Building a perfect baby Script Résumé en français

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Building a perfect baby
Durée : 1’29’’
 Liens avec les notions du programme : L’idée de progrès – Espaces et échanges
 Nature du document : Reportage – Analyse d’une situation ou d’un événement – Exposition de
sentiments ou de souhaits – Exposition d’un point de vue
Bande-son d’un reportage télévisé d’ABC News diffusé le 3 mars 2009.
Script
GIGI STONE: Imagine if you could choose your baby’s traits, the same way you pick clothes from
a catalog; perhaps blue eyes, a bit of curly hair. Or why not make her tall, lean and smart?
Dr. Jeffrey Steinberg says that he can’t promise you’ll get the results you want, but can
dramatically increase the chances. Dr. Steinberg has already helped thousands of couples choose
their child’s gender. Within six months, he says, couples will be able to select the color of their
newborn’s eyes and hair. The procedure is called ‘Pre-implantation genetic diagnosis’, or PGD. It’s
been used for years to screen embryos in the lab, mostly for parents who want to reduce the
chances of carrying a baby with life-threatening diseases. Now Dr. Steinberg says he has found a
way to take this process one step further, by implanting the embryos that give the genetic traits
parents want. There are no laws prohibiting this ‘brave new reproductive world’, but ethicists say
there should be.
ETHICIST1: Designing your descendants and seeking out perfection is the biggest slippery slope we
could go on; are the rich going to be able to do it, and the poor not? Are we going to create a kind
of subpopulation of the ‘genetically perfect’?
GIGI STONE: Some argue that parents should not be allowed to play God, but if Dr. Steinberg
makes good on his promise, this may turn out to be a reality they’ll need to confront.
Gigi Stone, ABC News, New York.
1. Il s’agit d’Arthur Caplan, Professeur de bioéthique à l’Université de Pennsylvanie.
© 2012 ABC News, D.R.
© Hatier, 2012
Résumé en français
Créer un bébé parfait
Gigi Stone, journaliste d’ABC à New York, aborde la question de l’eugénisme. Elle explique qu’aujourd’hui il
est quasiment possible de choisir les caractéristiques physiques de son bébé, comme on choisirait des
vêtements dans un catalogue : un enfant aux yeux bleus par exemple, avec des cheveux frisés, mince, grand et
intelligent. Le docteur Jeffrey Steinberg promet que, s’il ne peut garantir les résultats, il peut néanmoins
accroître significativement les chances de réussite. Il a déjà aidé des milliers de couples à choisir le sexe de
leur enfant et il pense que d’ici six mois les couples pourront même choisir la couleur des yeux et des cheveux
de leur bébé. Cette procédure s’appelle le diagnostic génétique préimplantatoire, elle est utilisée depuis des
années pour contrôler les embryons en laboratoire, surtout pour les couples désireux de réduire le risque de
maladies mortelles chez leur enfant. Le Dr Steinberg pense avoir trouvé le moyen de faire franchir un cap
supplémentaire à ce procédé en implantant des embryons porteurs des traits génétiques que leurs parents
auront préalablement choisis. Si aucune loi n’interdit actuellement ce genre de pratique, des éthiciens
considèrent que ce devrait être le cas.
Pour l’éthicien interrogé, le fait de vouloir créer sa progéniture de toutes pièces et de rechercher la perfection à
tout prix est la chose la plus dangereuse que l’on puisse faire. Il se demande si seuls les riches pourront avoir
accès à ces techniques et si cela n’aboutirait pas à la création d’une nouvelle catégorie de la population : les
‘génétiquement parfaits’.
Pour certains, les parents ne devraient pas jouer à Dieu mais la journaliste conclut que si le Dr Steinberg tient
ses promesses, cela deviendra peut-être une réalité, à laquelle il faudra se confronter.
Si les éthiciens semblent indignés et inquiets des avancées de la science dans le domaine de l’eugénisme, la
journaliste ne prend parti ni pour la science ni pour l’éthique. Son point de vue est neutre même si elle semble
porter un vif intérêt à la question.
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Grille de correction • “Building a perfect baby”
– Dans le cadre d’une évaluation formative, utiliser la grille telle quelle.
