2007 - Commune de Montbrun

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sommaire
éditorial
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histoire locale et patrimoine
- L'eau à Montbrun . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
- Le métier de meunier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
- Bleu Pastel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
vie administrative
- Au fil des conseils municipaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
vie communale
- Animations autour du moulin à vent . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
- Le marché de producteurs bio et fermiers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
- Combien de Montbrunois ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
- La commission environnement, aménagement rural . . . . . . . . 19
- Des logements locatifs à Montbrun . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
vie intercommunale
- Sicoval : Collecte des déchets / Logement et habitat . . . . . . 23
- Sicoval : Service de l'Eau potable / Lecteur du Val . . . . . . . . . 24
vie régionale
- Le grand contournement autoroutier de Toulouse . . . . . . . . . . . 25
vie associative
- Foyer Rural . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
- Bibliothèque municipale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
- Autour de l'école . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
- L’ASIP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
- Tennis Club du Moulin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
infos pratiques
- Les transports en commun . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
- État civil 2007 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
- Numéros d'urgence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
- Horaires des déchèteries du Sicoval . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
- Services et artisans de la commune . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
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auf surprise de dernière minute, l'année 2007 verra le Plan Local
d'Urbanisme (PLU) approuvé par le conseil municipal de décembre. Ce
vote marquera l'aboutissement de plusieurs années d'efforts pour doter
notre commune d'un projet de développement pour les années à venir.
Nous n'avions pas décidé à la légère de lancer cette opération. Nous ne l'avons
fait qu'après avoir mis en route un programme d'amélioration des équipements
collectifs, avec notamment la construction de l'école et l'aménagement du restaurant scolaire car il était nécessaire d'avoir la capacité d'accueillir de nouveaux
habitants (et donc de nouveaux enfants).
Nous l'avons fait aussi parce que, dans sa grande générosité, l'État a rallongé
les mandats des conseils municipaux d'un an. Nous avions donc l'assurance
d'avoir le temps de mener à bien ce travail. Il fallait bien cela puisque, décidé en
avril 2005, ce PLU n'aura abouti qu'en décembre 2007.
Mais ce temps était nécessaire pour faire les bons choix, et les faire en concertation avec tous les Montbrunois. Un PLU, c'est bien plus qu'un plan de zonage
des zones constructibles : c'est un projet pour la commune, une volonté de dessiner le Montbrun des années 2010-2020 et de se donner les moyens d'y parvenir.
Le travail est donc achevé, et notre plus grande satisfaction est votre participation
à ce travail : d'abord l'enquête réalisée en 2005, où plus de 100 réponses nous
ont donné une image représentative de vos attentes, ce qui a guidé nos choix ; puis
votre participation aux réunions publiques, et enfin le succès de l'enquête publique
d'octobre 2007. Le commissaire enquêteur a dû rallonger les 3 permanences prévues pour pouvoir recevoir tout le monde. Il faut dire que nous avons veillé, tout
au long de ce travail, à vous informer. L'enquête publique a été annoncée non seulement à tous les résidents de la commune, mais aussi à tous les propriétaires
n'habitant pas Montbrun. L'intégralité du document était consultable sur le site
Internet créé cette année (initiative encore très rare pour laquelle nous n'avons reçu
que des félicitations).
En provoquant ainsi la concertation, nous suscitions le débat et des demandes.
Toutes n'ont pas pu être satisfaites, et nous avons dû trancher entre des avis divergents sur certaines zones. Ces décisions, parfois difficiles, auront été prises en
regardant seulement l'esprit de ce PLU (le projet d'aménagement et de développement durable, qui en est le socle) et en les étayant par le point de vue extérieur
du commissaire enquêteur.
Il reste maintenant à mettre en œuvre ce PLU. Il y aura certainement des intérêts divergents, mais nous serons fermes, et nous nous donnerons les moyens
d'aboutir. Il faut absolument arriver à modérer l'inflation du prix du foncier, car
la réalisation d'un urbanisme harmonieux et de haute qualité passe par des aménagements coûteux (une voirie bien conçue, des espaces verts, une vraie intégration
dans le paysage urbain,…), et l'argent investi dans l'achat du terrain ne va pas
à ces réalisations. Un bon exemple de l'équilibre à trouver est donné par l'aménagement du Coustou de Picard, qui verra en mars 2008 dix familles rejoindre
notre village. Cela prouve qu'il est possible de réaliser des opérations où chacun,
vendeur, acheteur, locataire, riverain, bref Montbrunois, trouve son compte. Nous
sommes tous attachés à la qualité de notre village, préservons-la tous ensemble.
Bonne année à chacun d'entre vous.
Le Maire, Gérard Bolet
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L'eau à
Après avoir évoqué l'air
(article sur le vent en
2006), poursuivons par
l'évocation d'un deuxième
élément : l'eau.
Aujourd'hui si facile
à obtenir en ouvrant un
robinet, ce ne fut pas le
cas aux siècles passés. Il
était essentiel de s'installer
près d'un point d'eau.
Où en trouve-t-on à
Montbrun ?
La carte ci-contre, permet
de situer l'ensemble des
cours d'eau et des sources
Source BDT Sicoval - 2007
de la commune.
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L'eau à Montbrun
Les ruisseaux
d'autres encore ont été aménagées pour fournir de
l'eau aux animaux sauvages.
Au XVIe siècle, il y avait 25 ruisseaux à Montbrun dont
22 coulaient toute l'année.
Le déboisement pour créer des terres agricoles au fil
des siècles en a fait disparaître beaucoup.
Aujourd'hui, il en reste une douzaine et, recevant les
eaux de ruissellement, leur débit dépend de la quantité des pluies.
Le Rivals, Le Griffou, La Feuillade, les ruisseaux de
Montan, Périole…
Citons le nom du ruisseau de Latomy qui devient le
Trucopores sur Corronsac puis le Cossignol à partir
d'Aureville.
D'autres ont changé de nom ainsi le ruisseau
d'Escaneloups est devenu le ruisseau de
Montan.
Les lacs
Les lacs de Montbrun sont des lacs collinaires qui servent en général à l'irrigation.
C'était le but de M. Faggianelli quand il a construit
son lac il y a 30 ans dans le bois de Goudal (près de
la route de Donneville).
Profond de 20 mètres, alimenté par les ruisseaux
du Gay et de Peyronnet, il a fallu 4 à 5 mois pour
le remplir.
Les fontaines
Il y a deux fontaines : une à Montbrun le
Vieux (seul point d'eau du village autrefois) qui est également une source et
l'autre au bord du chemin de Vassal
(chemin de Corronsac) qui avait toujours de l'eau et servait à abreuver le
bétail.
Fontaine de Vassal
Les premières années, des pédalos
étaient mis gratuitement à la disposition des habitants mais la baignade
a toujours été interdite.
Il est loué à l'association sportive du
Centre National d'Études Spatiales
pour leur section pêche. Les
pêcheurs y trouvent des sandres,
des gardons, des brochets, des
carpes et des brèmes, des tanches
et des barbeaux.
L'île au milieu du lac peut servir de
refuge aux oiseaux qui y sont à l'abri
de tout prédateur ne sachant pas
nager !
Fontaine de Montbrun Le Vieux
Les sources
Lac de Montbrun
De nombreuses sources révèlent la présence d'eau
dans ce paysage du Lauragais qui peut sembler si
aride les étés de sécheresse. Certaines ont de l'eau
toute l'année, d'autres servent à arroser le potager,
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Un deuxième lac a été créé par M. Monnier en 2003
dans le creux entre le chemin de Montan et de
Roumieu. Le terrain étant en V, les ouvriers l'ont creusé pour lui donner une forme en U.
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La terre récupérée a
servi à ériger la digue
d’une hauteur de 4
mètres. Les jours
de grand vent, les
vagues de surface
creusent les barrages
par érosion. Pour
empêcher ce phénomène 400 tonnes
de roches sur un
mètre
d'épaisseur
ont été placées tout
le long de la digue.
Il est également aliLac de Montan
menté par 2 ruisseaux, dont celui de Montan, avec un débit
maximum de 200 litres par seconde les jours de gros
orages. Il a suffi de 21 jours pour le remplir.
Un troisième barrage a été bâti par M. Fraysse à Peres
(Route d'Espanès). Il est en cours de remplissage, ne
pouvant compter que sur les eaux de pluie. Une source en amont n'a pas un débit suffisant pour l'alimenter
de façon aussi rapide que les deux lacs précédents.
Source au-dessus du nouveau lac en cours de remplissage
Le métier de meunier
La fin des bonnets blancs
L
a profession de meunier ne peut se concevoir
sans le moulin. S'il appartenait souvent au seigneur, c'est essentiellement qu'il n'y avait que lui
qui pouvait investir une somme importante, dont le
retour financier prenait plusieurs années. Ainsi celui de
Montbrun a appartenu à la famille de Senaux (seigneurs de la baronnie jusqu'à la Révolution) puis à la
famille Gineste de Saurs et de Passelègue (d'où le nom
de moulin de Passelègue sous lequel il est parfois cité)
acquéreurs du vieux château au début du XIXe siècle.
L'achat de meules qui provenaient souvent de fort
loin (des granits de la Montagne Noire ou du Sidobre,
des silex d'Aquitaine ou du bassin parisien) était lui
aussi lourd.
Les moulins à vent sont apparus après les moulins à
eau. Le Lauragais était parsemé de moulins à vent,
chaque commune avait au moins un moulin, mais
très souvent plusieurs (jusqu'à sept ou huit !). Il y en a
eu au moins deux à Montbrun, le deuxième était situé
à Négrétis (hameau de Lissac).
Les moulins ne servaient pas tous à fabriquer de la
farine. Dans le Lauragais, il y eut les moulins pasteliers
(à meule verticale) pour écraser le pastel et fabriquer
le colorant bleu (cf. l'article sur le pastel).
Ils servaient aussi à produire l'huile, à partir de l'olive
dans le midi, à partir de la noix, plus au nord. Certains
moulins étaient utilisés dans l'industrie textile pour le
foulage des tissus, dans les scieries ou pour le martelage de métaux.
Les moulins à eau sont construits sur les petites rivières
ayant un débit suffisant, pour être moins sensibles aux
périodes de sécheresse. On préférait aménager des
canaux d'alimentation pour éviter que les crues ne
rendent le moulin inutilisable et parfois des réserves
d'eau étaient construites.
Ces moulins à eau travaillaient principalement pendant 3 saisons le printemps, l'automne et l'hiver.
Souvent, l'été, le niveau des cours d'eau était insuffi-
Depuis l'antiquité, le Lauragais était une terre céréalière produisant beaucoup de blé, exporté sur les foires de Toulouse et de Carcassonne. Le vent d'Autan
ou le Cers assuraient des périodes venteuses suffisantes pour l'exploitation d'un moulin. Parfois, le vent
d'Autan, en soufflant trop fort, empêchait l'utilisation
du moulin.
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sant pour les faire fonctionner. Des moulins à eaux ont
été construits suite au creusement du canal du Midi
(Ayguesvives et le moulin de Ticaille par exemple).
La Révolution de 1789 abolit le droit d'eau et de vent
et c'est une multitude de moulins qui va se répandre
partout. Très vite, un règlement sera nécessaire pour
éviter les querelles.
L'état imposera un certain nombre de contraintes. Le
meunier « à eau » devra respecter une certaine hauteur d'eau afin d'éviter les inondations et le meunier
« à vent » ne pourra faire construire son moulin à moins
de 70 mètres de la route de peur d'effaroucher les
chevaux tirant les carrioles, tant par la rotation des
ailes que par la projection de leur ombre sur la route
(ce qui est étonnant puisque les moulins existaient
depuis bien longtemps). Certains moulins vont être
abattus, détruits ou démontés et déplacés à la suite
de nombreux procès. Ainsi le moulin de Saint Lys
récemment restauré.
Meules du moulin de Montbrun
Les paysans portaient eux-mêmes leur blé à moudre
au moulin, les autres achetaient la farine au meunier.
Les paysans payaient en nature, en laissant une partie de la farine produite au meunier (en général
1/12e ), les autres payaient en monnaie. En fait le meunier était souvent perçu comme un voleur qui ne restituait pas toute la farine due au paysan (il lui était
facile d'accuser les rats et autres rongeurs de lui voler
de la farine).
Le prix de la farine pouvait augmenter ponctuellement, parfois en raison du prix du blé, mais aussi en raison de sécheresse persistante, immobilisant les moulins
à eaux, ou à cause du vent, trop violent ou défaillant,
immobilisant les moulins à vent. Le meunier se faisait
payer le complément en argent lorsque le 1/12e était
insuffisant, ce qui parfois empêchait certaines familles
plus pauvres de venir faire moudre leur blé.
