Julien d’Orcel
20
38
39
77
17
K
D
a-SIS
54
Acia
77
Aélia
42
Aki
39
Aldi
47
Alfa Gudang Rabat
44
Alfa Retailindo
44, 45
Alfamart
45
Allia
54
Altergaz
32
Amora
69
Ariel
72, 74
Au Marché Vrac
21
Auchan
16, 21, 22, 31, 34,
35, 55
Autogrill
42
J
22
61, 62, 64
24
80
44, 45
55
68
42
48
40
54
Kellogg’s
Kewego
Knorr
Kookaï
Kraftfoods
Kub Or
19, 68
56
61, 64
36
77
68
L
L’Escale Koh Samui
40
L’Oréal
55, 78
Laboratoires Expanscience
76
LaCie
80
Laser
35
Le Chat
72, 74
Leader Price
16
Leclerc
16, 31, 32, 35, 38,
40, 42
Leroy Merlin
16, 39
Lidl
40, 47
Lierac
78
Linéance
78
LPR
54
Lytess
76
M
M Preis
48
Macy’s
47
Maggi
61, 62, 63
Magnolia
33
Magnum
68
Malongo
20
Mandar
20
Marco Serussi
14
Marie
61, 62, 63, 64, 65
Martinet
67
Matahari
45
Match
56
McCain
61, 63, 65
Médiavantage
56
Mega M
45
Memorex
80
Merko
48
Metro
45, 55
Miel Pops
19
Migros
47
Milka
77
Mitsubishi
57, 80
Mix Buffet
67
Mixa
77, 78
Mobalpa
24, 25
Monceau Fleurs
42
Monoprix
21, 34
Mustela
76
N
Nashua
27
Nestlé
61, 62, 63
Netto
40
Nivea
77, 78
Norbert Dentressangle
56
O
Omo
Onixxa
Orangina Group
Orchestra
72
76
22
40, 47
56
77
40
71, 72
R
Ramayana
Relay
Reliance
Riso Gallo
Rond Point
45
42
31
63
56
S
S2P
Sagem Monetel
Sainsbury’s
Samsung
Savéol
ScanCoupon
Seiyu
SFR
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Ski-way
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So Coo’c
Sofibel
Sony
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Speakeasy
Sport 2000
St-Hubert
Stora Enso
Styleco
Suchard
Super Catena
Super Croix
Super U
Synalia
Système U
31
55
55
56
54
56
46
40
34, 35
77
14
72, 74
25
78
20
48
33
14
68
80
40
77
39
72, 74
40
17
16, 31, 32
T
Taggys
TDK
Tesco
Thalès
Tipiak
Tonino Lamborghini
Toshiba
Trane
Truffaut
Twinings
22
80
32, 45, 46
55
63
76
20, 22, 57
57
56
77
U
Unilever
Uniq
Usines Center
61, 68, 72
68
22
V
Valtero
Verbatim
Vigor Auto
Vivarte
Volvic
Vrac Mon Marché
65
80
77
36
68
21
W-X-Y
Wal-Mart
Wal-Mart Stores
Weight Watchers
Weldom
Woolite 7
X-Tra
Yoplait
45, 46
46
61, 63
39
4
72
19
Z
P
Pampers
Parfait Alibi
Penny Market
Perene
Persil
Photo Service
Photo Station
Photomaton
Point S
Polytech
Pricer
Prim’âge
Pro & Cie
Procter & Gamble
77
17
48
24
72
20
20
20
18
55
Zadig & Voltaire
Zara
Zara Home
Zev Markant
Zodio
36
14, 36
39
48
39
RÉDACTION (fax : 28 83)
Rédactrice en chef :
Emmanuelle Evina (28 87)
Rédactrice en chef adjointe :
Caroline Maréchal (28 82)
DISTRIBUTION
Rédactrices :
Christelle Magaud (29 02),
Pauline Cardinaud (28 79),
Camille George (28 53)
PRODUITS
Rédactrice en chef adjointe :
Caroline Maréchal (28 82)
SOLUTIONS
Chef de rubrique :
Armindo Dias (28 81)
Rédacteur en chef technique :
Philippe Gawsewitch
Secrétaire de rédaction :
Marie-Françoise Wabnick
Maquettiste : Christian Moulin
Ont collaboré à ce numéro :
W. Allaire, G. Beauvarlet,
J.-F. Belanger, S. Bocquillon,
G. Caux, S. Chemorin, G. Danger,
J.-L. Decaestecker, I. Doiseau,
Félé, J.-P. Gourvest, T. Goussin,
F. Jacquemoud, M. Lejeune-Piat,
S. Monzie, M. Reidiboym, L. Rose,
D. San, F. Van Her, D. Westhoff.
Photo de couverture : P. - H. Vérant
Création graphique : Archipresse
PUBLICITÉ
Directeur commercial :
Jérôme Millan (29 04)
Commerciaux : Patricia Bonnefoy (29 03)
Karine Demailly (28 80),
Stéphanie Dumans (28 31),
Fabien Spacagna (29 27),
[email protected]
Sud de la France et Espagne :
Françoise Delorme,
tél. : 05 61 25 79 66 ; [email protected]
Administration des ventes :
Carla Correia de Sousa (28 45)
Administration technique :
Carole Dussaucy (28 75)
PETITES ANNONCES
(Régie ABC)
Annick Charreau (28 30)
[email protected]
DIFFUSION
ABONNEMENTS
Directrice : Frédérique Carton
assistée de Francine Cuchetet
et Richard Mestre
Tél. : 01 42 74 28 13
Fax : 01 42 74 28 10
Tarif annuel France :
(1 an, 23 numéros + suppléments
thématiques + 2 spéciaux Innovation):
180 € TTC (dont TVA 2,10 %)
PROMOTION
Sophie Thisse-Masbou (29 07)
SERVICE LECTEURS
Richard Mestre (28 13)
[email protected]
EDITEUR
SPDC, au capital de 500 000 €,
84, bd de Sébastopol, 75003 Paris
RC Paris B 423 572106
Principal actionnaire : SIAC
Numéro de Commission paritaire :
1109 T 86553
Dépôt légal à parution
ISSN : 0150-1844
IMPRIMEUR
Actis-Maulde-Renou Aisne :
chemin de la Cavée, ZI Saint-Lazare,
02100 Gauchy
Tirage Points de Vente n° 1019 :
18 600 ex.
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spécifique dès mars 2008
1 INDICATEURS
Image
prix : Lidl
en tête
Avec un score de 83 sur 100,
le hard-discounter allemand Lidl
affiche la meilleure image prix,
toutes enseignes alimentaires
confondues.
Surtout, il ne régresse pas,
contrairement à la majorité de
ses concurrents qui affichent, eux,
une image prix en baisse depuis
le début de l’année : – 1 pour
Intermarché, – 3 pour Ed et – 3
pour Système U, etc.
Pourtant, Lidl n’a jamais
communiqué en télévision et
a même réduit en 2007 ses
investissements plurimédias
de 38,7 %.
En clair, sans investir massivement
en communication, Lidl est, dans
l’esprit des consommateurs,
la moins chère des enseignes !
Néanmoins, s’agissant des seuls
distributeurs hard-discount, Lidl
reste le plus important annonceur :
il a ainsi investi 26,6 M€ sur l’année
2007, quand Netto dépensait
22,7 M€, Leader Price 16,7 M€ et
Franprix 4 M€.
Ed, l’enseigne hard-discount du
groupe Carrefour, n’a investi que
2,9 M€ l’an dernier et l’Allemand
Aldi figure en dernière place
du classement avec 142 000 €
consacrés aux médias en 2007. 1
Store’Com est l’outil de tracking
mesurant les effets de l’arrivée de
la distribution à la télévision. Il est initié
par l’agence média Starcom, filiale de
Publicis Groupe Média, en partenariat
avec CB News et Points de Vente, et nourri
des informations de l’institut Yacast.
Chaque semaine, un échantillon représentatif
de la population française (20-65 ans)
est interrogé via internet sur 80 enseignes,
dont 24 généralistes.
Retrouvez chaque semaine sur notre site
www.pointsdevente.com une actualisation
du baromètre télé, radio, presse réalisé
en partenariat avec Starcom et Yacas.
10
25 février 2008 - n° 1019
|
/
GSA & GSS
Par Christelle Magaud
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Semaines 3 et 4 du 14/01/2008 au 27/01/2008
Enseignes
Super U/Système U
Leclerc
Carrefour
Darty
Intermarché/Les Mousquetaires
Auchan
Leroy Merlin
Champion
Décathlon
La Halle!
Moyennes
26%
18%
17%
17%
15%
8%
8%
6%
6%
6%
Budgets
998 K€
1,02 M€
1,35 M€
1,31 M€
0
0
0
0
0
0
Source : étude Store’Com de Starcom (panel internautes 18-65 ans). Semaines 3 et 4 : du 14/01/2008 au 27/01/2008.
Souvenir assisté : avez-vous vu de la publicité à la télévision pour les enseignes suivantes au cours des 7 derniers jours ?
Les Nouveaux Commerçants se démarquent !
Système U améliore encore son résultat
en souvenir publicitaire télé assisté,
passant de 24 % sur les deux premières
semaines de l’année à 26 % sur les
deux suivantes. Pourtant, son budget
a diminué de 25 % sur la période.
Preuve que ses campagnes régulières
portent et que le U Commerce est
désormais bien ancré dans l’esprit des
consommateurs. Ce bilan positif se
retrouve dans les comptes annuels de
l’enseigne : + 7,4 % de chiffre d’affaires,
à 16,76 Md€. Numéro deux, Leclerc
s’illustre en progressant de deux points,
à budget constant, et en passant
devant Carrefour.1
1 TOP 10 SOUVENIR MARKETING ASSISTÉ
GSA & GSS
Semaines 3 et 4 du 14/01/2008 au 27/01/2008
Enseignes
Leclerc
Carrefour
Super U/Système U
Intermarché/Les Mousquetaires
Auchan
Ikea
Darty
Fnac
Kiabi
Conforama
Moyennes
43%
36%
35%
30%
28%
26%
25%
24%
22%
22%
Source : étude Store’Com de Starcom (panel internautes 18-65 ans). Semaines 3 et 4 : du 14/01/2008 au 27/01/2008.
Souvenir marketing assisté : pour les enseignes suivantes, vous souvenez-vous avoir vu, lu ou entendu quelque chose.
Carrefour communique tous azimuts
Sur la semaine 4, Carrefour est l’enseigne
qui a le plus dépensé en spots télé.
Le numéro deux mondial s’illustre aussi
comme étant le seul distributeur à
avoir accru ses dépenses en télé,
comparativement à l’an passé : + 172 % !
Carrefour a également investi beaucoup
dans les autres médias : 115 000 €
en presse quotidienne et 1,4 M€ en radio.
Enfin, le distributeur dépense aussi sur les
chaînes thématiques : près de 220 000 €.
C’est, et de loin, le plus gros budget qu’un
distributeur ait consacré à ce média.
Le groupe Carrefour envisagerait-il une
communication plus ciblée ? En tout cas,
il semble bien parti pour…1
www.pointsdevente.fr
|
Baromètre de la consommation
1 COMMERCE DE DÉTAIL
Vents contraires
Chiffre d'affaires
L’accumulation des nuages au-dessus de la tête
des ménages plombe leur moral, ce qui n’est
pas bon pour le commerce… Faute de pouvoir
échapper à la hausse de leurs dépenses
contraintes (loyer, transports, assurances,
frais bancaires…), les ménages se serrent la
ceinture sur l’accessoire. Sans surprise, c’est donc
l’alimentaire qui souffre le moins (mais il souffre
quand même !). Quant à l’équipement du foyer,
il tangue sérieusement et semble mal parti pour
affronter l’année 2008 qui s’annonce tourmentée.
L’habillement se retrouve dans une situation
intermédiaire, mais les courants sont contraires.1
xerfi.com
%
112
8
109
6
106
4
103
2
100
0
97
-2
-4
94
fév. 05
fév. 06
fév. 07
fév. 08
Source : estimations Xerfi
(données historiques INSEE via Reuters EcoWin)
1 ALIMENTATION
Chiffre d'affaires
xerfi.com
Les chariots se vident
%
128
4
126
3
124
2
122
1
120
0
118
-1
116
-2
114
-3
fév. 05
fév. 06
fév. 07
fév. 08
Source : estimations Xerfi
(données historiques INSEE via Reuters EcoWin)
1
L’alimentation commence à souffrir. Coincés
entre de maigres évolutions salariales et des prix
en hausse, les ménages sont devenus plus attentifs
à leurs frais de bouche. Cela se ressent dans la
fréquentation des magasins et se traduit par une
baisse des achats en volume. Le prix devient alors
juge et axe de communication préféré de la grande
distribution. L’enjeu de cette année pour les hypers
et supermarchés sera de parvenir à limiter la fuite
des clients vers le hard-discount. Les marques
propres des distributeurs seront donc mises en
avant et feront office de bouclier principal contre
la vie chère.1
INDICATEURS
Février :
petit mois
Cela commence à bloquer du côté
de la consommation.
Rien d’étonnant cependant, compte
tenu du plongeon de la confiance
des ménages depuis la rentrée.
Et ce n’est pas terminé : à – 34,
elle a atteint un plus bas historique
en janvier, avant même que
les problèmes de la Société
Générale n’éclatent.
Février ne sera donc pas mieux !
Ce n’est plus un vague à l’âme
passager, mais bel et bien une
grosse déprime.
En d’autres termes, les Français
n’y croient plus ! Ils sentent bien
que les mois qui viennent seront
particulièrement éprouvants.
Et la consommation risque fort
d’en faire les frais…1
Chiffre d'affaires
ÉQUIPEMENT DE LA PERSONNE
Croissance soldée
Chiffre d'affaires
Après des soldes en demi-teinte (excepté pour
le rayon chaussure), l’habillement se maintient
sur une trajectoire rectiligne. Les oscillations
(corrigées des variations saisonnières) de l’activité
sont faibles et la tendance sur un an reste
désespérément accrochée au-dessous de 2 % en
valeur. Compte tenu de l’état actuel du moral
des ménages et de leurs anticipations sur leurs
revenus futurs, aucune accélération n’est
envisageable à court terme. Autrement dit,
il ne faut pas espérer afficher cette année une
croissance supérieure à 2 %, barre symbolique
qui a été franchie l’an dernier.1
xerfi.com
%
109
6
106
5
103
4
100
3
97
2
94
xerfi.com
88
0
85
-1
fév. 06
fév. 07
fév. 08
Source : estimations Xerfi
142
8
140
7
138
6
136
5
134
4
132
3
130
2
128
1
126
0
fév. 05
fév. 06
Source : estimations Xerfi
(données historiques INSEE via Reuters EcoWin)
www.pointsdevente.fr
fév. 07
fév. 08
5
22
4
20
3
18
2
16
1
14
fév. 05
0
fév. 06
fév. 07
fév. 08
Source : estimations Xerfi
1
(données historiques INSEE via Reuters EcoWin)
Petit débit
%
%
(données historiques INSEE via Reuters EcoWin)
1 ÉQUIPEMENT DU FOYER
Chiffre d'affaires
xerfi.com
24
1
91
fév. 05
1
C’est un fait désormais bien établi : les fêtes
de fin d’année et les soldes sont de plus en plus
high-tech. D’autant qu’il s’agit là de produits
dont le prix a tendance à baisser ! Cela étant,
l’ensemble “équipement du foyer” devrait pâtir,
au cours des mois à venir, du retournement
du marché immobilier, sur fond de baisse du
nombre de transactions et d’effritement des prix.
D’ailleurs, la tendance de fond s’est retournée
depuis la mi-2007. Décembre et janvier
ressemblent plus à un dernier baroud d’honneur
qu’à une réelle relance du marché. L’année 2008
s’annonce donc compliquée…1
1
Le groupe Xerfi a pour mission de
fournir aux décideurs les analyses
indispensables pour surveiller les
marchés et la concurrence, et décrypter les stratégies et les
performances des entreprises. Xerfi et ses filiales publient
ainsi chaque année plusieurs milliers d’études réalisées en
totale indépendance au sein de ses 20 pôles sectoriels.
Méthodologie Ces indicateurs sont réalisés
et analysés tous les mois par le département macroéconomie de Xerfi, après consultation des meilleures
sources statistiques. Les estimations et prévisions sont
systématiquement validées par les experts du département
Distribution-Consommation du groupe Xerfi, qui effectuent
une veille permanente des marchés concernés.
Les barres verticales représentent la tendance sur
les trois derniers mois, la courbe la tendance sur un an.
Les histogrammes sont une mesure de la consommation et
du chiffre d’affaires moyen en valeur sur les trois derniers
mois, à l’exception de l’inflation qui est présentée en
glissement annuel. Les courbes indiquent une tendance
annuelle (12 derniers mois rapportés aux 12 mois
précédents).
n° 1019 - 25 FÉVRier 2008
11
1 CEC
| Les dernières CEC autorisées en France
CEC
1 LES DÉCISIONS PAR SECTEUR ET PAR DÉPARTEMENT
Département
Décision ville
06 - Alpes-Maritimes R
CHATEAUNEUF-GRASSE
14 - Calvados
A
DEMOUVILLE
21 - Côte-d’Or
24 - Dordogne
26 - Drôme
27 - Eure
29 - Finistère
30 - Gard
31 - Haute-Garonne
33 - Gironde
35 - Ille-et-Vilaine
41 - Loir-et-Cher
49 - Maine-et-Loire
•HM : hypermarché
•SM : supermarché
•GM : grand magasin
•MP : magasin
populaire
•BRICO : GMS bricolage
•TEX : GMS textile
•JARDIN : jardinerie
•LISA : libre-service
agricole
•JOUET : GMS jouet
•CULTURE : GMS
culture-loisirs
•BEAUTÉ : GMS
beauté-santé
•SPORT : GMS sport
•ÉLEC : GMS
électrodomestique
•CASH : cash and carry
•CC : centre commercial
•HD : hard-discount
alimentaire
DECISION :
A : autorisation
R : refus
CEC : commission
d’équipement
commercial
D : départementale
N : nationale
50 - Manche
51 - Marne
53 - Mayenne
A
A
A
54 - Meurthe-et-Moselle A
R
R
57 - Moselle
A
A
A
A
A
68 - Haut-Rhin
A
A
A
A
69 - Rhône
74 - Haute-Savoie
76 - Seine-Maritime
1La base de données
de la distribution
Contact : Laurent Jamin
• Tél. : 01 34 41 62 53
• Fax : 01 34 41 62 51
www.tradedimensions.fr
12
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
R
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
R
R
A
A
R
A
A
A
A
R
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
82 - Tarn-et-Garonne A
85 - Vendée
A
A
86 - Vienne
A
89 - Yonne
A
25 février 2008 - n° 1019
Nature
SM
NEGOCE
VIRE
CHENOVE
SEMUR-EN-AUXOIS
CREYSSE
NONTRON
PIEGUT-PLUVIERS
THIVIERS
THIVIERS
ROMANS-SUR-ISERE
VALENCE
LE FRESNE
QUIMPERLE
MONTFRIN
NIMES
ROUSSON
ST-DIONIZY
ST-DIONIZY
CORNEBARRIEU
CORNEBARRIEU
GRENADE
NOE
NOE
NOE
GREZILLAC
GREZILLAC
LE PIAN-MEDOC
LE PIAN-MEDOC
LE PIAN-MEDOC
ST-LAURENT-MEDOC
ST-LAURENT-MEDOC
ST-LAURENT-MEDOC
CHARTRES-DE-BRETAGNE
CHARTRES-DE-BRETAGNE
VITRE
ST-GERVAIS-LAFORET
CHOLET
LA SEGUINIERE
ST-JEAN-DE-LINIERES
ST-MACAIRE-EN-MAUGES
QUETTEHOU
FISMES
CHATEAU-GONTIER
NEGOCE
JARDIN
BRICO
TEX
NEGOCE
SM
SM
SM
SURG
HM
JARDIN
HM
SM
HD
NEGOCE
SM
SM
SM
SM
CC
SM
SM
BRICO
SM
SM
TEX
JOUET
ELEC
SM
SM
SM
HM
TEX
TEX
SM
TEX
BRICO
JARDIN
BRICO
SM
HD
CC
CHATEAU-GONTIER
CRAON
PRE-EN-PAIL
PONT-A-MOUSSON
VILLERUPT
VILLERUPT
AUDUN-LE-TICHE
AUMETZ
AUMETZ
HETTANGE-GRANDE
HETTANGE-GRANDE
CERNAY
CERNAY
CERNAY
ISSENHEIM
HD
HM
SM
HD
HM
HM
HM
SM
SM
SM
SM
HM
HM
HM
CULTURE
KINGERSHEIM
BELLEVILLE
BRON
L’ARBRESLE
L’ARBRESLE
SCIONZIER
SCIONZIER
VETRAZ-MONTHOUX
VILLE-LA-GRAND
BRICO
HD
SM
SM
SM
SM
SM
SM
ELEC
ST-DENIS-D’ACLON
ST-DENIS-D’ACLON
ST-DENIS-D’ACLON
NEGREPELISSE
CHANTONNAY
LES HERBIERS
LOUDUN
JOIGNY
SM
SM
SM
NEGOCE
TEX
HM
BRICO
HD
Enseigne
INTERMARCHE
HAVRAISE
DE MATERIAUX
POINT P
JARDILAND
WELDOM
STYLECO
POINT P
ECOMARCHE
CHAMPION
CHAMPION
THIRIET
GEANT CASINO
PEPINIERE
CENTRE E. LECLERC
ECOMARCHE
ALDI
GEDIMAT
CASINO
CASINO
INTERMARCHE
INTERMARCHE
GALERIE MARCHANDE
HYPER CASINO
HYPER CASINO
SUPER CATENA
CHAMPION
CHAMPION
TEXTILE
JOUET
PRO & CIE
SUPER U
SUPER U
SUPER U
CHAMPION
TEXTILE
STYLECO
GRAND FRAIS
KIABI
BRICO PRO
JARDIPRIX
CATENA
INTERMARCHE
ALDI
LE VILLAGE
DES COMMERÇANTS
MUTANT (LE)
SUPER U
SUPER U
ALDI
CENTRE E. LECLERC
CENTRE E. LECLERC
CHAMPION
INTERMARCHE
INTERMARCHE
MATCH
MATCH
CENTRE E. LECLERC
CENTRE E. LECLERC
CENTRE E. LECLERC
ESPACE CULTUREL
E. LECLERC
CASTORAMA
LIDL
GRAND FRAIS
CHAMPION
CHAMPION
CHAMPION
CHAMPION
INTERMARCHE
MDA
ELECTROMENAGER
SUPER U
SUPER U
SUPER U
TOUT FAIRE
STYLECO
HYPER U
MR. BRICOLAGE
LECLERC EXPRESS
Type de projet
Extension
Création
Elément
Magasin
Magasin
Surface
129
289
CEC
D
D
Date
16/01/2008
23/01/2008
Transfert/Extension
Extension
Transfert/Extension
Régularisation
Création
Extension
Transfert/Extension
Transfert/Extension
Création
Extension
Extension
Extension
Extension
Extension
Création
Régularisation
Régularisation
Création
Extension
Création
Extension
Extension
Création
Transfert/Extension
Transfert/Extension
Création
Création
Création
Transfert/Extension
Transfert/Extension
Transfert/Extension
Extension
Création
Transfert/Extension
Création
Création
Transfert/Extension
Création
Création
Extension/régul.
Création
Création
Magasin
Magasin
Magasin
Magasin
Magasin
Magasin
Magasin
Station-service
Magasin
Galerie marchande
Magasin
Magasin
Magasin
Magasin
Magasin
Magasin
Station-service
Station-service
Galerie marchande
300
2281
4032
830
489
335
800
40
236
950
1447
750
531
164
887
650
140
185
865
523
79
133
1900
486
420
760
840
399
1115
236
115
619
1350
250
910
1400
1575
830
1500
124
767
1270
D
D
D
D
D
D
D
D
D
D
D
D
D
D
D
D
D
D
D
D
D
D
D
D
D
D
D
D
D
D
D
D
D
D
D
D
D
D
D
D
D
D
23/01/2008
23/01/2008
23/01/2008
17/01/2008
17/01/2008
17/01/2008
17/01/2008
17/01/2008
18/01/2008
18/01/2008
25/01/2008
28/01/2008
22/01/2008
22/01/2008
22/01/2008
22/01/2008
22/01/2008
24/01/2008
24/01/2008
24/01/2008
24/01/2008
24/01/2008
24/01/2008
23/01/2008
23/01/2008
23/01/2008
23/01/2008
23/01/2008
23/01/2008
23/01/2008
23/01/2008
28/01/2008
28/01/2008
28/01/2008
28/01/2008
17/01/2008
17/01/2008
17/01/2008
17/01/2008
24/01/2008
17/01/2008
29/01/2008
Transfert/Extension
Extension
Extension
Extension
Création
Création
Extension
Transfert/Extension
Transfert/Extension
Transfert/Extension
Création
Transfert/Extension
Transfert/Extension
Transfert
Création
Magasin
Magasin
Magasin
Magasin
Magasin
Galerie marchande
Magasin
Magasin
Galerie marchande
Magasin
Galerie marchande
Magasin
Station-service
Galerie marchande
Magasin
114
520
780
477
3000
500
1166
1200
110
1323
1383
1748
100
850
D
D
D
D
D
D
D
D
D
D
D
D
D
D
D
29/01/2008
29/01/2008
29/01/2008
30/01/2008
30/01/2008
30/01/2008
23/01/2008
23/01/2008
23/01/2008
23/01/2008
23/01/2008
22/01/2008
22/01/2008
22/01/2008
22/01/2008
Régularisation
Création
Extension
Extension
Extension
Extension
Transfert/Extension
Extension
Extension
Magasin
Magasin
Magasin
Magasin
Galerie marchande
Magasin
Station-service
Magasin
Magasin
10000
991
263
370
34
597
48
300
201
D
D
D
D
D
D
D
D
D
22/01/2008
25/01/2008
25/01/2008
25/01/2008
25/01/2008
25/01/2008
25/01/2008
25/01/2008
25/01/2008
Création
Création
Création
Transfert/Extension
Création
Extension
Création
Création
Magasin
Station-service
Galerie marchande
Magasin
Magasin
Galerie marchande
Magasin
Magasin
1800
118
235
2200
700
659
2503
800
D
D
D
D
D
D
D
D
21/01/2008
21/01/2008
21/01/2008
18/01/2008
17/01/2008
17/01/2008
21/01/2008
18/01/2008
Magasin
Galerie marchande
Magasin
Magasin
Galerie marchande
Magasin
Magasin
Magasin
Magasin
Station-service
Galerie marchande
Magasin
Magasin
Magasin
Magasin
Magasin
Magasin
Magasin
Magasin
Station-service
Magasin
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1 ACTUALITÉS
111
| France
En Bref
Bazarland veut
augmenter sa notoriété
Après une année 2007 de stabilisation
et un CA en légère hausse à 34,6 M€,
Bazarland veut accélérer son
développement. Outre l’ouverture
prévue d’une dizaine de magasins en
2008, l’enseigne va lancer un nouveau
site web, plus convivial, afin de travailler
son image et ne plus seulement
se contenter de surfer sur la vague
de la baisse du pouvoir d’achat.
Carrefour mise
sur le nonalimentaire
Un véritable espace “équipement de
la maison” avec une offre plus large
et mieux travaillée, tel est le parti pris
de Carrefour Home. L’offre “arts de
la table”, qui propose des articles à
petits prix, aux couleurs pétillantes
et modernes, semble calquée sur celle
de Casa. Une concurrence frontale qui
ne gêne pas encore véritablement les
réseaux spécialisés mais qui représente
pour Carrefour un nouveau moyen
d’augmenter le CA par magasin.
Distribution | Sky
Way, la nouvelle
enseigne de Sport 2000
U
ne nouvelle enseigne de sport est
née cet été : Ski-way. Appartenant
au groupe Sport 2000 (200 magasins),
Ski-Way est présente dans les principales
stations d’altitude et compte à ce jour
54 magasins, plus un site internet dédié
de location de skis.
Deux raisons motivent la création de
cette nouvelle enseigne de montagne.
« D’une part, nos adhérents détenteurs
de plusieurs points de vente limitrophes
voulaient pouvoir faire cohabiter deux
enseignes pour ne pas se cannibaliser
mutuellement. D’ailleurs, depuis que nous
avons créé Ski-Way, 45 % de ces points
de vente appartiennent aux adhérents
Sport 2000. Et d’autre part, dans certaines
zones où le groupement n’avait pas
d’accord avec des tours opérateurs,
il nous fallait occuper le terrain avec des
magasins plus petits (120 m2 de surface
de vente), offrant moins de service qu’un
Sport 2000 et générant un CA compris
But est en passe de changer de main.
Le groupe britannique Kesa Electricals plc,
propriétaire de Darty et But, a engagé
la cession de But à Decomeubles Partners
SAS, une entreprise appartenant à un
consortium de fonds d’investissements
(Colony Capital, Goldman Sachs et
Merchant Equity Partners). La transaction
se ferait à hauteur de 550 M€.
14
25 février 2008 - n° 1019
Christelle Magaud
Distribution | Marc
Seroussi, le
spécialiste de la chemise discount
L
But vendu à un
consortium de fonds
d’investissements ?
entre 400 et 500 000 € », explique
Francis Charbonnel, directeur
réseau montagne de Ski-Way.
Si le groupement prévoit de mailler
le territoire avec une centaine
de boutiques à sa nouvelle enseigne,
il vise aussi l’international,
principalement l’Espagne (15 ouvertures
potentielles), la Suisse (80) et l’Italie
(80). Un plan de communication est
prévu au printemps pour accompagner
ce déploiement. 1
a mode italienne fait rêver les
femmes, mais aussi les hommes.
Partant de ce constat, Marc Seroussi
a légèrement italianisé son nom
(Marco Serussi) pour créer, en 2004,
une enseigne masculine qui vend
des chemises à 80 %. Les accessoires
comme la cravate, la chaussure, la
lingerie et neuf produits de cosmétiques
complètent l’offre.
« Nous n’avons pas de concurrents,
affirme l’initiateur de l’enseigne. Certes,
nous trouvons d’autres spécialistes de
la chemise mais ils proposent des articles
haut de gamme alors que nous ne
vendons que des chemises coûtant entre
25 et 39 €. Quant aux autres concurrents
positionnés milieu de gamme, comme
Zara ou H&M, ce sont des généralistes
et non des spécialistes. »
Cette position unique de spécialiste de
la chemise à prix discount permet donc à
l’enseigne de se développer rapidement.
Ainsi, fin 2008, elle comptera
70 boutiques, pour un chiffre d’affaires
compris entre 15 et 17 M€. « Nous
pensons détenir une centaine de points
de vente d’ici fin 2009 », assure-t-il.
Pour ce faire, l’enseigne mise à la fois sur
un développement avec un site marchand
lancé début mars, des magasins
en succursale mais aussi en franchise.
Ce qui ne pose pas trop de problèmes.
En effet, l’investissement global pour
ouvrir un magasin sous enseigne Marco
Serussi s’élève à 75 000 €. Un montant
peu élevé en raison de la petite superficie
des points de vente, entre 40 et 70 m2,
mais aussi parce qu’un seul vendeur de
renfort est nécessaire pour renseigner
sur l’offre présente en libre-service.
« Le retour sur investissement est réalisé
à partir de 18 mois d’activité », précise-il.
Avis aux amateurs… 1
C. M.
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Communication | Le
droit de cité
du commerce de proximité
L
a Fédération française des associations de commerçants
(FFAC) organise une campagne nationale de communication
qui vise à valoriser le tissu commercial français. Visible
du lundi 18 au vendredi 29 février, elle vise à promouvoir
le savoir-faire des commerçants des villes et villages.
Organisée en partenariat avec l’Association des maires
de France (AMF), le Crédit Mutuel, le Conseil du commerce de
France et le Cefac, la campagne procèdera par voie d’affichage
sur les vitrines des commerces et le mobilier urbain des
communes, vantant les mérites du commerce de proximité.
« Par les services qu’ils rendent à la population, l’animation
qu’ils développent, les liens sociaux qu’ils favorisent,
les commerçants font partie de la vie de la cité, a déclaré
François Clément, président de la FFAC, lors du lancement
de la campagne. Le commerce concourt à l’équilibre
et à l’aménagement des territoires ruraux et urbains. »
Lors du lancement officiel de cette campagne, Gérard Dorey,
directeur de la proximité chez Carrefour, et Jean-Pierre Coffe
se sont exprimés sur leur vision du commerce de proximité.
Des visions divergentes, le premier prônant un commerce
de proximité organisé, quand le second ne jure que par un
commerce 100 % indépendant, sans enseigne. Tout le monde
fut pourtant d’accord pour dire qu’il était temps que cesse
la désertification en cours : « 18 000 villes françaises sont
aujourd’hui privées de commerces, pointe François Clément.
C’est pour cela que la Fédération française des associations
de commerçants, qui fêtera cette année ses 50 ans, a souhaité
réaliser une action qui soit un trait d’union entre les différentes
associations de commerçants. » La France compte près de
6 000 associations de commerçants. 1
Pauline Cardinaud
Vecteur de lien
social, le commerce
de proximité
contribue aussi
à l’aménagement
des territoires
ruraux et urbains.
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n° 1019 -25 février 2008
15
1 ACTUALITÉS
111
| France
En Bref
Les stations-services
mises au régime sec
Le gouvernement vient d’annoncer que
l’interdiction de vendre de l’alcool dans
les stations-services était programmée.
Or, pour les stations, c’était non
seulement un moyen de se diversifier
mais la vente d’alcool représente
la moitié du CA de nombre d’entre elles.
Seul moyen d’éviter l’interdiction :
dépendre d’une GMS. Les partenariats
avec Carrefour, Casino et autres devraient
donc se multiplier.
Les formats
discount de
Casino émergent
Les résultats 2007 du groupe sont
plutôt positifs. Malgré un recul de
2,6 % de Franprix et Leader Price,
le pôle discount a renoué avec la
croissance au 4e trimestre. Franprix
a vu ses ventes croître de 3,2 %,
alors que Leader Price a limité son
recul à – 3,8 %. Pour le reste : les
réseaux Spar et Vival ont vu leur CA
progresser de 0,7 % au 4e trimestre
et les ventes se sont maintenues à
+ 0,1 %. Le pôle proximité enregistre
une hausse de 3,8 % des ventes.
Consommation | Produits
bio :
la tendance de fond se confirme
P
our 84 % des Français, le
développement de l’agriculture
biologique est une bonne chose.
« Les Français affichent un intérêt de plus
en plus marqué pour cette agriculture
durable et citoyenne. La tendance de fond
se confirme », souligne Elisabeth Mercier,
directrice de l’Agence Bio.
Les résultats du 5e baromètre CSA sur
les Français et les produits biologiques
ont de quoi, en effet, satisfaire l’Agence,
même si nous ne sommes encore
que 42 % à en consommer au moins
une fois par mois (37 % en 2003) et 23 %
une fois par semaine.
Consommés par 78 % des acheteurs
de bio, les fruits et légumes détiennent
la palme. Viennent ensuite les produits
laitiers (74 %) et les œufs (62 %
contre 44 % en 2006). Les scores sont
également intéressants pour l’épicerie
(57 %), la viande (52 %), le pain (43 %)
et les boissons (39 %).
© P. H. Vérant
Après reprise des négociations, patronat et
syndicats se sont accordés sur la question
des salaires. FO, CFTC et CFE-CGT ont ainsi
signé un accord de branche qui garantit un
salaire brut de départ à 1344 €/mois. Une
grille des salaires minima conventionnels
a été fixée et comprend un temps de pause
rémunéré à 5 % de la rémunération du
temps de travail effectif.
16
25 février 2008 - n° 1019
Elisabeth Mercier, directrice de l’Agence Bio.
Relation client | La
distribution ose la
conversation directe avec le client
M
Patronat et syndicats
passent un accord sur
les salaires
Mais nous sommes 54 % à comparer
les prix, contre 47 % en 2006.
Du côté des circuits, 70 % des adeptes
du bio achètent ces produits en GMS,
47 % sur les marchés (37 % en 2006)
et 31 % en magasins spécialisés.
Le baromètre souligne que la région
parisienne et le Sud-Ouest sont très
friands d’alimentation biologique.
L’Agence Bio poursuit une politique
de promotion et d’information soutenue
durant le salon de l’agriculture et
Printemps bio. 1
Marie Lejeune-Piat
aintenir le lien avec les clients
au-delà de l’achat est capital.
Or, “entrer en conversation” avec eux
est l’alternative au marketing classique.
Les dirigeants de CSA et W&Cie en sont
convaincus, c’est pourquoi ils ont mis
en place le premier observatoire des
marques en conversation.
« Pour ce premier baromètre, nous avons
interrogé des internautes de 18 à 35 ans
car ils sont plutôt prescripteurs en termes
de consommation », indique Elisabeth
Martine-Cosnefroy, directrice générale
de CSA. L’étude fait ressortir 12 critères
dont l’envie d’échanger, mais
aussi l’humilité ou la sincérité, qui
définissent la posture de l’entreprise,
sa personnalité et son charisme.
Mais aujourd’hui, aucune entreprise n’est
encore entrée en “conversation avec ses
clients”. Sur 13 secteurs étudiés, trois en
sont aux balbutiements : l’alimentaire
avec Coca-Cola et Danone, les GSA avec
Auchan, Leclerc et Système U et les
GSS avec la Fnac, Darty et Leroy Merlin.
