Je sais cuisiner végétarien…
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Je sais cuisiner végétarien…
sommaire Je sais cuisiner végétarien… et vous ? Je sais équilibrer des menus végétariens..................................................................... 6 Je sais préparer des brunchs et des petits déjeuners pleins d’énergie ....................................................................... 42 Je sais composer des assiettes équilibrées sans viande ni poisson ..................................................................................................................... 64 Être ou ne pas être végétarien… n’est pas la question. J’ai beau ne pas être étiquetée « végétarienne », je peux dire que je sais cuisiner végétarien, et même que je ne sais cuisiner « que » végétarien. Et s’il est rare (mais pas impossible) de trouver de la viande ou du poisson dans mon frigo, on y recensera en revanche une foultitude de produits dits « bio-bizarres » (tofu soyeux, seitan, crème d’avoine, lait de riz et autres graines germées), avec lesquels j’ai grandi et qui laissent souvent mes amis perplexes. Perplexes ? De moins en moins, cela dit, et – j’ose l’espérer – plus pour très longtemps. Car depuis quelques années, l’alimentation bio, et avec elle de nombreux substituts des produits animaux, s’est largement démocratisée. Pour le meilleur (plus de choix, à un moindre prix, pour un plus grand nombre) et aussi pour la mode (des aberrations économiques et beaucoup d’effets de tendance sans logique éthique ni environnementale). Cet essor tend à démontrer que l’alimentation bio et végétarienne, loin d’être synonyme de cloisonnement et de privations, rend possible la découverte de tout un univers dont la variété, le goût, l’équilibre et la gourmandise sont les pierres angulaires. Impossible de m’y ennuyer alors que j’y puise chaque jour de nouveaux produits ou d’autres manières d’accommoder ceux que je pensais déjà connaître par cœur. C’est d’ailleurs un peu comme cela que j’ai fini par oublier de plus en plus régulièrement de mettre de la viande et du poisson dans mon panier. Sans pour autant me coller une étiquette sur le front. Les vrais végétariens se demanderont peut-être quelle est ma légitimité pour transmettre des recettes végétariennes alors que je ne me définis pas comme telle. Mais c’est la cuisine que j’aime et qui m’inspire depuis toujours : simple, équilibrée, gourmande, différente et 100 % axée sur le végétal. Et puis, si l’on n’est jamais obligé d’entrer dans une case, on a toujours le devoir de se questionner sur ce qu’on mange, de chercher ce qui nous correspond le mieux et nous apporte à la fois équilibre, plaisir et conscience d’agir en harmonie avec le monde dans lequel on vit. Manger moins de viande, pour quelle raison ? Pour la planète, pour la santé, pour le portefeuille, pour dormir en paix ou juste parce que c’est à la mode ? Si c’était aussi et surtout pour mettre en avant une autre manière de cuisiner, des ingrédients différents et une nouvelle approche du plaisir via une alimentation à la fois équilibrée et gourmande ? Et même, si c’était seulement pour sortir de la routine du jambonbeurre et du steak-purée ? Au final, être végétarien ou non n’est vraiment pas la question. Le tout est de trouver son équilibre et de positionner le curseur là où l’on a besoin et envie qu’il soit. Et puis, d’aucuns disent qu’un autre monde est possible… une autre cuisine aussi. service de presse Je sais préparer un plat unique vite fait pour le soir ............................................................................................................................ 128 Je sais préparer des repas informels originaux.............................................. 172 Je sais recevoir sans viande et inventer de nouvelles traditions.................................................................................... 218 Je sais faire des desserts pour aller avec tout ça...................................................................................................................... 266 Index par types de plats................................................................................................................. 314 Table des recettes.................................................................................................................................... 