Dieu donne les dix commandements

Transcription

Dieu donne les dix commandements
Dieu donne les dix
commandements
Dieu donne les
dix commandements
Exode 20.1-17
Objectif de la leçon
•
Les enfants apprendront les standards de la perfection selon Dieu.
Vérités bibliques
•
•
•
Connaître la liste des commandements dans l’ordre.
Distinguer les commandements qui concernent la responsabilité de l’homme
envers Dieu (1 à 4) et ceux qui concernent sa responsabilité envers les autres
(5 à 10).
Identifier ces deux objectifs de la loi de Dieu : révéler la sainteté de Dieu et
révéler la nature pécheresse de l’homme.
Verset clé
« Maintenant, si vous m’obéissez et si vous restez fidèles à mon alliance, vous
serez pour moi un peuple précieux parmi tous les peuples, bien que toute la terre
m’appartienne » (Exode 19.5).
Application
•
•
Appliquez les saints principes de Dieu en observant sa loi.
Découvrez la sainteté de Dieu en observant ses lois.
La semaine prochaine
•
•
Dieu ordonne de construire un tabernacle
Lisez Exode 25 – 31
Citations bibliques extraites de la Bible du Semeur. Texte copyright © 2000, Société Biblique Internationale.
Contenu de la leçon © 2006 Grace Community Church.
Première Année des 8 à 10 ans : Leçon 24
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Dieu donne les dix
commandements
Se préparer à l’enseignement
« Gravez donc bien ces ordres que je vous donne dans votre cœur et au tréfonds
de votre être, qu’ils soient attachés comme un signe sur vos mains, et comme une
marque sur votre front. Vous les enseignerez à vos enfants et vous leur en parlerez »
(Deutéronome 11.18-19a).
S’il vous plaît, prenez le temps de préparer votre esprit et votre cœur en vous accrochant scrupuleusement aux vérités contenues dans la Parole de Dieu (2Ti 2.15).
Lisez ce qui concerne le contexte du passage biblique et étudiez les enseignements
contenus dans cette leçon. Des informations essentielles concernant le contexte
vous y sont données afin de vous aider à mieux comprendre les Écritures.
Contexte biblique
Le Seigneur donna à Israël une précieuse promesse : s’il écoutait et s’il obéissait,
il deviendrait un peuple précieux pour lui, « un royaume de prêtre, une nation
sainte » (Ex 19.6). Devant la perspective d’un tel privilège, le peuple promit aussitôt
d’obéir à tout ce que le Seigneur avait dit. Au troisième jour de sa consécration, le
Seigneur se montra au milieu du tonnerre et des éclairs, du feu du ciel et d’un tremblement de terre, et au son d’un cor puissant (19.16-19). Le peuple avait interdiction de toucher ne serait-ce que la base de la montagne sous peine de mort ; Dieu
ordonna la peine de mort pour garder le peuple éloigné de sa sainte présence.
L’ayant averti encore une fois de ne pas monter sur la montagne (19.21-22), il
s’adressa lui-même au peuple. Il lui donna dix commandements pour lui montrer
sa sainteté, préserver la nation d’Israël et révéler son péché. Après avoir entendu
les dix commandements, le peuple promit d’y obéir et ratifia l’alliance de Dieu.
Le don des dix commandements et la ratification de l’alliance
Alors que Moïse était au pied du mont Sinaï, Dieu parla au peuple « directement
du milieu du feu » (De 5.4). Dans l’Exode, ce nom spécifique de « dix commandements » (Ex 34.28) est utilisé pour parler des commandements que Dieu a énoncés
directement devant le peuple. Voir la manifestation puissante de la sainteté de Dieu
était déjà assez effrayant pour le peuple, mais entendre sa voix, c’était trop pour lui.
Il supplia Moïse de leur servir de médiateur afin qu’ils n’entendent plus sa voix. Dieu
agréa leurs craintes et leur requête (De 5.25-31). Moïse entra seul dans la nuée.