« Il faut oser le contact direct, insiste
Jérôme Wallut, directeur associé
de W&Cie. Mais sans manipulation
marketing. » L’objectif est d’instaurer
un climat de confiance avec les clients.
« La conversation est une perception
de la marque. Pas de sa ligne marketing.
Ce sont deux choses complémentaires »,
explique Isabelle Panhard, responsable
du pôle corporate chez CSA. Sur ce plan,
la grande distribution est plutôt en
avance. « Le merchandising, le passage en
caisse, la prise en charge des hotlines sont
tous des moyens d’entrer en conversation »,
estime Jérôme Wallut. C’est donc
aux enseignes de les manier, sans user
des ficelles grossières du marketing que
les consommateurs connaissent si bien…1
Camille George
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France | A C T U A L I T É S
1
Groupement leader en France,
Synalia veut imposer l’enseigne Julien d’Orcel
Horlogerie-Bijouterie |
L
a coopérative Synalia (avec quatres
enseignes complémentaires) veut
convaincre les distributeurs de profiter
de la concentration des secteurs de
l’horlogerie, bijouterie, joaillerie et
orfèvrerie. Issue de la fusion intervenue
en 2002 entre la Guilde des Orfèvres
et Bijoutiers de France, Synalia est le
groupement leader en France sur un
marché en pleine mutation.
« Le secteur doit en effet affronter
la hausse de l’or, le lancement de marques
en provenance du milieu de la mode,
l’arrivée de la vente par internet qui
représente désormais 3 % des ventes…
Il est désormais indispensable
que les distributeurs s’organisent »,
explique Frédéric Guyot, directeur
commercial et marketing de Synalia.
D’autant que le secteur est marqué
par un vieillissement des distributeurs,
lesquels se retrouvent confrontés aux
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à tous. L’enseigne Heures et Montres
(50 magasins), qui date de 1996,
propose près de 40 marques de montres
de qualité, tous styles et pour tous
budgets. Enfin, Parfait Alibi, lancée
en 2004, avec seulement dix points
de vente, est positionnée sur le marché
de la bijouterie fantaisie.
questions de transmission de leur
point de vente. Sur le dernier exercice,
Synalia a enregistré un chiffre d’affaires
de 210 millions d’euros, grâce à
250 associés, pour environ deux millions
de clients. Pour son développement,
quatre enseignes figurent donc dans
le portefeuille de Synalia. L’historique
Guildes des Orfèvres (90 magasins), née
en 1895 (prix Janus du commerce 2006).
Julien d’Orcel, créée en 1981 et qui
compte 150 points de vente, a la vocation
de rendre le bijou accessible
300 magasins Julien d’Orcel prévus
Quelle que soit l’enseigne retenue,
l’adhérent-sociétaire verse de 0,35 %
à 1,25 % de son chiffre d’affaires avec un
minimum de 6 000 € par an et profite
d’une redistribution des résultats de la
coopérative et d’une pléiade de services.
« Nous tablons sur un parc de 600 points
de vente, dont 300 Julien d’Orcel sous
cinq ans, qui devrait porter notre activité
à 370 millions d’euros (10 % de part du
marché national) », estime Frédéric Guyot.
A suivre… 1
Jean-François Belanger
n° 1019 -25 février 2008
17
1 ACTUALITÉS
111
| France
En Bref
Gifi maintient ses
objectifs de croissance
Fort d’un CA en hausse de 3,5 %,
à 174,8 M€ au 1er trimestre 2008,
Gifi continue de miser sur un résultat
opérationnel courant 2007-2008
à 51 M€, en hausse de 15 % par
rapport à l’exercice précédent.
Malgré la morosité ambiante,
les perspectives sont favorables
au réseau qui devrait poursuivre
sa croissance sur le 2e trimestre.
La distribution
s’engage pour
l’environnement
La grande distribution a signé
avec le ministère de l’Ecologie,
du Développement et de
l’Aménagement durables, une
convention d’engagements pour
cinq ans. La FCD étudiera l’impact
environnemental de 300 produits
courants, les distributeurs devront
doubler le nombre de produits dotés
d’un écolabel dans les trois ans,
réduire d’au moins 10 % la
production de déchets d’emballage
et généraliser les bilans carbone.
Jérome Bédier, président de la FCD.
Point S poursuit
son développement
Malgré un ralentissement du marché,
Point S maintient un fort développement
de son réseau. Misant à la fois sur le
qualitatif avec des formations spécifiques
et sur le quantitatif avec une politique
de recrutement soutenue, l’enseigne est,
pour 2008, riche de 50 nouveaux sites.
À terme, l’objectif est à 500 centres-autos
français, et pour ce faire, deux chargés de
développement arriveront cette année.
18
25 février 2008 - n° 1019
Consommation | Electroménager
Une excellente
année 2007
S
ur l’année, nos ventes ont progressé
de 3,7 %, à 4,6 Md€ (HT), avec
52 millions d’appareils écoulés »,
annonce Alain Grimm-Hecker, président
du Groupement interprofessionnel des
fabricants d’appareils ménagers (Gifam).
Sur les dix dernières années, les ventes
d’appareils ménagers se sont accrues
de 29 % et approchent en prix public
les 10 Md€. La demande a été
particulièrement soutenue en petit
électroménager (Pem): 3,8 millions
d’appareils vendus, 1,3 Md€ (HT), soit
+ 10 % en valeur. Une évolution jamais
vue depuis 1981. « Nous avions souffert,
il y a quelques années, de la dépréciation
du dollar et de l’avantage compétitif offert
aux importations asiatiques. Aujourd’hui,
malgré un euro fort, nos marchés
regagnent du terrain avec + 6 points de
part de marché en quatre ans », se réjouit
Gérard Salommez, président de la
division Pem du Gifam.
L’équipement poursuit sa hausse : lavevaisselle (+ 7 %) et sèche-linge (+ 9 %).
Le lave-linge progresse de 1,8 %.
Le marché des appareils encastrables
a joué un rôle moteur dans le
développement des ventes de Gem
avec 4,2 millions de produits écoulés, en
hausse de 3 % par rapport à 2006.
Le prix moyen augmente
En pointe également, les tables à
induction (14 %) et les fours à pyrolyse
dotés d’une porte froide.
« Ces bons résultats sont liés à quatre
leviers de croissance, analyse Alain GrimmHecker, notre capacité d’innovation, le
montant soutenu de nos investissements
publicitaires, le développement durable,
dont notre profession a été précurseur
et notre politique de marque. »
Les dix premiers groupes industriels
s’arrogent 84,5 % du chiffre d’affaires
total du Gem avec 30 marques.
Pour le Pem, les dix premiers groupes
réalisent 76 % des ventes totales
avec 16 marques. Loin d’être un secteur
inflationniste, l’électroménager a vu
ses prix reculer de 2,5 % en 2007.
Le prix moyen augmente car le
consommateur monte en performance.
Selon les professionnels, 2008 devrait
suivre la tendance 2007. 1
Le gros électroménager reste stable
Parmi les plus fortes progressions en
volume, les machines à pain (+ 67 %),
les machines expressos (+ 12 %), les
grille-pain (+ 15 %), les rasoirs pour
hommes (+ 40 %). Seul segment en
régression significative (– 13 %) les
épilateurs, victimes du mauvais été 2007.
Avec 3,2 Md€ (HT) pour 13,6 millions
d’appareils vendus, le gros
électroménager (Gem) reste stable
(+ 1 %). Suite aux bonnes
performances des années
précédentes et à l’été
“Aujourd’hui
médiocre, les réfrigérateurs malgré un euro
et les congélateurs reculent fort, nos marchés
regagnent du
respectivement de 4 et
terrain avec
5,8 % en volume, mais on
+ 6 points de
note une poussée des
part de marché
ventes sur les produits
en quatre ans.“
faibles consommateurs
GÉRARD SALOMMEZ,
d’énergie, de classe A+ et
PRÉSIDENT DE LA DIVISION
A++, et également de ceux PEM DU GIFAM
à technologie "no frost".
Geneviève Beauvarlet
11 1
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Communication | Kellogg’s
et Yoplait privés de télé
Les publicités alimentaires sur les chaînes jeunesse, en contradiction avec la lutte
engagée contre l’obésité infantile, sont en passe d’être interdites de diffusion.
C
hocapic, Miel Pops rivalisent d’inventivité pour émerveiller
nos chères têtes blondes devant leur écran télé.
Et ça marche ! Selon un sondage BVA, 62 % des enfants
interrogés demandent en effet à leurs parents d’acheter
les produits alimentaires vus à la télévision…
Mais face à l’inquiètant développement de l’obésité infantile,
qui touche aujourd’hui 3,5 % des enfants français, les pouvoirs
publics ont décidé de réagir. Ils ont imposé, il y a un an,
l’insertion de messages sanitaires dans les campagnes
publicitaires télévisuelles.
L’institut Yacast a dressé une synthèse des recettes publicitaires
enregistrées par les chaînes jeunesse, histoire de voir si cette
mesure avait eu un impact. « Sur les 11 chaînes auditées,
les recettes publicitaires s’élèvent à 108 M€ (+ 41,6 %). 25 %
de ces recettes proviennent du secteur alimentation, soit 29 M€
(+ 41,7 %). Kellogg’s, Cereal Partners France et Yoplait constituent
le trio de tête des annonceurs, avec des budgets respectifs
de 8,8, 7,1 et 2,9 M€. Les annonceurs alimentaires ont donc
augmenté leurs nombres de spots (+ 9 %) sur la cible jeunesse,
tout en intégrant les messages sanitaires », analyse Bruno Millet,
responsable marketing de Yacast.
Or, selon BVA, 82 % des enfants indiquent qu’ils n’ont pas
modifié leur alimentation au cours des six derniers mois.
Le message sanitaire, en contradiction avec la publicité,
est pointé du doigt… Résultat : les annonceurs vont être
sanctionnés ! Roselyne Bachelot, la ministre de la Santé,
a ainsi proposé, le 4 février dernier, l’interdiction pure
et simple de toute publicité alimentaire dans les programmes
pour enfants. Certains annonceurs, comme Ferrero, ont anticipé
cette mesure, en s’interdisant eux-mêmes de communiquer
sur les chaînes jeunesse. Pour les autres, qui constituent
la grande majorité, une concertation avec les pouvoirs publics,
les consommateurs et des experts est prévue début mars.
Pour suivre le modèle britannique ?
En effet, la Grande-Bretagne a, depuis avril, interdit les publicités
alimentaires dans les émissions visant les 4 – 9 ans. 1
Christelle Magaud
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n° 1019 -25 février 2008
19
1 ACTUALITÉS
111
| France
En Bref
Mandar s’offre Jardins
du Midi
Le groupe familial Mandar, partenaire
de la première heure du site marchand
Ooshop pour la fourniture de fruits et
légumes, a annoncé, le 7 février dernier,
à l’occasion du salon Fruit Logistica de
Berlin, sa participation majoritaire dans
le capital des Jardins du Midi, spécialiste
des condiments. La nouvelle entité
représente 110 à 120 M€ de CA consolidés
et près de 400 salariés. L’offre devrait
permettre au nouvel ensemble d’être
premier sur le marché des condiments.
Malongo
construit la Cité
du Café
Le 31 janvier dernier, Malongo a
posé la première pierre de sa Cité
du Café à La Gaude près de Nice
(06). Le site, d’une superficie de
15 ha, sera construit sur 25 000 m2.
Des locaux qui rassembleront le
siège social de l’entreprise, l’unité
de production de torréfaction,
un département de R&D, la
logistique, le musée international
du café ainsi qu’un espace dédié
aux conférences. Le tout érigé
dans le respect des normes HQE
pour un budget de 25 M€.
Toshiba arrête le HD DVD
La société Toshiba a décidé d’arrêter
de développer, de commercialiser et de
fabriquer ses lecteurs de salon et ses
enregistreurs HD DVD. Les livraisons
de ces produits à la distribution devraient
d’ores et déjà se réduire avec, pour
objectif, un arrêt total à fin mars.
En cause, la “guerre pour le format nouvelle
génération” à laquelle se livraient depuis
plusieurs mois Sony et Toshiba. Cet arrêt
valide ainsi la victoire du format haute
définition Blu-ray de Sony !
20
11 février 2008 - n° 1018
Stratégie | Photomaton
A l’heure de
la diversification
N
ous avons travaillé plusieurs
années avec le ministère de
l’Intérieur pour mettre au point
notre logiciel. Nous avons investi et déjà
équipé 50 000 machines – à raison
de 8 000 € par unité – qui délivrent ainsi
des photos conformes aux exigences
de la Communauté européenne et
maintenant le gouvernement nous retire
ce marché ! », Eric Mergui, le pdg
de Photomaton, n’en revient pas.
Les pouvoirs publics viennent en effet
d’annoncer leur intention d’installer d’ici
octobre, dans les mairies des 2 000 plus
grandes villes françaises, des stations
photo dédiées à la réalisation des
passeports numériques. Un service
gratuit, assure le ministère de l’Intérieur,
et déjà en test dans le Nord, l’Aube,
l’Oise, la Gironde et la Loire-Atlantique.
Ce projet, s’il est appliqué, portera
un coup dur à Photomaton qui compte
300 collaborateurs et réalise 70 M€
de chiffre d’affaires dont 70 % avec les
photos d’identité !
Des atouts pour limiter la casse
Filiale française de Photo Mi
International, Photomaton dispose
toutefois d’atouts pour limiter la casse.
« Nous déployons depuis trois ans des
bornes de développement numérique.
Nous en avons déjà installé 3 500 dans
la grande distribution où nous voulons
participer à la création de pôles services »,
explique Eric Mergui. Dans le même
esprit, Photomaton proposera
prochainement aux distributeurs des
machines réalisant des photobooks.
Enfin, dernière corde à son arc, la société
propose aux centres commerciaux des…
manèges pour les enfants.
« Nous sommes partenaires des enseignes
qui vont toutes vers une politique de
services plus importante», assure Eric
Mergui. Possible. Mais pour l’heure,
Photomaton s’est allié à l’ensemble
de la profession via l’Association pour
la Protection de l’Image (Apia), pour
solliciter un rendez-vous auprès du
ministre de l’Intérieur. « J’espère que le
gouvernement va revoir sa copie, lance
le pdg. Sinon, il y aura des conséquences
sociales chez nos sous-traitants qui
fabriquent nos machines et chez les
photographes qui perdront 10 à 20 %
de leur chiffre d’affaires, qu’ils soient en
réseau comme Camara ou Fox ou encore
indépendants !» Eric Mergui rappelle
au passage que les photomatons sont
fabriqués en France. Pour l’instant,
le gouvernement n’a pas fait mine de
vouloir recevoir les professionnels
du secteur. L’annonce toute récente de
la fermeture prévue d’ici la fin de l’année
de 97 points de vente sous enseignes
Photo Station et Photo Service infléchira
peut-être la position du gouvernement.
En attendant, les syndicats CFDT et Sud
appellent à une mobilisation nationale
les 29 février et 10 mars au nom de la
sauvegarde des 450 emplois concernés. 1
Emmanuelle Evina
Machines ludiques et photos personnalisables,
Photomaton se lance dans la course aux services.
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1
France | A C T U A L I T É S
renonce
à développer Au Marché Vrac
L
e groupe Auchan a finalement
pris la décision, en décembre dernier,
d’arrêter l’exploitation de ses maxidiscounts à l’enseigne Au Marché Vrac.
Motif de ce choix : le manque
de viabilité économique du modèle.
« Le groupe a choisi entre différentes
pistes, explique-t-on au siège du groupe
nordiste. Même s’il est vrai que Au
Marché Vrac a contribué à l’adoption
du concept Self Discount, présent dans
les hypermarchés du groupe. »
Tous les points de vente Au Marché Vrac
(le groupe en dénombre une dizaine)
ou à l’enseigne Vrac Mon Marché comme
à Lille Fives (59) ont donc été fermés,
à l’exception de celui de la Grande
Résidence à Lens (62), ainsi que
l’entrepôt d’Eleu-dit-Leauwette près
de Lens également. Une formule
franchise avait été testée à Saint-Martinau-Laërt près de Saint-Omer (62),
avant d’être abandonnée en avril 2007.
Seul l’hypermarché Auchan de NoyellesGodault (62), qui avait initié et testé
avec succès le concept, a maintenu
l’appellation Au marché Vrac à son
espace discount.
Les magasins libérés que le groupe
nordiste exploitait en location devraient
être replacés auprès d’autres exploitants
indépendants, comme c’est déjà le cas
pour celui situé rue d’Arras à Lille. 1
Jean-Luc Decaestecker
Législation | Le
rapport Hagelsteen
préconise la négociabilité
L
e très attendu rapport Hagelsteen a
été remis à la ministre de l’Economie,
Christine Lagarde, et au secrétaire
d’Etat à la Consommation, Luc Chatel,
le 7 février. Il préconise la levée de
l’interdiction de la discrimination
tarifaire, et donc la libre négociation
des tarifs des industriels.
Le rapport démontre qu’il est
“souhaitable et faisable” que les
fournisseurs “puissent différencier leurs
conditions de vente vis-à-vis de chaque
distributeur”, ce qui n’était plus le cas
depuis l’avènement de la loi Galland.
Marie-Dominique Hagelsteen propose
que la négociabilité s’accompagne
de « mesures permettant de rééquilibrer »
les relations entre fournisseurs et
distributeurs, « notamment en matière
de délais de paiement, de pénalités
de retard pour livraison ou du contenu
des conditions générales de vente, et
d’accroître la concurrence en aval dans
www.pointsdevente.fr
les zones de chalandise ». Avant
de remettre son rapport, l’ancienne
présidente du Conseil de la concurrence
a rencontré l’ensemble de la profession :
organisations et entreprises privées.
Les distributeurs se félicitent des
conclusions de ce rapport, qui « remet
les tarifs au cœur de la négociation entre
industriels et distributeurs », a déclaré
le patron des centres Leclerc à l’AFP.
Selon lui, « cette réforme, si elle était
adoptée par le Parlement, pourrait
casser l’inflation des produits des
grandes marques par deux en 2008 ».
Intermarché s’en est également
"félicité". Une phase de concertation est
en cours, afin de recueillir les réactions
et propositions de toutes les parties
prenantes. Ensuite, le texte devrait
être inclus dans le projet de loi de
modernisation de l’économie, présenté
au Parlement dans le courant du premier
semestre 2008. 1
Pauline Cardinaud
111
En Bref
Monoprix, enseigne
la plus équitable
Selon une étude de TNS Wordlpanel,
l’enseigne Monoprix est celle qui
comprend dans sa clientèle le plus grand
nombre de foyers acheteurs de produits
de Commerce équitable (14 %), devant
Auchan (13 %). Il s’agit également du
distributeur qui fidélise le mieux sa
clientèle sur ce marché. La clientèle de
l’enseigne de centre-ville consacre ainsi
près de 23 % de ses dépenses à ce type
de produits, contre 8 % pour celle
d’Auchan.
Carrefour s’engage
auprès des
jeunes des cités
Le groupe vient de signer l’engagement
national pour l’emploi des jeunes des
quartiers en présence de Christine
Lagarde, ministre de l’Economie, des
Finances et de l’Emploi, et de Fadela
Amara, secrétaire d’Etat chargée de
la Politique de la ville. Cet engagement
vise à intégrer plus de 1 600 jeunes des
quartiers par an et les accompagner
dans leurs démarches pour accéder à
un emploi durable. Pour 2010, l’objectif
est d’accueillir au total près de
2 000 jeunes (1 000 en recrutement,
250 en stage et 700 en alternance).
© MINEFE - Dominique-Henri Simon
Stratégie | Auchan
Bilan 2007 : le U
commerce rapporte !
Les Nouveaux Commerçants dévoilent
des résultats 2007 en forte croissance.
Le groupement, qui compte
885 magasins alimentaires, annonce
un CA en hausse de 7,4 % sur un an,
à 16,76 Md€. Pour 2008, l’enseigne
prévoit encore une progression, mais
plus modérée, de l’ordre de 5 %.
n° 1019 -25 février 2008
21
1
NOMINATIONS
Le carnet de la quinzaine
Un globe-trotter à la
tête de Taggys RFID
Cushman & Wakefield | Bruno Ancelin
Bill Stuek
succède à
Elie Simon
comme pdg de
Taggys, leader
mondial des
infrastructures
RFID pour la traçabilité d’objets.
Il se dit « ravi d’accompagner Taggys
dans sa phase de croissance ».
Avant ce poste, Bill Stuek a
accompagné bien d’autres sociétés
publiques et privées dans leur
développement à travers le monde.
Il a tour à tour rempli les fonctions
de directeur, président de conseil
d’administration et pdg d’entreprises
aux Etats-Unis, en Europe et en Asie.
Il est notamment resté trente ans
chez IBM où il a exercé différentes
fonctions dans la vente et le
développement de produits.
Un nouvel associé
au board parisien
Orangina Group
secoue sa direction
Marie-Bernard Trannoy devient
vice-présidente non exécutive
d’Orangina Group, société qui
emploie 2 500 personnes. Elle est
remplacée, à son actuel poste de
Chief executive officer, par Luis Bach,
52 ans. De nationalité espagnole,
ce dernier a travaillé 25 ans au sein
du groupe Bacardi Martini. Son
dernier poste en date était directeur
pour l’Europe du Nord, Moyen-Orient
et Afrique, de ce groupe.
Carrefour, nouvelle
foncière, nouveau chef
La nouvelle
foncière
européenne
du groupe
Carrefour est
pilotée par Pascal
Duhamel, 45 ans.
Nommé directeur exécutif immobilier
groupe, cet ancien de HEC prend
la direction générale de la foncière.
Précédemment, il exerçait les
fonctions de directeur Europe des
fonds core chez Morgan Stanley France.
22
|
25 février 2008 - n° 1019
A
« Bien sûr, participer aux prises de
près avoir débuté sa carrière
décisions stratégiques pour faire
chez Usines Center, Bruno
progresser la société au sein du board
Ancelin a intégré l’équipe
fait désormais partie de mon quotidien.
de Cushman & Wakefield, cabinet
Mais il ne faut pas négliger l’humain. Mon
de conseil international spécialisé
rôle, au même titre que tous les equity
en immobilier d’entreprise.
partners, est de faire en sorte que chaque
Aujourd’hui, responsable de l’activité
salarié se sente bien dans l’entreprise »,
commerce et développement au sein
souligne Bruno Ancelin.1 Camille George
du département investissement
de Cushman & Wakefield, il vient d’être
nommé associé (equity partner) du
cabinet. Pour lui, c’est l’aboutissement
de dix années d’implication
dans l’entreprise. « La société
compte 65 equity partners en
“Mon rôle
Europe dont quatre en France.
Ainsi, j’ai été très honoré qu’on est de faire
en sorte
me propose d’en faire partie »,
que chaque
confie Bruno Ancelin.
salarié
Si son poste ne change pas,
se sente
les responsabilités, elles,
bien dans
l’entreprise.”
évoluent puisqu’il a intégré le
comité de direction parisien.
11 1
La Fnac veut marquer
son territoire
Pour valoriser
l’image de
la Fnac, son pdg,
Denis Olivennes,
a décidé de créer
une direction de
la marque et du
marketing. La gestion de cette
nouvelle unité a été confiée à Isabelle
Delaye, qui a à charge de développer
la valeur de la marque Fnac afin
d’augmenter la différenciation et la
compétitivité de l’enseigne dans tous
les pays et pour toutes ses filiales.
De contrôleur
de gestion à DRH
Jean-André Laffitte est nommé
directeur des ressources humaines
d’Auchan France. D’abord contrôleur
de gestion en magasin puis, au sein
de la centrale d’achats des produits
grande consommation, il n’a cessé
de gravir les échelons pour devenir,
en 2005, directeur du contrôle
de gestion du groupe Auchan et
aujourd’hui, directeur des ressources
humaines d’Auchan France.
Nouveau directeur
de Toshiba France
Manabu Niwase
est nommé
directeur général
de la succursale
française de
Toshiba TEC
Europe retail
information systems, un des leaders
européens du marché des solutions
et équipements automatisés pour
la distribution et l’industrie. Manabu
Niwase entend accroître l’expertise
de la succursale française.
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Société . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Fonction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Secteur d’activité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Adresse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Code postal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Ville . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Pays . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Tél. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Fax . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Email . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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1 STRATÉGIE | Industrie
Le groupe Fournier
sur tous les fronts
Après la création de So Coo’c, enseigne de cuisines jeune habitat, le groupe Fournier
(Mobalpa) annonce la renaissance de Perene, spécialiste des cuisines haut de gamme.
L
e marché de la cuisine gagne
en maturité. « Depuis deux à
trois ans, le marché de la cuisine est en pleine évolution. Sous
la pression d’acteurs de poids
comme Ikea, il s’est structuré et,
surtout, segmenté », explique
Laurent Marguerretaz, directeur
commercial cuisines du groupe
Fournier.
L’arrivée d’Ikea dans le secteur a
rendu les cuisines plus accessibles et
plus simples à acheter. Ce qui a
contribué à dynamiser le marché,
mais aussi à le segmenter. Désormais, les enseignes de cuisines se divisent en trois marchés : le jeune habitat avec Cuisinella ou Hygena, un
milieu de gamme solide avec Mobalpa et Cuisines Schmidt, et enfin
une offre haut de gamme composée
de marques élitistes comme Poggenpohl ou Snaidero.
supérieurs du marché, sans être une
marque élitiste, indique Laurent
Marguerretaz. L’enseigne proposera
de la personnalisation à outrance. »
Selon les prévisions de Luc Brossard,
le client type sera « le couple de 4065 ans, lassé de l’offre des cuisinistes traditionnels, et doté de moyens
importants ». Le premier magasin
“nouveau concept” ouvrira au mois
d’avril à Libourne (33) et plus au
nord, un autre lui emboîtera le pas à
Boulogne-sur-Mer (62).
Le groupe Fournier va devoir persuader ses actuels concessionnaires Perene d’adopter ce nouveau positionnement haut de gamme. Il se
donne jusqu’à fin 2009 pour le faire,
les concessionnaires refusant de
Le panier attendu sera de 12 000 €
« Pourtant, entre le milieu de
gamme et les marques que nous appelons “statutaires”, parce qu’elles
sont la manifestation d’un certain
statut social, il n’y avait rien. C’est
pour cela que nous avons positionné
l’enseigne Perene sur ce segment »,
indique Luc Brossard, ancien directeur de la communication du groupe
Fournier devenu directeur de
Perene, et artisan de sa renaissance.
L’enseigne existe déjà : elle compte à
ce jour 400 magasins dont la moitié
est multimarque. Fruits d’un rachat
il y a quinze ans, ces points de vente
ont un positionnement proche de
celui de Mobalpa. Mais qui va monter en gamme. Là où le panier moyen
de Mobalpa tourne autour des
8 000 €, celui attendu pour Perene
sera de l’ordre de 12000 €. « Perene
sera positionnée sur les segments
24
25 février 2008 - n° 1019
Avec un total de
280 magasins en
France, Mobalpa
détient 8 %
du marché des
cuisines, ex
æquo avec
Cuisines Schmidt.
l’adopter étant libres de quitter le
réseau. Sous sa forme minimale, le
concept coûte au concessionnaire
25000 € pour un magasin de 150 m2.
« Avec cette somme, il peut changer
sa façade, installer un mur de couleurs visible de l’extérieur et une
cuisine à vivre près de l’entrée du
magasin », relève le dirigeant.
Un CA de 50 M€ d’ici trois ans
Ces atours sont la base du concept,
mais il peut être poussé plus loin. Le
groupe table sur 100 magasins nouvelle version d’ici la fin 2008. Dans
trois ans, Perene devrait compter
250 points de vente, et un chiffre
d’affaires de 50 M€. Contre 35 M€
actuellement, avec 400 magasins.
11 1
“Perene sera positionnée
sur les segments
supérieurs du marché,
sans être une marque
élitiste. L’enseigne
proposera de la
personnalisation
à outrance.”
LAURENT MARGUERRETAZ,
DIRECTEUR COMMERCIAL CUISINES
DU GROUPE FOURNIER
www.pointsdevente.fr
STRATÉGIE
Groupe
fournier
en chiffres
NOMBRE DE MAGASINS
• Mobalpa : 280,
+ 12 en 2008
• So Coo’c : 2,
+4 en 2008
• Perene : 400
à l’ancien
concept
PARTS DE MARCHÉ
• Cuisines : 79,8 %
• Salles de bains :
17,7 %
• Rangement :
2,5 %
Les magasins So Coo’c, l’enseigne premier prix du groupe Fournier créée en juillet dernier,
totalisent une superficie moyenne de 300 à 500 m2 et visent un panier moyen de 4 500 €.
« Pour le groupe Fournier, le but de
l’évolution de Perene est d’assoir
une présence sur les trois segments
du marché, sans pour autant développer une stratégie “attrape-tout”
au sein de Mobalpa », justifie le directeur commercial.
En effet, ces dernières années, le
panier moyen de Mobalpa a eu tendance à grimper, un souci pour le
groupe Fournier car ses deux usines ont besoin de volumes importants pour fonctionner. « Il y a
quelques années, nous avons essayé
de vendre des produits haut de
gamme chez Mobalpa, mais il était
difficile d’avoir un discours cohérent en ayant plusieurs positionnements à la fois », se rappelle Laurent Marguerretaz.
8 % cette année, avec une dizaine de
nouveaux magasins. Et 12 ouvriront
cette année. « Autant dire qu’il n’y
a plus beaucoup de place en France
pour des points de vente Mobalpa ! »,
s’exclame le directeur. L’enseigne a
également de beaux jours devant
elle par delà les frontières. Ces derniers temps par exemple, deux Mobalpa ont ouvert en Russie, et ce n’est
pas fini…
Le groupe Fournier reste intéressé
par la France. Il a créé, en juillet dernier, une nouvelle enseigne premier
| Industrie
prix : So Coo’c. « Elle fonctionne
sur le principe d’une gamme très
courte, où tous les services sont en
option. Elle a plutôt vocation à
s’implanter dans des zones commerciales, puisqu’elle a besoin de
flux pour fonctionner », explique
Laurent Marguerretaz.
Les magasins ont une superficie de
300 à 500 m2, et visent un panier
moyen de 4500 €. Les deux premiers
points de vente, Brest et Annecy,
montrent de bonnes performances,
avec une marge commerciale
moyenne de 42 %. Quatre nouvelles
ouvertures sont prévues d’ici la fin
de l’année 2008.
Une progression du CA de 7,5 %
Les 85 millions d’euros d’investissement annoncés par le groupe
il y a deux ans ont porté leurs fruits.
Fournier a donc créé deux enseignes, mais aussi investi dans ses usines. Pour gagner en productivité,
les machines du site de Thônes ont
été rénovées à hauteur de 75 %, et
l’usine d’Annecy s’est agrandie de
7 500 m2. « Et nous avons investi
dans les hommes, relève Bernard
Fournier, le président de ce groupe
familial. Il y a eu des changements
dans l’organigramme et d’ambitieux plans de formation de nos
personnels ont été menés. En 2007,
le groupe Fournier a vu son chiffre
d’affaires progresser de 7,5 %, à
230 M€. Ce qui nous fait dire que,
malgré une conjoncture compliquée
en 2008, tout devrait bien se passer
pour nous!» 1 Pauline Cardinaud
Deux Mobalpa ouverts en Russie
L’objectif du groupe Fournier est de
maintenir les positions de Mobalpa
sur les segments supérieurs du marché, et d’élargir sa cible, en visant
de plus en plus les cuisines aux alentours de 6000 ou 7000 €, « qui font le
gros des volumes ».
Avec 280 magasins France, Mobalpa
détient 8 % d’un marché des cuisines
qui, s’il est en phase de structuration,
reste atomisé. Elle est au coude à
coude avec Cuisines Schmidt, filiale
du groupe Salm, qui occupe, elle
aussi, une part de marché de 8 %.
Son chiffre d’affaires a progressé de
pwww.pointsdevente.fr
Sobre, élégante, la cuisine Galeo de Perene se classe sans conteste dans le segment supérieur du marché des cuisines,
et selon ses concepteurs, la marque se destinera à une clientèle aisée en quête d’originalité.
n° 1019 - 25 février 2008
25
1 SUCCESS STORY | ChronoMicro
Stéphane Thabart au
service du particulier
En créant ChronoMicro, en 2000, Stéphane Thabart a initié le service de proximité
informatique à destination des particuliers mais aussi des très petites entreprises.
Points de Vente – Aviez-vous déjà travaillé dans l’informatique avant de fonder ChronoMicro ?
Stéphane Thabart – J’ai débuté dans ce
milieu en 1989 chez Computerland
comme ingénieur commercial. Nous
commercialisions des micro-ordinateurs à des particuliers, mais également des solutions réseaux et des
logiciels à des entreprises. Ensuite,
j’ai intégré Concept, leader européen
des progiciels de gestion financière
et comptable. Enfin, en 1993, je suis
devenu directeur commercial pour
les secteurs industrie et tertiaire chez
CFI Groupe Euralliance’s. Là, je dirigeais une quinzaine de personnes,
nous commercialisions des réseaux
auprès des entreprises et effectuions
de la maintenance.
C’est donc l’évolution du marché de
l’informatique qui vous a conduit à créer
ChronoMicro ?
Tout à fait. Quand j’étais chez Euralliance’s, le marché a beaucoup
changé sous la pression des constructeurs qui se sont mis à démarcher les clients en direct, à la manière de Dell. Parallèlement, le
marché des particuliers a explosé et
la grande distribution s’en est emparé, mais sans proposer de services pour accompagner les ventes.
J’ai donc décidé de créer ChronoMicro en 2000.
26
25 février 2008 - n° 1019
Photos © Gilles Danger
La clientèle de ChronoMicro est-elle exclusivement composée de particuliers ?
Nous nous sommes lancés sur le
marché des particuliers, mais aussi
à l’assaut de celui des TPE. Afin de
pouvoir réaliser des interventions
rapides, à l’autre bout de Paris, tous
nos techniciens ont été équipés de
scooters. Nous vendons du service
de proximité. Un particulier ou un
www.pointsdevente.fr
SUCCESS STORY
| ChronoMicro
dentiste, dont l’ordinateur ne s’allume plus du jour au lendemain, se
retrouvent dans le même embarras.
Nous sommes là pour les dépanner.
Comment vous êtes-vous fait connaître
auprès de votre clientèle ?
Se faire connaître a été difficile même si nous n’étions pas en train de
créer un besoin, mais d’y répondre !
Nous avons eu la chance d’intéresser
de grands médias comme France 2,
qui a diffusé un sujet sur ChronoMicro au journal de 20 heures. Nous
avons communiqué dans la presse
et notre site internet nous a également aidés.
Parcours
1966
Naissance
le 8 avril.
Quel est le mode de fonctionnement
de ChronoMicro ?
Souvent, le premier contact avec la
clientèle est téléphonique. Quand
nous devons nous déplacer chez le
client, nous lui donnons des heures de rendez-vous précises et nous
intervenons aussi le soir, jusqu’à
21 heures, car dans la journée les
gens travaillent ! Nous avons un atelier ouvert de 10 à 20 heures, où nos
techniciens reçoivent les clients.
Notre but est de les déstresser.
C’est pourquoi nous avons développé des points de vente dans lesquels les gens peuvent rencontrer
les techniciens. Nous y avons volontairement supprimé les comptoirs
et nous les présentons comme des
salons où sont exposées les nouvelles technologies. Le technicien
peut ainsi faire part de son diagnostic au client et lui expliquer ensuite
ce qu’il va faire sur la machine. Nous
sommes souvent amenés à changer des claviers, des capots ou des
alimentations. Autant de réparations
que les grandes surfaces ne font pas,
prétextant que les machines sont
trop âgées ! Par ailleurs, nous réalisons beaucoup de formation auprès de personnes âgées qui découvrent l’informatique.
1989
Après un passage
chez Nashua
France, société
spécialisée dans
la vente de
photocopieurs et
télécopieurs, il
devient ingénieur
commercial chez
le distributeur
informatique
Computerland.
Vendez-vous du matériel informatique ?
Nous n’avons presque pas de produits dans nos boutiques car nous
évoluons sur un marché qui se déprécie très rapidement. Mais souvent, nos clients nous demandent
des conseils pour l’acquisition d’un
nouveau matériel. Nous les guidons
dans leur choix et leur acquisition
car nous bénéficions des mêmes prix
que les grandes surfaces, y compris
des spécialistes comme la Fnac.
2004
Création de
la franchise
ChronoMicro.
www.pointsdevente.fr
1990
Il intègre le
groupe Concept,
leader européen
des progiciels de
gestion financière
et comptable,
au poste de
responsable
commercial.
1993
Il devient directeur
commercial
chez CFI Groupe
Euralliance’s
pour les secteurs
industrie et
tertiaire.
2000
Il fonde
ChronoMicro,
société spécialisée
en services
informatiques
pour particuliers
et TPE.
« Le marché des particuliers a explosé et la grande distribution s’en est emparé, mais sans proposer de
services pour accompagner les ventes. J’ai donc décidé de créer ChronoMicro », dit Stéphane Thabart.
Quelles sont vos ambitions en termes
de développement ?
