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DOSSIER DE PRESSE «SAUL STEINBERG. L’ÉCRITURE VISUELLE »
MUSÉE TOMI UNGERER – CENTRE INTERNATIONAL DE L’ILLUSTRATION, 27 NOVEMBRE 2009 – 28 FÉVRIER 2010
1. INFORMATIONS PRATIQUES
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2. PROJET
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3. LE PARCOURS
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4. PRÉSENTATION DU CATALOGUE
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5. BIOGRAPHIE DE SAUL STEINBERG
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6. LISTE DES PRÊTEURS
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7. BIBLIOGRAPHIE SÉLECTIVE
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8. AUTOUR DE L’EXPOSITION
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9. VISUELS DISPONIBLES POUR LA PRESSE
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DOSSIER DE PRESSE «SAUL STEINBERG. L’ÉCRITURE VISUELLE »
MUSÉE TOMI UNGERER – CENTRE INTERNATIONAL DE L’ILLUSTRATION, 27 NOVEMBRE 2009 – 28 FÉVRIER 2010
1. Informations pratiques
Musée Tomi Ungerer - Centre international de l'Illustration
Lieu :
2, Avenue de la Marseillaise, Strasbourg
Tél. : 33 03 69 06 37 27
Fax : 33 03 69 06 37 28
HORAIRES :
Ouvert tous les jours de 12h à 18h, et les samedis et dimanches de 10h à 18h. Fermé le mardi.
Jours de fermeture annuels : le 1er janvier, le Vendredi Saint, le 1er mai, les 1er et 11 novembre, le 25
décembre.
Accueil des groupes :
Pour toute visite de groupe de plus de 10 personnes: la réservation est indispensable auprès du
Service éducatif des musées
au 03 88 88 50 50 (du lundi au vendredi de 8h30 à 12h30)
Tarifs :
Tarif normal : 5 euros
Tarif réduit : 2,50 euros
Gratuité :
moins de 18 ans,
carte Culture
carte Atout Voir
carte Museums Pass Musées
carte Édu’Pass
visiteurs handicapés
étudiants en art et en histoire de l’art
personnes en recherche d’emploi
bénéficiaires de l’aide sociale
agents de la CUS munis de leur badge
pour tous, le 1er dimanche de chaque mois
Pass 1 jour : 8 euros, tarif réduit 4 euros (accès à tous les Musées de la Ville de Strasbourg et à leurs
expositions temporaires),
Pass 3 jours : 10 euros, tarif unique (accès à tous les Musées de la Ville de Strasbourg et à leurs
expositions temporaires),
Museums Pass Musées – 1 an, 180 musées : tarif individuel 69 euros, tarif familial 119 euros (accès
à plus de 180 musées en Alsace, Suisse et Allemagne).
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MUSÉE TOMI UNGERER – CENTRE INTERNATIONAL DE L’ILLUSTRATION, 27 NOVEMBRE 2009 – 28 FÉVRIER 2010
2. Le projet
L’exposition « Saul Steinberg. L’écriture visuelle », présentée du 27 novembre 2009 au 28 février
2010 au Musée Tomi Ungerer – Centre international de l’Illustration inaugure la programmation du
musée consacrée à l’histoire de l’illustration du XXe siècle. Saul Steinberg (1914-1999), artiste
américain d’origine roumaine, s’est fait connaître du grand public pour avoir illustré pendant
soixante ans les pages et couvertures du magazine The New Yorker. L’exposition réunit pour la
première fois, et de façon exceptionnelle, des œuvres originales de Steinberg et des documents
d’archives provenant exclusivement de collections privées et publiques européennes.
Saul Steinberg est considéré comme un maître en matière de dessin : « Vous dessinez comme un
roi », lui avait un jour écrit Le Corbusier. L’artiste, né en Roumanie, fuit l’Europe pour les Etats-Unis
devant la montée du fascisme. Etabli à New York, il dessine pour la publicité et la presse, mais s’est
avant tout fait connaître pour sa collaboration au New Yorker. Dès 1946, son œuvre est présentée au
MoMA.
L’exposition au Musée Tomi Ungerer met en valeur le trait synthétique et aigu de Steinberg, qui a été
décliné au travers de différentes techniques graphiques. Quand s’y associent des symboles et des
calligraphies, l’ensemble forme alors une véritable « écriture visuelle » qui est la marque de l’œuvre,
selon l’expression du critique d’art Pierre Schneider. Ses thèmes iconographiques sont très
diversifiés : on peut y découvrir entre autres, la musique, les animaux, les femmes, les faux papiers,
le nez, les masques, les paysages, les architectures et les villes. Mais c’est incontestablement la
critique des institutions et des symboles de la société américaine qui reste le sujet majeur de son
œuvre. L’une des sections du parcours montre également, en présentant quelques dessinateurs
contemporains, combien l’œuvre de Steinberg a marqué ses héritiers.
L’exposition, accompagnée d’un catalogue édité par les Musées de la Ville de Strasbourg, réunit près
de 135 œuvres originales et documents d’archives prêtés par des collections privées et publiques
d’Europe. Elle est complétée par plusieurs films, dont « La ligne de Steinberg », réalisé par Daniela
Roman, nièce de l’artiste, et Thierry Fontaine.
Nous adressons nos plus vifs remerciements à la Fondation Saul Steinberg, et tout particulièrement
à sa directrice, Sheila SCHWARTZ, ainsi qu’à Peter KASSOVITZ, Bernard PARMEGIANI et l’Institut
National de l’Audiovisuel.
