LETTRE INFO n°11 - Janvier 2008

Transcription

LETTRE INFO n°11 - Janvier 2008
A ssociation D épartementale
des C hasseurs
de G rand G ibier de la S omme
N°11
Lettre d’Information - Janvier 2008
EDITORIAL
Les chasses au bois se déroulent depuis la fin du mois d'Octobre. Les couleurs d'automne, les champignons et la soif
de plus en plus grande de partager la nature font apparaître ici ou là moultes randonneurs, jeunes et moins jeunes et souvent en groupes, amateurs de footing, vététistes... et j'en oublie certainement.
Il est vrai que les temps changent, l'espace dans lequel le chasseur exerce sa passion est de plus en plus visité par des
adeptes d'autres activités de loisir en plein air. Après l'exode rural connu à la fin du XX ème siècle, ce sont dorénanavant
les petits enfants de cet exode qui redécouvrent la nature et, si je vous disais... Tant mieux pour nous les chasseurs. C'est
un salut pour la chasse, alors sachons appréhender ce défi et soyons prêts face à cette réalité. En effet, la cohabitation partagée, équilibrée, est une chance pour notre avenir, Ne manquons pas cette occasion d'ouverture vers les non chasseurs !
Un petit bonjour, une explication, un comportement accueillant, l'amorce d'un dialogue valent beaucoup mieux que
les actions qui fâchent.
Ces partenaires dont l'intérêt est souvent commun à celui des chasseurs peuvent de surcroît être un atout supplémentaire dans les politiques de gestion des milieux naturels et de la faune sauvage.
En tout état de cause, il est primordial de privilégier la cohabitation au partage, chacun devant admettre l'existence de l'autre et se respecter avec ses différences.
C'est ainsi que je souhaite l'évolution de notre chasse et pour sa meilleure compréhension et perception du public.
Je ne saurais conclure sans vous rappeler l'impérieuse nécessité d'affiner toutes nos actions de gestion en vue d'améliorer notre image et surtout notre rôle incontournable de régulateur de la grande faune. Je sais pouvoir compter sur vous.
SOMMAIRE
EDITO
BREVET GRAND GIBIER 2008
P2
BGG 2008 : INSCRIPTIONS
P 3-4
AGENDA
P5
SANGLIERS ATYPIQUES
P6
LA PASSION DU CHEVREUIL
P7
LA MALADIE DE LA LANGUE BLEUE
P8
FETE DE LA NATURE
P9
EFFICACITE DE L’OGIVE A L’IMPACT
P 10-11
CUISiNER LE GIBIER
P 12
BULLETIN D’ADHESION 2008
A vous tous, aux membres de vos familles et à vos
proches, je vous présente mes meilleurs voeux pour 2008.
Ensemble, soyons fiers d'être chasseurs et représentons
dignement cette passion qui nous anime.
François FOULON
P 2
BREVET GRAND GIBIER 2008
BREVET GRAND GIBIER 2008
Journées de Formation Théorique
Le Samedi 01 Mars 2008 de 8h30 à 17h
Lieu : CAMON, Centre de Formation de la Fédération des Chasseurs de la Somme
Thèmes : Arc, Armes, Chevreuil, Gibiers de Montagne, Maladies, Sylviculture
Intervenants : T. BRUNET et F. CREPIN, Tech Supérieur Fédération
J. CAILLEUX, O.N.F. - J. GAVOIS - B. LEGRAND
Le Samedi 08 Mars 2008 de 8h30 à 17h
Lieu : AMIENS, Siège de la Fédération des Chasseurs de la Somme
Thèmes : Cerf, Chiens, Législation, Sanglier, Indices de blessures, Vénerie
Intervenants : J.M. DESENCLOS, O.N.C.F.S. - J. CAUDRON, Vétérinaire - J.M. JOUY - E. LAVOISIER,
Tech. Sup. Fédération - D. LENTE, Res. Dép. U.N.U.C.R. - B. POINTIER, Pt. Nat. Lt. de Louveterie
Révisions et Contrôles des Connaissances
Les Lundis 10 - 17, le Vendredi 21 et le Mardi 25 Mars 2008 à 19h
Lieu : AMIENS, Siège de la Fédération des chasseurs de la Somme
Intervenants : E. LAVOISIER - B. LEGRAND
Entraînement Tir au Sanglier Courant
Le Samedi 22 Mars 2008 de 9h à 12h
Lieu : GRATTEPANCHE, Stand de la Pigeonnière
Examen Arc
Pour le brevet Arc: faire avant tout la formation du permis de chasse à l’arc
Lieu : CAMON, Centre de Formation de la Fédération des Chasseurs de la Somme
Examen Tir
Le Samedi 29 Mars 2008 de 9h à 17h
Lieu : GRATTEPANCHE, Stand de la Pigeonnière
Examen Théorique
Le Samedi 05 Avril 2008 de 14h à 18h
Lieu : AMIENS, Siège de la Fédération des chasseurs de la Somme
Pour les adhérents de i’ A.D.C.G.G. 80, un sanglier courant est à votre disposition au
Stand de la Pigeonnière à GRATTEPANCHE .