Nous avons constaté, dès la création
de ChronoMicro, qu’il est très important d’avoir des boutiques. Et
comme nous devons avoir une présence nationale pour répondre aux
besoins du marché, nous avons opté
pour un développement en franchise dès 2004. Notre objectif est d’arriver rapidement à une cinquantaine
de points de vente.
Pourquoi avez-vous choisi le modèle
de la franchise ?
En franchise, je gère des entrepreneurs qui vont recruter des techniciens. Je pense que ces entrepreneurs sont plus à même de proposer
du service de qualité puisque c’est
leur société qu’ils font vivre ! 36 % de
notre clientèle ont été recrutés par le
bouche à oreille, donc nous ne pouvons pas nous permettre de négliger cette qualité.
Quel profil recherchez-vous pour vos
franchisés et quelles sont les conditions
d’entrée dans le réseau ?
Le recrutement des nouveaux franchisés est assuré par ma femme et
moi-même. Ce sont, pour la plupart,
des gens qui ont travaillé dans le milieu de l’informatique, par exemple
chez des constructeurs. Nous recher-
chons avant tout des personnes qui
souhaitent devenir des entrepreneurs. Les droits d’entrée s’élèvent
à 20000 €, ils permettent de couvrir
un secteur géographique d’environ
80 000 foyers. Nos franchisés bénéficient aussi de dix jours de formation et nous les aidons à recruter
leurs techniciens. Ces derniers viennent ensuite sur notre site pilote
(dans le XVIIe arrondissement de
Paris) pour apprendre nos process,
à savoir comment nous réceptionons un client, etc. Les franchisés
doivent également investir environ
2000 € dans un stock constitué des
pièces nécessaires aux réparations
que nous effectuons (alimentation,
capot, mémoire, etc.).
D’entrepreneur vous êtes devenu franchiseur. Comment vivez-vous cette évolution de votre métier ?
Je crois qu’à force de travailler avec
des entrepreneurs, j’ai attrapé le virus et j’ai eu envie, à mon tour, de
créer une entreprise. Aujourd’hui,
mon métier de franchiseur consiste
à dupliquer ce que j’ai fait et éviter
à mes franchisés de commettre les
mêmes erreurs que moi. C’est un travail extrêmement enrichissant car
je suis en permanence en contact
avec eux. J’adore cela ! 1
Propos recueillis par E. Evina
n° 1019 -25 février 2008
27
1 DISTRIBUTION | Voir plus loin
La lutte contre la
contrefaçon renforcée
Fabrice Naftalski, avocat chez Ernst & Young Société d’Avocats, analyse comment
la loi du 29 octobre 2007 a renforcé le dispositif de lutte contre la contrefaçon.
L
es principales mesures de
cette loi sont destinées à lutter en amont contre les actes
de contrefaçon et à mieux réparer le
préjudice subi par la victime.
Pour neutraliser des actes de
contrefaçon, il est important de faciliter les modalités de mise en
œuvre des mesures avant que le
juge ne se prononce sur la qualification de contrefaçon des actes attaqués. L’assouplissement des demandes de mesures provisoires,
l’extension des pouvoirs des douanes et de la saisie contrefaçon, et la
possibilité de collecter des informations sur les réseaux de distribution des produits contrefaits doivent y contribuer.
Les produits
contrefaisants
saisis sont
obligatoirement
détruits.
faisants soient remis à un tiers pour
empêcher leur introduction dans
les circuits commerciaux.
En outre, l’administration des douanes voit ses pouvoirs renforcés :
elle peut désormais retenir de sa
propre initiative, sans demande
écrite du titulaire des droits, une
marchandise soupçonnée d’être
contrefaisante. Le titulaire doit être
informé et agir rapidement. La saisie contrefaçon permet dorénavant
la saisie des matériels utilisés pour
produire ou distribuer les marchandises contrefaisantes et celle
de documents, notamment comptables. La saisie des factures
d’approvisionnement et des documents de livraison et de transport
devrait faciliter l’identification de
la provenance des marchandises
contrefaites. Celle des factures de
revente des produits contribuera à
la détermination de l’étendue de la
contrefaçon. Le délai pour saisir le
juge du fond sera fixé par décret.
Evaluation des pertes subies
Le droit à l’information fait son apparition. Il permet de demander au
juge d’ordonner la délivrance
d’informations afin de déterminer
l’origine et les réseaux de distribution des produits contrefaisants. La
victime pourra obtenir, du contrefacteur mais aussi de toute personne trouvée en possession de
marchandises contrefaisantes ou
Renforcer le pouvoir des douanes
28
25 février 2008 - n° 1019
11 1
“La victime pourra
obtenir du contrefacteur,
et de toute personne
trouvée en possession
de marchandises
contrefaisantes,
les coordonnées des
personnes susceptibles
de constituer l’un des
maillons de la chaîne.”
FABRICE NAFTALSKI
© Denis Westhoff
Ainsi, pour être autorisé à agir en
référé – c’est à dire dans le cadre
d’une procédure rapide afin de défendre une marque ou un brevet – il
suffit désormais de disposer
d’“éléments de preuve raisonnablement accessibles au demandeur,
rendant vraisemblable qu’il ait été
porté atteinte à ses droits ou qu’une
telle atteinte est imminente”. Cela
permet d’agir plus rapidement avant
la commission des actes de contrefaçon. En cas de retard pouvant
“causer un préjudice irréparable
au demandeur”, la procédure sur
requête, c’est à dire non contradictoire, pourra être utilisée pour obtenir l’interdiction des actes de
contrefaçon, solliciter une provision [Ndlr : versement non définitif d’une “avance” sur les dommages et intérêts subis qui seront
décidés par le juge de fond] ou encore obtenir que les produits contre-
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Voir plus loin | DISTRIBUTION
1 Ernst & Young est présent dans 140 pays
Créé en 1989, Ernst & Young
est l’un des plus importants
cabinets d’audit au monde.
Afin de mieux comprendre les enjeux
de ses clients, Ernst & Young a mis en place
une organisation par secteur d’activité.
En France, le secteur Distribution-Grande
consommation est composé
d’une trentaine d’associés
et de 300 collaborateurs qui
interviennent sur des domaines
d’expertise complémentaire :
conseil, audit, droit et finance.
Ces équipes bénéficient de programmes
de formation spécifiques développés
au niveau national et international
et reçoivent l’appui d’un centre
d’excellence basé à Londres.
DR
signalées comme telles, les coordonnées des personnes susceptibles de constituer l’un des maillons
de la chaîne de contrefaçon ainsi
que les quantités produites livrées et
leurs prix respectifs.
Il appartiendra aux distributeurs et
importateurs de renforcer, avec
l’aide de juristes en droit de la propriété intellectuelle, leur dispositif
de contrôle interne pour vérifier, en
amont de l’achat ou de l’importation
de marchandises, la légalité de la
transaction envisagée.
Si la notion de dommages et intérêts punitifs n’a pas été introduite en
droit français, le texte donne cependant la possibilité au juge d’aller
plus loin que le droit de la responsabilité civile de droit commun, qui
répare, en principe, uniquement le
préjudice subi.
Pour évaluer ce dernier, “les conséquences économiques négatives”
(manque à gagner et perte subie),
mais aussi, évolution notable, le
préjudice moral et “les bénéfices
réalisés par l’auteur de l’atteinte
aux droits” pourront être pris en
compte. Jusqu’à présent, le contrefacteur pouvait être tenté de ne pas
respecter les droits de propriété intellectuelle : il était exposé à des
condamnations pécuniaires relativement faibles rapportées aux bénéfices tirés des lucratives activités de contrefaçon !
Dommages et intérêts punitifs
Dorénavant, le juge pourra condamner le contrefacteur au paiement
de sommes excédant le préjudice
subi par la victime. La voie des dommages et intérêts punitifs est ainsi
incontestablement ouverte.
Alternativement, le juge pourra décider d’allouer à la victime une indemnisation forfaitaire qui ne
pourra être inférieure au montant
des redevances “qui auraient été
dues si l’auteur de l’atteinte avait
demandé l’autorisation d’utiliser
le droit auquel il a porté atteinte”,
c'est-à-dire aux sommes que le
contrefacteur aurait dû payer s’il
avait contracté avec le titulaire des
droits. Cette possibilité est bienvenue, en particulier lorsque la victime ne peut pas établir l’étendue
de la contrefaçon.
La détermination de cette redevance a posteriori devra tenir
compte du secteur concerné, de
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1
Il appartient
désormais
aux victimes
et aux tribunaux
de s’approprier
les opportunités
offertes
par la loi
du 29 octobre
2007.
l’ancienneté du droit ou la part de
marché de l’entreprise victime.
L’aide de financiers spécialistes de
l’évaluation des incorporels sera
très utile, notamment pour établir
les benchmarks appropriés.
Enfin, si la loi porte surtout sur la réparation civile, il est à noter que les
peines pénales en cas de contrefaçon portant sur des “marchandises dangereuses pour la santé et la
sécurité” ont été augmentées.
L’arsenal législatif français de lutte
contre la contrefaçon ressort significativement renforcé du vote
de ce texte. Les avocats devront
aussi s’appuyer plus systématiquement sur des professionnels du chiffre pour mieux évaluer les bénéfices
réels ou potentiels générés par les
incorporels contrefaits.
La mise en place d’outils de contrôle
permettant de s’assurer de la ges-
tion de ce risque juridique majeur
est fondamentale. Il s’agira de prévoir une procédure de revue juridique lors de l’achat pour s’assurer
que le vendeur ou l’importateur est
bien autorisé à commercialiser les
marchandises proposées.
Cette approche doit associer des
juristes spécialisés en propriété intellectuelle, pour vérifier a minima
la consistance (revue des contrats)
et la fiabilité des engagements
(consultation des registres officiels
de propriété industrielle) pris par
le vendeur sur l’origine et la légalité des transactions.
Cette démarche a un double objectif : éviter d’être victime de la contrefaçon et démontrer la bonne foi de
l’entreprise dont la responsabilité
pénale pourrait être recherchée. 1
Fabrice Naftalski, avocat chez
Ernst & Young Société d’Avocats.
25 février 2008 - n° 1019
29
1 E NQUÊTE | Distribution
Quel avenir pour
© P. H. Vérant
les services ?
30
Les services semblent prometteurs et les distributeurs, légitimes dans
l’assistance liée à la vente de produits, traquent les tendances et tâtonnent
pour défricher de nouveaux territoires.
25 février 2008 - n° 1019
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Quel avenir pour les services ? P
Ne pas bouleverser les habitudes
« Il est plus important et difficile
de réussir le rayon boucherie »,
avance Serge Papin, le patron de Système U, reflétant sans doute l’ordre
des priorités d’un bon nombre de
dirigeants. « Pour la plupart des
enseignes alimentaires, il ne s’agit
pas d’un enjeu stratégique. Cela
l’est davantage pour les enseignes
spécialisées », renchérit Cédric
Ducrocq, pdg et fondateur du cabinet
spécialisé Dia-Mart.
Et encore, il s’agit là de services associés à la vente, comme la pose d’un
plancher ou la mise en marche d’une
liaison internet. Dans ces domaines,
l’intervention des distributeurs passe
plutôt bien : le service est connexe à
leur activité principale, rentable et
ne bouleverse pas les habitudes des
foyers français.
Avec toutefois deux bémols, selon
Cédric Ducrocq : « Les frais de personnel et la difficulté culturelle des
Français à payer pour un service ! »
Au-delà de ces classiques, le périmètre est plus difficile à définir. La
distribution a beau avoir proclamé sa
vocation à proposer “tout sous le
même toit”, vendre des prestations,
de l’immatériel, des contrats ou de
l’abonnement change la donne.
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D’ailleurs dans ce domaine, tous
avancent avec une grande prudence.
« Nous n’avons pas la volonté de
multiplier le nombre de services,
car ceux-ci nécessitent des équipes
professionnelles », assure ainsi
Denis Van Beselaere, directeur du
marché des services d’Auchan.
Ce dernier gère, au sein de la centrale, les voyages, la billeterie, les
cartes-cadeaux et les services à la
personne. Mais le téléphone mobile,
et l’assistance informatique dépendent exclusivement des ventes
d’équipement. Il ne serait pas judicieux de regrouper ces activités, encore marginales, sous la tutelle d’une
seule personne!
Chez Carrefour, une “file” services
marchands permet d’échanger les
expériences dans tout le groupe. Un
poste de directeur des services marchands a même été créé en 2005,
dans la foulée de la refonte des MDD.
C’est d’ailleurs la direction des
marques propres qui coiffe cette
fonction. Car les services sont avant
tout appréhendés en fonction de
l’image de la marque de l’enseigne,
qu’ils doivent renforcer.
« Pour lancer un service, la bonne
question à se poser est : va-t-il nourrir la marque? », affirme Denis Van
Beselaere. La marque est, en effet,
un atout pour les services qui permet de bénéficier de synergies en
termes de communication et de publicité. « La banque Casino a capi-
La notoriété
d’une marque
permet de
bénéficier de
synergies en
termes de
communication
et de publicité.
talisé tout de suite sur son nom, à la
différence d’Auchan et de Carrefour
[Ndlr : premiers à se lancer, ils ne
mettent pas directement en avant
leurs marques, mais “banque Accord” et “S2P”] », se réjouit Rodolphe
Pech, directeur marketing de la
banque Casino.
Il n’en reste pas moins que, dans la
plupart des enseignes, la création et
la gestion de nouveaux services ne
reviennent pas à une direction spécialisée. Un symptôme de la timidité
des Français en la matière?
Les distributeurs tâtonnent
Pour Thibault Le Carpentier, directeur du cabinet spécialisé Obsand,
l’Hexagone est en effet très frileux.
« Les grandes surfaces françaises
ne veulent pas créer un marché »,
déplore-t-il. En ajoutant que les distributeurs jouent les services « par
flambée, par à-coups ».
Et si certains succès perdurent, les
allers et retours sont aussi nombreux. La billetterie est, certes, fort
rentable. Le voyage gagne aussi de
l’argent, mais après de longues années de persévérance. Leclerc, le
plus déterminé de tous avec un réseau d’agences conséquent, a fini
par peser 12 % du marché.
Mais dans la banque et l’assurance,
les distributeurs n’occupent qu’une
portion congrue. Hormis ces services “historiques”, les distributeurs
tâtonnent, changent de stratégie…
3
© P. H. Vérant
L
es distributeurs indiens
ont de l’ambition : Future
Group vient d’annoncer
son intention de vendre
des appartements dans
ses magasins. Quant à Reliance, il
va proposer des soins médicaux basiques au sein d’espaces ressemblant
à de petites cliniques. Visionnaires?
Tous les distributeurs du monde mettent l’accent sur le service, au moins
dans leurs campagnes de communication. Mais faut-il vraiment vendre
des services, et de plus en plus?
C’est la conviction de Philippe Moati.
Professeur d’économie et chercheur
au Crédoc, il assure que le virage
vers les services marchands est vital
à terme. Car la consommation se déplace des produits vers les services.
Et, quand les assortiments se ressemblent grandement d’un point de
vente à un autre, proposer des solutions pour la vie quotidienne pourrait
faire la différence.
Pour d’autres, les services marchands ne constituent pas un but à
atteindre à tout prix, d’autant que
leur poids dans le chiffre d’affaires
est aujourd’hui marginal.
Les distributeurs vendent désormais des services proposant des solutions pour faciliter la vie quotidienne.
n° 1019 - 25 février 2008
31
1 E NQUÊTE | Distribution
années 90, l’automobile était encore
considérée comme un bien que les
hypers pourraient vendre à prix discount, y gagnant une image de briseurs de monopole. Hélas ! Après
quelques opérations promotionnelles, le modèle semble se réorienter
vers du service pur et dur.
Depuis cet automne, Carrefour joue
l’intermédiaire pour ses porteurs de
carte : il propose, sur internet, des
rabais jusqu’à 30 % sur des véhicules
neufs grâce à un partenariat avec un
mandataire, une centrale d’achat
spécialisée dans la vente de voitures sur la Toile. Le modèle économique, qui rejette désormais la vente
physique, est plus réaliste : pas de financement des stocks et une offre
qui booste aussi la vente de prêts.
La centrale d’achat associée assure
que d’autres distributeurs en ligne
pourraient suivre cet exemple et
conjuguer automobile avec internet.
La location de véhicules développée
par Système U, premier loueur
d’utilitaires en France, apparaîtrait
alors comme une opportunité, adaptée pour des points de vente ruraux
qui disposent de parking.
Une politique de fidélisation
Des services immatériels, notamment la technologie, à même de capter des clientèles plus jeunes, séduisent davantage les distributeurs.
La musique en ligne a ainsi été testée
par Leclerc et Système U, mais
l’étroitesse du marché a contraint
ce dernier à cesser son offre. Idem
pour la téléphonie mobile, les parts
de marché étant très modestes. Mais
tous veulent en être.
L’énergie apparaît comme une innovation. Mais selon les distributeurs :
« Le produit ne se définit pas simplement. Les économies réalisées
dépendent du mode d’utilisation »,
rappelle Pierre Flahaut, directeur
général d’Altergaz, fournisseur de
Casino Energie, service lancé fin
2007, et de Castorama.
Les services à la personne sont encore plus délicats à manier. Les essais en cours ciblent alors plutôt les
porteurs de carte de fidélité : la vente
de services s’inscrivant souvent dans
une politique de fidélisation.
Le Britannique Tesco, lui, axe sa politique de services sur la finance, le
mobile et l’e-commerce où il dispose
d’une considérable avance sur les
Isabelle Doiseau
Français! 1
32
25 février 2008 - n° 1019
“Entrer dans
l’ère servicielle”
Philippe Moati, professeur d’économie et chercheur au Crédoc,
encourage les distributeurs français à développer les services.
Points de Vente – Les services sont-ils
voués à rester une activité annexe ?
Philippe Moati – Les distributeurs ne
peuvent rester arc-boutés sur leur
métier traditionnel, où les deux moteurs naturels que sont la croissance
et la conquête de part de marché
sont bloqués. En revanche, les services sont en croissance et il y a encore des parts de marché à prendre.
C’est la partie la plus dynamique de
la consommation : la part de la
consommation des ménages consacrée aux services (banques, voyages, télécommunications, etc.) vient
ainsi de passer, pour la première fois,
la barre des 60 %. C’est un enjeu ma-
jeur pour les prochaines décennies,
même si, pour l’instant, les tentatives
des distributeurs français appellent
un bilan nuancé. Collectivement, les
performances ne sont pas à la hauteur des enjeux. Mais Tesco a bien réussi dans le domaine de l’assurance,
à la différence des Français qui n’inquiètent pas trop les assureurs…
Centre de
recherche
pour l’étude et
l’observation
des conditions
de vie (Crédoc).
Pour quelles raisons ces expériences
n’ont-elles pas mieux réussi ?
Les grandes surfaces se sont bâties
sur un modèle industriel, certes efficace, mais fait pour écouler des
produits. Les fonctions clés sont
l’achat, la logistique, et le modèle
© P. H. Vérant
3 C’est le cas des voitures. Dans les
Selon Philippe Moati, les distributeurs, obnubilés par le CA, sont trop ancrés dans une approche quantitative des services.
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Quel avenir pour les services ? P
1 11
“Pour la
première fois,
les services
pèsent
60 % de la
consommation
des ménages.”
1 Geek Squad : le
joker de Best Buy
PHILIPPE MOATI
Quels sont leurs atouts dans cette bataille des services?
Certaines composantes peuvent être
traitées sur un mode industriel : des
produits standardisés sans implication avec le client, comme la billetterie qui marche bien. Et évidemment, il y a le flux de clients. Mais
cela ne suffira pas pour devenir leader sur les services. Aujourd’hui, les
distributeurs sont encore trop dans
une approche quantitative : ils ont
besoin de croissance et vont chercher du chiffre d’affaires. Le vrai défi
n’est pas d’arriver à en vendre, mais
de basculer dans l’économie servicielle et de s’organiser en “apporteur
de solutions”. Le discours des directions marketing va dans ce sens.
Mais quand on entre dans un hyper,
on voit d’abord des produits… Il ne
faudra pas rater le coche, car en face,
des acteurs s’engagent ou naissent
avec cette approche de services.1
Propos recueillis par I. D.
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La société Geek Squad, littéralement, “la brigade des fondus d’informatique”, est devenue
un modèle de société de services, avec un chiffre d’affaires avoisinant le milliard de dollars…
P
rix d’achat : 3 M$. En 2002,
Best Buy, numéro un
américain de l’électronique
grand public, rachète une société
de services de Minneapolis, Geek
Squad, littéralement “la brigade
des fondus d’informatique”.
Ses 50 salariés auront vite de
nouveaux collègues : en 2006,
Geek Squad employait plus de
10000 personnes, pour un chiffre
d’affaires tournant autour du
milliard de dollars et un résultat
opérationnel de 280 M$.
Si Geek Squad est devenu le
modèle de services regardé avec
envie par tous les distributeurs,
c’est que Best Buy n’a eu de cesse
de lui appliquer des ruptures.
Outre le dépannage, Geek Squad
propose des tutoriels gratuits
sur internet sur des cas pratiques :
partage de photos, sécurisation
d’un réseau… Payante, cette fois,
la sauvegarde de données en ligne
est aussi proposée. L’installation
d’écrans plats et de toutes les
technologies home-cinéma se fait
via une autre bannière, Magnolia,
qui dispose de 13 boutiques dans
les magasins Best Buy, contre
seulement sept unités Geek Squad.
Outre le déploiement de bannières
spécifiques pour chaque nouveau
service, Best Buy a aussi beaucoup
utilisé les rachats pour déployer
sa palette d’offres. Exemple : pour
défricher le créneau des PME
et des indépendants, Best Buy a
racheté début 2007 une société
dédiée à la voix sur réseau IP et
à la technologie ADSL, Speakeasy.
C’est, en revanche, grâce à un
simple partenariat qu’en octobre
dernier a été lancé Best Buy Video
Sharing. Après Best Buy Digital
Music Store, un site payant de
téléchargement de musique ouvert
en 2006, puis Best Buy Photo
Center en 2007, ce site gratuit,
permet de partager ses vidéos,
mais uniquement avec ceux que
l’on a choisis. Best Buy, (petit)
concurrent de Dailymotion ?1 I. D.
DR
économique, le discount. Autre pilier de ce modèle :
comprimer les coûts de
distribution avec le libreservice. Or, le propre du
service, c’est la relation.
L’antithèse du libre-service! De surcroît, le
modèle de la relation salariale
n’a pas été conçu
pour que les distributeurs agissent
comme offreurs de services. Il leur
faut donc changer beaucoup de choses, entamer une véritable révolution culturelle et pas seulement une
simple logique de diversification afin
d’entrer dans l’ère servicielle.
Best Buy développe de nouveaux services
via le déploiement de bannières spécialisées.
n° 1019 - 25 février 2008
33
1 E NQUÊTE | Distribution
Les premiers pas des
services à la personne
Freins culturels, modèle économique et maintien de la qualité en cas de sous-traitance
sont les défis majeurs à relever pour lancer durablement l’économie servicielle.
E
a décidé de passer à un modèle
payant (6 € pour un abonnement à un
service, 20 € pour un abonnement à
20 services). Dès mars prochain,
Shopi devra donc trouver un nouveau fonctionnement et trancher
entre différentes options : abonnement, package, extension des services aux non-porteurs de carte ?
Les GSA ont l’avantage
Ces réflexions témoignent de la
phase d’apprentissage dans laquelle
se trouvent les quelques distributeurs qui s’aventurent dans les services à la personne.
Tous ont étudié de près ce marché de
masse investi d’un fort potentiel, que
les avantages fiscaux (déductions
fiscales de 50 %, TVA réduite à 5,5 %)
aident à solvabiliser.
« Les GSA ont l’avantage de la puissance commerciale et de la notoriété pour entrer sur ce marché.
En 2006,
Monoprix lançait
un service
de prestations
à domicile
(ménage,
repassage,
cours).
© P. H. Vérant
n mars, le million de clients
Shopi qui, grâce à leur carte
de fidélité, peuvent acheter
des heures de ménage, de garde-malade ou d’assistance scolaire devront
sans doute payer davantage pour ce
service. L’enseigne de proximité de
Carrefour a été la première, en avril
2007, à lancer cette offre au niveau
national en s’alliant avec Fourmi
Verte. Emanation de l’assureur Groupama, de la Mutualité sociale agricole et de l’association Familles rurales, Fourmi Verte est une des
“enseignes” mises en place par la loi
Borloo du 26 juillet 2005.
Jusqu’en mars, le partenariat entre
Shopi et Fourmi Verte est financièrement neutre pour les porteurs de
la carte Shopi : les tarifs sont les
mêmes et aucun coût d’intermédiation ne leur est facturé, hormis
l’appel à un numéro en 0 811 (coût
d’un appel local). Mais Fourmi Verte
Fourmi Verte (Groupama), partenaire de Shopi, a décidé de faire payer l’abonnement aux services, gratuit jusqu’alors…
34
25 février 2008 - n° 1019
Elles ont un savoir-faire marketing
et communication pour le développer », analyse Thomas Roux, directeur d’études chez Precepta, auteur
d’une étude sur le sujet. « Shopi a
drainé 5000 appels, soit autant que
ce que nous recevons par ailleurs »,
se félicite d’ailleurs Nicolas Gusdorf,
directeur de Fourmi Verte. En dépit
de cette force d’attraction, les réalisations restent prudentes.
La voie la plus facile à emprunter est
l’assistance informatique (Fnac, Boulanger, Carrefour). Même si les personnes ayant acheté leur ordinateur
dans une autre enseigne ne sont jamais rejetées – elles représentent
20 % des demandes chez Carrefour,
selon Bugbusters, le sous-traitant informatique – la légitimité des distributeurs dans ce qui s’apparente à de
la vente assistée est solide. Et la demande évidente : « Le plus gros de la
clientèle a entre 50 et 75 ans, ceux
pour qui l’informatique est anxiogène », explique Marc Frocka, directeur du Boulanger d’Anglos (59).
Il est, en revanche, plus délicat de
faire entrer les GSA au domicile des
particuliers pour des prestations déconnectées de leurs produits. Malgré
tout, certains s’y essaient.
Comme Auchan qui a créé, en février 2007, Auchan Services à domicile, présidé par Philippe Baroukh,
directeur général d’Auchan France.
Depuis la rentrée, plusieurs magasins du Nord et du Centre sont en
test, avec un choix audacieux : des
cartes vendues sur des présentoirs à
l’entrée avec, par exemple, “pour
54€, trois heures de ménage”.
Monoprix qui, en octobre 2006, proposait des services à la personne en
région parisienne, avec abonnement
ou forfait, devrait étendre cette offre
à d’autres grandes villes.
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Quel avenir pour les services ? {
L’offre reste mal connue
Dans le domaine de l’assistance
informatique, la sous-traitance peut
tout à fait être évitée. C’est le choix
de la Fnac et de Boulanger. « Nous
voulons prolonger la relation avec le
client et exporter nos compétences à
son domicile », explique Cédric
Leprince-Ringuet, directeur général
de B-Dom’, la filiale de Boulanger
créée pour l’occasion.
Les habitudes de consommation
sont encore incertaines. « L’offre
reste mal connue. Le terme de “services à la personne” n’est même jamais employé par les clients », constate Béatrice Boussard.
Enfin, reste à trouver le modèle économique qui sera retenu. La logique
voudrait que les distributeurs soient
rémunérés comme apporteurs
d’affaires par les prestataires qu’ils
référencent. Mais pour amorcer la
pompe, Shopi assure y avoir momentanément renoncé.
« Nous avons réalisé 4 000 interventions par mois en 2007. Notre
objectif 2008 est de réaliser 5 à 8 M€
de chiffre d’affaires », prévoit Fabien
Sfez, directeur général France de la
Fnac. Il reste du chemin pour arriver
aux 100 M€ annoncés par Denis
Olivennes en septembre dernier
comme objectif à trois ans… 1 I. D.
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1 Où vendre
des services ?
C
e mois-ci, une nouvelle
agence d’Auchan Voyages
a ouvert ses portes à
Anglos (59). Quatre ou cinq autres
devraient suivre dans le courant de
l’année. Un revirement stratégique
pour le distributeur, qui a, dès le
départ, privilégié internet comme
canal de distribution. Bien plus
rentable! Mais les clients ont
besoin de conseil. C’est pourquoi,
le réseau va s’étoffer.
Rien de comparable toutefois au
maillage dense choisi par Leclerc
avec ses 160 agences. Toutes sont
hors des murs de l’hyper, dans
les galeries commerciales.
« Pour des raisons de
confidentialité, confort de travail
et de nuisances sonores », selon
Sandrine Billière, responsable du
service de l’animation des ventes
de Leclerc Voyages. Il est vrai
que le temps moyen passé dans
l’agence est de 20 minutes.
Proposer des services dans l’hyper
ou en galerie commerciale?
« Créer des petites boutiques
à l’intérieur de l’hyper permet
de rythmer le magasin », affirme
Nicolas Hauvette, directeur de
création de l’agence d’architecture
commerciale Malherbe. Même
pour les services dont la vente
implique plus d’engagement de
la part du consommateur, comme
la banque, certains choisissent
de rester dans les murs. « Nous
avons voulu être dans le magasin,
au plus proche, sans portes
ni bureaux fermés, avec
des produits et des conseillers
accessibles », révèle ainsi
Dominique Stourm-Breton,
directrice marketing de la banque
Accord, filiale à 100 % d’Auchan.
Le point accueil offre une
autre alternative : plus proche
qu’une localisation en galerie
commerciale, il se situe en avant
des tourniquets et évite d’avoir à
entrer dans l’hyper. Géant Casino
réfléchit d’ailleurs à le transformer
© Gilles Danger
A l’automne dernier, Champion a
suivi le modèle Shopi, centré sur la
carte de fidélité. Carrefour attend,
lui, de voir les résultats sur les petits formats du groupe…
Laser planche, pour sa part, sur une
offre qui pourrait faire décoller le
marché si elle était proposée à toutes
les cartes de fidélité qu’elle gère.
Pour réussir, ces tentatives devront
d’abord lever l’hypothèque de la qualité. « Les distributeurs font le plus
souvent appel à des prestataires.
Ils n’ont pas le contrôle de la qualité
jusqu’au bout. C’est le plus gros
risque », juge ainsi Thomas Roux.
C’est pourquoi Shopi, soucieux de
ne pas abîmer son image, a imposé
des clauses très sévères de qualité à
Fourmi Verte, tout en valorisant le
nom et les compétences de cette dernière dans sa communication.
« Il aurait pu être risqué que les
clients croient que Shopi organise
ces prestations », a indiqué Béatrice
Boussard, directrice de la stratégie
de la branche proximité de Carrefour, lors d’un récent colloque organisé par la société EFE.
Les 160 agences de voyage Leclerc sont toutes
situées en galeries, hors des murs de l’hyper.
en un point Services regroupant
toutes ses offres dématérialisées
(énergie, banque, billetterie,
accueil…). Chez Auchan, le stand
accueil enrichi de certains services
est situé dans l’hyper, accolé
au rayon électroménager, pour
faciliter le lien achat et crédit.
Le nordiste a été plus radical
en défrichant le libre-service
bancaire. Mais en 2000, après
avoir proposé des cartes Visa, des
livrets d’épargne et de l’assurance,
Auchan a réduit son offre à des
prêts, et encore, en promotion.
Dans le domaine de l’argent,
il est encore inconcevable de
prendre un produit d’épargne
en pack et de passer à la caisse !
Tesco y arrive pourtant avec de
l’assurance, principalement
voyage, dont la souscription est
activée grâce à la carte de fidélité.
« Mais les services adaptés à
la vente en libre-service sont
rares. Et en galerie marchande,
les synergies avec le flux de
clientèle existante sont moins
fortes », prévient Cédric Ducrocq,
le pdg de Dia-Mart.Pour localiser
au mieux la vente de services, les
certitudes sont donc rares. 1 I. D.
n° 1019 - 25 février 2008
35
1 CONCEPT | Distribution
Et Kookaï créa
l’usine glamour
C’est une boutique prototype tendance “factory”, avec des
collections raffinées et une ambiance chaleureuse…
B
ienvenue dans la fabrique de
Kookaï ! Des escaliers au plafond, du grillage en vitrine, du
béton au sol, des barres de fer aux
murs… Voilà de quoi surprendre la
cliente! Est-elle dans une usine? Un
loft? Non, elle se trouve bien dans
la boutique Kookaï, rue Réaumur,
à Paris, premier magasin remodelé
aux normes du nouveau concept,
imaginé par l’agence d’architecture
d’intérieure Blanchet d’Istria.
Ce changement est aussi symbolique puisque, jusque-là, ce magasin
avait conservé le blanc immaculé
de l’ancienne version. Or, la concurrence s’accentue sur le créneau de la
mode milieu de gamme et l’enseigne
devait se refaire une virginité, en racontant une nouvelle histoire.
L’objectif recherché par le pdg, Jacques Levy, est de se distinguer des
Zara et H&M afin de se rapprocher
davantage de Zadig & Voltaire…
Kookaï a ainsi augmenté ses prix,
d’environ 20 %, musclé sa communication avec des slogans du type “Je
ne suis pas jolie, je suis pire”, et a
lancé des collections plus sophistiquées. En magasins, cette évolution
se traduit par deux univers diamétralement opposés.
« Dans la partie solderie permanente, qui s’étend sur une surface de
En ouvrant
le plafond et
en y installant
des niches avec
des mannequins,
l’agence Blanchet
d’Istria insuffle
un esprit
“mezzanine” à
la boutique, tout
en augmentant
son volume.
Des tons orangés dominent afin de réchauffer l’atmosphère et trancher
avec le gris métallisé de l’entrée du magasin.
36
25 février 2008 - n° 1019
500 m2, nous avons imaginé un espace “entrepôt”. Le but est d’amener
la cliente à fouiller pour dénicher
les bonnes affaires », explique AnneSylvie Blanchet, gérante de l’agence
à l’origine du projet. Et sans qu’elle
perde du temps. C’est pourquoi tous
les vêtements sont triés, classés, rangés. D’un côté, les chemises, de l’autre, les pulls. Au fond, les robes. Pas
de fioritures! C’est clair, uniforme
et donc facilitateur d’achats.
Fidèle à l’esprit de ses origines
La cliente évolue d’un escalier à l’autre, d’une plateforme à une autre,
tout en ayant une vue globale et précise des produits présentés. Le tout
est éclairé par des lampes, sous abatjour transparents cerclés de fer.
« Nous avons augmenté la hauteur
de plafond, de façon à ce que la sensation de volume soit amplifiée,
afin que la cliente ait l’impression
de déambuler dans une usine »,
ajoute Anne-Sylvie Blanchet.
Une fois convaincue qu’elle a fait de
bonnes affaires, celle-ci pénètre alors
dans la boutique “collections”. Dans
cette partie, plus petite, d’une surface d’environ 200 m2, l’ambiance industrielle se réchauffe. « Nous avons
opté pour un parquet en bois grisé
et des tables basses oranges. Pour
introduire des touches féminines,
nous avons misé sur des accessoires : appliques, lustres à pampilles,
tableaux, miroirs à moulures et canapés style Louis XV », dit-elle.
Ce nouveau concept Kookaï, évalué
à 1500 €/m2, a été dupliqué en 2007
dans 25 magasins. Preuve que les
franchisés y ont adhéré! Pour autant,
on reste bien dans une ambiance zen
(“Kookaï” étant, en effet, le nom d’un
moine bouddhiste japonais), l’enseigne demeure donc fidèle à l’esprit de
ses origines…1 Christelle Magaud
Un concept
1
grisant
Les deux univers,
solderie et nouvelle collection, sont
parfaitement distincts, jusque dans les moindres détails. Les contours des tableaux sont travaillés : dans
la première partie, les tringles métalliques s’entrecroisent, et laissent place,
dans la seconde, à de la
moulure dorée.
Le prototype de la
boutique situé rue
Réaumur, avec une
séparation très marquée
des deux univers, ne peut se
décliner tel quel dans l’ensemble des boutiques du
réseau. En effet, il est sept
fois plus grand que la surface moyenne des boutiques Kookaï !
Miroir
Canapé
Robes
Kookaï en chiffres
DATE DE CRÉATION
1983, reprise en 1996
par Vivarte
NOMBRE DE BOUTIQUES
DANS LE MONDE
330 dont 140 en France
SUPERFICIE MOYENNE
120 m2
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CONCEPT
| Distribution
Mannequin
Mezzanine
Cabines
d’essayage
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n° 1019 - 25 février 2008
37
1 ACTUALITÉS
111
| Régions
En Bref
La Haute-Garonne
réglemente le repos
dominical
La préfecture a pris, le 1er février, un arrêté
réglementant le repos dominical pour les
commerces à dominante alimentaire de
plus de 400 m² sur tout le département.
Ceux-ci n’ont donc plus le droit d’ouvrir le
dimanche. Les 13 supermarchés qui y
étaient autorisés ont jusqu’au 15 avril pour
appliquer ce nouveau règlement.
Montagne et
vélo pour
Décathlon Foix
Le Décathlon de Foix (09) a doublé sa
surface de vente, passant à 4000 m²,
afin d’exposer davantage de produits
de sports outdoor, soit un tiers de
références supplémentaires. Les zones
“montagne” et “vélo” occupent à
présent la moitié de l’espace. L’accent
est mis sur les sports de glisse en hiver
et sur la randonnée en été. Le rayon
tentes y occupe 200 m². Tous les
modèles seront montés en magasin.
