Je sais cuisiner végétarien…

Transcription

Je sais cuisiner végétarien…
sommaire
Je sais cuisiner végétarien…
et vous ?
Je sais équilibrer des menus végétariens..................................................................... 6
Je sais préparer des brunchs
et des petits déjeuners pleins d’énergie ....................................................................... 42
Je sais composer des assiettes équilibrées
sans viande ni poisson ..................................................................................................................... 64
Être ou ne pas être végétarien… n’est pas la question. J’ai beau ne pas être
étiquetée « végétarienne », je peux dire que je sais cuisiner végétarien, et même
que je ne sais cuisiner « que » végétarien. Et s’il est rare (mais pas impossible) de
trouver de la viande ou du poisson dans mon frigo, on y recensera en revanche une
foultitude de produits dits « bio-bizarres » (tofu soyeux, seitan, crème d’avoine, lait
de riz et autres graines germées), avec lesquels j’ai grandi et qui laissent souvent
mes amis perplexes.
Perplexes ? De moins en moins, cela dit, et – j’ose l’espérer – plus pour très
longtemps. Car depuis quelques années, l’alimentation bio, et avec elle de
nombreux substituts des produits animaux, s’est largement démocratisée. Pour le
meilleur (plus de choix, à un moindre prix, pour un plus grand nombre) et aussi
pour la mode (des aberrations économiques et beaucoup d’effets de tendance
sans logique éthique ni environnementale). Cet essor tend à démontrer que
l’alimentation bio et végétarienne, loin d’être synonyme de cloisonnement et
de privations, rend possible la découverte de tout un univers dont la variété, le
goût, l’équilibre et la gourmandise sont les pierres angulaires. Impossible de m’y
ennuyer alors que j’y puise chaque jour de nouveaux produits ou d’autres manières
d’accommoder ceux que je pensais déjà connaître par cœur. C’est d’ailleurs un peu
comme cela que j’ai fini par oublier de plus en plus régulièrement de mettre de la
viande et du poisson dans mon panier. Sans pour autant me coller une étiquette
sur le front.
Les vrais végétariens se demanderont peut-être quelle est ma légitimité pour
transmettre des recettes végétariennes alors que je ne me définis pas comme telle.
Mais c’est la cuisine que j’aime et qui m’inspire depuis toujours : simple, équilibrée,
gourmande, différente et 100 % axée sur le végétal. Et puis, si l’on n’est jamais obligé
d’entrer dans une case, on a toujours le devoir de se questionner sur ce qu’on mange,
de chercher ce qui nous correspond le mieux et nous apporte à la fois équilibre,
plaisir et conscience d’agir en harmonie avec le monde dans lequel on vit.
Manger moins de viande, pour quelle raison ? Pour la planète, pour la santé, pour
le portefeuille, pour dormir en paix ou juste parce que c’est à la mode ? Si c’était
aussi et surtout pour mettre en avant une autre manière de cuisiner, des ingrédients
différents et une nouvelle approche du plaisir via une alimentation à la fois équilibrée
et gourmande ? Et même, si c’était seulement pour sortir de la routine du jambonbeurre et du steak-purée ?
Au final, être végétarien ou non n’est vraiment pas la question. Le tout est de trouver
son équilibre et de positionner le curseur là où l’on a besoin et envie qu’il soit.
Et puis, d’aucuns disent qu’un autre monde est possible… une autre cuisine aussi.
service de presse
Je sais préparer un plat unique
vite fait pour le soir ............................................................................................................................ 128
Je sais préparer des repas informels originaux.............................................. 172
Je sais recevoir sans viande
et inventer de nouvelles traditions.................................................................................... 218
Je sais faire des desserts
pour aller avec tout ça...................................................................................................................... 266
Index par types de plats................................................................................................................. 314
Table des recettes.................................................................................................................................... 320
>>> introduction
Le mot de
Clea
Je sais équilibrer
des menus végétariens
T’es quoi, toi ?.................................................................................................. 10
Je surveille mon assiette pour la santé de la planète.......................... 13
Le mot du médecin......................................................................................... 19
Vous avez envie d’apprendre à cuisiner végétarien ? Un peu, beaucoup, tout le
temps ? Dans cette partie, vous devriez trouver toutes les clés pour vous y mettre,
ou pour mieux vous organiser si vous y êtes déjà.