Le meunier avait une autre responsabilité, celle du
stockage du blé en attente d'être moulu. En effet certains paysans, ou grands propriétaires terriens habitant loin du moulin, amenaient toute une charretée
de blé à moudre. Le meunier devait s'assurer que le
blé était correctement conservé, notamment lorsque
le temps était humide.
Pour la fabrication de la farine, il fallait passer plusieurs
fois la mouture entre les meules et la tamiser, d'où la
production de plusieurs qualités de farine (la farine
blanche, les farines bises et le son).
Le travail de mouture est le même, que le meunier
travaille avec l'énergie du vent ou celle de l'eau :
réglage de l'écartement des meules, surveillance et
adaptation de leur vitesse de rotation à la céréale
moulue ou aux souhaits du client, chargement de la
trémie, blutage (séparation du son et de la farine),
mise en sac de la farine, et parfois livraison…
Généralement le meunier dormait dans son moulin
(souvent le cas dans les moulins à eau), ou dans une
maison voisine (comme à Montbrun-Lauragais) car
lorsque le vent se levait ou lorsqu'il changeait, il fallait
réagir vite.
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100 kilogrammes de blé produisaient environ 70 kilogrammes de farine (et 25 kilogrammes de son). Et
encore sur les 70 kilogrammes de farine produite seule
une vingtaine pouvait prétendre à la désignation de
farine blanche.
En fait le milieu du XVIIIe siècle fut une révolution chez
les meuniers, les règlements archaïques imposant la
façon de moudre le blé en interdisant la « repasse »,
furent mis à mal par une nouvelle façon de procéder
(la mouture économique), qui consistait globalement
à remoudre le son et à le re-mélanger avec la farine
dans un nouveau passage sous la meule.
Le blé est une nourriture universelle dans le monde
occidental depuis l'antiquité. En fait la production de
farine pourrait être faite avec de nombreuses plantes
parmi les graminées :
- le seigle : c'est une plante robuste qui résiste bien
aux hivers rigoureux, mais avec un rendement plutôt
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faible. Il donne une farine grise et peu riche en éléments nutritifs, il était produit par les paysans pour
leur consommation personnelle, car ils préféraient
revendre le blé dans les foires et marchés. Semer du
seigle à la place du blé (toujours pour leur propre
consommation), leur permettait de payer moins
d'impôts au seigneur local, au clergé et au roi. Le
problème majeur du seigle est qu'il peut être porteur
d’un champignon, l'ergot, dont la consommation
est dangereuse, parfois mortelle (c'est le fameux
mal des Ardents).
- le froment : le froment produit une farine d'excellente qualité (bien fine et blanche), et donc un pain
léger, mais sa culture appauvrit rapidement le sol,
diminuant d'autant les rendements.
- l'orge : d'un rendement meilleur que celui du froment, produit une farine de moins bonne qualité, est
surtout plus sensible aux attaques des insectes et des
maladies, notamment pendant sa période de stockage en hiver.
- l'avoine : sa farine ne permet pas de fabriquer du
pain, mais comme elle est cultivée pour l'alimentation des chevaux, en période de disette elle est
consommée sous forme de bouillie.
- plusieurs céréales connues par les Égyptiens, n'étaient plus guère utilisées déjà au Moyen-Âge, l'épeautre, le far, l'engrain, l'escourgeon : ces blés ont
une enveloppe épaisse, demandant plus de travail,
et encrassant rapidement les meules.
- Une raison sociale : La fin des meuniers c'est aussi la
fin de la paysannerie. L'accroissement de la population citadine, la spécialisation des métiers, font que
désormais on va directement acheter son pain à
la boulangerie et ce phénomène se développe
même à la campagne. On n'a plus besoin de venir
porter son blé au moulin. Or la production de farine
d'un moulin, très variable à cause de sa dépendance au vent, mais aussi ne pouvant atteindre des
volumes suffisants, ne peut assurer que très partiellement le ravitaillement en farine des boulangeries. La
farine des boulangers vient des minoteries dont le
développement s'accroît étant donné leur rendement bien supérieur et la régularité de la production. Enfin le développement du commerce et des
voies de communication a permis une variété dans
la nourriture des hommes et la consommation de
pain a décru.
Les meuniers n'ayant jamais pu constituer de véritable corporation, ils ne purent en organiser la défense en tant que corps social uni permettant de bâtir
un projet de lutte. Il n'y a pas eu de « lobby des meuniers » au contraire des industriels de la minoterie qui
avaient un poids économique bien supérieur.
- Une raison industrielle : Le très grand nombre de
moulins sur le territoire comme le Lauragais a sans
doute fait que nombre d'entre eux étaient sous
exploités. Selon la « statistique impériale » de 1809, il
y avait 410 moulins à vent en Haute-Garonne, soit 1
pour 235 habitants, une des plus fortes densités en
France (voir la carte ci-dessous).
Vue de Montbrun avant 1940 : le moulin n'a plus que 2 ailes
La fin du XIXe siècle et surtout le début du XXe ont vu
peu à peu disparaître les moulins à vent.
Plusieurs raisons peuvent expliquer ce phénomène :
- Une raison historique : De nombreux meuniers ne
sont pas revenus de la première guerre mondiale.
Plus personne pour faire tourner le moulin.
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En 35 ans, de 1896 à 1931, la France a perdu plus de
60 % de ses moulins. Même si après 1918 les moulins
d'Alsace et de Lorraine ont été rajoutés dans ce
comptage, il reste cependant imparfait. Les gros
moulins à eaux résistent mieux que les moulins à vent
exploités par le meunier et sa famille. On utilise de
nouvelles énergies (moteurs, électricité), de nouveaux procédés : mouture par cylindres métalliques
(système hongrois) remplaçant les meules de pierre.
Le grain est écrasé entre deux cylindres tournant en
sens opposés.
- Une raison réglementaire : La réglementation en
matière de qualité de farine s'est accrue ce qui
favorise la farine produite en minoteries. Le contingentement a limité la production des petits moulins
au profit des plus importants puisque les cultivateurs
devaient porter leur blé au « centre répartiteur » souvent lointain qui se chargeait exclusivement de la
livraison aux meuniers. Les moulins à vents, ne pouvant s'agrandir, ont dû cesser leur activité, certains
moulins à eau ont pu mieux s'adapter.
Puis il fut interdit aux moulins de produire de la farine
panifiable. Les principales minoteries se sont installées à Toulouse, Les Moulins du Martinet ou les
Grands moulins de Toulouse (situés au Bazacle) et
dans les bourgs importants (Auterive, Revel,…).
Certaines de ces « usines » à farine faisaient partie
d'entreprises comprenant des unités de production
sur toute la France.
Minoterie moderne : les cylindres, pas de poussière, le minotier
ne voit ni les grains ni la farine qui sont collectés par tuyaux
Certains propriétaires ont essayé de lutter soit en
ajoutant une deuxième paire de meules et en remplaçant les axes de bois et les engrenages par de la
fonte comme à Montbrun, soit en modernisant le
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système des ailes avec le système Berton (assemblages de fines planches mobiles au lieu des toiles
traditionnelles) ; soit en améliorant les roues hydrauliques (turbines métalliques).
Rouages en fontes du moulin de Montbrun
- Une raison fiscale : La législation fiscale évaluant le
montant de l'impôt foncier au regard de l'outillage
nécessaire au fonctionnement d'un moulin, lorsqu'un meunier cessait son activité, il démontait les
ailes afin de prouver que celui-ci n'était plus en
fonction et ainsi ne plus payer cette contribution,
dite « droit des ailes ». Cette loi ne fut supprimée
qu'un peu avant la deuxième guerre mondiale.
Renaissance des moulins
Aujourd'hui des associations ont pour objet la
conservation du patrimoine de la meunerie et la restauration des moulins
(ainsi l'Association
Régionale des Amis
des Moulins ARAM).
Le moulin qui reste
un mythe pour beaucoup revit pour le tourisme, pour les écoliers,
pour le plaisir du randonneur lorsqu'en tournant il
donne vie au paysage. Les ailes
tournent comme un salut, comme une invitation au
souvenir, comme un rappel de ce que fut la vie des
campagnes autrefois. Il y a certes beaucoup de nostalgie mais aussi un avenir, celui de l'énergie éolienne.
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Compléments à l'histoire
du moulin de Montbrun Lauragais
D'après Pierre Mercier (cf.
bibliographie), le moulin
de Passelègue, notre
moulin de Montbrun, a
d'abord été arrêté en
1913. Le dernier meunier
à y avoir fait de la farine
panifiable était François
Monfraix. L'arbre moteur
(celui relié directement
aux ailes) a été remplacé
en 1871 ainsi que l'atteste
Moulin en 1983 : on remarque
la date qui y est peinte.
la présence sur le mur du reste
de la connexion électrique. Il
Peu à peu il perd ses
reste les deux vergues des ailes.
ailes, et n'a bientôt plus
qu'une seule vergue. Il est remonté par Raymond Pastre
meunier du moulin de Mourvilles Hautes vers 1950. Il refit
la charpente et les ailes. La pièce de bois qui relie les
ailes étant très vermoulue, la tête métallique du moulin
d'Escalquens en ruine a été récupérée. Il fut muni d'un
moteur électrique au début des années 50 ce qui laissa les ailes inactives, elles ne tournèrent que l'espace
de 2 années à peine. Un broyeur à grain lui fut adjoint.
Il fut exploité jusque vers 1960.
Bibliographie
• Le moulin et le meunier (2 tomes) : Claude Rivals Éditions Empreintes
• Moulins à vent et meuniers des pays d'oc : Auguste
Armengaud, Claude Rivals - Éditions Loubatières
• Les grandes heures des moulins occitans : Jean et Huguette Bézian - collection Terre humaine, Éditions Plon
• Au temps des moulins à vent : Jean Guilbaud - Éditions Alan Sutton
• Sur la route des moulins à vent du Lauragais : Pierre
Mercier - Éditions par l'auteur
• Guide des moulins en France : Annie Candoré - Éditions Horay
Bleu pastel
C
onnaissez-vous le pastel ? Cette
plante - Isatis Tinctoria - est une
crucifère bien connue depuis l'antiquité pour ses propriétés fourragères, médicinales (cicatrisantes) et surtout tinctoriales.
Ce fut la seule source de teinture bleue dispoFleur
nible en Europe jusqu'au XVIe siècle et cela fit
la richesse de notre Lauragais, où elle était
cultivée. Cette plante, qui peut dépasser
1 mètre de haut, forme la première année,
une rosette de grandes feuilles allongées.
L'année suivante, une forte tige se développe, elle porte des feuilles alternes sagittées
(en forme de flèche) qui embrassent la tige
Fruit
par deux oreillettes aiguës.
Les nombreuses fleurs jaunes qui apparaissent d'avril
à juillet sont groupées en grandes grappes décoratives, ramifiées, et étalées.
Les sépales, plus courts que les pétales, sont de la
même couleur jaune et ont une forme oblongue. Les
pétales s'élargissent vers leur extrémité.
Les fruits caractéristiques de cette plante sont des
siliques (fruit s'ouvrant à maturité en 2 valves, dont
les graines sont attachées à une cloison médiane)
pendantes, vaguement elliptiques, allongées
et aplaties. Elles contiennent 1 à 2 graines.
Culture, récolte et traitement
de la plante
Cette plante a une culture très exigeante tant
pour la qualité du sol que pour l'importance de
la main-d’œuvre. Elle nécessite de nombreux
sarclages, et plusieurs cueillettes manuelles
(cinq environ durant l'été). De plus, elle épuise rapidement le sol. En outre il semble que le
pastel n'ait jamais
couvert de grandes surfaces : à
la fin du XVIe siècle, à
Montbrun, le pastel représentait 5 % des terres cultivables.
Une fois récoltées, les feuilles étaient traitées en plusieurs étapes : tout d'abord, un broyage au moulin
pastelier, actionné par des hommes ou un mulet, les
réduisait en pulpe. Ce moulin appartient généralement
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au type de la meule
roulante ; autour d'un
poteau central tourne
un rayon horizontal sur
lequel est fixé une
meule ronde, dressée
sur tranche, tirée par
l'animal ; elle roule
dans une rigole circulaire (la nauque ou
nauquière) où se trouve le produit à broyer.
Des hommes jetaient la feuille sous la meule et un autre
suivait l'action de plus près rectifiant la position du pastel dans la rigole, s'adaptant au travail du moulin.
La pulpe est ensuite transformée en boules de 15 cm
de diamètre, les « coques ». Puis ces coques étaient traitées par fermentation pour aboutir à une pâte noirâtre,
« l'agranat », que l'on pulvérisait pour le livrer en baril ou
en sac au teinturier. Tout ce processus était fort long et
le pastel n'était commercialisé qu'un an après avoir été
cueilli ; le poids d' « agranat » ne représentait qu'environ
7 % du poids des feuilles.
Le déclin du pastel
Le pastel toulousain est de grande qualité et voit l'apogée de son commerce au XVIe siècle.
