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MENSUEL DE LA MAISON DE L’AMERIQUE LATINE SEUL ASBL LE CAS DE LA CAN : LA STRATÉGIE EUROPÉNNE D’APPUI À L’INTÉGRATION LATINO-AMÉRICAINE L’un des volets de l’action extérieure de l’Europe a consisté à appuyer les initiatives d’intégration régionale autour du monde. Ceci l’a amenée à développer progressivement une stratégie spécifiquement consacrée à l’appui des initiatives locales d’intégration en Amérique latine (AL). Pour des raisons de lisibilité nous avons donné à cette action extérieure le nom de Stratégie interrégionale européenne d’appui à l’intégration régionale dont l’acronyme SIEPIR se décline en SIEPIR-AL pour l’Amérique latine (dans sa globalité) et SIEPIR – CAN pour la Communauté andine. Dans ce sens, la SIEPIR doit être considérée comme une « institution » des relations internationales qui se construit et se reconstruit à l’issue d’échanges discursifs se trouvant à l’origine d’échanges intersubjectifs. Une approche - on l’aura compris – qui relève très clairement du choix méthodologique constructiviste seul à même, selon nous, de rendre compte de manière objectivée et systématique de cet objet d’étude. Nous nous devons enfin de préciser que cette recherche appartient (naturellement) à la discipline des relations internationales et quelle constitue une approche conceptuelle de l’interrégionalisme en tant que dimension extérieure du régionalisme . Le questionnement principal de notre réflexion est, alors, le suivant : quels sont la nature, la forme et les objectifs (intérêt réel ou supposé) des actions contenues dans la SIEPIR ? Ensuite et afin de ne pas se perdre – ne trouve-t-on pas que ce que l’on cherche ? – nous pouvons formuler une hypothèse : la SIEPIR est un fait social (une institution) qui évolue, qui est enchâssée au sein de la structure de l’interrégionalisme et qui possède des normes façonnées par les rapports intersubjectifs et multidimensionnels des agents (les groupements régionaux UE - CAN). Des rapports qui semblent converger vers une dynamique de facilitation du commerce qui s’apparente à celle des Etats-Unis (EU) N°124 - Septembre 2015 en AL : la SIEPIR montrerait, ainsi, une propension à s’américaniser. L’intégration régionale est perçue, au centre de cette institution (la SIEPIR), comme un phénomène multidimensionnel et donc complexe. Cette SIEPIR s’avère être – par nécessité – également multidimensionnelle et complexe. Ainsi tous les programmes et initiatives financées par l’UE en vue d’appuyer l’intégration régionale en AL combinent des « volets » politiques, de coopération pour le développement avec d’autres « volets » plus pragmatiques et qui se révèlent avoir quasi-systématiquement, en toile de fond, le commerce. L’échantillon des actions de la SIEPIR est puisé – compte tenu du fait que les débuts du rapprochement euro-latino-américain autour du thème de l’intégration se situe dans la seconde moitié des années 1990 – dans la période mi-1990 – 2013. Le champ d’investigation défini dans le temps, se pose la question ontologique suivante : de quoi est faite cette SIEPIR ? En termes constructivistes elle est une institution constituée d’actions, d’identités, d’intérêts et de normes. Etant donné que les acteurs/agents de cette institution sont l’UE et la CAN, nous considérons leurs échanges comme des éléments constitutifs de ladite stratégie. Ces échanges prennent la forme concrète de programmes d’aide à l’intégration en AL qui sont d’intérêt majeur pour la compréhension de la SIEPIR car ils révèlent les caractéristiques de son positionnement et donc informent sur ses objectifs. Nous citerons pour mémoire quelquesuns de ces programmes. En direction de l’AL : AL-invest : internationalisation des PME et de PMI ; @lis : amélioration des réseaux de communication pour facilitation commerciale, LAIF : amélioration des infrastructures pour facilitation du