D’abord, savoir de quoi on parle, et dans quelle(s) case(s) on a choisi de (ne pas) se
Acheter pour une cuisine végétarienne................................................... 27
placer. Connaître le matériel qui permet de cuisiner de façon saine et économique,
Comment stocker ?......................................................................................... 29
ainsi que les vraies saisons des fruits et légumes. S’amuser à découvrir mes dix
S’organiser......................................................................................................... 30
ingrédients fétiches, et faire dans quelque temps la liste des vôtres.
Et les enfants ?................................................................................................. 32
Liste de courses............................................................................................... 34
Ensuite, comprendre comment on peut mettre en place le changement pas à pas.
Le bon matériel pour cuisiner sainement................................................ 36
Modifier ses circuits d’approvisionnement et le contenu de ses menus demande
service de presse
Mes dix ingrédients fétiches......................................................................... 38
de l’organisation, alors autant commencer par le plus facile – c’est-à-dire pas
Les saisons des fruits et légumes............................................................... 40
forcément le barbecue végétarien pour cinquante invités. Au contraire, on débute
en remplaçant petit à petit ce qui est facilement remplaçable : les lardons de
la quiche par du tofu fumé, le steak par du seitan, la viande hachée par du
soja texturé, le pâté de campagne par une terrine végétale. On intègre ces
Clea
Clea est diplômée en sciences sociales appliquées à l’alimentation.
Elle anime un célèbre blog consacré à la cuisine bio, www.cleacuisine.fr
Elle est l’auteur de plusieurs ouvrages aux éditions La Plage :
– Agar-agar, secret minceur des Japonaises
– Quinoa
– Cuisiner les ingrédients japonais
– Mes p’tites gamelles, manger bio au bureau
– Mes pâtes à tartiner, sucrées et salées
– P’tit Chef bio
– Croquez salé !
– Variations potimarron
– Gingembre
mots nouveaux, un peu barbares, jusqu’à ce qu’ils soient totalement familiers.
On se rend compte que c’est bon, que c’est moins cher, que c’est aussi moins
d’intendance (les dates de péremption sont lointaines) et que ce n’est pas plus de
préparation (souvent moins).
Et on enchaîne en élargissant son répertoire avec des plats jusqu’alors inconnus
au bataillon : des galettes de céréales, des tartes aux légumes, des salades un peu
plus folles que la tomate-mozza, des crumbles ou des clafoutis salés. En bref, on
découvre de nouveaux ingrédients, on élargit sa palette gustative et on décuple
par la même occasion ses talents culinaires…
Prêt à sauter le pas ?
>>> introduction
Où acheter ?
28
> 29
Même combat pour les sucres : en bio, vous
ne trouverez pas de sucre blanc raffiné, car
il est le produit d’une lourde transformation
industrielle et il n’a plus aucun intérêt sur le
plan nutritionnel, son principal défaut étant
par ailleurs de favoriser les caries.
À l’inverse, vous trouverez du sucre de
canne blond (le plus proche du sucre
raffiné), brun, et du sucre complet (muscovado, Rapadura), à la saveur de réglisse et
de vanille qui fait merveille dans les desserts
typés et intenses. Il existe également des
« sucres » liquides (sirop d’agave, de blé,
de maïs, de riz, d’érable) et bien sûr toutes
sortes de miels.
Les farines, les sucres et les laitages végétaux sont d’excellents exemples de ce que
le bio a à offrir : une palette de saveurs, de
textures et d’expériences infiniment plus
large que celle de « la » farine, « du » sucre
ou « du » lait.