Le déclin de l'or bleu s'amorce en 1560 avec l'effondrement des cours dû à une surproduction (déjà !).
Puis les guerres de religion (1562) désorganisent les
réseaux de commercialisation et la prospérité pastelière sera définitivement mise à mal avec la concurrence de l'indigo importé d'Asie, malgré une tentative
de reprise de culture sous Napoléon.
Et maintenant ?
Le commerce du pastel et les fortunes
pastelières
Aux XIVe et XVe siècles, les producteurs vendent directement leurs récoltes à des teinturiers toulousains. Puis
se mettent en place des réseaux de commercialisation, qui exportent vers l'Espagne, le nord de la
France, les Pays-Bas et l'Angleterre.
Des fortunes se bâtissent ; certains grands marchands
pasteliers sont devenus célèbres comme capitouls, on
peut citer Jean de Bernuy et Pierre d'Assézat. Les capitaux amassés ont été utilisés pour la construction de
divers édifices. De nombreuses églises gothiques (l'Église
recevait la « dîme du pastel ») voient le jour (Baziège,
Ayguesvives, Nailloux…). La plupart des châteaux lauragais du XVIe siècle sont de
fondation pastelière (Mongeard, Tarabel…). Et bien
sûr une multitude d'hôtels
particuliers à Toulouse,
entre autre l'hôtel d'Assézat.
C'est l'époque où les
coques du pastel font du
Lauragais un « pays de
Hôtel d'Assézat
cocagne ».
12 •
Numéro spécial 2007
Cette plante mythique pendant longtemps oubliée
semble renaître. Sa culture a repris en 1989. Des progrès culturaux ont été accomplis et on redécouvre la
beauté des pigments naturels. En 1994 des créateurs
passionnés ont fondé la société « Bleus de Pastel de
Lectoure », qui propose de multiples produits : des encres, aquarelles et pastels bien sûr, mais aussi des peintures pour meubles, volets et même pour les voitures…
Bien entendu les feuilles ne sont plus traitées comme
autrefois, le laboratoire de l'École de Chimie de
Toulouse a mis au point un procédé qui permet d'obtenir un pigment d'une qualité exemplaire. Le « Bleu de
Lectoure » est en train de devenir aussi célèbre que le
Bleu de Prusse. On peut noter qu'une autre région
remet cette culture à l'honneur : dans la Somme un
couple d'agriculteurs espère développer la production
de pigments végétaux, entre autres le pastel.
L'histoire du pastel n'est donc pas terminée, une nouvelle vie commence pour cette plante ancienne. On
pourrait même lui trouver de nouveaux usages, car
des recherches scientifiques récentes laissent penser
qu'il aurait des propriétés anti-cancérigènes comme
d'autres plantes de la famille du chou.
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vie administrative
Au fil des conseils municipaux,
la vie de notre commune
La vie de la commune est ponctuée par les conseils municipaux. Ils ont lieu en principe
le premier vendredi de chaque mois. C'est le moment où le travail en petits groupes sur
les dossiers, dans les commissions, est soumis à l'avis et à la décision de l'ensemble des
conseillers municipaux. En reprenant les comptes rendus, on peut ainsi retracer les grandes étapes de cette année 2006, en relevant pour chaque conseil un ou deux faits marquants. L'ordre du jour de chaque conseil est bien sûr beaucoup plus long, et cette
sélection est symbolique de nos priorités.
Janvier : le programme local pour l'habitat
Face à la forte demande en logements dans l'agglomération toulousaine (on avance le chiffre de 19 000
nouveaux habitants par an), et au manque de logements locatifs, le Sicoval a lancé le P.L.H. (programme
local pour l'habitat). L'objectif était, face à ce constat,
de relancer une dynamique globale de production de
logements sur l'ensemble du territoire, qui réponde à des
besoins diversifiés : maisons individuelles, locatif, locatif
social, accession à la propriété,…
À travers ce PLH, le Sicoval s'est fixé un objectif de 850
à 1 000 logements nouveaux par an, dont environ la
moitié pour les 6 plus grosses communes (Ramonville,
Castanet, Escalquens, Auzeville, Labège, Pechabou).
Mais, pour inciter toutes les communes à participer à cet
effort, le territoire a été divisé en 6 zones, au sein de chacune des objectifs réalistes ont été fixés, au vu des réalisations et projets en cours, après discussion, et sans rien
imposer. Nous faisons partie du groupe « des coteaux »
avec Aureville, Belbèze, Corronsac, Espanès, Issus,
Noueilles et Pouze. Notre objectif commun est un total
de 64 logements par an sur les 8 communes, dont 10
locatifs sociaux. Ce projet est raisonnable et tout à fait
conforme au P.L.U. et aux opérations en cours (programme Promologis sur Montbrun). Nous l'avons donc
adopté à l'unanimité.
Février : l'adhésion à des associations
L'adhésion de la commune à des associations est un
geste symbolique par lequel nous voulons marquer
notre intérêt et notre participation à des actions liées au
patrimoine et à la culture. Ainsi, nous avons renouvelé
notre adhésion en 2007 à :
- ARAM-MT (association régionale des amis des moulins
du Midi Toulousain) : ce sont nos partenaires, nos amis
dans tout le travail autour du moulin, que ce soit l'entretien, l'amélioration, les visites, les animations scolaires,… Un grand merci tout particulièrement à Michel et
Claudine Lajoie-Mazenc et Philippe Bellan. Symboliquement, l'ARAM a transféré son siège social à
Montbrun-Lauragais, et se réunit à la salle du moulin
(bâtiment de l'école).
- Les Amis des Archives de la Haute-Garonne : nous
poursuivons un travail de découverte de l'histoire et du
patrimoine de Montbrun, bien que nous ne puissions
pas y consacrer autant de temps que souhaité. Les
archives départementales sont un partenaire précieux. Dans chaque Lo Pistarel annuel, nous vous
faisons partager ce travail, auquel nous vous invitons à
vous associer (contacter René Lansoy).
- PASTEL : cette association de sympathiques passionnés
des vieilles mécaniques agricoles, et plus généralement
de l'histoire agricole du Lauragais, nous a déjà aidé
dans l'entretien du moulin et participe régulièrement
avec son stand, son four et ses millas à nos fêtes. Et avec
eux, une fête ne se conçoit jamais sans un bon repas.
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vie administrative
- Arbres et Paysages d'Autan : cette association, basée
à Saint-Léon, œuvre pour la plantation d'espèces
végétales autochtones et la replantation de haies. Les
arbustes que nous plantons (voir l'article de la commission environnement) viennent souvent de chez eux (ou
de nos propres jardins).
Début mars : arrêt du P.L.U.
Ce conseil municipal était consacré uniquement au Plan
Local d'Urbanisme. Il avait été lancé le 1er avril 2005. Lo
Pistarel annuel de 2006 avait fait le point en 8 pages et
2 cartes. Une réunion publique avait aussi eu lieu en
décembre 2006. Le document examiné le 8 mars correspondait en tout point à ce dossier et nous l'avons officiellement arrêté. Au cours de cette séance, nous avons
aussi fait le bilan de la concertation que nous avions voulue aussi riche que possible (enquête préalable, 2 réunions
publiques, nombreux articles dans Lo Pistarel, rendez-vous
en mairie,…). Ce document a ensuite été transmis aux
« personnes publiques associées », c'est-à-dire les différentes administrations (DDE, bâtiments de France, DDAF,…),
collectivités locales (Conseil Régional, Conseil Général,
Sicoval,…) autorités de tutelle, gestionnaires de réseaux,…
concernés, qui avaient 3 mois pour nous faire part de leurs
observations et désaccords éventuels.
À cette occasion, nous avons remercié Christian Pouget,
architecte à l'AUAT, pour la qualité de son écoute, de son
travail de mise en forme de nos projets, de conseil.
cédentes. Ces dépenses sont inférieures de 32 000 € aux
recettes de fonctionnement, ce qui nous permet d'assurer le financement de l'emprunt pris pour la construction de l'école. Le principal poste est constitué par :
- les dépenses de personnel (48 %)
- nos participations (30 %) : SIVOS (Syndicat intercommunal pour la petite enfance, les centres de loisir, les
aides ménagères,…), service incendie du département, RPI (école de Corronsac), subventions,…
- Les frais de fonctionnement de la mairie et de l'école : 22 %.
Ces chiffres n'incluent pas les dépenses d'investissement,
très variables d'une année sur l'autre. L'année 2006 a été
marquée par la fin de la construction de l'école et le
réaménagement de l'ancienne école en restaurant
scolaire, ce qui explique un total de 760 000 €.
• L'année 2007 (budget primitif)
Aucune évolution notable des dépenses de fonctionnement n'est prévue. Une nouvelle ligne budgétaire de
1 000 € est créée pour la bibliothèque municipale. Au
niveau du personnel, la création d'un poste en CDD est
budgétisée pour prendre le relais de l'emploi-jeune. Le
total des recettes prévu est d'environ 453 000 €.
Avec la fin des travaux de construction, aucun investissement important n'est prévu pour l'année. Les prévisions de dépenses concernent l'achat de petit matériel
et surtout la voirie communale et les travaux de mise en
sécurité sur la voirie départementale.
Avril : subventions aux associations
Fin mars : Compte administratif 2006 et budget 2007
Le vote du compte administratif de l'année passée et
du budget de l'année en cours est un passage obligé
des conseils municipaux de mars dans toute la France.
• L'année 2006 (compte administratif)
Avec un total de dépenses de fonctionnement d'environ 396 000 € (tous les chiffres sont arrondis pour faciliter
la lecture), ce budget est peu différent des années pré14 •
Numéro spécial 2007
La commune verse environ 8000 € par an de subventions
aux associations sportives et culturelles intervenant sur la
commune. C'est relativement peu, puisque cela ne représente que 2 % du budget, mais toutes les demandes sont
satisfaites, car il est nécessaire d'encourager toutes les
bonnes volontés. Mais cela ne suffit pas, puisque Le Petit
Grenier a été dissous, faute de suffisamment de bénévoles et la bibliothèque devient bibliothèque municipale
dont le fonctionnement est assuré par des bénévoles du
Foyer Rural. Plus que jamais il faut rappeler, comme le fait
souvent Eliane Senac, présidente du Foyer Rural, la nécessité vitale du bénévolat pour faire vivre notre village.
Juin : création de poste, bilan du chauffage
par géothermie, création du site Internet
- Carine Albarède avait été recrutée en 2002 dans le
cadre d'un contrat emploi - jeune, qui se termine cette
année. Sa mission était de mettre en place le dévelop-
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vie administrative
pement touristique du moulin à vent et de créer un
marché hebdomadaire avec un programme d'animations. Elle a parfaitement rempli sa mission, et a en plus
pris en charge l'appui technique à la commission « environnement ». Dans une logique de pérennisation des
emplois aidés, le conseil municipal a donc décidé de la
recruter, et, vu son efficacité, de lui donner encore plus
de travail (suivi des dossiers d'urbanisme). Le travail
d'une mairie est de plus en plus complexe, l'état se
décharge de plus en plus sur nous de nombreuses
tâches (dont progressivement celles de la DDE). Même
dans une petite commune, le personnel administratif ne
peut plus se limiter au secrétariat de mairie, qui doit faire
face à une multitude de tâches. Il est nécessaire de lui
adjoindre des personnels spécialisés sur certaines fonctions, dans les limites de nos possibilités budgétaires.
- À ce conseil, nous avons aussi examiné, le bilan du
chauffage de l'école par géothermie pour l'hiver 20062007. Relevé de consommation en main, le chauffage
a coûté 2 225 €, soit une économie estimée à 3 500 €
par rapport à un chauffage au fuel. Au-delà de nos
préoccupations pour la préservation de notre environnement et l'économie des ressources naturelles, le
porte-monnaie municipal apprécie aussi. Cet investissement, qui a été bien subventionné, sera vite amorti.
- Autre bonne nouvelle à ce conseil : la commission
« information » a mis en place le site Internet de la commune : www.montbrun-lauragais.fr. Son intérêt se vérifie
sans cesse, mais, comme tout le monde n'a pas Internet,
Lo Pistarel continue (et puis, le papier a du bon).
Septembre : suite du P.L.U., urbanisation
et effacement de réseaux
- Encore un ordre du jour chargé avec l'examen des observations des « personnes publiques associées » au
P.L.U. arrêté en mars (vous suivez ?). La plupart de nos
partenaires ont approuvé ce document et fait peu de
remarques. La DDE nous a refusé quelques dispositions,
assez limitées. Seul le service départemental de l'architecture et du patrimoine, fidèle à son intransigeance, a
émis un avis défavorable sur le PLU, bloquant ainsi la
mise en enquête publique, avec 15 demandes de
modifications importantes. Avant ce conseil, nous avons
dû rencontrer plusieurs fois l'architecte des Bâtiments de
France pour arriver à un compromis. C'est donc un
document dont l'esprit reste inchangé mais dont un certain nombre de points du règlement changent, qui est
approuvé par le conseil municipal et soumis à l'enquête
publique, ultime étape de la concertation.
