francesca - Théâtre National
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francesca - Théâtre National
FRANCESCA © Thibault Grégoire Nathalie Rozanes Présentation de la pièce Rencontre avec Nathalie Rozanes Francesca est un voyage, un voyage à travers un monde peuplé de femmes et de pensées brutes qui s’entrechoquent, se croisent et se rencontrent parfois. Parcours initiatique dans un inconscient en plein travail où l’on passe d’un rêve à un autre sans distinguer tout de suite les liens, les significations et la logique qui en découle, le spectateur est invité à se laisser traverser par les pensées, les images et les sons qui lui sont offerts comme s’il se perdait dans une ville inconnue. Sur son chemin, il va être surpris par des résonances, mettre en place un réseau d’associations et parvenir à des révélations inattendues. Nathalie Rozanes est une actrice et metteur en scène née en 1986. En 2011, elle est diplômée de l’Insas (Bruxelles) en théâtre. Cette même année, elle interprète « Grace » dans Cleansed de Sarah Kane, mis en scène par Lucie Guien. Le fil conducteur, l’inspiratrice : Francesca Woodman, jeune Américaine de la fin des années 70, morte à seulement 22 ans, photographe prolixe d’ellemême pour tenter de se découvrir en tant qu’être humain. À la fois déroutant et généreux, ce solo nous livre avec humour et tendresse, page après page, un journal intime, un carnet de notes ou une lettre d’amour pour nous faire accéder à une réalité. Celle d’être ensemble, mis à nu, un instant. Note d’intention Le spectacle Francesca est une variation sur des thèmes que j’ai isolés autour de l’œuvre de la photographe new-yorkaise Francesca Woodman : se définir, s’affirmer à travers les rapports du “soi” à l’extérieur, c’est-à-dire à l’autre, au monde, au corps (social), à l’espace, à la condition humaine et au temps. En poussant la forme de l’autoportrait à ses limites, l’œuvre de Woodman est profondément intime. Quand je regarde ses photographies, j’ai l’impression de voir quelqu’un qui porte sa peau “inside out”. Je sens aussi que c’est l’œuvre profondément intuitive d’une jeune femme qui est aussi dans une vraie phase d’étude, de recherches, qui remplit des carnets de notes d’inspirations et d’idées. En plus de nouveaux fragments que j’ai écrits, je me suis également permis d’introduire des “autoportraits” d’autres artistes que j’ai découvertes à travers ma recherche sur Francesca Woodman. Elles me semblent intégrer des formes de résilience. Une porte de sortie des abysses de l’âme, parce que j’aurais aimé que Francesca Woodman sache travailler et vivre au-delà de ses 22 ans. Ce spectacle est aussi imbibé du fantasme que j’ai sur le New York des années ’70 et’80 : les photographies en polaroid, le rock’n’roll et ses mixtapes, le cinéma expérimental, le confessionnalisme en poésie, la pensée féministe et une certaine forme de mysticisme. A l’Insas, elle rencontre le cinéaste Lionel Ravira avec qui elle réalise le projet cinématographique Pillow Talk. Suivront plusieurs courts-métrages ainsi que le long-métrage The Attack de Ziad Doueiri, dans lequel elle fera ses premiers pas. Elle collabore en tant que « performer » avec le « Theatercombinat » de Claudia Bosse et sur ses projets What About Catastrophe ? et Catastrophic Paradise, qui ont été présentés au Tanzquartier Wien et au FFT Düsseldorf. Elle joue le rôle de « Nina » dans le work-in-progress Hasbeen Wanna Be a Queen de Sofie Kokaj, une adaptation de La Mouette de Tchekov. Nathalie écrit des chansons pour plusieurs musiciens, dont Sanja Maas et Zakie. Elle développe aussi plusieurs projets personnels pour le grand écran et le théâtre, en combinant régulièrement les deux pour des installations. Les thèmes récurrents dans son travail : perception, identité, conflit et amour ; et plus récemment l’exploration de documentaires et autobiographies