Commissariat : Thérèse WILLER, conservatrice du Musée Tomi Ungerer – Centre international de
l’Illustration
Collaboratrice scientifique : Bénédicte MATHEY, assistante qualifiée de conservation du patrimoine
Le Musée Tomi Ungerer – Centre international de l’Illustration
Le Musée Tomi Ungerer – Centre international de l’Illustration, qui a ouvert ses portes en 2007, est
le premier Musée de France dédié à ce secteur des arts. Installé à la villa Greiner, une maison de la
fin du XIXe siècle édifiée au cœur de Strasbourg, dans un quartier historique et un environnement
architectural d’exception, le musée porte le nom du dessinateur et illustrateur d’origine
strasbourgeoise né en 1931. Il propose un parcours muséographique basé en grande partie sur la
présentation d’œuvres sur papier issues des donations successives de l’artiste à sa ville natale
depuis 1975, et qui a pour but de montrer son œuvre prolifique, connue dans le monde entier, dans
tous ses aspects, du livre pour enfants au dessin satirique en passant par l’affiche et le dessin
publicitaire et même les sculptures. Le musée a aussi pour but de faire connaître au public d’autres
artistes du XXe siècle et de la scène internationale, qui ont contribué à forger une histoire de
l’illustration aujourd’hui encore peu connue.
La création du dixième des Musées de la Ville de Strasbourg se justifie pleinement par la tradition du
dessin d’illustration qui existe dans la ville depuis le développement de l’imprimerie ; à Strasbourg
est aussi né Gustave Doré et a été fondée l’École supérieure des Arts décoratifs qui transmet
fidèlement grâce à un atelier de réputation mondiale le flambeau de l’illustration.
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3. Le parcours
L’exposition « Saul Steinberg. L’écriture visuelle » est présentée au premier étage du Musée Tomi
Ungerer – Centre international de l’Illustration. Près de 135 œuvres, documents et archives y sont
exposés.
Le parcours s’organise autour de six sections, partagées en onze sous-sections, dévoilant de manière
thématique le riche œuvre de Steinberg. D’autres illustrateurs, afin de contextualiser l’époque et de
témoigner aussi de la création d’aujourd’hui, viennent s’ajouter au parcours.
Trois films projetés en continu complètent également le parcours :
Daniela ROMAN et Thierry FONTAINE, La ligne Steinberg, AAPA, 2008, 26 mn ;
Peter KASSOVITZ, Saul Steinberg, ORTF, 1966, 14 mn ;
Steinberg, « Du côté de chez les Maeght », ORTF, émission diffusée le 10/07/1973, 14 mn
ainsi qu’un fond sonore composé d’extraits de :
« Portrait de Hitch », tiré du film d’Alfred HITCHCOCK, Mais qui a tué Harry, 1955, UNIVERSAL mis en
musique par Bernard HERRMANN, 2 mn ; extrait de Violostries de Bernard PARMEGIANI, 1964, INAGRM, 2 mn.
Les sections de l’exposition :
•
Biographie
Ma formation, je la dois aux albums de famille. On y admirait les photographies des parents, oncles
et tantes, cousins, cousines, grands-parents, arrière-grands-parents (…). Ces portraits furent ma
première source d’inspiration. (Saul Steinberg et Aldo Buzzi, Ombres et reflets, Paris, Christian
Bourgois Editeur, 2002, pp. 15-16)
Plusieurs séries de photographies prises par des amis de Steinberg ainsi que des dessins accueillent
le visiteur dans l’exposition. Robert Doisneau, Irving Penn, Stefan Moses et Inge Morath révèlent le
visage du dessinateur et son travail.
Prêté exceptionnellement, un cadavre exquis dessiné avec Picasso en 1958 témoigne de la
rencontre de Steinberg avec le peintre, et de son attirance pour les jeux surréalistes.
•
Dessins d’illustration
Le New Yorker représente mon monde politique. C’est mon devoir. J’articule une expression politique
subversive. (Saul Steinberg, Art in America, 1970)
Saul Steinberg a commencé sa carrière comme illustrateur dans des revues d’humour italiennes, Il
Settebello et Bertoldo, notamment. Ses dessins sont alors très connotés de l’époque, proches du
style de Maurice Henry ou de Dubout par exemple. Emigré aux Etats-Unis, il collabore à partir de
1941 à la prestigieuse revue The New Yorker, qui était connue pour ouvrir ses pages aux cartoonists
et qui a rendu célèbres des dessinateurs comme Chas Addams, James Thurber ou Peter Arno. Il y
développe le procédé du one-line drawing, ou dessin tracé d’une seule ligne, accompagné ou non
d’une légende. Il diversifie la technique en y incluant des lettres, des chiffres, des symboles, qui
mèneront à de véritables rébus, et y ajoute la couleur et le collage. On compte près de 800 cartoons
ou dessins d’illustration de Steinberg pour la revue new-yorkaise. Outre le dessin original publié en
première de couverture le 6 juin 1970 sur le thème de l’Angélus de Millet, sont présentées dans
l’exposition des variantes de couverture et d’illustrations d’articles.
Sous-sections : premiers cartoons, The New Yorker
•
Ecritures visuelles et faux papiers
Tout d’un coup, brusque engouement, folie de répétition : Steinberg ne pense qu’à l’empreinte
digitale, il la voit partout, c’est-à-dire métaphoriquement sous mille forme à la fois inattendues et
plausibles : la ronde empreinte striée des passeports et des fiches de police devient tableau de
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chevalet, visage, paysage, nuage, colline, etc. (Roland Barthes, All except you, Paris, Galerie Maeght.
Edition Repères. Collection Edition d’art, 1983, p. 30)
Dès les années quarante, Steinberg s’essaye à plusieurs styles graphiques sur une même feuille.
Recherche d’une calligraphie toute personnelle : « Je suis un écrivain qui dessine » aime-t-il à répéter,
une série de dessins autour de l’utilisation répétée de hachures, points, lignes, etc. témoigne de son
expérimentation.