commerce) comme un échantillon de laboratoire. En direction de la CAN : INTERCAN : intégration économique, FAT-COMMERCE : assistance technique au commerce, SOCICAN : action avec la société civile pour l’intégration andine ; mais également à la négociation (avortée) de l’Accord d’Association (AA) EU-CAN. Mensuel septembre 2015 – numéro 124 – Ed. resp. Rossana Carcamo Serei, Rue du collège 27 – 1050 Ixelles www.america-latina.be CASA 1 Compte tenu du fait que les données objectives de ces programmes peuvent être extraites des documents tels que les programmations européennes pour l’AL et des textes des déclarations bi-régionales UE – AL (CAN), une analyse comparée de leur dimension discursive s’est révélée fortement souhaitable. Elle nous a amenée à observer que la SIEPIR est constituée de trois approches du concept d’intégration régionale : une intégration comme outil de commerce, une intégration comme outil d’institutionnalisation et, enfin, une intégration comme élément transversal aux autres domaines du politique. Nous avons appelé ces trois approches : les caractéristiques du positionnement de chacune des SIEPIR. L’analyse spécifique de la SIEPIR-AL nous permet alors de faire trois constats. Le premier est que les trois caractéristiques du positionnement que nous venons d’exposer sont présentes dans les programmes (évoqués plus haut) destinés à l’AL. Le second est que deux de ces caractéristiques du positionnement de la SIEPIR semblent être favorisées par rapport à la troisième. Ces sont : l’intégration de l’AL en tant qu’outil commercial et l’intégration de l’AL en tant que moyen de renforcement institutionnel. Enfin, le troisième est que l’une de ces deux caractéristiques semble être mise en avant, c’est celle qui aborde l’intégration de l’AL en tant qu’outil de renforcement commercial. En ce qui concerne la SIEPIR-CAN, nous avons pu dégager deux constats. Le premier est que les trois caractéristiques du positionnement de la SIEPIR sont observables dans les programmes que lui sont consacrés. Notons que si nous avons inclus la négociation (abandonnée) de l’AA dans les initiatives correspondant à la SIEPIR-CAN, c’est qu’elle a été présentée (par les agents régionaux impliqués UE et CAN) comme une initiative d’appui à l’approfondissement de l’intégration en AL. Cette négociation a présenté plusieurs spécificités. La première est que, malgré le fait d’avoir été conçue sur trois piliers : économique, politique et de coopération, son volet commercial a pris une place très importante. La seconde est que cette place importante du commerce a conduit à une interruption de sa négociation. La troisième, enfin, est qu’un Accord de libreéchange a été signé à sa place entre l’UE et deux pays andins (séparément). Le second résultat est que la caractéristique de positionnement de la SIEPIR qui considère l’intégration comme un outil de commerce y est majoritairement présente. Nous pouvons donc conclure à une relation directement proportionnelle entre l’importance de la dimension commerciale de la SIEPIR et l’intérêt de l’UE (avoué ou non) à la mettre place. Elle est, en effet, à la fois reconnue par les observateurs extérieurs aux institutions (comme les chercheurs en sciences politiques spécialisés dans les relations interrégionales que l’UE entretient avec l’AL), LA SAGA DE LA DETTE ARGENTINE Après la crise financière inouïe de fin 2001 qui place l’Argentine en défaut de paiement face aux créditeurs et aux organismes internationaux, Buenos Aires se bat pour honorer ses dettes, afin de se refinancer sur les marchés internationaux. Mais, à quel prix ? Les fonds spéculatifs ont rejeté les deux plans de restructuration de la dette commerciale de l’Argentine auxquels ont pourtant souscrit 93% des créanciers privés en Argentine et à l’Étranger. Les négociations ont abouti à une décote de 70% des titres de la dette argentine, les fonds spéculatifs (NML Capital et