P. 3
BREVET GRAND GIBIER 2008
A découper suivant les pointillés
P. 4
BREVET GRAND GIBIER 2008
P. 5
AGENDA 2008
TIR D’ETE
Le Samedi 17MAI à 9H30
Fédération Départementale des Chasseurs de la Somme
1, bd Baraban 80038 AMIENS
PRESENTATION DES TROPHEES 2007
Par François CREPIN
INITIATION A LA COTATION DES TROPHEES
Chevreuil, Sanglier, Cerf
Par François FOULON et Jean-Pierre PORET
Membres de l’A.F.M.T.
STAGE VENAISON
Inscrivez-vous à la Fédération des Chasseurs
Printemps 2008 (date à définir)
FETE DE LA NATURE
Le Dimanche 1er JUIN 2008
CHATEAU DE BERTANGLES
Détail en page 9
ASSEMBLEE GENERALE
Le Samedi 11 OCTOBRE dès14H
Au stand de tir de CAMON (Fédération des Chasseurs de la Somme)
14H-17H30 : Concours de tir Sanglier Roulant
18H-18H30 : Assemblée Générale
Ordre du jour :
- Approbation du compte rendu de l’A.G.. 2007
- Rapport moral du Président
- Rapport financier du Trésorier
- Questions diverses
19H : Repas en commun
VENEZ NOMBREUX!!!
P. 6
Sangliers atypiques : FEU
A VOLONTE !!!
Chaque année, parmi les quelques 1500 à 2000 sangliers prélevés par la chasse dans le département, certains
comportent un phénotype différent de notre sanglier « Sus scrofa ». La forme de l’animal, sa longueur, sa hure et la
couleur de son pelage et de ses onglons en sont les principales caractéristiques.
Le poil est en effet une formation épidermique propre aux mammifères. Son constituant principal est la kératine, protéine souffrée constitutive du cheveu, de la corne, des plumes ou des écailles des reptiles.
Il est bien évident que si un tel animal est repéré des chasseurs, il doit être prioritairement recherché en vue de
son élimination. Animal croisé avec un porc domestique ? Pas systématiquement et bien heureusement par ailleurs.
Dans certains départements où des pratiques de lâchers de sangliers s’effectuent en vue de leur tir, les origines
ne sont pas toujours bien connues, et oui, là aussi, il s’agit d’une notion de traçabilité.
Notre sanglier mythique, passionnant et faisant rêver plus d’un d’entre nous doit rester un animal sauvage,
dépendant le moins possible de l’activité humaine et surtout, en équilibre avec son milieu tant agricole que forestier.
Aussi il convient de maintenir intact le patrimoine génétique de l’espèce car les risques que fait courir le métissage
sont considérables …
On observe une réduction de l’encéphale et des systèmes sensitifs, notamment de l’odorat. Sur le plan morphologique, les transformations profondes des proportions relatives des membres par rapport au corps, l’augmentation du
poids, du rapport muscles/squelettes deviennent des handicaps pour des animaux vivant à l’état sauvage.
