ECCN 2015 - Neurologies
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ECCN 2015 - Neurologies
congrès ECCN 2015 L’avenir du TEP et l’imagerie multimodale TEP-IRM n Après 3 éditions lilloises, la 4e édition de l’European Conference on Clinical Neuroimaging (ECCN) s’est tenue à Rome fin mars. Dans cette ville chargée d’histoire, les thèmes des conférences ont été foncièrement tournés vers l’avenir de l’imagerie TEP (tomographie par émission de positons) et l’imagerie multimodale TEP-IRM dans les pathologies neurologiques et psychiatriques. Les orateurs ont développé des perspectives enthousiasmantes et dynamiques sur la synthèse de nouveaux traceurs métaboliques en TEP, avec en 1re ligne les traceurs de la neuroinflammation présentant des intérêts dans de nombreuses pathologies, les traceurs de la plaque amyloïde et de la protéine tau dans la maladie d’Alzheimer (MA) et les autres démences. Traceurs de la neuroinflammation : Quelles avancées ? Les conférences de A. Varrone (Stockholm, Suède) et A. Gerhard (Manchester, Angleterre) ont bien mis en exergue le potentiel en recherche des traceurs de la neuro-inflammation. La protéine translocatrice 18kD (TSPO) est une protéine mitochondriale exprimée au niveau des monocytes-macrophages, de la microglie et des astrocytes. Cette protéine, faiblement exprimée dans le cerveau sain, est surexprimée dans des conditions pathologiques. La TSPO est considérée comme un marqueur de la neuroinflammation et, dans les 10 dernières années, plusieurs radioligands ont été synthétisés et étudiés. Le plus ancien, le 11C-PK11195, a été utilisé dans des études évaluant le processus d’inflammation dans différentes pathologies comme l’infarctus cérébral, la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson et les syndromes parkinsoniens plus (MSA et PSP), la • Service de médecine nucléaire, Centre Eugène Marquis, Rennes 156 chorée de Huntington et la sclérose en plaques. En raison d’un faible rapport signal sur bruit et d’une forte lipophilie, d’autres traceurs de seconde génération ont été développés et étudiés, en particulier dans des modèles animaux (infarctus cérébral). Si, dans les modèles animaux, l’affinité de ces traceurs apparaît plus élevée que celle du 11CPK11195, les résultats des études chez l’Homme sont plus mitigés, quel que soit le traceur de seconde génération étudié : 11C-DAA1106, 18 F-FEDAA1106, 11C-PBR28, 18FDPA-14 [1]. Plusieurs explications sont possibles et limitent leur développement : • La sur-expression de la TSPO dans les maladies neurodégénératives chroniques n’est pas si importante et difficile à mettre en évidence par rapport aux sujets sains. • L’affinité des traceurs de seconde génération pour la TSPO dépend d’un polymorphisme génétique (rs 6971), déterminant l’existence de trois catégories d’affinité – faible, moyenne et forte –, contribuant Florence Le Jeune* donc à une inhomogénéité des patients et une large variabilité pour les mesures. Pour les études actuelles chez l’Homme, le test génétique et la prise en compte de ce polymorphisme génétique est nécessaire avant l’utilisation de ces traceurs de seconde génération. • La quantification de la fixation nécessite la mesure d’une fonction d’entrée artérielle, donc une ponction artérielle chez les patients et les témoins dans les études. Des approches quantitatives simplifiées seront nécessaires pour rendre l’utilisation des ces traceurs plus facile, mais elles ne sont pas simples à développer car il n’existe pas de région de référence pour la fixation du traceur. Toutes ces raisons méthodologiques et biologiques font qu’il n’existe pas aujourd’hui de consensus clair sur le “meilleur” traceur de la neuroinflammation à utiliser et à développer comme référence. Cependant, la TSPO reste une cible certainement très importante pour étudier et quantifier Neurologies • Mai 2015 • vol. 18 • numéro 178 European Conference on Clinical Neuroimaging l’inflammation et d’autres traceurs sont en cours d’évaluation. Les études réalisées dans le cadre de protocoles de recherche donnent des résultats encourageants. Dans la maladie de Parkinson, l’activation microgliale est déjà présente à un stade précoce de la maladie [2]. Dans les syndromes parkinsoniens plus, l’augmentation de l’inflammation permet de différencier les patients des témoins sains, et intéresse les régions sous-corticale et corticale : striatum, thalamus, pons et régions frontale dans la PSP [3], striatum, thalamus et gyrus précentral