- Nous avons également décidé de réaliser des travaux
de dispositifs de ralentissement sur la RD 24 (long feuilleton, retardé par des désaccords avec la DDE sur les
dispositifs proposés et leur coût très élevé). Nous avons
aussi décidé de poursuivre les travaux d'enfouissement
des lignes électriques et téléphoniques, devant le moulin et sur l'entrée côté Corronsac, pour faire disparaître
du paysage cette forêt de poteaux en béton et en
bois. Mais tout ceci ne sera réalisé qu'en 2008.
- Enfin nous avons délibéré sur la mise en place d'un
recensement complémentaire de la population du village afin de pouvoir tenir compte de la population réelle
et ainsi voir la dotation de fonctionnement de l'état aux
communes (DGF) augmenter et ouvrir le conseil municipal à 15 conseillers pour les prochaines élections.
Novembre : le RPI (regroupement pédagogique intercommunal Montbrun-Corronsac)
Chaque année, nous examinons avec nos collègues de
Corronsac le bilan financier du fonctionnement de l'école pour l'année scolaire précédente. Ces dépenses,
payées par chaque commune, sont alors réparties au
prorata du nombre d'habitants et d'enfants scolarisés, ce
qui donne lieu à des paiements et remboursements
entre les deux communes. Si l'on considère toutes les
dépenses de fonctionnement (personnel, fournitures,
électricité, coopérative,…), sans les investissements, le
coût annuel de l'école de Montbrun est d'environ
98 000 € (1/4 du budget communal). Pour Corronsac, il
est de 65 000 €, mais le fonctionnement d'une école élémentaire coûte moins cher, puisqu'il n'y a pas de personnel communal en dehors de la cantine et du ménage.
Décembre : approbation du P.L.U. ?
En principe, l'année se terminera par l'approbation du
P.L.U. Nous avions souhaité une concertation importante jusqu'au bout. En informant par courrier tous les
propriétaires extérieurs, et en mettant l'ensemble des
documents sur le site Internet, en plus de l'information
interne à Montbrun, nous avons tout fait pour la favoriser. Vu l'intérêt suscité par cette enquête publique, le
nombre de rendez-vous pris par le commissaire enquêteur, l'objectif a été atteint. Un certain nombre de points
n'avaient pas été tranchés dans l'attente des résultats
de l'enquête. Au moment d'imprimer ce numéro, nous
attendons le rapport du commissaire enquêteur pour
statuer, approuver définitivement ce P.L.U. et maintenant le mettre en œuvre.
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vie communale
Animations autour du moulin à vent
L
es ailes du moulin n'ont pas eu souvent l'occasion de tourner cette année, faute de vent. Par
contre, pour sa journée d'ouverture au public le
dimanche 15 juillet, le vent d'Autan soufflait si fort que
2 toiles seulement (sur les 8) ont suffi à le faire tourner,
attirant 180 visiteurs entre 15 h et 19 h. Carine et
Maïté, les guides de cet après-midi là n'ont pas
chômé. Les visiteurs étaient ravis de découvrir le
mécanisme de notre beau patrimoine en fonctionnement.
Nous aimerions étoffer l'équipe d'animation de façon
à pouvoir tourner et ne pas toujours solliciter les
mêmes bénévoles. Aussi, si vous avez un peu de
temps disponible durant vos journées et si le projet
d'animer un atelier avec des enfants vous tente, n'hésitez pas venir nous en parler, la formation sera également assurée.
Si d'aventure, vous souhaitiez rejoindre l'équipe de
guides bénévoles, n'hésitez pas à venir nous voir (formation assurée).
Pour la 3e saison complète d'ouverture du moulin aux
écoles, nous maintenons aussi les mêmes chiffres de
fréquentation : 850 élèves, soit 35 classes. Cela est
possible grâce au partenariat que nous avons avec
l'OCCE (Office Centrale de Coopération à
l'École) qui diffuse nos propositions dans toutes les écoles publiques adhérentes. 35
demi-journées où Carine (guide au moulin), Oxana Conor (animatrice d'un atelier de chant et danse folklorique),
Margo (conteuse), Claudine et Michel
Lajoie-Mazenc (animateurs d'un atelier
sur les maquettes de moulins) accueillent les écoliers. Ce sont en majorité
des classes maternelles. Le carnet de
réservation des visites est déjà bien rempli
pour 2008 et une réorganisation des ateliers
est envisagée.
16 •
Numéro spécial 2007
Comme souvent, des travaux ont été réalisés : amélioration du système de fixation des toiles sur les ailes :
facile d'accès ! Calage des
ailes : là il faut installer le matériel de sécurité, on sort la grande
échelle et on grimpe !
Des travaux d'entretien sont aussi
nécessaires : nettoyage, dépoussiérage, graissage
de la capelade, réglage des axes et des engrenages…
Dans le moulin deux vers sont gravés sur
une plaque :
« … Fatigué, abîmé je m'étais endormi
Je renais aujourd'hui au vent et à la
vie »
Non seulement le moulin revit grâce
à tous les bénévoles qui s'en occupent mais aussi parce qu'il est vraiment
devenu un pôle attractif pour les petits
comme pour les grands. De la vie il y en a
autour de lui et grâce à lui.
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Le marché de producteurs bio et fermiers
Le marché a fêté ses 5 ans fin mai de cette année 2007.
C
inq années pendant lesquelles Guy et ses légumes, Valérie et ses pains bio, viandes et fromages
de brebis, Christian et ses charcuteries, Barbara
et ses produits laitiers sont restés fidèles au rendez-vous du
jeudi sur la place du marché de 16 h 30 à 19 h 30.
D'autres, tous aussi fidèles maintenant, sont arrivés sur
le marché plus tardivement : Jean-Pierre, son épouse
avec leurs vins du Minervois, Christian et ses fromages
de chèvre, Alain et ses agrumes, Brahim et Sandrine
avec leurs pâtisseries et plats orientaux.
D'autres stands viennent de façon variable comme
les volailles, les canards gras ou le poisson.
Le nouveau venu sur le marché en 2007 est JeanPhilippe Noto et son stand de pâtes fraîches. Il est
venu pour les marchés d'été début août et depuis, il
est présent tous les jeudis. La variété et la fraîcheur de
ses produits sont bien appréciées. Espérons qu'après
les beaux jeudis de l'été et de l'automne, il gardera le
moral pour affronter les marchés de l'hiver.
Ces producteurs viennent de toute la région voire audelà (Hautes-Pyrénées, Ariège, Aude, certains du Sud
et d'autres du Nord de la Haute-Garonne).
Pour garder une certaine convivialité, été comme
hiver, la buvette reste fidèle au rendez-vous du jeudi
et adapte ses produits : des glaces et boissons fraîches en été (bières locales,…) aux crêpes et boissons
chaudes en hiver (vin chaud,…). Les clients du marché, les producteurs, apprécient cette buvette. Petits
et grands viennent y prendre le temps de discuter,
faire une pause et partager un moment convivial…
proposées pendant la saison hivernale comme la
dégustation de châtaignes accompagnées de vin
nouveau ou le marché de Noël.
Ainsi, même si les saisons d'hiver sont toujours plus difficiles car les clients sont parfois moins nombreux,
nous restons confiants pour l'avenir du marché.
En effet, le marché est le seul lieu de commerce du
village, un réel service de proximité, il permet en plus
les rencontres et l'échange entre tous ceux qui le
fréquentent.
Ce marché est enfin un lieu d'éco-consommation, au
moment où les préoccupations pour le devenir de la
planète sont de plus en plus prises en compte :
transports des marchandises minimes grâce au
contact direct producteur/consommateur, traitements phytosanitaires réduits sur ces produits bio/fermiers et de saison, emballages et déchets minimes
puisque les produits sont frais.
Comme chaque été et pour la 6e saison, les animations de juillet et août ont eu du succès et ont même
débordé sur septembre. Ce programme est désormais connu et attendu par de nombreuses personnes.
Beaucoup restaient manger sur place les produits
achetés sur le marché, notamment les produits du
stand de plats cuisinés qui variaient tous les jeudis.
Le succès des marchés musicaux d'août a malheureusement subi les conséquences de conditions
météorologiques parfois défavorables. Mais telle est
la règle d'un marché de plein-vent : profiter des
beaux jeudis et garder le moral les jours pluvieux ou
froids. Des animations, certes moins nombreuses, sont
Nous souhaitons une nouvelle et belle année 2008 au
marché. Nous invitons ceux qui n'y viennent que peu
souvent ou qui n'y sont jamais venus, à venir se rendre
compte de la qualité des produits proposés et de la
convivialité qui y règne tous les jeudis soirs. L'expérience et
les témoignages qui nous parviennent permettent de dire
que : « le marché de Montbrun : l'essayer c'est l'adopter ».
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Combien de Montbrunois ?
Le recensement permet de mieux connaître la population résidant en France. Il fournit des statistiques sur le nombre d'habitants, le nombre de logements et leurs caractéristiques. Il permet
de calculer les subventions allouées à la commune par l'état (dont la dotation globale de fonctionnement ou DGF), celle du Conseil Général (voirie communale), celle du Sicoval (dotation
de solidarité de la taxe professionnelle), et aussi nos contributions aux syndicats intercommunaux (SIVOS : crèches, centre de loisirs, aides ménagères,…).
D
epuis janvier 2004, une nouvelle méthode de
recensement remplace le comptage traditionnel organisé tous les huit ou neuf ans, il est
continu par groupes de communes. Le recensement
général de la population de 1999 aura donc été le
dernier recensement concernant toute la population
en même temps. Nous étions alors 485. En 2004, nous
avions franchi la barre des 500 (voir Lo Pistarel annuel
2005). Mais ce chiffre ne sera pris en compte pour nos
ressources qu'en 2009, suivant des modalités assez
complexes. Pour accélérer les choses, nous avons alors
décidé de faire, en octobre dernier, un recensement
complémentaire, qui prend en compte les maisons en
construction (dont les 10 logements Promologis) et leur
future population (4 par logement). Selon ces données, en 2008 nous serons 603 montbrunois.
Il était intéressant de retracer l'évolution de la population montbrunoise. En France, des « dénombrements »
de la population existent depuis 1831. Malheureusement, nous n'avons retrouvé dans les archives de
la mairie que les données depuis 1931, et rien aux
Archives Départementales. Nous savons seulement
qu'il y avait 352 habitants au recensement de 1881
(monographie de l'instituteur Perruc).
Dans de nombreuses communes rurales, la guerre de
1914-18, puis l'exode rural se sont traduits par une forte
diminution de la population. N'ayant pas les chiffres en
dehors du recensement de 1881, nous ne pouvons rien
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Numéro spécial 2007
dire de précis sur le nombre d'habitants avant 1931,
mais les témoignages des anciens montbrunois évoquent, du temps de leurs parents, la forte population
de Montbrun le Vieux et des métairies isolées.
Les courbes retracent d'une part l'évolution du nombre
d'habitants depuis 1931, d'autre part la variation du
nombre d'habitants par an entre deux recensements.
Les chiffres de 2008 sont ceux du récent recensement
complémentaire, ceux de 2020 sont les objectifs du
P.L.U. (800 habitants en 2020).
Deux phases apparaissent clairement :
- de 1931 à 1975, la population stagnait et même diminuait à partir de 1954 ; entre 1968 et 1975, il y a eu 9
décès et seulement 7 naissances.
- depuis 1975, avec l'arrivée des « citadins », qui rachètent d'anciennes métairies ou construisent le long des
routes (c'était avant le POS), la population augmente
régulièrement ; le POS, voté en 1991, organise un peu
mieux cette vague de constructions en lotissements,
puis la croissance se ralentit vers 2004, le POS n'offrant
pratiquement plus de terrains constructibles. La modification du POS en 2004, puis le PLU voté en décembre, vont relancer le mouvement. L'objectif du PLU,
800 habitants vers 2020, reste dans cette logique
d'une croissance, régulière pour accueillir de nouveaux habitants, mais suffisamment lente pour les
intégrer ; elle devrait être de 15 à 20 nouveaux habitants par an.
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vie communale
La commission environnement,
aménagement rural
L
a commission environnement est restée fidèle à
ses activités « quasi habituelles » de plantations
d'arbres et d'arbustes, sur les chemins communaux, entre membres de la commission ou accompagnés des enfants de l'école maternelle, ou encore en
plein champ chez un propriétaire privé, M. Philippe
Dubac, que nous avons interviewé. La commission a
aussi suivi très attentivement le programme des plantations de la nouvelle école effectué par un prestataire privé. Et au total, ce sont quelque 700 arbres qui ont
été plantés sur la commune entre fin 2006 et 2007.