Le sanglier d’Europe continentale possède une garniture chromosomique de 36 chromosomes, alors que celle
du porc est de 38. Dans une population polluée, les individus possèdent soit 36, soit 37, soit 38 chromosomes, mais il
faut préciser que dans cette population, par la suite de remaniements chromosomiques lors des croisements, même des
individus porteurs de 36 chromosomes ont des gènes de la forme domestique.
L’absence de pigmentation noire sur la partie visible des soies leur donnent une couleur jaune claire, parfois
même un peu blanche. Cela résulterait d’une modification génétique, donc héréditaire, appelée mutation. Certains sangliers pourraient être porteurs de ce caractère récessif, faisant partie de leur patrimoine génétique. Prenons en garde et
agissons pour qu’ils ne se développent pas.
Seule l’observation en laboratoire de prélèvements sanguins permet de compter les chromosomes dans les lymphocytes.
Mais, dans le but de conserver de beaux et vrais sangliers, dès l’instant où un animal atypique se présente à
vous, le devoir et l’éthique du chasseur se doivent à le tirer pour le tuer, en toute conscience et sans hésitation. Pensons
à nos générations futures, nous leur empruntons une partie du plaisir que nous procure ce superbe gibier …. Pour très
longtemps encore, espérons le.
U.N.U.C.R. : N’hésitez pas à faire appel à leurs compétences
Agnés de FRANCE
Gérard DESAVOYE
Christian HESDIN
Roland LABOULLE
Didier LENTE
J.Claude LERICHE
Daniel PIDOUX
J. Louis RICARD
Claude SELLIER
Brice VAN PAEMELEN
WACOURT
REVELLES
RIENCOURT
NOUVION EN P.
BOVES
TALMAS
NOYELLES EN CH.
FREMONTIERS
LICOURT
AMIENS
03 22 23 50 95
03 22 90 80 97 06 81 32 42 73
03 22 28 58 08 06 82 42 16 21
03 22 23 94 33
03 22 09 23 80 06 78 45 93 17
03 22 93 79 67
03 22 29 24 01
03 22 55 02 99
03 22 83 21 51
06 70 48 88 45
P. 7
LA PASSION DU CHEVREUIL
Lorsque la passion du chevreuil vous tient, elle vous pousse à le connaître, l’adorer et le chasser… Drôle de
paradoxe que de tuer ce que l’on aime, pourtant et
hélas, c’est la finalité de la chasse. Pratiquant la battue, je rêvais depuis des années d’approche. Je capturais déjà les brocards, chevrettes et faons avec mon
appareil photo, mais cet été, ma décision était prise :
direction la Marne pour une semaine. Mon guide tout
d’abord me prit pour un illuminé : demander deux
bracelets sans avoir jamais chassé à l’approche et
vouloir le faire seul, du jamais vu. Tenant tout de
même à m’accompagner lors des premières sorties, il
se révéla le meilleur des professeurs. Sa façon de
marcher, d’avancer doucement (on va toujours trop
vite) d’écouter, de regarder… De sortie en sortie, le
miracle eut lieu. Une chevrette avec son faon approchés à dix mètres, deux faons jouant les grands en s’affrontant autour de nous, un brocard frottant ses bois contre un
noisetier à deux mètres de nous… tout fut possible grâce au vent et à la patience. Enfin la chasse : un petit brocard
m’a amusé un soir entier, nous jouions à cache cache et nous nous cherchions mutuellement. Il finit par venir me
trouver. Fuite, arrêt à mon sifflement et tir à bras francs. Raté.
