La science face aux phénomènes paranormaux
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La science face aux phénomènes paranormaux
Jeudi 10 mars 2011 COMMUNIQUÉ Pour diffusion immédiate « La science face aux phénomènes paranormaux » : un cours offert à l’UQTR pour permettre l’analyse de l’évolution des relations entre le fait scientifique et l’hypothèse paranormale L’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) propose actuellement à ses étudiants un cours institutionnel d’enrichissement intitulé La science face aux phénomènes paranormaux. Ce cours ayant fait récemment l’objet de reportages controversés dans les médias québécois, il importe de rétablir les faits quant à l’objectif et à la pertinence de cette formation. De tout temps, les phénomènes dits « paranormaux » ont fait partie de l’histoire de l’humanité. Pour jeter un regard scientifique sur ces phénomènes et les analyser de façon objective, l’UQTR a choisi d’offrir à ses étudiants une formation à ce sujet. Il s’agit d’un cours institutionnel d’enrichissement, c’est-à-dire accessible aux étudiants de plusieurs programmes à titre de cours complémentaire. L’objectif de ce cours est d’amener les étudiants à accéder à des connaissances et des méthodologies à l’extérieur de leur discipline principale. De façon plus précise, le cours offert vise à analyser l’évolution des relations entre le fait scientifique et l’hypothèse paranormale, au travers des fluctuations de leurs définitions comparées, de leur histoire, de leur perception médiatique, de leurs investigations scientifiques et des conclusions qui peuvent en être tirées temporairement. « Ce nouveau cours est donc axé sur l’analyse scientifique des phénomènes paranormaux, afin de développer la pensée critique et la réflexion des étudiants qui y sont inscrits, d’expliquer M. Sylvain Delisle, vice-recteur aux études de premier cycle et au soutien académique de l’UQTR. D’aussi loin que remonte notre histoire, les phénomènes dits paranormaux ont fait partie de notre culture populaire. Nous pouvons aujourd’hui mieux les étudier et les comprendre, grâce à l’apport des scientifiques. L’institution universitaire demeure l’endroit légitime pour s’interroger sur ces phénomènes et réfléchir sur le rapport entre ces derniers et la science. Le cours offert par l’UQTR à ce propos en était à ses premières armes, l’automne dernier. Il répond aux exigences universitaires relatives au règlement des études de premier cycle. De plus, à l’instar de toutes les formations de notre établissement, il suit un processus normal d’évaluation. » Le cours La science face aux phénomènes paranormaux de l’UQTR est offert par le professeur Régis Olry, du Département de chimie-biologie. Ce scientifique est un professeur d’anatomie réputé pour sa pédagogie et pour le développement de la plastination dans l’enseignement de l’anatomie au Québec. Il a également obtenu, en 1998, le prestigieux Prix 3M pour l’excellence en enseignement au Canada. D’autres universités s’intéressent aux phénomènes paranormaux Plusieurs établissements universitaires, ailleurs dans le monde, proposent des enseignements sur les phénomènes paranormaux et la parapsychologie. Par exemple, à l’Université catholique de Lyon (France), le professeur Paul-Louis Rabeyron, médecin psychiatre, et d’autres intervenants (scientifiques, philosophes, théologiens, ethnologues, psychologues, etc.) enseignent le cours Sciences, société et phénomènes dits paranormaux, qui a pour but « d’aider les étudiants à réfléchir sur ces phénomènes controversés ». Dans leur enseignement, ces professeurs disent essayer de concilier la rigueur et l’ouverture indispensable, sans abandonner leur esprit critique. p. 1 de 2 À l’Université de Nice-Sophia Antipolis, le physicien Henri Broch enseigne des cours sur les phénomènes paranormaux et la science, pour mieux comprendre pourquoi l’astrologie, la parapsychologie, les médecines magiques et autres phénomènes « paranormaux » ont pignon sur rue, en notre siècle. D’autres universités offrent aussi des formations sur les phénomènes paranormaux et en parapsychologie ou possèdent des groupes de recherche dans ce domaine : Utrecht, Amsterdam, Edinburgh (Koestler Parapsychology Unit), Arizona (Center for Consciousness Studies), Duke’s University de la Caroline du Nord (Rhine Research Center), etc. – 30 – Sources Vice-rectorat aux études de premier cycle et au soutien académique, UQTR Service des communications, UQTR Renseignements et coordination d'entrevues Annie Michaud, conseillère en communication Responsable des relations avec les médias Service des communications, UQTR 819 376-5011, poste 2536 Cellulaire : 819 244-4119 p. 2 de 2