Une place importante est consacrée
aux sports d’eau, à l’équitation,
au golf, à la pêche et la chasse.
Ile-de-France | La
région parisienne
n’a pas peur du gigantisme
L
’immobilier logistique français reste
très dynamique. C’est la principale
conclusion de la dernière étude du
groupe de conseil en immobilier
d’entreprise DTZ. Elle révèle en effet que
les sommes investies dans les entrepôts
se sont élevées l’an dernier à 2,5 Md€
dans l’Hexagone, soit 8 % de
l’investissement immobilier en France.
« La demande placée a été de l’ordre de
2,2 millions de mètres carrés », souligne
Magali Marton, directrice des études chez
DTZ [Ndlr : elle s’est élevée à 2,5 millions
si l’on inclut les marchés secondaires].
« La demande placée a été de l’ordre de 2,2 millions de
mètres carrés », souligne Magali Marton chez DTZ.
Pays de la Loire | Le
centre-ville
de Nantes en bonne santé
E
Dix nouvelles boutiques
pour le Leclerc de Poitiers
La galerie commerciale du Centre Leclerc
(11600 m2) de Poitiers (86) a vu, fin 2007,
sa surface passer de 1111 à 3396 m2.
Les aménageurs ont dû empiéter sur
les parkings extérieurs. Jusqu’à présent,
la galerie accueillait 16 boutiques. Avec les
travaux, dix nouvelles petites surfaces ont
vu le jour : Camaïeu, Celio, Jennyfer, etc.
L’Espace Culturel a pris ses aises avec une
surface de 950 m2 (450 m2 auparavant).
L’ensemble des travaux a demandé un
investissement de l’ordre de 10 M€.
38
25 février 2008 - n° 1019
Une demande en grande partie honorée
dans le secteur du neuf : dans la plupart
des régions, plus de la moitié des offres
placées l’ont été en première main
(le placement en seconde main a été
majoritaire seulement dans la région
bordelaise et l’est de la France).
Désormais, les types d’infrastructures
recherchées se caractérisent chaque
jour un peu plus par leur gigantisme,
notamment en région parisienne.
« Les opérateurs n’hésitent plus à se
positionner sur des fonciers de 100 000,
150 000 voire 200 000 m2 », confirme
Magali Marton.
Mais ils semblent moins enthousiastes
pour les plateformes logistiques classées
Seveso (qui permettent le stockage
de produits toxiques, sensibles ou
dangereux). « Le besoin est là, mais
certains ne sont pas prêts à payer 75 € par
mètre carré pour avoir un entrepôt en
conformité avec la réglementation », note
Didier Terrier, directeur du département
logistique de DTZ. 1
Armindo Dias
n 2007, les commerces du centre-ville
de Nantes (44) ont enregistré une
progression globale de leur chiffre
d’affaires de 4,5 %. C’est ce que révèle
le dernier bilan de l’Observatoire du
commerce de centre-ville, mis en place par
la CCI de Nantes depuis septembre 2006,
en partenariat avec la Fédération de
commerçants plein centre, le Conseil
général de Loire-Atlantique de
140 établissements représentatifs.
Un bon résultat à pondérer, car 2006
(année de comparaison) a été, à Nantes,
une année de travaux : aménagement de
la place Royale, de quelques rues centrales
ainsi que la ligne du BusWay.
« Il n’empêche, l’augmentation du chiffre
d’affaires en 2007 est un bon signal qui
exprime le retour d’une partie de la
clientèle en centre-ville », dit Jean-Luc
Cadio, vice-président de la CCI.
2007 aura enregistré un bon premier
trimestre, avant de subir un ralentissement
économique en avril et mai,
« probablement dû aux présidentielles,
période propice à l’attentisme », analyse
Mickaël Poirier, conseiller commercial.
En revanche, juin a été exceptionnel car
nombre de Nantais ont renoncé à partir
en week-end sur la côte à cause de la
météo. Celle-ci a aussi été favorable à
Nantes en juillet et août car les touristes
ont “profité” du mauvais temps pour faire
du shopping. Octobre a été très bon
(+ 6,9 %), novembre moyen et décembre
décevant (– 0,9 %). « 2007 a été positive,
note Jean-Luc Cadio. Si cette progression
se confirme cette année, nous interpréterons
cela comme un signe fort pour le commerce
de centre-ville de Nantes. »1 Didier San
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Régions | A C T U A L I T É S
Pays de la Loire | A
Nantes, Redevco
s’offre les Galeries Calvaire
R
edevco France a officialisé, en janvier
dernier, le rachat au groupe Galeries
Lafayette de son ancien magasin de la
rue du Calvaire, fermé en février 2004.
Après deux candidatures infructueuses
aux appels d’offres des projets Neptune et
Santeuil, la foncière pose un second pied
à Nantes (44), où elle est déjà propriétaire
de C&A, dans le même quartier.
En bouclant cette acquisition en trois mois
pour un montant tenu secret, Redevco a
clos le dernier épisode du feuilleton
que vivait le commerce nantais.
Les étages supérieurs de l’immeuble
de 7 200 m² seront occupés par des
bureaux. Les 6 000 m² de surface de
vente sur quatre niveaux seront partagés
entre deux, voire trois enseignes. « En
mode et en équipement de la maison »,
confie Jean-Christophe Bretxa, directeur
général de Redevco France. Celui-ci
confirme les contacts avec Darty,
se montrant plus évasif sur un éventuel
transfert du Go Sport de la place de
Bretagne. Réaménagé pour accueillir un
BHV orienté maison qui n’a jamais vu
le jour, le bâtiment nécessite peu de
travaux. Redevco espère une ouverture
des commerces début 2009.
La rue du Calvaire voit peut-être le bout
du tunnel avec ce rachat et l’arrivée
prochaine de Zara Home et de Crazy
Republic. Redevco, qui détient un
portefeuille de 1 Md€ d’actifs en France,
confirme son intérêt pour l’Ouest. En
témoigne l’acquisition d’un mail en
sous-sol du centre des Trois Soleils. La
foncière rénovera neuf boutiques, en
créera deux autres, et ouvrira la galerie
aujourd’hui enclavée sur la station de
métro Charles-de-Gaulle. « Cette liaison
redonnera une attractivité au mail et à
l’ensemble du centre commercial », dit
Jean-Christophe Bretxa. 1 Thierry Goussin
Nord-Pas-de-Calais | Adeo
pérennise
son siège international à Ronchin
G
roupe Adeo, qui fédère depuis
2007 sous une même bannière les
enseignes Leroy Merlin, Aki, Brico Center,
Weldom, DomPro, Bricoman et Zodio,
vient de confirmer avoir acquis fin 2007
180 000 m2 à Ronchin (59), occupés par
la Macif jusqu’à fin juin, pour y implanter
son siège international.
“Cette implantation locale d’un siège
international reflète la volonté du groupe
de pérenniser sa présence dans la région,
berceau historique de l’entreprise” [Ndlr :
détenue à 84 % par la famille Mulliez et
à 16 % par les salariés], indique un
La cessation globale d’activité du site Camif est
annoncée pour le 30 juin prochain.
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communiqué du groupe. Et de préciser
que “le site bénéficie d’aménagements
avantageux et offre de nombreuses
possibilités : 16 000 m2 de bâtiments
déjà construits dont 5 400 m2 de réserve,
2 500 m2 de bureaux et une surface de
vente de 8 046 m2, ainsi qu’une réserve
foncière importante permettant d’envisager
sereinement l’avenir de Groupe Adeo”.
Le communiqué indique que l’entreprise
“a lancé une grande réflexion interne afin
de déterminer dans les six mois qui
viennent le périmètre de ce nouveau siège
international. Une consultation de maîtrise
d’œuvre et d’architectes est en cours”.
La cessation d’activité du site Camif
est annoncée pour le 30 juin. La Camif
a obtenu l’autorisation d’engager
une période de liquidation totale, courant
du 10 mars au 19 avril. Le magasin de
Hénin-Beaumont, sous l’appellation Camif
Imag’N, pourrait ouvrir mi-mai.
1Jean-Luc Decaestecker
111
1
En Bref
Hyper Casino complète
sa zone à Noé
Le centre commercial des Portes
du Volvestre à Noé (31), conçu autour
d’un Hyper Casino (1990m²), va agrandir
son supermarché de 79 m² et sa galerie
marchande (792 m² actuellement),
de 133 m². Le site, implanté en bordure de
l’A64 reliant Toulouse à Tarbes, accueillera
également un magasin de sport et loisirs
(950 m²) et un Super Catena (1900 m²).
Cinq enseignes
de luxe s’installent
au “65 Croisette”
On connaît l’identité des cinq premières
enseignes du 65 Croisette, nouvel espace
commercial dédié au luxe que développe,
sur la Croisette cannoise, Codic France,
en association avec Holdinvest. Il s’agit
de Bottega Veneta (220 m²), Balenciaga
(270 m²), Brioni (400 m²), Burberry
(370 m²) et Jimmy Choo (220 m²).
“Ces enseignes ont pris possession de leurs
locaux pour pouvoir engager les travaux le
plus vite possible afin d’être opérationnelles
pour l’ouverture du prochain Festival du
film, le 14 mai prochain”, indique Codic
France, qui finalise des accords avec
trois autres enseignes de luxe.
Cet ensemble de 1800 m² est aménagé
au rez-de-chaussée de l’ancien palais
Miramar (montant des travaux : 4,3 M€).
Il sera inauguré le 12 mars prochain.
Décat’ va rouvrir à Lille
Fermé en septembre dernier, le magasin
à l’enseigne Décat’, installé à Lille (59) sur
la Grand-Place, va rouvrir. Décathlon vient,
en effet, d’officialiser la signature d’un
compromis de bail pour une installation
rue des Tanneurs, sur une surface de vente
de 550 m2, en lieu et place du magasin
Devianne, face au centre commercial
des Tanneurs et à proximité du secteur
piétonnier. L’ouverture est prévue
courant mai.
n° 1019 - 25 février 2008
39
1 ACTUALITÉS
111
| Régions
En Bref
Romorantin : oui au
Village de marques
La CDEC du Loir-et-Cher a donné son feu
vert, le 17 janvier, au futur Village de
marques de Romorantin. Quelque
20000 m2 et 80 boutiques sont attendus.
Le collectif des commerçants locaux,
soutenu par les organismes consulaires
hostiles au dossier, a communiqué son
opposition (et l’engagement probable
de recours) à ce projet encouragé par
la municipalité et porté par Unibail.
L’Ancre Marine
va s’agrandir à
La Ciotat
La CDEC des Bouches-du-Rhône a donné
son feu vert à la création d’un ensemble
commercial de 1325 m2 de surface de
vente au sein du pôle marchand, L’Ancre
Marine, sur la ZAC éponyme, à La Ciotat.
Cinq magasins seront répartis sur deux
niveaux : un Orchestra (450 m2), une
boutique SFR (100 m2), un magasin HFE
(300 m2), un espace L’Escale Koh Samui
(95 m2) et un magasin d’ameublement
et décoration (380m2).
Midi-Pyrénées | Les
Zac écolo de la SEM
Constellation à Toulouse
L
es premiers chantiers de logements
et de bureaux de la Zac Andromède,
un des premiers et des plus grands
“éco-quartiers” de France, qui s’étend
sur les communes de Blagnac et Beauzelle
(31) dans le grand Toulouse, ont
débuté en 2007. Développée par la
SEM Constellation, cette Zac comportera,
d’ici 2015, 4000 logements, 140000 m²
de bureaux, 19 500 m² d’équipements
publics, 6 000 m² de commerces et
70 ha d’espaces naturels (dont
7 000 arbres plantés).
La réalisation du programme de
commerces de proximité en pied
d’immeubles et d’un petit centre
commercial a été confiée à la société
spécialisée Point Courses. Ces commerces
viendront en complément du pôle Leclerc
de Blagnac, dont la galerie marchande
va s’agrandir, d’ici le premier trimestre
2009, de 5 700 m², ce qui devrait
permettre l’installation de 35 nouvelles
boutiques, dont H&M (surface totale
après travaux : 11 150 m²). Un nouveau
parking en silo de 2 500 places est d’ores
et déjà terminé.
A Muret, la Zac Porte des Pyrénées, dont
la réalisation a été confiée à Mercialys,
se précise. Fondé aussi sur le principe
de l’éco-construction et de l’éco-gestion
(toitures végétalisées, capteurs solaires...),
le projet propose six univers d’activités
pour 30 000 m² de commerces : sport et
culture, activités sportives de plein air, art
de vivre, loisirs, mode (40 boutiques) et
services-alimentation. Un multiplexe de
11 salles sera géré par Kinépolis. Tous ces
projets devraient passer en CDEC courant
2008. 1
Florence Jacquemoud
Cette Zac comportera, d’ici 2015, 4 000 logements,
140 000 m2 de bureaux, 70 ha d’espaces naturels, etc.
Limousin | La
folie des centres
commerciaux à Tulle
L
Le Médoc étoffe
son parc commercial
La réalisation d’un ensemble commercial
de six commerces, d’un total de 4799 m²,
a été autorisée au Pian-Médoc (33).
Le projet, qui viendra en complément du
pôle Leclerc, situé de l’autre côté de la D2,
devrait accueillir Styleco (720 m²), Chauss
Expo (580 m²), Gifi (1500 m²), Pro & Cie
(399 m²), un magasin de jeux (840 m²)
et un dédié à l’équipement de la maison
(760 m²). A St-Laurent-du-Médoc (33),
Super U a obtenu l’accord pour un transfert
avec extension de 1085 m². La surface
du supermarché sera de 2235 m².
40
25 février 2008 - n° 1019
es projets de grandes surfaces et
de centres commerciaux se multiplient
dans la capitale corrézienne, forte
de ses 16 000 habitants et d’une zone
de chalandise qui doit à peine en faire
le double ! Une véritable frénésie
s’est emparée des promoteurs, toutes
enseignes confondues. Avec, en fer de
lance, l’ambitieux centre Citéa (construit
sur l’emplacement des anciennes usines
Borg Warner, 16 000 m2), la grande
distribution tulliste progresse en direction
de Brive (19), au bord de la RN89.
Edifié sur la petite zone d’activité de
Mulatet, un espace commercial, en cours
de fondation, sera opérationnel d’ici
2010. Avec, en locomotive, un Intersport
de 1 700 m2, il regroupera sur 6 000 m2
– et après autorisation de la CDEC –
six boutiques. Mais le dossier a du retard
pour cause de dépollution de cet ancien
site pétrolier, et le retrait du projet de
Grand Frais pour des raisons inconnues.
Quelques centaines de mètres plus loin,
Lidl est en voie d’achèvement, porté par
Immo Cominvest de Brive. Il renforcera,
sur 800 m2, une offre déjà conséquente
en hard-discount, composée de Netto
(route de Naves) et Ed (zone de Cueille).
A court terme (Citéa ouvrira en octobre
prochain), on peut donc compter sur
23 000 m2 supplémentaires pour les
consommateurs de Tulle, qui voient ainsi
doubler leurs surfaces de vente locales.
De quoi freiner une évasion commerciale
vers les zones très pourvues de Brive
(25 km à l’ouest), mais aussi fragiliser
l’activité du centre-ville. Car plusieurs
enseignes, comme Casa, vont se
rapprocher de ces centres. 1 J. P. Gourvest
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Bretagne | Soderip gagne le
Chapeau Rouge à Quimper
C
’est un dossier bien dans ses cordes que la Soderip vient
d’emporter à Quimper. « Nous sommes dans un lieu où nos
soucis d’intégration avec les commerces locaux, nos concepts
concrets d’écologie et d’intégration de l’environnement existant,
prennent toutes leurs dimensions », se félicite Marie-Laure Dalon,
directrice générale de Soderip.
L’îlot du Chapeau Rouge est, en effet, un important projet
commercial de cœur de ville conçu autour d’une architecture
forte et qui doit s’adapter à de multiples contraintes locales tout
en respectant le patrimoine architectural quimpérois.
Cet ensemble commercial s’adresse à une zone de chalandise
de 300 000 personnes. Pour un investissement de 13 M€,
il comprendra 4 300 m² de surfaces commerciales à l’intérieur
desquelles figureront 2 600 m² de surfaces spécialisées,
700 m² de boutiques, 700 m² de restauration et 300 m²
d’épicerie gourmande.
Les commerçants locaux seront associés à l’attribution des
surfaces. L’offre, qui découle du schéma de développement
commercial, doit donner des réponses pour les secteurs de
l’équipement de la personne et celui de la culture et des loisirs.
En revanche, il n’est pas prévu de GSA.
Dans la continuité de rues commerçantes, le nouveau site
s’appuiera sur la circulation piétonne existante. Il créera une
nouvelle rue permettant le passage d’un quartier à l’autre.
La partie architecturale a été confiée au cabinet Cap 6. La
conception générale de l’ouvrage prévoit une rue traversante
profitant de trois entrées thématiques : boutiques pour la rue
Chapeau Rouge, moyennes surfaces pour la rue Douarnenez et
restauration dans le patio arboré de la rue de la Providence.
Le dossier doit passer en CDEC dans le courant du mois de février
2008. Après la période des quatre mois de recours, les travaux
pourraient démarrer avant la fin de l’année, pour une livraison
prévue au printemps 2009. 1
Jean-François Belanger
Le site génèrera la création d’une rue permettant le passage d’un quartier à l’autre.
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n° 1019 - 25 février 2008
41
1 ACTUALITÉS
111
| Régions
En Bref
De nouveaux commerces
pour l’aéroport
de Marseille
L’aéroport Marseille-Provence, le 3e de
France en nombre de passagers, vient
d’inaugurer son nouvel espace commercial
de près de 1000 m2. Il comprend une
nouvelle boutique Relay, un espace Anis et
Houblon, le plus grand multistore duty free
de France (700 m2) et un nouveau duty free
Schengen. Son aménagement a nécessité
un investissement de 3,35 M€, financé à
hauteur de 850000 € par l’aéroport et
2,5 M€ par Aélia, Autogrill et Relay.
La low cost
Happy atterrit
à Lyon
La 25e boutique Happy vient d’ouvrir
à Lyon (4e) grâce à Laetitia Gignoux,
qui envisage déjà d’ouvrir une seconde
boutique en presqu’île lyonnaise.
Happy se définit comme l’enseigne
low cost du groupe Monceau Fleurs.
Cette année devrait correspondre au
doublement du parc de magasins, la
chaîne envisage plus d’une vingtaine
de nouvelles ouvertures. Prochaines
étapes : Leers (59) et La Couronne (16).
Rhône-Alpes | Boucheries
André met
les bouchées doubles à Rillieux
A
près avoir fourni des enseignes
d’hypermarchés, Carrefour, Leclerc,
Intermarché, etc., Boucheries André a
décidé de voler de ses propres ailes dès
1985. « Parce que nous pensions faire
mieux et moins cher », résume Alexandre
Baronnier, le représentant de la troisième
génération de cette famille de bouchers,
originaire de la région lyonnaise, et
actuel directeur général de la société.
Vingt-deux ans après, le concept original,
qui consistait à fournir en produits carnés
essentiellement des professionnels, s’est
modifié. De 95 %, la part de la vente
aux professionnels est tombée à 5 %.
Parallèlement, l’assortiment s’est étoffé.
« Nous proposons désormais une balade
gourmande de l’entrée au dessert »,
détaille Alexandre Baronnier.
Le modèle actuel est illustré par le magasin
de Rillieux (69), qui vient d’ouvrir dans
la périphérie est de Lyon avec une surface
commerciale de 3 000 m².
Il repose toujours sur la fourniture de
produits en circuit court, en ligne directe
“du pré à l’assiette”, de la viande.
Mais même celle-ci reste le socle de ce
commerce avec plus de 3 500 références,
l’offre s’est élargie : fromages et produits
laitiers, fruits et légumes, épicerie, etc.
Des produits qualitatifs souvent d’origine
régionale. Avec des conditionnements qui
font mouche : « En grandes quantités pour
diminuer les prix de plus de 15 % avec,
selon la volonté du client, une découpe
gratuite de la viande effectuée sur place »,
assure le dirigeant. Boucheries André
totalise cinq magasins en zone lyonnaise,
et ne compte pas en rester là.
A partir de ses deux zones de production,
Lyon-Gerland et Lyon-Corbas, elle compte
investir 13 M€ pour de nouveaux magasins
situés dans un périmètre d’une heure
autour de Lyon et calés sur les principes
mis en place à Rillieux.1
J.-F. Belanger
Si la viande reste le socle de ce commerce avec plus de
3 500 références, l’offre s’est considérablement élargie.
Paca | Corio
achète le plus grand
centre commercial de France
L
La Fnac s’intéresse
toujours à Angoulême
Grande absente du complexe commercial
du Champ de Mars, la Fnac n’écarte pas
l’idée de venir à Angoulême (16). Présent
lors du Festival de la bande dessinée, Denis
Olivennes, pdg de la Fnac, a déclaré que
« l’enseigne n’a pas abandonné l’idée de
s’installer à Angoulême. Ce ne sera pas au
centre-ville, donc ce sera dans l’une des
zones commerciales de l’agglomération ».
Selon le Denis Olivennes, la surface
du magasin serait de 1500 m2.
42
25 février 2008 - n° 1019
a foncière néerlandaise Corio vient
d’acquérir (devant les autres
prétendants en lice, Hammerson Plc,
Unibail-Rodamco et Altarea), auprès
de la Macif, le centre commercial Grand
Littoral, situé dans les quartiers nord
de Marseille, pour 385 M€.
Avec ses 110 000 m2 et ses 5 000 places
de parking, Grand Littoral est le quatrième
plus grand centre commercial de France.
Ce mastodonte comprend une galerie
commerciale de 42 300 m2, 15 moyennes
surfaces (dont 8 ont été acquis par Corio)
et un hyper Carrefour de 28 000 m2.
Corio se retrouve à la tête d’un géant en
pleine forme : en 2006, Grand Littoral a
accueilli près de 13,4 millions de visiteurs
pour un chiffre d’affaires de 360 M€.
La ville de Marseille souhaiterait voir le
nouvel acquéreur achever la valorisation
du site en achetant les trois parcelles
voisines (propriété d’Eiffage) inutilisées
en raison de l’instabilité du terrain.
Selon la municipalité, ce foncier pourrait
toutefois s’accommoder de constructions
peu élevées (un étage). Cette réserve de
droits à bâtir de 85 000 m2 vient s’ajouter
à celle de 22 000 m2 dont dispose déjà
Grand Littoral depuis douze ans.
Dans la bataille que se livrent les centres
commerciaux et alors que les Terrasses du
Port et le pôle commercial de la Capelette
s’apprêtent à rebattre les cartes, c’est un
atout de choix. 1
William Allaire
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1
I NT ER NATIONAL | Indonésie
Carrefour, plus rapide
que la nouvelle loi
En rachetant une chaîne locale, l’enseigne française a réussi à protéger sa position
menacée par les nouvelles restrictions locales relatives aux distributeurs étrangers.
C
arrefour prévoit d’ouvrir trois
hypermarchés cette année
en Indonésie. C’est beaucoup
moins que les années précédentes
(huit en moyenne les deux dernières années, pour un total de 39 hypers). Mais le Français, leader de
l’hypermarché dans le pays, vient
d’acquérir un petit groupe local en
perte de vitesse.
En rachetant en Bourse 75 % d’Alfa
Retailindo, début janvier, Carrefour
a mis dans le mille. Premièrement, il
prend le leadership de la distribution, tous formats confondus, avec
une avance de 4,7 % de part de marché contre 3,5 % pour le second,
selon le cabinet Planet Retail.
Une stratégie multiformat
Deuxièmement, il entame une stratégie multiformat, en récupérant une
trentaine de supermarchés et huit
cash & carries. Enfin, « en achetant
des supermarchés avant que la nouvelle législation ne soit en place,
Carrefour profite d’une opportunité et sera moins impacté par les
contraintes futures », explique Robert Gregory, analyste en charge de
l’Asie chez Planet Retail.
Car l’opération de Carrefour coïncide judicieusement avec de nouvelles restrictions visant les distributeurs étrangers. Désormais, les
autorisations d’implantation seront
décentralisées auprès des gouvernements locaux, censés veiller davantage à la protection du petit commerce en centre-ville.
Ainsi, de nouvelles obligations stipulées dans la “Negative Investment
List” interdisent aux distributeurs
étrangers de posséder des supermarchés de moins de 1 200 m2, des
“department stores” de moins de
2000 m2 et des “convenience stores”
de moins de 200 m2.
L’Indonésie a, en fait, voulu éviter
une situation à la thaïlandaise, où
les étrangers, affrontant une compétition ardue sur les hypers, se sont
rués sur les convenience stores et le
commerce de proximité.
Car l’expansion rapide du commerce
moderne, qui n’a qu’une dizaine d’an-
Carrefour a
acheté des
supermarchés
de moins de
1200 m2 avant
que la législation
relative aux
étrangers ne
le lui interdise.
L’Indonésie, malgré l’instabilité et l’inflation, reste une destination clé de la stratégie internationale de Carrefour.
44
25 février 2008 - n° 1019
nées dans le quatrième pays le plus
peuplé du monde, suscite des réticences. Aprindo, l’association des
distributeurs nationaux, demande
depuis longtemps de réfréner ces
étrangers dotés d’une trop grande
puissance financière.
Circonstance aggravante, c’est le
FMI, à la suite de la crise de 1998,
qui a ordonné l’ouverture du secteur.
Et c’est dans une économie gravement touchée que Carrefour a fait
son entrée dans la foulée.
Croissance de la classe moyenne
Dix ans après son arrivée, le numéro
deux mondial de la distribution a
donc trouvé le moyen de se lancer
dans le supermarché.
Les unités d’Alfa Retailindo, baptisées Alfa Gudang Rabat, sont plutôt
axées sur le discount, avec une superficie moyenne d’un peu plus de
2000 m2 (les extrêmes allant de 900
à 5700 m2). Près de la moitié de ces
supermarchés sont situés à Jakarta.
Un atout, car les provinces, plus sujettes à la corruption et la bureaucratie, rebutent un peu.
Surtout, ce format conviendra bien
à la classe moyenne qui porte les
espoirs des distributeurs. Tous les
ans, celle-ci croît de 1,5 à 2 millions
de personnes, et totalise déjà 15 à
20 millions d’âmes sur un total de
230 millions d’habitants. Et si elle
possède une voiture pour faire ses
courses en hypermarché, la peur des
embouteillages, une plaie dans le
pays, peut lui faire préférer la proximité du centre-ville.
Reste qu’une fois passées sous la
bannière Carrefour, ces supermarchés seront soumis à forte concurrence. D’abord celle d’Indomaret, le
leader du format de proximité. Possédé par deux conglomérats indo-
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Indonésie | INTERNATIONAL
1 FORCES EN PRÉSENCE
&
Le palmarès des distributeurs alimentaires
La montée en puissance de Carrefour
Superficie
(en milliers de
Le palmarès des distributeurs alimentaires
TAÏWAN
(en millions d’euros)
(en %)
200
37
110
Dairy Farm
2004
Banda Aceh
2007 Mer des Célèbes
2006
2005
Alfamart
Mer de Chine
Méridionale
Medan
Manado
Gorontalo
THAÏLANDE
MALAISIE
Samarinda
s
Kapua
Kampar
Jambi
Palembang
Bengkulu
Telukbetung
Océan Indien
JAKARTA
Mer de Ja
Surabaya
Bandung
Surakarta
495
2
Malang
va
346
1,6
1,4
306
1,2
(Source : Planet Retail)
Palu
Balikpapan
Sampit Banjermassin
Barito
Padang
Alfa Retailindo
2,4
2,1
387
SHV Makro
2003
3,1
511
Ramayana
20
15CAMBODGE
11
601
Indomaret
29
3,5
763
Carrefour
136
78
839
Matahari
m2)
PHILIPPINES
VIET NAM
Part de
marché
Ventes sous enseigne
255
Résultats 2003-2007
Nbre de magasins
CHINE
Jayapura
Palopo
Mer de Banda
IRIAN JAYA
(NOUVELLE-GUINÉE)
Ujungpandang
Raba
Mataram
Océan Pacifique
Ende
Kupang
Mer d'Arafura
Merauka
En acquérant Alfa Retailindo, Carrefour s’assure une bonne longueur d’avance avec 4,3 % de part de marché indonésien.
Indomaret (2,4 %) est dépassé. Avec Alfa Retailindo, Carrefour totalisera ainsi un peu plus d’un milliard d’euros (4,7 % de part
de marché), contre 839 millions d’euros pour Matahari (3,5 %), présent dans les hypermarchés et les grands magasins,
mais aussi dans l’habillement et les drugstores.
nésiens, ce groupe a doublé le nombre de ses points de vente (supermarchés et convenience stores)
entre 2003 et 2007 (2000 magasins à
cette date), selon Robert Gregory,
de Planet Retail.
Alfamart a fait de même entre 2004
et 2006, pour arriver à 1 750 unités.
Moins dominant, ce dernier se sert
de la franchise pour se développer.
Numéro un de la distribution avant
l’opération de Carrefour, présent
aussi bien dans les drugstores, les
department stores que le textile, Matahari a moins de réussite : il a tenté
l’an dernier de revivifier son secteur
supermarchés. Après la fermeture
d’unités non rentables, un nouveau
concept a été déployé.
Enfin, Ramayana voulait doper ses
supermarchés en tentant de racheter… Alfa Retailindo. Du coup, les
distributeurs indonésiens paraîtraient même plus menaçants pour
les petites échoppes familiales et les
marchés en plein air que Carrefour.
D’ailleurs, Indomaret a un temps vu
son expansion stoppée par le “Na-
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tional Committee for Healthy Competition” (KPPU).
Sans oublier le second étranger de
poids : numéro deux du supermarché, le Hongkongais Dairy Farm a
annoncé l’ouverture de 10 à 20 supermarchés en 2008, tout en repositionnant ce format vers davantage
de haut de gamme. Mais sa priorité
est d’abord l’hypermarché. Son enseigne Giant se développe à vive allure, même si Carrefour est hors de
portée. C’est pourquoi il a prévu de
convertir cette année 10 à 20 de ses
supermarchés Hero en Giant.
L’hypermarché se porte bien
Les Indonésiens sont très intéressés
par l’hyper. Après avoir subi un premier échec au milieu des années 90
avec Mega M, Matahari est revenu à
la charge en 2004 avec Hypermart,
27 magasins à ce jour. Et il prévoit
d’investir 80 M€ pour cinq centres
commerciaux et 12 hypers.
S’implanter en centre commercial
est aussi un moyen habile de se détourner du courroux des autorités
Axés sur le
discount, ces
supermarchés
visent la classe
moyenne
indonésienne,
sur qui reposent
tous les espoirs
des distributeurs.
de la concurrence et du gouvernement. Indomaret suit cette voie.
Face à ces nouveaux appétits, Carrefour peut se réjouir d’avoir une
longueur d’avance. Les dirigeants
locaux du Français ne désespèrent
d’ailleurs pas de mettre la main sur
d’autres petites chaînes en difficulté
dans le futur. Car, du côté de la croissance interne, les résultats ne sont
guère flamboyants.
En 2007, les ventes à périmètre comparable n’ont augmenté que de 1,7 %.
L’Indonésie reste tout de même une
destination clé de la stratégie internationale de Carrefour. Instable, en
proie à l’inflation, l’économie croît
malgré tout. La corruption et un réseau d’infrastructures chaotique ne
dissuadent pas les distributeurs
étrangers. Métro étudie son arrivée
avec du cash & carry. Des rumeurs
parlent aussi de Tesco. Et même de
Wal-Mart, qui s’était pourtant retiré
après la crise au terme d’une brève
implantation. Tous ceux-là trouveront Carrefour bien installé ! 1
Isabelle Doiseau
n° 1019 - 25 février 2008
45
1 ACTUALITÉS
111
| International
En Bref
NPD étudie
les consommateurs
de Wal-Mart
Les magasins Wal-Mart sont très contents
des services de NPD. L’organisme a en effet
conçu un service d’études consommateurs
personnalisé pour l’enseigne, qui couvre
différents secteurs : électronique grand
public, équipement de la maison, mode,
jouets, téléphones mobiles, divertissement
mais aussi les produits alimentaires.
Bénéficiaire d’informations stratégiques,
Wal-Mart a alors décerné à NPD le prix
de fournisseur de l’année dans la catégorie
“Etudes et Stratégies consommateurs”.
Nouvelle marque
de fabrique chez
Tesco: le bien-être
Le Britannique Tesco agrandit
sa gamme Healthy Living (créée
il y a 23 ans!), notamment par
l’introduction d’une nouvelle marque :
Light Choices. Dans la foulée, le
distributeur améliore son site web
sur la santé et en inaugure un autre,
qui porte le nom de sa gamme dédiée
au bien-être, Healthy Living, et sur
lequel il prodigue des conseils
détaillés sur les régimes.
Chine | Carrefour booste son offre sur
la Toile pour séduire les internautes
E
n décembre 2006, Carrefour Chine
s’est lancé dans le e-commerce. Soit
sept ans après avoir ouvert ses premiers
hypermarchés sur place. Le site marchand
fut d’abord testé dans les villes de Pékin,
Qingdao et Wuhan, avec seulement
2 000 produits disponibles.
Le test se révélant concluant, “Jia Le Fu”
(Carrefour en chinois) persiste et signe en
ligne en étendant son site à trois autres
grandes villes, Shangai, Tianjin et Chengdu.
Suivant ainsi l’évolution de son réseau
physique : Carrefour aligne en effet
109 hypermarchés dans le pays.
Le distributeur a également étoffé son
offre sur le net. Aujourd’hui, celle-ci
comprend 14 catégories de produits.
Enfin, Carrefour a enrichi les fonctionnalités
de son site : les promotions en ligne sont
en phase avec les magasins de la ville
concernée, l’historique des commandes
est installé, un système de gestion de la
communauté marchande a également
été créé, etc. Ces améliorations visent
à séduire la population croissante
Grande-Bretagne | Les
Britanniques
apprécient les retail parks
L
Les comptes du Japonais
Seiyu dans le rouge
Rien ne va plus pour Seiyu ! La filiale
japonaise du distributeur américain
Wal-Mart Stores a, en effet, annoncé que
ses pertes pour l’année 2007 seraient
sans doute plus de deux fois supérieures à
ses prévisions initiales. L’enseigne devrait
ainsi accuser une perte nette de 134,5 M€,
pour des ventes en recul de 1,2 %.
46
25 février 2008 - n° 1019
d’internautes. En effet, la Chine recense
210 millions d'internautes (+ 53 %) dont
55 millions de cyberacheteurs.
“Si les sommes dépensées restent encore
modestes sur le net chinois, (94 € par
consommateur par an), le rythme de
progression est rapide”, note dans son
rapport l’institut iResearch de Pékin.
Enfin, le Français veut certainement
booster son site marchand pour affronter
la concurrence de Taobao, l’eBay chinois
“qui réalise plus de 4 Md€ de chiffre
d’affaires”, indique le rapport. Carrefour
ambitionnerait-il de faire un Boostore
made in China ? 1
Christelle Magaud
es Britanniques dépensent 30 % de
plus que les Français en textile et
équipement de la maison dans les retail
parks. De plus, ils y restent en moyenne
une heure et demie, contre une trentaine
de minutes pour les Français.
Comment expliquer le succès de ces
espaces commerciaux ?
« Le réseau de retail parks est très mature
en Grande-Bretagne, analyse Benoît
Latreille, responsable du pôle parcs
d’activités commerciales chez Cushman &
Wakefield France. 55 % de leur surface
concernent des parcs de dernière
génération. » Le Royaume-Uni affiche
aussi une bonne densité commerciale :
244 m2 de surface commerciale
pour 1 000 habitants.
« Sophistiqués, très grands, avec une
superficie moyenne de 30 000 m2, à ciel
ouvert et regroupant des zones de loisirs
et de restauration, les retail parks
proposent tout une panoplie d’offres aux
consommateurs britanniques qui en
raffolent », souligne Benoît Latreille.
Toutefois, le pays présente les loyers les
plus élevés d’Europe (540 €/m2), les
chiffres grimpant même à 1 000 €/m² et
par an, pour les enseignes d’équipement
de la personne ! « Le prix du foncier est
toujours plus élevé », confirme-t-il.
Pour autant, le Royaume-Uni demeure
le marché où l’investissement est le plus
important en Europe : six milliards d’euros
investis en immobilier commercial lors
des trois premiers trimestres de 2007.
En comparaison, la France a visiblement
un sérieux retard avec des volumes
investis ne représentant que 200 millions
d’euros par an… 1
Christelle Magaud
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International | A C T U A L I T É S
Scandinavie | Le
modèle des ventes
privées s’exporte bien
111
C
Il vaut mieux taire les choses qui fâchent.
Suivant ce principe, Macy’s, la chaîne de
grands magasins de Cincinnatti, a décidé
de ne plus communiquer ses résultats
trimestriels à la presse. Une décision qui
survient alors que le groupe prévoit de
supprimer 2300 postes en 2008.
réé par des spécialistes du déstockage,
Private Outlet est un site de ventes
privées en pleine croissance. Il faut dire
qu’en France le modèle a pris et les
acteurs se multiplient.
C’est pourquoi Cyril Andrino, fondateur
du site, ne mise pas uniquement sur
le marché français. Prévoyant déjà une
concentration du secteur dans les années
qui viennent, il a joué dès le départ la
carte de l’international. Le site de ventes
privées s’est donc lancé simultanément
en France, Italie, Espagne, Allemagne et
Angleterre. « Grâce à notre expertise du
déstockage et une approche personnelle,
pays par pays, en développant des moyens
de paiement adaptés, le site s’exporte
bien », explique Cyril Andrino.