Aurelius Capital) ont préféré la voie judiciaire afin d’obliger l’Argentine à payer le prix fort, soit 1,33 milliards de dollars. En effet, le ‘Discovery Mondiale’ fait partie du litige dont l’Argentine fait l’objet avec seulement 7% des détenteurs de bons qui ont opté pour le rejet de la proposition de Buenos Aires d’échanger la dette par de bons de l’État émis en 2005 et renégocier sans modifier les conditions de fonds en 2010. De plus, les fonds vautours ont le droit de demander des informations aux banques 2 sur les actifs argentins à l’étranger pour demander l’embargo sur ces avoirs. Bien sûr, un éventuel embargo ne concerne pas les actifs militaires, diplomatiques, et des biens qui ont un rapport avec la sécurité nationale ainsi que des comptes off-shore des ex-présidents. La question qui se pose est de savoir si les fonds vautours sont en mesure de chercher de l’information sur les biens argentins dans le monde entier ou si, à défaut, ils doivent initier une enquête aux États-Unis. Les ordonnances dictées en première instance par le juge Griesa, puis ratifiées par la Cour d’Appel de New York peuvent empêcher l’Argentine d’assurer le respect de ses engagements envers les détenteurs d’obligations restructurées. La justice new-yorkaise a rapporté que l’Argentine doit rembourser 1,33 milliards mais également par les fonctionnaires des institutions officielles européennes et sud-américaines concernées que nous avons eu l’occasion de rencontrer, mais cette fois à demi-mots. Complétons notre démarche constructiviste en abordant l’un des facteurs exogènes du positionnement de la SIEPIR à savoir l’influence qu’ont les Etats-Unis sur sa caractéristique la plus importante : l’intégration comme outil pour le commerce. D’une manière générale nos observations montrent sans équivoque possible la présence parallèle et concrète de ce pays dans les prises de décision commerciale internationale des pays andins. Pourtant, quant à l’une de nos hypothèses de départ selon laquelle il existerait une éventuelle américanisation de la SIEPIR, notre analyse démontre qu’elle ne se confirme que partiellement. En effet, si les aspects commerciaux sont, indiscutablement, au centre des préoccupations majeures des EU et de l’UE, les premiers n’agissent qu’en tant que partenaires commerciaux, alors que les Européens y associent une dimension de coopération dans leur stratégie d’appui à l’intégration du continent. Andrea PARRA-LEYLAVERGNE2 ROLOFF, R., « Interregionalism in theoretical perspective: state of the art », dans H., HANGGI, R., ROLOFF et J., RULAND, Interregionalism and International Relations, Routledge, Londres et New York, 2006, p. 22. 1 Docteur en Sciences politiques – Université de Liège, Cocoordinatrice du groupe « relations extérieures de l’UE » - Team Europe – France, Intervenante à l’Institut d’études politiques IEP – SciencesPo Caen. 2 de dollars aux holdouts. De plus, si les détenteurs d’obligations restructurées leur emboîtaient le pas, la note grimperait à 120 milliards. Or, les réserves de change du pays, qui, ces derniers mois, ont atteint un niveau critique, ne s’élèvent qu’à 28 milliards de dollars… L’Argentine redoute ce scénario noir. Selon Guillermo Nielsen, l’ex-secrétaire des finances, l’arrêt de la Cour Suprême des États-Unis va être défavorable à l’Argentine. Il est difficile de renverser l’arrêt de Première Instance de New York du juge Thomas Griesa . « Il y a de quoi s’inquiéter », affirme t-il. Finalement, il soutient « qu’il faut plus de transparence concernant les statistiques du PBI qui sont liées aux bons émis pour le paiement des créanciers détenteurs de la dette restructurée. Fin septembre, le juge Griesa a décrété que l’État argentin était en situation de défaut. En riposte à cette mesure, le gouvernement argentin décide d’envoyer un projet pour changer le lieu de paiement des porteurs de bons issus de la dette restructurée. L’actuel