320 >>> introduction Le mot de Clea Je sais équilibrer des menus végétariens T’es quoi, toi ?.................................................................................................. 10 Je surveille mon assiette pour la santé de la planète.......................... 13 Le mot du médecin......................................................................................... 19 Vous avez envie d’apprendre à cuisiner végétarien ? Un peu, beaucoup, tout le temps ? Dans cette partie, vous devriez trouver toutes les clés pour vous y mettre, ou pour mieux vous organiser si vous y êtes déjà. D’abord, savoir de quoi on parle, et dans quelle(s) case(s) on a choisi de (ne pas) se Acheter pour une cuisine végétarienne................................................... 27 placer. Connaître le matériel qui permet de cuisiner de façon saine et économique, Comment stocker ?......................................................................................... 29 ainsi que les vraies saisons des fruits et légumes. S’amuser à découvrir mes dix S’organiser......................................................................................................... 30 ingrédients fétiches, et faire dans quelque temps la liste des vôtres. Et les enfants ?................................................................................................. 32 Liste de courses............................................................................................... 34 Ensuite, comprendre comment on peut mettre en place le changement pas à pas. Le bon matériel pour cuisiner sainement................................................ 36 Modifier ses circuits d’approvisionnement et le contenu de ses menus demande service de presse Mes dix ingrédients fétiches......................................................................... 38 de l’organisation, alors autant commencer par le plus facile – c’est-à-dire pas Les saisons des fruits et légumes............................................................... 40 forcément le barbecue végétarien pour cinquante invités. Au contraire, on débute en remplaçant petit à petit ce qui est facilement remplaçable : les lardons de la quiche par du tofu fumé, le steak par du seitan, la viande hachée par du soja texturé, le pâté de campagne par une terrine végétale. On intègre ces Clea Clea est diplômée en sciences sociales appliquées à l’alimentation. Elle anime un célèbre blog consacré à la cuisine bio, www.cleacuisine.fr Elle est l’auteur de plusieurs ouvrages aux éditions La Plage : – Agar-agar, secret minceur des Japonaises – Quinoa – Cuisiner les ingrédients japonais – Mes p’tites gamelles, manger bio au bureau – Mes pâtes à tartiner, sucrées et salées – P’tit Chef bio – Croquez salé ! – Variations potimarron – Gingembre mots nouveaux, un peu barbares, jusqu’à ce qu’ils soient totalement familiers. On se rend compte que c’est bon, que c’est moins cher, que c’est aussi moins d’intendance (les dates de péremption sont lointaines) et que ce n’est pas plus de préparation (souvent moins). Et on enchaîne en élargissant son répertoire avec des plats jusqu’alors inconnus au bataillon : des galettes de céréales, des tartes aux légumes, des salades un peu plus folles que la tomate-mozza, des crumbles ou des clafoutis salés. En bref, on découvre de nouveaux ingrédients, on élargit sa palette gustative et on décuple par la même occasion ses talents culinaires… Prêt à sauter le pas ? >>> introduction Où acheter ? 28 > 29 Même combat pour les sucres : en bio, vous ne trouverez pas de sucre blanc raffiné, car il est le produit d’une lourde transformation industrielle et il n’a plus aucun intérêt sur le plan nutritionnel, son principal défaut étant par ailleurs de favoriser les caries. À l’inverse, vous trouverez du sucre de canne blond (le plus proche du sucre raffiné), brun, et du sucre complet (muscovado, Rapadura), à la saveur de réglisse et de vanille qui fait merveille dans les desserts typés et intenses. Il existe également des « sucres » liquides (sirop d’agave, de blé, de maïs, de riz, d’érable) et bien sûr toutes sortes de miels. Les farines, les sucres et les laitages végétaux sont d’excellents exemples de ce que le bio a à offrir : une palette de saveurs, de textures et d’expériences infiniment plus large que celle de « la » farine, « du » sucre ou « du » lait. Vous l’aurez