1. informations pratiques page 2 2. projet page 3 3. le parcours page
Transcription
1. informations pratiques page 2 2. projet page 3 3. le parcours page
DOSSIER DE PRESSE «SAUL STEINBERG. L’ÉCRITURE VISUELLE » MUSÉE TOMI UNGERER – CENTRE INTERNATIONAL DE L’ILLUSTRATION, 27 NOVEMBRE 2009 – 28 FÉVRIER 2010 1. INFORMATIONS PRATIQUES PAGE 2 2. PROJET PAGE 3 3. LE PARCOURS PAGE 4 4. PRÉSENTATION DU CATALOGUE PAGE 7 5. BIOGRAPHIE DE SAUL STEINBERG PAGE 10 6. LISTE DES PRÊTEURS PAGE 12 7. BIBLIOGRAPHIE SÉLECTIVE PAGE 14 8. AUTOUR DE L’EXPOSITION PAGE 16 9. VISUELS DISPONIBLES POUR LA PRESSE PAGE 18 1 DOSSIER DE PRESSE «SAUL STEINBERG. L’ÉCRITURE VISUELLE » MUSÉE TOMI UNGERER – CENTRE INTERNATIONAL DE L’ILLUSTRATION, 27 NOVEMBRE 2009 – 28 FÉVRIER 2010 1. Informations pratiques Musée Tomi Ungerer - Centre international de l'Illustration Lieu : 2, Avenue de la Marseillaise, Strasbourg Tél. : 33 03 69 06 37 27 Fax : 33 03 69 06 37 28 HORAIRES : Ouvert tous les jours de 12h à 18h, et les samedis et dimanches de 10h à 18h. Fermé le mardi. Jours de fermeture annuels : le 1er janvier, le Vendredi Saint, le 1er mai, les 1er et 11 novembre, le 25 décembre. Accueil des groupes : Pour toute visite de groupe de plus de 10 personnes: la réservation est indispensable auprès du Service éducatif des musées au 03 88 88 50 50 (du lundi au vendredi de 8h30 à 12h30) Tarifs : Tarif normal : 5 euros Tarif réduit : 2,50 euros Gratuité : moins de 18 ans, carte Culture carte Atout Voir carte Museums Pass Musées carte Édu’Pass visiteurs handicapés étudiants en art et en histoire de l’art personnes en recherche d’emploi bénéficiaires de l’aide sociale agents de la CUS munis de leur badge pour tous, le 1er dimanche de chaque mois Pass 1 jour : 8 euros, tarif réduit 4 euros (accès à tous les Musées de la Ville de Strasbourg et à leurs expositions temporaires), Pass 3 jours : 10 euros, tarif unique (accès à tous les Musées de la Ville de Strasbourg et à leurs expositions temporaires), Museums Pass Musées – 1 an, 180 musées : tarif individuel 69 euros, tarif familial 119 euros (accès à plus de 180 musées en Alsace, Suisse et Allemagne). 2 DOSSIER DE PRESSE «SAUL STEINBERG. L’ÉCRITURE VISUELLE » MUSÉE TOMI UNGERER – CENTRE INTERNATIONAL DE L’ILLUSTRATION, 27 NOVEMBRE 2009 – 28 FÉVRIER 2010 2. Le projet L’exposition « Saul Steinberg. L’écriture visuelle », présentée du 27 novembre 2009 au 28 février 2010 au Musée Tomi Ungerer – Centre international de l’Illustration inaugure la programmation du musée consacrée à l’histoire de l’illustration du XXe siècle. Saul Steinberg (1914-1999), artiste américain d’origine roumaine, s’est fait connaître du grand public pour avoir illustré pendant soixante ans les pages et couvertures du magazine The New Yorker. L’exposition réunit pour la première fois, et de façon exceptionnelle, des œuvres originales de Steinberg et des documents d’archives provenant exclusivement de collections privées et publiques européennes. Saul Steinberg est considéré comme un maître en matière de dessin : « Vous dessinez comme un roi », lui avait un jour écrit Le Corbusier. L’artiste, né en Roumanie, fuit l’Europe pour les Etats-Unis devant la montée du fascisme. Etabli à New York, il dessine pour la publicité et la presse, mais s’est avant tout fait connaître pour sa collaboration au New Yorker. Dès 1946, son œuvre est présentée au MoMA. L’exposition au Musée Tomi Ungerer met en valeur le trait synthétique et aigu de Steinberg, qui a été décliné au travers de différentes techniques graphiques. Quand s’y associent des symboles et des calligraphies, l’ensemble forme alors une véritable « écriture visuelle » qui est la marque de l’œuvre, selon l’expression du critique d’art Pierre Schneider. Ses thèmes iconographiques sont très diversifiés : on peut y découvrir entre autres, la musique, les animaux, les femmes, les faux papiers, le nez, les masques, les paysages, les architectures et les villes. Mais c’est incontestablement la critique des institutions et des symboles de la société américaine qui reste le sujet majeur de son œuvre. L’une des sections du parcours montre également, en présentant quelques dessinateurs contemporains, combien l’œuvre de Steinberg a marqué ses héritiers. L’exposition, accompagnée d’un catalogue édité par les Musées de la Ville de Strasbourg, réunit près de 135 œuvres originales et documents d’archives prêtés par des collections privées et publiques d’Europe. Elle est complétée par plusieurs films, dont « La ligne de Steinberg », réalisé par Daniela Roman, nièce de l’artiste, et Thierry Fontaine. Nous adressons nos plus vifs remerciements à la Fondation Saul Steinberg, et tout particulièrement à sa directrice, Sheila SCHWARTZ, ainsi qu’à Peter KASSOVITZ, Bernard PARMEGIANI et l’Institut National de l’Audiovisuel. Commissariat : Thérèse WILLER, conservatrice du Musée Tomi Ungerer – Centre international de l’Illustration Collaboratrice scientifique : Bénédicte MATHEY, assistante qualifiée de conservation du patrimoine Le Musée Tomi Ungerer – Centre international de l’Illustration Le Musée Tomi Ungerer – Centre international de l’Illustration, qui a ouvert ses portes en 2007, est le premier Musée de France dédié à ce secteur des arts. Installé à la villa Greiner, une maison de la fin du XIXe siècle édifiée au cœur de Strasbourg, dans un quartier historique et un environnement architectural d’exception, le musée porte le nom du dessinateur et illustrateur d’origine strasbourgeoise né en 1931. Il propose un parcours muséographique