Vous l’aurez compris, manger moins de
viande permet d’étoffer considérablement
le contenu de ses placards, à condition
d’aller frapper aux bonnes portes.
Les hypermarchés proposent à l’heure
actuelle de plus en plus de produits bio et
végétariens, ce qui permet aux personnes
ayant l’habitude (ou l’obligation, faute
d’autre possibilité) de s’approvisionner
uniquement dans le circuit conventionnel
d’élargir leur horizon. Il faut néanmoins
garder à l’esprit que ce type de structures
propose généralement, derrière quelques
produits d’appel vendus haut et fort à prix
cassé, des aliments bio bien plus chers, en
surfant sur une tendance et sans forcément
avoir par ailleurs le souci d’un achat équitable auprès des producteurs.
L’idéal, donc – si on en a la possibilité – est
de se rendre dans les magasins d’alimentation bio, pour découvrir qu’il s’agit de lieux
où il est très facile d’obtenir des informations sur les produits, de se procurer des
ouvrages de cuisine peu courants dans
les librairies et surtout de faire le plein
de produits autrement introuvables, à un
prix défiant souvent toute concurrence.
Si l’agar-agar6, la purée d’umebosis7, le
tofu soyeux, la purée de pépins de courge
grillés ou les graines d’alfalfa germées8
vous semblent appartenir à un univers
parallèle très éloigné de vos habitudes et
de vos envies, cela ne va pas forcément
durer…
En outre, en fonction de ce qu’était votre
consommation de fruits et légumes jusquelà, vous aurez peut-être besoin de vous
réapprovisionner plus fréquemment ou en
plus grandes quantités. Je ne saurais trop
vous conseiller d’explorer autour de vous
le circuit des petits producteurs locaux
qui pratiquent la vente directe, voire des
AMAP (Associations pour le maintien d’une
agriculture paysanne), qui livrent chaque
semaine des paniers de fruits et légumes
sur abonnement.
Comment stocker ?
Une fois tous ces nouveaux produits introduits dans votre cuisine, il faudra les stocker.
Par rapport à vos habitudes de consommation antérieures, peut-être devrez-vous
réorganiser quelque peu votre espace de
stockage : plus de bocaux dans les placards,
moins de choses dans le réfrigérateur.
Voici quelques règles de base à connaître.
Conserver
du tofu, du tempeh
et du seitan
Conserver
des céréales, légumineuses
et oléagineux
service de presse
Voir mon livre Agar-agar, secret minceur des Japonaises, éditions La Plage.
Pour en savoir plus sur les produits japonais, voir mon livre Cuisiner les ingrédients japonais, éditions La Plage.
8
Lire à ce sujet Graines germées, de Valérie Cupillard, éditions La Plage.
un placard à l’abri de la lumière. Lors de
la première utilisation, il est normal d’observer une pellicule d’huile plus ou moins
importante à la surface. Il suffit de bien
remuer tout le contenu du pot à l’aide d’un
couteau pour le rendre homogène – opération qu’il ne sera pas nécessaire de renouveler par la suite.
Ces purées se conservent pendant des mois.
Elles peuvent avoir tendance à s’assécher
légèrement si on les conserve vraiment très
longtemps, ce qui ne nuit pas à leur qualité.
L’idéal est d’investir dans une collection
de bocaux avec fermeture hermétique
et de les stocker dans un placard à l’abri
de la lumière. Si vous souhaitez conserver
les instructions de cuisson qui figurent sur
les paquets, rien ne vous empêche de les
découper et de les coller sur les bocaux.
Tous ces produits se conservent pendant
plusieurs mois, mais je vous conseille de les
acheter en quantité raisonnable (500 g par
exemple pour les céréales et légumineuses,
200 g pour les oléagineux), en vrac par
exemple, afin de préserver leurs qualités
organoleptiques et nutritionnelles.