Cette quête s’apparente à celle autour du faux papier ; de ses années d’exil à partir de 1940, fuyant
le fascisme, Steinberg retient l’obsession de l’Administration pour le tampon et l’empreinte digitale :
il les détourne et les répète comme de nouveaux motifs pour son répertoire iconographique en
faisant réaliser des cachets de caoutchouc pour créer des archétypes (l’homme debout, l’homme
marchant, l’indien à la lance, la femme, etc.) et des géométries simples. De motif, le tampon devient
alors prétexte aussi à un jeu sur le faux et les apparences trompeuses. Ainsi Steinberg se met à
dessiner des diplômes, passeports, lettres et toutes sortes de documents officiels qu’il offre à ses
amis, les autorisant, le cas échéant à exercer leur métier de peintre et sculpteur (Giacometti),
photographe (Henri Cartier-Bresson, Sigrid Spaeth), architecte (Le Corbusier).
Sous-sections : écritures visuelles, faux papiers, littérature et musique
•
Métamorphoses
Un masque représente la façon dont les gens veulent apparaître, ce qu’ils veulent être. On pourrait
diviser la vie de l’homme en deux parts : sa vie émotionnelle, physique, intime, et sa vie politique et
mondaine, où il voit d’autres personnes et a constamment à apparaître dans une forme attendue.
Vous devriez toujours porter le même visage et la même expression de façon à être rassurants pour
les gens qui vous rencontrent. Les gens sont pris de panique si vous ne vous ressemblez plus ou si
vous perdez du poids ou si vous grossissez. (Saul Steinberg, Le Masque, textes de Michel Butor et
Harold Rosenberg, et photographies de Inge Morath, Paris, Maeght Editeur, 1966, n.p.)
Mélange de poésie et d’énigme, le trompe-l’œil séduit particulièrement Steinberg. S’il y excelle en
réalisant de faux papiers, il s’en amuse aussi en complétant ou en dessinant à l’encre des figures
humaines sur des objets les plus divers et les plus banals (bancs, lampes, chaises, baignoires,
cartons de déménagement). Dans les années soixante-dix, Steinberg s’intéresse davantage à la
sculpture en trompe-l’œil qu’il décrit comme des « caricatures de musées ». Il crée en trompe-l’œil
des tables-tableaux sur bois, des objets – faux Leica, fausses boîtes d’allumettes ou de crayons de
couleurs – des dessins et des collages.
Moins trompe-l’œil ou caricatures que types sociaux, Steinberg fabrique des masques dans des sacs
à provision en papier kraft : « Le masque n’est pas un portrait mais une sorte de prototype. Il permet
de garder une apparence d’optimisme permanent ». Et d’ajouter qu’ « un masque représente la façon
dont les gens veulent apparaître, ce qu’ils veulent être ». L’illusion des apparences prend le même
sens avec la métamorphose de l’homme en animal, ou inversement. Le chat, animal fétiche de
Steinberg, fréquent dans ses dessins, prend souvent une figure et une attitude humaines.
Sous-sections : trompe-l’œil, homme-animal, masques
•
Paysages
C’est un honneur pour moi, ex-enfant, de savoir que pendant ma vie, je me suis trouvé réellement
dans des pays, sur des océans ou des rivières que j’avais vus sur le planisphère, que j’avais connus à
travers Jules Verne. (Steinberg, interview de Jean Frémon, Paris, Galerie Maeght Lelong, Repères.
Cahiers d’art contemporain, n°30, 1986, p. 18).
Les « Paysages » de Saul Steinberg sont tant intérieurs qu’extérieurs. L’inspiration du dessinateur
s’est nourrie de ses différents environnements, celui des années de jeunesse quand il était étudiant
en architecture en Italie, puis celui des années de maturité, aux Etats-Unis et lors de ses nombreux
voyages en Europe. L’architecture est restée un thème important tout au long de son œuvre, ravivé
par son amitié avec Le Corbusier. L’Amérique constitue cependant son thème de prédilection,
toujours observée d’un œil critique comme en témoignent ses visions satiriques de rues et de
cocktails peuplés de personnages prototypiques. Le sommet en est l’œuvre réalisée pour l’Exposition
Universelle de Bruxelles en 1958, intitulée « The Americans », qui trace un panorama de la société
américaine avec ses stéréotypes et ses codes, et dont l’exposition montre la reproduction d’un des
panneaux, Dowtown – Big City. Des exemplaires du New Yorker, des documents d’archives et des
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produits dérivés de l’époque réalisés par Saul Steinberg, complètent la présentation des dessins
originaux.
Sous-sections : paysages et architectures, design et intérieurs, America
•
Héritiers
Les géants du dessin d’illustration que sont Jean Bosc, Chaval et André François ont reconnu Saul
Steinberg comme le maître incontesté du genre. Trois scènes de mœurs au trait synthétique et
expressif montrent leur goût pour les situations absurdes et décalées tirées de l’observation de la vie
quotidienne. Ronald Searle, Jean-Jacques Sempé, Tomi Ungerer, qui appartiennent à une même
génération, se sont distingués dans des secteurs similaires du dessin d’illustration et ont donné à
l’art graphique de la deuxième moitié du XXe siècle ses œuvres les plus remarquables. Une place
particulière est réservée à Pierre Etaix (né en 1928), homme de cinéma et de cirque, dessinateur,
qui pratique avec bonheur le burlesque et le gag visuel. Christian Antonelli, Philippe Geluck et
Sergueï représentent, quant à eux, une nouvelle génération de dessinateurs-illustrateurs. Ils livrent
une vision caustique et satirique de la société contemporaine dans des modes d’expression qui, très
différents parfois les uns des autres, se caractérisent par l’amour de la ligne.
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4. Présentation du catalogue
Saul Steinberg. L'écriture visuelle
Sous la direction de Thérèse WILLER.