basé en grande partie sur la présentation d’œuvres sur papier issues des donations successives de l’artiste à sa ville natale depuis 1975, et qui a pour but de montrer son œuvre prolifique, connue dans le monde entier, dans tous ses aspects, du livre pour enfants au dessin satirique en passant par l’affiche et le dessin publicitaire et même les sculptures. Le musée a aussi pour but de faire connaître au public d’autres artistes du XXe siècle et de la scène internationale, qui ont contribué à forger une histoire de l’illustration aujourd’hui encore peu connue. La création du dixième des Musées de la Ville de Strasbourg se justifie pleinement par la tradition du dessin d’illustration qui existe dans la ville depuis le développement de l’imprimerie ; à Strasbourg est aussi né Gustave Doré et a été fondée l’École supérieure des Arts décoratifs qui transmet fidèlement grâce à un atelier de réputation mondiale le flambeau de l’illustration. 3 DOSSIER DE PRESSE «SAUL STEINBERG. L’ÉCRITURE VISUELLE » MUSÉE TOMI UNGERER – CENTRE INTERNATIONAL DE L’ILLUSTRATION, 27 NOVEMBRE 2009 – 28 FÉVRIER 2010 3. Le parcours L’exposition « Saul Steinberg. L’écriture visuelle » est présentée au premier étage du Musée Tomi Ungerer – Centre international de l’Illustration. Près de 135 œuvres, documents et archives y sont exposés. Le parcours s’organise autour de six sections, partagées en onze sous-sections, dévoilant de manière thématique le riche œuvre de Steinberg. D’autres illustrateurs, afin de contextualiser l’époque et de témoigner aussi de la création d’aujourd’hui, viennent s’ajouter au parcours. Trois films projetés en continu complètent également le parcours : Daniela ROMAN et Thierry FONTAINE, La ligne Steinberg, AAPA, 2008, 26 mn ; Peter KASSOVITZ, Saul Steinberg, ORTF, 1966, 14 mn ; Steinberg, « Du côté de chez les Maeght », ORTF, émission diffusée le 10/07/1973, 14 mn ainsi qu’un fond sonore composé d’extraits de : « Portrait de Hitch », tiré du film d’Alfred HITCHCOCK, Mais qui a tué Harry, 1955, UNIVERSAL mis en musique par Bernard HERRMANN, 2 mn ; extrait de Violostries de Bernard PARMEGIANI, 1964, INAGRM, 2 mn. Les sections de l’exposition : • Biographie Ma formation, je la dois aux albums de famille. On y admirait les photographies des parents, oncles et tantes, cousins, cousines, grands-parents, arrière-grands-parents (…). Ces portraits furent ma première source d’inspiration. (Saul Steinberg et Aldo Buzzi, Ombres et reflets, Paris, Christian Bourgois Editeur, 2002, pp. 15-16) Plusieurs séries de photographies prises par des amis de Steinberg ainsi que des dessins accueillent le visiteur dans l’exposition. Robert Doisneau, Irving Penn, Stefan Moses et Inge Morath révèlent le visage du dessinateur et son travail. Prêté exceptionnellement, un cadavre exquis dessiné avec Picasso en 1958 témoigne de la rencontre de Steinberg avec le peintre, et de son attirance pour les jeux surréalistes. • Dessins d’illustration Le New Yorker représente mon monde politique. C’est mon devoir. J’articule une expression politique subversive. (Saul Steinberg, Art in America, 1970) Saul Steinberg a commencé sa carrière comme illustrateur dans des revues d’humour italiennes, Il Settebello et Bertoldo, notamment. Ses dessins sont alors très connotés de l’époque, proches du style de Maurice Henry ou de Dubout par exemple. Emigré aux Etats-Unis, il collabore à partir de 1941 à la prestigieuse revue The New Yorker, qui était connue pour ouvrir ses pages aux cartoonists et qui a rendu célèbres des dessinateurs comme Chas Addams, James Thurber ou Peter Arno. Il y développe le procédé du one-line drawing, ou dessin tracé d’une seule ligne, accompagné ou non d’une légende. Il diversifie la technique en y incluant des lettres, des chiffres, des symboles, qui mèneront à de véritables rébus, et y ajoute la couleur et le collage. On compte près de 800 cartoons ou dessins d’illustration de Steinberg pour la revue new-yorkaise. Outre le dessin original publié en première de couverture le 6 juin 1970 sur le thème de l’Angélus de Millet, sont présentées dans l’exposition des variantes de couverture et d’illustrations d’articles. Sous-sections : premiers cartoons, The New Yorker • Ecritures visuelles et faux papiers Tout d’un coup, brusque engouement, folie de répétition : Steinberg ne pense qu’à l’empreinte digitale, il la voit partout, c’est-à-dire métaphoriquement sous mille forme à la fois inattendues et plausibles : la ronde empreinte striée des passeports et des fiches de police devient tableau de 4 DOSSIER DE PRESSE «SAUL STEINBERG. L’ÉCRITURE VISUELLE » MUSÉE TOMI UNGERER – CENTRE INTERNATIONAL DE L’ILLUSTRATION, 27 NOVEMBRE 2009 – 28 FÉVRIER 2010 chevalet, visage, paysage, nuage, colline, etc. (Roland Barthes, All except you, Paris, Galerie Maeght. Edition Repères. Collection Edition d’art, 1983, p. 30) Dès les années quarante, Steinberg s’essaye à plusieurs styles graphiques sur une même feuille. Recherche d’une calligraphie toute personnelle : « Je suis un écrivain qui dessine » aime-t-il à répéter, une série de dessins autour de l’utilisation répétée de hachures, points, lignes, etc. témoigne de son expérimentation. Cette quête s’apparente à celle autour du faux papier ; de ses années d’exil à partir de 1940, fuyant le fascisme, Steinberg retient l’obsession de l’Administration pour le tampon et l’empreinte digitale : il les détourne et les répète comme de nouveaux motifs pour son répertoire iconographique en faisant réaliser des cachets de caoutchouc pour créer des