Conserver
des purées d’oléagineux
Sauf indication contraire du fabricant, les
purées d’oléagineux sont à conserver bien
fermées, à température ambiante, dans
Tofu, tempeh et seitan s’achètent au rayon
frais et se conservent au réfrigérateur. Une
fois entamé, le tofu doit être conservé
dans une boîte hermétique, avec de l’eau
à changer tous les jours. On peut découper
et congeler ces produits sans problèmes1.
Dans quoi stocker ?
Le bocal est une solution idéale : écologique, esthétique, pratique… Pour le frais
ou la congélation, on peut également
choisir des boîtes en plastique, en vérifiant
qu’elles ne contiennent pas de bisphénol A
(composant chimique utilisé pour rigidifier
le plastique). Choisissez donc de préférence
des boîtes souples, sans polycarbonate, en
polypropylène (lettres PP et chiffre 5 au dos
de la boîte), dont il faut toutefois se méfier
de la fragilité à la congélation. Pensez
également aux sacs en papier réutilisables
(ceux dans lesquels on achète du pain ou
des légumes, par exemple) et aux contenants en verre, plutôt qu’au papier sulfurisé
et au film alimentaire. Enfin – est-il encore
utile de le rappeler ? –, le papier d’aluminium est à bannir absolument pour la
conservation des aliments, car sa toxicité
est aujourd’hui reconnue.
6
7
1
Voir Protéines vertes, de Cécile et Christophe Berg, pour plus d’informations sur la conservation et la congélation de
ces produits.
>>> introduction
Le bon matériel pour
cuisiner sainement
Les autres accessoires
Les basiques
Ustensiles
Moules
à tarte
et à cake
Moules
à muffins,
empreintes
à madeleines,
à cannelés,
etc.
Matériau(x)
à choisir
• Céramique
• Moules sans
revêtement en fer
ou en tôle d’acier
• Métal avec
revêtement
antiadhésif à base
de céramique
• Éventuellement
silicone
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> 37
Papier
cuisson
• P
apier cuisson
bio/écologique
• Inox 10/18
(sans revêtement)
Poêles
et
casseroles
•A
vec revêtement
à base de
céramique
•F
er ou acier sans
revêtement
Couteaux
à découper
• Céramique
Plats
à gratin
• Céramique
Mixeur/
blender,
hachoir
électrique
• Inox pour
les parties
métalliques
• Pyrex
Notes
Opter soit pour du non-revêtement, soit pour un revêtement
en céramique, le seul qui ne soit pas nocif pour la santé.
Attention : choisir une céramique sans gravures colorées.
Penser à beurrer et fariner le moule, ou le chemiser de papier
cuisson.
La silicone présente des avantages et des inconvénients.
Elle est antiadhésive et permet une cuisson sans matières
grasses. Cependant, il faut noter qu’il existe des silicones
alimentaires de deux types, fabriquées avec un catalyseur
à base de platine (inerte jusqu’à 250 °C) pour les unes, de
peroxyde (inerte jusqu’à… 160 °C) pour les autres. Il est
donc primordial d’investir dans de la silicone d’excellente
qualité. Se méfier si le moule dégage une mauvaise odeur
lors des premières cuissons – cela signifie qu’il n’a pas été
curé par le fabricant. Se méfier enfin des colorants utilisés
(dont on ne connaît pas la nocivité). Et ne pas oublier de ne
jamais enfourner des moules vides, mais toujours beurrés et
farinés.
Ustensiles
Matériau(x)
à choisir
Notes
• Fonte de fer
La fonte de fer est naturellement antiadhésive et idéale pour
mijoter. Elle nécessite une période de rodage. Attention à
la fonte émaillée : il est important de s’assurer qu’il n’y a
pas de plomb dans l’émail et que celui-ci est fixé à la résine
naturelle. Éviter les intérieurs colorés.
Wok,
crêpière,
poêle à blinis
• Fonte de fer
Il faut éviter de trop chauffer la fonte, sous peine de la voir
attacher. Une fois chaude, elle conserve la chaleur longtemps
et uniformément. Son entretien se fait simplement à l’eau
chaude, avec huilage avant de ranger la poêle pour la
culotter.