compris, manger moins de viande permet d’étoffer considérablement le contenu de ses placards, à condition d’aller frapper aux bonnes portes. Les hypermarchés proposent à l’heure actuelle de plus en plus de produits bio et végétariens, ce qui permet aux personnes ayant l’habitude (ou l’obligation, faute d’autre possibilité) de s’approvisionner uniquement dans le circuit conventionnel d’élargir leur horizon. Il faut néanmoins garder à l’esprit que ce type de structures propose généralement, derrière quelques produits d’appel vendus haut et fort à prix cassé, des aliments bio bien plus chers, en surfant sur une tendance et sans forcément avoir par ailleurs le souci d’un achat équitable auprès des producteurs. L’idéal, donc – si on en a la possibilité – est de se rendre dans les magasins d’alimentation bio, pour découvrir qu’il s’agit de lieux où il est très facile d’obtenir des informations sur les produits, de se procurer des ouvrages de cuisine peu courants dans les librairies et surtout de faire le plein de produits autrement introuvables, à un prix défiant souvent toute concurrence. Si l’agar-agar6, la purée d’umebosis7, le tofu soyeux, la purée de pépins de courge grillés ou les graines d’alfalfa germées8 vous semblent appartenir à un univers parallèle très éloigné de vos habitudes et de vos envies, cela ne va pas forcément durer… En outre, en fonction de ce qu’était votre consommation de fruits et légumes jusquelà, vous aurez peut-être besoin de vous réapprovisionner plus fréquemment ou en plus grandes quantités. Je ne saurais trop vous conseiller d’explorer autour de vous le circuit des petits producteurs locaux qui pratiquent la vente directe, voire des AMAP (Associations pour le maintien d’une agriculture paysanne), qui livrent chaque semaine des paniers de fruits et légumes sur abonnement. Comment stocker ? Une fois tous ces nouveaux produits introduits dans votre cuisine, il faudra les stocker. Par rapport à vos habitudes de consommation antérieures, peut-être devrez-vous réorganiser quelque peu votre espace de stockage : plus de bocaux dans les placards, moins de choses dans le réfrigérateur. Voici quelques règles de base à connaître. Conserver du tofu, du tempeh et du seitan Conserver des céréales, légumineuses et oléagineux service de presse Voir mon livre Agar-agar, secret minceur des Japonaises, éditions La Plage. Pour en savoir plus sur les produits japonais, voir mon livre Cuisiner les ingrédients japonais, éditions La Plage. 8 Lire à ce sujet Graines germées, de Valérie Cupillard, éditions La Plage. un placard à l’abri de la lumière. Lors de la première utilisation, il est normal d’observer une pellicule d’huile plus ou moins importante à la surface. Il suffit de bien remuer tout le contenu du pot à l’aide d’un couteau pour le rendre homogène – opération qu’il ne sera pas nécessaire de renouveler par la suite. Ces purées se conservent pendant des mois. Elles peuvent avoir tendance à s’assécher légèrement si on les conserve vraiment très longtemps, ce qui ne nuit pas à leur qualité. L’idéal est d’investir dans une collection de bocaux avec fermeture hermétique et de les stocker dans un placard à l’abri de la lumière. Si vous souhaitez conserver les instructions de cuisson qui figurent sur les paquets, rien ne vous empêche de les découper et de les coller sur les bocaux. Tous ces produits se conservent pendant plusieurs mois, mais je vous conseille de les acheter en quantité raisonnable (500 g par exemple pour les céréales et légumineuses, 200 g pour les oléagineux), en vrac par exemple, afin de préserver leurs qualités organoleptiques et nutritionnelles. Conserver des purées d’oléagineux Sauf indication contraire du fabricant, les purées d’oléagineux sont à conserver bien fermées, à température ambiante, dans Tofu, tempeh et seitan s’achètent au rayon frais et se conservent au réfrigérateur. Une fois entamé, le tofu doit être conservé dans une boîte hermétique, avec de l’eau à changer tous les jours. On peut découper et congeler ces produits sans problèmes1. Dans quoi stocker ? Le bocal est une solution idéale : écologique, esthétique, pratique… Pour le frais ou la congélation, on peut également choisir des boîtes en plastique, en vérifiant qu’elles ne contiennent pas de bisphénol A (composant chimique utilisé pour rigidifier le plastique). Choisissez donc de préférence des boîtes souples, sans polycarbonate, en polypropylène (lettres PP et chiffre 5 au dos de la boîte), dont il faut toutefois se méfier de la fragilité à la congélation. Pensez également aux sacs en papier réutilisables (ceux dans lesquels on achète du pain ou des légumes, par exemple) et aux contenants en verre, plutôt qu’au papier sulfurisé et au film alimentaire. Enfin – est-il encore utile de le rappeler ? –, le papier d’aluminium est à bannir absolument pour la conservation des aliments, car sa toxicité est aujourd’hui reconnue. 