archétypes (l’homme debout, l’homme marchant, l’indien à la lance, la femme, etc.) et des géométries simples. De motif, le tampon devient alors prétexte aussi à un jeu sur le faux et les apparences trompeuses. Ainsi Steinberg se met à dessiner des diplômes, passeports, lettres et toutes sortes de documents officiels qu’il offre à ses amis, les autorisant, le cas échéant à exercer leur métier de peintre et sculpteur (Giacometti), photographe (Henri Cartier-Bresson, Sigrid Spaeth), architecte (Le Corbusier). Sous-sections : écritures visuelles, faux papiers, littérature et musique • Métamorphoses Un masque représente la façon dont les gens veulent apparaître, ce qu’ils veulent être. On pourrait diviser la vie de l’homme en deux parts : sa vie émotionnelle, physique, intime, et sa vie politique et mondaine, où il voit d’autres personnes et a constamment à apparaître dans une forme attendue. Vous devriez toujours porter le même visage et la même expression de façon à être rassurants pour les gens qui vous rencontrent. Les gens sont pris de panique si vous ne vous ressemblez plus ou si vous perdez du poids ou si vous grossissez. (Saul Steinberg, Le Masque, textes de Michel Butor et Harold Rosenberg, et photographies de Inge Morath, Paris, Maeght Editeur, 1966, n.p.) Mélange de poésie et d’énigme, le trompe-l’œil séduit particulièrement Steinberg. S’il y excelle en réalisant de faux papiers, il s’en amuse aussi en complétant ou en dessinant à l’encre des figures humaines sur des objets les plus divers et les plus banals (bancs, lampes, chaises, baignoires, cartons de déménagement). Dans les années soixante-dix, Steinberg s’intéresse davantage à la sculpture en trompe-l’œil qu’il décrit comme des « caricatures de musées ». Il crée en trompe-l’œil des tables-tableaux sur bois, des objets – faux Leica, fausses boîtes d’allumettes ou de crayons de couleurs – des dessins et des collages. Moins trompe-l’œil ou caricatures que types sociaux, Steinberg fabrique des masques dans des sacs à provision en papier kraft : « Le masque n’est pas un portrait mais une sorte de prototype. Il permet de garder une apparence d’optimisme permanent ». Et d’ajouter qu’ « un masque représente la façon dont les gens veulent apparaître, ce qu’ils veulent être ». L’illusion des apparences prend le même sens avec la métamorphose de l’homme en animal, ou inversement. Le chat, animal fétiche de Steinberg, fréquent dans ses dessins, prend souvent une figure et une attitude humaines. Sous-sections : trompe-l’œil, homme-animal, masques • Paysages C’est un honneur pour moi, ex-enfant, de savoir que pendant ma vie, je me suis trouvé réellement dans des pays, sur des océans ou des rivières que j’avais vus sur le planisphère, que j’avais connus à travers Jules Verne. (Steinberg, interview de Jean Frémon, Paris, Galerie Maeght Lelong, Repères. Cahiers d’art contemporain, n°30, 1986, p. 18). Les « Paysages » de Saul Steinberg sont tant intérieurs qu’extérieurs. L’inspiration du dessinateur s’est nourrie de ses différents environnements, celui des années de jeunesse quand il était étudiant en architecture en Italie, puis celui des années de maturité, aux Etats-Unis et lors de ses nombreux voyages en Europe. L’architecture est restée un thème important tout au long de son œuvre, ravivé par son amitié avec Le Corbusier. L’Amérique constitue cependant son thème de prédilection, toujours observée d’un œil critique comme en témoignent ses visions satiriques de rues et de cocktails peuplés de personnages prototypiques. Le sommet en est l’œuvre réalisée pour l’Exposition Universelle de Bruxelles en 1958, intitulée « The Americans », qui trace un panorama de la société américaine avec ses stéréotypes et ses codes, et dont l’exposition montre la reproduction d’un des panneaux, Dowtown – Big City. Des exemplaires du New Yorker, des documents d’archives et des 5 DOSSIER DE PRESSE «SAUL STEINBERG. L’ÉCRITURE VISUELLE » MUSÉE TOMI UNGERER – CENTRE INTERNATIONAL DE L’ILLUSTRATION, 27 NOVEMBRE 2009 – 28 FÉVRIER 2010 produits dérivés de l’époque réalisés par Saul Steinberg, complètent la présentation des dessins originaux. Sous-sections : paysages et architectures, design et intérieurs, America • Héritiers Les géants du dessin d’illustration que sont Jean Bosc, Chaval et André François ont reconnu Saul Steinberg comme le maître incontesté du genre. Trois scènes de mœurs au trait synthétique et expressif montrent leur goût pour les situations absurdes et décalées tirées de l’observation de la vie quotidienne. Ronald Searle, Jean-Jacques Sempé, Tomi Ungerer, qui appartiennent à une même génération, se sont distingués dans des secteurs similaires du dessin d’illustration et ont donné à l’art graphique de la deuxième moitié du XXe siècle ses œuvres les plus remarquables. Une place particulière est réservée à Pierre Etaix (né en 1928), homme de cinéma et de cirque, dessinateur, qui pratique avec bonheur le burlesque et le gag visuel. Christian Antonelli, Philippe Geluck et Sergueï représentent, quant à eux, une nouvelle génération de dessinateurs-illustrateurs. Ils livrent une vision caustique et satirique de la société contemporaine dans des modes d’expression qui, très différents parfois les uns des autres, se caractérisent par l’amour de la ligne. 6 DOSSIER DE PRESSE «SAUL STEINBERG. L’ÉCRITURE VISUELLE » MUSÉE TOMI UNGERER – CENTRE INTERNATIONAL DE L’ILLUSTRATION, 27 NOVEMBRE 2009 – 28 FÉVRIER 2010 4. Présentation du catalogue Saul Steinberg. L'écriture visuelle Sous la direction de Thérèse WILLER. Textes de Philippe DAGEN, Daniela ROMAN, Jean-Philippe THEYSKENS, Iain TOPLISS, Tomi UNGERER, Thérèse WILLER. 