Cuit-vapeur
• Céramique
• Bambou
Éviter les cuit-vapeur en plastique.
Robot
ménager
• De qualité
semi-pro (Artisan
de KitchenAid,
Kenwood)
Très utile si l’on fait soi-même sa pâte à pain, à brioche ou
à pizza.
Sorbetière
• Choix restreint
Attention aux rayures, car la plupart des sorbetières ont une
cuve en Téflon (qui n’est pas nocif lorsqu’il n’est pas chauffé
mais le devient si la cuve est rayée).
• Inox
Éviter absolument les intérieurs en plastique.
Une bouilloire électrique en Inox ou une bouilloire à poser
sur une plaque à induction est très pratique, mais une simple
casserole fait aussi bien l’affaire.
Cocotte
service de presse
Le papier bio est utilisable jusqu’à 220 °C, mais il ne faut pas
oublier de le beurrer et de le fariner, sous peine de ne plus
pouvoir le décoller. Penser à le réutiliser.
Le papier cuisson lambda, ou papier sulfurisé, est traité
chimiquement et donc loin d’être irréprochable.
L’Inox 10/18 est le choix le plus sûr. Matériau durable et garanti
sans produits chimiques, il implique tout naturellement des
cuissons douces, à l’étouffée ou à la vapeur. Saisir les aliments
est possible mais plus compliqué : on peut préférer pour ce
faire des poêles en fer (sur feu vif) ou éventuellement avec un
revêtement en céramique (sur feu moyen).
Éviter absolument le Téflon, reconnu toxique à partir de
230 °C (température très facilement atteinte par une poêle
après quelques minutes de cuisson).
Les lames en céramique permettent d’éviter l’oxydation des
aliments.
Les plats en verre fabriqués avec du Pyrex sont très résistants
aux hautes températures et ne présentent pas de risques
pour la santé. Les choisir non colorés et ne pas oublier de les
beurrer et fariner si l’on souhaite démouler la préparation.
Il est rare d’en trouver sans plastique. Opter pour du matériel
de qualité.
Bouilloire
Extracteur
de jus
Un appareil électrique qui broie et à froid les aliments (à
ne pas confondre avec l’extracteur de jus utilisé pour les
confitures). Sa vis sans fin permet d’extraire en douceur des
jus de fruits et de légumes, d’écraser des oléagineux (en
poudre ou en purée), de fabriquer des sorbets…
déshydrateur
Ronds, carrés, avec plus ou moins de plateaux… On trouve
toutes sortes de déshydrateurs électriques qui permettent
de sécher les fruits et légumes et de réaliser des recettes
étonnantes (crackers d’oléagineux, pâtes de fruits, poudres
de légumes…).
Moulin
à céréales
Pour les amateurs de céréales fraîchement moulues, sachez
qu’il existe des petits moulins électriques pour moudre soimême ses graines. On obtient une farine savoureuse et
nutritive, mais toujours moins fine que celles du commerce.
service de presse
Brunchs et
petits déjeuners
Je sais
préparer des
brunchs et des
petits déjeuners
pleins d’énergie
>>> ASSIETTES COMPLÈTES
Je sais
composer
une assiette
complète de
printemps
On mise sur l’alliance de légumes crus et cuits, sur des
petits pois apportant du croquant à un flan au fromage de
chèvre sans œufs. Les œufs, on les trouve dans des galettes
de petit épeautre complètes et goûteuses. Le tout prêt en
deux temps, trois mouvements.
Carpaccio de navets
nouveaux au sel
de pistache
Pour 4 personnes
• 6 navets nouveaux • 1 citron
• 2 c. à s. d’huile d’olive • 1,5 c. à s. de pistaches
• 2 c. à c. rases de fleur de sel
74
> 75
Laver et peler les navets. Les couper en
tranches ultrafines, à l’aide d’un robot ou
d’une mandoline. Les disposer dans une
assiette creuse. Presser le citron. Mélanger le
jus avec l’huile d’olive et arroser les navets.