Les dix commandements ne forment pas la totalité des termes de l’alliance de Dieu
faite avec les Israélites en ce jour. Dans Exode 19.24 – 23.32 Dieu parle à Moïse et il
développe les principes de base des dix commandements pour les appliquer à des
situations concrètes de la vie des Israélites. La rédaction de ces lois additionnelles
forme le livre de l’alliance (Ex 24.7) ; ce livre étoffe pour Israël les dix commandements. Quand Moïse descendit de la montagne, il rapporta au peuple toutes les
paroles du Seigneur. Le peuple répondit en disant qu’il obéirait. Moïse mit ensuite
par écrit tout ce que Dieu lui avait ordonné. (Dieu n’avait pas encore gravé les dix
commandements sur les tables de pierre. Il le fera quand Moïse remontera, pour 40
jours cette fois-là, sur la montagne (34.28).
Le matin suivant, l’alliance entre Dieu et les Israélites fut ratifiée (Ex 24.1-8). Moïse
bâtit un autel au pied de la montagne. La moitié du sang des sacrifices était versé sur l’autel et l’autre moitié dans des récipients (24.6). Moïse lit encore une fois
devant tous le livre de l’alliance. Le peuple promit de faire tout ce que le Seigneur
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commandements
avait dit. Ensuite, Moïse aspergea le peuple avec le sang (ou peut-être seulement
les 12 pierres qu’il avait dressées pour symboliser le peuple). Le sang sur l’autel et
sur le peuple était la démonstration publique de l’alliance entre Dieu et le peuple.
Israël était entré dans une relation d’alliance avec Dieu. La ratification de l’alliance
fut célébrée quand Moïse et Aaron, Nadab et Abihu (deux des fils d’Aaron) ainsi que
70 anciens virent le Dieu d’Israël. « Sous ses pieds s’étendait comme une plateforme
de saphir ayant la pureté du ciel. L’Eternel n’étendit pas la main sur ces notables des
Israélites ; ils contemplèrent Dieu et puis ils mangèrent et burent » (Ex 24.9-11).
Dieu tenait fidèlement sa promesse. Il fit gracieusement d’Israël son peuple et lui
promit de le ramener dans la Terre Promise, de le protéger de la pauvreté et de la
maladie, et de chasser les autres nations présentes dans le pays (Ex 23.20-33). Pour
Dieu, le cœur de la responsabilité d’Israël se trouve dans les dix commandements.
Le contenu des dix commandements
Les dix commandements sont précédés par une déclaration sur le caractère de
Dieu. Le Seigneur proclame : « Je suis l’Eternel ton Dieu qui t’ai fait sortir d’Égypte,
du pays où tu étais esclave » (Ex 20.2). Dieu rappelle d’abord à Israël qu’il est Yahvé,
ce nom qui n’appartient qu’à lui et par lequel Abraham, Isaac et Jacob le connaissaient. Il est « Je suis celui qui est », qui ne tire sa vie que de lui-même (Ex 3.14).
Ensuite, le Seigneur dit à Israël qu’il est son Dieu ; les autres nations ne jouissent pas
de cette élection, la relation de Yahvé avec Israël est privilégiée. Et enfin, il rappelle
qu’il est le Seigneur, leur Dieu qui les a délivrés de l’esclavage. Dieu avait démontré
sa fidélité et prouvé son amour à Israël. Il s’attendait à ce qu’Israël obéisse en retour
à ses commandements, à cause de la façon dont il s’était manifesté à eux.
On peut regrouper les dix commandements en deux catégories. La première, qui
comprend les quatre premiers (Ex 20.3-11), concerne la relation de l’homme avec
Dieu ; la deuxième, qui comprend les six derniers (Ex 20.12-17), concerne la relation de l’homme avec la communauté. Le premier commandement dit qu’Israël ne
doit pas avoir d’autres dieux (Ex 20.3). Yahvé s’est révélé à son peuple, il est le seul
qui puisse être adoré. Le deuxième commandement (20.4-6) clarifie le premier. Se
prosterner ou servir une image fabriquée, peu importe qu’elle soit « une représentation quelconque de ce qui se trouve en haut dans le ciel, ici-bas sur la terre, ou
dans les eaux plus bas que la terre », c’est de l’idolâtrie. Le peuple ne pourra jamais
justifier son idolâtrie en disant que l’idole n’est qu’une représentation de Yahvé.
Yahvé est un Dieu jaloux, et l’homme est idolâtre quand il façonne son Créateur à
l’image de sa création. Ce péché est si grave que la dépravation spirituelle d’un tel
acte retombe sur les générations suivantes (20.5). (Le Seigneur ne punit pas une
génération pour le péché d’une autre (De 24.16), mais les enfants suivent le chemin spirituel de leur parents et leur idolâtrie).