Au-delà, la commission environnement a préconisé
des mesures d'entretien des espaces publics, y a
contribué parfois (désherbage notamment). Elle a
suivi les dossiers d'aménagements des espaces
urbains le long de la RD 24 qui traverse le centre du
village. L'aménagement des lieux-dits (Latour, les
Crouzats, Lissac,…), a été étudié en commission l'année dernière, sa réalisation ne dépend pas de la
commune mais du département. La commission suit
aussi tous les dossiers concernant l'environnement : le
Plan Local d'Urbanisme, le classement des chemins
ruraux, le balisage des chemins de randonnées, l'ouverture de nouveaux chemins…
Ainsi, la commission s'est réunie à 14 reprises entre
septembre 2006 et novembre 2007 : 9 réunions en
mairie et 5 sorties sur le terrain (3 de plantations, 1 visite de jardin et 1 de désherbage).
Elle travaille en collaboration avec Mme Poumirol chargée des espaces verts.
Nous vous proposons une présentation succincte
d'une majorité des dossiers suivie :
• Plantations :
- 31 spots de 3 arbres (1 arbre de haut jet entouré de
2 arbustes) sur le chemin de l'Hom pour tenir le talus,
en contrebas du moulin vers le GR
- quelque 80 arbres sur le chemin de La Crouzette à
l'Hom, dit le Chemin Vert, dont 48 ont été plantés par
les 48 enfants des 2 classes maternelles de l'école de
Montbrun-Lauragais (chaque arbre porte l'étiquette
indiquant son espèce et le nom de l'enfant)
- quelque 350 arbres et arbustes plantés dans le cadre
de la mesure des « haies brise-vent » suivie par le
Conseil Général avec
Philippe Dubac, agriculteur. À cette occasion,
la commission environnement qui l'a aidé
à planter ces arbres,
remercie tous les bénévoles de la commune
qui se sont joints à nous
pour partager cette
belle journée de travail
et de solidarité « pour la
Nature ».
- suivi du programme de plantations autour de la
nouvelle école. La commission a pu intervenir sur le
choix précis des espèces des quelque 180 arbres et
arbustes et déterminer leur emplacement ou agencement les uns par rapport aux autres. Dans les
cours de récréation, il y a des arbres de haute tige
(4 micocouliers, côté sud et 3 érables negundo,
côté nord), un verger de 9 arbres fruitiers de variété
ancienne en espalier, et une haie de 60 arbres et
arbustes fruitiers pour protéger la cour de récréation
du vent d'Autan. Les haies extérieures à l'école vers
le cimetière, en limite du parking de l'école,… les
arbres de haute tige (pin parasol, poiriers pyramidaux,…) ont été aussi choisis parce que ce sont des
essences locales et qu'ils apportent de la variété.
• Entretien des espaces publics :
- suivi du plan arrosage et paillage synthétique des
plantations de la nouvelle école, toujours en cours
(remplacement des arbres morts, désherbage,
améliorations à prévoir…)
- désherbage du jardin des aromatiques situé à côté
du moulin
- entretien des parcelles du delphinium chaque
automne (labour, semis de céréales).
• Suivi de projets d'aménagements communaux :
- étude des projets d'aménagements urbains le long
de la RD 24
- commande de panneaux d'interdiction de circulation pour les véhicules à moteur sur les chemins (en
cours de pose)
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Philippe DUBAC : Le problème du vent tout simplement. Que ce soit le Cers ou l'Autan et ce, pour
plusieurs raisons : sur le colza à maturité, le vent provoque un égrenage ; il provoque des dégâts sur les
blés et tournesols à la floraison et aussi à maturité.
Ensuite, je suis chasseur et promeneur et les haies sont
les refuges, abris, niches et lieux de reproduction pour
la faune. C'est important de les préserver. Enfin, elles
présentent un agrément paysager certain. C'est
mieux que ces grands espaces tout nus !
Attention toutefois à bien implanter la haie perpendiculairement aux vents ! Sinon on est embêté avec
l'ombre des arbres sur les cultures.
- préparation du balisage des chemins de randonnées communaux par le Sicoval programmé pour
2008 (dénomination des carrefours, choix d'implantations des panneaux d'information, détermination
des chemins,…)
- réaménagements des espaces verts entre la mairie
et la place du village (arbustes déjà taillés ou arrachés, prévisions de nouvelles haies,…)
- projet de rédaction d'une charte pour le passage
de l'épareuse car trop souvent encore des arbres
plantés ou existants sont broyés.
- participation à l'élaboration du PLU sur les zones
naturelles et au classement des chemins ruraux soumis à enquête publique
- projet d'ouverture d'un nouveau chemin de randonnée, qui relierait le Chemin Vert au chemin de
Montan, à travers un bois.
Retour sur l’expérience « plantation de haie
brise-vent » avec le propriétaire Philippe
Dubac
Philippe DUBAC est agriculteur et habite Issus. Il
exploite 34 ha sur Montbrun et, en tant qu'employé
agricole, exploite les terres de M. Grégoire. Sa famille
est originaire de Montbrun.
Philippe DUBAC a décidé en 2006 de replanter une
haie le long d'une parcelle lui appartenant en utilisant le dispositif ouvert par le Conseil Général de la
Haute-Garonne aux exploitants agricoles (relevant
de la Mutualité Sociale Agricole).
Le Pistarel (LP) : Qu'est-ce qui vous a amené à envisager de replanter des haies le long de vos parcelles
cultivées ?
20 •
Numéro spécial 2007
LP : Pourquoi avoir choisi cette parcelle ?
Philippe DUBAC : C'est la plus grande que j'aie (22 ha)
et la plus exposée au vent, celle qui a vraiment
besoin !
LP : Comment s'est faite la mise en place ?
Philippe DUBAC : Il y a eu une partie administrative
assez pénible ; la demande auprès du Conseil
Général doit être accompagnée d'un dossier, de pièces justificatives etc., bref de la paperasserie ! Après,
c'est vrai que le retour est rapide !
LP : Et concrètement, comment cela s'est mis en
œuvre ?
Philippe DUBAC : Le Conseil Général fournit les plants
et fait installer (par son propre prestataire) le paillage
synthétique. La plantation est à ma charge. Il y avait
325 mètres linéaires à planter à raison d'un plant par
mètre. Il y avait donc 350 plants environ à installer !
La plantation s'est faite en une fois, sur une journée,
grâce à l'aide précieuse de l'ensemble de la
Commission Environnement. Et là, je peux vous dire
que je suis un des seuls à
avoir eu du monde pour la
plantation ! Ça ne se passe
pas comme ça ailleurs ! Et
puis on a passé un bon
moment ensemble.
LP : Comment se déroule le
suivi des plantations ?
Philippe DUBAC : Les plantations ont toutes bien pris !
Il faut dire qu'on a eu une
année propice aux plantations ! En mai, j'ai fait un
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désherbage chimique (glucosate). Après les moissons
(juillet) j'ai refait un désherbage au roto-fil ; je m'étais
fait gagner par la végétation avec ce début d'été
pluvieux. Maintenant, il faut que je refasse un désherbage, parce que les sangliers ont détruit le paillage !
Mais, bon, la plantation est belle !
LP : Alors, en guise de conclusion…
Philippe DUBAC : … Expérience à renouveler ! Mais il
me faut du temps pour bien m'en occuper, et avec
les 180 ha au total que je travaille, j'en manque ; je
fais de la production de semence hybride de colza
qui nécessite beaucoup de travail. Précisez bien :
semence hybride et pas OGM !
En tout cas, j'en replanterai, il faut juste que je trouve
un moment propice.
À bien y regarder, les multiples réunions, rendez-vous,
interventions, visites que notre petite et vaillante équipe de volontaires a mené depuis plus de six ans ont
porté leurs fruits. Tout le monde y a trouvé son compte
et nous avons essayé de nous adapter aux disponibilités des uns et des autres. Nous allons attaquer la saison hivernale pour accueillir au mieux le printemps.
Des logements locatifs à Montbrun
est en 2001 que Mme Faggianelli, souhaitant
vendre un terrain constructible au Coustou
de Picard, nous a contactés pour savoir si
la mairie était intéressée. À l'époque, le Sicoval
n'avait pas encore mis en place le plan local pour
l'habitat qui lui permet d'acheter des terrains, et nous
n'avions pas les moyens de faire cet achat.
Néanmoins, constatant le manque de logements en
location à Montbrun, nous avons mis la propriétaire
en relation avec la société Promologis qui a acheté
ce terrain pour d'une part construire dix logements en
location, d'autre part réaliser un lotissement. Il a fallu
faire une modification du POS en 2004 pour permettre la réalisation de ces 10 logements et du lotissement sur des parcelles de moins de 2 500 m2.
Promologis a associé la mairie à la conception du
projet, les riverains ont été consultés. L'architecte de
Promologis, M. Merz, a dû entamer, en collaboration
avec la mairie, de longues négociations avec le service départemental de l'architecture (le terrain est
situé dans la zone de protection du moulin) ; après de
nombreuses moutures, le plan des 3 bâtiments intégrant les 10 logements a été accepté, la construction
a pu enfin commencer en 2006 et ces logements
seront occupés le 1er mars prochain. En revanche, le
reste du programme est toujours dans l'attente d'un
avis favorable pour le permis de lotir.
C’
Ces 10 logements (3 T3, 6 T4 et 1 T5) sont regroupés
dans 3 bâtiments qui s'intègrent bien au site et à l'architecture du centre village tout proche. Ils sont desservis par la route de Donneville, mais communiquent
à pied d'une part avec l'école et la mairie, d'autre
part avec la Plaine de Picard (ce qui permet d'ouvrir
enfin un accès piéton aux riverains vers le centre du
village).
La commune n'a pas financé cette opération, mais a
toujours été consultée et associée. Nous avons
apporté notre caution à une partie de l'emprunt réalisé par Promologis, ce qui nous permet de participer à
l'attribution de ces logements.
Il s'agit de logements régis par les règles des HLM : les
locataires ne doivent pas dépasser un plafond de ressources (3 602 € par mois pour un couple avec 2
enfants) et les loyers sont plafonnés (environ 480 € par
mois pour un T4 de 82 m2 avec jardinet et garage,
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vie communale
sans les charges). Bien que ces barèmes soient assez
élevés, ils vont permettre à des familles n'ayant pas
les moyens d'acheter de se loger à Montbrun.
Comment sont attribués ces logements ? Les candidats doivent déposer un dossier (à la mairie ou directement à Promologis). La commission d'attribution,
interne à Promologis, les affecte à partir des propositions des différents partenaires :
- la mairie attribue un T3 (il a été attribué à Mathieu
De La Hoz, artisan taxi à Montbrun, 1 enfant),
- le Conseil Général attribue deux T4,
- le CIL (Comité Inter Logement) attribue un T3, deux
T4 et un T5 pour les salariés d'employeurs cotisant au
1 % logement du CIL (il y a plusieurs organismes collecteurs),
- la préfecture attribue un T4 pour un fonctionnaire,
un T3 et un T4 pour des familles en situation difficile,
la mairie n'est donc maître du choix que pour un T3.
Pour les autres, elle donne un avis, mais il n'est pas
forcément suivi.
Les logements de Montbrun étant encore peu
connus, le nombre de demandes n'a pas été très
élevé, et la plupart des demandes de familles avec
enfants ont pu être satisfaites. Le seul regret a été de
ne pouvoir répondre aux demandes de personnes
seules. En effet, dans les critères de choix intervien22 •
Numéro spécial 2007
nent les revenus, mais aussi l'adéquation de la taille
du logement à la composition de la famille. Il n'y avait
aucun T1 ou T2 dans ce projet. Il faudra veiller dans les
prochains programmes à prendre en compte ce type
de demandes.
Finalement, des jeunes montbrunois ayant fondé un
foyer vont pouvoir ainsi rester et habiter à Montbrun,
d'autres familles de villages environnants vont aussi
pouvoir améliorer leur logement. Ceci confirme que
ces logements en location, avec des loyers modérés,
correspondent bien à un vrai besoin et contribuent à
rajeunir notre village, amener des enfants, et enrichir
sa diversité.
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vie intercommunale
Infos Sicoval
Collecte des déchets ménagers
V. L.
La fin de l'année 2007 a vu la distribution par le
Sicoval de nouveaux bacs déchets.
- Un bac à couvercle gris qui doit récolter les déchets
ménagers résiduels (à droite sur la photo),
- Un bac à couvercle jaune utilisable début janvier
2008 pour les emballages recyclables (bouteilles
plastiques, boîtes métalliques, papiers, cartons…).
grands et ils éviteront la dispersion du contenu avec
le vent. Les caissettes jaunes qui sont laissées aux
habitants permettront de recueillir le verre recyclable
avant de le porter aux points de récupération.
Un nouveau prestataire sera chargé de la collecte
des déchets à partir de janvier 2008. Avec les nouveaux bacs vous avez dû recevoir un guide qui précise les jours de ramassage.