président de la ment aux obligations financières. Ils constituent des concessions faites aux entreprises par des traités bilatéraux sur l’investissement (TBI) signés par l’Argentine dans les années 90 et qui sont entrés en vigueur à l’époque du gouvernement Menem. Il convient de mentionner que le Brésil n’a jamais signé le protocole d’adhésion au CIRDI. Ainsi, d’autres demandes contre l’Argentine sont en cours au Tribunal arbitral de la Banque Mondiale. José I. Pereyra Etudiant en Journalisme à l’ULB La clause ‘pari passu’ en droit des affaires internationales signifie que toutes les parties sont traitées de manière égale, un remboursement de la même proportion de leurs prêts pour la totalité des creanciers. 2 Ce sont des fonds spéculatifs, dans notre cas sont les fonds NML Capital et Aurelius Capital. Ce qui achètent bons d’Etat en default pour après entamer des demandes judiciaires. 3 Holdout (US) : person who withholds consent or cooperation ( personne qui fait obstacle) 4 Il a eu une participation active dans le dessin du premier échange de dette pendant la gestion du ministre de l'Économie Roberto Lavagna 1 Une relation pas tout le temps amicale avec le FMI Fin 2005, l’Argentine a payé 9,81 milliards de dollars au FMI avec des réserves de la Banque Centrale. Le montant représentait moins de 9% de l’ensemble de la dette. Cette action a été prise conjointement avec le Brésil. Le montant de la dette reconnu est de 9,7 milliards de dollars. Le gouvernement argentin a donne un acompte de 1,15 milliards de dollars. Après les élections de 2015, le paiement de la dette constituera le plus gros fardeau que le prochain gouvernement aura à porter. Entre temps, des économistes, des politiciens et des entrepreneurs argentins sont favorables à cet accord en sachant qu’il donne accès au pays aux divers crédits internationaux, suivi des investissements, et de la financiarisations du secteur externe. Néanmoins plus prudent, l’économiste Carlos Melconian mentionne que les comptes fiscaux ne sont pas réglés, et que l’accord n’est pas encore définitif. Il faut mentionner que les spécialistes estiment que l’Argentine enregistre une inflation de 40%, faute de fiabilité des statistiques officielles provenant de l’Institut National de Statistique. Washington, qui, au début, avait donné l’aval aux négociations entamées par le gouvernement argentin, fait marche arrière et estime que la négociation est une affaire entre l’Argentine et ses créanciers. La gestion de la dette est prise en charge par des grandes banques internationales. Le ministre argentin de l’économie a déjà pris contact avec J.P. Morgan, Goldman Sachs et la Deutsche Bank. Faut–t-il rappeler que le deux premières sont à l’origine de la crise financière mondiale de 2008. Ils peuvent débarquer avec une gamme de produits financiers dérivés très complexes, et, d’une certaine manière, contribuer à l’aggravation d’une crise dans la région. Cette tendance néolibérale s’oppose à la création d’un système économique alternatif visant à établir une nouvelle architecture financière régionale telle que la banque du Sud, crée en 2007 par l’Argentine, la Bolivie, l’Équateur, l’Uruguay et le Vénézuela en vue de collecter 20 milliards de dollars. Cette banque a pour objectif la création d’un fond qui vise financer les travaux structurels et promouvoir le développement économique de ces pays sans dépendre des sources traditionnelles que sont les organismes multilatéraux ainsi que les conditions avec lesquelles ces banques (BM, Banque Interaméricaine du développement) imposent leurs crédits. Les rapports avec le CIRDI Entre-temps, à partir d’octobre 2013, l’Argentine payera 500 millions de dollars à cinq entreprises transnationales qui ont tenté une action en justice contre le pays devant le Centre International de règlement des différents liés à l’investissement (CIRDI). Ces poursuites sont le fait de multinationales qui se sont senties lésées par le changement du régime d’échange caractérisé par un manque- Azurix (concessionnaire d’Enron), Blue Ridge, Vivendi, National Grid qui fait partie de Transener et Continental Casualty Company. 