Textes de Philippe DAGEN, Daniela ROMAN, Jean-Philippe THEYSKENS, Iain TOPLISS, Tomi
UNGERER, Thérèse WILLER.
20 x 26 cm
192 pages
150 ill. couleur environ
ISBN : 978-2-35125-074-7
SOMMAIRE
Préface
Introduction de Tomi UNGERER
Textes :
- Daniela Roman : Mon oncle d’Amérique
- Ian Topliss : Saul Steinberg
- Philippe Dagen : Steinberg postmoderne ?
- Jean-Philippe Theyskens: Un américain à Bruxelles. Saul Steinberg et le Pavillon des ÉtatsUnis à l’Expo 58.
- Thérèse Willer : Les « Héritiers »
Catalogue des œuvres exposées
Biographie
Bibliographie sélective
EXTRAITS
Introduction de Tomi Ungerer
C’est au centre culturel américain de Strasbourg que j’ai découvert le premier album de Steinberg All
in Line. Un déclic, une illumination.
Tomi Ungerer
Textes
-
Daniela Roman : Mon oncle d’Amérique
Nous étions complices quand je lui disais, tu es mon oncle d’Amérique, l’oncle SAM et nous riions
ensemble de l’image que cela nous évoquait... Lui ne souhaitait qu’une chose : que l’on soit amis et
non pas oncle et nièce. Mais je dois dire que nous n’avons jamais été capables de dépasser cette
relation familiale et hiérarchique, où je me voyais toute petite à côté de lui, nimbé de sa célébrité et
ses talents artistiques.
Pourtant...
Daniela Roman
-
Iain Topliss : Saul Steinberg
What was Saul Steinberg? Neither an artist nor cartoonist, but something different from and greater
than both, whose borrowed styles and techniques, not adopted but appropriated, everything drawn at
one remove, became his primary language. He did not just add to the art of illustration but enlarged
and reformed the genre to the point at which imitation would become impossible. Steinberg was a
hybrid and the producer of hybrid artwork at the crossover point of the three orders of the sign—the
iconic, the indexical and the symbolic. His oeuvre was truly “l’écriture visuelle”.
He thought of himself as a product of Bucharest. Bucharest, an art deco city of primitivism and the
avant-garde, both European and Asiatic, was, he later declared, one of those “places where two or
three rivers converge and mingle, where there is something essential that has nothing to do with the
ordinary character of the place, something that emerges at a particular moment when cultures, the
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forces of south, north, east, and west come together and give birth to a tornado, a typhoon, a
waterspout, or if you like, an eddy––Dada”. Or, give birth to a Saul Steinberg.
But although he embraced the Dadaist debunking of high art, he rejected central Dadaist tenets: the
emphasis on chance, on the non-rational, on the unimportance of inspiration and craft. Dada,
moreover, sprang into life as a reaction against the carnage of the First World War, using an
historical cause to severe links with historical causality. But Steinberg was unusually receptive to his
age and its conditions, and his work invariably has subterranean links to both his life and times.
Although he was never a central player in the great events of his epoch, nonetheless his work reveals
the sedimentary deposit of the world-historical dramas of the twentieth century. Both his life and his
art were driven this way and that by the currents that shaped the twentieth century: the collapse of
the old world of Eastern Europe, the rise of Fascism in Italy and German, the war in China, North
Africa and the Mediterranean, the opportunities of cosmopolitan post-war Europe, the Cold War, the
vibrant, trashy, exhilarating civilization of mid-century America in all its glory and subsequent decline.
He became––in formally inventive ways––the closest and most intelligent observer of the twentieth
century.
Iain Topliss, professeur à La Trobe University, Melbourne, Australie
Texte traduit en français par Jean-François Allain
-
Philippe Dagen : Steinberg postmoderne ?
Pourquoi Saul Steinberg, maintenant ? Dix ans après sa mort, les expositions et les livres semblent
devoir se multiplier. Il y a quelques mois, une jeune artiste française, Camille Henrot, dont la vidéo et
l’installation sont les modes de travail, le citait parmi ses préférences alors que l’on aurait supposé
qu’elle ne pouvait qu’ignorer son nom Qu’est ce qui fait que son œuvre puisse apparaître comme de
celles dont l’époque actuelle à besoin – l’époque et ses artistes ?
Philippe Dagen, professeur d’histoire de l’art contemporain à l’université Paris I
-
Jean-Philippe Theyskens : Un américain à Bruxelles. Saul Steinberg et le Pavillon des ÉtatsUnis à l’Expo 58.
- Que pensez-vous de l’Exposition de Bruxelles, monsieur Steinberg ?
- Très bien, très bien !... on aurait dit Jérôme Bosch, il y a quelques jours… (…) : cela faisait penser au
paradis, ou à l’enfer… Vous savez, il faut des expositions : on s’endimanche.
À peine l’Expo 58 inaugurée, la foule se presse pour découvrir le pavillon américain et son voisin,
celui de l’Union soviétique. Pour les États-Unis, l’architecte Edward Durell Stone a conçu un
gigantesque pavillon circulaire translucide. Des panneaux de matière plastique sont suspendus à
l’anneau de compression en béton qui forme une corniche-auvent et retient les câbles qui convergent
vers un cylindre métallique de tension. Celui-ci prend la place du moyeu si l’on compare la structure
du toit à une gigantesque roue de bicyclette. Ouvert au soleil (sun) comme à la pluie, ce cylindre
rappelle l’oculus du Panthéon à Rome tandis que les dimensions du tun (tambour de 105 m de
diamètre et 30 m de haut) rattrapent celles du Colisée. Aéré et lumineux, l’intérieur se déploie
autour d’un plan d’eau et de saules qui ont été englobés dans la construction. Un étage en balcon
ceinture l’intérieur. Pour scénographier l’exposition, Bernard Rudofsky et Peter G. Harnden ont
travaillé non sans difficultés : commencé parmi les derniers à Bruxelles, le chantier a été géré de
main de maître mais problèmes budgétaires et coupes sombres vont se répercuter sur les derniers
aménagements. Le secteur privé sera mis à contribution pour étoffer une présentation sinon
inconsistante et qui n’aurait pas résisté à la comparaison avec celle, impressionnante, des Russes.