Sur la commune de Montbrun-Lauragais, la fréquence des collectes est la suivante :
- Pour les déchets ménagers résiduels : une fois par
semaine ou compostage individuel des déchets
organiques dans des composteurs fournis par le
Sicoval.
- Pour le tri sélectif dans le bac jaune : une fois par
quinzaine.
- Pour les encombrants : une collecte annuelle ou
apport volontaire aux déchèteries.
- Pour le verre : apport volontaire aux points de récupération de la commune.
- Pour les déchets verts : apport volontaire aux
déchèteries, ou collecte payante à domicile sur
appel et limitée aux branchages ou compostage
individuel dans des composteurs.
Pour plus d'informations :
www.montbrun-lauragais.fr
www.sicoval.fr ou 05 62 24 09 09
Une question sur le logement ?
Le verre devra être porté aux deux récup' verres
installés sur la commune : l'un au
carrefour de Latomy au château d'eau et l'autre sur la place
du village derrière le court de
tennis (pas de porcelaine, ni
d'ampoules électriques…).
Ces bacs sont distribués sur l'ensemble du territoire du Sicoval,
Les bacs du tri sélectif sont plus
Dans le cadre de la politique de l'Habitat du Sicoval,
des permanences gratuites d'information sur toutes
les questions relatives au logement (aspects juridiques, financiers et fiscaux) sont organisées chaque
premier mardi du mois, de 9 h à 12 h à Ramonville et
de 14 h à 17 h à Montgiscard. Ouvertes aux particuliers (sur rendez-vous uniquement), ces permanences
sont assurées par l'Agence Départementale pour
l'Information sur le Logement (ADIL), association
conventionnée par le Ministère du logement.
Contact : Point d'Accès au Droit Renforcé,
Ramonville-Saint-Agne, 05 62 24 09 07
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vie intercommunale
Le service Eau Potable déménage
pour mieux vous accueillir
Services aux usagers : un lieu d'accueil
et d'information unique
Depuis le 22 octobre, le service Eau Potable du
Sicoval a déménagé rue Ampère, à LabègeInnopole, dans le bâtiment Stratège qui accueille
déjà les services Déchets et Assainissement. Pour s'y
rendre depuis les anciens bureaux, suivre le fléchage
routier « Direction des services techniques ».
Les coordonnées et horaires d'ouverture restent
inchangées :
• Accueil du public
Bâtiment Stratège, rue Ampère, Labège-Innopole
Du lundi au vendredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h
Tél. 05 62 88 26 40 - Fax : 05 61 75 06 34
Le regroupement des trois services Déchets, Eau
potable et Assainissement en un même lieu a pour
objectif de faciliter les démarches des usagers. Il s'accompagnera, courant novembre, de la mise en
place du service « Relation aux usagers », point d'accueil et d'information unique, doté d'un numéro vert
(gratuit depuis un poste fixe). Ainsi les usagers n'auront plus qu'un seul interlocuteur pour répondre à
toutes leurs demandes concernant la collecte des
déchets, la distribution de l'eau potable et l'assainissement.
Lecteur du Val
V. L.
• Pour toute correspondance
Sicoval, service Eau potable
rue du chêne-vert, BP 28200
31682 Labège Cedex
Sous le titre « Un écrivain sur
la péniche », le Lecteur du
Val propose une saison de
rencontres avec des auteurs régionaux, autour de
leurs derniers livres. Ces rencontres, qui se dérouleront sur la péniche Chèvrefeuille à Ramonville, le mercredi à 18 h 30,
pourront se prolonger, pour ceux qui le souhaitent,
autour d'un buffet à partager avec l'auteur. Cette
année ce sont les thèmes de la Mémoire et de
l'Histoire qui seront plus particulièrement évoqués
avec les auteurs invités : Rémy Pech, Michel Mathe,
René Grando, Marie Rouanet et l'organisateur du
Festival Déodat de Séverac (À propos de Déodat),
Jean-Jacques Cubaynes. Les rencontres, qui seront
animées par Marie-Pierre Pawlak, bénéficieront également de la participation de la librairie Ellipses. Pour
prendre part au buffet qui suivra (une participation
de 6 € par personne sera demandée), il est indispensable de s'inscrire au préalable auprès du Lecteur du
Val au 05 61 00 51 16 ou [email protected].
Le programme :
- Mercredi 6 février 2008 : Jean-Jacques Cubaynes, à
propos de Déodat de Séverac. Support-livre :
Déodat de Séverac, ou le chantre du Midi de
Catherine Buses-Picard (Papillon, 2007)
- Mercredi 26 mars : René Grando, Al campo !
Espagne 1939, exode, frontière, exil (Mare nostrum,
2006)
- Mercredi 14 mai : Marie Rouanet, Luxueuse austérité
(Albin Michel, 2006)
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vie régionale
Le grand contournement autoroutier de Toulouse
Selon le site de la Direction Régionale de l'Équipement Midi-Pyrénées, le projet de Grand Contournement Autoroutier de Toulouse répond à deux
objectifs :
« Dissocier les trafics de transit et d'échange à
caractère régional, inter-régional, national et européen du trafic local à caractère urbain et suburbain. »
Le projet délesterait les voies radiales et décongestionnerait les rocades toulousaines tout en offrant une
solution en cas d'accident sur le périphérique.
gé d'une part significative de son trafic (jusqu'à 15 %
sur certaines sections les plus chargées à l'heure de
pointe) ; cela ne suffirait cependant pas à résoudre
toutes les difficultés de circulation en raison de l'importance du trafic local.
Trois possibilités de contournement routier
Ouest + Sud
FRANCOM
Objectifs
« Participer à l'aménagement du territoire de toute
l'aire métropolitaine en permettant notamment de
meilleures synergies à l'échelon régional entre les villes
moyennes de Midi-Pyrénées et les pôles secondaires. »
L'ambiguïté de la notion de « grand
contournement »
Soit est créée une seconde rocade : voie rapide, gratuite, à proximité de l'actuelle rocade.
Soit est créée une autoroute à péage avec 4 points
d'échanges avec les principales radiales (A 62, A 68,
N 20, N 124).
Deux solutions ont été étudiées
La mise à 2 x 4 voies du périphérique (hypothèse
écartée) ou la création d'un grand contournement
routier.
Pour : attire une part non négligeable de trafic, favorise l'aménagement du territoire de l'ouest toulousain
et du Gers.
Si la première apparaît particulièrement délicate
quant à sa faisabilité technique et à son acceptation
par les riverains, un grand contournement routier semble par contre envisageable. Les différentes possibilités de grand contournement ont ainsi été analysées,
sans aucun a priori, qu'elles passent à l'ouest ou à l'est
de l'agglomération et à des distances plus ou moins
proches de celle-ci. Il en ressort qu'un grand contournement pourrait non seulement capter une part
importante des trafics de transit (jusqu'à 80 % des flux
concernés) et d'échange, mais aussi contribuer à l'aménagement du territoire métropolitain et régional.
Le périphérique toulousain serait quant à lui déchar-
Contre : se heurte à une très forte densité urbaine et
à la forêt de Bouconne, doit franchir par deux fois la
Garonne et une fois l'Ariège. Cher, entre 750 et 1 350
millions d'€.
Cette hypothèse permet les liaisons :
Atlantique <-> Méditerranée, Nord <-> Méditerranée,
Piémont Pyrénéen <-> Méditerranée.
Est seul
Pour : zones peu urbanisées, bon pour l'aménagement de l'est toulousain et le rééquilibrage de l'aire
métropolitaine. Le moins cher, 600 à 950 millions d'€.
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FRANCOM
vie régionale
Contre : franchissement de l'Ariège, de la Garonne et
du Canal du Midi, milieux naturels d'intérêts majeurs
dans le Lauragais. Le plus coûteux, entre 850 et 1 400
millions d'€.
Cette hypothèse permet les liaisons : Atlantique <->
Méditerranée, Nord <-> Méditerranée, Piémont
Pyrénéen <-> Méditerranée.
Deux visions d'un contournement
- Un contournement situé entre 10 et 25 kilomètres
(proche de ce que souhaite la Mairie de Toulouse).
- Un contournement situé entre 35 et 45 kilomètres du
périphérique (proche de ce que souhaite le Conseil
Régional Midi-Pyrénées).
Controverse
Contre : AOC Fronton et Gaillac, et forêts de Buzet et
Giroussens.
Cette hypothèse permet les liaisons :
Atlantique <-> Méditerranée, Nord <-> Méditerranée.
FRANCOM
Est + Sud
Ce projet vise trois objectifs :
- dissocier la circulation de transit de la circulation
locale,
- décongestionner le périphérique toulousain,
- participer à la structuration du territoire régional.
Le transit représente entre 4 et 14% du trafic journalier,
ce faible chiffre n’aura que peu d’incidence sur la circulation.
Pour écarter le trafic de transit, il conviendrait de
construire un contournement suffisamment éloigné.
Pour désengorger la rocade, il faudrait imaginer un
contournement très proche du périphérique actuel.
• Débat public
13 Septembre 2007 : La première réunion publique
fut organisée à Toulouse, au Palais des Congrès.
Les voix « pour » furent moins nombreuses que les
« contre ».
Les réunions publiques se poursuivront jusqu’au 22
décembre, tout le monde peut y participer.
Pour : desserte du sud et liaison entre A64 et A61 en
plus des avantages de la précédente.
26 •
Numéro spécial 2007
• Différentes questions
À quelle distance le contournement doit-il passer :
15, 20 ou 30 km de Toulouse ?
Doit-il passer par le Nord-Ouest ou par le Sud-Est ?
C'est donc un projet complexe, et un projet très lourd
(entre 600 et 1,2 millions d'euros).
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vie régionale
Délais
Le projet est lancé ou abandonné
Position des élus du Sicoval approuvée
par le conseil municipal
Avant de réaliser une nouvelle infrastructure, il faudrait :
Mettre en œuvre les projets de voiries et de
transports programmés mais non réalisés
Favoriser les transports en commun
Étudier, à une distance de plus de 35 km, une liaison raisonnée favorisant les transports en commun
(le rail par exemple). Cette liaison devrait permettre d’organiser le trafic entre les villes moyennes
régionales.
Sources
http://contournement-routier-toulouse.com
http://www.haute-garonne.fr
http://www.debatpublic-contournement-toulouse.org
http://www.sicoval.fr
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vie associative
Foyer Rural
Beaucoup de monde, notamment des montbrunois, s'est déplacé pour venir
aux différentes animations organisées par le Foyer Rural.
Marché aux fleurs
Le soleil qui a illuminé le marché aux fleurs a permis
d'apprécier toutes les couleurs des végétaux présentés. Déambuler sous le soleil parmi les fleurs et les
plantes a été un vrai régal pour les jardiniers amateurs
qui imaginaient déjà leurs parterres fleuris autour de
leur demeure.
grandement appréciée et a alimenté nombre de
conversations toute la soirée autour du bar.
Le dimanche, on a noté une présence importante
des habitants à la cérémonie au monument aux
morts et à l'apéritif offert par la municipalité.
Le comité des fêtes remercie les Montbrunois pour
l'accueil réservé aux personnes qui ont fait la tournée
le dimanche précédant la fête.
Jardin des échanges
Une bourse d'échange de végétaux a été proposée
dimanche 22 avril et dimanche 21 octobre dernier à
l'initiative de Christine Clergue, nouvelle arrivante sur
Montbrun. Le temps était radieux et tout s'est déroulé dans une ambiance conviviale. Beaucoup de visiteurs et de jardiniers amateurs sont venus découvrir,
apprécier et utiliser le principe : échanger gratuitement des végétaux transplantables chez soi. Pas de
frais d'emplacement ni de participation, il suffit de
venir avec ses boutures de plantes d'intérieur et d'extérieur, d'arbres et arbustes, des graines… quelle que
soit la quantité. Il n'est pas question d'acheter mais
bien d'échanger. Belle initiative qui repose sur d'autres valeurs que le commerce.
Vide Grenier
De nombreux chineurs sont venus toute la journée au
vide grenier. Beaucoup y ont trouvé l'objet, la chose,
le bidule, l'œuvre d'art, le joujou, qui leur manquait.
Un grand merci à ceux qui ont tenu la buvette et le
coin repas. On y a même signalé des ruptures de
stock tellement cette journée a attiré de monde.
Fête locale
La fête du village a connu un temps mitigé, comme
d'habitude diront certains. Cela n'a pas empêché le
feu d'artifice d'illuminer la place et le moulin, ni d'apprécier la monjetada préparée par la famille
Poumirol, tout en vivant sur écran géant le match de
rugby de la coupe du monde. Cette initiative fut
28 •
Numéro spécial 2007
Le sport à Montbrun
Le dimanche à 9 h 15, les
cyclistes de la section vélo du
Foyer Rural se retrouvent sur la
place du village pour un
départ en commun sur les routes des coteaux. Débutants ou
cyclistes plus aguerris sont les
bienvenus. On a signalé des
« vaillants » qui viennent même lorsque les conditions
météorologiques invitent plus à rester au chaud qu'à
enfourcher son vélo. Chacun peut rouler à son rythme. Il suffit de venir au rendez-vous.