Laisser mariner pendant 1 heure environ.
Moudre les pistaches avec la fleur de sel (au
moulin à café ou au hachoir électrique) pour
obtenir une poudre grossière.
Disposer les lamelles de navet sur des
assiettes, saupoudrer de sel de pistache et
servir frais.
Galettes de petit épeautre
au pesto et mayonnaise
d’avocat
Pour 4 personnes
Pour les galettes
• 2 verres de flocons de petit épeautre • 3 œufs
• 60 g de comté ou de tomme de brebis
• 3 c. à s. bombées de pesto (maison ou en conserve)
Pour la mayonnaise d’avocat
• 2 avocats (ou 1 gros) • 1 c. à c. de purée d’ail
• ½ citron pressé • 1 petit bouquet de basilic
service de presse
Verser les flocons de petit épeautre dans un
saladier. Ajouter 2 verres d’eau bouillante.
Couvrir et laisser gonfler pendant 10 minutes.
Ajouter les œufs battus, le fromage râpé et le
pesto. Saler. Verser la pâte dans des moules à
tartelettes pour former 8 galettes et les cuire
au four à 180 °C pendant 25 minutes. Mixer la
chair des avocats avec l’ail, le jus de citron et
le basilic haché. Servir les galettes chaudes ou
tièdes, avec un peu de mayonnaise d’avocat.
Flans de fromage de chèvre aux petits pois
Pour 4 personnes
• 100 g de petits pois écossés • 150 g de fromage de chèvre frais • 80 ml de crème liquide d’avoine
• 100 ml de lait de soja • 1 c. à c. rase d’agar-agar • 1 c. à c. de miel liquide • 1 c. à c. de vinaigre de vin
• 2 c. à s. d’huile de noix à l’ancienne
Faire cuire les petits pois à la vapeur pendant 10 minutes. Les répartir dans 4 ramequins.
Écraser le fromage de chèvre avec la crème liquide, à la fourchette, jusqu’à ce que le mélange
soit homogène. Mélanger le lait et l’agar-agar dans une casserole, porter à ébullition puis laisser
frémir quelques instants. Incorporer dans le fromage, bien remuer et répartir le tout dans les
ramequins. Laisser refroidir puis placer au réfrigérateur pour 1 heure au moins. Au moment de
servir, préparer la vinaigrette en mélangeant le miel, le vinaigre, l’huile et 1 pincée de sel.
Démouler les flans sur des petites assiettes (passer un couteau autour du flan pour le décoller
des parois du ramequin). Servir avec la vinaigrette.
Carpaccio de navets, galettes de petit épeautre et flans de fromage de chèvre
>>> desserts
Salade de fruits d’été
Tarte moelleuse aux
poires et aux noisettes
Pour 4 personnes
Pour 6 personnes
3 œufs
30 g de sucre complet
60 g de farine de riz complet
30 g de noisettes
2 c. à c. de cannelle en poudre
5 poires
250 ml de jus de poire
2 g d’agar-agar
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> 279
Préchauffer le four à 180 °C.
Dans un saladier, battre les jaunes des œufs
avec le sucre. Tout en mélangeant, ajouter la
farine de riz complet, les noisettes moulues
et la cannelle.
Incorporer délicatement les blancs des œufs
battus en neige.
Verser le mélange dans un moule à tarte.
Faire cuire au four pendant 15 minutes.
Pendant que le gâteau cuit, éplucher,
épépiner et couper 4 poires en dés. Les faire
cuire à la vapeur ou à l’étouffée jusqu’à ce
qu’elles soient tendres. Mixer pour obtenir
une compote.
Dans une casserole, mélanger le jus de poire
et l’agar-agar. Porter à ébullition et laisser
frémir quelques instants.
Verser sur la compote de poires et mixer.
Napper le gâteau de ce mélange.