dans la DCB [4] (Fig. 1). L’efficacité thérapeutique a été démontrée dans une étude montrant une diminution de l’activation microgliale après 6 mois de traitement par minocycline dans la MSA [5]. L’ischémie cérébrale a été aussi évaluée dans l’étude de Ribeiro et al. [6]. La fixation du traceur fluoré 18 F-DPA-714 différencie les tissus nécrosés des tissus sains, et permet d’évaluer l’extension de l’inflammation associée et de l’ischémie, qui pourrait être prédictive de l’évolution et de la récupération fonctionnelle et pourrait ainsi être intégré dans la stratégie thérapeutique (traitement anti-inflammatoire neuroprotecteur ?). A l’avenir... Avec ces traceurs, l’imagerie permet de faire de la “neuropathologie” in vivo. Les travaux futurs devront évaluer la significativité de cette neuroinflammation dans les pathologies neurodégénératives ou vasculaires par des études de suivi longitudinal, de corrélation avec la sévérité clinique et l’évolution sous traitement. Cette augmentation de l’inflammation est-elle bénéfique ou non ? Peutelle entrer comme critère dans des stratégies thérapeutiques ? Neurologies • Mai 2015 • vol. 18 • numéro 178 Figure 1 - Augmentation de la fixation du 11C-PK11195 chez un patient porteur d’un dégénérescence cortico-basale au niveau putaminal, pallidal et du lobe frontal (coupe transverse gauche) par rapport au sujet sain (coupe transverse droite), au niveau du gyrus pré-central droit et du thalamus (coupe coronale gauche) par rapport au sujet sain (coupe coronale droite). Avec l’aimable autorisation de A. Gerhard (University of Manchester). Traceurs de la plaque amyloïde et de la protéine tau Les plaques amyloïdes, composées d’agrégats de composés β amyloïdes sphériques et extra-cellulaires, et la dégénérescence neurofibrillaire, composée de dépôts de protéine tau phosphorylée développés à l’intérieur des neurones, définissent deux mécanismes pathologiques de la MA. Le développement des ces traceurs a modifié considérablement l’approche diagnostique et thérapeutique des pathologies neurodégénératives. Avant l’émergence des biomarqueurs, le diagnostic reposait uniquement sur des symptômes cliniques et la neuropsychologie, et les traitements étaient symptomatiques. Aujourd’hui, et dans un futur proche, le diagnostic peut se baser sur les symptômes cliniques et les tests neuropsychologiques, mais également sur les biomarqueurs moléculaires. Les thérapeutiques sont développées pour modifier les mécanismes physiopathologiques. Les critères diagnostiques de recherche publiés par Dubois et al. [7] proposent une définition de la MA comme une entité clinico-biologique, quel que soit le stade de la maladie, la MA étant liée à la présence de marqueurs physiopathologiques. Les traceurs de la plaque Les premiers examens utilisant le traceur de la plaque amyloïde ont été publiés en 2004 par Klunk et al. [8] avec le PIB marqué au carbone 11, et ont permis de différencier les sujets sains des patients porteurs d’une MA, qui présentent une fixation corticale anormale des plaques. Les études sont concordantes retrouvant des dépôts de plaques amyloïdes chez les MA au niveau des régions temporo-pariétales et 157 congrès frontales. Le marquage au 11C ne permettant pas la commercialisation, des traceurs fluorés ont été synthétisés. Les traceurs TEP disposant d’une AMM et permettant de mettre en évidence le dépôt des plaques amyloïdes sont au nombre de 3 : flobetapir (Amyvid®, Lilly), flutemetamol (Vizamyl®, GE), florbetaben (Neuraceq®, Piramal). Les traceurs de tau Concernant les traceurs de la protéine tau, aucun traceur n’est actuellement approuvé pour une utilisation autre que la recherche. Cependant, plusieurs traceurs sont étudiés : 18F-T807, 18F-THK5117, 18 F-THK5153. Des images réalisées avec le 18F-T807 permettent de différencier les sujets sains des patients MA chez lesquels il existe une fixation corticale pathologique, en particulier au niveau temporal. Ces études montrent une corrélation entre les stades de Braak et la fixation du 18 F-T807 en TEP. Dans des études histologiques post-mortem, le THK-5117 se fixe sélectivement sur des dépôts neurofibrillaires au niveau du lobe temporal, différenciant clairement les MA des sujets sains [9]. Par rapport aux dépôts des plaques qui débutent très en amont de l’apparition des troubles cognitifs dans le modèle hypothétique de la dynamique des biomarqueurs de la MA décrit initialement par Jack et al. [10], la fixation des la protéine tau serait