Le commandement qui dit de ne pas prendre le nom de Dieu en vain se réfère
spécifiquement aux serments prêtés au nom de Dieu et qui veulent faire croire que
le coupable est innocent. Si le commandement ne parle pas particulièrement des
jurons modernes, il recouvre bien évidemment cet irrespect flagrant. Le dernier de
ces quatre commandements demande d’observer le sabbat. Le sabbat a été mis à
part lorsque Dieu a cessé son travail de création (Ex 20.11). On doit cesser de travailler ce jour-là pour se consacrer à la louange de Yahvé.
Les six derniers commandements parlent de la relation de l’homme avec la communauté. Le cinquième ordonne d’honorer son père et sa mère. Si Israël obéit à ce
commandement et respecte l’autorité, Dieu promet qu’il ne quittera pas le pays
que l’Eternel lui a donné (Ex 20.12). Les quatre commandements suivants disent de
ne commettre ni meurtre, ni adultère, ni vol, ni faux témoignage contre son prochain (référence spécifique aux faux témoignages dans les procédures légales). Le
dernier commandement contre la convoitise empêche les Israélites de penser que
les commandements ne s’adressent qu’à leurs actions extérieures. On ne doit pas
tuer, voler, mentir, mais même le désir de ces crimes est interdit.
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Dieu donne les dix
commandements
Le but des dix commandements
Dieu avait trois principaux objectifs en donnant les dix commandements. Le premier était de faire connaître sa sainteté. Dieu est saint et il ordonnait que son peuple soit saint (Lé 19.2). Israël devait refléter l’altérité et la pureté de Dieu en suivant
ses commandements. Ceux-ci reflétaient la justice de Dieu qui fait toujours ce qui
est bien et n’ordonne que ce qui est juste. Dieu hait tellement le péché que la peine
de mort fut requise pour toute transgression de la loi (sauf celles de la convoitise).
La sainteté de Dieu devait devenir une caractéristique des Israélites. S’ils suivaient
leurs natures pécheresses et adoraient les idoles, profanaient le nom de Dieu ou le
sabbat, déshonoraient leurs parents, tuaient ou commettaient l’adultère, volaient
ou mentaient, ils devraient mourir. En donnant son nom aux Israélites, Dieu leur
demandait de faire briller sa gloire sur ce nom.
Deuxièmement, les dix commandements protégeaient la nation que Dieu était en
train de créer. Il les donna généreusement comme structure de base à la nation
d’Israël. En interdisant d’adorer les idoles et de prendre le nom de Dieu en vain,
Dieu s’exaltait lui-même comme étant le seul vrai Dieu, le Dieu d’Israël. S’il observait le jour du sabbat pour le louer, Israël resterait humble devant Dieu et se souviendrait toujours de cette relation unique avec lui et de sa complète dépendance de
lui ; ce serait le repos assuré pour le peuple et pour le pays. En ordonnant d’honorer
ses parents, Dieu protégeait la transmission de la vérité par les parents aux enfants
ainsi que la structure d’autorité nécessaire au bon fonctionnement de n’importe
quelle nation. Le prix de la vie s’affichait dans l’interdiction de commettre un meurtre. Le commandement contre l’adultère protégeait la sainteté du mariage, celui
contre le vol, la propriété privé. Le commandement contre les faux témoignages
protégeait le système judiciaire et la vérité. Et enfin, le commandement demandant de ne pas convoiter montrait que les sociétés avaient besoin d’amour et que
chacun devait se sentir concerné par le bien-être des autres. En 10 lois, Dieu dans
sa grâce, sa perfection et sa sagesse pose les fondements d’une nation. Ces commandements n’étaient pas des fardeaux mais bien la démonstration de son amour
pour la nation.
Troisièmement, les commandements ont pour but de dévoiler le péché. Le salut
n’a jamais été gagné par le respect des lois. Une parfaite obéissance aux critères de
Dieu est impossible et le salut a toujours été acquis par la foi (Ga 3.11). Mais avant
de parvenir au salut par la foi, l’homme doit réaliser qu’il est sauvé du péché. Par
la loi, l’homme prend conscience de son péché (Ro 3.20 ; 7.7). Même le plus juste
des hommes est perdu à l’aune du dernier commandement « tu ne convoiteras
pas ». La loi a été donnée pour que l’homme voit sa vraie nature et comprenne sa
complète dépendance de Dieu. Les dix commandements sont une grâce que Dieu
nous a faite. En les suivant, Israël refléterait la sainteté de Dieu, il serait une nation
prospère et parviendrait au salut par la foi.