6 7 1 Voir Protéines vertes, de Cécile et Christophe Berg, pour plus d’informations sur la conservation et la congélation de ces produits. >>> introduction Le bon matériel pour cuisiner sainement Les autres accessoires Les basiques Ustensiles Moules à tarte et à cake Moules à muffins, empreintes à madeleines, à cannelés, etc. Matériau(x) à choisir • Céramique • Moules sans revêtement en fer ou en tôle d’acier • Métal avec revêtement antiadhésif à base de céramique • Éventuellement silicone 36 > 37 Papier cuisson • P apier cuisson bio/écologique • Inox 10/18 (sans revêtement) Poêles et casseroles •A vec revêtement à base de céramique •F er ou acier sans revêtement Couteaux à découper • Céramique Plats à gratin • Céramique Mixeur/ blender, hachoir électrique • Inox pour les parties métalliques • Pyrex Notes Opter soit pour du non-revêtement, soit pour un revêtement en céramique, le seul qui ne soit pas nocif pour la santé. Attention : choisir une céramique sans gravures colorées. Penser à beurrer et fariner le moule, ou le chemiser de papier cuisson. La silicone présente des avantages et des inconvénients. Elle est antiadhésive et permet une cuisson sans matières grasses. Cependant, il faut noter qu’il existe des silicones alimentaires de deux types, fabriquées avec un catalyseur à base de platine (inerte jusqu’à 250 °C) pour les unes, de peroxyde (inerte jusqu’à… 160 °C) pour les autres. Il est donc primordial d’investir dans de la silicone d’excellente qualité. Se méfier si le moule dégage une mauvaise odeur lors des premières cuissons – cela signifie qu’il n’a pas été curé par le fabricant. Se méfier enfin des colorants utilisés (dont on ne connaît pas la nocivité). Et ne pas oublier de ne jamais enfourner des moules vides, mais toujours beurrés et farinés. Ustensiles Matériau(x) à choisir Notes • Fonte de fer La fonte de fer est naturellement antiadhésive et idéale pour mijoter. Elle nécessite une période de rodage. Attention à la fonte émaillée : il est important de s’assurer qu’il n’y a pas de plomb dans l’émail et que celui-ci est fixé à la résine naturelle. Éviter les intérieurs colorés. Wok, crêpière, poêle à blinis • Fonte de fer Il faut éviter de trop chauffer la fonte, sous peine de la voir attacher. Une fois chaude, elle conserve la chaleur longtemps et uniformément. Son entretien se fait simplement à l’eau chaude, avec huilage avant de ranger la poêle pour la culotter. Cuit-vapeur • Céramique • Bambou Éviter les cuit-vapeur en plastique. Robot ménager • De qualité semi-pro (Artisan de KitchenAid, Kenwood) Très utile si l’on fait soi-même sa pâte à pain, à brioche ou à pizza. Sorbetière • Choix restreint Attention aux rayures, car la plupart des sorbetières ont une cuve en Téflon (qui n’est pas nocif lorsqu’il n’est pas chauffé mais le devient si la cuve est rayée). • Inox Éviter absolument les intérieurs en plastique. Une bouilloire électrique en Inox ou une bouilloire à poser sur une plaque à induction est très pratique, mais une simple casserole fait aussi bien l’affaire. Cocotte service de presse Le papier bio est utilisable jusqu’à 220 °C, mais il ne faut pas oublier de le beurrer et de le fariner, sous peine de ne plus pouvoir le décoller. Penser à le réutiliser. Le papier cuisson lambda, ou papier sulfurisé, est traité chimiquement et donc loin d’être irréprochable. L’Inox 10/18 est le choix le plus sûr. Matériau durable et garanti sans produits chimiques, il implique tout naturellement des cuissons douces, à l’étouffée ou à la vapeur. Saisir les aliments est possible mais plus compliqué : on peut préférer pour ce faire des poêles en fer (sur feu vif) ou éventuellement avec un revêtement en céramique (sur feu moyen). Éviter absolument le Téflon, reconnu toxique à partir de 230 °C (température très facilement atteinte par une poêle après quelques