Cependant l’esprit qu’entend illustrer le commissaire général de la participation américaine, Howard
S. Cullman, est préservé : une ambiance détendue et même fun insiste sur le mode de vie et décline
les ambiances quotidiennes. Cette authenticité sera parfois coûteuse : le concessionnaire de hot
dogs doit bientôt importer des USA ses petits pains (buns) pour satisfaire ses clients américains
tandis que les visiteurs européens dévalisent les toilettes gratuites achalandées – luxe inédit pour
l’époque - en moelleux rouleaux de papier toilette. Pour triviaux qu’ils soient, ces faits témoignent de
l’expérience pratique de l’american way of life que l’on veut ici proposer. Et si, in extremis, IBM
présente ses machines et qu’une section illustre les développements dans la maîtrise de l’énergie
atomique, le grand public retiendra surtout de la visite le spectacle quotidien d’un défilé de mode
organisé par le magazine Vogue. Au balcon comme au bord de l’eau, la foule admire les mannequins
qui empruntent un plan incliné pour gagner un podium au milieu de l’étang. Sur certains clichés les
spectateurs se confondent avec les silhouettes des panneaux muraux de Saul Steinberg dressés non
loin.
Jean-Philippe Theyskens, historien de l’art
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-
Thérèse Willer : Les « Héritiers »
Le dessin d’illustration a sans conteste été marqué, dès la deuxième moitié du XXe siècle, par
l’œuvre de Saul Steinberg. D’après Michel Ragon, voici par exemple ce qui déclencha le phénomène
chez les dessinateurs français dans l’immédiat après-guerre : « En 1945, une sélection des dessins
du New Yorker exposée à l’ambassade des Etats-Unis à Paris et la publication du premier album de
Saul Steinberg, All in Line, donnent à la caricature française un coup de poing ». En effet, certains
journaux américains avaient favorisé un genre qui se taillait la part du lion dans le vaste domaine du
dessin satirique, le cartoon, et avaient fait connaître ainsi Chas Addams, Sam Cobean, Rea Irvin,
William Steig ou James Thurber. Ces dessins d’humour étaient accompagnés d’une légende très
courte, ou n’en comportaient aucune et étaient alors appelés sight laughs, littéralement des « rires
au premier coup d’œil ». Mais ils se caractérisaient toujours par un trait simplifié et stylisé, qui a
donné naissance au terme de one-line drawing. La technique qui y était le plus souvent attachée
était le dessin à l’encre de Chine, tracé à la plume ou au pinceau sur le papier. Saul Steinberg, qui fit
ses débuts au New Yorker en 1941, devint rapidement maître en la matière. Rien d’étonnant à ce
que de nombreux dessinateurs de par le monde l’aient reconnu comme tel. En France, c’est le cas de
Bosc, Cabu, Chaval, Desclozeaux, Pierre Etaix, Folon, André François, Ronald Searle, Jean-Jacques
Sempé, Siné, Tomi Ungerer, Willem, Wolinski, pour ne citer qu’eux, de même que la génération
suivante, dont font partie entre autres Antonelli, Geluck, Plantu, Sergueï.
De prime abord, on constate que les styles graphiques de ceux qui se réclament de Steinberg sont
très différents, parfois même aux antipodes, les uns des autres. L’une des raisons en est sans doute
la diversification de leur production : l’œuvre de Ronald Searle et d’André François s’étend à de
nombreux secteurs graphiques, du livre pour enfants à la publicité, celle de Bosc et de Chaval est
plus spécifiquement satirique, celle de la jeune génération se montre pour sa part plus proche du
dessin de presse. C’est finalement Geluck, le créateur du « Chat », qui explicite de la manière la plus
juste ce qui relie le maître à ses héritiers : « Un seul trait de plume de Steinberg m’importe ». C’est en
effet avant tout la ligne qui a les a marqués, et qui reste leur dénominateur commun, même si
chacun la réinterprète à sa manière. On la retrouve précise et pointue dans les dessins en noir et
blanc d’André François, de Ronald Searle et de Sempé, comme dans ceux de Chaval et de Bosc,
ludique chez Pierre Etaix, acide chez Christian Antonelli, concise et claire chez Sergueï et Geluck.
Thérèse Willer, conservatrice du Musée Tomi Ungerer - Centre international de l'Illustration
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5. Biographie de Saul Steinberg
1914
Naissance à Râmnicul Sărat, en Roumanie.
1932
Fréquente les cours de philosophie et de lettres de l’université de Bucarest.
1933
Étudie l’architecture à la faculté d’architecture Regio Politecnico de Milan et obtient son diplôme en
1940.
1936
Premières parutions de ses caricatures dans la revue milanaise Bertoldo, éditée par Giovannino
Guareschi.
1940
Ses dessins paraissent pour la première fois aux États-Unis dans Harper’s Bazaar et
Life.
1941
Les lois antisémites l’obligent à fuir l’Italie. Passe une année à Saint Domingue en attendant son
visa pour les États-Unis. Première publication dans The New Yorker.
1942
Ses caricatures politiques paraissent chaque mois dans le journal PM. Signe cette même année un
contrat avec le New Yorker. En juin, arrive à New York.