– Dans le cadre d’une évaluation sommative, appliquer le barème prévu pour chaque niveau de compétence par la fiche
d’évaluation et de notation pour la compréhension de l’oral au baccalauréat (cf. document « Présentation générale »).
Cette grille vise à faciliter l’attribution objective et équitable d’un niveau de compétence à chaque élève en fonction des
éléments qu’il aura mis à jour. Conformément aux Instructions Officielles, l’enseignant ne devra en aucun cas attendre
une telle exhaustivité dans les retranscriptions de ses élèves.
Niveau
CECRL
Hors
cadre
Éléments
relevant du
niveau
Votre barème
LV1 LV2
Le candidat n’a pas compris le document, il n’est pas parvenu à identifier le sujet / thème
du document.
Repérage des idées les plus simples : deux personnes s’expriment sur les bébés.
A1
Éléments
relevant du
niveau
A2
Éléments
relevant du
niveau
B1
Éléments
relevant du
niveau
© Hatier, 2012
B2
Repérage des locuteurs : les locuteurs parlent à tour de rôle, il ne s’agit pas d’un
dialogue ou d’une conversation mais d’un reportage. Il y a deux locuteurs : la journaliste
d’ABC News et un éthicien, dont le nom n’est pas mentionné [il s’agit d’Arthur Caplan].
Repérage du thème : la possibilité de choisir la couleur des cheveux/des yeux des bébés.
Repérage de l’aire géographique et temporelle : les États-Unis, de nos jours.
Repérage d’éléments isolés / de compréhension partielle :
– Bébé, yeux bleus, cheveux frisés, mince, grand, intelligent, docteur, parents, enfants.
– Les riches vs. les pauvres
– ABC News-New York
Repérages plus précis relatifs aux locuteurs : la journaliste s’appelle Gigi Stone, elle
travaille pour ABC News-New York.
Repérage plus précis du thème : état des lieux de la recherche dans le domaine de
l’eugénisme aux États-Unis.
Repérage des idées principales :
– D’après le Dr Steinberg, il serait quasiment possible aujourd’hui de choisir les
caractéristiques physiques de son bébé (couleur des yeux, cheveux, taille...).
– Il a aidé des milliers de couples à choisir le sexe de leur enfant, et il pense que d’ici six
mois, les parents pourront choisir la couleur des yeux et des cheveux grâce à une
technique dont il souhaite élargir le champ d’application.
– Les éthiciens sont hostiles à cette idée qu’ils trouvent très dangereuse et pensent que
l’on devrait interdire de telles pratiques.
– Si le Dr Steinberg tient ses promesses, jouer à Dieu deviendra une réalité.
Repérage des points de détails / des éléments de compréhension plus fine :
– On peut choisir les caractéristiques physiques de son bébé comme on choisirait des
vêtements dans un catalogue : des yeux bleus par exemple, des cheveux frisés, un enfant
grand, mince, intelligent.
– Le Dr Steinberg ne peut pas garantir les résultats mais promet d’accroître les chances
de réussite.
– La technique utilisée pour choisir les traits génétiques d’un enfant s’appelle le
Diagnostic Génétique Préimplantatoire (Pre-implantation Genetic Diagnosis)
– Ce procédé est jusqu’à présent surtout utilisé pour les couples désireux de réduire le
risque de maladies mortelles chez leur enfant.
– Pour l’éthicien, créer sa progéniture de toutes pièces est la plus dangereuse des choses.
– Les riches seuls pourront-ils se le permettre ? Et les pauvres ?
– Cela n’aboutirait-il pas à créer une nouvelle catégorie de population : les
‘génétiquement parfaits’ ?
– Les parents ne devraient pas jouer à Dieu mais cela leur sera peut-être bientôt possible.
Repérage de l’implicite / du point du vue :
Si les éthiciens semblent indignés et inquiets des avancées de la science dans le domaine
de l’eugénisme, la journaliste ne prend parti ni pour la science ni pour l’éthique. Son
point de vue est neutre même si elle semble porter un vif intérêt à la question.
Appréciation :
2/2