Préparation à la leçon
« Mon peuple, écoute mon enseignement ! Sois attentif à ce que je vais te dire »
(Psaumes 78.1).
Cette section comprend une révision de la leçon de la semaine précédente et des
idées pour préparer les enfants à celle du jour. Choisissez parmi ces idées celles qui
vous aideront le mieux à amener les enfants aux enseignements de cette leçon.
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Dieu donne les dix
commandements
Questions de révision
Qu’est-ce qu’une alliance ?
Une alliance est un accord ou une promesse entre deux parties.
Quelles sont pour Israël les trois bénéfices apportés par l’alliance de Dieu ?
Grâce à l’alliance de Dieu, Israël devient son peuple précieux, celui qu’il a choisi
parmi tous les peuples, un royaume de prêtres (les nations viendront vers Israël
pour connaître le vrai Dieu), et une nation sainte, une nation mise à part du reste
du monde.
Pour recevoir les bénéfices de l’alliance, que devait faire le peuple d’Israël ?
Il devait obéir à Dieu.
Plein feu sur Dieu, plein feu sur l’homme
Matériel : photos suivantes : officier de police, criminel en train de se faire arrêter,
livre de lois ou constitution des droits de l’homme, faisceau lumineux (spot ou
lampe de bureau). Directive : Dirigez la lampe vers le tableau. Placez l’officier et la
loi d’un côté du tableau et le criminel de l’autre. Dites que la lumière de la lampe
est comme les dix commandements [éteignez la lumière du plafond et allumez
la lampe]. Les dix commandements font deux choses en même temps : il révèle
le caractère saint de Dieu – comme la constitution [montrez-la] et ceux qui sont
chargés de la faire respecter [montrez l’officier de police] éclairent sur ce qui est
juste ; et en même temps, les dix commandements révèlent à l’homme ses péchés [montrez le criminel). Dieu nous donne des commandements pour que nous
y obéissions, mais aucun d’entre nous n’est capable d’obéir parfaitement à toutes
les lois de Dieu. Si nous nous laissons éclairer par les dix commandements, nous
réalisons que nous sommes tous coupables.
Pourquoi a-t-on besoin de lois ?
Dirigez cette discussion : Que se passerait-il s’il n’y avait pas de lois dans votre
pays ? Qu’est-ce que les lois du pays révèlent sur les valeurs de ce pays ? Quelles
sortes de choses sont contre la loi de votre pays ? Les lois nous aident à contrôler
nos mauvais comportements. Pour être en paix, un pays a besoin de fixer des lois.
Nous allons maintenant nous concentrer sur les lois que Dieu donne à Israël. Demandez aux enfants de chercher quelles sont les valeurs que Dieu veut nous transmettre à travers ses lois.
Enseignement de la Parole
« Nous n’allons pas le cacher à nos fils. Nous redirons à tous ceux qui nous suivent, les
œuvres glorieuses de l’Eternel, et sa puissance et ses nombreux prodiges » (Psaumes
78.4).
Cette section comprend la leçon biblique, des questions sur la leçon et des idées
pour la louange et l’adoration ; y sont incluses des idées de chants pour le moment
de louange. Utilisez les questions pour voir si les enfants ont bien compris la leçon.
Cette section comprend aussi différentes manières de présenter l’enseignement.
Lisez le passage biblique plusieurs fois avant de continuer à lire ces pages. Tout
enseignement devrait provenir directement de la Bible.
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Dieu donne les dix
commandements
Leçon biblique
La semaine passée, nous avons vu que les enfants d’Israël ont campé au pied du
mont Sinaï où Moïse les a préparés à rencontrer Dieu. Dieu les a conduits à cet
endroit pour faire alliance avec eux. Grâce à cette alliance, Israël va recevoir trois
privilèges : devenir un bien précieux de Dieu, un royaume de prêtre et une nation
sainte. La part des Israélites est d’obéir à Dieu. Ils ont promis qu’ils allaient faire
tout ce que Dieu leur ordonnerait (Ex 19.8). Au mont Sinaï, l’Eternel leur a donné
ses lois. Les dix commandements établissent ses critères d’une vie sainte et juste.