minutes de cuisson). Les lames en céramique permettent d’éviter l’oxydation des aliments. Les plats en verre fabriqués avec du Pyrex sont très résistants aux hautes températures et ne présentent pas de risques pour la santé. Les choisir non colorés et ne pas oublier de les beurrer et fariner si l’on souhaite démouler la préparation. Il est rare d’en trouver sans plastique. Opter pour du matériel de qualité. Bouilloire Extracteur de jus Un appareil électrique qui broie et à froid les aliments (à ne pas confondre avec l’extracteur de jus utilisé pour les confitures). Sa vis sans fin permet d’extraire en douceur des jus de fruits et de légumes, d’écraser des oléagineux (en poudre ou en purée), de fabriquer des sorbets… déshydrateur Ronds, carrés, avec plus ou moins de plateaux… On trouve toutes sortes de déshydrateurs électriques qui permettent de sécher les fruits et légumes et de réaliser des recettes étonnantes (crackers d’oléagineux, pâtes de fruits, poudres de légumes…). Moulin à céréales Pour les amateurs de céréales fraîchement moulues, sachez qu’il existe des petits moulins électriques pour moudre soimême ses graines. On obtient une farine savoureuse et nutritive, mais toujours moins fine que celles du commerce. service de presse Brunchs et petits déjeuners Je sais préparer des brunchs et des petits déjeuners pleins d’énergie >>> ASSIETTES COMPLÈTES Je sais composer une assiette complète de printemps On mise sur l’alliance de légumes crus et cuits, sur des petits pois apportant du croquant à un flan au fromage de chèvre sans œufs. Les œufs, on les trouve dans des galettes de petit épeautre complètes et goûteuses. Le tout prêt en deux temps, trois mouvements. Carpaccio de navets nouveaux au sel de pistache Pour 4 personnes • 6 navets nouveaux • 1 citron • 2 c. à s. d’huile d’olive • 1,5 c. à s. de pistaches • 2 c. à c. rases de fleur de sel 74 > 75 Laver et peler les navets. Les couper en tranches ultrafines, à l’aide d’un robot ou d’une mandoline. Les disposer dans une assiette creuse. Presser le citron. Mélanger le jus avec l’huile d’olive et arroser les navets. Laisser mariner pendant 1 heure environ. Moudre les pistaches avec la fleur de sel (au moulin à café ou au hachoir électrique) pour obtenir une poudre grossière. Disposer les lamelles de navet sur des assiettes, saupoudrer de sel de pistache et servir frais. Galettes de petit épeautre au pesto et mayonnaise d’avocat Pour 4 personnes Pour les galettes • 2 verres de flocons de petit épeautre • 3 œufs • 60 g de comté ou de tomme de brebis • 3 c. à s. bombées de pesto (maison ou en conserve) Pour la mayonnaise d’avocat • 2 avocats (ou 1 gros) • 1 c. à c. de purée d’ail • ½ citron pressé • 1 petit bouquet de basilic service de presse Verser les flocons de petit épeautre dans un saladier. Ajouter 2 verres d’eau bouillante. Couvrir et laisser gonfler pendant 10 minutes. Ajouter les œufs battus, le fromage râpé et le pesto. Saler. Verser la pâte dans des moules à tartelettes pour former 8 galettes et les cuire au four à 180 °C pendant 25 minutes. Mixer la chair des avocats avec l’ail, le jus de citron et le basilic haché. Servir les galettes chaudes ou tièdes, avec un peu de mayonnaise d’avocat. Flans de fromage de chèvre aux petits pois Pour 4 personnes • 100 g de petits pois écossés • 150 g de fromage de chèvre frais • 80 ml de crème liquide d’avoine • 100 ml de lait de soja • 1 c. à c. rase d’agar-agar • 1 c. à c. de miel liquide • 1 c. à c. de vinaigre de vin • 2 c. à s. d’huile de noix à l’ancienne Faire cuire les petits pois à la vapeur pendant 10 minutes. Les répartir dans 4 ramequins. Écraser le fromage de chèvre avec la crème liquide, à la fourchette, jusqu’à ce que le mélange soit homogène. Mélanger le lait et l’agar-agar dans une casserole, porter à ébullition puis laisser frémir quelques instants. Incorporer dans le fromage, bien remuer et répartir le tout dans les ramequins. Laisser refroidir puis placer au réfrigérateur pour 1 heure au moins. Au moment de servir, préparer la vinaigrette en mélangeant le miel, le vinaigre, l’huile et 1 pincée de sel. Démouler les flans sur des petites assiettes (passer un couteau autour du flan pour le décoller des parois du ramequin). Servir avec la vinaigrette. Carpaccio de navets, galettes de petit épeautre et flans de fromage de chèvre >>> desserts Salade de fruits d’été Tarte