D’ici fin 2008, Private Outlet devrait
conquérir dix nouveaux pays, notamment
la Suède, la Norvège et le Danemark.
Mais sont également visés la Hollande,
le Luxembourg ou l’Autriche. « Nous
voulons aussi créer un vrai site en Belgique
et au Portugal, dit Cyril Andrino. Pays
dans lesquels nous avons déjà une petite
activité mais que nous souhaitons
vraiment implanter. » Ainsi, la stratégie
des dirigeants n’est pas d’être leader
en France, mais bien d’être présents dans
de nombreux pays.
« Nous voulons préempter chaque marché
européen. L’idéal serait d’implanter
27 pays. Le développement international
est un atout pour séduire les marques qui,
par souci de discrétion, préfèrent que le
déstockage soit lissé sur plusieurs pays »,
juge Cyril Andrino. Et c’est aussi un moyen
pour celles-ci de tester un nouveau
marché. 1
Camille George
Suisse | Nouvelle
concentration dans
le commerce de détail helvétique
A
lors que le hard-discount continue
de progresser sur le marché suisse, le
rachat de Denner par Migros a été validé
par la Commission de la concurrence
(Comco). C’est une nouvelle étape de
concentration pour le commerce de détail
suisse qui était déjà bien resserré autour
des deux leaders Coop et Migros.
Par ce rachat, Migros étend encore son
emprise sur le secteur. Car si Denner
reste une entreprise indépendante, cette
acquisition permet à Migros, qui détient
désormais 70 % du capital du discounter,
de mieux entraver la progression
des chaînes étrangères et notamment
Ce rachat permet à Migros de freiner la pénétration
des hard-discounters allemands sur le marché.
www.pointsdevente.fr
celle des hard-discounters Aldi et Lidl.
En effet, selon une étude menée par GS1
Schweiz et Accenture, “un nombre
croissant de consommateurs suisses font
leurs courses dans des magasins discounts
tels que Denner et Aldi”. Il faut dire que
les Allemands Aldi et plus récemment Lidl
se sont déployés massivement dans le
pays, avec une offre prix 20 % moins
chère que celle de Migros. Ce dernier se
voit alors obligé de revoir sa stratégie.
Ce rapprochement permet à Migros de
freiner la pénétration des hard-discounters
allemands sur le marché et de s’octroyer,
avec Coop, près de 82 % de part de marché.
Il permet également à Denner de résister
à ces mêmes hard-discounters.
Car, malgré ses 470 magasins et un chiffre
d’affaires 2007 en hausse de 4,3 % à
1,68 Md€, Denner n’aurait pas eu le
ressort nécessaire pour rester numéro
trois sur ce marché. Afin de limiter l’effet
de concentration, la Comco a tout de
même interdit toute extension aux
deux partenaires… 1
Camille George
1
En Bref
Macy’s ne communique
plus ses résultats
Orchestra fait des
petits en Espagne
L’Espagne est devenu le 2e pays de
l’enseigne française, avec 63 boutiques.
L’an dernier, Orchestra a ainsi ouvert
sur place neuf magasins dont sept en
franchise. Le spécialiste de la mode
enfantine prévoit également une
dizaine de nouvelles implantations
cette année. Orchestra teste aussi sur
le sol espagnol son format Grand
Orchestra, avec deux magasins pilotes
en périphérie. Enfin, l’enseigne
cherche à s’étendre dans le réseau
multimarque, avec un objectif
ambitieux de 200 points de vente
prévus d’ici 2010.
Aldi se plaît aux EtatsUnis et s’y développe
Le hard-discounter Aldi décide de conquérir
les Etats-Unis. La chaîne allemande
vient ainsi d’annoncer des plans pour
augmenter sa base de magasins de plus
de 10 % cette année. Objectif : atteindre le
millier de points de vente d’ici décembre.
Afin d’approvisionner les nouveaux
magasins, le distributeur construit aussi
de grands centres de distribution en
Floride, au Texas et dans le Connecticut.
n° 1019 - 25 février 2008
47
1 PAROLE D’ACHETEUR | Autriche
“Les produits français
sont trop complexes”
Daniel Mallochet, acheteur alimentaire chez La Mercantile
Points de Vente – Quelle est la place
des produits français sur le marché
autrichien ?
Daniel Mallochet – La gastronomie
française a une très bonne réputation, mais les produits tricolores sont
finalement assez peu représentés.
Ils subissent la concurrence d’autres
produits plus populaires, comme
les mets italiens, espagnols ou grecs.
Ce phénomène s’explique par le fait
que ces pays sont parmi les destinations privilégiées des Autrichiens
pour les vacances.
Les produits allemands sont également très présents en raison de la
proximité géographique.
Quels types de produits français peut-on
trouver sur le territoire ?
Le rayon fromages est celui qui affiche le plus de produits français,
mais on peut aussi trouver des huiles et vinaigres ainsi que quelques références de vin et de champagne.
Le vin français ne remporte pas un
grand succès car les consommateurs autrichiens ne s’y retrouvent
absolument pas dans les différentes appellations. Il leur est, par
exemple, difficile de comprendre
les différences de prix pratiquées
entre deux bordeaux, ils préfèrent
alors se reporter sur des vins italiens, espagnols ou encore des vins
du Nouveau Monde.
La charcuterie française, malgré sa
très bonne réputation, est presque
introuvable. En effet, les Autrichiens
consomment la charcuterie en tranches extrêmement fines – comme
du papier à cigarette – alors que les
tranches françaises sont épaisses
de deux ou trois millimètres. De
même, les consommateurs locaux
n’aiment pas ni le gras apparent, ni
la couenne. Tant que les industriels
ne l’auront pas compris, la charcuterie française n’aura pas d’avenir
ici. Les produits français doivent
s’adapter aux goûts des Autrichiens.
48
25 février 2008 - n° 1019
11 1
“Le vin français
ne remporte pas
un grand succès car
les consommateurs
autrichiens
ne s’y retrouvent
absolument
pas dans les
différentes
appellations.
Ils préfèrent les
vins italiens…”
La
Mercantile
en chiffres
ACTIVITÉ
Importateur
grossiste
de produits
alimentaires
NOMBRE
DE RÉFÉRENCES
2 500
CLIENTS DISTRIBUTEURS
Interspar,
Eurospar, Spar,
Merko, Billa,
Penny Market,
M Preis, Zev
Markant…
EFFECTIF
45 personnes
Quelles sont les habitudes de consommation des Autrichiens en termes de
produits étrangers ?
La plupart des prix des produits
étrangers sont légèrement plus élevés, ils ne font donc pas partie de la
consommation quotidienne. En revanche, les Autrichiens sont
curieux de découvrir de nouvelles saveurs. Ces achats
sont donc réservés à des
moments privilégiés : fêtes
de fin d’année, réunions
en famille et entre amis.
On relève néanmoins
quelques exceptions,
lorsque les enseignes organisent des semaines
promotionnelles.
Il faut savoir que la composition des repas autrichiens est bien différente
des repas français. Le
déjeuner compte généralement un plat unique,
chaud et copieux, alors que
le dîner se compose de
deux ou trois assiettes de
produits froids (charcuterie, fromage…). Autre différence de taille, ici l’apéritif
n’existe pas, il y a donc très peu
de produits de grignotage.
Lors du référencement d’un produit en Autriche, quelles sont les erreurs à éviter ?
La première est de confondre
l’Allemagne et l’Autriche. Les
Autrichiens ont une identité
propre et des modes de consommation bien distincts. Ils
sont raffinés et apprécient la
qualité. Enfin, ici comme
dans toute l’Europe, le problème du pouvoir d’achat se
pose, il est donc important
d’avoir un positionnement
tarifaire très ciblé.1
Propos recueillis
par Sylvie Chemorin
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Valeurs Boulangères est une publication éditée par Agro-Business Communications (ABC). Siège social : 84 bd de Sébastopol – 75003 PARIS – Tél. : 01 42 74 28 00 – Fax : 01 42 74 28 10
SA au capital de 2 123 104 € - Siret 339 790 875 000 68 – Code APE 221 C – N° V.A.T. Intracommunautaire : FR25339790875 - ABC est une filiale du Groupe SIAC – www.siac.fr
PDV 1019
l’objet d’un dossier spécifique.
P QUESTIONS D’ARGENT
SOMMAIRE
1
47
LOI TEPA,
AUBAINE OU PAS ?
La réforme des heures
supplémentaires se révèle
complexe à appliquer. Et
les résultats sont plutôt
mitigés dans la profession.
1
54
ACTUS
Peut-on économiser sur
les emballages ? Comment
réduire son coût d’envoi
de factures par cinq ?
Pourquoi Relais H a-t-il
investi dans une solution
IP?
1
57
QUI FAIT QUOI ?
Le marché des matériels
de climatisation
“Détente directe”
contre “eau glacée” :
ainsi se résume le duel
techonologique en cours
dans la climatisation
commerciale.
1
58 Quoi de neuf ?
Le chariot autoguidé.
L’impression en toute
liberté. Une vitrine
économique. Le logiciel
métier nomade, etc.
Heures sup’
le casse-tête
La loi Tepa vise à encourager le recours aux
heures supplémentaires. Mais le dispositif, qui
se déclenche au-delà des durées de référence
établies par les branches, se révèle inégalitaire.
50
25 février 2008 - n° 1019
www.pointsdevente.fr
HEURES SUPPLÉMENTAIRES
P
Loi Tepa,
aubaine ou pas?
La réforme des heures supplémentaires se révèle complexe
à appliquer. Et les résultats, plutôt mitigés dans la distribution.
T
ravailler plus pour gagner plus,
en rémunérant mieux les heures supplémentaires. Tel est,
en substance, l’objectif de la loi en faveur du travail, de l’emploi et du pouvoir d’achat (Tepa), effective depuis
le 1er octobre 2007.
Si le dispositif semble simple de
prime abord, employeurs et salariés
ne s’y retrouvent pas toujours. Au
sens propre comme au figuré…
La loi Tepa permet aux entreprises
d’avoir plus facilement recours aux
heures supplémentaires et ainsi
d’augmenter le pouvoir d’achat des
salariés, en portant le taux de majoration légal des quatre premières
heures supplémentaires de 10 à 25 %
et en instituant des avantages sociaux et fiscaux.
Afin que l’impact financier ne soit
pas trop lourd à supporter par l’em-
Catherine
Le Manchec,
avocate au
cabinet August
& Debouzy, note
que « décompter
les temps de
pause réduit le
nombre d’heures
supplémentaires
éligibles».
1 11
“Le problème
des temps
réduits et
des heures
complémentaires
devrait donner
lieu à un autre
projet de loi
courant 2008.”
ALAIN TAPIE
www.pointsdevente.fr
ployeur, la loi prévoit une mesure
de déduction forfaitaire des cotisations sociales patronales.
De même, toute heure supplémentaire effective est exonérée d’impôt
sur le revenu pour le salarié et bénéficie d’une réduction des cotisations sociales salariales (augmentation de la rémunération nette de
ces heures supplémentaires).
L’employeur bénéficie d’une déduction forfaitaire de ses cotisations
sociales patronales de 0,5 euro par
heure supplémentaire pour les entreprises de plus de 20 salariés et de
1,5 euro pour celles qui emploient
moins de 20 salariés.
Les grandes entreprises jouent sur
des forfaits et accords modulables
Pourtant, Alain Tapie, missionné
par Christine Lagarde, ministre de
l’Economie, des Finances et de l’Emploi, pour effectuer le suivi du dispositif Tepa, le reconnaît lui-même :
« Cette loi s’applique selon le Code
du travail qui reste inchangé et dépend donc des conventions et des
accords de branche passés dans les
entreprises. Sur le terrain, des difficultés apparaissent parfois lors de
la mise en place de la loi. Mais avec
une équipe dédiée, c’est surmontable. »Certes… Mais la Tepa implique
des calculs différents d’une entreprise et d’un salarié à l’autre, suivant
les accords de branche qui ont été
passés.
« Et d’une entreprise à l’autre, ces
accords sont déjà multiples, souligne Catherine Le Manchec, avocate
au groupe social du cabinet August
& Debouzy. Ainsi, les heures supplémentaires peuvent être décomptées
à l’année à partir de 1 607 heures
travaillées ou bien de façon hebdomadaire, au-delà de la 39e heure
pour les dispositifs avec RTT. »
n° 1019 - 25 février 2008
3
51
P QUESTIONS D’ARGENT
3 Et ceci n’est qu’un échantillon des
possibilités de modulation des
35 heures déjà applicables. « Comme
la plupart des grandes entreprises
ont conclu des accords de modulation, de forfait annuel en heures
ou de forfait annuel en jours,
l’application de la loi devient compliquée car le dispositif Tepa ne se
déclenche qu’au-delà de la durée de
référence déterminée par lesdits
accords », indique Nicolas Billon,
avocat en charge de l’activité droit
social au cabinet Simon et Associés.
Par exemple, pour les réseaux de
fleuristes, le taux de majoration est
de 12,5 % les huit premières heures
supplémentaires. Les 25 % ne
s’appliquent donc pas pour ces heures-là. En revanche, les exonérations
et réductions de charges sont toujours valables.
Les temps de pause obligatoires,
un sujet sensible et conflictuel
De plus, ne sont éligibles à la loi Tepa
que les heures supplémentaires effectives. Ce qui a obligé nombre de
patrons à revenir sur les temps de
pause, par exemple.
Des temps de pause obligatoires
pour les salariés travaillant sur des
postes en continu, mais qui doivent
être décomptés du temps de travail
effectif pour déterminer les heures
supplémentaires éligibles.
Or, « dans de nombreux cas, des accords ont été passés pour comptabiliser les temps de pause comme du
temps de travail effectif étant donné
que les salariés restent près de leur
poste de travail », indique Catherine Le Manchec. Cela oblige les em-
6,6
Md€
C’est le budget
provisionné par l’Etat
afin de combler le
manque à gagner des
Urssaf sur les heures
supplémentaires qui ne
sont plus soumises à
cotisation, mais qui
entrent toujours dans le
calcul des retraites.
ployeurs à revenir sur un sujet
conflictuel. « De plus, ce décompte
des temps de pause peut réduire
considérablement le nombre
d’heures supplémentaires éligibles
à la loi Tepa. Du coup, l’intérêt du
dispositif et les avantages qui en
découlent fondent comme neige au
soleil ! », poursuit-elle.
Dans les grands réseaux intégrés,
les heures supplémentaires étaient
déjà majorées de 25 %. Seules, les
PME de moins de 20 salariés ne majoraient les heures supplémentaires
que de 10 %.
Dans la distribution, les temps partiels sont légion. Et dans ce cas, il
ne s’agit plus d’heures supplémentaires, mais d’heures complémen-
1 Les changements induits par la Tepa
Pour le salarié
1 Chaque heure supplémentaire effective donne lieu à une rémunération
majorée de 25 %.
1 Les heures supplémentaires sont exonérées d’impôt et bénéficient d’une
réduction des cotisations sociales salariales, mais sont tout de même prises
en compte dans le calcul des retraites.
Pour l’employeur
1 Une déduction forfaitaire des cotisations sociales patronales de 0,5 €
pour les entreprises de plus de 20 salariés et de 1,5 € pour celles de 20 salariés
ou moins par heure supplémentaire effectuée.
1 L’employeur bénéficie de la modification de la formule de calcul de
l’allègement Fillon, qui neutralise l’impact financier de la majoration
des heures supplémentaires sur le montant de la réduction perçue.
52
25 février 2008 - n° 1019
taires. « Ces heures sont bien visées
par le dispositif de la loi Tepa, mais
elles n’ouvrent pas droit pour
l’employeur à la déduction forfaitaire des cotisations sociales patronales », indique Nicolas Billon.
Miser sur les heures complémentaires n’est donc pas une stratégie
rentable et mieux vaut faire appel à
un autre temps partiel.
Nicolas Billon,
avocat senior
en charge de
l’activité droit
social au cabinet
Simon et
Associés relève
que la loi est
peu incitative
financièrement
pour les temps
partiels.
Chez Champion, embaucher reste
la solution la plus économique
Pour Marc Veyron, directeur des ressources humaines de Champion, la
Tepa n’a pas révolutionné le fonctionnement de l’enseigne : « Notre organisation intégrait déjà un quota
conséquent d’heures supplémentaires et complémentaires. La majoration de 25 % était déjà effective
et, chez nous, les pauses n’ont jamais compté comme du temps de
travail effectif. »
La seule modification complexe à
effectuer était le paramétrage des
bulletins de paye qui intègrent désormais les informations d’exonérations
sociales et fiscales. La Tepa n’a donc
pas changé grand-chose et l’enseigne
n’entend pas utiliser davantage
d’heures supplémentaires.
Il faut dire qu’en 2006, 10 900 employés de Champion ont réalisé un
total de 300000 heures supplémentaires, 18700 personnes à temps partiel ont effectué 1,2 million d’heures
complémentaires et 2740 agents de
maîtrise ont réalisé 471000 heures
supplémentaires.
www.pointsdevente.fr
« Mais, prévient Marc Veyron, ces
agents ne sont pas aux 35 heures
mais au forfait 43,25 heures. C’està-dire qu’ils ont déjà des heures
supplémentaires incluses et
14 jours de RTT. Ils peuvent ainsi
faire 170 heures supplémentaires
par an pour un contingent qui en
autorise 180. » L’exonération fiscale est donc substantielle pour eux.
« Ce qui est bien et équitable, juge
Marc Veyron. Mais la réforme dans
son ensemble a un coût. Et, compte
tenu de la taille des magasins, cela
reste plus économique d’embaucher que de recourir à davantage
d’heures supplémentaires ! »
Un dispositif avantageux
pour les petites entreprises
Le dispositif intéresse donc surtout
les entreprises de moins de 20 salariés, comme les franchisés et les indépendants, pour lesquels il est compliqué et coûteux de recruter.
Car malgré le surcoût engendré,
l’employeur fait appel à ses employés
déjà formés, et bénéficie ainsi d’un
avantage fiscal.
« Un avantage qui n’est pas si dérisoire, souligne Nicolas Billon. Sur
la base du Smic, qui est à 8,44 €/h,
une heure supplémentaire majorée de 25 % sera donc payée 10,55 €.
Sur ces 10,55 €, l’employeur paie
environ 4,74 € de cotisations. Or,
grâce à la Tepa, il bénéficie d’une
déduction forfaitaire de 1,50 €/h
(0,50 €/h pour les sociétés de plus de
20 salariés), représentant plus de
30 % des charges patronales dans cet
exemple. Ce qui n’est pas rien. »
Le problème est que les petites entreprises n’ont pas toujours la structure nécessaire. « Le nouveau système de paye qui impose une
logistique lourde pour définir les
heures supplémentaires éligibles
pour chaque salarié est trop coûteux
pour la plupart des entreprises », indique Catherine Le Manchec.
En clair, pour les entreprises qui ont
déjà recours aux heures supplémentaires, la loi aura un impact sur
le pouvoir d’achat des salariés. Mais
pour les petites structures, les grosses entreprises qui ont des accords
de modulation et beaucoup de temps
partiels, l’intérêt financier est limité.
Et le jeu n’en vaut peut-être pas la
chandelle, car d’autres modifications législatives interviendront sans
doute en 2008, réduisant la durée de
vie de la loi Tepa. 1 Camille George
www.pointsdevente.fr
distribution
en chiffres
56,9 % des
entreprises
du commerce
de détail ont
déclaré une
exonération Tepa
6,5 M€ est le
montant total
de l’exonération
pour le secteur.
1,7 MILLION d’heures
supplémentaires
ont donné lieu à
une exonération
dans la
distribution.
Source : Acoss (Agence
centrale des organismes
de sécurité sociale)
n° 1019 - 25 février 2008
53
P QUESTIONS D’ARGENT | ACTUALITÉS
111
En Bref
Environnement | Emballage
IPP-Logipal poursuit
son développement
Le fabricant et loueur de palettes projette
d’ouvrir cette année 4 nouveaux dépôts
de palettes en France et compte
investir massivement au Royaume-Uni,
en Espagne et au Portugal (85 M€
d’investissement sont programmés
outre-Manche et 60 M€ d’ici à 2010
en Espagne et au Portugal).
446
Md€
Il s’agit du montant annuel de
la fraude à la propriété intellectuelle
au niveau mondial évalué dans
un récent rapport par la société Kroll,
spécialiste de l’évaluation des risques.
Le document indique notamment que
la contrefaçon a augmenté de 1 000 %
en Europe entre 1998 et 2004.
L’une des tendances actuelles est
l’accélération de la mise sur le marché
de produits contrefaits.
a-SIS acquiert EPX
L’éditeur de logiciels de gestion d’entrepôts
et de flottes de transport a racheté
la société éditant la célèbre solution
Magistor. Cette dernière permet de gérer
tous les flux de marchandises et
d’informations dans les plateformes
logistiques, les entrepôts et les centres
de distribution. Avec cette opération,
a-SIS ambitionne d’intégrer le top 5
européen de la supply chain exécution.
LPR s’implante
en Allemagne
Le loueur et gestionnaire de palettes a
ouvert sa sixième filiale à Cologne
(il dispose déjà de filiales au Benelux, en
Espagne, au Portugal , au Royaume-Uni et
en Irlande). En 2008, le groupe mise
sur un CA de près de 110 M€ et prévoit
d’investir plus de 25 M€ dans son réseau
et son parc de palettes locatives.
54
25 février 2008 - n° 1019
Peut-on économiser
sur les emballages?
L
es emballages peuvent être sources
d’économies. Trois sociétés viennent
d’en apporter la preuve avec
des projets ayant reçu chacun un trophée
EcoTop. Ces trophées, créés par
Eco-Emballages en association avec
l’Ecole supérieure d’ingénieurs en
emballage et conditionnement de Reims
(Esiec), récompensent des démarches
de prévention et conception d’emballages
respectueuses de l’environnement.
« Des élèves ingénieurs de l’école effectuent
chaque année un stage dans des PME
où ils font des recommandations. Puis
ils publient leur rapport, avant qu’un jury
ne sélectionne les projets jugés les
plus intéressants », précise Jean-Pierre
Barranger, directeur du département
services aux entreprises d’Eco-Emballages.
Les distinctions sont allées cette année
aux sociétés Café Méo, Allia et Savéol,
respectivement spécialisées dans la
torréfaction de café, la fourniture
d’équipements de salles de bains et
la production de tomates.
Chez le spécialiste de l’arabica et du
robusta, une étudiante de l’Esiec
a travaillé à la généralisation de
l’allégement des emballages complexes
par diminution de la couche de
polyéthylène. « Elle a fait en sorte que tous
nos fournisseurs nous livrent désormais
des emballages dont le polyéthylène
affiche une épaisseur de 80 microns,
précise Franck d’Almeida, responsable
qualité de Café Méo. Elle a aussi optimisé
le taux de remplissage de nos caisses
La coopérative agricole Savéol a économisé 256 tonnes
de carton, trois tonnes de plastique et 56 camions.
américaines destinées aux dosettes,
la hauteur de ces caisses ayant été
augmentée de 10 mm. »
Enfin, l’étudiante a revu le plan de
palettisation de l’entreprise, le niveau
de couches par palette étant passé
de 10 à 11. Résultat : la société a brûlé
11 tonnes de polyéthylène en moins,
diminué de 25 % sa consommation de
caisses américaines et livré tous ses
magasins et distributeurs en supprimant
167 palettes. « L’économie annuelle peut
être estimée à 20 000 € », se réjouit
Franck d’Almeida.
Des économies annuelles importantes
Les autres sociétés primées ne sont pas
en reste. Le projet mis en œuvre par le
fabricant d’équipement de salles de bains
a entraîné une économie annuelle de
dix tonnes de carton et évité que
six camions soient mis sur les routes.
L’étudiante ayant travaillé dans cette
entreprise a réalisé ici un outil d’aide à la
décision qui a abouti à la création d’un
emballage innovant et mono-matériau
en carton. « Nous souhaitions au départ
étudier et modifier les emballages de
nos cabines de douches en trouvant un
compromis entre la protection de
l’environnement, celle du produit, le coût
et la santé des opérateurs », explique
un responsable d’Allia.
Quant aux impacts constatés dans la
coopérative agricole de fruits et légumes
Savéol, ils sont conséquents : la société
a économisé 256 tonnes de carton, trois
tonnes de plastique et 56 camions.
Ici, les deux principaux axes du projet
sur lequel a travaillé l’étudiant ont
concerné l’allégement des barquettes
de tomates en plastique et l’optimisation
des cagettes en carton, ces dernières
étant destinées aussi bien au transport
qu’à la présentation en linéaires.
Protection de l’environnement et économie
ne sont pas incompatibles.1 Armindo Dias
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Dématérialisation | Comment
réduire son
coût d’envoi de factures par cinq ?
L
e géant mondial L’Oréal a réalisé
de substantielles économies depuis
la mise en place d’une solution de
dématérialisation fiscale de factures.
Elle repose sur le logiciel Influe Invoice
Manager de Generix Group et
concerne toutes les factures et avoirs
de marchandises à destination des
enseignes Carrefour, Auchan et Metro
dans l’Hexagone. « Elle nous a permis de
diminuer tous nos coûts de matériels et
de mains-d’œuvre, confirme Nathalie
Alligier, responsable projets métiers BtoB
chez L’Oréal France. Le coût d’envoi
unitaire de nos factures est passé de 1,60
à 0,29 €. » Le temps de traitement de
chaque document est par ailleurs passé
de quatre minutes à dix secondes et
le taux de pièces rejetées par les clients
distributeurs de quelques pour cent à
moins de 0,5 %. « Nous avons atteint le
retour sur investissement en six mois »,
se félicite Nathalie Alligier.
Cette responsable souhaite bien sûr
accroître le nombre de partenaires avec
lesquels elle fait de la dématérialisation
fiscale de factures, la multinationale
ayant opté pour une solution répondant
aux exigences de l’article A 289 bis
du Code général des impôts.
« Nous devrions travailler prochainement
avec des affiliés Carrefour », indique
Nathalie Alligier. A ce jour, environ 20 %
des factures émises par L’Oréal France
partent en flux dématérialisés. « Des
factures qui participent toutefois à notre
chiffre d’affaires à hauteur de 30 % »,
conclut Nathalie Alligier. 1Armindo Dias
Monétique | Pourquoi
Relais H a-t-il
investi dans une solution IP ?
R
ester à la pointe de la technologie
tout en réalisant des économies sur
ses coûts de télécommunication. Tel est
l’objectif du distributeur d’articles de
presse et de livres avec le déploiement
d’une solution de monétique sur IP dans
ses 900 magasins en France.
« Nous les avons équipés de 1 200 TPE de
marque Sagem Monetel », précise Camille
Charles, pdg de l’intégrateur Polytech,
le projet ayant aussi impliqué les sociétés
TNS, Experian, BMS et la Banque Postale.
Les paiements par cartes bancaires
enregistrés par les infrastructures du
distributeur ne circulent donc plus
aujourd’hui sur les classiques lignes RTC,
mais des connexions internet haut débit
de type ADSL. « Chaque TPE dispose
d’un back-up RTC, indique Jean-François
Gautier, le directeur délégué chargé
des finances et de l’organisation chez
Relais H. Nous comptons rentabiliser notre
solution en moins d’un an et demi, ce
projet ayant nécessité un investissement
d’environ 400 000 €. »
www.pointsdevente.fr
Relais H a investi 400 000 € dans une solution de
monétique sur IP pour ses 900 magasins en France.
Relais H ne s’est pas arrêté là. En effet,
le distributeur vient de commencer à
tester le paiement via le téléphone
portable. « Nous participons au pilote
qui vient d’être lancé simultanément à
Strasbourg et Caen, précise Jean-François
Gautier. Nous estimons que ce mode
de règlement va se généraliser. »
Relais H n’exclut pas non plus de déployer
des petits écrans LCD à l’intérieur
de ses points de vente, quelques
magasins en étant aujourd’hui dotés
dans le cadre d’un pilote. 1
Armindo Dias
111
En Bref
Ingenico jette l’éponge
Le fabricant de terminaux de paiement
électronique ne veut plus racheter son
concurrent Hypercom. Il n’a en effet
pas souhaité inclure dans la négociation
l’activité de terminaux de la société
Thalès, activité dont Hypercom a
officialisé le rachat le 14 février 2008.
100
%
C’est la part du capital de la société
de marketing terrain Selling Attitude
détenue aujourd’hui par Régis
Nacfaire et Louis Dugas. L’entreprise
leur a été cédée sous la forme d’un
LBO soutenu par la banque BNP et
avec des garanties de financement
obtenues auprès d’Oséo et de la
région Ile-de-France. Selling Attitude
a réalisé un CA de 6 M€ en 2007.
Sainsbury’s investit
dans la sécurité
Le distributeur a équipé ses magasins
en antennes de détection 3G de
Checkpoint Systems au Royaume-Uni.
Véritables solutions de 3e génération,
elles permettent d’exploiter efficacement
un système de protection à la source
et peuvent être associées à un réseau
de télévision fermé ou à des caméras IP.
Sainsbury’s envisage déjà d’étoffer
le nombre de références qu’il protège
à la source.
La Fevad félicite la
Commission européenne
La Fédération du e-commerce et de
la vente à distance s’est dite satisfaite par
la relance du processus de consultation
sur les redevances pour copie privée en
Europe. Cette “taxe” variant d’un pays
à l’autre, la Fevad estime que les
“e-commerçants français se trouvent
souvent soumis à des prix minimum
imposés très nettement supérieurs
aux prix d’appel des sites de
e-commerce étrangers “.
n° 1019 - 25 février 2008
55
P QUESTIONS D’ARGENT | ACTUALITÉS
111
En Bref
Pricer accélère les
changements de prix
La technologie qui sera prochainement
exploitée par la plateforme de gestion
d’étiquettes électroniques de gondole
de l’industriel autorisera plus de
200 000 mises à jour par heure
(elles s’élèvent aujourd’hui à environ
50 000). « Elle apportera une flexibilité
accrue dans l’optimisation des prix et
l’actualisation des flux produits en rayons,
note Charles Jacskson, pdg de Pricer.
Nous sommes les seuls à proposer une
plateforme pouvant gérer aussi bien
des étiquettes à segments qu’à pixels. »
55
C’est en milliers de mètres carrés la
superficie de la plateforme logistique
que vient d’inaugurer le groupe
Norbert Dentressangle pour le compte
des hypermarchés Cora et les
enseignes Rond Point et Match à
Vatry (51). Située à 150 km de Paris,
elle traite, entre autres, les produits
textiles, les consommables auto et
le petit et gros électroménager à
destination de magasins implantés
en France, dans les Dom-Tom, en
Belgique, Hongrie et Roumanie.
ScanCoupon développe
les mémos SMS
Le spécialiste des bons de réduction
édite deux nouveaux types de mémos
afin d’aider les marques à instaurer
un relationnel complice avec les
consommateurs. Et donc, au final,
accroître leur chiffre d’affaires. Gratuits,
ils sont dédiés aux jeux SMS et Audiotel.
Ils peuvent être téléchargés depuis le site
de ScanCoupon ou obtenus par e-mail à
[email protected]. Les nouvelles
solutions proposées par la filiale
du groupe HighCo sont dénommées
Mémo SMS et Mémo SVI.
56
25 février 2008 - n° 1019
Communication | Télévision privée
Faut-il développer
un réseau interne ?
L
es enseignes de jardinage paraissent
victimes de leur succès. A l’instar
de quelques grands noms de
la distribution alimentaire, elles sont
en effet de plus en plus nombreuses à
équiper leurs magasins en écrans : elles
souhaitent elles aussi promouvoir leurs
références ou services et faire patienter
agréablement leurs clients en caisses.
Les jardineries Truffaut font désormais
partie de celles-là, ce réseau ayant
confié à la société Médiavantage
(groupe Mediaperformances) la création
de son réseau interne de télévision
dans l’Hexagone.
Le projet a été initié il y a deux ans et
il concerne à ce jour une douzaine de
magasins, ces infrastructures hébergeant
quatre à huit écrans (de marque
Samsung, leurs dimensions sont de 23
ou 26 pouces). « Nous concevons les
contenus à partir des images, des photos
et des vidéos qui nous sont confiées par
Truffaut, précise Jean-Pascal Dupuis,
le pdg de Médiavantage. Ils incluent
surtout des messages institutionnels,
des conseils pratiques et quelques
promotions sur des produits Truffaut,
la durée totale d’une boucle allant de 20
à 25 minutes. Ils sont par ailleurs tous
en haute définition. » S’appuyant sur les
infrastructures informatiques, les serveurs
et le logiciel de gestion de contenus de
la société Kewego, ils sont diffusés au
même moment dans tous les magasins.
« Notre solution permet toutefois de
diffuser des contenus différents selon les
magasins », précise Olivier Heckmann,
directeur général de Kewego.
Les jardineries Truffaut ont d’ailleurs
déjà testé cette solution à l’occasion de
l’ouverture récente d’un point de vente.
Un magasin qui pourrait bien voir
ses ventes décoller grâce à son réseau
d’écrans. Les impacts de ces nouveaux
supports peuvent en effet s’avérer
très importants.
« Un message promotionnel sur un
produit situé non loin de l’écran peut
faire exploser ses ventes de 20 à 400 % »,
indique Jean-Pascal Dupuis. Plutôt
intéressant quand on sait que
l’équipement d’un magasin ne nécessite
pas d’avoir recours à un emprunt : il
repose en général sur un simple
abonnement mensuel, de l’ordre de
quelques centaines d’euros.
3 000 écrans déjà installés
« Nous misons sur plusieurs milliers de
nouvelles installations en France courant
2008, poursuit le dirigeant. Les prix des
écrans ont baissé et les coûts de création
de contenus restent plutôt raisonnables. »
Ces installations viendront s’ajouter à
celles déjà réalisées par cette entreprise.
Médiavantage a installé 3 000 écrans,
dont une centaine à la Fnac et 500 aux
NMPP (Nouvelles messageries de la
presse parisienne). Huit autres magasins
Truffaut devraient être équipés au
cours du premier semestre. 1
A. D.
La société Médiavantage a déjà installé une centaine d’écrans à la Fnac et 500 aux NMPP.
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matériel
QUI FAIT QUOI ?
1
“DÉTENTE DIRECTE” CONTRE “EAU GLACÉE” : AINSI SE RÉSUME LE DUEL
TECHNOLOGIQUE EN COURS DANS LA CLIMATISATION COMMERCIALE. MARC REIDIBOYM
1L’ÉTAT DES LIEUX 1LES GRANDS ACTEURS
Un marché
en forme
% C’est la croissance enregis+30
trée, en 2007, sur le marché
des climatiseurs de faible puissance (moins
de 17 kW), destinés aux particuliers et petits commerces. Avec environ 520000 unités vendues en France l’an dernier, les volumes sont aujourd’hui presque deux fois
supérieurs à ce qu’ils étaient en 2003.
l’évolution des ventes d’unités
-9% C’est
de toiture, dites rooftops, à fin août
2007. Ces appareils, fréquemment utilisés
en grandes surfaces, sont aujourd’hui en
déclin. Le marché se concentre pour l’essentiel sur le renouvellement des installations existantes. Plus sophistiquées, les
installations à débit de réfrigérant variable
(DRV) sont en forte hausse : + 37 % en 2007
(environ 15000 unités vendues). Elles permettent en effet de moduler la puissance
mise en œuvre sur chaque unité intérieure,
c’est-à-dire de refroidir différemment chaque lieu d’un même bâtiment.
Détente directe
Deux technologies se partagent le marché
des climatiseurs à usage commercial. Chacune a ses adeptes, ses gammes de puissance et ses leaders attitrés. La plus simple,
la détente directe, consiste à comprimer un
fluide et à le faire circuler sous pression
dans l’ensemble de l’installation. Situées
en magasin, les unités intérieures détendent le fluide en question, ce qui abaisse
la température de l’air ambiant, et diffusent l’air ainsi rafraîchi.
Les leaders de la détente directe sont presque tous japonais : ils se nomment Daikin,
Mitsubishi, Hitachi ou encore Toshiba.
Côté puissance, la détente directe s’adapte
parfaitement aux installations petites ou
moyennes, c’est-à-dire inférieures à 30 kW.
Au-delà, on multiplie généralement les mo-
dules de production de froid et l’on fait appel à des systèmes sophistiqués comme
le débit de réfrigérant variable (DRV ).
Eau glacée
s’agit de la croissance enre+6% Ilgistrée
en 2007 sur les systèmes
centralisés à eau glacée (environ 12000 unités vendues). Le marché se concentre
notamment sur les bâtiments de grande
envergure : immeubles de bureaux, centres commerciaux, ensembles industriels
et hôpitaux.
Les climatiseurs
Le “Top” des fabricants en France (par technologie)
Détente directe
1. Daikin
2. Mitsubishi
3. Hitachi
4. Toshiba
Eau glacée
1. Carrier
2. Trane
3. Hitachi
4. CIAT
(Source : fabricants)
www.pointsdevente.fr
Les unités intérieures peuvent être reliées à un groupe
inverter ou à une installation plus puissante de type DRV.
Ce magasin de lunettes est équipé d’un climatiseur
Daikin utilisant la technologie détente directe.