1943
Obtient la nationalité américaine. Est nommé officier des services de renseignements de la Marine
et du Bureau des affaires stratégiques. Il traverse la Chine, l’Inde, l’Afrique du nord, l’Italie. Première
exposition individuelle en avril à la galerie Wakefield de New York.
1944
Est transféré aux services de propagande de Naples puis de Rome, pour dessiner des supports de
propagande. Épouse Hedda Sterne à New York, artiste d’origine roumaine, de l’École de New York.
1945
Parution de All in Line, son premier livre de dessins, vendu à plus de 20 000 exemplaires.
1946
Rencontre des personnalités comme Alexander Calder, Bernard Rudofsky, Leo Lionni, Marcel Breuer
et Le Corbusier. Passe l’automne à Paris, où il rencontre Henri Cartier Bresson, qui l’introduit auprès
d’artistes et d’intellectuels français, dont Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre. Participe à
l’exposition « Fourteen Americans » au MoMA, consacrée à de jeunes artistes avant-gardistes, aux
côtés notamment d’Arshile Gorky et de Mark Tobey.
1947
Rencontre Vladimir Nabokov. Réalise des œuvres murales pour le restaurant Terrace Plaza Hotel de
Cincinnati.
1948
Exposition personnelle à l’Institute of Design de Chicago.
1949
Participe à l’exposition sur le design intérieur « An Exhibition for Modern Living », au Detroit Institute
of Arts. Publication de son second livre de dessins The Art of Living.
1950
Publie des portfolios dans Flair, qui associent photographies et dessins.
1952
Expositions individuelles de dessins aux galeries Betty Parsons et Sidney Janis de New York et à
l’Institut of Contemporary Arts de Londres.
1953
Expose pour la première fois à la Galerie Maeght de Paris, exposition itinérante qui sera présentée
au Stedelijk Museum à Amsterdam, au Kunstmuseum de Bâle, notamment ; Maeght devient son
marchand jusque dans les années quatre-vingts.
1954
Pour la 10e Triennale de Milan, réalise l’œuvre murale du « Labyrinthe des enfants », en plein air.
Parution de son troisième livre de dessins The Passport et de son premier recueil de dessins
Steinberg’s Umgang mit Menschen.
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1955
Crée un dessin panoramique pour le générique du film Mais qui a tué Harry ?, d’Alfred Hitchcock.
1956
Publication de Dessins, compilation française de ses trois précédents ouvrages.
1957
Seconde exposition individuelle à l’Institute of Contemporary Arts de Londres.
1958
Réalise « Les Américains », œuvre murale de 80 panneaux, pour le pavillon américain de l’Exposition
universelle à Bruxelles. Visite Pablo Picasso à la villa La Californie, avec lequel il réalise des cadavres
exquis. Rencontre Inge Morath, photographe de Magnum avec laquelle il collabore pour la série des
masques.
1959
Parution de son troisième recueil de dessins Steinberg.
1960
Se sépare d’Hedda Sterne. Rencontre Sigrid Spaeth à New York, étudiante allemande en design et
photographie. Se recentre sur sa collaboration avec le New Yorker et ses expositions en galerie.
Publication de son quatrième livre de dessins The Labyrinth.
1962
Parution de son quatrième recueil de dessins The Catalogue.
1963
Entame un tour du monde en solitaire.
1964
Parution de son cinquième recueil de dessins Steinberg’s Paperback.
1965
Publication de son cinquième livre de dessins The New World.
1966
Exposition « Steinberg : Le Masque » à la Galerie Maeght, Paris. Publication de l’ouvrage éponyme.
Reçoit la Médaille de Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres du gouvernement français.
1967
Inauguration de l’exposition « Steinberg : The Americans » au musée des Beaux-Arts de Bruxelles, qui
sera présentée par la suite à Rotterdam et à Hambourg.
1968
Influencé par les BD de l’Underground new yorkais.
1973
Publication de son septième livre de dessins The Inspector.
1974
Importante exposition itinérante en Allemagne et en Autriche.
1978-1983
Rétrospective Saul Steinberg au Whitney Museum of American Art de New York. Publications dans
The New Yorker de ses séries de dessins autobiographiques Uncles, Cousins, Postcards, Dreams.
1982
Exposition « Steinberg : Still Life and Architecture » à la Pace Gallery de New York.
1987
The New Yorker change de propriétaire. Steinberg interrompt sa collaboration avec le journal
pendant plusieurs années.
1988
Exposition à la Kunsthalle de Nuremberg.
1992
Publication de son sixième recueil de dessins The Discovery of America, et exposition des dessins de
la série à la Pace Gallery de New York.
1993
Reprend sa collaboration avec le New Yorker.
1999
Décède des suites d’un cancer. Selon sa volonté, la Fondation Saul Steinberg est créée. Il lègue une
partie également de ses documents à la Beinecke Library de l’Université de Yale.
2006
Début de la tournée de l’exposition « Saul Steinberg : Illuminations » aux Etats-Unis puis en Europe
jusqu’en juin 2009.
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6. Liste des prêteurs
41 prêteurs européens (institutions publiques, fondations, galeries et collections privées) ont accordé
135 prêts.