moelleuse aux poires et aux noisettes Pour 4 personnes Pour 6 personnes 3 œufs 30 g de sucre complet 60 g de farine de riz complet 30 g de noisettes 2 c. à c. de cannelle en poudre 5 poires 250 ml de jus de poire 2 g d’agar-agar 278 > 279 Préchauffer le four à 180 °C. Dans un saladier, battre les jaunes des œufs avec le sucre. Tout en mélangeant, ajouter la farine de riz complet, les noisettes moulues et la cannelle. Incorporer délicatement les blancs des œufs battus en neige. Verser le mélange dans un moule à tarte. Faire cuire au four pendant 15 minutes. Pendant que le gâteau cuit, éplucher, épépiner et couper 4 poires en dés. Les faire cuire à la vapeur ou à l’étouffée jusqu’à ce qu’elles soient tendres. Mixer pour obtenir une compote. Dans une casserole, mélanger le jus de poire et l’agar-agar. Porter à ébullition et laisser frémir quelques instants. Verser sur la compote de poires et mixer. Napper le gâteau de ce mélange. Peler la dernière poire. La découper en tranches fines et les disposer sur la gelée encore chaude. Laisser refroidir puis placer au réfrigérateur pour 1 heure environ. Servir frais. Variantes : on peut remplacer les noisettes par des noix ou des amandes, et les poires par des pommes ou des pêches. Les fruits crus ne sont pas toujours très digestes en fin de repas. N’hésitez pas à miser sur les recettes où ils sont cuits, même brièvement. de desserts riches en fruits Pêches rôties au miel • 1 melon • 2 pêches • 4 abricots • 1 bol de framboises • Facultatif : quelques grappes de groseilles • 1 gousse de vanille • 6 c. à s. de sirop de framboise Pendant toute la découpe des fruits, penser à recueillir leur jus dans un récipient. Couper le melon en quatre. Ôter les pépins et la partie fibreuse. Le peler et le couper en cubes. Peler les pêches et les couper en lamelles. Couper les abricots en lamelles. Dans des petits bols, répartir les cubes de melon, les lamelles de pêche et d’abricot ainsi que les framboises. Ajouter éventuellement les grappes de groseilles. Fendre la gousse de vanille en deux et gratter les graines. Mélanger avec le jus des fruits recueilli pendant la découpe. Ajouter le sirop de framboise. Napper les fruits de ce mélange. Servir bien frais (on peut conserver cette salade jusqu’à 12 heures au réfrigérateur). Pour 4 personnes 3 belles pêches blanches 2 c. à s. de miel de châtaignier 4 c. à s. d’amandes mondées 2 c. à c. de feuilles de menthe séchées Compote de fruits d’hiver Pour 4 personnes 3 pommes 1 pamplemousse (ou 1 orange) 4 dattes séchées (ou 4 figues) service de presse Peler les pêches. Les dénoyauter et les couper en lamelles plutôt épaisses. Les disposer dans un plat à gratin. Napper de miel. Parsemer d’amandes mondées et de feuilles de menthe émiettées. Faire cuire au four à 180 °C pendant 15 minutes. Servir tiède ou bien frais. Variantes : on peut varier les saveurs en ajoutant des demi-abricots, des framboises écrasées, des feuilles de verveine ou de mélisse. Peler les pommes et les couper en dés. Peler le pamplemousse à vif et le détailler en suprêmes, en ôtant bien les filaments blancs. Dénoyauter les dattes et les couper en dés. Verser le tout dans une petite casserole et cuire à couvert, sur feu très doux, pendant 15 à 20 minutes. Mixer en compote. Servir tiède ou froid. Peler l’ananas. Le couper en dés. Peler les bananes et les couper également en dés. Presser le citron vert. Faire chauffer l’huile dans un faitout. Ajouter les dés de fruits, le jus de citron, le miel et le sucre. Laisser fondre sur feu doux pendant 5 minutes environ. Ajouter les raisins secs et servir. Astuce : pour changer, ajouter une boule de glace à la vanille et un peu de noix de coco râpée. Soupe de fraises menthe-gingembre Pour 4 personnes Poêlée de fruits exotiques Pour 4 personnes 1 mangue 1 petit ananas 2 bananes 1 citron vert 1 c. à s. d’huile d’olive 1 c. à s. de miel liquide 1 c. à s. de sucre de canne blond 2 c. à s. de raisins secs Peler la mangue. La couper en dés et ôter le noyau. 500 g de fraises 1 citron vert pressé 2 c. à c. de feuilles de menthe, fraîches ou séchées 2 c. à s. de sucre 1 cm de gingembre frais Mixer les fraises avec le jus du citron vert, la menthe, le sucre et le gingembre fraîchement pressé. Servir très frais. Variante : on peut remplacer la moitié des fraises par de la rhubarbe cuite (en ajoutant 1 c. à s. de sucre supplémentaire).