Lors d’une autre sortie, j’approchai, dans une plantation de merisiers, un brocard territorial qui y commettait
quelques dégâts. Je te vois, je ne te vois plus, ce petit jeu dura près d’une heure et se termina par un tir lorsque le brocard frottait ses bois à un petit merisier. Demi tour au grand galop de l’animal… Raté !? Cent mètres de course puis
retournement sur le dos. Nous l’avons retrouvé mort, les bois fichés dans le sol : balle de poumons. A l’endroit du tir,
il y avait du sang et des morceaux de poumons partout et pourtant…
Mon second brocard me valut désarroi et angoisse. Superbe, je le vis sortir à la tombée de la nuit, carabine
sur la canne pirch, déplacement… La bretelle me gênant, j’essayai de la poser mais elle tomba… Monsieur brocard
releva la tête et rentra. Ce fut pour moi un vrai cauchemar. Le soir suivant, je le cherchais : soudain je le vis courser
un faon. Magnifique, une fois, deux fois en joue, plein travers… Il tomba net. Combien de fois ai-je entendu et lu :
« attendre dix minutes »?. Trop à ma joie, je me précipitais et je le vis se remettre sur ses quatre pattes et rentrer au
bois comme si rien n’était. La nuit tombant nous n’avions pas le temps d’appeler un conducteur de chien de sang.
Fort heureusement, nous le retrouvions mort dans un fossé à deux cents mètres de là. C’était un grand six pointes,
très régulier et très bien perlé.
Que de sensations, de plaisirs et d’émotions. Le chevreuil est un animal merveilleux ; il apparaît comme par
magie, sa curiosité naturelle le pousse à se découvrir, mais son odorat le préserve de biens des périls. L’approche est
un défi où la moindre erreur ne pardonne pas. Un seul regret : ne pas pouvoir remettre debout ce magnifique partenaire une fois l’acte conclu.
B. LEGRAND
P 8
LE GRAND GIBIER ET LA “LANGUE BLEUE”
LE POINT SUR LA QUESTION..
Depuis plus d’un an, la France a mis en évidence sur son territoire une maladie chez les bovins et les ovins :la
fièvre catarrhale ovine ou » maladie de la langue bleue ».
Les premiers cas ont été repérés dans les Ardennes fin 2006.
Cette maladie virale, qui sévit habituellement dans les régions chaudes, s’est révélée présente aux Pays -Bas ,en
Allemagne ,au Luxembourg et en France.
Elle est transmise par un moucheron du genre « Culicoïdes » , ce qui explique que les « flambées »de cette maladie
sont enregistrées en fin d’été début d’automne.
Tous les ruminants, y compris les sauvages, sont sensibles au virus mais à des degrés divers.
La maladie est réglementée sur les plans sanitaires Européen et Français .Ces mesures concernent les ruminants
domestiques et aucune restriction n’est prévue pour la chasse, jusqu’alors.
Cependant , compte tenu de l’ampleur que prend l’épizootie sur notre territoire, et afin de se renseigner sur la réalité
des connaissances de cette maladie dans la faune sauvage, j’ai participé avec des confrères vétérinaires de la FNC ,de
la SNGTV et du Pôle –Relais Maladies et Intoxications de la Faune Sauvage, des techniciens , des directeurs de
Fédérations Départementales à une réunion d’informations sur ce sujet à la Fédération Départementale des Ardennes
présidée par Régis ARNOULD.
L’étiologie de cette maladie non transmissible à l’homme peut se résumer par 3V :
-Le VIRUS transmis par un VECTEUR contamine une VICTIME
Le virus est un orbivirus (il en existe 28 séro types)
Le vecteur est un moucheron du genre culicoides(1300 espèces)qui se multiplie dans les endroits chauds et humides
.Pour que la reproduction s’arrête, il faut 5 nuits avec une température inférieure à 12 degrés.
Les victimes sont tous les ruminants domestiques et sauvages (le cerf, le mouflon, le chevreuil , le chamois , le bouquetin ainsi que tous les ruminants de zoo).Des analyses effectuées en Belgique montrent que le virus est présent sur
1 à 2% des cervidés.
Actuellement, aux U.S.A une épidémie de E H D V ( maladie épizootique hémorragique des cervidés ressemblant
beaucoup à la langue bleue) y décime les populations de grandes pattes.