Dans les systèmes dits à eau glacée, le
fluide est maintenu au niveau d’un groupe extérieur dont la puissance est rarement inférieure à 30 kW. Son action se limite à refroidir de l’eau qui, elle, circule
en magasin et refroidit l’air ambiant via
des échangeurs. Parmi les spécialistes
de l’eau glacée, on trouve les Américains
Carrier et Trane et le Français CIAT.
1LES PERSPECTIVES
La consommation encadrée
Climatiseurs trop gourmands. Les
modèles classiques à détente directe dits “tout ou rien” devraient
disparaître des catalogues dans les années
qui viennent. Leur conception interdit en
effet toute modulation au niveau du compresseur qui ne peut fonctionner qu’à pleine puissance. Moins coûteux à l’achat
(environ 30 % de moins), ils constituent
aujourd’hui des modèles d’entrée de gamme. La “réglementation thermique” pousse
les enseignes vers des modèles plus sophistiqués. Elle oblige en effet l’entreprise,
pour tout bâtiment neuf ou rénové de
plus de 400 m², à prévoir un bilan énergétique précis. La consommation annuelle
par mètre carré doit être conforme aux
valeurs de référence, revues à la baisse
tous les cinq ans.
Technologies modulables. Autrefois réservées aux installations
haut de gamme, les technologies
modulables, plus économes, se généralisent. C’est le cas des climatiseurs dits “inverter”, dont le compresseur est plus ou
moins sollicité (plage d’utilisation de 15 à
130 % de la puissance nominale sur certains modèles). Ils représentent plus de
80 % des ventes sur les modèles à faible
puissance. C’est également le cas des installations à débit de réfrigérant variable.
n° 1019 -25 février 2008
57
P QUESTIONS D’ARGENT | QUOI DE NEUF ?
1Manutentionn
1Imprimanten
Le chariot autoguidé L’impression en toute liberté
de Dematic
HT200e est la solution idéale pour l’étiquetage
Un chariot élévateur qui se dirige
automatiquement vers les adresses de
prélèvements et un opérateur qui confirme
oralement chaque opération de saisie réalisée.
Voilà le fonctionnement du nouveau système
de préparation de commandes de la société
Dematic, une solution combinant reconnaissance vocale, AGV (Audio Guide Vehicule),
WCS (Warehouse Control System) et WMS
(Warehouse Management System).
L’opérateur retrouve ainsi facilement et sans
se déplacer les articles commandés.
chariot autoguidé peut aussi être
X Le
utilisé à l’extérieur des allées de picking,
en automatisant la réalisation d’autres
opérations (la saisie d’une nouvelle
palette, par exemple).
nouveau système de préparation
P Ce
de commandes proposé par Dematic
comprend 18 à 22 AGV. Il est commercialisé
entre 1 et 1,5 M€ HT (inclus l’adaptation
du système d’information et la solution
RF). Le ROI est de trois ans.
de produits frais “à la demande”. Cette
imprimante portable exploite la technologie
thermique directe et autorise l’impression
d’étiquettes sur un lieu de production ou dans
un point de vente, via une simple pression sur
une touche. Dotée d’un large écran LCD et
de 29 formats d’étiquettes préprogrammés,
elle affiche aussi une résolution de 203 DPI.
Les étiquettes peuvent, en outre, contenir une
multitude d’infor mations (prix, nom du
produit, liste des ingrédients, code à barres,
DLC…).
possibilité de relier l’imprimante
X La
directement à un scanner de lecture
de codes à barres.
200e est fabriquée par Sato et vendue
P HT
entre 1000 et 1300 € HT (prix public ou
prix catalogue).
1Marketingn
Accroître l’impact de sa force de vente
Détecter les magasins générateurs de volumes
de ventes, repérer les supermarchés les plus
performants dans une catégorie ou mesurer
la pression promotionnelle sur un secteur
géographique. Toutes ces interrogations
peuvent obtenir une réponse grâce à la
base de données StoreList®. Plus de
11500magasins y sont en effet qualifiés selon
trois critères: l’implantation (enseigne, circuit,
surface, adresse…), la performance (chiffre
d’affaires, part de marché en valeur, part de
marché en volume…) et le positionnement
(prix, pression promotionnelle, indépendance
des décisions d’achats par rapport à la centrale,
poids des MDD…).
possibilité d’élaborer des filtres
X La
en fonction de sa stratégie.
est proposée par ScanStore,
P StoreList®
un département de ScanCoupon, et
disponible à partir d’environ 3000 € (HT).
1Équipementn
Evolutivité, souplesse et technologie
Aider les revendeurs à produire des photos de
qualité tout en réduisant leurs coûts. C’est le
défi relevé par le système Adaptive Picture
Exchange (Apex). Destiné à être mis en
place derrière un comptoir de boutique, il peut
être connecté jusqu’à 13 stations de prises
d’ordres existantes, mais également traiter
des commandes de produits premium, de
posters, livres-photos, calendriers ou encore
les traditionnelles cartes de vœux. Solution
drylab à sublimation thermique, il combine
58
25 février 2008 - n° 1019
aussi l’optimisation du ruban et offre la
possibilité d’obtenir deux finitions: il est ainsi
possible de réaliser des impressions dans
différentes tailles et finitions à partir d’un seul
rouleau de papier.
compacité du système, tous les
X La
revendeurs et tous les secteurs pouvant
s’en doter.
est conçu par Kodak et commercialisé
P Apex
à partir de 17000 € (HT).
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1équipementn
Une vitrine économique
Super Lider 2 est une vitrine horizontale
exploitable aussi bien dans les rayons
boucherie ou traiteur que dans les
sandwicheries. Avec une hauteur de 1225mm
pour une profondeur de 1 085 mm, elle est
disponible en plusieurs largeurs (700,
1 050, 1 500, 2 000, 2 500 ou 3 000 mm).
Canalisable, elle comprend également un
meuble caisse, des
plateaux d’exposition de 825 mm de
profondeur sur deux niveaux et est disponible
dans des versions réfrigérées (de 0 à + 3 °C).
1Logicieln
Le logiciel
métier nomade
différents accessoires intégrés :
X Les
porte-papier, porte-couteaux…
Lider 2 est distribuée dans
P Super
l’Hexagone par la société Frielectric et
vendue à partir de 2400 € (HT).
Erel GMS est un logiciel de gestion de la relation
client dédié aux forces de vente dans le monde
du négoce. Ciblant surtout les petites et
moyennes entreprises, il permet, pêlemêle, de préparer les tournées, d’effectuer
les relevés de linéaires, de suivre les opérations
commerciales et de définir les assortiments
de la centrale au magasin. Erel GMS dispose
aussi d’outils capables de mesurer le rendement d’un linéaire par produit, par famille
de produits, par univers et par magasin.
X Le suivi possible de ses notes de frais.
GMS est édité par Erel Consulting,
P Erel
le prix de la licence par poste oscillant
entre 500 et 900 € (HT).
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n° 1019 - 25 février 2008
59
© Denis Westhoff
1 DOSSIER | Surgelé salé
Le surgelé salé
décolle en GMS
Au rayon froid des GMS, le surgelé salé reste dominé par les MDD, mais
se valorise, dopé par les innovations des marques vers toujours plus de
spécificité, d’originalité et de praticité pour le consommateur.
60
25 février 2008 - n° 1019
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Surgelé salé P
“Nous avons
gagné des parts
de marché sur
les produits
familiaux en
sachet”, indique
Yvon Martin
chez Marie. Ce
qui n’empêche
pas Marie de
se lancer sur
les formats
individuels.
Un linéaire dominé par les MDD
« Les enseignes ont fait le ménage
dans le rayon et cherché à le valoriser avec des marques nationales
innovantes, des produits à valeur
ajoutée. Aujourd’hui, elles jouent
moins sur la profondeur que sur la
largeur de l’offre », dit Yvon Martin,
directeur marketing de Marie.
Tout comme les enseignes, les marques nationales se sont restructurées et contribuent à la croissance
avec des innovations produits, des
repositionnements de gammes et
de la communication.
« Nous sortons, en moyenne, cinquante nouveautés par an en deux
vagues, mars et septembre. Parallèlement, nous développons des
plans de communication musclés »,
confirme Steven Liebermann.
Néanmoins, les marques nationales
ont du mal à s’imposer dans un linéaire dominé par les MDD à hauteur de 50 % pour le chiffre d’affaires
et de 63 % en volume. (IRI, cumul annuel mobile, décembre 2007).
Conséquence d’un marché très atomisé où le leader Findus détient
en valeur 7,4 % de part sur un an
(8,3 % sur décembre 2007). Marque
transversale, présente sur huit segments, Findus enregistre une progression valeur à deux chiffres en
2007 avec + 20,2 %.
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© Denis Westhoff
T
outes familles du surgelé salé confondues, le
linéaire des GMS marque en 2007 une progression de 2,1 % en volume et fait mieux en valeur avec
+ 5,4 %, soit 2,5 milliards d’euros.
(IRI, cumul annuel mobile, décembre 2007). L’année a conforté le redressement constaté en 2006.
« Le surgelé salé redevient moteur,
note Steven Liebermann, directeur
marketing Findus. Les grandes surfaces alimentaires ont remis ce rayon
au centre de leurs préoccupations.
Face au dynamisme des ventes
dans les circuits spécialisés et les
livraisons à domicile, les GSA ont
vu que le surgelé était dans l’air du
temps et ont réagi.»
Afin de soutenir la concurrence, les
GSA ont réinvesti dans l’aménagement du linéaire froid jugé peu attractif (nouveaux mobiliers, nouvel
éclairage) et retravaillé leurs assortiments pour une meilleure représentativité avec une réduction du nombre de références.
A l’heure où l’on prend de moins en moins le temps de cuisiner, les consommateurs trouvent dans
les surgelés, faciles à stocker et à conserver, des potentialités de menus variés et équilibrés.
Marque historique sur le surgelé, Findus est significative des turbulences
que rencontrent les acteurs du secteur. Vendue par Nestlé en 1999, revenue sur les plats cuisinés en 2004, elle
est aujourd’hui en 3e position sur ce
segment, derrière Marie et Maggi.
En 2006, Unilever (Iglo et Knorr) a
cédé ses activités de surgelés au
fonds d’investissement Permira. Au
premier trimestre 2008, Iglo va se
substituer à Knorr sur les surgelés,
notamment sur les références légumes noisettes et légumes vapeur.
Face à la multiplicité des familles et
des segments, les marques tirent leur
épingle du jeu en s’affirmant sur une
spécialité : pommes de terre pour
McCain, viande pour Charal, légumes pour Bonduelle, régime et équilibre pour Weight Watchers.
D’autres encore s’imposent sur un
ou plusieurs segments : poissons,
Iglo et Findus ; pizzas, Buitoni et
Marie ; plats cuisinés, Marie, Maggi
et Findus.
Enfin, troisième atout du marché :
la confiance des consommateurs. Le
surgelé est entré dans les habitudes
de consommation. « Aujourd’hui,
96,4 % des Français achètent des
surgelés. La consommation s’est
accrue de 3 kilos par foyer en trois
ans. Nous sommes passés d’environ
31,3 kilos en 2003 à 34,3 kilos par
ménage par an en 2006 », commente Steven Liebermann.
Le poisson progresse
A l’heure où l’on prend de moins
en moins le temps de cuisiner, les
consommateurs trouvent dans ces
produits, faciles à stocker et à conserver, des potentialités de menus variés et équilibrés.
C’est vrai pour nombre de segments,
en particulier sur celui du poisson,
première famille en valeur du surgelé salé avec 15,6 % de part de marché et une progression de 3,5 % sur
un an. (IRI, cumul annuel mobile,
décembre 2007).
3
1 Le segment pommes de terre en forte hausse
Le marché des surgelés salés : parts des principaux segments (en %)
5
Valeur
2, rds
milliauros
d'e
(Evolution/
1 an)
15,6
(+ 3,5)
Poissons
13,9
Légumes
11,7
(+ 5,2)
Pommes de terre
11,7
(+ 19,3)
10,7
Pizzas
Entrées
8,9
6,3
85
650to0nnes
(+ 2,8)
(+ 2,6)
(+ 4,4)
(Evolution/
1 an)
8,2
(+ 0,6)
24,2
(+ 5,3)
Viandes
Crustacés
Volume
(+ 1,8)
11
(+ 5,7)
28,3
3,8
6,5
4,1
(+ 1,5)
(– 9,8)
(+ 2,2)
(– 0,3)
(Sources : fabricants, selon IRI cumul annuel mobile, 16 décembre 2007)
n° 1019 -25 février 2008
61
P DOSSIER | Surgelé salé
par deux acteurs historiques : Findus, le leader, et Iglo. En 2007, hormis les cuisinés en sauce en recul,
les panés, les natures ou les préparés (grillades) progressent. Sur les
panés, où Findus tient près de 54 %
en valeur, Iglo a fait en décembre une
remontée notable avec une croissance volume de 32,3 %.
La marque récolte les fruits du lancement, en septembre, de nouveaux
produits, comme ses bâtonnets saveur Barbecue et Citron.
Innovations dans les plats cuisinés
« Nous avons cherché à lever les
freins à l’achat du pané souvent
considéré comme un produit de dépannage fond de frigo, sans grande
valeur nutritionnelle et gustative,
note Constance Buffet, responsable
marketing Iglo France. Nous voulons
proposer autre chose. En 2008, Iglo
va poursuivre sa stratégie de développement par usage et renforcer
sur ses packagings son engagement
en faveur de l’environnement. »
Deuxième grand pôle des surgelés
salés, les plats cuisinés touchent, selon les recettes, différents produits :
légume, viande, poisson.
Le segment est dominé par les formats familiaux (> 850 g), relativement stables avec 67,7 % de part en
McCain
capitalise sur
des recettes de
pizzas jusque-là
inédites en GMS
et pèse 6,1 %
en valeur sur
son segment.
© Denis Westhoff
3 Outre les MDD, le marché est tenu
Les petits repas s’inscrivent dans la tendance montante des snacks qui pèsent 87,5 M€.
volume, 54,2 % en valeur. Le format
2/3 personnes (de 400 à 700 g) qui
occupe 23,2 % en volume et 31,2 %
en valeur est en déclin, tandis que
le format individuel (< 400 g), 9,1 %
en volume et 14,8 % en valeur, progresse respectivement de 20,9 % et
19,8 % (IRI, cumul annuel mobile,
décembre 2007).
Maggi, marque de Nestlé Grand
Froid (NGF), premier intervenant
sur le cuisiné avec 22 % en valeur,
est en recul sur 2007.
« Nous avons perdu quatre points
en valeur, notamment sur les sachets familiaux, reconnaît Florence
Frappa, directrice marketing NGF.
Sur l’année, nous avons mis davan-
tage l’accent sur la rénovation en
profondeur de nos gammes que sur
des innovations proprement dites.
A l’exception de nos papillotes de
poisson, arrivées en rayon en octobre dernier, et sur lesquelles nous
allons communiquer en mars. »
La marque va aussi innover en mars
avec quatre recettes : “Gratin d’aubergines farcies”, “Colin d’Alaska à
la fondue de poireau”, “Cannelloni
en portion familiale” et “Tagliatelles
à la carbonara”. Ces lancements seront soutenus par des opérations
publi-promotionnelles.
Contrairement à Maggi, 2007 a été
une bonne année pour Findus qui,
au niveau du cuisiné, se classe en
troisième position mais progresse
de 26,7 % en valeur, grâce au lancement massif en 2007 de recettes nouvelles à vocation individuelle et familiale : poêlées, gratins, pizzas…
Demande de variété des recettes
Deuxième pôle du surgelé salé, les plats cuisinés touchent, selon les recettes, différents produits : légume, viande, poisson.
62
25 février 2008 - n° 1019
Sur tous les formats, les recettes classiques (lasagnes, paellas, gratins, hachis parmentier) font le gros des ventes. En 2007, chez Marie, deuxième
intervenant du marché, la paella
royale (1,1 kg) a réalisé la meilleure
rotation des plats cuisinés.
« Nous avons gagné des parts de
marché sur les produits familiaux
en sachet », indique Yvon Martin. Ce
qui n’empêche pas Marie de se lancer
sur les formats individuels, de plus
en plus en concurrence avec les produits du rayon frais.
« Début 2007, Marie a remis à plat
son positionnement de marque et
créé de façon transversale une nouvelle identité packaging sur les
produits frais et surgelés », rappelle
Yvon martin. Avec un taux de pénétration de 52 %, soit 13 millions de
foyers acheteurs (IRI, novembre
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Surgelé salé P
Bien-être et équilibre mis en avant
Le bien-être et l’équilibre sont particulièrement mis en avant par les
plats Weight Watchers (groupe
Heinz), seule marque à s’imposer
sur cette catégorie en recul suite à
l’introduction des MDD et à l’arrêt
de NGF sur ce segment.
Weight Watchers s’impose ainsi avec
deux gammes basses calories et
gourmandes. La Jaune, qui permet
de cuisiner à la vapeur et la Orange
qui convient aux personnes débutant une phase d’amincissement.
En avril, arriveront deux nouveautés Weight Watchers : “Couscous au
poulet rôti et aux boulettes de bœuf”
(jaune), et “Poulet Tikka et riz à l’indienne” (orange). Une campagne promotionnelle est prévue : “Objectif
plage”, relayée par internet.
Avec une croissance en valeur deux
fois plus rapide que celle du marché,
les petits repas, style Hot Pockets de
Maggi, prennent de l’extension. Leader sur ce segment, Maggi entend profiter du succès 2007 de ses feuilletés
Piccolinis Fiesta, pour compléter sa
gamme. Une campagne télé est prévue en février pour soutenir Hot Pockets et une autre, en mai, appuiera
les innovations Piccolinis.
Les petits repas s’inscrivent dans
la tendance montante des snacks,
qui pèsent 87,5 millions d’euros avec,
comme produits phares, les burgers
sandwiches, les petits pains, les tourtes, quiches et petites pizzas.1
Geneviève Beauvarlet
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1 Pizza : entre grand
format et tradition
© Denis Westhoff
2007), les cuisinés surgelés continuent de recruter des consommateurs. La demande porte sur des
produits faciles à préparer et vite
prêts, quelques minutes au microondes ou à la poêle.
Marie vient de lancer une gamme de
six recettes individuelles inédites.
« Au-delà des choix culinaires, cette
gamme rompt avec les offres existantes. Les produits sont présentés
en sachet de 300 g micro-ondable, à
fond plat avec un système de perforation pour expulser la vapeur lors
de la cuisson », dit Yvon Martin.
La demande porte aussi sur la variété des recettes : exotiques, régionales (Tipiak), traditionnelles. Riso
Gallo vient de commercialiser des
risottos “authentiques”. Prisé également, le partenariat avec un chef de
cuisine. Début 2007, Findus a sorti
une gamme de huit produits concoctés par Cyril Lignac.
F
amiliale ou individuelle,
ludique et conviviale,
souvent utilisée en
dépannage, la pizza est un
segment à part entière du surgelé
salé. C’est un marché de 225 M€,
en progression de 2,6 % en 2007.
Particulièrement dynamiques,
les grands et les petits formats,
à connotation artisanale
ou authentique.
Leader sur ce segment avec 27 %
de part de marché en valeur,
Buitoni (NGF) s’impose avec
trois gammes : Grandiosa,
numéro 1 sur les grands formats,
Fraich’Up qui, en septembre
dernier, a décliné une version
mini, et Four à Pierre, pizza à
pâte fine classique, marque
numéro 1 sur la pizza depuis
septembre 2007.
« En mars prochain, Four à
Pierre va s’enrichir d’une
nouvelle référence, thon cuisiné,
tomate et crème légère, précise
Florence Frappa, directrice
marketing Nestlé Grand Froid.
La sortie s’accompagnera
d’opérations promotionnelles. »
Deuxième acteur du marché,
Marie, avec 10,5 % en valeur,
bénéficie du succès de sa gamme
Crousti Moelleuse, et de ses
pizzas nouvelle génération,
d’inspiration artisanale, « comme
celles des petites camionnettes
ambulantes » : boîte carton à
dominante blanche qui s’ouvre
par le dessus, sachet d’huile
parfumée intégré. « Avec cette
gamme lancée en avril 2007,
nous avons déjà gagné 1,9 %
de part de marché », déclare
Yvon Martin, directeur
marketing de Marie.
Registre traditionnel aussi pour
la gamme Ristorante, « qualité
digne d’une vraie pizzeria »
de Dr. Oetker, troisième acteur
du marché (6,5 % en valeur).
Alors que McCain capitalise sur
des recettes de pizzas jusque-là
inédites en GMS et pèse 6,1 % en
valeur, Findus n’a pas progressé
sur l’année avec 1,3 % en valeur
(IRI, cumul annuel mobile,
décembre 2007). Le gros du
marché revient encore aux MDD
qui continuent de progresser,
alors que les premiers prix
marquent un léger fléchissement
en perdant un point sur un an.1
G. B.
n° 1019 -25 février 2008
63
P DOSSIER | Surgelé salé
Les légumes surgelés
ciblent la famille
Créneau porteur sur le marché du surgelé salé, les légumes multiplient les recettes et
les innovations attractives afin de faire l’unanimité autour de la table familiale.
L
© Denis Westhoff
es légumes font les gros volumes du surgelé salé. Avec
les pommes de terre, ils représentent plus d’une vente sur deux
(52,5 %) et hors pommes de terre,
c’est près d’une vente sur quatre,
(24,2 %). La part des légumes seuls
est plus modeste en valeur avec
13,9 % du rayon, mais en 2007 ils
arrivent en deuxième position pour
la croissance avec + 5,3 %.
Le matraquage institutionnel sur la
nécessité de manger 5 fruits et légumes par jour joue-t-il sur le surgelé ?
« Difficile à dire, admettent Pierre
Conjaud et Fabien Deprick, chefs
de produit chez Bonduelle. Toutefois en 2007, les surgelés ont, pour
la première fois, dépassé 80 % de
taux de pénétration des foyers. »
Les marques misent sur les cuisinés
Selon eux, la progression globale du
rayon est tirée par des innovations
attractives sur les produits élaborés
et cuisinés. Ce dernier segment est
à + 9,5 % sur un an et pèse aujourd’hui 47 % en valeur.
Avec 53 % en valeur, le segment du
légume brut gagne, quant à lui, deux
points sur un an. (IRI, cumul annuel
mobile, 16 décembre 2007).
Sur les mono-légumes, le favori est le
haricot vert, suivi des épinards. L’innovation se joue sur l’introduction de
nouveaux produits ou de nouvelles
présentations : Bonduelle lance une
référence haricot beurre ultra-fine,
une variété qui n’était pas proposée,
selon les porte-parole de la société.
En octobre, la marque a commercialisé des épinards “Feuilles Préservées”, pour garder le goût, l’aspect, la
couleur et la texture des feuilles.
Sur les cuisinés, les gammes emblématiques sont les poêlées et les purées, en sachet familial. Les produits
64
25 février 2008 - n° 1019
Le matraquage institutionnel sur la nécessité de manger 5 fruits et légumes par jour, joue-t-il sur le surgelé ? Selon certains,
la progression globale du rayon est tirée par des innovations attractives sur les produits élaborés et cuisinés.
en boîtes cartonnées, comme les galettes, légumes noisettes ou vapeur
sont particulièrement valorisés.
C’est sur le créneau des cuisinés que
s’investissent les marques nationales menées par Bonduelle qui tient en
valeur 23,2 % des légumes surgelés,
avec plus de 40 % sur les poêlées et
65 % sur les galettes.
Deuxième acteur du marché, Iglo de
Knorr, (10 % de part en valeur) est la
seule marque en croissance sur un
an. « En 2007, nous progressons sur
les produits les plus en pointe avec
+ 20 % en volume sur les légumes
cuisinés, + 4 % sur les légumes vapeur et + 1,5 % sur les légumes noisettes », note Constance Buffet, responsable marketing Iglo France.
Cap aussi sur les légumes vapeur
chez Findus (3e acteur du marché)
avec la gamme “Plaisir 5” : quatre re-
Findus enregistre
+ 30,4%
en valeur et
+ 28,6 % en
volume sur
l’année, fruit
de ses efforts
pour renouveler
sa gamme
“garnitures
de pommes
de terre”.
cettes de plats cuisinés aux légumes
à réchauffer au micro-ondes. En progression, volume et valeur, les MDD
dominent le segment avec 56,2 % des
ventes et près de 47 % sur le chiffre
d’affaires des légumes.
Les innovations les plus attractives
ciblent la double attente des consommateurs : manger équilibré, sans
compromis sur le plaisir. En ce sens,
les produits vapeur ont la cote et représentent 30 % de la croissance.
« L’offre des légumes cuisinés ne fait
pas toujours l’unanimité au sein de
la famille, constate Yvon Martin, directeur marketing de Marie. Dans
le légume alibi pour enfants (galettes, nuggets) les adultes peinent à
trouver du plaisir et les recettes de
légumes poêlés ou vapeur sont peu
appréciées des plus jeunes. Les femmes ont besoin d’une solution qui
www.pointsdevente.fr
Surgelé salé {
leur permet de faire manger des
légumes à toute la famille. »
Lancée fin 2007 par Marie, la ligne
Légumes adorés, en sachets portionnables, cible la famille tout entière
avec trois recettes jouant sur la texture et les saveurs. “Moelleux courgettes-tomates au fromage de brebis”, “Fondant d’épinards au chèvre”,
“Gratin de poireau à la parisienne”.
La famille est aussi au centre des innovations Bonduelle. « L’an dernier,
nous avons lancé une nouvelle gamme Famili, spécialement destinée à
la famille, avec de nouvelles formes,
de nouvelles textures, de nouvelles
façons de consommer qui conviennent aussi bien aux enfants qu’aux
adultes », indiquent Pierre Conjaud
et Fabien Deprick.
1 Viande : le haché
garde l’avantage
A
u linéaire grand-froid,
la viande surgelée gagne
en volume et en valeur,
+ 5,2 % pour 345 M€ et 5,7 % pour
71 371 tonnes (IRI, cumul annuel
mobile, décembre 2007). Premier
segment du marché avec 69,1 %
de l’espace viande, le haché
progresse sur le “pure viande”.
« Alors que ces dernières
années, ce segment tendait à
s’essouffler, 2007 a renoué avec
la croissance, nous y avons
contribué activement. Nos
campagnes télé nous ont permis
de recruter de nouveaux clients
et de fidéliser les anciens », dit
Stéphanie Bérard, responsable
marketing Charal.
Charal, qui détient 20,4 % de part
sur le haché surgelé pure viande
(59,1 % du total haché), enregistre
sur ce segment une progression
de 14,2 % et entend continuer
à valoriser le marché avec une
nouvelle offre XXL : 160 g de
haché pur bœuf 100 % viande
bovine française. « Ce produit
répond à une attente des
adolescents et des hommes »,
précise Stéphanie Bérard.
Sur les autres segments du haché
surgelé “composés nature”,
“composés assaisonnés” et “prêts
à cuisiner”, Charal s’impose
comme la seule marque
En avril 2007, Bonduelle Famili a accueilli une première référence, Famili Ball, un duo de billes de légumes
mixés, petits pois-carottes, tout en
rondeur et couleur. En septembre,
Famili Rondo a apporté sur le marché des bouchées incluant des morceaux de légumes. 2008 continue
sur la lancée avec l’arrivée prévue au
printemps d’une nouvelle référence
de Famili Ball haricot vert-haricot
beurre et de Famili Rondo.
Autre nouveauté pour mars : les Déli’Dôme, des boîtes de 6 dômes de
légumes cuisinés (prêts en 2 min au
micro-ondes), avec trois références :
“Epinards hachés crème”, “Carottesflorettes de brocolis”, “Ratatouille
provençale”. La sortie s’accompagnera d’un plan de soutien promotionnel : BRI, PLV en magasins.
Premier segment en volume avec
28,6 % des ventes, l’espace pommes
de terre est aussi le plus fort contributeur de croissance du rayon en
2007 avec 19,3 % de progression pour
un chiffre d’affaires de 327 millions
d’euros. Sur ce segment dominé par
McCain (34,1 % de part de marché
valeur) contre 47 % pour les MDD,
tous les acteurs progressent (+ 12 %
McCain, + 25 % MDD).
Mais la croissance est surtout tirée
par Findus qui enregistre sur l’année
+ 30,4 % en valeur et + 28,6 % en volume. La marque récolte le fruit de
ses efforts pour renouveler sa gamme “garnitures pommes de terre”, au
niveau des packagings, recettes, facilité et rapidité de préparation. D’autres nouveautés Findus sont prévues
pour mars .1 Geneviève Beauvarlet
www.pointsdevente.fr
© Denis Westhoff
La croissance est tirée par Findus
nationale en progression alors
que Valtero perd des points et
que les MDD rencontrent des
fortunes diverses. Elles sont peu
représentées (10,1 % de part
de marché) et reculent (– l8,8 %)
sur l’assaisonné par exemple,
mais dominent et progressent
fortement sur le prêt à cuisiner.
Sur les produits élaborés, burgers,
boulettes… tous les segments
sont en progression. Comme les
autres familles du surgelé salé,
ils se doivent de répondre aux
attentes de consommation :
produits sains et savoureux,
praticité de préparation. D’où
le nouveau concept de Plats
Minut’Snack de Charal, présentés
dans une barquette-assiette avec
poignée et fourchette intégrée.
« Le Plat Minut’ qui cible les
adolescents, répond à la montée
du snacking nomade et à la
demande de produits, prêts en
quelques minutes au microondes », dit Stéphanie Bérard.
Deux références de Plat Minut’
Snack sortent ce trimestre.
Autre innovation Charal, les
pavés de bœuf aux échalotes
« 100 % pratiques, grâce à un
procédé de décongélation rapide
et innovant ». Ces produits
bénéficieront d’animations en
G. B.
magasins en mars.1
n° 1019 -25 février 2008
65
1 ACTUALITÉS
111
| Alimentaires
En Bref
Fisher fête le printemps
Dès le 1er mars, Fisher (groupe Heineken)
proposera en GMS une bière de
printemps en série limitée. Fruit
d’une tradition de plus de six siècles,
la bière de printemps est issue du
brassage des dernières récoltes d’orge
de l’année. Comme pour la bière
de Noël, Fisher entend ainsi créer
un rendez-vous et animer le rayon
grâce à une offre ponctuelle.
Canderel donne
des leçons
de séduction
A l’occasion du lancement de la
nouvelle collection de pocket Canderel
by Chantal Thomass, la marque
lance un site dédié à la séduction qui
révèle toutes les astuces de la créatrice
pour charmer, draguer, séduire, faire
succomber. En prime, les internautes
pourront également découvrir 4 leçons
de séduction filmées, présentées
sous forme de podcasts.
Glaces | Häagen-Dazs
renforce
sa gamme premium en GMS
P
our conquérir les jeunes adultes
(20/29 ans) à la recherche
de nouveauté, et fidéliser ses
consommateurs actuels (30/45 ans),
Häagen-Dazs élargit ses références
en format pot et minicups.
Le parfum “Caramel Apple Crumble”,
crème glacée au caramel, coulis à la
pomme et crumble croustillant, va faire
son entrée dans les rayons des GMS.
Parallèlement, la marque va lancer
“Pralines & Cream” en version minicups,
et “Original Collection”, un assortiment
de quatre recettes, également en minicups.
Tous ces produits seront disponibles
dès le mois d’avril.
La marque, leader sur le segment du
pot avec 75 % de part de marché, et
du mini-pot pour adulte (70 % de part
de marché), entend bien le rester. C’est
pourquoi elle élargit son offre chaque
année. « Le pot est intimement associé à
la marque Häagen-Dazs puisque c’est elle
Légumes | D’Aucy
recrée un lien entre
les Français et les légumes
L
Mars, mois de la volaille
En mars prochain, l’Association de
promotion de la volaille française (APVF)
lance la toute première édition de la
“Volaille française en fête”. Parrainée
par Jean-Pierre Coffe, cette opération a
pour but de promouvoir la volaille et
sa diversité, grâce au slogan “5 fois par
semaine et pourquoi pas ?”. Dans les
linéaires, des stickers seront apposés
sur les produits, des livrets d’information
et des affiches soutiendront aussi
l’événement. Les qualités organoleptiques
et nutritionnelles de la volaille seront
également au centre d’une campagne
radio nationale, animée tout au long
du mois par Jean-Pierre Coffe.
66
25 février 2008 - n° 1019
qui a lancé ce format en 1991 », explique
Hubert Dessaint, responsable marketing
Häagen-Dazs France.
Bien que le secteur des crèmes glacées
ait enregistré de mauvais résultats lors
de la saison mai-août 2007, avec près de
300000 foyers en moins, Häagen-Dazs
a connu une progression de 0,4 point.
Elle est la 4e marque du rayon avec 7,7 %
de part de marché en valeur. Le CA du
marché français est de 641 M€ en 2007.
Les ventes en GMS représentent la moitié
du CA de la marque, l’autre moitié étant
générée par les 80 boutiques et lieux de
consommation hors domicile. 1 F. Van Her
a consommation de légumes recule,
pénalisée notamment par les prix
des produits frais. Si les indices sont plus
acceptables en surgelés et appertisés,
D’Aucy s’intéresse à la perception et la
connaissance des légumes par le
consommateur. Aussi, la marque du
groupe coopératif Cecab présidé par
Alain Morice, a demandé à LH2 de
décortiquer ces éléments.
L’enquête, réalisée mi-décembre 2007
auprès d’un échantillon représentatif de
la population, indique que les campagnes
d’information ont eu un réel impact,
92 % des Français sachant qu’il est
nécessaire de consommer au moins cinq
fruits et légumes par jour. En revanche,
si 59 % en consomment par plaisir,
34 % sont menés par le souci d’équilibre
alimentaire et 4 % par obligation. Par
ailleurs, les Français ont une connaissance
approximative des modes de culture,
60 % estimant que les légumes poussent
sous serre. Dans le même esprit, un
travail pédagogique est nécessaire quant
à la connaissance des saisons de récolte.
Dans le lot des bonnes nouvelles, les
agriculteurs sont perçus comme modernes
(88 %), soucieux de la qualité (80 %),
détenteurs d’un savoir-faire (83 %) et
respectueux de l’environnement (53 %).
Les coopératives agricoles constituant une
motivation d’achat supplémentaire (61 %),
la Cecab (CA : 1,3 M€, dont 560 M€ sur
la marque D’Aucy) capitalise sur ce socle
pour initier la “Daucyculture” et recréer
un lien entre les Français et les légumes
en termes de respect de l’environnement,
traçabilité, qualité et innovation, solidarité
des adhérents. D’Aucy a prévu un plan de
communication (télé, affichage, internet)
portant sur les gammes conserve et
surgelé, ainsi que le 1er concours du Potager
de Balcon.1
Sylvie Monzie
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Traiteur libre-service | Mix
Buffet
voit les salades en rose
R
aconte-moi des Salades,
la nouvelle marque de Mix
Buffet, ouvre un nouveau chapitre
dans l’histoire des salades traiteur.
Avec quelque 32 000 tonnes de
salades fabriquées chaque année,
l’entreprise se définit comme monométier
mais multirayon. Après avoir successivement
investi avec succès la coupe, le frais-emballé, et servi les MDD,
son dirigeant, Patrice Le Hir, ambitionne de combler les attentes
consommateurs non satisfaites au rayon libre-service en jouant
les trublions derrière Martinet et Bonduelle Traiteur.
Selon une enquête Ipsos, la recette est prépondérante, la
catégorie surtout fréquentée par les femmes, mais pêche par
l’absence de discours nutritionnel et de diversité.
Fort de ces constats, l’industriel (120 M€ de CA) aborde le rayon
avec une démarche originale. D’une part, la gamme propose
une nouvelle segmentation. Tandis que Les Toquées de Légumes
déclinent des recettes riches en légumes apportant au moins
une des cinq portions quotidiennes recommandées,
Les Complètes sans Complexe à base de féculents allient
glucides, protéines et lipides nécessaires.
Un investissement d’un million d’euros
D’autre part, les neuf recettes contenant peu de sauce
s’organisent en plusieurs couches, l’ingrédient principal étant
recouvert d’un topping. Par exemple, le tartare de concombres
est recouvert d’allumettes de saumon. En rupture avec les codes
du rayon, la barquette ronde transparente (200 g/PVC 2,29 €)
comprenant une fourchette, est protégée d’une cartonnette rose.
De quoi interpeller la gent féminine !
La gamme fabriquée à Guer (56) sur une ligne spécifique a
nécessité un investissement d’un million d’euros. Son coup d’envoi,
prévu pour la Journée de la Femme le 8 mars, sera soutenu par
une campagne en presse féminine, des animations en rayons,
et bénéficiera d’un site internet dédié. Raconte-moi des Salades
devrait représenter 10 % du CA de Mix Buffet d’ici deux à
trois ans et plus de 2 000 tonnes. 1
Sylvie Monzie
La barquette de salade ronde transparente est protégée d’une cartonnette rose.
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n° 1019 -25 février 2008
67
1 ACTUALITÉS
111
| Alimentaires
En Bref
Kub Or organise
son concours de boîte
Tous les ans, les bouillons Kub Or
proposent aux inconditionnels une boîte
en fer collector, commercialisée dans
les GMS à 210 000 exemplaires. En
2008, la marque innove et fait appel à
la créativité des consommateurs pour
concevoir le modèle de l’année. Les
propositions sont à déposer sur le site
dédié concourskubor.fr.