20 x 26 cm 192 pages 150 ill. couleur environ ISBN : 978-2-35125-074-7 SOMMAIRE Préface Introduction de Tomi UNGERER Textes : - Daniela Roman : Mon oncle d’Amérique - Ian Topliss : Saul Steinberg - Philippe Dagen : Steinberg postmoderne ? - Jean-Philippe Theyskens: Un américain à Bruxelles. Saul Steinberg et le Pavillon des ÉtatsUnis à l’Expo 58. - Thérèse Willer : Les « Héritiers » Catalogue des œuvres exposées Biographie Bibliographie sélective EXTRAITS Introduction de Tomi Ungerer C’est au centre culturel américain de Strasbourg que j’ai découvert le premier album de Steinberg All in Line. Un déclic, une illumination. Tomi Ungerer Textes - Daniela Roman : Mon oncle d’Amérique Nous étions complices quand je lui disais, tu es mon oncle d’Amérique, l’oncle SAM et nous riions ensemble de l’image que cela nous évoquait... Lui ne souhaitait qu’une chose : que l’on soit amis et non pas oncle et nièce. Mais je dois dire que nous n’avons jamais été capables de dépasser cette relation familiale et hiérarchique, où je me voyais toute petite à côté de lui, nimbé de sa célébrité et ses talents artistiques. Pourtant... Daniela Roman - Iain Topliss : Saul Steinberg What was Saul Steinberg? Neither an artist nor cartoonist, but something different from and greater than both, whose borrowed styles and techniques, not adopted but appropriated, everything drawn at one remove, became his primary language. He did not just add to the art of illustration but enlarged and reformed the genre to the point at which imitation would become impossible. Steinberg was a hybrid and the producer of hybrid artwork at the crossover point of the three orders of the sign—the iconic, the indexical and the symbolic. His oeuvre was truly “l’écriture visuelle”. He thought of himself as a product of Bucharest. Bucharest, an art deco city of primitivism and the avant-garde, both European and Asiatic, was, he later declared, one of those “places where two or three rivers converge and mingle, where there is something essential that has nothing to do with the ordinary character of the place, something that emerges at a particular moment when cultures, the 7 DOSSIER DE PRESSE «SAUL STEINBERG. L’ÉCRITURE VISUELLE » MUSÉE TOMI UNGERER – CENTRE INTERNATIONAL DE L’ILLUSTRATION, 27 NOVEMBRE 2009 – 28 FÉVRIER 2010 forces of south, north, east, and west come together and give birth to a tornado, a typhoon, a waterspout, or if you like, an eddy––Dada”. Or, give birth to a Saul Steinberg. But although he embraced the Dadaist debunking of high art, he rejected central Dadaist tenets: the emphasis on chance, on the non-rational, on the unimportance of inspiration and craft. Dada, moreover, sprang into life as a reaction against the carnage of the First World War, using an historical cause to severe links with historical causality. But Steinberg was unusually receptive to his age and its conditions, and his work invariably has subterranean links to both his life and times. Although he was never a central player in the great events of his epoch, nonetheless his work reveals the sedimentary deposit of the world-historical dramas of the twentieth century. Both his life and his art were driven this way and that by the currents that shaped the twentieth century: the collapse of the old world of Eastern Europe, the rise of Fascism in Italy and German, the war in China, North Africa and the Mediterranean, the opportunities of cosmopolitan post-war Europe, the Cold War, the vibrant, trashy, exhilarating civilization of mid-century America in all its glory and subsequent decline. He became––in formally inventive ways––the closest and most intelligent observer of the twentieth century. Iain Topliss, professeur à La Trobe University, Melbourne, Australie Texte traduit en français par Jean-François Allain - Philippe Dagen : Steinberg postmoderne ? Pourquoi Saul Steinberg, maintenant ? Dix ans après sa mort, les expositions et les livres semblent devoir se multiplier. Il y a quelques mois, une jeune artiste française, Camille Henrot, dont la vidéo et l’installation sont les modes de travail, le citait parmi ses préférences alors que l’on aurait supposé qu’elle ne pouvait qu’ignorer son nom Qu’est ce qui fait que son œuvre puisse apparaître comme de celles dont l’époque actuelle à besoin – l’époque et ses artistes ? Philippe Dagen, professeur d’histoire de l’art contemporain à l’université Paris I - Jean-Philippe Theyskens : Un américain à Bruxelles. Saul Steinberg et le Pavillon des ÉtatsUnis à l’Expo 58. - Que pensez-vous de l’Exposition de Bruxelles, monsieur Steinberg ? - Très bien, très bien !... on aurait dit Jérôme Bosch, il y a quelques jours… (…) : cela faisait penser au paradis, ou à l’enfer… Vous savez, il faut des expositions : on s’endimanche. À peine l’Expo 58 inaugurée, la foule se presse pour découvrir le pavillon américain et son voisin, celui de l’Union soviétique. Pour les États-Unis, l’architecte Edward Durell Stone a conçu un gigantesque pavillon circulaire translucide. Des panneaux de matière plastique sont suspendus à l’anneau de compression en béton qui forme une corniche-auvent et retient les câbles qui convergent vers un cylindre métallique de tension. Celui-ci prend la place du moyeu si l’on compare la structure du toit à une gigantesque roue de bicyclette. Ouvert au soleil (sun) comme à la pluie, ce cylindre rappelle l’oculus du Panthéon à Rome tandis