Les symptômes sont, après une incubation de 2 à 20 jours une forte fièvre avec abattement, avec des atteintes des
muqueuses surtout de la face : yeux, nez, bouche et langue sont gonflés ,bleus avec beaucoup de mucosités qui s’écoulent et deviennent croûteuses . Les animaux boitent , les femelles peuvent avorter.
Que peut-on faire, en tant que chasseur de grand gibier ?
- Prendre contact avec les riverains chasseurs pour connaître l’état sanitaire du massif où nous opérons.
- Signaler toutes les anomalies rencontrées sur les animaux prélevés (intérêt des stages sur l’hygiène de la venaison )
- Signaler les animaux qui nous semblent malades.
- Ne pas hésiter à contacter La Fédération , L’A D C G G, qui contacteront le réseau SAGIR.
Un plan de recherche étant nécessaire pour prévenir le pire, il est primordial que les organisations du monde de la chasse montrent solidaires avec les éleveurs subissant parfois de lourdes pertes, et leur faire savoir que nous prenons conscience de ces problèmes sanitaires , mais aussi pour leur expliquer que nos forêts ne sont en aucun cas des réservoirs
à virus, bactéries ou autres parasites, aux portes de leurs élevages.
Heureusement un vaccin est en cours d’élaboration et serait disponible au printemps 2008.
J. CAUDRON
FETE DE LA NATURE
P. 9
CHATEAU DE
BERTANGLES (80)
___________________________________________________________________________________
RENDEZ-VOUS POUR UNE JOURNEE DE DETENTE ET DE DECOUVERTE
POUR LES UTILISATEURS DE LA FORET
LE 01 JUIN 2008
___________________________________________________________________________________
L’ASSOCIATION DEPARTEMENTALE DES CHASSEURS DE GRAND GIBIER DE
LA SOMME en collaboration avec LA FEDERATION DEPARTEMENTALE DES CHASSEURS DE LA SOMME vous invite à participer à cette journée consacrée à la découverte de
la flore et de la faune sauvages.
10H00
TROMPES DE CHASSE
JEUX PICARDS.
10H30
MESSE DE SAINT HUBERT.
11H30
VISITE DES STANDS – APERITIF.
TROMPES DE CHASSE.
12H00
BUFFET CAMPAGNARD – COCHON GRILLE
14H00
DEPART DU CIRCUIT NATURE.
Circuit pédestre : 15,00€ par équipe (4 adultes maximum).
17H30
REMISE DES RECOMPENSES.
Réservation des repas au prix de 15,00 €
Règlement à envoyer avant le 10 mai 2008
Au nom de l’A.D.C.G.G. 80
219, Route d’Abbeville – 80000 AMIENS
Tél. : 06.09.60.35.06 - François Foulon
06.08.91.06.85 - Jacques Gavois
06.74.68.30.41 - Carole Brouilly
P 10
EFFICACITE DE L’OGIVE A L’IMPACT
Pourquoi une balle frappant un animal dans le coffre (thorax) peut tuer sur place ou au contraire laisser l’animal fuir sur plus de 80 mètres ? Pourquoi une balle bien placée au défaut de l’épaule et tirée à 50 mètres a plus de chance de tuer un animal sur place, par rapport à un tir effectué à 150 mètres? De quoi dépend cette possibilité de laisser
un animal sur place : le « stopping-power ».
Pour comprendre cette possibilité, il faut étudier
la physiopathologie que produit une balle qui
traverse un organisme vivant. Une plaie mortelle produite par balle peut entraîner la mort, par
deux mécanismes différents
a – par anémie cérébrale.
b – par l’onde de choc nerveux.
L’anémie cérébrale :
Une balle, pendant son parcours à travers l’organisme, peut détruire de grands vaisseaux sanguins ou peut
détruire un segment de poumon, de foie, de rate ou de rein, produisant une hémorragie interne entraînant l’anémie
cérébrale qui conduit à la mort de l’animal. Une balle qui frappe le cœur anéantit la pompe qui envoie le sang vers le
cerveau, favorisant l’anémie cérébrale. Celle-ci produit la mort, après une fuite qui peut atteindre les 50 à 80 mètres.