Peler la dernière poire. La découper en
tranches fines et les disposer sur la gelée
encore chaude.
Laisser refroidir puis placer au réfrigérateur
pour 1 heure environ. Servir frais.
Variantes : on peut remplacer les noisettes
par des noix ou des amandes, et les poires
par des pommes ou des pêches.
Les fruits crus ne sont pas toujours très
digestes en fin de repas. N’hésitez pas
à miser sur les recettes où ils sont cuits,
même brièvement.
de desserts
riches en fruits
Pêches rôties
au miel
• 1 melon • 2 pêches • 4 abricots • 1 bol de framboises • Facultatif : quelques grappes de groseilles
• 1 gousse de vanille • 6 c. à s. de sirop de framboise
Pendant toute la découpe des fruits, penser à recueillir leur jus dans un récipient.
Couper le melon en quatre. Ôter les pépins et la partie fibreuse. Le peler et le couper en cubes.
Peler les pêches et les couper en lamelles. Couper les abricots en lamelles.
Dans des petits bols, répartir les cubes de melon, les lamelles de pêche et d’abricot ainsi que
les framboises. Ajouter éventuellement les grappes de groseilles.
Fendre la gousse de vanille en deux et gratter les graines. Mélanger avec le jus des fruits
recueilli pendant la découpe. Ajouter le sirop de framboise. Napper les fruits de ce mélange.
Servir bien frais (on peut conserver cette salade jusqu’à 12 heures au réfrigérateur).
Pour 4 personnes
3 belles pêches blanches
2 c. à s. de miel de châtaignier
4 c. à s. d’amandes mondées
2 c. à c. de feuilles de menthe séchées
Compote de fruits d’hiver
Pour 4 personnes
3 pommes
1 pamplemousse (ou 1 orange)
4 dattes séchées (ou 4 figues)
service de presse
Peler les pêches. Les dénoyauter et les
couper en lamelles plutôt épaisses. Les
disposer dans un plat à gratin.
Napper de miel. Parsemer d’amandes
mondées et de feuilles de menthe émiettées.
Faire cuire au four à 180 °C pendant
15 minutes.
Servir tiède ou bien frais.
Variantes : on peut varier les saveurs en
ajoutant des demi-abricots, des framboises
écrasées, des feuilles de verveine ou de
mélisse.
Peler les pommes et les couper en dés.
Peler le pamplemousse à vif et le détailler
en suprêmes, en ôtant bien les filaments
blancs. Dénoyauter les dattes et les couper
en dés. Verser le tout dans une petite
casserole et cuire à couvert, sur feu très doux,
pendant 15 à 20 minutes.
Mixer en compote. Servir tiède ou froid.
Peler l’ananas. Le couper en dés.
Peler les bananes et les couper également
en dés. Presser le citron vert.
Faire chauffer l’huile dans un faitout.
Ajouter les dés de fruits, le jus de citron, le
miel et le sucre. Laisser fondre sur feu doux
pendant 5 minutes environ.
Ajouter les raisins secs et servir.
Astuce : pour changer, ajouter une boule
de glace à la vanille et un peu de noix
de coco râpée.
Soupe de fraises
menthe-gingembre
Pour 4 personnes
Poêlée de fruits exotiques
Pour 4 personnes
1 mangue
1 petit ananas
2 bananes
1 citron vert
1 c. à s. d’huile d’olive
1 c. à s. de miel liquide
1 c. à s. de sucre de canne blond
2 c. à s. de raisins secs
Peler la mangue. La couper en dés et
ôter le noyau.
500 g de fraises
1 citron vert pressé
2 c. à c. de feuilles de menthe, fraîches ou
séchées
2 c. à s. de sucre
1 cm de gingembre frais
Mixer les fraises avec le jus du citron vert, la
menthe, le sucre et le gingembre fraîchement
pressé.
Servir très frais.
Variante : on peut remplacer la moitié des
fraises par de la rhubarbe cuite (en ajoutant
1 c. à s. de sucre supplémentaire).