Monsieur le Cardinal, C`est à vous, tout d`abord, que je veux m
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Monsieur le Cardinal, C`est à vous, tout d`abord, que je veux m
Monsieur le Cardinal, C’est à vous, tout d’abord, que je veux m’adresser pour vous dire combien nous sommes touchés et honorés que vous ayez accepté de présider ce 600° anniversaire de l’Archiconfrérie de la Sanch. 600 ans, c’est une longue et belle histoire de fidélité. Vous connaissez bien les Confréries de pénitents et qui, mieux que vous, était en mesure de nous aider à relire ces 600 ans d’histoire intimement liés à la vie sociale et religieuse de Perpignan et du pays catalan. La Sanch a un coeur, celui de St Vincent Ferrier. C’est lui qui en 1416 va lui donner son impulsion missionnaire et spirituelle. Aujourd’hui, elle n’accompagne plus les condamnés à mort jusqu’au lieu de leur exécution, mais à travers l’engagement de ses membres, elle conserve cette intuition : aider jusqu’au bout la personne blessée, fragilisée, abattue, rejetée, malade, à garder sa dignité humaine, sa dignité de Fils de Dieu. Lui porter secours, la soutenir, fait partie de sa « vocation » Ainsi, nombre de confrères et de consœurs s’impliquent dans de nombreuses associations caritatives civiles ou religieuses, certains choisissent même des métiers en relation avec l’aide ou l’assistance aux personnes en détresse. D’autres sont également très engagés au service de la ville et du département. Je n’oublie pas également la participation active de beaucoup dans nos communautés de paroisses et dans la vie diocésaine où ils participent à l’œuvre d’évangélisation. Ce matin, l’Archiconfrérie rend grâce au Seigneur pour la richesse de son histoire, de sa mission et de son action dans la fidélité à l’esprit de St Vincent Ferrier, infatigable prédicateur de la charité. En vous souhaitant la bienvenue, Monsieur le Cardinal, je salue fraternellement mes frères évêques. Cher Monseigneur Vives, évêque de la Seu d’Urgell et co-prince d’Andorre, vous n’hésitez jamais à vous associer aux grands évènements qui concernent la vie diocésaine de Perpignan-Elne et ce 600° anniversaire en est un. Vous répondez souvent présent. Cela nous honore et nous touche profondément. Je suis particulièrement heureux d’accueillir dans notre Cathédrale qui fût la leur, Monseigneur André Marceau mon prédécesseur (cher André tu sais combien nous avons porté avec toi dans la prière et la solidarité les victimes de l’attentat atroce du 14 juillet à Nice). Je salue fraternellement Monseigneur André Fort qui m’avait déjà fait la joie d’être présent à mon installation. Quel bonheur de vous avoir avec nous tous les deux. Je devrais dire tous les trois puisque j’avais également invité Monseigneur Jean Chabbert, mais depuis le balcon du ciel, je suis sûr qu’il participe à cet anniversaire. Monseigneur Centène, cher Raymond, tu es un enfant du pays, un vrai catalan, mais de plus tu es le gardien des reliques de St Vincent Ferrier puisqu’elles sont conservées dans ta Cathédrale à Vannes. C’était donc important que tu sois avec nous aujourd’hui. Bienvenue, Benvengut. Je souhaite également la bienvenue à mes frères évêques de la Province : Monseigneur Pierre-Marie Carré, archevêque de Montpellier, notre Métropolitain et Monseigneur Alain Planet Evêque de Carcassonne et Narbonne. Leur présence est signe de cette profonde communion fraternelle qui nous unit dans l’exercice de notre charge pastorale. Je dois excuser Monseigneur Vincent Jordy, évêque de Saint Claude, né à Perpignan, qui devait être avec nous mais qui est souffrant. Monsieur le Maire, Monsieur le Député Européen, mesdames et messieurs les élus votre présence nous honore. Elle témoigne de l’intérêt que vous portez à la mission et au rôle de l’Archiconfrérie dans le département et dans la ville de Perpignan. Tous les membres de la Sanch, j’en suis certain, y sont très sensibles. Bienvenue également à toutes les confréries qui s’associent à la joie de cet anniversaire et à vous tous sœurs et frères qui participez à cette eucharistie. Je salue fraternellement les chanoines, les prêtres et les diacres qui m’entourent pour célébrer ce grand évènement. Que St Vincent Ferrier qui fût un ardent apôtre de la Miséricorde, nous aide à contempler cet amour sans mesure du Christ, à l’accueillir et à le pratiquer chaque jour de notre vie.