L’onde de choc nerveux :
L’onde de choc nerveux est un phénomène réflexe et instantané, conduisant le cerveau à arrêter brutalement la
conscience, la circulation sanguine et la respiration.
Qui produit l’onde de choc ? La peau, les organes internes, les os, les vaisseaux sont pourvus de millions de
terminaisons nerveuses sensitives, qui transmettent leur influx au cerveau. Si ces unités sensitives sont brutalement
et en grande quantité frappées par un agent vulnérant, l’influx nerveux inhibiteur est tellement important, qu’il peut
provoquer un arrêt cérébral instantané et la mort réflexe sur place.
Par le même mécanisme, une balle qui sectionne la moelle épinière ou qui atteint le cerveau peut tuer par
choc nerveux sur place.
Un lièvre en pleine course ou un canard en plein vol s’écrase instantanément s’ils sont frappés par 5 à 6
grenailles de plomb. A l’autopsie, on constate que les muscles et aucun organe vital n’étaient entamés. La mort a
été provoquée par l’onde de choc nerveux.
En conclusion, plus d’unités terminales nerveuses sont frappées simultanément, plus grande va être l’onde
de choc tuant par inhibition nerveuse cérébrale.
Au cours du dernier siècle, le haut niveau de « stopping-power » est devenu la cible finale de toute l’industrie d’armement et de munition de chasse. On a ainsi privilégié à tour de rôle les calibres, l’expansion de la balle à
l’impact et enfin la vitesse initiale des ogives.
Le calibre :
Plus le calibre est important, plus abondant va être le saignement et plus les terminaisons nerveuses vont
être frappées. Phénomène amplifié si la balle culbute sur son trajet en traversant l’animal.
Les balles :
Pour atteindre le même but, les balles qui champignonnent par déformation en augmentant leur diamètre et
les balles particulièrement désintrégrantes ont été favorisées. Les ogives, en se fragmentant à travers le parcours à
l’intérieur de l’animal, produisent une multitude de lésions qui frappent un grand nombre de terminaisons nerveuses,
augmentant les hémorragies internes. Pour assurer une plaie de sortie, on a créé des ogives à double compartiment.
La partie antérieure qui se fragmente et le compartiment postérieur indéformable et dur qui traverse l’animal, assurent un saignement important à l’extérieur de l’animal, facilitant la poursuite de l’animal blessé
.../...
P. 11
Efficacité de l’ogive à l’impact (suite)
La vitesse de l’ogive :
Tout chasseur de grand gibier, par sa propre expérience, constate que plus la distance de tir est réduite, plus la
chance de voir l’animal s’effondrer sur place est grande. Par quel mécanisme ?
Les fabricants de munitions, faisant des essais balistiques en tirant des ogives à travers des blocs de gélatine,
ont constaté que la vitesse des balles produisait des destructions différentes. Si la vitesse était réduite à moins de 600
mètres par seconde, le tunnel à travers le bloc de gélatine produit par la balle avait le diamètre du calibre de l’ogive,
donc un effet de stylet. En augmentant la vitesse au-delà de 800 mètres/seconde, on constate que le diamètre du tunnel
de destruction peut doubler ou tripler de dimension en fonction de la vitesse. De l’examen au microscope des tissus
environnant la zone de destruction, on constate que les cellules sont détruites sur une surface beaucoup plus importante que les destructions perceptibles macroscopiquement.
Le cône de destruction des tissus est produit par les ondes de choc hydrodynamiques
créées par l’ogive qui se déplace, et est proportionnel avec la vitesse de l’ogive et la
consistance des tissus traversés.
Plus le volume de destruction des tissus est grand, plus grand va être le choc
nerveux inhibitoire.