COLLECTIONS PUBLIQUES ET FONDATIONS
ALLEMAGNE
-
Neues Museum – Staatliches Museum für Kunst und Design in Nürnberg, Nuremberg
Vitra Design Museum, Weil am Rhein
-
AUTRICHE
Karikaturmuseum Krems
-
Centre Pompidou, Musée national d’art moderne - Centre de création industrielle, Paris
Musée Tomi Ungerer - Centre international de l'illustration, Strasbourg
Fondation Alberto et Annette Giacometti, Paris
Fondation Henri Cartier-Bresson, Paris
Fondation Le Corbusier, Paris
-
Collection Institut du Dessin – Fondo Adami, Meina
-
Cartoonmuseum Basel, Bâle
FRANCE
ITALIE
SUISSE
GALERIES
ALLEMAGNE
-
Galerie Bartsch & Chariau, Munich
-
Galerie Claude Bernard, Paris
Galerie Lelong, Paris
Galerie Maeght, Paris
-
Collection Paola Ghiringhelli Folon, Il Chiostro Saronno
-
Galerie Daniel Varenne, Genève
Galerie Hauptmann & Kampa, Zurich
FRANCE
ITALIE
SUISSE
COLLECTIONS PRIVÉES
ALLEMAGNE
-
Collection Wolf Geyer, Stuttgart
Collection Joffe
Collection M. et Mme Niemann
Collection Vowinckel-Textor, Cologne
-
Collection M. Philippe Geluck
Collection M. Pascal Lemaître
-
Collection M. Christian Antonelli
Collection Mme Sylvie Baltazart-Eon
Collection Mmes Annette Doisneau et Francine Déroudille
Collection M. Pierre Etaix
BELGIQUE
FRANCE
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-
Collection Mme Daniela Roman
Collection M. Sergueï
-
Collection Angelini
Collection Walter Fochesato
-
Collection Dr. Karin Spiesshofer
ITALIE
SUISSE
Et tous les prêteurs qui ont souhaité conserver l’anonymat.
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7. Bibliographie sélective
ÉCRITS DE L’ARTISTE
Saul Steinberg, All in Line, New York, Duell, Sloan & Pearce, 1945.
Saul Steinberg, The Art of Living, New York, Harper & Brothers, 1949.
Saul Steinberg, The Passport, New York, Harper & Brothers, 1954.
Saul Steinberg, The Labyrinth, New York, Harper & Brothers, 1960.
Saul Steinberg, The New World, New York, Harper & Row, 1965.
Saul Steinberg, Le Masque, textes de Michel BUTOR et Harold ROSENBERG, et photographies de
Inge MORATH, Paris, Maeght Editeur, 1966.
Saul Steinberg, The Inspector, New York, The Viking Press, 1973.
RECUEILS DE DESSINS DE L’ARTISTE
Saul Steinberg, Steinberg’s Umgang mit Menschen, Hambourg, Rowohlt Verlag, 1954.
Saul Steinberg, Dessins, Paris, Gallimard, 1956.
Saul Steinberg, Steinberg, Munich, R. Piper Verlag, 1959.
Saul Steinberg, The Catalogue, Cleveland-New York, Meridian Books/ World Publishing, 1962.
Saul Steinberg, Steinberg’s Paperback, Munich, Rowohlt Verlag, 1964.
Saul Steinberg, The Discovery of America, introduction de Arthur C. DANTO, New York, Alfred A.
Knopf, 1992.
CATALOGUES D’EXPOSITION
Saul Steinberg. Zeichnungen, Aquarelle, Collagen, Gemälde, Reliefs 1963-1974, sous la direction
de Gertrud TEXTOR, Kölnischer Kunstverein, Cologne, 14 novembre- 31 décembre 1974/
Württembergischer Kunstverein, Stuttgart, 12 février – 16 mars 1975/ Kestner-Gesellschaft,
Hannovre, 21 mars – 18 mai 1975/ Kulturhaus der Stadt Graz, Juin – juillet 1975/ Museum
des 20. Jahrhunderts, Vienne, juillet – août 1975, Cologne, Kölnischer Kunstverein, 1974.
Saul Steinberg, texte de Harold ROSENBERG, Whitney Museum of American Art, New York, 14
avril – 9 juillet 1978/ Hishhorn Museum and Sculpture Garden, Smithsonian Institution,
Washington D.C., 13 octobre – 26 novembre 1978/ Arts Council of Great Britain, Serpentine
Gallery, Londres, 17 janvier – 25 février 1979/ Fondation Maeght, Saint-Paul, 14 mars – 30 avril
1979, Hambourg, Rowohlt Verlag GmbH, 1979.
Saul Steinberg, préface de Valerio ADAMI, Institut Valencià d’Art modern, 7 février – 7 avril
2002, Valence, IVAM, 2002.
Saul Steinberg. Illuminations, texte de Joel SMITH et introduction de Charles SIMIC, The Morgan
Library & Museum, New York, 30 novembre 2006 – 4 mars 2007/ Smithsonian American Art
Museum, Washington D.C., 6 avril – 24 juin 2007/ Cincinnati Art Museum, Cincinnati, Ohio, 20
juillet – 20 septembre 2007/ Frances Lehman Loeb Art Center, Vasar College, Poughkeepsie,
New York, 2 novembre 2007 – 24 février 2008/ Fondation Henri Cartier-Bresson, Paris, 6 mai –
27 juillet 2008/ Kunsthaus Zurich, 22 août – 2 novembre 2008/ Dulwich Picture Gallery,
Londres, 26 Novembre 2008 – 15 Février 2009/ Museum für Kunst und Gewerbe, Hambourg,
13 mars – 1er juin 2009, New Haven et Londres, Yale University Press, 2006.
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OUVRAGES SUR L’ARTISTE
Joel Smith, Steinberg at The New Yorker, introduction de Ian FRAZIER, New York, Harry N.
Abrams, Inc. Publishers, 2005.
Iain Topliss, The Comic Worlds of Peter Arno, William Steig, Charles Addams and Saul Steinberg,
Baltimore, The Johns Hopkins University Press, 2008.
Saul Steinberg, Introduction de Iain Topliss, Paris, Delpire Editeur. Collection Poche Illustrateur,
2008.
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8. Autour de l’exposition
PETIT JOURNAL
Petit journal de médiation et d’information gratuit sur l’exposition à destination du public, publié en
français, allemand et anglais.