fictifs. Ce que la presse en dit... Projet et jeu Nathalie Rozanes « Elle privilégie un travail plus intérieur, empreint de sa propre subjectivité, sur les pensées brutes, sur le désir, la place d’une femme. Elle crée des images ”à la Woodman”, jouant dans un grand lit blanc défait, découpant une orange, se lovant dans un caisson transparent mais oppressant, recevant une pluie blanche. ”De là où je suis, je vois ce que vous ne voyez pas”, disait Woodman. Un récit doublement intime (Woodman et Rozanes), sur les états de l’âme et les expériences de la vie. Une performance volontairement déroutante (...) » Guy Duplat, La Libre Belgique « Nathalie Rozanes propose un hommage très personnel à Francesca Woodman, légende de la photographie disparue en 1981. En se basant sur les œuvres de l’artiste, sur son journal intime, sur les écrits poétiques d’Ariana Reines et en y ajoutant sa propre vision des choses, l’actrice nous promène dans son monde, fait de subtilité, d’humour, de réflexion et d’introspection. (…) une comédienne talentueuse, Nathalie Rozanes. Francesca (née en 1958) était jolie, secrète et douée. Qualités que Nathalie Rozanes partage avec elle, toute en finesse, charmante et subtile. Nathalie est lumineuse (...). (…) un spectacle surprenant, déferlante de références en forme d’hommage à l’artiste culte (et à d’autres figures féminines). Sérieuse, proposant quelques références explicites aux dérives de la société contemporaine, prônant la ”micro-politique” ou force de l’interrogation individuelle pour solutionner les problèmes, l’artiste peut aussi se montrer absurde, surréaliste ou drôle. Nathalie peut tout faire passer (...) » « Les labyrinthes de l’âme de Nathalie Rozanes» Catherine Sokolowski, Demandez le programme « Ce spectacle évoque (...) Francesca Woodman bien plus qu’il ne raconte son histoire et tourne autour d’elle pour explorer des questionnements soulevés par son œuvre : la recherche d’un langage artistique personnel, le désir de se connecter aux autres, les rapports complexes entre identité, corps et image de soi. A travers les poèmes déconcertants d’Ariana Reines, les extraits du journal de Woodman et ses propres interrogations sur le travail de comédien et la création du spectacle, Nathalie Rozanes met en scène une certaine intimité féminine et artistique, passant du langage à la fois brut et cérébral de Reines aux recherches de Woodman, décrites dans ses notes avec une passion et une spontanéité vivifiantes. » Emilie Garcia Guillen, Suricate Magazine Textes Nathalie Rozanes Ariana Reines [extraits du poème Coeur de Lion (FenceBooks: 2011) et de l’essai “An hourglass figure: On photographer Francesca Woodman” (Los Angeles Review of Books: 2013)] Francesca Woodman ("Extraits de carnets de notes") Assistante Lucie Guien Son Jean-Noël Boissé Dramaturgie Jellichje Reijnders Scénographie, lumière & vidéo Simon Siegmann Traductions Nathalie Rozanes, Jean-Noël Boissé & Lucie Guien Production Théâtre National/Bruxelles © Véronique Vercheval FICHE TECHNIQUE Durée du spectacle : 1h Fiche technique disponible sur demande Tournées Le spectacle a été créé au Théâtre National à Bruxelles, le 23 février 2016. Saison 16/17 Bruxelles Théâtre National 23 février > 5 mars 2016 Conditions financières Pour tout renseignement sur les conditions financières merci de prendre directement contact avec le service diffusion du Théâtre National. Contacts Contact Diffusion Contact Technique Charlotte Jacques Responsable diffusion Bureau : + 32 2 274 23 51 Mobile : +32 499 29 63 59 Mail : [email protected] Yvan Harcq Directeur technique Bureau : +32 2 274 23 35 Mobile : +32 495 22 00 65 Mail : [email protected] Juliette Thieme Chargée de diffusion Bureau: +32 2 274 23 58 Mobile: +32 486 53 17 31 Mail: [email protected] Luc Loriaux Régisseur général +32 2 274 23 94 +32 498 88 44 71 [email protected] theatrenational.be