que les dimensions du tun (tambour de 105 m de diamètre et 30 m de haut) rattrapent celles du Colisée. Aéré et lumineux, l’intérieur se déploie autour d’un plan d’eau et de saules qui ont été englobés dans la construction. Un étage en balcon ceinture l’intérieur. Pour scénographier l’exposition, Bernard Rudofsky et Peter G. Harnden ont travaillé non sans difficultés : commencé parmi les derniers à Bruxelles, le chantier a été géré de main de maître mais problèmes budgétaires et coupes sombres vont se répercuter sur les derniers aménagements. Le secteur privé sera mis à contribution pour étoffer une présentation sinon inconsistante et qui n’aurait pas résisté à la comparaison avec celle, impressionnante, des Russes. Cependant l’esprit qu’entend illustrer le commissaire général de la participation américaine, Howard S. Cullman, est préservé : une ambiance détendue et même fun insiste sur le mode de vie et décline les ambiances quotidiennes. Cette authenticité sera parfois coûteuse : le concessionnaire de hot dogs doit bientôt importer des USA ses petits pains (buns) pour satisfaire ses clients américains tandis que les visiteurs européens dévalisent les toilettes gratuites achalandées – luxe inédit pour l’époque - en moelleux rouleaux de papier toilette. Pour triviaux qu’ils soient, ces faits témoignent de l’expérience pratique de l’american way of life que l’on veut ici proposer. Et si, in extremis, IBM présente ses machines et qu’une section illustre les développements dans la maîtrise de l’énergie atomique, le grand public retiendra surtout de la visite le spectacle quotidien d’un défilé de mode organisé par le magazine Vogue. Au balcon comme au bord de l’eau, la foule admire les mannequins qui empruntent un plan incliné pour gagner un podium au milieu de l’étang. Sur certains clichés les spectateurs se confondent avec les silhouettes des panneaux muraux de Saul Steinberg dressés non loin. Jean-Philippe Theyskens, historien de l’art 8 DOSSIER DE PRESSE «SAUL STEINBERG. L’ÉCRITURE VISUELLE » MUSÉE TOMI UNGERER – CENTRE INTERNATIONAL DE L’ILLUSTRATION, 27 NOVEMBRE 2009 – 28 FÉVRIER 2010 - Thérèse Willer : Les « Héritiers » Le dessin d’illustration a sans conteste été marqué, dès la deuxième moitié du XXe siècle, par l’œuvre de Saul Steinberg. D’après Michel Ragon, voici par exemple ce qui déclencha le phénomène chez les dessinateurs français dans l’immédiat après-guerre : « En 1945, une sélection des dessins du New Yorker exposée à l’ambassade des Etats-Unis à Paris et la publication du premier album de Saul Steinberg, All in Line, donnent à la caricature française un coup de poing ». En effet, certains journaux américains avaient favorisé un genre qui se taillait la part du lion dans le vaste domaine du dessin satirique, le cartoon, et avaient fait connaître ainsi Chas Addams, Sam Cobean, Rea Irvin, William Steig ou James Thurber. Ces dessins d’humour étaient accompagnés d’une légende très courte, ou n’en comportaient aucune et étaient alors appelés sight laughs, littéralement des « rires au premier coup d’œil ». Mais ils se caractérisaient toujours par un trait simplifié et stylisé, qui a donné naissance au terme de one-line drawing. La technique qui y était le plus souvent attachée était le dessin à l’encre de Chine, tracé à la plume ou au pinceau sur le papier. Saul Steinberg, qui fit ses débuts au New Yorker en 1941, devint rapidement maître en la matière. Rien d’étonnant à ce que de nombreux dessinateurs de par le monde l’aient reconnu comme tel. En France, c’est le cas de Bosc, Cabu, Chaval, Desclozeaux, Pierre Etaix, Folon, André François, Ronald Searle, Jean-Jacques Sempé, Siné, Tomi Ungerer, Willem, Wolinski, pour ne citer qu’eux, de même que la génération suivante, dont font partie entre autres Antonelli, Geluck, Plantu, Sergueï. De prime abord, on constate que les styles graphiques de ceux qui se réclament de Steinberg sont très différents, parfois même aux antipodes, les uns des autres. L’une des raisons en est sans doute la diversification de leur production : l’œuvre de Ronald Searle et d’André François s’étend à de nombreux secteurs graphiques, du livre pour enfants à la publicité, celle de Bosc et de Chaval est plus spécifiquement satirique, celle de la jeune génération se montre pour sa part plus proche du dessin de presse. C’est finalement Geluck, le créateur du « Chat », qui explicite de la manière la plus juste ce qui relie le maître à ses héritiers : « Un seul trait de plume de Steinberg m’importe ». C’est en effet avant tout la ligne qui a les a marqués, et qui reste leur dénominateur commun, même si chacun la réinterprète à sa manière. On la retrouve précise et pointue dans les dessins en noir et blanc d’André François, de Ronald Searle et de Sempé, comme dans ceux de Chaval et de Bosc, ludique chez Pierre Etaix, acide chez Christian Antonelli, concise et claire chez Sergueï et Geluck. Thérèse Willer, conservatrice du Musée Tomi Ungerer - Centre international de l'Illustration 9 DOSSIER DE PRESSE «SAUL STEINBERG. L’ÉCRITURE VISUELLE » MUSÉE TOMI UNGERER – CENTRE INTERNATIONAL DE L’ILLUSTRATION, 27 NOVEMBRE 2009 – 28 FÉVRIER 2010 5. Biographie de Saul Steinberg 1914 Naissance à Râmnicul Sărat, en Roumanie. 1932 Fréquente les cours de philosophie et de lettres de l’université de Bucarest. 1933 Étudie l’architecture à la faculté d’architecture Regio Politecnico de Milan et obtient son diplôme en 1940. 1936 Premières parutions de ses caricatures dans la revue milanaise Bertoldo, éditée par Giovannino Guareschi. 