Mise en relation entre les besoins du marché et l`offre de
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Mise en relation entre les besoins du marché et l`offre de
Mise en relation entre les besoins du marché et l’offre de formation au Maroc Dissémination des résultats du projet pilote GEMM au Maroc Mohamed Zouhir El Alaoui est le directeur des ressources humaines dans une grande usine Renault qui emploie plus de 5000 travailleurs dans la région de Tanger Tétouan au Maroc. Il a été récemment interviewé dans le cadre d’un projet mené par l’ETF portant sur l’analyse des besoins du marché du travail local. « Le bassin d’emploi de la zone nord est peu riche en compétences recherchées y compris pour la population cols bleus » a-t-il expliqué. Comme de nombreux projets pilotes GEMM dans la région du Sud et de l’Est de Méditerranée, le Maroc a opté pour un projet sur la mise en relation entre les besoins du marché du travail et l’offre de formation dans la région de Tanger Tétouan. En fait, le projet en tant que tel vient en appui à un projet plus large porté par l’ETF visant à apporter un appui au gouvernement marocain dans sa politique visant une plus grande décentralisation de la gestion de la formation. L’usine de Renault est l’une des nombreuses entreprises locales qui ont été enquêtées pour analyser leurs besoins en compétences actuels et futurs. L’enquête a aussi couvert les besoins en formation continue. « Il y a un réel besoin de perfectionnement en matière de travail d’équipe, de management et de communication » a souligné El Mostafa KHALEDI de YAZAKI MOROCCO, filiale de l’équipementier automobile japonais. La plate-forme locale pour le dialogue sur les questions liées aux compétences a mis l’accent sur les secteurs de l’automobile et de la logistique, et a bénéficié de l’appui d’un groupe d’experts internationaux et nationaux couvrants divers domaines d'expertise allant de la gouvernance à l’expertise sectorielle. Un atelier se tient le 16 Juin à Tanger et sera une occasion de partager les résultats du projet avec un large groupe de parties prenantes incluant les employeurs locaux, les fournisseurs de formation, le Ministère en charge de la formation professionnelle, l’organisation patronale ainsi que les institutions nationales. « Nous souhaitons que les participants partagent leur expérience et tirent des enseignements qui pourraient améliorer la qualité et la pertinence de l’offre de formation dans le pays », dit Abdelaziz Jaouani, le chef de projet au niveau de l’ETF. Plus de détails sur les résultats seront bientôt disponibles sur le site Internet de l’ETF. 1