Le foie, la rate, les reins sont des organes enveloppés par une membrane rigide non
élastique. L’onde de choc hydrodynamique qui frappe cette membrane rigide la fait
éclater, en transformant l’organe en une masse en bouillie. Le choc inhibitoire qui
suit est très important pouvant produire la mort sur place. Les muscles, les intestins, la panse, ne sont pas enveloppés dans une capsule rigide, ils vont donc subir
le phénomène de perforation, sans éclatement, soit une onde de choc réduite. Le
cerveau et la moelle épinière, constitués exclusivement de tissus nerveux très sensibles aux traumatismes externes, peuvent produire la mort sur place.
En résumé, le « stopping-power » des ogives est dépendant de la vitesse des
ogives, de leur calibre et du degré de désintégration. Hélas, on ne peut pas cumuler
les trois paramètres simultanément, il faut trouver un compromis.
Pratiquement quel matériel faut-il pour le meilleur « stopping-power » ?
Les balles à grand degré de désintégration sont moins précises à cause de leur construction interne compliquée. Par
leur désintégration non contrôlée dans l’organisme, des éclats peuvent perforer à distance la panse ou les intestins,
entraînant alors des conséquences désagréables.
Les grands calibres nécessitent grand poids de l’arme, vitesse plus réduite, grand poids de l’ogive, avec un inconvénient important : puissant recul de tir.
La conclusion issue de mon expérience, c’est « modestie et raison ».
Si, à la chasse en battue, on ne tire pas au-delà de 35 à 40 mètres et à l’affût ou à l’approche, pas au-delà de
80 mètres, et si l’on appuie sur la queue de détente seulement lorsque le réticule reste collé sur le défaut de l’épaule
de l’animal, tous les calibres, toutes les ogives, et toutes les carabines sont bons. Les chasseurs aussi...
Pour chasser au-delà de ces limites, il faut faire un choix rigoureux du matériel qui devient spécifique pour
chaque type de gibier et de chasse.
B. LEGRAND
P .12
Deux recettes...de saison
CUISSOT DE SANGLIER
La chasse en saison est une des merveilles de la gastronomie. Cette recette de
cuissot de sanglier est l'émanation même de ce que l'on peut réaliser à condition
d'être un bon chasseur de gibier à poil!!!
On peut cuire le rôti sur la broche ou directement sur le gril, en éteignant le
brûleur central une fois la pièce saisie.
PREPARATION
Saisir la pièce de tous les côtés au barbecue sur une grille huilée 2 minutes.
Lorsque la pièce est bien colorée, éteindre le brûleur central et baisser le feu à
moyen-doux, 165 °.
- 1,2 kg de rôti de sanglier désossé, Couvrir et cuire 75 minutes.
Sauce Au Miel et Citron
Badigeonner régulièrement la pièce de venaison à la sauce au miel et au citron.
- 25 cl de miel liquide,
S’assurer que la chair n’est plus rosée avant de la retirer du gril.
- 15 cl de jus de citron,
Déposer la pièce de viande sur une planche de travail et couvrir d’une feuille
- 10 clous de girofle,
d’aluminium.
- 3 cuillères à soupe de sauce soja, Laisser reposer 10 minutes avant de la trancher.
- Gros sel de cuisine,
Servir dans une assiette chaude. Accompagner d’une macédoine de légumes.
- Poivre en grains noirs au moulin.
- 15 cl de jus de citron,
Sauce au miel et au citron.
INGREDIENTS POUR 6 PERSONNES
Temps préparation : 25 min.
Temps cuisson : 75 min.
Dans un bol, bien mélanger tous les ingrédients.
Réserver pour badigeonner la viande durant la cuisson.
CUISSOT DE CHEVREUIL
PREPARATION
Parez le cuissot, piquez-le de lard, salez et poivrez.
Préparez la marinade : dans une sauteuse, faites revenir dans l’huile tous les
légumes émincés, mouillez avec le vin, le vinaigre, ajoutez le sucre, le persil,
les épices, les aromates, salez et poivrez. Continuez la cuisson pendant 15
min. Versez la marinade dans un grand plat creux, laissez-la refroidir puis
dégraissez. Mettez-y le cuissot à mariner pendant 36 heures dans un endroit
frais ou au réfrigérateur en le retournant de temps en temps.