Pour garder une relation privilégiée avec Dieu, les Israélites doivent obéir continuellement à ses lois. Or, nous allons voir aujourd’hui qu’il est impossible à l’homme
de se maintenir au niveau de sainteté requis par les exigences de la loi. Les lois de
Dieu enseignent comment se comporter avec lui et avec les autres, elles montrent
le contraste entre la sainteté de Dieu et le péché qui est en nous.
Lisez : Exode 20.1 – 17.
Des questions pour s’interroger sur le texte
D’où viennent les dix commandements ?
Exode 20.1 dit : « Dieu prononça toutes ces paroles ». Dieu est l’auteur des dix commandements.
Le premier commandement dit : « Tu n’auras pas d’autre dieu que moi » (Ex
20.1). Combien de dieux Israël a-t-il ? Un seul. Yahvé est leur seul Dieu et il attend
d’Israël une complète consécration et sa loyauté. En retour de son amour pour lui,
Israël ne peut adorer que Dieu seul.
Le second commandement dit : « Tu ne te feras pas d’idole ni de représentation quelconque » (Ex 20.4). Qu’est-ce qu’une image taillée ? C’est une image
en bois, en pierre, en fonte ou en or et créée par l’homme qui ressemble à certaines
des créatures de Dieu et que l’homme adore comme si elle était un dieu. Il est insensé de faire une image qui ressemble à un bœuf, à un poisson, ou à un homme
et de dire d’elle : « C’est Yahvé ! » ou « C’est un dieu ! ». Dieu est esprit (Jn 4.24) et
il est invisible (Col 1.15) et n’a pas de forme corporelle comme nous. Rien ne peut
lui être comparé. Les idoles ne sont que des substituts impropres qui éloignent le
cœur des hommes de l’adoration de l’Eternel.
Pourquoi ne doit-on pas adorer les idoles et les servir ?
La Bible dit que Yahvé est un Dieu jaloux (Ex 20.5), c’est-à-dire qu’il exige une fidélité et une loyauté totale. C’est parce que Dieu aime Israël qu’il est jaloux de leur
attention, de leur dévotion et de leur amour pour lui. Dieu exige une dévotion
exclusive (Ex 34.14 ; De 4.24) et sa colère se tourne contre ceux qui s’opposent à
lui (No 25.11 – De 29.20). Yahvé est incréé, il ne fait pas partie de la création, il ne
peut donc partager sa gloire et sa majesté avec aucune créature (Es 42.8 ; 48.11). La
jalousie de Dieu n’est pas un péché parce que ses mobiles sont bons, juste et saint
et qu’il n’y a pas de péché en lui. Israël n’aurait jamais dû offrir à Dieu un culte qui
ne tient pas compte de ses exigences. On trouve une belle illustration de la sainte
jalousie de Dieu dans Luc 19.45-46 : Jésus chasse les changeurs de monnaie et les
marchands en dehors du Temple. Jésus défend l’honneur de Dieu, son Père, animé
d’une sainte jalousie pour sa gloire.
Le troisième commandement dit : « Tu n’utiliseras pas le nom de l’Eternel ton
Dieu à la légère » (Ex 20.7 – Segond 21). Que signifie-t-il ? On utilise le nom de
Dieu à la légère chaque fois que l’on traite son nom sans respect.
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commandements
Quelle est la promesse de la fin du verset 7 ?
Ceux qui traitent le nom de l’Eternel à la légère seront punis : Lévitique 24.16 demande qu’ils soient lapidés.
Le quatrième commandement dit : « Pense à observer le jour du sabbat et
fais-en un jour consacré à l’Eternel » (Ex 20.8). Que signifie le mot sabbat ? Le
Sabbat est un jour de repos et de cessation d’activité pour tous ceux qui travaillent.
Les Israélites doivent travailler six jours (Ex20.9), mais le septième jour est un jour
de repos. Dans ce contexte, le septième jour doit être mis à part : c’est un jour qui
doit être différent de tous les autres.
Selon Exode 20.11, de quoi les Israélites doivent-ils se souvenir le sabbat ?
Dans ce jour qui est spécialement consacré à son service, les Israélites doivent
adorer Yahvé et se souvenir de son acte de création originel ; c’est un jour mis à
part pour l’Eternel. Le péché des enfants d’Israël est encore révélé par ce commandement puisque, comme dans le quatrième commandement, ordre est donné
d’adorer le Dieu vivant. L’alliance de Dieu avec Israël stipule qu’ils doivent garder
ces lois pour être le trésor privilégié de l’Eternel (Ex 19.5).