CONFÉRENCES
Mardi 8 décembre à 19h au Musée Ungerer
« Hommage à Saul Steinberg », par Christian Antonelli, dessinateur de presse (Le Point, Le Monde,
Marianne, Ras l’front…), éditorialiste satirique
Mercredi 27 janvier à 19h à l’auditorium des musées
« Les « héritiers » de Saul Steinberg » par Thérèse Willer, commissaire de l’exposition et conservatrice
du Musée Tomi Ungerer
Mardi 2 février à 20h à l’auditorium des musées
« Steinberg postmoderne ? » par Philippe Dagen, professeur d’histoire de l’art contemporain à
l’université Paris I
Mardi 23 février à 19h à l’auditorium des musées
« Les panneaux de Bruxelles » par Jean-Philippe Theyskens, historien de l’art et guide-conférencier au
Musée des Beaux-Arts de Bruxelles
VISITES COMMENTÉES EN FRANÇAIS
Les dimanches 6, 13 et 20 décembre à 11h (la visite du 13 est interprétée en L.S.F)
Les dimanches 10, 17 et 24 janvier à 11h
Les dimanches 14, 21 et 28 février à 11h
FUHRUNGEN IN DEUTSCHER SPRACHE
Samstag 12. Dezember, 16. Januar, 13. Februar um 14.30
UNE HEURE/ UNE ŒUVRE
Jeudi 3 décembre à 12h30 au Musée Tomi Ungerer
Galerie Maeght, 1967, Saul Steinberg avec Bénédicte Mathey, collaboratrice scientifique pour
l’exposition
Jeudi 7 janvier à 12h30 au Musée Tomi Ungerer
Parade, 1952, Saul Steinberg avec le service éducatif des musées
LE TEMPS D’UNE RENCONTRE
Samedi 6 février à 14h30, Musée Tomi Ungerer
« America » avec Thérèse Willer, commissaire de l’exposition et conservatrice du Musée Tomi
Ungerer
LES ATELIERS PRATIQUES/ ADULTES
Mercredi 9 décembre de 14h30 à 17h30
Atelier d’illustration avec Christian Antonelli, dessinateur de presse (Le Point, Le Monde, Marianne,
Ras l’front…), éditorialiste satirique
Mercredi 3 février de 14h30 à 17h30
Atelier d’illustration avec Yann Kebbi, illustrateur (concours international de la foire de Bologne
2008, concours international Coréen CJ Book 2009, Libération Carnets de Voyages novembre
2008...).
LES ATELIERS DU MUSÉE TOMI UNGERER
« Ligne, hachure, rature... le trait à la portée de la main » avec Yann LEBRAS, illustrateur
Un cycle de 4 ateliers. Pour les 7 / 12 ans.
Du lundi 28 décembre au jeudi 31 décembre de 14h30 à 17h
« Masques » avec Edite Fernandez, illustratrice
Un cycle de 5 ateliers. Pour les 7 / 12 ans.
Du lundi 8 février au vendredi 12 février de 14h30 à 17h
CINÉMA/ VIDEO
« Autour de la ligne »
Dimanche 16 décembre à 20h à l’auditorium des musées
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Saul Steinberg, de Peter Kassovitz, 1966
La Linea, de Osvaldo Cavandoli 1972
Les Shadoks, de Jacques Rouxel, 1978
Les oiseaux sont des cons, de Jean Mitry et Chaval, 1964
Conte médiocre, de Chaval, 1972
Le Chat, de Philippe Geluck, 2008
André François, L’artiste, de Sarah Moon, 2003
BIBLIOTHÈQUE DES MUSÉES
La bibliothèque des Musées de la Ville de Strasbourg s’associe à cette exposition en présentant une
sélection de périodiques illustrés par Saul Steinberg (Derrière le miroir, The New Yorker) et de rares
éditions originales de recueils de dessins. Ces documents sont puisés dans le propre fonds de la
bibliothèque, riche de plus de 100 000 volumes, ou aimablement prêtés par des collectionneurs
(MAMCS, place Jean-Hans Arp, du mardi au samedi 14-18 heures, le jeudi jusqu’à 21 heures).
PRODUITS DÉRIVÉS
Livres
Trois ouvrages en vente exclusivement à la boutique du Musée Tomi Ungerer :
Steinberg, interview de Jean FREMON, Paris, Galerie Maeght Lelong, Repères. Cahiers d’art
contemporain, n°30, 1986.
STEINBERG, Saul et BARTHES, Roland, All except you, Paris, Galerie Maeght. Edition Repères.
Collection Edition d’art, 1983.
STEINBERG, Saul, Le Masque, textes de Michel BUTOR et Harold ROSENBERG, et photographies de
Inge MORATH, Paris, Maeght Editeur, 1966.
Cartes postales
Série de six cartes postales d’œuvres de Saul Steinberg disponibles au Musée Tomi Ungerer:
Sac
Sac en papier kraft, support de médiation et d'information, réalisé spécialement pour l'exposition avec la reproduction du Business Mask de Saul Steinberg (Collection Maeght, Paris) ainsi
qu’un parcours proposé. Disponible gratuitement à la caisse du Musée Tomi Ungerer pour le public
famille et scolaire.
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9. Visuels disponibles pour la presse
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- toute reproduction en couverture ou à la une devra faire l’objet d’une demande d’autorisation
auprès du service presse de l’ADAGP
- le copyright à mentionner auprès de toute reproduction d’œuvres de Saul Steinberg sera : nom de
l’auteur, titre et date de l’œuvre suivie de (c) The Saul Steinberg Foundation / ARS, ADAGP, Paris,
2009, et ce, quelle que soit la provenance de l’image ou le lieu de conservation de l’œuvre.
- pour les publications de presse en ligne, la définition des fichiers est limitée à 400 x 400 pixels et la
résolution ne doit pas dépasser 72 DPI
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