1940 Ses dessins paraissent pour la première fois aux États-Unis dans Harper’s Bazaar et Life. 1941 Les lois antisémites l’obligent à fuir l’Italie. Passe une année à Saint Domingue en attendant son visa pour les États-Unis. Première publication dans The New Yorker. 1942 Ses caricatures politiques paraissent chaque mois dans le journal PM. Signe cette même année un contrat avec le New Yorker. En juin, arrive à New York. 1943 Obtient la nationalité américaine. Est nommé officier des services de renseignements de la Marine et du Bureau des affaires stratégiques. Il traverse la Chine, l’Inde, l’Afrique du nord, l’Italie. Première exposition individuelle en avril à la galerie Wakefield de New York. 1944 Est transféré aux services de propagande de Naples puis de Rome, pour dessiner des supports de propagande. Épouse Hedda Sterne à New York, artiste d’origine roumaine, de l’École de New York. 1945 Parution de All in Line, son premier livre de dessins, vendu à plus de 20 000 exemplaires. 1946 Rencontre des personnalités comme Alexander Calder, Bernard Rudofsky, Leo Lionni, Marcel Breuer et Le Corbusier. Passe l’automne à Paris, où il rencontre Henri Cartier Bresson, qui l’introduit auprès d’artistes et d’intellectuels français, dont Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre. Participe à l’exposition « Fourteen Americans » au MoMA, consacrée à de jeunes artistes avant-gardistes, aux côtés notamment d’Arshile Gorky et de Mark Tobey. 1947 Rencontre Vladimir Nabokov. Réalise des œuvres murales pour le restaurant Terrace Plaza Hotel de Cincinnati. 1948 Exposition personnelle à l’Institute of Design de Chicago. 1949 Participe à l’exposition sur le design intérieur « An Exhibition for Modern Living », au Detroit Institute of Arts. Publication de son second livre de dessins The Art of Living. 1950 Publie des portfolios dans Flair, qui associent photographies et dessins. 1952 Expositions individuelles de dessins aux galeries Betty Parsons et Sidney Janis de New York et à l’Institut of Contemporary Arts de Londres. 1953 Expose pour la première fois à la Galerie Maeght de Paris, exposition itinérante qui sera présentée au Stedelijk Museum à Amsterdam, au Kunstmuseum de Bâle, notamment ; Maeght devient son marchand jusque dans les années quatre-vingts. 1954 Pour la 10e Triennale de Milan, réalise l’œuvre murale du « Labyrinthe des enfants », en plein air. Parution de son troisième livre de dessins The Passport et de son premier recueil de dessins Steinberg’s Umgang mit Menschen. 10 DOSSIER DE PRESSE «SAUL STEINBERG. L’ÉCRITURE VISUELLE » MUSÉE TOMI UNGERER – CENTRE INTERNATIONAL DE L’ILLUSTRATION, 27 NOVEMBRE 2009 – 28 FÉVRIER 2010 1955 Crée un dessin panoramique pour le générique du film Mais qui a tué Harry ?, d’Alfred Hitchcock. 1956 Publication de Dessins, compilation française de ses trois précédents ouvrages. 1957 Seconde exposition individuelle à l’Institute of Contemporary Arts de Londres. 1958 Réalise « Les Américains », œuvre murale de 80 panneaux, pour le pavillon américain de l’Exposition universelle à Bruxelles. Visite Pablo Picasso à la villa La Californie, avec lequel il réalise des cadavres exquis. Rencontre Inge Morath, photographe de Magnum avec laquelle il collabore pour la série des masques. 1959 Parution de son troisième recueil de dessins Steinberg. 1960 Se sépare d’Hedda Sterne. Rencontre Sigrid Spaeth à New York, étudiante allemande en design et photographie. Se recentre sur sa collaboration avec le New Yorker et ses expositions en galerie. Publication de son quatrième livre de dessins The Labyrinth. 1962 Parution de son quatrième recueil de dessins The Catalogue. 1963 Entame un tour du monde en solitaire. 1964 Parution de son cinquième recueil de dessins Steinberg’s Paperback. 1965 Publication de son cinquième livre de dessins The New World. 1966 Exposition « Steinberg : Le Masque » à la Galerie Maeght, Paris. Publication de l’ouvrage éponyme. Reçoit la Médaille de Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres du gouvernement français. 1967 Inauguration de l’exposition « Steinberg : The Americans » au musée des Beaux-Arts de Bruxelles, qui sera présentée par la suite à Rotterdam et à Hambourg. 1968 Influencé par les BD de l’Underground new yorkais. 1973 Publication de son septième livre de dessins The Inspector. 1974 Importante exposition itinérante en Allemagne et en Autriche. 1978-1983 Rétrospective Saul Steinberg au Whitney Museum of American Art de New York. Publications dans The New Yorker de ses séries de dessins autobiographiques Uncles, Cousins, Postcards, Dreams. 1982 Exposition « Steinberg : Still Life and Architecture » à la Pace Gallery de New York. 1987 The New Yorker change de propriétaire. Steinberg interrompt sa collaboration avec le journal pendant plusieurs années. 1988 Exposition à la Kunsthalle de Nuremberg. 1992 Publication de son sixième recueil de dessins The Discovery of America, et exposition des dessins de la série à la Pace Gallery de New York. 1993 Reprend sa collaboration avec le New Yorker. 1999 Décède des suites d’un cancer. Selon sa volonté, la Fondation Saul Steinberg est créée. Il lègue une partie également de ses documents à la Beinecke Library de l’Université de Yale. 2006 Début de la tournée de l’exposition « Saul Steinberg : Illuminations » aux Etats-Unis puis en Europe jusqu’en juin 2009. 