Le sixième commandement dit : « Tu ne commettras pas de meurtre » (Ex
20.13). Pourquoi le meurtre est-il une faute ? Parce que Dieu le dit. Dans Genèse 9.6, la Bible dit : « Dieu a fait l’homme pour être son image : c’est pourquoi
si quelqu’un répand le sang d’un homme, son sang à lui doit être répandu par
l’homme ». Un meurtre fait disparaître un être créé à l’image de Dieu. As-tu déjà
assassiné quelqu’un ? Bien sûr que non ! Pourtant ce commandement te concerne.
Dans Matthieu 5.21-22, Jésus dit qu’être en colère contre quelqu’un équivaut à un
meurtre ; même s’il n’y a pas l’acte du meurtre, c’est comme commettre un meurtre dans son cœur. Jésus dit que chaque fois que tu te mets en colère contre un
autre, tu bafoues le sixième commandement. [As-tu déjà été en très colère contre
quelqu’un, tellement que tu aurais aimé le blesser ou le tuer ? Si cela t’es déjà arrivé,
alors tu as bafoué ce commandement].
Le septième commandement dit : « Tu ne commettras pas d’adultère » (Ex
20.14). Qu’est-ce que cette loi protège ? Cette loi protège le mariage. Le mari
et la femme doivent rester unis et ne pas divorcer. Le mariage est très important
pour Dieu. Le mari et la femme doivent être fidèles et loyaux l’un envers l’autre. Du
temps de Moïse, les adultères étaient passibles de mort (Lé 20.10).
Le huitième commandement dit : « Tu ne commettras pas de vol » (Ex 20.15).
Que signifie voler ? Voler c’est prendre quelque chose qui appartient à une autre
personne sans sa permission. C’est un manque de respect de l’autre. Nous n’avons
pas le droit de prendre ce qui appartient aux autres sans leur autorisation. Encore
une fois, ce commandement révèle le péché de l’homme parce que Dieu a ordonné de ne pas voler.
Le neuvième commandement dit : « Tu ne porteras pas de faux témoignage
contre ton prochain » Ex 20.16. Que signifie-t-il ? Porter un faux témoignage,
c’est mentir au sujet de quelqu’un ou ne pas dire la vérité. Dieu nous ordonne de
dire la vérité. Dieu peut-il mentir ? Jamais ! Cela va à l’encontre de la sainteté de son
caractère ; il est impossible pour Dieu de mentir. Par contre, dans Jean 8.44, Satan
est appelé le père du mensonge. Le diable ne cesse de mentir et de tromper. Mentir en parlant de quelqu’un, c’est être comme Satan ! [As-tu déjà menti en parlant
d’une autre personne ?]
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Dieu donne les dix
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Le dixième commandement dit : « Tu ne convoiteras pas » (Ex 20.17). Que signifie convoiter ? Convoiter quelque chose, c’est désirer fortement ce qui appartient à une autre personne. Convoiter, c’est se montrer insatisfait de ce que l’on a
déjà et en vouloir toujours plus. [Quand tu vois ton ami, ton frère ou ta sœur avec
quelque chose que tu voudrais, te réjouis-tu pour eux où le convoites-tu pour toi ?].
La convoitise envahit et gangrène l’esprit. Peut-être que personne ne peut voir ta
convoitise. Mais Dieu voit toutes choses et il en est le témoin. Il connaît toutes tes
pensées avant même que tu ne les formes. Même en cet instant.
Résumé
Dieu donne un guide de conduite aux Israélites pour vivre dans ce monde. Il leur
donne les dix commandements pour qu’ils deviennent un peuple de prêtres et une
nation sainte (Ex 19.6). Dieu est saint et il appelle son peuple à être saint.
Application
Dieu attend aussi de toi que tu te mettes à part pour lui, que ta vie soit différente
de celles des non-croyants. Demande-lui de t’aider à mener une vie pure et sainte
(1Pi 2.9). Les dix commandements nous enseignent comment nous devons nous
comporter envers Dieu et envers les autres. Ils restent encore un guide sûr pour
nous aider à vivre dans la sainteté.
Idées de présentation de la leçon
Utiliser un livre ou des images
Flanellographe
Utilisez les pièces appropriées pour la leçon.