INGREDIENTS POUR 6 PERSONNES
Le jour même, retirez la viande de la marinade (réservez-la), essuyez-la et
1 cuissot de chevreuil,
posez-la dans un plat allant au four. Préchauffez le four th 7 (210°).
150 g de lard à piquer, sel, poivre
Pour la marinade :
Mettez le cuissot à cuire (15 min par 500 g).
1 bouteille de bon vin rouge, 20 cl de Au bout de 15 min, baissez le thermostat à 6.
vinaigre, 10 cl d’huile
2 oignons, 4 carottes, 2 gousses d’ail, Préparez la sauce : faites blondir la farine dans 50 g de beurre, mouillez
1 branche de céleri, 1 petit bouquet avec la marinade et laissez cuire 1 h à feu doux.
de persil, 1 cuil. à soupe rase de Passez la sauce au tamis, et faites cuire doucement et à découvert 30 min en
sucre, thym, laurier, sauge, basilic, écumant de temps en temps. Montez ensuite la sauce au fouet avec le reste
quatre-épices, 2 clous de girofle, 6 de beurre et adoucissez-la avec la cuillerée de gelée de groseille.Servez le
baies de genièvre, 1 piment de cuissot avec la sauce en saucière et un confiturier de gelée de groseille.
Cayenne, sel, poivre
Pour la sauce : 100 g de beurre, 10 g Vous pouvez accompagner le cuissot de pâtes fraîches et d’une compote de
de farine, 1 cuil. à soupe de gelée de myrtilles fraîches ou surgelées.
groseille
Temps préparation :30 min.
Temps cuisson : 15 min/500grs
Accompagnez d’ un Pomerol d’une dizaine d’années.
A boire avec modération ...
BULLETIN D’ADHESION 2008
BULLETIN D'ADHESION POUR 2008
FORMULE 1 :
Adhésion 2008 avec parrainage d'un nouvel adhérent
Pour le Parrain :
Cotisation ADCGG 80 : 16 €
L'abonnement à " Grande Faune " et le couteau tire-bouchon " Maître
de chais " avec logo ANCGG sont offerts par l'ADCGG 80
Pour le Filleul :
Cotisation ADCGG 80 : 16 € + abonnement " Grande Faune " 25 €
soit un total 41 €
FORMULE 2 :
Adhésion 2008 : cotisation ADCGG 80 16 €
abonnement " Grande Faune " 25 €
soit un total de 41 €
FORMULE 3 :
Adhésion 2008 ADCGG 80 seule : 26 €
Pour la Formule 1, remplir les deux adhésions et joindre les deux chèques, afin de faciliter les
enregistrements des abonnements gratuits.
Je soussigné :
NOM : …………………………………… Prénom : ………………………………………
Né le : ……..
/…….. /………
Domicilié : ……………………………………………………………………………………
Code postal : ………….........
Ville : ………………………………………………….
Téléphone : …………………
Profession : …………………………………………..
Adhère à l'ADCGG80 et vous prie de trouver ci-joint, un chèque correspondant à ma cotisation.
Fait à : ………………………… Le : ….......... / ………. / ……….
Signature
FILLEUL
NOM : …………………………………… Prénom : ………………………………………
Né le : ……..
/…….. /………
Domicilié : ……………………………………………………………………………………
Code postal : ………….........
Ville : ………………………………………………….
Téléphone : …………….…..
Profession : ……………………………………………
Fait à : ………………………… Le : ….......... / ………. / ……….
Signature
Dans tous les cas, les chèques seront libellés au nom de l'ADCGG80.
Découper selon les pointillés et retourner avec le(s) règlements à :
François FOULON, Président ADCGG 80, 219, rue d'Abbeville - 80000 - AMIENS
Port. 06.09.60.35.06 - Fax : 03.22.44.59.81