corrélée au déclin cognitif [11] (Fig. 2). La place de ces traceurs Leurs intérêts potentiels, développés lors des conférences de Drzezga et Mitum, sont les suivants : • Dans le diagnostic précoce de MCI : il est démontré par plusieurs études que les MCI PIB+ évoluent rapidement vers la MA, alors que les 158 Figure 2 - TEP avec un traceur de tau (18F-THK5105), 60 à 81 minutes après injection chez un patient Alzheimer (68 ans, MMSE 20) (coupes transversale et coronale en bas) et un témoin sain (72 ans, MMSE 29). Fixation prédominant dans le cortex temporal inférieur. Avec l’aimable autorisation de Nobuyuki Okamura (Tohoku University School of Medicine, Japon). MCI PIB- restent stables. La sensibilité est de 93 % et la spécificité de 81 % [12]. Les MCI PIB+ présentent des troubles de la mémoire plus sévères que les patients MCI PIB- et progressent plus rapidement vers la MA (25 %/an). Aucun PIB- n’évolue vers la MA dans l’étude européenne de Norberg et al. [12]. Le PIB+ serait donc un biomarqueur de la MA prodromale. L’inconvénient de ces traceurs est qu’il peut exister une fixation anormale chez 25 % des sujets cognitivement sains. Cependant, Rowe a rapporté, grâce à la cohorte AIBL (Australian Imaging Biomarquer & Lifestyle), dans des données encore non publiées, que la fixation chez ces sujets sains était liée à un déclin cognitif plus rapide et des anomalies sur l’IRM (atrophie). Dans un suivi de 3 ans, 74 % des MCI β+ développent une MA, 16 % seulement des β- (20 % des β- développent d’autres démences) [13]. • Pour le diagnostic différentiel : les dépôts de plaque amyloïde ne sont pas bien sûr spécifiques de la MA. Il existe une fixation dans 0 à 30 % des démences à corps de Lewy [14]. Par contre, il n’y a pas de fixation anormale dans la démence fronto-temporale (DFT). Un intérêt potentiel de ces traceurs serait de différencier la MA de la DFT dans le cadre des démences à présentation atypique [15]. Les tauopathies sont aussi nombreuses et les traceurs de la protéine tau ne permettront pas de différencier la MA, la dégénérescence cortico-basale, la paralysie supranucléaire progressive, pour ne citer que les principales. • Dans le management thérapeutique : cette imagerie permettra d’inclure des populations homogènes de patients. En effet, l’imagerie amyloïde permet de s’assurer de la présence de plaques, cibles pathologiques des thérapeutiques, et permettra de mettre en place des études cliniques dans des stades plus précoces de la maladie [16]. Dans l’étude bapineuzumab, 2 000 patients avec une présentation clinique de MA ont été inclus et ont reçu le traitement anti-amyloïde. Dans le sous-groupe ayant eu une TEP avec traceur des plaques, 36 % avaient une TEP négative… Dans l’avenir, une imagerie des plaques apparaît nécessaire pour l’inclusion des patients dans les études thérapeutiques antiplaques, mais aussi anti-tau. Jack et al. ont décrit un modèle révisé de l’évolution dynamique des biomarqueurs de la MA. Les biomarqueurs sont toujours sépaNeurologies • Mai 2015 • vol. 18 • numéro 178 European Conference on Clinical Neuroimaging CSF Aβ42 PET amyloïde Tau dans le LCR IRM + FDG-TEP Troubles cognitifs Fa ib le ris q MCI Seuil de détection ue ut ris q ue Démence Ha Anomalie des marqueurs Max Normal Min Temps Figure 3 - Modèle hypothétique revisité de la dynamique des biomarqueurs dans le processus physiopathologique de la maladie d’alzheimer. D’après Jack C et al. (Lancet Neurol 2013). rés en deux groupes : mesure de la neurodégénération (protéine tau dans le LCR, TEP-FDG et IRM) et mesure du dépôt amyloïde (imagerie amyloïde et Aβ42 dans le LCR). Ils ont intégré le temps d’évolution en abscisse et un seuil de détection des biomarqueurs. Dans ce schéma, la pathologie tau précèderait le dépôt amyloïde, mais serait sous le seuil de détection possible : la détection des biomarqueurs commencerait par mettre en évidence les dépôts amyloïdes par l’imagerie TEP ou l’étude du LCR, puis la pathologie tau, puis la neurodégénération par l’imagerie métabolique FDG-TEP ou par IRM, et enfin les anomalies cognitives qui deviennent cliniquement évidentes avec une variation selon le profil de risque des patients (comorbidités associées, en particulier vasculaires, réserve cognitive et profil génétique) [17] (Fig. 3). Ces présentations de Drzezga Mintun ont bien montré tout le potentiel de ces traceurs avec beaucoup de dynamisme. Les évaluations des traceurs de l’imagerie tau ne sont pas encore terminées, Neurologies • Mai 2015 • vol. 18 • numéro 178 En résumé Traceurs de la plaque amyloïde et de la protéine tau Dans le diagnostic précoce • Imagerie TEP amyloïde : probablement anormale plus de 10 ans avant le début de la maladie, mais ne fournit pas d’information sur le début de la conversion • Imagerie TEP tau : la pathologie tau pourrait être également très précoce, mais l’imagerie tau est anormale après l’imagerie amyloïde (sensibilité plus basse ?) Dans le diagnostic différentiel • Imagerie TEP amyloïde : aiderait au diagnostic différentiel MA/DFT, mais pas avec la DCL. L’intérêt de l’imagerie amyloïde chez les sujets âgés est-elle restreinte aux patients amyloïde- ? • Imagerie TEP tau : la pathologie tau est présente dans de nombreuses formes de neurodégénérescence. A-t-elle une valeur topographique pour le diagnostic des différentes pathologies ? Dans le management thérapeutique • Imagerie TEP amyloïde : sélection de patients homogènes dans les études thérapeutiques anti-amyloïde, mais aussi anti-tau. Elle ne semble pas utile pour le suivi des patients. • Imagerie TEP tau : sélection de patients homogènes dans les études thérapeutiques anti-tau. Valeur de la corrélation avec le déclin cognitif ? Intérêt dans le suivi ? mais des études industrielles sont en cours. De nombreuses questions restent en suspend et mériteront une réponse. Conclusion Ces deux journées de haut niveau dédiées à la neuroimagerie ont montré l’intérêt majeur que portent les 159 congrès équipes européennes au développement de nouveaux traceurs en imagerie moléculaire. Elles ont aussi montré que cette imagerie multimodale et multitraceurs permettra d’avancer dans la compréhension de la physiopathologies des pathologies neurodégénératives, et donc dans leur diagnostic et leur prise en charge thérapeutique. Rendez-vous a été donné pour la 5e édition en 2016, à Rome (www.euroccn.com) ! n Correspondance Pr Florence Le Jeune Service de médecine nucléaire, Centre Eugène Marquis - Rue de la Bataille Flandres Dunkerque, 35042 Rennes cedex E-mail : [email protected] Mots-clés : Imagerie, IRM, TEP, Neuro-inflammation, Maladie de Parkinson, Syndromes parkinsoniens, Ischémie cérébrale, Maladie d’Alzheimer, MCI, Traceurs de la plaque, Protéine tau Bibliographie 1. Arlicot N, Vercouillie J, Ribeiro MJ et al. Initial evaluation in healthy humans of [18F]DPA-714, a potential PET biomarker for neuroinflammation. Nucl Med Biol 2012 ; 39 : 570-8. 2. Iannaccone S, Cerami C, Alessio M et al. In vivo microglia activation in very early dementia with Lewy bodies, comparison with Parkinson’s disease. Parkinsonism. Relat Disord 2013 ; 19 : 47-52. 3. Gerhard A, Trender-Gerhard I, Turkheimer F et al. In vivo imaging of microglial activation with [11C](R)-PK11195 PET in progressive supranuclear palsy. 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Neurology 2013 ; 81 : 1732-40. neuroagenda The 2015 Alzheimer’s Disease Congress 23-25 juin 2015, Londres • Renseignements et inscriptions Site : www.regonline.co.uk/ 28th European College of Neuropsychopharmacology Congress - ECNP 28 août-1er septembre 2015, Amsterdam • Renseignements et inscriptions Sites : www.ecnp-congress.eu - www.colloquium-group.com MS Frontiers 2015 - Multiple Sclerosis Society 29-30 juin 2015, Londres 22e Journées NeuroMusculaires • Renseignements et inscriptions Site : www.mssociety.org.uk/ 3-4 septembre 2015, Marseille AAIC 2015 - Alzheimer’s Association International Conference 18-23 juillet 2015, Washington • Renseignements et inscriptions Site : www.alz.org/aaic/ 27 International Symposium on Cerebral Blood Flow, Metabolism and Function / 12th International Conference on Quantification of brain function with PET th 27-30 juillet 2015, Vancouver • Renseignements et inscriptions Kenes International - Site : http://brain.kenes.com/ 160 • Renseignements et inscriptions Le Public Système PCO - www.lepublicsystemepco.com 2e colloque scientifique francophone TREMBLEMENT ESSENTIEL et syndromes apparentés 8 octobre 2015 - Paris, Conservatoire national des Arts et Métiers Organisé par APTES, avec le Club des Mouvements Anormaux • Au programme Clinique et traitement / Recherche / Parcours de santé / Résultats d’enquête : âge de l’apparition des 1ers symptômes, durée de l’errance diagnostique, conséquences dans la vie quotidienne et au travail, stratégies de prise en charge • Renseignements et inscriptions www.lepublicsystemepco.com - www.aptes.org Neurologies • Mai 2015 • vol. 18 • numéro 178