Prière et louange
Prenons le temps de prier et de chanter avec les enfants. La prière et la louange
enrichissent et participent à fixer durablement dans l’esprit des enfants les bienfaits de ce précieux mouvement d’approche et de rencontre avec Dieu, d’écoute,
d’étude, de mémorisation, d’intégration et d’application de sa Parole. Une sélection d’idées de chants classées alphabétiquement et par thème, ainsi que des liens
dirigeant vers certaines ressources extérieures au site, sont proposés dans la rubrique « Chants » qui se trouve avant le premier cours de chaque année.
Application pratique
« et il a ordonné à nos ancêtres d’enseigner tout cela à leurs enfants, […] afin qu’ils
placent leur confiance en Dieu, qu’ils n’oublient pas les hauts faits du Dieu fort et qu’ils
observent ses commandements » (Psaume 78.5b-7).
Choisissez des idées dans cette section pour faire réviser et appliquer les enseignements qui se trouvent dans la leçon biblique.
Écouter les commandements de Dieu (jeu du foulard)
Pour ce jeu, il faut deux équipes du même nombre de joueurs (l’idéal serait d’en
avoir 2 fois 10). Chaque équipe se met en ligne face à l’autre, espacée d’environ 5m.
A égale distance des deux lignes, déposez les « tablettes de pierre » (soyez créatif
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commandements
pour les faire), qui feront office de foulard. Donnez à chaque joueur un commandement (les mêmes dans les deux équipes). Dites un commandement. Les deux
joueurs ayant ce commandement doivent courir avec une main dans le dos, essayer d’attraper les « tablettes » et retourner à leur place sans se faire toucher par
l’adversaire. Vous pouvez dire plusieurs commandements à la fois pour rendre le
jeu plus excitant. Les enfants doivent se tenir prêts et bien écouter les paroles de
Dieu pour être les premiers à revenir avec les tablettes.
Les dix commandements en TGV (Train à Grande Vitesse)
Avant la réunion : Imprimez et découpez les dix commandements en bandes, sans
les numéroter (s’il y a plus de dix enfants, faites plusieurs groupes et donc préparez
plusieurs exemplaires des dix commandements). Ecrivez ou affichez les dix commandements au tableau. Directives : Distribuez les commandements. Demandez
à celui qui a le premier commandement de se lever, de le lire à haute voix, puis de
se rasseoir. Ceux qui ont les commandements suivants feront la même chose en
respectant leur ordre. Recommencez ensuite en demandant aux enfants de lire un
peu plus vite. Puis recommencez une troisième puis une quatrième fois en demandant à chaque fois de lire encore un peu plus vite. Ensuite, enlevez – ou cachez – les
dix commandements sur le tableau et recommencez. Si l’un des enfants se trompe
dans l’ordre, ils doivent tout recommencer au départ.
Aime Dieu et les autres
On peut résumer les dix commandements en deux commandements : aimer Dieu
et aimer les autres. Toutes les autres lois du Pentateuque peuvent entrer dans l’un
de ces deux commandements. Ecrivez les dix commandements au tableau. Demandez lesquels concernent l’amour de Dieu et lesquels concernent l’amour des
autres.
« Dieu donne les dix commandements »
Faites une copie par enfant de la page (en annexe). Cette page de révision peut soit
servir pendant la réunion (seul ou par deux ou trois), soit permettre aux enfants de
réviser en famille.
Page de mon journal : « Refléter la justice »
Distribuez une copie des deux demi-pages du journal (en annexe), pour que les
enfants poursuivent leur journal (cf. leçon 1). Ils peuvent remplir les pages individuellement, à plusieurs, ou chez eux.
Verset à mémoriser
« Tu ne commettras pas de vol » (Exode 20.15).
Le huitième commandement
Si vous avez choisi d’afficher les dix commandements au fur et à mesure que vous
les apprenez, affichez le huitième puis aidez les enfants à le mémoriser. Voler est
prendre quelque chose qui appartient à une autre personne. Avez-vous déjà volé
quelque chose ? Comment te sentirais-tu si quelqu’un te volait ton jouet favori ?
La jalousie, la convoitise et l’égoïsme motivent le vol. Voler montre notre absence
d’intérêt pour l’autre. Parce que le mobile du vol est l’égoïsme et non l’amour, Dieu
ne veut pas que nous volions.
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