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vie associative
Calendrier pour 2008
Voici des dates à noter :
- Soirée jeu « poker » : vendredi 8 février à la salle des
fêtes
Étant donné la présence de nombreux chemins sur la
commune et aux alentours, il est proposé aussi de
créer une section promenade, sur le même principe.
Si vous êtes intéressés, contacter Eliane Sénac.
- Bourse d'échange de végétaux : dimanche 27 avril
de 10 h à 13 h place du village ou salle des fêtes.
(Et sans doute une autre vers le mois d'octobre).
Renseignements auprès de Christine Clergue au
05 81 54 40 40.
- Marché aux fleurs : au début du mois de mai (date
à préciser)
- Vide grenier : dimanche 8 juin
- Fête locale : du jeudi 25 au dimanche 28 septembre
Ces événements seront annoncés sur le site de la
mairie ainsi que dans Lo Pistarel.
L'association de gymnastique « En courant d'air », est
très fréquentée. Il y a encore de la place que ce soit
sur le cours des hommes le lundi de 20 h 30 à 21 h 30
ou ceux des dames : le lundi de 19 h 15 à 20 h 15, le
mardi de 20 h à 21 h et le jeudi de 20 h 30 à 21 h 30.
Ces cours, sous la direction d'un professeur, ont lieu à
la salle des fêtes.
Contact : Sylvie Bonaventure au 05 62 71 12 54
Projets pour l'année 2008
L'Assemblée générale du Foyer Rural qui s'est déroulée fin novembre a vu des nouveautés dans la proposition d'animation du village et un calendrier a été
défini.
Les nouveautés :
- Le fonctionnement de la bibliothèque municipale
est désormais assuré par des bénévoles du Foyer
Rural.
- La bourse d'échange de végétaux sera reconduite
en 2008. Le principe de l'échange est conservé. Les
jardiniers amateurs troqueront et de façon totalement gratuite les végétaux de chez soi « en trop »…
pour agrémenter intérieurs et jardins.
- L'idée de soirée jeux sera reprise l'année prochaine.
Le Foyer Rural sera heureux d'accueillir tous ceux qui
souhaitent apporter leur aide à la mise en place
des manifestations sur le village ou en proposer de
nouvelles.
Pour toute question relative aux activités du
Foyer Rural, vous pouvez contacter la présidente,
Mme Eliane Sénac au 05 61 81 91 11.
Bureau du Foyer Rural de MontbrunLauragais
- Présidente : Eliane Senac
- Vice-Président : Pascal Prévoteau
- Trésorière : Danièle Cellier
- Trésorière adjointe : Catherine Monier
- Secrétaire : François Bonaventure
- Secrétaire adjoint : Dominique Rouget
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vie associative
Bibliothèque municipale
de Montbrun-Lauragais
Depuis la dissolution de l'association « Le Petit Grenier », la commune a repris la gestion de la bibliothèque municipale grâce au bénévolat de passionnés de lecture. Elle
est devenue depuis peu une section du Foyer rural. Une ligne budgétaire de 1 000 €
par an a été créée pour son fonctionnement.
L
a bibliothèque est ouverte du 1er octobre au 30 juin (hors vacances scolaires). Les horaires sont les suivants :
Médiathèque Départementale (500 ouvrages
environ renouvelables 2 fois par an). Un
cahier de suggestions ouvert aux lecteurs
permet d'orienter la sélection.
- Lundi : 9 h -12 h / 13 h 30 - 16 h 30
- Mercredi : 15 h 30 - 17 h 30
En cette fin d'année des achats sont en
cours pour améliorer le fonds classique,
le choix d'albums et le rayon jeunesse.
- Samedi : 11 h - 12 h
L'inscription et le prêt de livres sont gratuits.
La bibliothèque accueille les trois classes de l'école
maternelle le lundi toute la journée par groupe de
10/12 enfants.
Suite au « désherbage » (tri et élimination des ouvrages usagés) la bibliothèque maintient un fonds de
presque 2 000 livres qui est augmenté du prêt de la
L'équipe de bénévoles remercie les généreux
donateurs qui leur ont permis de compléter le
fonds : documentaires (nature, cuisine, médecine
en particulier), romans jeunes et romans adultes.
Le Cercle des Lecteurs du Livre d'Hiver ouvert à tous
se réunit environ tous les 2 mois dans l'une des bibliothèques du Sicoval.
Nous rappelons que la Bibliothèque Municipale
adhère au Lecteur du Val (association des bibliothèques du Sicoval) qui coordonne, informe les
bibliothèques adhérentes et organise des manifestations autour du livre tout au long de l'année sur le
territoire du Sicoval.
Si vous aimez la lecture, l'univers des livres et si vous
avez un peu de temps rejoignez l'équipe de bénévoles qui vous apprendra les ficelles du métier…
Pour plus d'informations vous pouvez appeler
Maryjo ROBERT au 05 61 81 15 51.
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Association des parents d’élèves :
déjà trois ans
L'assemblée générale de l'association des parents d'élèves du RPI
Montbrun-Lauragais/Corronsac Autour de l'École s'est tenue le
16 novembre 2007. Ce fut l'occasion de faire le bilan des activités
de l'année écoulée.
A
insi les activités suivantes ont été proposées
aux enfants, parents et amis des écoles du
RPI :
- vente de sapins de Noël naturels,
- loto,
- fête de fin d'année de l'école avec spectacle de
magie,
- activités sportives dans le cadre de la fête à
Corronsac (Run and bike, jeux d'enfants, slalom
parallèle en VTT),
- fête d'Halloween au cours de laquelle différents ateliers créatifs ont été proposés aux enfants. La journée
s'est achevée par un goûter et une distribution de
bonbons.
- acquisition d'un appareil photo numérique utilisé lors
de différents projets de l'école de Corronsac.
Les bénéfices générés par ces activités et la participation financière des mairies de Montbrun-Lauragais
et de Corronsac ont ainsi permis de soutenir les projets
pédagogiques suivants :
- classes transplantées pour 2 classes du RPI,
- découverte de la cité de l'espace pour 1 classe,
- sortie sportive à TEPACAP (parcours dans les arbres)
pour 2 classes,
Merci de venir nombreux partager nos activités et
soutenir notre action.
L’ASIP
L’
ASIP, issue de l'association sportive
de Pompertuzat créée en 1959 est
aujourd'hui une association intercommunale qui regroupe depuis juin 1998
les communes de Corronsac, Deyme,
Pechabou, Pompertuzat et MontbrunLauragais. C'est en jaune et noir, couleur du
club, que petits et grands viennent apprendre et
pratiquer le football.
Composition du bureau :
- Présidente : Nancy AUBRY (Corronsac)
- Vice-Présidente : Valérie TEYSSEYRE (Montbrun)
- Trésorier : Christian ROUGET (Montbrun)
- Trésorier adjoint : Philippe COURCHIA (Corronsac)
- Secrétaire : Véronique GOMILA (Corronsac)
- Secrétaire adjointe : Corinne LEBRAS (Montbrun)
Une prochaine réunion sera l'occasion de fixer les projets d'activités pour l'année 2008.
Le soutien aux projets pédagogiques et les manifestations proposées ne perdureront que grâce à vos
idées et votre participation active.
L'ASIP est gérée par un bureau composé de :
- Deux co-présidents :
CHERON Jean-Marc et MEUNIER Bertrand
- Un secrétaire :
MEUNIER Bertrand
- Une trésorière :
HOT-ALRIC Muriel
- Un responsable école de foot :
PREVOTEAU Pascal
- Responsables foot à 11 :
ROYO Henri, JORDAN Luc et AMILHAU Michel
- Responsables de l'organisation des manifestations :
PREVOT Christine, DAVID Didier, MAUREL Benoît
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Les membres du bureau gèrent la vie du club, et rendent compte aux adhérents lors de l'assemblée
générale. Cette saison, elle aura lieu vendredi 30 mai
2008 à 20 h 30.
Équipe des jeunes pousses
Nous organisons tout au long de l'année des manifestations pour subvenir au budget de fonctionnement
du club. Nous vous invitons à venir nombreux pour
encourager les dirigeants du club, les aider à poursuivre leurs actions et faire de l'ASIP un club de football
pour tous.
Manifestations de la saison
- Le loto du gras : samedi 24 novembre 2007 à 20 h 30
- Arbre de noël de l'école de foot : vendredi 14
décembre 2007 à 18 h
- Le loto du foot : samedi 26 janvier 2008 à 20 h 30
(A.C.)
- Assemblée générale : vendredi 30 mai 2008 à
20 h 30
- La journée du foot : dimanche 15 juin 2008 à 14 h
(A.C.)
Le nombre de licenciés continue d'augmenter, avec
une légère inflexion due à la limitation volontaire des
inscriptions en fonction des éducateurs disponibles.
Aujourd'hui l'ASIP accueille plus de 280 licenciés ce qui
correspond à une progression de 9 %. Progression qui
ne fait qu'amplifier le besoin en bénévoles pour intégrer la vie du club et/ou entraîner nos jeunes espoirs.
Ce contact à travers Lo Pistarel, nous permet d'adresser nos meilleurs vœux à l'ensemble des Montbrunois
pour l'année 2008.
Le club a choisi cette année de mettre l'accent sur la
compétition (pour les catégories d'âge où cela est
raisonnable).
Pour que les joueurs s'entraînent dans de bonnes
conditions, une formation est mise en place pour tous
les éducateurs volontaires. Ces formations prennent
la forme de stages organisés par le district avec
obtention de diplômes. Un entraînement spécifique
pour les gardiens de but est mis en œuvre.
Concernant les infrastructures mises à disposition du
club, le terrain de Pompertuzat a été homologué par
le District de football. Quant à celui de Deyme
récemment équipé d'un éclairage, le club lance la
procédure d'homologation. (L'ensemble du club
remercie à cette occasion l'effort de la municipalité
de Deyme.)
http://foot31-dmt.fff.fr/competitions/php/
club/club_fiche.php?cl_cod=547652
Mais outre l'aspect sportif, notre club essaie d'être
aussi un lieu d'échange et de fraternité où enfants et
parents partagent des moments privilégiés d'émotion, pour un ballon au fond des filets ou un goûter au
milieu des petits copains nourris du récit des exploits
de la journée.
32 •
Numéro spécial 2007
Vous souhaitez connaître les résultats
de nos équipes, retrouvez-les sur le site
du District Haute Garonne Midi Pyrénées :
Pour tous renseignements, contacter :
M. Bertrand Meunier : 05 34 66 11 38
M. Pascal Prévoteau : 06 82 62 12 32
Équipe des 13 ans
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Tennis Club du Moulin de Montbrun
Créé au cours de l'année 1986-1987, le club de tennis de Montbrun maintient son essor
depuis cette date et diversifie ses activités. Il bénéficie d'installations de bonne qualité,
terrain en dur et éclairage (installé en 1994) qui permettent de pratiquer dans de bonnes conditions une grande partie de l'année.
Nous sommes cette année 60 adhérents, effectif stable, composé pour une bonne moitié de jeunes ou d'adolescents ce qui nous pousse à poursuivre les efforts entrepris
autour de l'animation de l'école de tennis et à réfléchir sur l'avenir du club.
L'école de tennis
C'est un nouvel entraîneur, Johan David, récemment
arrivé sur la commune qui a pris en charge l'animation et les entraînements de l'école de tennis. Depuis
la fin du mois de septembre, une nouvelle grille horaire est proposée en fonction de l'âge et du niveau de
jeu des participants :
• Lundi soir
- 18 h 30 - 20 h : entraînement équipe compétition
• Mardi soir
- 18 h 30 - 20 h : entraînement jeunes
• Samedi matin
- 9 h 30 - 10 h 30 : cours débutants 2e niveau (12 à 15 ans)
- 10 h 30 - 11 h 30 : cours débutants 1er niveau (8 à 10 ans)
- 11 h 30 - 12 h 30 : cours mini-tennis (à partir de 5 ans)
Nous n'avons pu proposer à nouveau le cours pour
adultes débutants qui avait fonctionné l'an dernier,
faute de participants en assez grand nombre. Mais,
comme chaque année, les inscriptions sont toujours
possibles auprès de Jean-Marc Beder (05 61 81 42 83)
ou auprès de Johan aux horaires indiqués.
(Les personnes intéressées peuvent venir essayer sur
une ou deux séances avant de s'inscrire définitivement, le club prête le matériel nécessaire.)