5 ESPACIO DE GÉNERO 0800 55 55 2 ESPACE GENRE STOP A LA VIOLENCE • Un service gratuit d’aide aux victimes de violences entre partenaires en espagnol, de lundi à vendredi. • Service d’écoute en espagnol et français. • Accueil et accompagnement des victimes dans leurs démarches (porter plainte, constat de coups et blessure, etc). • Information adéquate quant aux lois et aux droits. À qui parler ? Sixta Bravo Alean : numéro d’appel gratuit : 0800 55 55 2 [email protected] 27 Rue du Collège - 1050 Ixelles R. du collège, 27-1° - 1050 Ixelles 02 / 647 62 75 Maison de l’Amérique Latine, SEUL asbl Comité de rédaction de CASA Sofía Injoque Palla, Gustavo Nielsen, Laura Hershkowitz, Zoé Maus, Sébastien Hologne. Des remarques ou des questions? Écrivez-nous à [email protected] www.america-latina.be Banque Centrale manifeste la volonté de commencer à négocier le paiement aux holdouts au début de 2015. 3 par Jean-Michel Klopp Un homme d’esclavage Auteur : Roland Tell Éditeur : L’Harmattan C’est dans la collection Lettres des Caraïbes à « L’HARMATTAN » ( http:// www.librairieharmattan. com ) que Roland Tell a publié son récit Un homme d’esclavage. Roland Tell a été enseignant, puis inspecteur spécialisé, il a beaucoup contribué au développement de l’éducation pour tous à la Martinique. Ce récit consacre son élan à parler des vendanges de sang qui, dans les plantations de canne à sucre, de café, de thé, et de coton, firent la gloire et la fortune des Européens. Quelle puanteur leurs flaques jettent-elles encore sur le présent d’aujourd’hui ? La mémoire des victimes de ce récit invite le lecteur à rendre témoignage d’un passé malheureusement de plus en plus oublié. Qui entend encore aujourd’hui le très long cri nègre que se lancent et se renvoient les abîmes de l’histoire ? Trois siècles d’esclavage ont vu près de onze millions d’Africains quitter de force la mère des Continents, pour être exploités dans les plantations et les mines du monde colonial. Le temps s’est-il bien envolé, jusqu’aux migrations d’aujourd’hui ? Problèmes d’Amérique Latine Auteur : Collectif Éditeur : Ed.ESKA Les « EDITIONS ESKA » ( www.eska.fr ) viennent de publier le N° 90 de Problèmes d’Amérique Latine. Le dossier de ce numéro est Transitions métropolitaines - Buenos Aires, Lima, Mexico, Santiago, Sao Paulo. Après des décennies de bouleversements et de croissance intense, les métropoles latino-américaines sont entrées dans une phase de ralentissement : la population augmente mais à un rythme modéré et l’étalement urbain semble contenu. L’expansion urbaine, auparavant nettement orientée par l’auto-construction, est aujourd’hui encadrée par le capital immobilier et les pouvoirs publics et, parallèlement, la valorisation foncière est devenue à la fois systématique et généralisée. Habiter une ville, c’est agir quotidiennement sur son espace, en procédant par choix, sous la contrainte ou par habitude, dans des situations relatives notamment au logement, au travail ou aux loisirs. Parmi les chapitres de ce numéro : Transitions métropolitaines en Amérique latine, densification, verticalisation, étalement, de Sylvain Souchaud et Marie-France PrévôtSchapira ; Rôles de la périphérie, Buenos 4 Aires, de la ville expansive à l’archipel, d’Andrian Gorelik ; La densification récente de Lima et ses défis en matière de logement et de transport, de Pablo Vega Centeno Sara Lafosse ; Santiago, un modèle contesté de fabrication néolibérale de la ville, de Rodrigo Cattaneo Pineda ; Retour au Centre ? L’évolution sociale du centreville de Sao Paulo, 2000 à 2010, de Renato Cymbalista, Sylvain Souchaud et Iara Rolnik Xavier ; Evolution de la division sociale de l’espace urbain à