11 DOSSIER DE PRESSE «SAUL STEINBERG. L’ÉCRITURE VISUELLE » MUSÉE TOMI UNGERER – CENTRE INTERNATIONAL DE L’ILLUSTRATION, 27 NOVEMBRE 2009 – 28 FÉVRIER 2010 6. Liste des prêteurs 41 prêteurs européens (institutions publiques, fondations, galeries et collections privées) ont accordé 135 prêts. COLLECTIONS PUBLIQUES ET FONDATIONS ALLEMAGNE - Neues Museum – Staatliches Museum für Kunst und Design in Nürnberg, Nuremberg Vitra Design Museum, Weil am Rhein - AUTRICHE Karikaturmuseum Krems - Centre Pompidou, Musée national d’art moderne - Centre de création industrielle, Paris Musée Tomi Ungerer - Centre international de l'illustration, Strasbourg Fondation Alberto et Annette Giacometti, Paris Fondation Henri Cartier-Bresson, Paris Fondation Le Corbusier, Paris - Collection Institut du Dessin – Fondo Adami, Meina - Cartoonmuseum Basel, Bâle FRANCE ITALIE SUISSE GALERIES ALLEMAGNE - Galerie Bartsch & Chariau, Munich - Galerie Claude Bernard, Paris Galerie Lelong, Paris Galerie Maeght, Paris - Collection Paola Ghiringhelli Folon, Il Chiostro Saronno - Galerie Daniel Varenne, Genève Galerie Hauptmann & Kampa, Zurich FRANCE ITALIE SUISSE COLLECTIONS PRIVÉES ALLEMAGNE - Collection Wolf Geyer, Stuttgart Collection Joffe Collection M. et Mme Niemann Collection Vowinckel-Textor, Cologne - Collection M. Philippe Geluck Collection M. Pascal Lemaître - Collection M. Christian Antonelli Collection Mme Sylvie Baltazart-Eon Collection Mmes Annette Doisneau et Francine Déroudille Collection M. Pierre Etaix BELGIQUE FRANCE 12 DOSSIER DE PRESSE «SAUL STEINBERG. L’ÉCRITURE VISUELLE » MUSÉE TOMI UNGERER – CENTRE INTERNATIONAL DE L’ILLUSTRATION, 27 NOVEMBRE 2009 – 28 FÉVRIER 2010 - Collection Mme Daniela Roman Collection M. Sergueï - Collection Angelini Collection Walter Fochesato - Collection Dr. Karin Spiesshofer ITALIE SUISSE Et tous les prêteurs qui ont souhaité conserver l’anonymat. 13 DOSSIER DE PRESSE «SAUL STEINBERG. L’ÉCRITURE VISUELLE » MUSÉE TOMI UNGERER – CENTRE INTERNATIONAL DE L’ILLUSTRATION, 27 NOVEMBRE 2009 – 28 FÉVRIER 2010 7. Bibliographie sélective ÉCRITS DE L’ARTISTE Saul Steinberg, All in Line, New York, Duell, Sloan & Pearce, 1945. Saul Steinberg, The Art of Living, New York, Harper & Brothers, 1949. Saul Steinberg, The Passport, New York, Harper & Brothers, 1954. Saul Steinberg, The Labyrinth, New York, Harper & Brothers, 1960. Saul Steinberg, The New World, New York, Harper & Row, 1965. Saul Steinberg, Le Masque, textes de Michel BUTOR et Harold ROSENBERG, et photographies de Inge MORATH, Paris, Maeght Editeur, 1966. Saul Steinberg, The Inspector, New York, The Viking Press, 1973. RECUEILS DE DESSINS DE L’ARTISTE Saul Steinberg, Steinberg’s Umgang mit Menschen, Hambourg, Rowohlt Verlag, 1954. Saul Steinberg, Dessins, Paris, Gallimard, 1956. Saul Steinberg, Steinberg, Munich, R. Piper Verlag, 1959. Saul Steinberg, The Catalogue, Cleveland-New York, Meridian Books/ World Publishing, 1962. Saul Steinberg, Steinberg’s Paperback, Munich, Rowohlt Verlag, 1964. Saul Steinberg, The Discovery of America, introduction de Arthur C. DANTO, New York, Alfred A. Knopf, 1992. CATALOGUES D’EXPOSITION Saul Steinberg. Zeichnungen, Aquarelle, Collagen, Gemälde, Reliefs 1963-1974, sous la direction de Gertrud TEXTOR, Kölnischer Kunstverein, Cologne, 14 novembre- 31 décembre 1974/ Württembergischer Kunstverein, Stuttgart, 12 février – 16 mars 1975/ Kestner-Gesellschaft, Hannovre, 21 mars – 18 mai 1975/ Kulturhaus der Stadt Graz, Juin – juillet 1975/ Museum des 20. Jahrhunderts, Vienne, juillet – août 1975, Cologne, Kölnischer Kunstverein, 1974. Saul Steinberg, texte de Harold ROSENBERG, Whitney Museum of American Art, New York, 14 avril – 9 juillet 1978/ Hishhorn Museum and Sculpture Garden, Smithsonian Institution, Washington D.C., 13 octobre – 26 novembre 1978/ Arts Council of Great Britain, Serpentine Gallery, Londres, 17 janvier – 25 février 1979/ Fondation Maeght, Saint-Paul, 14 mars – 30 avril 1979, Hambourg, Rowohlt Verlag GmbH, 1979. Saul Steinberg, préface de Valerio ADAMI, Institut Valencià d’Art modern, 7 février – 7 avril 2002, Valence, IVAM, 2002. Saul Steinberg. Illuminations, texte de Joel SMITH et introduction de Charles SIMIC, The Morgan Library & Museum, New York, 30 novembre 2006 – 4 mars 2007/ Smithsonian American Art Museum, Washington D.C., 6 avril – 24 juin 2007/ Cincinnati Art Museum, Cincinnati, Ohio, 20 juillet – 20 septembre 2007/ Frances Lehman Loeb Art Center, Vasar College, Poughkeepsie, New York, 2 novembre 2007 – 24 février 2008/ Fondation Henri Cartier-Bresson, Paris, 6 mai – 27 juillet 2008/ Kunsthaus Zurich, 22 août – 2 novembre 2008/ Dulwich Picture Gallery, Londres, 26 Novembre 2008 – 15 Février 2009/ Museum für Kunst und Gewerbe, Hambourg, 13 mars – 1er juin 2009, New Haven et Londres, Yale University Press, 2006. 14 DOSSIER DE PRESSE «SAUL STEINBERG. L’ÉCRITURE VISUELLE » MUSÉE TOMI UNGERER – CENTRE INTERNATIONAL DE L’ILLUSTRATION, 27 NOVEMBRE 2009 – 28 FÉVRIER 2010 OUVRAGES SUR L’ARTISTE Joel Smith, Steinberg at The New Yorker, introduction de Ian FRAZIER, New York, Harry N. Abrams, Inc. Publishers, 2005. Iain Topliss, The Comic Worlds of Peter Arno, William Steig, Charles Addams and Saul Steinberg, Baltimore, The Johns Hopkins University Press, 2008. Saul Steinberg, Introduction de Iain Topliss, Paris, Delpire Editeur. Collection Poche Illustrateur, 2008. 