Comme par le passé, des stages adultes peuvent être
organisés à la demande des adhérents. Les dirigeants
du club restent à l'écoute de toutes les propositions.
L'équipe de Montbrun
Comme nous vous l'avions annoncé dans un numéro
précédent, l'année 2005/2006 a été l'année de l'engagement en compétition de la première équipe
montbrunoise. Emmenée par Pascal Vitaux, capitaine, cette équipe composée de Damien Robert,
Maxime Sénac, Vincent Braak, Simon Beder, Christian
Cellier et Michel Lalande a été engagée dans le
challenge Laffon. Ces rencontres organisées du mois
de janvier au mois de mars ont permis à nos joueurs
d'être confrontés aux équipes de Castelmaurou,
Fontenilles, St Loup Cammas, St Pierre de Lages et
Fronton, de s'y comporter plus qu'honorablement
et de rentrer pour certains dans les classements de
la FFT.
Cette année, l'équipe renforcée par l'arrivée de
Johan David sera engagée dans quatre compétitions
principales : Challenge Hermet, Challenge Laffon et
Trophée Caisse d'Épargne en équipe, championnat
de 4e série en individuel.
Le bureau tient ici à remercier le club de Pouze pour
le prêt du terrain de tennis communal qui nous permet de recevoir nos hôtes dans les meilleures conditions sportives.
Bonne continuation à tous.
Les Animations
• Les 24 heures
Les 3e « 24 heures de tennis » n'ont pu avoir lieu à la rentrée. Cette manifestation qui devait se dérouler à
Donneville cette année a été reportée en raison des
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vie associative
travaux de construction d'un deuxième court sur cette
commune. Gageons que ceci n'est que partie remise
et que nous pourrons nous retrouver nombreux sur ces
nouvelles installations dès la rentrée prochaine.
• Les tournois
Outre la possibilité de jouer à toute heure de la
journée tout au long de l'année, deux tournois sont
organisés : un au mois d'octobre, l'autre fin juin. Ces
tournois de simple et de double mixte sont ouverts à
tous les adhérents du club quel que soit leur niveau
de pratique. Depuis quelques années nos voisins et
amis des tennis club de Pouze et de Donneville se
sont associés à nous, et ces rencontres se terminent
par des repas conviviaux tantôt dans un village tantôt
dans l'autre.
• Le Bureau
Lors de la dernière assemblée générale qui s'est
déroulée fin avril 2007, un nouveau bureau a été élu
dont voici la composition :
- Présidente : Elisabeth Martin
- Vice Président : Michel Lalande
- Trésorier : Jean-Marc Beder
- Trésorier adjoint : Bernard Conor
- Secrétaire : Christian Cellier
- Secrétaire adjointe : Marie-Claire Gaïga
- Responsable jeunes : Jean-Marc Beder
- Membres : Eliane Sénac, Danielle Cellier, Bernard
Castella
Les adhésions et les inscriptions au club et à l'école
de tennis sont toujours possibles. Pour tous renseignements, vous pouvez contacter :
Jean-Marc Beder au 05 61 81 42 83
ou par mél : [email protected]
infos pratiques
Les transports en commun
L’
ouverture de la ligne B du métro est un plus
pour les citoyens du Sud-Est toulousain pour se
rendre en ville. Certes ce n'est pas forcément
le moyen le plus rapide mais c'est le plus tranquille.
Pas de souci de stationnement ni de bouchons, synonyme d'énervement. Sauf parfois celui de trouver une
place à proximité de la bouche de métro sur le parking. (Penser à conserver son ticket pour faire lever les
barrières de sortie du parc de stationnement.)
À l'entrée de Castanet ont été mis en place une aire
de bus et un parking, « La Maladie » qui sert de terminus aux deux lignes 62 et 81. L'aménagement en site
propre permettra d'éviter les problèmes d'encombrement entre Castanet et Ramonville.
pour aller sur Toulouse. Elle permet de retrouver la
ligne du métro à la station de l'université Paul
Sabatier. Sa fréquence est de 20 minutes environ.
Le bus de la ligne 62, avec une fréquence de 10
minutes environ, relie directement Castanet au métro
en passant par le quartier des Fontanelles puis rejoint
la RD 813 (ex RN 113).
La ligne 81 traverse Castanet par la RD 813, rejoint en
site propre Ramonville qu'elle traverse de part en part
Donc en un peu plus d'une demi-heure, il est possible
de rejoindre le centre-ville depuis Castanet.
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Numéro spécial 2007
Pour un passage depuis Castanet jusqu'au métro, il
faut compter environ 20 minutes.
Le métro vous conduit à la station Jean Jaurès (carrefour des lignes A et B) en 20 minutes environ via
Rangueil, Saouzelong, Les Carmes…
De là, on peut continuer et ainsi rejoindre le terminus
de Borderouge via Place Jeanne d'Arc, Cafarelli et la
cité administrative… ou prendre la ligne A qui vous
amène au Mirail via le Capitole, Saint-Cyprien et
l'Université.
En partant de Montbrun, il existe toujours la navette
Transport à la Demande (TAD) qui permet de
rejoindre Castanet (correspondance avec les lignes
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infos pratiques
régulières 62 et 81) et au delà Labège-Innopole à la
gare SNCF. Depuis l'ouverture du métro, la fréquence
a été augmentée.
- 6 départs par jour : 7 h 05 - 7 h 30 - 8 h 15 - 9 h 30 12 h 45 et 13 h 30.
- Pour le retour à Castanet Mairie : 12 h 30 - 16 h 15 17 h 15 - 18 h 30 - 19 h 20 - 20 h 30.
Pour cela il faut appeler deux heures avant (la veille
pour les départs avant 8 h 30) au numéro vert
0800 929 929 pour convenir du rendez-vous avec la
navette, qui vous prendra à un arrêt établi (poteau) à
Montbrun : arrêts à Roumieu / Claverie / l'Hom /
Mairie place / Le Moulin / Latour.
La durée du transport est d’environ 30 minutes pour
rejoindre Castanet, horaire calculé s'il y a arrêt à
chaque station.
Malheureusement cette ligne ne fonctionne pas les
samedis, dimanche et jours fériés.
Sur le site de la mairie, vous trouverez les horaires
détaillés de la navette TAD.
z Simulation :
Montbrun :
Castanet :
7 h 30
8 h 00
8 h 08
Métro ligne B : 8 h 25
Jean Jaurès : 8 h 45
8 h 15
8 h 45
8 h 57
9 h 12
9 h 30
La mise en service des voies spécifiques pour les bus entre
Castanet et Ramonville devrait raccourcir ce temps.
Le soir, les derniers départs du métro des terminus ont
lieu :
- à 0 h 00 du dimanche au jeudi,
- à 0 h 42 le vendredi et le samedi.
- Premier départ : tous les jours à 5 h 15.
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infos pratiques
État civil 2007
Établi selon les informations connues
en Mairie à la date de rédaction
Naissances
Lucie Larré . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Appolline Grare . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Léa De La Hoz . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Rémi Blanche . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Yanis Favaudon-Hébrard . . . . . . . . . . . . . .
le 12 mars
le 3 juin
le 4 août
le 11 octobre
le 12 novembre
Mariages
Amandine Barrau et Christophe Hébrard . . . . . . . le 16 juin
Aurore Canut et David Toiser . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . le 30 juin
Stéphanie Escales et Kévin De La Hoz . . . . . . . . . le 30 juin
Emilie Raphanel et Jérôme Campilla . . . . . . . . . . . le 21 juillet
Décès
Jeanine Fauconnet née Fournié (mère de Geneviève Renard) . . . . . le 24 février
Roger Molinier (père de Edwige Azéma) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . le 26 juillet
Marguerite Faggianelli née Chabal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . le 26 août
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infos pratiques
Les numéros d'urgence
Information
Numéro
Service de secours
Dans quels cas ?
15
Urgences médicales
SAMU
Détresses vitales
Urgences médicales,
traumatiques et toxicologiques
17
Urgences
Police - Gendarmerie
Accidents de la route
Troubles de l'ordre public
Atteintes aux personnes
et aux biens
18
Urgences
Pompiers
Incendies
Accidents
Personnes ou biens en péril
Tous services d'urgences
Numéro européen d'urgence valable
partout en Europe pour les appels relevant
des 3 précédents numéros.
112
Les numéros d’urgences sont accessibles 24 h/24
Tous les appels qui leurs parviennent sont identifiés et
enregistrés.
Toute utilisation abusive de ces numéros est une infraction
susceptible d'être sanctionnée jusqu'à 7 ans d'emprisonnement et 100 000 € d'amende.
Beaucoup d'appels inappropriés vers les services de
secours engendrent souvent une saturation des standards.
La réponse à des appels urgents est alors mise en attente et cela peut entraîner des conséquences fatales pour
les victimes. Une campagne d'information est en cours
afin de rappeler ces principes élémentaires de civisme et
de solidarité.
PARFOIS LA VIE NE TIENT QU'À UN FIL…
15 17 18 112
suels voire par des appels directs depuis un véhicule.) Un
son modulé, montant et descendant est diffusé ; il dure
une minute, s'arrête durant 5 secondes et recommence.
Il est émis trois fois, en trois séquences d'une minute séparées par deux courts silences.
Ce signal implique :
• Un confinement des personnes à l'endroit où elles se
trouvent où dans l'endroit le plus proche si elles sont à
l'extérieur.
• Le calfeutrage des issues est nécessaire.
• Il est utile de pouvoir écouter la radio (France Inter de
préférence en grandes ondes ou France Info) pour être
informé des conduites à tenir.
• Éviter d'utiliser le téléphone afin de laisser les lignes
disponibles pour les secours.
ces numéros nous sauvent,
réservons-les aux urgences.
Ne pas tenter de sortir, d'aller récupérer ses enfants à l'école (les mêmes consignes y sont appliquées), vous risqueriez de mettre votre vie et celles des autres en péril et
vous gêneriez la progression des secours.
Connaissez-vous le signal national d'alerte ?
En cas de problème majeur, accident grave avec émanations toxiques, vous pouvez, sur votre lieu de travail,
chez vous ou ailleurs entendre le signal national d'alerte.
(Ce signal est doublé d'appels dans les médias audiovi-
La radio ou un signal continu de 30 secondes indiquera la
fin de l'alerte et la possibilité de mettre fin au confinement.
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infos pratiques
Horaires des déchèteries du Sicoval
Tous les habitants des communes membres du Sicoval peuvent y accéder. Il leur sera
demandé de justifier de leur domicile lors de l'accès aux déchèteries.
Déchèteries
Horaires
LABÈGE
Impasse
de la Bourgade
Route de Baziège
Tél. : 05 61 39 99 18
MONTGISCARD
RN 113
lieu-dit En Rouzaud
Tél. : 05 61 83 02 15
Produits acceptés
• Du lundi au vendredi
9 h - 12 h et 14 h - 18 h
• Samedi et dimanche
9 h 30 - 17 h
- Encombrants : électroménager,
mobilier
Fermée mardi et jours fériés
- Déchets verts : feuilles, tontes,
tailles et branchages…
• Mardi, mercredi, vendredi
8 h 30 - 12 h et 14 h - 19 h
• Jeudi
14 h - 19 h
• Samedi
9 h - 13 h et 14 h - 17 h
Fermée lundi, jeudi matin,
dimanche et jours fériés
RAMONVILLE
40 Avenue
de Suisse
Tél. : 05 62 88 30 15
• Lundi, mardi, mercredi
et vendredi
9 h 30 - 12 h et 13 h 30 - 18 h
• Samedi et dimanche
9 h 30 - 17 h
- Ferrailles et métaux non ferreux
- Gravats
- Bois
- Produits recyclables : verre,
papier, cartons, bouteilles en
plastique
- Déchets ménagers spéciaux :
huile de vidange, peintures,
vernis et colles, piles, batteries,
produits de bricolage,
jardinage et radiographies…
Fermée jeudi et jours fériés
Produits refusés dans les déchèteries du Sicoval
Pneumatiques, amiante, textiles, déchets hospitaliers ou
de soins, produits explosifs (ex : bouteilles de gaz), ordures
ménagères, médicaments, cadavres d'animaux, éléments entiers de véhicules.
2,25 m et d'un poids total en charge supérieur à
3,5 tonnes.
Conditions d'accès
Cas général : accès gratuit, uniquement réservé aux
habitants résidant sur le Sicoval.
Pour les déchets ménagers spéciaux, dépôt limité à
10 litres ou unités.
Se munir d'un justificatif de domicile.
Accès interdit aux artisans et commerçants, aux camions
plateaux et autres véhicules assimilables, aux bennes
basculantes, aux fourgons d'une longueur supérieure à
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Dépôt limité à 5 m3 par jour et par foyer.
Pour le matériel informatique, dépôt limité à un seul
élément.
Sicoval service déchets :
05 62 24 09 09
[email protected]
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infos pratiques
Services et artisans de Montbrun
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