Mexico, approche à partir des structures démographiques et de l’accès au diplôme, 1990 à 2010, d’Antonine Ribardière et Jean-François Valette. Les rubriques VARIA sont consacrées à La Stratégie Pétrolifère du Venezuela, la Ceinture Pétrolifère de l’Orénoque au service de la Révolution Bolivarienne & Les ressources de l’Etat révolutionnaire, des titres au long cours dans les familles mexicaines. Chroniques africaines, GuinéeBissau 1978/1991 Auteur : Monique Avena Editeur : Goiâna - Etat de Goias - Brésil D’aucuns me diront que présenter le livre de Monique Avena dans la présente rubrique de livres n’est pas vraiment approprié. Mais ceux-ci et celles-ci ne savent pas le nombre invraisemblable de latinos qui ont vécu et qui vivent encore de nos jours en GuinéeBissau. Voici donc un livre indispensable pour tous ceux qui souhaitent approfondir l’immigration latino-américaine vers un pays du continent africain, ancienne colonie portugaise. Colonie qui se libéra du joug portugais en même temps que le Cap-Vert, en 1974. L’indépendance fut effective au terme d’une guerre de libération menée par le Parti africain pour l’indépendance. En Guinée-Bissau, la langue officielle est le portugais et la langue vernaculaire le crioulo, un créole formé à partir du portugais et des langues portugaises. La langue officielle étant le portugais la grande majorité des latino qui vécurent en Guinée-Bissau furent originaires du Brésil. Chroniques africaines, Guinée-Bissau 1978/1991 de Monique Avena, publié au Brésil ( Monique Avena Cx. Postal 651 Goiânia Goiàs CEP 74.003.901 Brésil Tél : 00 55 62 30.92.88.61.& Tél portable : 92.05.98.24. ) Le livre de Monique Avena vous fera découvrir un pays fascinant, une population accueillante, des personnages réels de belle envergure. AGENDA 2015 COURS DE FRANÇ AIS Niveau 1 / 40h – 95€ (matériel compris) Lundi et jeudi de 20h à 22h 14 / 09 / 2015 – 23 / 12 / 2015 Intensif 1 / 120h – 145 € (matériel compris) Lundi, mercredi et vendredi 10h à 13h 07 / 09 / 2015 – 11 / 12 / 2015 Intensif 2 / 120h – 145 € (matériel compris) Lundi, mercredi et vendredi 10h à 13h 10 / 09 / 2015 – 17 / 11 / 2015 ESPAGNOL Niveau 1 / 30h – 210€ (matériel compris) Lundi et mercredi de 18h30 à 20h30 07 / 09 / 2015 – 26 / 10 / 2015 28 / 10 / 2015 – 21 / 12 / 2015 Niveau 2 / 30h – 210€ (matériel compris) Mardi et jeudi de 18h30 à 20h30 08 / 09 / 2015 – 27 / 10 / 2015 29 / 10 / 2015 – 17 / 12 / 2015 PORTUGAIS Niveau 1 / 30h – 210€ (matériel compris) Mercredi et vendredi de 18h30 à 20h30 09 / 09 / 2015 – 28 / 10 / 2015 30 / 10 / 2015 – 18 / 12 / 2015 Niveau 2 / 30h – 210€ (matériel compris) Mardi et Jeudi de 18h30 à 20h30 08 / 09 / 2015 – 27 / 10 / 2015 29 / 10 / 2015 – 17 / 12 / 2015 TANGO Niveau 0 / Lundi du 19h à 20h Niveau 1 et 2 / Mercredi du 19h à 20h Prix: 85€ / trimestre Atelier tango création / Lundi du 20h à 22h Prix : 500€ pour l'année Lundi 7 sept et mercredi 9 sept 2015 Animateur : Mariano Bolfarini SALSA 6 séances / 70 € Mardi 18h30 – 20h Du 10 nov au 15 décembre Animatrice : Frankie Morelez CHORALE KOOR “ANACONDA” Du 8 sept au 14 decembre, tous les mardis de 20h à 22h. Prix 50€ par semestre L'atelier est dirigé pour Maria Helena Schoeps CAPOEIRA ADULTES (École De Jogovivo) Samedi du 11h à 12h15 Prix : 80€ par trimestre / 30€ par mois / 10€ par séance Du 19 septembre au 12 décembre STAGE "LA FÊTE DES MORTS AU MEXIQUE" Du 2 au 6 novembre Prix : 105€ Enfants de 5 à 11 ans • ATELIERS DU MERCREDI (ENFANTS) • CAPOEIRA Du 16 septembre au 9 décembre PEINTURE Du 16 septembre au 9 décembre THÉÂTRE Du 16 septembre au 9 décembre CRÉATION CHORÉGRAPHIQUE Du 16 septembre au 9 décembre Pour plus d'info : [email protected] CONTACT Maison d’Amérique Latine SEUL ASBL Sébastien Hologne www.america-latina.be www.facebook.com/maison.delameriquelatine e-mail : [email protected] Tél:02/535 93 80 27 Rue du Collège - 1050 Ixelles www.america-latina.be Lettres des Amériques