Céréales Finistère Canton de Chateaulin

Céréales
Finistère
Canton de Chateaulin
Lannion
Brest
Morlaix
Saint Malo
Saint Brieuc
Lamballe
Fougères
Rennes
Quimper
Lorient
Vannes
HISTORIQUE
1985
Installation en production laitière sur 50 ha
2000
Arrêt de la production laitière
2001
Conversion à la bio sur 78 ha en Culture
2007
Location de 4 ha à deux maraîchers
LE SYSTEME AUJOURD’HUI
« Dans le but de faciliter l’installation des jeunes, notamment grâce à l’accès au foncier, je
loue 2,5 ha de terre à deux maraîchers associés. De plus, ils peuvent bénéficier du matériel
de la
ferme pour certains travaux. Cela permet d’avoir une entraide ».
Achat de semences de céréales
Amendement : sable coquiller
Fertilisation : fumier de cheval
Gazoil
LE CHOIX DE LA BIO
72 ha de SAU
1 UTH
Vente directe et en circuit long
« Parallèlement aux évolutions techniques, j’ai fait le choix de diminuer progressivement
l’utilisation des produits chimiques pour limiter la pollution de l’environnement et préserver
ma santé. Le passage à la bio s’est donc fait naturellement. J’ai eu besoin de me sentir bien
dans ma peau de paysan et être proche de mes convictions. »
• Céréales à des éleveurs,
meuniers ou collecteurs : Blé
panifiable, sarrasin, orge,
triticale, avoine, tourteaux de
colza
LES DONNEES CLEFS
• Vente en circuits court et long
• Foin et paille à des éleveurs
bio ou centre équestre
• Huile de colza pour tracteurs
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Références techniques et économiques en bio // 21 fermobioscopies en Bretagne // Édition 2009
L’ASSOLEMENT
« Le parcellaire est groupé autour de la ferme, la taille des champs varie entre 2 et 5 ha, et 80 % des
terrains sont plats. Il y a 50 à 60% de bonne terre, 10% de terre humide, le reste est constitué de
terres en pente moyenne à médiocre. Quasiment toutes les terres peuvent être travaillées ».
Les rotations
Rotation de base
Prairie 28 ha
Blé panifiable 10 ha
Avoine 5 ha
Triticale 10 ha
Sarrasin de 8 à 10 ha
Orge 1 ou 2 ha
Colza 2 ha
Prairie (mélange de Ray gras hybride, fétuque, dactyle, trèfle violet, luzerne)
2 ou 3 ans
Blé panifiable
Sarazin ou colza ou féverole d’hiver (si sol pauvre)
Féverole
Triticale (avec un semis de prairie sous couvert au printemps)
« Entre la 5ème et la 6ème année, je mets un engrais vert pour faire le lien entre les deux cultures »
« L’avantage de l’assolement est que les nombreuses cultures me permettent une bonne répartition
du travail sur l’année. L’inconvénient est que le matériel spécifique est important et que certaines
cultures sont à rentabilité moyenne.
Terres moyennes à médiocres
L’assolement évolue en permanence pour optimiser le rendement car il y a autant de travail avec une
« mauvaise » culture qu’avec une bonne.
Si le blé panifiable est sale, par exemple s’il y a un problème de vesce, il passe en blé fourrager ».
Prairie
Céréales
Sarrasin
Les rendements
Prairie 28 ha
Blé panifiable 10 ha
Avoine 5 ha Triticale 10 ha
Sarrasin de 8 à 10 ha Orge 1 ou 2 ha Colza 2 ha
40 qx/ha
30 qx/ha (produit surtout foin et semence)
35 qx/ha
15 qx/ha
35 qx/ha
25 qx/ha
« La rotation permet au sol de s’enrichir les trois premières années grâce à la prairie qui reçoit une ou
deux fois du compost. La quatrième année, le blé panifiable bénéficie ainsi de conditions favorables.
Ensuite, la 5ème et la 6ème année, les cultures sont de moins en moins exigeantes et j’intercale, selon
le type de sol, et plus ou moins tôt, une féverole.
Sur les terres moyennes à médiocres, la rotation est herbe-sarazin-céréales-herbe »
Couverts végétaux
Entre un blé (récolté en août) et un sarrasin (semé en mai), une avoine d’hiver est implantée.
"moissoneuse
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Références techniques et économiques en bio // 21 fermobioscopies en Bretagne // Édition 2009
LE SYSTÈME DE LA FERME
DONNEES CHIFFREES
Fertilisation
« Entre 150 et 200 tonnes de compost de cheval sont épandues tous les ans sur les terres (entre deux
céréales ou après une prairie, la moitié au printemps et l’autre moitié à l’automne). Les terres sont
chaulées avec du sable coquillier à raison de 2 à 3 T/ha tous les 5 ans. »
Impact sur l’environnement
Lutte contre les adventices
• Zéro pesticide
La rotation mise en place et la succession de cultures de printemps et d’hiver sont les seules méthodes
mises en oeuvre dans le cadre de la lutte contre les adventices.
• Fertilisation : fumure sur prairie donc
aucun lessivage
Lutte contre les maladies et ravageurs
Efficacité économique
28 euros d’aides PAC et DPU
pour 100 euros de produits
27€
• Pas de sols nus l’hiver
• 27 unités d’azote par ha et par an sous
forme de compost
Le choix des rotations est suffisant. Le producteur n’utilise pas d’anti-limaces et ne pulvérise aucune
préparation dans ses parcelles.
37€
EBE corrigé avant MSA
Charges opérationnelles
Charges fixes
36€
Objectifs du producteur
Simplifier le travail car, globalement, le système est bien équilibré.
11 euros de résultat courant / 100 € de produits
Bâtiment et matériel
« Les bâtiments utilisés sont des hangars de stockage de foin et de céréales »
• Les besoins en matériel sont importants :
1 moissonneuse batteuse
3 tracteurs (dont 1 en cuma)
1 chargeur télescopique
1 déchaumeur à disque
1 charrue (en cuma)
1 plateau paille
1 remorque de transport
2 semoirs à céréales (dont un combiné)
1 quad avec semoir petite graine
Du matériel de fanage et de pressage
1 épandeur à fumier
2 épareuses (dont 1 en cuma)
2 vibroculteurs (dont 1 en cuma)
ORGANISATION DU TRAVAIL
« Mon temps de travail est saisonnier avec des pointes au moment de la moisson. De novembre à
avril, l’activité essentielle consiste à vendre les productions stockées.
En principe ma journée commence vers 9 h et se termine vers 18 h. En moyenne, 1 week-end sur 3 est
pris par les récoltes sur une période allant de avril à novembre.
Je prends trois semaines de vacances très morcelées sur l’année et je me consacre environ trois
semaines aussi à des activités syndicales.
Je passe les 9/10ème de mon temps de travail au volant d’un engin, et j’aime ça ! »
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"sarrasin