Magnum fond
pour Eva Longoria
C’est la très célèbre Desperate
Housewife Eva Longoria qui a été
choisie comme égérie 2008
de Magnum, la marque de glaces
du groupe Unilever. Temps fort
de cette mécanique promotionnelle
tout en sensualité, le mois d’avril, où
la star se rendra à la Villa Magnum
sur la Côte d’Azur pour une journée
gourmande, en compagnie d’un jeune
expert pâtissier recruté via le site
magnum-manor.fr.
Corps gras | St-Hubert,
premier
signataire d’une charte PNNS2
peine plus d’un an après son rachat
au groupe Uniq par Dairy Crest,
St-Hubert se paye une actualité de taille :
la société, spécialisée dans les corps gras
d’origine végétale, vient de signer une
charte d’engagements nutritionnels avec
l’Etat. C’est une première. Alors que
des géants de l’agroalimentaire comme
Kellogg’s, Danone ou encore Coca-Cola
ont été invités à revoir leur copie plusieurs
fois sans succès, St-Hubert, numéro deux
sur son secteur en France avec 35 % de
part de marché, a vu 25 ans au service
d’une meilleure alimentation récompensés
avec la validation de cette charte.
« Nous sommes très fiers d’être les
premiers, reconnaît Patrick Cahuzac,
directeur général de
l’entreprise, mais nous
ne nous sommes pas
forcés. Cette démarche
d’amélioration collective
de la santé est dans les gènes
A
Boucherie | L’agneau
européen part en
campagne auprès du grand public
A
Volvic reconduit
son aide au Sahel
Pour la troisième année consécutive,
Volvic s’engage aux côtés de l’Unicef
avec l’opération “1 l acheté = 10 l puisés
au Sahel”. Du 1er mars au 30 juin, pour
chaque litre d’eau Volvic acheté, ce sont
donc 10 litres d’eau potable qui seront
puisés au Niger. Depuis le démarrage de
l’opération en 2006, 3 milliards de litres
d’eau potable ont été financés et ont
bénéficié à 30 000 habitants des régions
de Zinder et Maradi.
68
11 février 2008 - n° 1018
de l’entreprise, il s’agit d’une position
stratégique historique. »
Le dernier lancement de la marque,
la margarine “100 % nature”, illustre
les efforts de St-Hubert en matière de
santé et de plaisir : il s’agit de la première
margarine du marché garantie sans
conservateurs, mais aussi sans allergènes
de lait et d’arachide. Afin de supprimer
le risque allergique, il a fallu deux ans
de recherche, un partenariat avec le CHU
de Nancy et le développement d’une
méthodologie d’analyse, aujourd’hui
brevetée par l’entreprise.
« En France, 300 000 enfants souffrent
d’allergies alimentaires. Notre margarine
“100 % nature” garantit un niveau de
sécurité inédit en GMS, complète Patrick
Cahuzac. C’est une énorme
responsabilité, mais grâce
à ce travail, nous avons
encore franchi une étape
technologique. »1 C. Maréchal
près une longue gestation, les filières
ovines française, britannique et
irlandaise se sont accordées sur une
campagne de communication générique.
L’action conjointe d’Interbev Ovins,
Bord Bia et Eblex vise à relancer la
consommation et pallier la désaffection
des consommateurs vis-à-vis de cette
viande, perçue comme compliquée
à mettre en œuvre.
Pour séduire les jeunes peu expérimentés
en cuisine et parce que l’agneau ne
se limite pas au gigot, l’espèce adopte
désormais une signature éloquente
baptisée Presto. Selon le cahier des
charges, peuvent être identifiés comme
Agneau Presto les produits en UVC
destinés à quatre personnes maximum,
à griller en moins de 10 min ou à rôtir
en moins de 30 min, le cas échéant,
dégraissés, détalonnés ou désossés. Sont
donc exclues les découpes traditionnelles
nécessitant un savoir-faire culinaire ou un
temps de cuisson élevé, et les caissettes.
Tous les relais d’opinions seront impliqués
dans la visibilité de la signature. Industriels
et transformateurs seront encouragés à
apposer stickers et mini-leaflets sur
les barquettes. Un site internet dédié
renforcera le message grâce, notamment,
à des recettes filmées et une plateforme
d’échanges entre internautes.
Julie Andrieu deviendra l’ambassadrice de
l’agneau auprès du grand public. Informés
qu’il y a du nouveau dans l’agneau, les
points de vente sont incités à utiliser
dépliants, stops-rayons, vitrophanies,
affiches et panneaux.
La première année de la campagne
bénéficie d’un budget de 1,5 M€, qui
s’élèvera à 1,2 M€ par an les deux années
suivantes, la contribution de chaque
pays ayant été calculée selon sa part de
marché dans l’Hexagone.1 Sylvie Monzie
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sauces
QUI FAIT QUOI ?
1
LES SAUCES FROIDES CLASSIQUES FONT PROFIL BAS, TANDIS QUE LES SAUCES
VARIÉTÉS ET SPÉCIALITÉS TIRENT LE MARCHÉ VERS LE HAUT. SOPHIE BOCQUILLON
1L’ÉTAT DES LIEUX 1LES GRANDS ACTEURS
Mayonnaise
en tête
la progression en va+0,9% C’est
leur des sauces froides
dans le rayon de l’épicerie salée.
la valeur du mar345,1M€ C’est
ché des sauces froides.
Exprimé en quantité, cela a représenté
90 807 tonnes en 2007.
86,3%
Tel est le taux de pénétration du marché des sauces
froides. Chaque année, les ménages français en achètent environ 3 kg, pour un
budget moyen de 11,9 € et une fréquence
de 6,6 achats.
35 000tonnes
Telle est la
quantité de
mayonnaise consommée chaque année
par les Français, le produit prépondérant
du marché des sauces froides. Le ketchup,
pour sa part, est consommé à hauteur
de 26 200 tonnes et représente un marché
de 65 M€.
Parts de marché en volume par
segment (en %) et évolution (en %)
Mayonnaise
(– 0,9)
25,2
Ketchup
Sauces
spécialités
(+ 0,6)
(+ 9,3)
2,4
13,7
Sauces salade
(+ 5,3)
(– 1,4)
(Données ACNielsen cumul annuel mobile, décembre 2007)
Parts de marché en volume des circuits
de distribution (en %)
Hypermarchés
Supermarchés
49,7
28,9
0,8
19,3
Hard-discounts
1,3
Superettes
et traditionnels
(TNS Woldpanel, cumul annuel mobile, 3e trimestre 2007)
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Amora
beaucoup de terrain avec une gamme étoffée. En 2008, la marque arrive avec deux innovations : elle lance ce mois-ci une bouteille “tête en haut” pour que l’offre ne soit
pas limitée aux “tête en bas” et proposera
dès avril un ketchup aux herbes. Sur la
mayonnaise, où elle est aussi leader (34,9 %
de part de marché en valeur), elle travaille
sur des innovations à sortir cette année.
Enfin, dans le domaine des sauces de variété, Amora (qui s’est retirée en 2007 des
bocaux de format classique) complétera sa
gamme de sauces snack tête en bas avec
une nouvelle “Sauce moutarde”.
Bénédicta
En 2007, Bénédicta a lancé une sauce saveur mayonnaise sans cholestérol qui a
bien fonctionné. Elle a aussi mis sur le
marché sa gamme de sauces pour apéritif CrudiCroc, qu’elle enrichira cette année
d’une “Chèvre et Thym”. Sur son marché
historique, celui des sauces variétés sur
lequel elle est leader, la marque sortira en
2008 une “Citron Aneth” afin de compléter sa gamme de sauces légères et ajoutera la référence “Sauce Pepper” à sa gamme
des ketchups modernes Oh Ouizz ! Enfin,
en matière de sauces
crudités, elle lancera
une extra-légère “Ail
et Ciboulette”.
1LES PERSPECTIVES
Place aux flacons souples
21,8
Sauces variété
Autres
circuits
En 2007, la marque a lancé une gamme de
sauces pour l’apéritif ainsi qu’une gamme de mayonnaises dans des bouteilles
tête en bas (“Top Down”). Sur le segment
du ketchup – stable l’an dernier –, Heinz a
quasiment rattrapé Amora avec + 10 % de
croissance en valeur et + 11 % en volume.
Elle détient désormais 25,6 % de part de
marché en volume et 35,3 % en valeur.
Les deux opérations phares de
2007 auront tout de même été
le lancement de la gamme
P’tits Heinz aux couleurs de
Spiderman et l’achat de la
licence Schrek sur les Top
Down de la gamme familiale.
En mai 2008, Heinz va se lancer sur un nouveau marché
utilisant sa technologie des
bouteilles Top Down : celui
des sauces salades. Trois références Caesar, Nordic et Blue Cheese
seront proposées. Par ailleurs, la licence
Hulk viendra agrémenter les deux gammes P’tits Heinz et Top Down ketchups.
Avec une part de marché en valeur de
38,2 % (ACNielsen, cumul annuel mobile,
6 janvier 2008), Amora reste leader sur le
ketchup mais son avance sur ses concurrents s’est effritée, les MDD ayant gagné
Les sauces froides
36,9
Heinz
Les sauces salades et les mayonnaises ont enregistré de mauvais
résultats, tant en valeur (respectivement – 1,7 % et – 2,3 %) qu’en volume (–
1,4 % et – 0,9 %).
Sur le segment de la mayonnaise, tous les
emballages, hormis les flacons souples,
régressent en volume : – 3,8 % pour les bocaux, – 4,2 % pour les tubes, – 8 % pour les
verres de table (ACNielsen).
et + 12,3 % en valeur. Les ketchups modernes évoluent en volume de 17,6 %, tandis
que les classiques accusent une baisse de
– 0,2 %. Dans le secteur de la mayonnaise,
ce sont les flacons souples qui ont le vent
en poupe, avec + 9,1 % (ACNielsen).
Les sauces variétés et les sauces
spécialités. Ce sont elles qui tirent
le marché des sauces froides vers
le haut, avec respectivement une croissance en volume de 5,3 et 9,3 %, et de + 6,2
Les ketchups classiques baissent en volume de – 0,2%.
n° 1019 - 25 février 2008
69
© Denis Westhoff
1 DOSSIER | Entretien et soin du linge
Promotions:
retour durable ?
Multiplication des tracts, offres d’essai sur les lancements : les volumes
de lessives sous promotion ont explosé. Avec une rentabilité de plus en
plus sous contraintes, l’année s’ouvre sur fond d’incertitudes.
70
25 février 2008 - n° 1019
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Carrefour
vient d’ajouter
8 références
à sa gamme qui
en totalise 30.
Cette année,
le distributeur
pourrait
également
lancer un liquide
triple concentré
à sa marque.
© Denis Westhoff
Entretien et soin du linge P
La loi Chatel sera déterminante, mais les stratégies promotionnelles le seront davantage encore.
C
’est l’inconnue prix qui
va hanter le marché des
lessives cette année.
Bien sûr, l’application
de la loi Chatel sur ce
rayon poids lourd sera déterminante.
Mais les stratégies promotionnelles
le seront davantage encore. Car, l’an
passé, le retour des prospectus a fait
chuter les ventes.
L’embellie de 2006, + 2 % de croissance en valeur, après deux années
noires, a fait long feu : le chiffre d’affaires (lessives généralistes et spécialistes confondues) a plongé de
3 % , soit 37 millions d’euros en moins
sur un total de 1,1 milliard, selon
ACNielsen. Les volumes, eux, ne régressaient que de 1 %. Les fabricants
avancent des effets de stockage de
la part des consommateurs.
« Le début de l’année avait été plutôt positif. La tendance s’est ensuite
dégradée, avec une accélération fin
2007 », décrit Romain Charles, responsable trade marketing chez Procter & Gamble. Selon les données du
panéliste ACNielsen, les ventes sous
promotion des lessives généralistes
sont ainsi passées de 21,8 à 26 % en
un an. Le poids des volumes sous
promotion a même bondi de 28 %.
Et encore, ACNielsen ne prend pas
en compte les lots virtuels et les mécanismes faisant appel aux cartes et
tickets. Or, en mars, Carrefour a lancé des opérations avec 50 % de réduction à valoir en ticket, les autres
enseignes ne tardant pas à suivre.
L’origine de cette nouvelle bataille
Selon les fabricants, les BOGOF
(buy-one-get-one-free) purs et durs,
qui avaient enflammé le rayon en
2005, sont toutefois restés au placard. « C’est le niveau de volumes
sous promotion qui est élevé ; mais
le taux de discount n’a pas évolué »,
poursuit Romain Charles.
A l’origine de cette nouvelle bataille
promotionnelle, deux phénomènes
convergents : « Le nombre de tracts
a crû car les enseignes essaient de
gagner des parts de marché sur une
catégorie d’appel ; et les fabricants
ont davantage cherché à soutenir
3
1 Lessives liquides : seul segment en hausse
Le marché des lessives : parts des principaux segments en 2007 (en %)
Lessives à la main 58
(– 9,1)
4 329
Lessives généralistes
capsules liquides 61
liquides concentrés 202
Poudres concentrées 37
poudres standard 1 192
tablettes
Lessives spéciales
MDD
562
358
818
(– 2)
1 054
21,4
(+ 53,2)
Ventes
(+ 2,8)
volume
(– 25,4)
(en millions
de lavages)
(– 8)
5 563
(– 9,1)
1)
(- 1)
(–
(+ 2,9)
(+ 2)
(– 3)
(– 16,5)
55
(+ 59)
2 275
liquides standard
19,3
(– 1,2)
(– 19,8)
(Evolution/1 an)
496
9,6
294,7
177,2
Ventes
(+ 1,7)
valeur
(– 27)
(en millions
d'euros)
(– 10,8)
1 312,9
(– 8,8)
3)
(- 3)
(–
110,5
(– 2,1)
128,9
(+ 4,2)
(Source : fabricants, selon IRI cumul annuel mobile, 16 décembre 2007)
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n° 1019 - 25 février 2008
71
P DOSSIER | Entretien et soin du linge
3 leurs marques que par le passé »,
constate Séverine Vauléon, directrice marketing soin du linge chez
Unilever. Pour soutenir leurs nouveautés – Super Croix Secrets d’Ailleurs pour Henkel, Petit et Puissant
pour Unilever et Ariel Activateur d’Eclat pour Procter – les lessiviers ont
dégainé les offres d’essai.
La dévalorisation observée l’an passé
tient aussi au développement des
MDD. Leurs volumes ont pris 2 % de
croissance, et leurs ventes 4,2 %, se
rapprochant d’une part de marché
de 10 %. Les distributeurs se sont focalisés sur les liquides – le seul segment en croissance en 2007.
S’ils ont élargi leur champ d’action et
couvrent désormais toute la gamme.
Carrefour a ajouté huit références en
2007, pour en totaliser 30. Et l’enseigne pourrait lancer un liquide triple
concentré cette année, après la création du segment par Lever en 2007.
Selon le fabricant, Casino vend déjà
sa copie, alors que Procter et Henkel
restent encore très prudents sur le
sujet. Surtout, de nouvelles publicités télé ont mis à l’honneur plusieurs
MDD de lessives.
Concurrence sur les écrans
Confrontés à cette nouvelle concurrence sur les écrans, les industriels
n’ont pas molli. Selon TNS Media
Intelligence, leurs investissements
publicitaires ont connu un boom de
15,7 %, à 91 millions d’euros bruts.
Combiné aux budgets promotionnels, beaucoup d’argent a donc été
mis sur la table. Est-ce tenable ? Les
parts de marché n’ont pas franchement suivi. Lever reconnaît avoir
perdu 0,7 point, à 24,5 % (généralistes + spécialistes). Il semble que la
nouvelle gamme Petit et Puissant,
tout en détenant 6,3 % du total des liquides contre un objectif de 7,5 % au
lancement, ait aussi un peu mordu
sur les ventes des liquides standard
de Skip. Henkel annonce un gain de
0,2 point (19,7 % sur un périmètre
limité aux généralistes), grâce aux
investissements sur Super Croix
Secrets d’Ailleurs.
Quant à Procter, ses rivaux le donnent en baisse (avec une part de marché de 34-35 % ou 39 % selon que l’on
calcule sur les seules lessives généralistes ou le total). Ce qu’il réfute.
Peut-être a-t-il décidé de contre-attaquer, car c’est le fabricant qui semble préparer le lancement le plus important de l’année…1 Isabelle Doiseau
72
25 février 2008 - n° 1019
1 Innovations :
les plans
des fabricants
Procter & Gamble – « Notre
objectif 2008 est de sortir de
la banalisation qui nous guette
et de redonner de la valeur au
marché », proclame Romain
Charles, responsable trade
marketing. L’Américain devrait
faire porter ses efforts sur un
format valorisé, mais réserve
l’annonce pour plus tard. En
attendant, Ariel bénéficie d’un
changement de packaging. Seul
lancement de ce début d’année :
Dash 2-en-1 Fleur de soie et
jasmin. Selon son promoteur,
un pas de plus est franchi vers
la cosmétisation qui
touche, selon lui,
quasiment au luxe.
En Angleterre, où
elle a été lancée il y
a quelques mois,
cette référence à
permis à Dash
de dépasser Ariel.
La position
inexpugnable
de cette dernière
condamne
toutefois le scénario
en France. De plus, même s’il
concède y réfléchir, Procter
indique ne pas lancer de triple
concentré à court terme.
Unilever – Le triple concentré
reste son chantier principal.
Après son lancement, en 2007,
deux nouvelles références sont
ajoutées : un Omo et un Persil.
Ce qui porte la gamme de Petit
& Puissant à neuf références,
réparties également entre Skip et
ses deux marques sœurs. Quatre
millions d’échantillons seront
distribués, contre 3,5 millions
l’an passé. Et la communication
entame sa seconde étape.
La première campagne cherchait
à rassurer sur l’efficacité. C’est
désormais l’environnement
qui est mis en
avant. “Trois fois
moins d’eau,
trois fois moins
d’emballages,
trois fois moins
de camions”,
assure le slogan.
Mais Lever
sait bien que
l’implantation
de ce format
pourrait être
longue, car les autres fabricants
ne se sont pas convertis.
Henkel – C’est l’année verte pour
l’Allemand. « L’environnement
est au cœur de notre stratégie
pour 2008. Nous voulons depuis
longtemps transférer la démarche
Développement durable existante
au niveau corporate dans
nos marques. Avec un parti
pris : la performance basée
sur le développement durable,
l’efficacité restant l’attente
numéro un », explique Yvan
Bonneton, directeur marketing
lessives. Première illustration :
Le Chat Expert, doté d’une image
de performance, est relancé avec
une nouvelle formule efficace à
basse température. Henkel n’a pas
pour autant changé la signature,
comme l’avait été Ariel Actif à
froid, se contentant de l’ajout
d’une mention
“Efficace à basse
température”. Cette
année, un plan de
relance est prévu
pour X-Tra,
dont une partie
portera sur
des références
“vertes”. Puis
l’arrivée de Le
Chat dans les
adoucissants.1
Isabelle Doiseau
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P DOSSIER | Entretien et soin du linge
La pub sur le soin du
linge plus sensorielle
Fini les démonstrations techniques et les gros plans sur le linge taché ! Désormais,
les nouvelles publicités s’adressent à nos sens et nous parlent du “vêtement-peau”…
I
l n’y a plus guère que Woolite
pour présenter de bonnes vieilles démos lessivielles, arbitrées
par un expert masculin. Ces derniers
temps, les publicités montrent souvent de la sensualité, parfois de l’exotisme… Mais la fonction lavante
n’est plus jamais mise au premier
plan. « Il y a quarante ans, il fallait
expliquer, prouver qu’Ariel lavait
de façon performante. Aujourd’hui,
nous montrons de l’éclat, de la lumière ; nous pouvons créer des univers différents », dit Julien Armilhon,
porte-parole de Procter.
C’est la première marque du rayon,
Ariel, qui a enclenché le mouvement
dès 2002, selon François Attali, professeur de marketing au Cnam et
psychanalyste. Pour Ariel Style, les
personnages ont des vêtements qui
sont soumis à rude épreuve, et sont
déformés, tirés…
C’est Ariel qui
a enclenché
le mouvement
dès 2002, selon
François Attali,
professeur
de marketing
au Cnam et
psychanalyste.
plus valorisés », ajoute Jean-Philippe Leuliette, responsable marketing
DHP chez Cora. Mais ce mouvement
vers la “cosmétisation” a ses limites.
Procter rappelle qu’on ne vend pas
de la beauté avec n’importe quelle
lessive et que celle-ci reste, de toute
façon, le premier enjeu.
François Attali est à deux doigts de
qualifier ce mouvement – à l’œuvre
dans d’autres rayons – d’optimisme
niais… Quoi qu’il en soit, la fonction
lavante n’est pas reléguée pour autant. « Ariel Actif à Froid parle, certes, du bénéfice secondaire qu’est
l’environnement, mais le bénéfice
primaire est métaphoriquement
présent dans la blancheur, celle de
la glace, de l’ours », décrypte-t-il.
Super Croix Secrets d’Ailleurs a même choisi de montrer des femmes
lavant le linge à la rivière, ce qui ne
s’était plus fait depuis la Mère Denis.
Mais, et c’est une première, la rivière
est malgache ou japonaise, et ce sont
des personnages d’animation.
Skip prend le thème à contre-pied
C’est Skip qui s’est le moins éloigné
du concept de “saleté”, au cœur des
pubs d’antan. Sa campagne “libre de
se salir”, qui fédère toutes ses publicités depuis 2005, prend le thème à
contre-pied : c’est la connivence avec
la saleté qui est valorisée. Sa nouvelle copie montre un petit robot qui, au
fur et à mesure qu’il patauge dans la
gadoue, redevient un enfant.1 I. D.
On ne parle plus du “sale”
« On ne parle plus du “sale”, mais
du vêtement et de ce qu’il représente ; c’est le “vêtement-peau” identité », suggère François Attali. Un virage vers le sensoriel toujours en
vogue. L’an passé, on a pu voir une
jeune femme alanguie dans des
draps-plumes pour un Dash promettant une “douceur voluptueuse”.
Ou Le Chat proclamer “Est-ce un vêtement ou un tendre câlin ?”
« Le marché a évolué. Les segments
axés sur l’efficacité ont été supplantés par des attentes sur le parfum, le
savon de Marseille, les peaux sensibles, etc. La communication a suivi », note Yvan Bonneton, directeur
marketing lessives chez Henkel.
« Engagés dans une bataille coûteuse, les fabricants cherchent à
communiquer sur des produits
74
25 février 2008 - n° 1019
Dans la campagne de publicité, “libre de se salir”, de Skip, c’est la connivence avec la saleté qui est valorisée.
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0 820 20 VERT
1 ACTUALITÉS
111
| Non alimentaires
En Bref
Lytess est arrivé
chez Carrefour
La société Onixxa, qui commercialise
les produits de cosmétotextile Lytess,
vient d’annoncer la signature d’un
partenariat commercial avec Carrefour.
Il s’agit du référencement permanent
de deux de ses produits : le corsaire
et le fuseau amincissant seconde peau.
Il s’agit de vêtements renfermant
des milliards de microcapsules
qui libèrent à l’usage une solution
cosmétique amincissante, hydratante
ou encore raffermissante.
Chargeur
à tout faire
Universel et
nomade, voici
e-charge, le seul
chargeur du
marché qui
convient aux
téléphones
mobiles, lecteurs
MP3, iPod, PDA,
GPS, consoles
de jeux... Il remplace
tous les autres chargeurs et reste
disponible à tout moment grâce
à sa batterie portable. De plus,
e-charge peut également servir
de chargeur de piles rechargeables,
en alimentant chaque pile en fonction
de son niveau d’usure. Ce chargeur
inédit qui s’emporte partout est
commercialisé avec huit adaptateurs.
Un règlement cosmétique
européen se prépare
La Fédération des industries
de la parfumerie, qui rassemble
300 entreprises, soit 97 % du CA
du secteur, a tenu à saluer la refonte
annoncée de la directive cosmétique
européenne. Celle-ci, régulièrement
amendée et actualisée, a plus
de 30 ans. Sa refonte, sous la forme
d’un futur règlement, garantira aux
consommateurs un niveau de sécurité
identique dans les 27 pays de l’Union.
76
25 février 2008 - n° 1019
Parfums masculins | Coty
roule pour
Tonino Lamborghini et Beckham
E
t de six ! Après Kylie Minogue et
David Beckham l’an dernier, Coty
Beauty enrichit encore son portefeuille
de fragrances sous licence, avec une
gamme masculine aux couleurs de
Tonino Lamborghini. « C’est une marque
mythique, symbole de masculinité
et de puissance, qui bénéficie d’une forte
notoriété et d’un réel pouvoir
d’attractivité », note Muriel Pauli,
directrice du marketing de Coty Beauty.
Le groupe la décline en trois eaux de
toilette, Mitico, Féroce et Forza, aux notes
orientales, boisées et aromatiques, trois
familles olfactives qui couvrent près de
83 % du chiffre d’affaires des fragrances
masculines en GMS. Vendues en format
100 ml, elles sont présentées dans un étui
reprenant, non pas un visuel de voitures,
mais le logo du taureau, emblème de la
marque italienne. Pas de bolide non plus
dans le spot publicitaire qui sera
diffusé au moment de la Fête des pères.
« Nous ne voulions pas nous enfermer
dans cette image, mais installer
une marque qui véhicule du rêve
de manière plus large, comme nous
le faisons pour nos autres fragrances »,
explique Muriel Pauli.
Troisième intervenant du marché des
eaux de toilette et coffrets masculins
(19,1 % de part de marché en valeur,
+8,2 % ), Coty Beauty capitalise aussi
sur David Beckham Fragrances dont la
gamme Instinct s’est classée deuxième
meilleur lancement masculin l’an dernier
(2,6 % de part de marché en valeur).
En mai prochain arrivera Instinct After
Dark, une fragrance épicée censée
incarner « la sensualité de David Beckham
à la tombée de la nuit », dixit Muriel
Pauli. Tout un programme…1Lena Rose
Soins bébés | Mustela
lance la gamme
100 % douceur Stelaprotect
I
l y a 44 % des bébés et enfants qui
présentent une peau hypersensible,
voire intolérante. Et 60 % d’entre eux
réagissent à l’application de produits
cosmétiques inadaptés à leur peau”.
Deux résultats parmi d’autres, issus d’une
étude quantitative réalisée par l’Institut
des Mamans en octobre 2007.
Des constats qui viennent conforter
Mustela (Laboratoires Expanscience)
dans le lancement de Stelaprotect, une
nouvelle gamme de soin qui répond aux
besoins des peaux des nourrissons, bébés
et enfants grâce à un actif végétal breveté
d’origine naturelle, en l’occurrence un
complexe de sucres végétaux rares
extraits de l’avocat. Une belle prouesse
technologique puisque Stelaprotect
s’affiche sans parfums, sans colorants,
sans conservateurs et contient tout
au plus entre 12 et 15 composants.
« Les études cliniques menées sur
un minimum de 118 bébés démontrent
l’efficacité de cette gamme », précise
Sybille Foing, chef de groupe.
Au final, quatre produits : un fluide
nettoyant sans rinçage, une mousse
lavante, une crème de soin visage
et un lait pour le corps.
Pour appuyer ce lancement, Mustela
a prévu un plan de communication
exceptionnel : une documentation
sera adressée à 1 400 pédiatres et
2 300 dermatologues, une campagne
de presse grand public est programmée
d’avril à décembre, un nouveau site
internet et des actions dans les
maternités et pharmacie (brochures…)
ont été prévus. 1 Marie Lejeune-Piat
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Non alimentaires | A C T U A L I T É S
Electroménager | Tassimo
de Kraftfoods
rejoint le leader européen Bosch
L
ancée fin 2004, Tassimo change
de maison. C’est avec Bosch
que Kraftfoods a choisi de poursuivre
le développement de la machine multiboisson qui, en décembre 2007, a fêté
son millionième exemplaire vendu
en France. Un mariage prestigieux :
Kraftfoods, le numéro 2 mondial de
l’agroalimentaire et Bosch, le leader
européen sur le gros électroménager.
« Avec Bosch nous avons choisi
un partenaire à la fois industriel et
commercial, explique Bertrand Goursolle,
directeur marketing Tassimo/Kraft France.
BSH va nous permettre de nous
Ces nouvelles machines Tassimo, aussi performantes
que design, se déclinent en quatre coloris…
rapprocher des grands acteurs
petit électroménager de la distribution,
en particulier les hypermarchés. »
Les Tassimo nouvelle génération sont
fabriquées en Slovénie, dans les usines
BSH. « Il s’agit pour nous d’un enjeu
majeur, rapporte Jean-Christophe
Nicodème, président de BSH
électroménager France. Les nouvelles
machines bénéficient de notre expertise
en termes de technologie et de design.
Le tout préservant évidemment
le duo intelligent machine&T Disc. »
Parallèlement, la palette des boissons
s’enrichit avec l’arrivée sur les T Disc
de la marque Milka, qui vient rejoindre
Carte Noire, Suchard et Twinings. BSH
a renforcé ses équipes commerciales
sur le petit électroménager et en France,
25 personnes ont été recrutées. Les
Tassimo arriveront en magasins dès avril
2008 (139 €). La sortie s’accompagnera
d’un plan média massif en prévision de la
Fête des mères. 1 Geneviève Beauvarlet
Hygiène et soins bébé | Prim’âge
vise 16 %
de part de marché avec Bedtime
E
n promettant d’aider les bébés à
mieux dormir, Bedtime de Prim’âge
ne pouvait que trouver un écho favorable
auprès des parents également soucieux
de leur propre sommeil. « 88 % ont
été convaincus par le rituel consistant
à donner un bain, puis à masser bébé
avec nos deux produits au parfum relaxant
NaturCalm ® avant de le coucher, déclare
Henrik Tauson, chef de groupe, citant
une étude TNS Worldpanel. Et le site
mentionné à la fin uu spot télé a déjà reçu
520 000 visites. » Convaincue du
potentiel de Bedtime, la marque de
Johnson&Johnson complète aujourd’hui
la ligne par une eau nettoyante,
présentée comme une alternative au bain
du soir. Sa mise en avant participe à
l’objectif d’atteindre 16 % de part de
marché en valeur de l’hygiène bébé. Avec
9,4 % l’an dernier derrière Mixa Bébé
www.pointsdevente.fr
(21,4 %) et Nivea Baby (16,8 %), Prim’âge
a encore fort à faire. C’est pourquoi,
la marque arrive aussi sur des segments
plus classiques avec un talc protecteur
et une pommade pour le change. Elle
se lance également à l’assaut du rayon
des lingettes, place forte de spécialistes
comme Pampers (31 %), avec une
gamme de trois références. « Nous
espérons favoriser le multi-usage grâce
à l’innocuité de la formule pour les yeux,
soulignée sur le pack par la mention
“Finies les larmes” », précise Henrik
Tauson. Ces lancements seront largement
soutenus en magasin, dans les médias,
ainsi qu’auprès des professionnels
de santé. En tombant dans le giron
de Johnson&Johnson, poids lourd de
l’univers bébé à l’international, Prim’âge
a vu ses budgets publi-promotionnels
doubler par rapport à 2007. 1 Lena Rose
111
1
En Bref
Nouveaux venus
dans l’entretien auto
Le groupe Acia, qui a racheté les licences
Vigor Auto et Eau Ecarlate en 2007,
capitalise sur la notoriété de ces marques
et lance, en France, deux gammes
de produits d’entretien auto : cinq
références Eau Ecarlate pour nettoyer,
détacher et entretenir tissus et plastiques
des intérieurs auto, et une gamme
complète Vigor Auto de lustreurs,
shampoings, nettoyants plastique et
chrome, lave-glaces...
Sigg désaltère
sans altérer
Le Suisse Sigg, déjà leader en
Allemagne et aux Etats Unis sur son
marché, lance en France une collection
de bouteilles, thermos et mugs en
aluminium recyclable. Assortis d’un
design chic et moderne, les produits
Sigg sont écologiques, mais également
étanches, robustes et légers. Ludiques,
ces bouteilles plaisent aux enfants
et peuvent ainsi contribuer à faire
baisser leur consommation de soda.
Degré 7, fournisseur
officiel des moniteurs
La marque de vêtements de ski,
Degré 7, commercialisée en GSS,
a emporté, le 6 février dernier,
l’appel d’offres du groupement d’achat
du Syndicat national des moniteurs
de ski français. Le contrat a été conclu
pour deux saisons : 2009–2010 et
2010–2011. Les premières livraisons
sont prévues pour septembre 2009.
n° 1019 - 25 février 2008
77
1 QUI FAIT QUOI ?
beauté
LE MARCHÉ DES AMINCISSANTS POURSUIT SON ESSOR GRÂCE AU DYNAMISME
DE MARQUES, CHAQUE ANNÉE PLUS NOMBREUSES À DÉVELOPPER L’OFFRE. LÉNA ROSE
1L’ÉTAT DES LIEUX 1LES GRANDS ACTEURS
Un rayon
qui grossit
Linéance
et +8,17 % en volume.
+6% enCesvaleur,
évolutions positives confirment la bonne forme de la catégorie qui
attire toujours de nouveaux intervenants.
Après Nivea Body en 2006, le dernier en
date est Mixa Intensif Minceur (4 % de part
de marché valeur), arrivé en mars 2007
avec la Crème remodelante et le Sérum
anti-cellulite, tous deux respectivement
vendus à 74 263 et 967 unités (IRI-OSA
mars-novembre 2007).
% C’est le taux de pro+18,90
gression du linéaire
en GMS, qui marque à la fois le dynamisme
du marché et la confiance que lui accordent les distributeurs. Cette progression représente un gain de 1,20 référence dans
un rayon qui en compte, en moyenne,
10,33. C’est évidemment en hypermarchés
que les amincissants ont le plus “grossi”
l’an dernier : +25,68 % de linéaire, soit
3,41 références en plus dans un rayon qui
en propose en moyenne 21,38.
Les amincissants
Parts de marché des 5 premières marques
d’amincissants en hypers et supermarchés
(valeur en % et évolution du chiffre d'affaires, sur un an)
Body Expertise de L'Oréal Paris
30
(+ 16)
Nivea Body
Linéance
22
(– 12)
Garnier Bodytonic
Diadermine
19
(+ 6)
13
(– 15)
10
Le parti pris de l’innovation technologique
a réussi à Body Expertise, qui a conforté
Longtemps seule sur le marché, la marque
de Sofibel a dû réagir à l’arrivée d’une
concurrence toujours plus large en marquant sa différence. Elle a ainsi lancé, en
2007, les premiers micro-patchs minceur
transdermiques, « notre produit leader,
avec un chiffre d’affaires de 1,3 M€ en
sortie de caisse, que nous allons continuer à soutenir cette année », déclare
Sabrina Ben Salem, chef de produit. Linéance continue à se démarquer cette
année avec des gammes qui suivent l’évolution du corps de la femme, de la puberté
à la ménopause. Elle lance ainsi Cycle minceur 28, le premier kit amincissant adapté
aux deux phases du cycle mensuel féminin,
avec un sérum déstockeur pour les 14 premiers jours et un gel lipo-décongestionnant pour les 14 jours suivants. Elle cible
également les problèmes de cellulite incrustée des femmes de plus de 50 ans avec
l’amincissant remodelant de la nouvelle
Sortir de la périodicité
Parts de marché des 5 premières marques
d’amincissants en hypermarchés
est finalement arrivé avec Good
Bye Cellulite, une gamme qui, malgré le
fort soutien médiatique dont elle a fait l’objet, a tout de même perdu des points l’an
29
Linéance
(+ 16)
21
(+ 15)
Nivea Body
20
Garnier Bodytonic
Diadermine
(– 16)
13
(– 15)
10
(+ 44)
(Source : panel distributeurs, origine fabricants,
cumul courant arrêté au 23 septembre 2007)
25 FÉVRIER 2008 - n° 1019
son leadership en valeur (+16 %) mais aussi
en volume (+20 %) l’an dernier, grâce à la
gamme Perfect Slim, et plus particulièrement à Perfect Slim Pro, un produit inspiré
des techniques de “palper-rouler” des professionnels. Premier investisseur média
de la catégorie, L’Oréal avait soutenu ce
lancement avec un dispositif original sur
internet « destiné à établir une proximité
avec la consommatrice et la
guider dans sa recherche de la
minceur », explique-t-on chez
L’Oréal Paris. La famille Perfect Slim s’agrandit encore
cette année avec l’arrivée
de Perfect Slim Laser, un
concentré resculpteur anticellulite qui vise les zones
rebelles tenaces (les hanches, cuisses et fesses). La
marque a également reformulé le gel-crème Perfect
Slim, « le pilier anti-cellulite de Body expertise ».
1LES PERSPECTIVES
Longtemps réfractaire à se lancer
dans l’amincissement, Nivea Body
L'Oréal Parfumerie
78
L’Oréal Paris
(+ 39)
(valeur en % et évolution du chiffre d'affaires sur 1 an)
ligne Linéance anti-âge. « Selon les conclusions de l’étude CERIS, 44 % des Européennes prennent en moyenne 7,8 kg sur
vingt ans. Ce phénomène est régulier et linéaire chez les femmes âgées de 20 à
56 ans », indique Sabrina Ben Salem.
dernier. Elle n’en persiste pas moins cette
année, avec le gel-crème remodelant My
Silhouette.