15 DOSSIER DE PRESSE «SAUL STEINBERG. L’ÉCRITURE VISUELLE » MUSÉE TOMI UNGERER – CENTRE INTERNATIONAL DE L’ILLUSTRATION, 27 NOVEMBRE 2009 – 28 FÉVRIER 2010 8. Autour de l’exposition PETIT JOURNAL Petit journal de médiation et d’information gratuit sur l’exposition à destination du public, publié en français, allemand et anglais. CONFÉRENCES Mardi 8 décembre à 19h au Musée Ungerer « Hommage à Saul Steinberg », par Christian Antonelli, dessinateur de presse (Le Point, Le Monde, Marianne, Ras l’front…), éditorialiste satirique Mercredi 27 janvier à 19h à l’auditorium des musées « Les « héritiers » de Saul Steinberg » par Thérèse Willer, commissaire de l’exposition et conservatrice du Musée Tomi Ungerer Mardi 2 février à 20h à l’auditorium des musées « Steinberg postmoderne ? » par Philippe Dagen, professeur d’histoire de l’art contemporain à l’université Paris I Mardi 23 février à 19h à l’auditorium des musées « Les panneaux de Bruxelles » par Jean-Philippe Theyskens, historien de l’art et guide-conférencier au Musée des Beaux-Arts de Bruxelles VISITES COMMENTÉES EN FRANÇAIS Les dimanches 6, 13 et 20 décembre à 11h (la visite du 13 est interprétée en L.S.F) Les dimanches 10, 17 et 24 janvier à 11h Les dimanches 14, 21 et 28 février à 11h FUHRUNGEN IN DEUTSCHER SPRACHE Samstag 12. Dezember, 16. Januar, 13. Februar um 14.30 UNE HEURE/ UNE ŒUVRE Jeudi 3 décembre à 12h30 au Musée Tomi Ungerer Galerie Maeght, 1967, Saul Steinberg avec Bénédicte Mathey, collaboratrice scientifique pour l’exposition Jeudi 7 janvier à 12h30 au Musée Tomi Ungerer Parade, 1952, Saul Steinberg avec le service éducatif des musées LE TEMPS D’UNE RENCONTRE Samedi 6 février à 14h30, Musée Tomi Ungerer « America » avec Thérèse Willer, commissaire de l’exposition et conservatrice du Musée Tomi Ungerer LES ATELIERS PRATIQUES/ ADULTES Mercredi 9 décembre de 14h30 à 17h30 Atelier d’illustration avec Christian Antonelli, dessinateur de presse (Le Point, Le Monde, Marianne, Ras l’front…), éditorialiste satirique Mercredi 3 février de 14h30 à 17h30 Atelier d’illustration avec Yann Kebbi, illustrateur (concours international de la foire de Bologne 2008, concours international Coréen CJ Book 2009, Libération Carnets de Voyages novembre 2008...). LES ATELIERS DU MUSÉE TOMI UNGERER « Ligne, hachure, rature... le trait à la portée de la main » avec Yann LEBRAS, illustrateur Un cycle de 4 ateliers. Pour les 7 / 12 ans. Du lundi 28 décembre au jeudi 31 décembre de 14h30 à 17h « Masques » avec Edite Fernandez, illustratrice Un cycle de 5 ateliers. Pour les 7 / 12 ans. Du lundi 8 février au vendredi 12 février de 14h30 à 17h CINÉMA/ VIDEO « Autour de la ligne » Dimanche 16 décembre à 20h à l’auditorium des musées 16 DOSSIER DE PRESSE «SAUL STEINBERG. L’ÉCRITURE VISUELLE » MUSÉE TOMI UNGERER – CENTRE INTERNATIONAL DE L’ILLUSTRATION, 27 NOVEMBRE 2009 – 28 FÉVRIER 2010 Saul Steinberg, de Peter Kassovitz, 1966 La Linea, de Osvaldo Cavandoli 1972 Les Shadoks, de Jacques Rouxel, 1978 Les oiseaux sont des cons, de Jean Mitry et Chaval, 1964 Conte médiocre, de Chaval, 1972 Le Chat, de Philippe Geluck, 2008 André François, L’artiste, de Sarah Moon, 2003 BIBLIOTHÈQUE DES MUSÉES La bibliothèque des Musées de la Ville de Strasbourg s’associe à cette exposition en présentant une sélection de périodiques illustrés par Saul Steinberg (Derrière le miroir, The New Yorker) et de rares éditions originales de recueils de dessins. Ces documents sont puisés dans le propre fonds de la bibliothèque, riche de plus de 100 000 volumes, ou aimablement prêtés par des collectionneurs (MAMCS, place Jean-Hans Arp, du mardi au samedi 14-18 heures, le jeudi jusqu’à 21 heures). PRODUITS DÉRIVÉS Livres Trois ouvrages en vente exclusivement à la boutique du Musée Tomi Ungerer : Steinberg, interview de Jean FREMON, Paris, Galerie Maeght Lelong, Repères. Cahiers d’art contemporain, n°30, 1986. STEINBERG, Saul et BARTHES, Roland, All except you, Paris, Galerie Maeght. Edition Repères. Collection Edition d’art, 1983. STEINBERG, Saul, Le Masque, textes de Michel BUTOR et Harold ROSENBERG, et photographies de Inge MORATH, Paris, Maeght Editeur, 1966. Cartes postales Série de six cartes postales d’œuvres de Saul Steinberg disponibles au Musée Tomi Ungerer: Sac Sac en papier kraft, support de médiation et d'information, réalisé spécialement pour l'exposition avec la reproduction du Business Mask de Saul Steinberg (Collection Maeght, Paris) ainsi qu’un parcours proposé. Disponible gratuitement à la caisse du Musée Tomi Ungerer pour le public famille et scolaire. 17 DOSSIER DE PRESSE «SAUL STEINBERG. L’ÉCRITURE VISUELLE » MUSÉE TOMI UNGERER – CENTRE INTERNATIONAL DE L’ILLUSTRATION, 27 NOVEMBRE 2009 – 28 FÉVRIER 2010 9. Visuels disponibles pour la presse ATTENTION DROITS DE REPRODUCTION Les œuvres de l’ADAGP (www.adagp.fr) peuvent être publiées aux conditions suivantes : 1 - Pour les publications de presse ayant conclu une convention avec l’ADAGP, se référer aux stipulations de celle-ci. 2 - Pour les autres publications de presse : - exonération des deux premières reproductions illustrant un article consacré à un événement d’actualité et d’un format maximum d’1/4 de page. - au-delà de ce nombre ou de ce format les reproductions sont soumises à des droits de reproduction/représentation - toute reproduction en couverture ou à la une devra faire l’objet d’une demande d’autorisation auprès du service presse de l’ADAGP - le copyright à mentionner auprès de toute reproduction d’œuvres de Saul Steinberg sera : nom de l’auteur, titre et date de l’œuvre suivie de (c) The Saul Steinberg Foundation / ARS, ADAGP, Paris, 2009, et ce, quelle que soit la provenance de l’image ou le lieu de conservation de l’œuvre. - pour les publications de presse en ligne, la définition des fichiers est limitée à 400 x 400 pixels et la résolution ne doit pas dépasser 72 DPI 18