Pas simple de convaincre les femmes d’utiliser des amincissants
toute l’année quand 60 % des ventes se font entre mars et juin. Pour sortir de
cette périodicité, les marques de food
misent sur les cures ciblées comme les
patchs ou les soins spécial zones rebelles.
Une tendance déjà bien ancrée en parapharmacie qui se confirme encore avec la
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informatique
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SE FIXENT SUR DES SUPPORTS MOBILES DE PLUS EN PLUS PETITS. GENEVIÈVE BEAUVARLET
1L’ÉTAT DES LIEUX 1LES GRANDS ACTEURS
Le PC centre
des loisirs
numériques
% des possesseurs de micro-ordi54
nateurs enregistrent des fichiers
son, photo et vidéo. Le PC est devenu un
outil indispensable pour animer sa vie multimédia. Fin 2007, 15,5 millions des foyers
français étaient équipés d’un ordinateur.
Sur l’année, il s’est vendu 4,9 millions de
PC, les portables dominent avec 3 millions
d’unités, et 3,7 millions prévus en 2008.
% C’est le recul en valeur des gra-35
veurs externes, concurrencés
par les systèmes USB et les graveurs intégrés dans les PC portables et de bureau.
Après avoir connu un âge d’or entre 2003
et 2005, le graveur est sur le déclin en volume avec 880000 unités vendues en 2007,
572 000 prévues en 2008 et un recul significatif du chiffre d’affaires : 40 M€ en 2007,
pour 23 M€ prévus en 2008. (Source GfK)
Supports enregistrables
Parts de marché (évolution en %)
2007
Prévisions 2008
Volume (en millions d'unités)
Supports optiques
75,5
78,7
DVD
vierges
(+ 8,44)
(+ 5,68)
144
CD
vierges
99,5
(- 17,91)
(- 30,84)
Disques durs externes
3
4,5
(+ 98)
(+ 50)
Valeur (en M€)
Spécialiste des solutions de stockage amovibles, supports magnétiques, optiques,
supports de mémoire flash et disques durs
externes, le groupe américain est devenu
multimarque avec l’acquisition de Memorex en 2006 et de TDK en 2007, deux sociétés axées sur les produits grand public.
A l’avant-garde sur les nouvelles technologies, Imation continue de développer
ses gammes et vient de revoir ses packagings pour mieux s’imposer en rayon.
La marque confirme aussi
son engagement écologique
avec son nouvel emballage
de CD et de DVD, Eco Pack,
créé par Stora Enso. Fabriqué à partir de matériaux recyclables,
plus respectueux de l’environnement que
le plastique, plus fins que les boîtes, les
Eco Pack Imation tiennent 60 % de place en
moins, ce qui réduit les coûts de transport
et la surface de stockage.
Verbatim
Acteur incontournable sur tous les supports d’enregistrement, Verbatim bénéficie
de la puissance de recherche et de développement de sa maison mère, Mitsubishi,
pour se maintenir à la pointe du marché. Le
CD et le DVD vierges restent le cœur de ses
activités professionnelles et grand public,
même si l’avenir est aujourd’hui au disque
dur amovible. Extrême compacité, grande
205
204,8
(- 2,54)
(- 0,08)
151,2
CD
vierges 100,5
(- 18,68)
(- 33,48)
Disques durs externes
387
(+ 85)
540
(+ 40)
80
25 FÉVRIER 2008 - n° 1019
LaCie
PME française, LaCie
s’est assurée une position dominante sur
les disques durs externes grâce à sa
politique de R&D.
Dernière création en
date, les Little Disks,
du créateur designer Sam Hetch : disque
dur mini, boîtier léger et compact, finition
sobre et lustrée. En version USB 2.0 et firewire, de 1,8 à 2,5 pouces avec une capacité de 30 à 250 Go.
La mémoire démultipliée
catégories confondues (CD-R, CDRW) perd du terrain en volume et en valeur, concurrencé par le DVD, de plus
grande capacité, le développement des loisirs numériques augmentant le besoin
d’espace. Le CD reste néanmoins un bon
support de sauvegarde (jusqu’à
cent ans !) pour les photos.
Le disque dur allie capacité
et mobilité et permet de
Source GfK (France 2007)
capacité de mémoire, Verbatim développe
deux formats : le 3,5 pouces (500 et 750 Go)
qui est en bonne voie, et le 2,5 pouces (250
et 320 Go et moins de 180 g) qui est en forte
progression.
Compte tenu du succès remporté en 2007,
la marque complète ces deux gammes avec
de nouveaux produits 2,5 et 3,5 pouces
bénéficiant d’un design retravaillé et valorisant. A sortir d’ici fin mars.
1LES PERSPECTIVES
Même s’il domine encore le marché en volume, le CD vierge toutes
Supports optiques
DVD
vierges
Imation
transporter facilement
toutes ses données numériques :
musique, photos, vidéos et fichiers. En
pointe également, les disques permettant
d’enregistrer des images haute
définition. Pour l’instant,
les formats HDDVD et Blu-ray
coexistent et
ne représentent
encore qu’un marché de niche, mais
la demande d’enregistrements en haute
définition pourrait s’accentuer fortement en
fin d’année.
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Bressor, filiale de Bongrain,
lance deux références de
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Méditerranéennes”, qui
comporte le duo Fromage de
chèvre, tomates séchées et
olives/Fromage, légumes du
soleil et poivrons rouges, et
“Saveurs Exotiques” qui se
compose du duo Mousse
fromagère au curry, caviar
d’aubergine et pavot/Mousse
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Croisés”, les consommateurs
trouveront du fromage à
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25 février 2008 - n° 1019
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“Orange Pure Ice” de
la marque Flipi renferme
6 bâtonnets rafraîchissants
à base de jus de fruits pressés,
garantis sans arôme artificiel,
ni colorant, peu caloriques et
riches en vitamine C.
PVC : 2,99 €
Pâtes à cookies
salés / Pierre Schmidt
Cette pâte à cookies est
idéale pour les réceptions.
Facile à préparer, elle permet
de faire environ 30 cookies.
3 recettes sont disponibles :
emmental, tomates-olives
et 5 céréales.
PVC : de 2 à 2,40 € les 150 g
FRAIS-FROID
Rillettes de Dinde /
Bordeau Chesnel,
LDC et les Fermiers
de Loué
Les trois intervenants
du secteur de la volaille
s’associent pour lancer les
rillettes Bordeau Chesnel
de Dinde Fermière de Loué,
les premières rillettes 100 % à
base de viande de volailles
fermières Label Rouge.
PVC : 3,15 €
Le Pavé Vieux Pané /
Bongrain
Vieux Pané crée le Pavé,
idéal pour un apéritif
dînatoire ou un dîner
improvisé entre amis ou en
famille. C’est un fromage prêt
à déguster en toutes
occasions. Primé aux Oscars
de l’emballage 2007, son
packaging est pratique et
raffiné. Poids net : 180 g
PVC : 2,35 €
FRAIS-FROID
Les Freezepops adoptent
un nouveau packaging avec
“Scooby-Doo”, le célèbre
héros du dessin animé. Ils
se déclinent en 5 parfums :
orange, cola, citron, fraise et
tropical. Format : 20 x 50 ml
PVC : 2,30 €
Carambars drinks /
Flipi
Destinés
aux enfants,
ces
Carambars
drinks de
la marque
Flipi se dégustent à présent
glacés. Le sachet de
6 Carambars drinks est
décliné en 3 saveurs : cola,
iced tea-pêche et diabolo
citron. Ils sont présentés en
tubes. Format : 6 x 70 ml
PVC : 2,99 €
Bâtonnets glacés /
Sojasun
Fondant léger Port
Salut / Bel
Fort du succès du Fondant,
le groupe Bel propose
une version allégée de ce
fromage, avec 12 % de
matières grasses. Ainsi, une
portion de 30 g représente
60 kcal avec 3,6 g de lipides.
PVC : 2 € pour 170 g
Foie Gras / Valette
Valette présente “La Marquise
de Foie Gras de canard aux
pépites de framboises et
chocolat grand cru” à
l’occasion des fêtes de Pâques.
Il est conseillé de le déguster
avec un vin blanc moelleux
ou un champagne.
PVC : 27,50 € par barquette
de 180 g
1848 / Rolland
Sous la marque 1848,
Rolland lance deux recettes
au chocolat noir (avec des
pépites croquantes de
chocolat) et au chocolat au
lait (avec des éclats de
noisettes caramélisées).
En bac d’un format de
800 ml.
PVC : 3,99 €
ÉPICERIE
Freezepops / Rolland
La gamme Sojasun, leader
des produits à base de soja,
élargit son offre avec les
bâtonnets glacés aux fruits
rouges. Ces glaces 100 %
végétales sont garanties sans
lactose. Format : 4 x 90 ml
PVC : 3,20 €
Plat cuisiné de
la semaine / Dia
Chaque semaine, Ed propose
désormais un plat cuisiné
différent, sous la marque Dia.
On trouvera du Porc au
caramel, puis de la Brandade
de morue, des Crevettes sauce
piquante... Chaque plat est
commercialisé en barquette
micro-ondable de 800 g, à
conserver au réfrigérateur.
PVC : 3,99 €
Panzani Plus /
Panzani
Avec Panzani
Plus, la marque
propose une
alternative aux
pâtes au blé
complet.
Ces produits ont
les qualités nutritionnelles
du blé complet et le goût
des pâtes classiques. Elles
sont source de fibres, de
phosphore, de vitamine B9,
de magnésium et de fer.
En sachet de 400 g.
PVC : 1,15 €
Recette de Pâques /
Comtesse du Barry
Pour les fêtes de Pâques,
Comtesse du Barry lance le
Marbré d’agneau au foie
de canard et ris de veau, qui
contient 20 % de foie gras de
canard issu de canard fermier
Label Rouge Sud-Ouest. La
firme suggère un vin jaune
pour apprécier pleinement ce
produit. Il est vendu en boîte
de 190 g, pour 4 personnes.
PVC : 13,90 €
Délice de St-Agaûne /
Souchon
Créée par Souchon, Groupe
Soparind-Bongrain,
Délice de St-Agaûne
est une spécialité
de viande séchée
qui contient
2,5 fois moins de
matières grasses
qu’un saucisson
traditionnel.
Cette recette
se décline en
formats saucisson
et saucisse droite (200 g),
disponibles au rayon tempéré.
PVC : 4,20 €
www.pointsdevente.fr
ÉPICERIE
Sandwichs / Daunat
Leader du sandwich à la
baguette de campagne avec
75 % de part de marché,
Daunat élargit son offre en
proposant des petits formats
sur ce segment. 3 recettes
ont été élaborées : Poulet
grillé aux herbes, Crudités ;
Saucisson sec, Salade et
Jambon, Brie, Salade.
Entre 170 et 175 g.
PVC : 2,70 €
Biscuit / Fruit & Form
Fruit & Form crée 2 nouvelles
recettes à base de céréales,
de fruits et de pépites de
chocolat : Poire-chocolat et
Framboise-chocolat. Chaque
biscuit représente 59 kcal.
PVC : 1,60 €
Gamme Biscuits /
Weight Watchers
Pour faire une pause,
Weight Watchers lance
des nouvelles variétés de
biscuits : les Petits Craquants,
très croustillants, sont des
biscuits riches en céréales,
disponibles en version nature,
cassis-myrtilles ou citron
vert. Les Gaufrettes,
fines et généreuses en
framboises (50 % fruits).
Ces produits sont allégés
en matières grasses.
PVC : respectivement
1,15 et 1,75 €
Biscuits / Alter Eco
Pour les consommateurs
adeptes du commerce
équitable, Alter Eco propose
désormais des produits
gourmands : des Sablés
cannelle (paquet de 150 g)
qui mêlent les noix
d’Amazonie du Pérou,
à la cannelle du Sri Lanka et
au sucre de canne des
Philippines, ainsi que des
Bâtonnets au quinoa (125 g)
qui associent le sucre de
canne du Paraguay au quinoa
de Bolivie et au cacao
du Ghana.
PVC : respectivement
2,19 et 2,29 €
www.pointsdevente.fr
ÉPICERIE
Tout Petit LU / LU
La célèbre marque lance
fin mars “Tout petit LU à
croquer” avec 2 recettes :
Eclats de caramel au beurre
salé et Eclats de noisettes et
chocolat. Ces petits biscuits
sont conditionnés en boîte
de 180 g.
PVC : 1,45 €
Miel en dosettes /
Naturalim
Naturalim propose un
nouveau concept de miel en
dosettes. Ce produit est
commercialisé dans des
paquets munis d’un tiroir
distributeur (en 32 ou
200 dosettes de miel
d’acacia). Cette présentation
est idéale pour remplacer
le sucre dans le café.
PVC : 3,4 à 3,55 € l’étui de
32 dosettes
ÉPICERIE
Délichoc / Delacre
Sous la marque “Délichoc”,
Delacre propose 2 nouveaux
biscuits : Double choc parfum
noisette et Double choc
parfum cappuccino. Ils sont
composés de double chocolat:
lait et blanc ou noir et blanc
sur un biscuit cacaoté.
PVC : 1,50 € les 150 g
Mélanges
exotiques / Vivien
Paille
Vivien Paille
propose
une
nouvelle
gamme de
mélanges
exotiques
à base
de riz : Riz-quinoa-orange,
Riz-millet-papaye,
Riz-boulgour-abricot.
Ces mélanges se préparent
comme le riz étuvé. Il faut
plonger le sachet dans l’eau
frémissante et laisser cuire
10 min. Etui carton de 300 g
(2 x 150 g).
PVC : 2,97 €
ÉPICERIE
Salade de riz / Vivien
paille
La Salade
de riz aux
petits
légumes
de Vivien
Paille, est
composée
d’une
sélection de légumes coupés
en dés ou en lamelles
(tomate, carotte, maïs,
haricots verts) mélangés avec
du riz. Deux autres recettes
sont également disponibles :
la Salade de riz à la
méridionale, à base de
poivron, d’aubergine, d’olive
noire... et la Salade fruits &
fibres. En sachet de 250 g.
PVC : 1,75 €
Knorr Ligne / Knorr
Avec “Knorr Ligne”, la marque
nous permet de prendre soin
de notre silhouette. 5 recettes
sont proposées : Velouté du
potager, Légumes du Midi,
Potiron-curry, Carotte-poireau
et Tomate-céleri.
PVC : 2,19 €
ÉPICERIE
Huile bio / Dia
Les produits bio de la marque
Dia chez Ed s’enrichissent de
2 nouvelles huiles : l’huile
de colza, riche en acides gras,
oméga 3 et vitamine E,
et l’huile d’olive vierge,
élaborée en Espagne.
PVC : 1,50 et 3 €
Potée / E.Leclerc
Sous la marque ”Nos régions
ont du talent”, E.Leclerc
propose une potée
auvergnate en pot de verre.
PVC : 5,05 € les 800 g
Petits pots bébé /
Vitagermine
Vitagermine, spécialiste de
la nutrition infantile, lance
10 nouveaux produits en
petits pots. Citons La Soupe
de légumes verts et la Soupe
potimarron-panais, dès 4 mois
(20 cl) ; le petit pot Pois-maïsriz et Légumes variés-blé et le
petit pot Carotte-potimarron,
à partir de 6 mois (200 g).
PVC : respectivement 1,16 et
1,32 €
Sprits / Delacre
“Sprits aux fruits” ajoute
un nouveau parfum à sa
gamme : Poire-chocolat noir.
PVC : 1,67 €
Boîte de biscuits /
Delacre
Delacre propose un
assortiment de biscuits
dans une boîte métal
“101 dalmatiens”, avec
trois visuels au choix. 1 Kg
PVC : 9,65 €
Chocolats /
La Maison Richart
La collection “graines de
dégustateurs” s’adresse à
la jeune génération, pour
la sensibiliser aux plaisirs
gustatifs du chocolat.
La création “graines de
dégustateurs”, un petit lapin
aux couleurs vives, existe
en 2 tailles.
PVC : à partir de 10,70 €
n° 1019 -25 février 2008
83
1 LANCEMENTS
HYGIÈNE-BEAUTÉ
Crème Sérum / John
Frieda
John Frieda lance
la Crème Sérum
soin de nuit
réparateur
Frizz-Ease. Cette
formule se veut
le soin capillaire
du futur car elle
permet de rendre
les cheveux doux, nourris,
sans les contraintes
habituelles des soins
traditionnels nécessitant
des serviettes, du film et du
temps. Cette crème répare
les cheveux cassants et les
pointes fourchues. 50 ml
PVC : 20 €
Soins soleil / Galénic
Les soins de Soleil de Galénic
proposent 2 nouveautés
2008 : le Fluide non gras
visage haute protection
SPF 30 et le Gel douche corps
et cheveux après-soleil. Le
Fluide assure une protection
contre les UVA, les UVB et
la pollution citadine. Il sera
commercialisé en flacon
doseur de 40 ml, à partir du
mois de mars. Le Gel douche
se compose d’une base
lavante sans savon et
contient de l’uncaria
d’Amazonie, une protection
contre le photovieillissement.
Il est vendu en tube
de 200 ml.
PVC : respectivement 13,60
et 6,40 €
Gamme solaire /
Avène
L’eau Thermale d’Avène
lance sa nouvelle gamme de
solaires destinée aux peaux
sensibles. Signalons le tout
nouveau produit “Stick zones
sensibles”, adapté
notamment à la protection
des cicatrices ou la protection
solaire des zones sensibles
localisées telles les oreilles...
Il est commercialisé en
stick large de 10 g
PVC : 12,50 €
84
25 février 2008 - n° 1019
HYGIÈNE-BEAUTÉ
HYGIÈNE-BEAUTÉ
Lait bronzant / Corine
de Farme
Dove Supreme / Dove
Corine de Farme renforce
sa gamme avec le lait
raffermissant SPF 10, qui
tonifie et embellit. Il permet
de devenir hâlée et tonique
grâce à une formule qui
combine des composants
raffermissant à un lait
protecteur. 150 ml
PVC : 8,5 €
Soins des
cheveux / Klorane
Les laboratoires Klorane ont
choisi le Cyperus esculentus L,
parmi les nombreuses
variétés de papyrus, pour
en extraire le lait ,
particulièrement riche en
acides gras et en lipides
polaires. Ce produit est au
cœur de la nouvelle gamme
de soins lissants et nutritifs
dédiée aux cheveux secs :
le shampooing (en flacon de
200 ml), le masque (en pot
de 150 ml), et le soin (en
flacon-pompe de 100 ml).
PVC : respectivement : 6,60 €,
16 € et 9,95 €
Vital Feeling / Jeanne
Gatineau
Jeanne Gatineau lance la
gamme “Vital Feeling”, à
base de Dermotonyl, extrait
du lotus, qui renforce
la tonicité et la fermeté de
la peau. Elle se décline en
4 produits : Sculpt Perfect
Corps, pour amincir et
raffermir (tube de 200 ml) ;
Lait corps nourrissant intense,
spécial peaux sèches (tube
200 ml) ; Gelée exfoliante
lissante corps (tube 200 ml) ;
Brume de soin vivifiante
(flacon spray 100 ml).
PVC : respectivement 40 €,
30 €, 28 € et 36 €
Soin de jour /
Câlinesse
La marque Câlinesse lance le
soin de jour au lait d’ânesse
et aux extraits de plantes bio.
Pot en verre de 50 ml
PVC : 70 €
HYGIÈNE-BEAUTÉ
Gel de toilette
intime / Marque
Repère
C’est sous la marque
“Doulys” qu’est proposé
ce nouveau gel de toilette
intime. A l’extrait
d’hamamélis, il ne contient
aucun savon. 200 ml.
PVC : 2,32 €
Avec “Dove Supreme”,
la marque propose deux
produits de douche soin
huile-crème : “Toucher
velours“, s’utilise pour obtenir
une peau douce. Il contient
un parfum à base d’orange,
de citron et mandarine en
notes de tête. “Toucher
satin”, pour avoir une peau
lisse, est composé de citron,
de mandarine et de jacinthe
en notes de tête.
Flacon de 200 ml.
PVC : 2,75 €
Baume revitalisant /
BodyCare
C’est une crème de beauté
pour le corps que propose
Beauty by Clinica Ivo
Pitanguy. Elle fait partie de la
ligne de produits BodyCare.
Ce baume apporte
hydratation et confort aux
peaux sèches. Il contient
des acides gras oméga 3 et
oméga 6, des vitamines et
oligo-éléments associés
pour la première fois au
complexe BodyCare.
Tube de 150 ml.
PVC : 130 €
My Silhouette / Nivea
Nivea lance le gel-crème
minceur remodelant
“My Silhouette !”. A base
du complexe Body-slim, qui
associe le thé blanc et
l’extrait d’anis. Ce gel permet
d’obtenir des résultats rapides
et visibles (– 3 cm de tour
de ventre en 8 semaines).
200 ml.
PVC : 13,50 €
Lipodestockant /
Pomeonia
Pomeonia contient du
nutricible actif pomme. Cet
extrait végétal, associé à des
phytoactifs minceurs, favorise
le déstockage des graisses et
réduit les grignotages.
Pot de 90 gélules, disponible
en pharmacies et
parapharmacies. Prendre
3 gélules par jour pendant
30 jours.
PVC : 39 €
HYGIÈNE-BEAUTÉ
Summer Beauty /
Nivea
Nivea lance une gamme de
soins hydratants pour avoir
une peau ensoleillée toute
l’année : “Summer Beauty”
corps et visage existe pour
peaux claires et mates.
Les produits pour le corps
contiennent des extraits de
ginkgo biloba, connus pour
leurs vertus dynamisantes. Ils
apportent donc de la fermeté
en plus d’un hâle naturel.
La gamme pour le visage
(tube de 50 ml) hydrate la
peau au quotidien.
PVC : 5,90 € pour le corps et
9,40 € pour le visage
Protection solaire /
Nivea
Nivea Sun
lance, à partir
de mars, le lait
protecteur
sensation légère
FPS 50. Sa
formule est
ultra-légère
pour profiter du
soleil tout en ressentant une
certaine fraîcheur. 200 ml.
PVC : 13,70 €
Volum’Express
Lift’Up / Gemey
Gemey-Maybelline lance
Volum’Express Lift’Up pour
amplifier son regard au
maximum. Cette nouvelle
formule se compose d’un
polymère filmogène associé
à des cires de carnauba et
d’abeille. Sa brosse brevetée
comporte 2 tailles de poils :
les plus courts déposent
la formule, les plus longs
séparent les cils un à un. Ce
produit a été testé sous
contrôle ophtalmologique.
Flacon brosse de 10 ml.
PVC : 10,10 €
Shampooing / Ducray
Ducray propose 2 modèles
voyage de shampooing “Extra
Doux”, pour usage fréquent,
et “Nuticerat”, ultra-nutritif.
En flacon de 75 ml.
PVC : 4,50 €
Brosse à dents
“7 en 1” / Oral-B
Cette nouvelle brosse à dents
CrossAction Complete
“7 en 1” combine 7 bienfaits
bucco-dentaires : elle élimine
jusqu’à 90 % de la plaque
dentaire logée dans les
endroits difficiles à atteindre,
elle aide à préserver la santé
des gencives, elle nettoie
le sillon gingival, elle aide
à éliminer les taches
superficielles, elle favorise
l’élimination des bactéries,
permet un massage des
gencives et, enfin, elle polit
en douceur l’émail des dents.
PVC : 3 €
Mini Gloss / Bourjois
Bourjois lance 3 nouveaux
Mini Gloss pour enrichir la
collection des mini-effets 3D
Bourjois. Un caramel lacté
(Brun poetic), un rose poudré
(Rose mythic) et un orangé
doré (Nude egeric) complète
la gamme.
PVC : 4,95 €
www.pointsdevente.fr
HYGIÈNE-BEAUTÉ
Brillance Miroitante /
Bourjois
“Brillance Miroitante” est une
nouvelle ombre à paupières à
la texture liquide et fine.
Dès l’application, elle sèche
rapidement sans ternir la
brillance. Existe en 8 teintes.
A partir de septembre 2008.
Flacon de 8,5 ml.
PVC : 11,90 €
HYGIÈNE-BEAUTÉ
Soin du pied / Scholl
“3 en 1 traitement ongles
perfect” est le nouveau soin
du pied : il réduit l’aspect
décoloré et jauni, revitalise les
ongles et redonne un aspect
sain et brillant.
PVC : 10,99 €
Eau douceur
nettoyante / A-Derma
L’eau douceur nettoyante
A-Derma nettoie la peau
fragile des bébés (visage,
siège et corps). Agréablement
parfumée, elle apporte
confort et bien-être. Inutile
de rincer après application.
Flacon de 500 ml.
PVC : 11,50 €
Body Flash / Juva
Santé
“Body Flash” est la marque
de ces nouveaux bijoux
de corps, hypoallergéniques,
repositionnables et faciles à
coller. Ils habillent le cou, le
décolleté, le dos, les chevilles,
les bras...
PVC : de 6,45 € à 8,45 €
Vernis à ongles 1 s /
Bourjois
Bourjois lance
un nouveau
vernis à ongles
“1 seconde” plus
facile à appliquer.
2 teintes sont
proposées :
pamplemousse
nacré et rose or.
PVC : 9,40 €
Crème bébé /
Câlinesse
Câlinesse lance la crème
destinée aux érythèmes
fessiers des petits. Elle agit sur
la peau contre l’humidité et
les frottements. A base de lait
d’ânesse (7,5 ml), d’huile
d’amande douce bio, d’oxyde
de zinc, de beurre de karité
bio. Tube souple de 100 ml.
PVC : 29 €
Suivez mon regard /
Bourjois
La célèbre ombre à paupières
“Suivez mon regard” de
Bourjois change de look :
nouvelle formule, nouveau
pinceau, nouveau décor avec
10 teintes gorgées de nacres, à
partir d’avril. Boîtier de 2,6 g.
PVC : 11,90 €
www.pointsdevente.fr
CULTURE-LOISIRS
Soleil Clic / Bic
Bic lance son
premier rasoir
féminin
rechargeable
“Soleil Clic”.
Il comporte
3 lames, son
manche est
ergonomique
et il possède une
tête pivotante ainsi qu’une
bande lubrifiante extra-large
pour faciliter le rasage.
PVC : 6,65 € le pack d’un
rasoir avec 2 recharges.
Patchs nuits
sereines / Juva Santé
L’odeur de la vanille des
”Patchs nuits sereines
Mercurochrome Pitchoune”
apaise les nourrissons et
facilite leur endormissement.
Contenance par boîte :
5 patchs.
PVC : 5,95 €
Cyber-shot T300 /
Sony
Le Cyber-shot T300, nouvel
appareil photo de Sony,
possède les meilleures
technologies en matière de
photo. Muni du processeur
Bioniz, le T300 a une
sensibilité jusqu’à 3200 ISO.
Il est équipé d’un objectif Carl
Zeiss avec zoom optique 5x. Il
sera disponible vers la mimars.
PVC : 400 €
Motopure H12 /
Motorola
Motorola propose
“Motopure H12”, l’oreillette
bluetooth intégrant deux
micros et équipée de la
technologie CrystalTalk.
Légère, avec ses 12 grammes,
l’oreillette est discrète et
possède une capacité de
communication de 6 heures.
PVC : 99 €
Lecteur SMP-100 /
Sigmatek
Sigmatek lance le lecteur
multimédia portable,
le “SMP-100”. Il permet
d’écouter de la musique au
format MP3/WMA, de lire
des vidéos MPEG4, des
images JPEG/BPMP/FGIF et
des textes TXT. Il intègre
une radio FM et une fonction
d’enregistrement vidéo au
format MPEG4 ou AVI. Son
écran LCD 4 pouces permet
un confort de visualisation.
PVC : 159 €
Jeu PC / Mindscape
Mindscape propose “Charlotte
aux fraises, voyage au pays
des fraisi-rêves”. La joueuse
doit guider Charlotte et ses
amis dans 4 environnements
merveilleux.
PVC : 14,99 €
Symbio / Thomson
Patch anti-ondes /
D’Faz
Pour contrer les ondes
nocives du téléphone
portable, D’Faz propose un
patch de 25 mm de diamètre,
qui se colle au dos du
téléphone. Ce patch est
équipé d’un circuit imprimé
conçu selon le prinicipe
de déphasage à 180°.
Il neutralise les ondes et
protège l’utilisateur et les
personnes environnantes
dans un rayon de 3 mètres.
PVC : 10 €
Complément
alimentaire minceur /
Minci Reflex
Ce produit a la propriété
d’inhiber le goût sucré afin
de réduire l’attirance pour
ces produits hautement
caloriques. Son action est très
rapide. C’est un allié minceur
pour celles qui veulent suivre
un régime et qui ont
tendance à grignoter. Sa
posologie est d’une tablette
avant chaque repas ou à
chaque fringale ou envie
de sucre (ne pas dépasser
3 tablettes par jour).
PVC : 16,90 €
CULTURE-LOISIRS
Les équipes de R&D de
Thomson ont créé Symbio,
le premier-né d’une nouvelle
génération de téléphones.
Avec son hyper design,
Symbio est l’union d’une
radio internet et d’un
téléphone sans fil. Son
combiné se fait récepteur
de radio, permettant de
capter les ondes diffusées
sur internet. Il se connecte à
n’importe quelle box ADSL.
PVC : 149 €
Jeu Nintendo DS /
Mindscape
Beo 5 /
Bang & Olufsen
Bang & Olufsen lance une
télécommande au concept
visuel nouveau associant le
cercle et le carré, la “Beo 5”.
Son ergonomie est parfaite.
Elle repose sur un support
de recharge avec port USB.
PVC : 560 € dans les magasins
Bang & Olufsen
Crazy Pig est une nouvelle
aventure destinée aux
enfants de 6 à 12 ans. il s’agit
de jeux et de simulation, avec
une bonne dose d’humour.
PVC : 29,99 €
Bravia / Sony
Sony sort le “Bravia”, un
téléviseur de 70 pouces de la
série X3500. Il est doté d’une
résolution Full-HD 1080 p,
d’un tuner TNT haute
définition intégré.
PVC : de 3000 à 40000 €
ENTRETIEN
Produits de
récurage / Spontex
La marque Spontex lance
9 nouveaux produits allant du
récurage au ménage en
passage par l’essuyage.
Citons la gamme Expert, pour
le récurage : des éponges
grattantes performantes,
avec une partie grattante
deux fois plus épaisse que
la moyenne des éponges
classiques. “Spontex maxi“
est une éponge destinée au
nettoyage des salles de bains,
de taille XXL, et “Spontex
Flexi” est un nouveau tissu
double face pour la cuisine
(grattant vert d’un côté,
toile éponge de l’autre).
PVC : Spontex expert : 3,98 €
le pack de 3. Spontex maxi :
2,46 €. Spontex flexi :
1,99 € le pack de 2
Film 2 en 1 / Albal
Albal lance son film 2 en 1,
avec un nouveau packaging,
qui simplifie la manipulation
et la découpe du film grâce
à une scie, placée sur
le couvercle.
PVC : 3,42 €
Bien-Etre / Mapa
Mapa Bien-Etre est un gant
de ménage positionné sur
le confort. Il permet de laisser
“respirer” la main et évite
ainsi toutes sensations de
chaleur et de transpiration. Ce
gant premium est composé à
100 % de fibres
de bambou.
PVC : 2,68 € la paire
MAISON
Préférence / Tefal
“Préférence” est une gamme
semi-professionnelle dédiée
à la cuisson avec induction.
La ligne est élégante.
Le nouveau revêtement
intérieur “Prometal Pro”
assure une bonne résistance
aux rayures.
PVC : de 26,99 € (pour la
casserole de 16 cm) à 60,99 €
(pour la sauteuse de 26 cm)
n° 1019 -25 février 2008
85
1 POINT À LA LIGNE | Le point de vue de Points de Vente
Clin d’œil aux différents
mouvements de grève
dans la distribution ?
C
11 1
“Je ne
peux pas
m’empêcher
de faire le
rapprochement
avec la grève
des caissières
à Marseille.”
Camille
George (28.53)
[email protected]
’est en tout cas une drôle de coïnci-
dence. Du 1er au 10 février, à Nantes, la
compagnie Royale de Luxe a mis en scène
“La révolte des mannequins” pour fêter le
20e anniversaire de l’Institut international de
la marionnette. Les mannequins rebelles
ont pris d’assaut une quinzaine de vitrines
dont celles des Galeries Lafayette, de C&A,
Camaïeu, Burton, Manoukian et j’en passe.
Ironie du sort : la “représentation” a commencé le 1er février, jour de la grève nationale dans la distribution. Y aurait-il un lien ?
Bien involontaire alors !
Pendant quinze jours, les mannequins ont
semé la zizanie dans les vitrines et je ne
peux m’empêcher de faire le rapprochement avec la grève des caissières de Carrefour à Marseille, qui, elles aussi pendant
quinze jours, ont tenté de déstabiliser
l’enseigne pour faire céder la direction.
Ainsi, sans en avoir conscience, “La révolte
des mannequins” nantais a bien illustré
l’atmosphère tendue et conflictuelle qui réC. G.
gnait à Marseille.1
1Social
Et si les distributeurs
pensaient à s’équiper
de logiciels de paie !
ressources humaines a enregistré l’an dernier une croissance de 7,2 % par rapport à
2006, le taux de croissance des applications liées à la paie n’a été que de 4,3 %.
Celui lié à la gestion du capital humain a enA. D.
registré une hausse de 9,1 %.1
1La Bible fait un carton
Comment créer un succès
de librairie avec le plus
vieux livre du monde ?
L
a recette est simple. Il faut d’abord vaincre un certain nombre de préjugés du
style “le livre est en voie de disparition”,
“la religion n’intéresse plus grand monde”,
“la spiritualité est has-been” et tous les autres lieux communs qu’on nous ressasse à
longueur d’émissions de télé et de radio.
Puis, ce n’est pas faute de le répéter, il faut
penser en termes de pouvoir d’achat et
adopter le précepte : “ne peut se vendre à
très grande échelle que ce qui n’est pas
cher”. Au final, on obtient un best-seller
qu’on n’attendait pas, la Bible à 1,50 €, qui
s’est arrachée à 200 000 exemplaires en
quatre mois, aussi bien à la Fnac, que dans
les magasins des enseignes ayant eu
l’heureuse intuition de la référencer :
Auchan, Cora et Leclerc.
L’ouvrage low-cost est aujourd’hui en cours
de réédition, assorti d’un slogan qui ne
craint pas le blasphème : “Le trésor de
l’humanité… pour le prix d’un café !” En
C. M.
plus ça rime…1
11 1
1Révolte des mannequins
Même la Bible
peut devenir
un objet
de grande
consommation.
Caroline
Maréchal (28.82)
[email protected]
J
11 1
“J’ai été
surpris par
les montants
des tickets
restaurants et
fiches de paie
des salariés de
la distribution.”
Armindo
Dias (28.81)
[email protected]
86
25 février 2008 - n° 1019
e l’avoue. J’ai plutôt été surpris par les
montants affichés sur les tickets de restaurants et les fiches de paie montrés par
certains salariés de la distribution ces dernières semaines. Les distributeurs cherchent tellement à défendre le pouvoir
d’achat qu’ils semblent parfois en oublier
celui de leurs propres troupes. Même si un
distributeur a récemment démontré à ses
caissières qu’elles ne dépenseraient pas
plus en faisant leurs courses dans ses magasins que dans ceux des hard-discounters
(une étude lui avait, au préalable, révélé
qu’elles se rendaient en majorité dans ce
type de points de vente).
Aussi, et à l’instar de l’ensemble des secteurs de l’économie en France, la distribution doit peut-être songer à remplacer ses
logiciels de ressources humaines. Ou tout
du moins à privilégier certaines de leurs
applications. Selon IDC, si le marché français des ventes de licences de logiciels de
Prochaine parution
lundi 10 mars 2008
1 Alimentaire : dossier traiteur
nomade
1 Non alimentaire : dossier hygiène
corporelle
1 Enquête sur les femmes dans
la grande distribution
www.pointsdevente.fr
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1
PME BASÉE À RUNGIS,
spécialisée dans le commerce de gros
de fruits et légumes import/export,
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dans le secteur fruits et légumes
Bonne connaissance de l’anglais.
Notions d’espagnol et allemand souhaitées.
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Connaissances du secteur
fruits et légumes souhaitées.
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Zone des entrepôts - Entrepôt 135
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EXPÉRIMENTÉ
Vous êtes commercial confirmé
en Fruits et Légumes.
Votre expérience vous a apporté
une bonne connaissance
des circuits de la distribution
(centrales d’achats, grossistes, exportations).
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au cœur de tous les légumes endives,
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pommes de terre, etc.
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réalisant 50.000m2 annuel.
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pour la région Sud Ouest et
1 Responsable de programme
demeurant prés de Lyon pour agir de Clermont Ferrand
à la frontière suisse et de Lyon à PACA.
Mission : recherche, maîtrise foncière, gestion de la commercialisation, autorisations administratives, signature des baux,
suivi des travaux jusqu'à l'achèvement des bâtiments et la prise
de possession par les enseignes des locaux.
Expérience requise : Connaissances précises du métier, des
régions concernées et des pouvoirs publics - Rigoureux,
organisé - forte mobilité géographique.
Rémunération : fixe + intéressement sur opérations réalisées.
Envoyer CV + LM et prétentions sous ref P/1019 au journal :
Points de Vente - Annonces classées - 84 Bld de Sébastopol
75003 Paris ou par mail : [email protected]
n° 1019 - 25 février 2008
87

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