Dossier de presse Nutri-Pass 2012 DEF

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Dossier de presse Nutri-Pass 2012 DEF
DOSSIER DE PRESSE
12 septembre 2012
Engagements nutrition :
Intermarché va plus loin
Contacts presse
Nathalie Huet Tél. : 01 69 64 29 07- [email protected]
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Communiqué de Presse
Parc de Tréville, le 12 Septembre 2012
Engagements Nutrition : Intermarché va plus loin
6 ans après le lancement du Nutri-pass, Intermarché poursuit son engagement en faveur de la nutrition avec comme
principal objectif: simplifier l’information nutritionnelle délivrée au public et réaffirmer la transparence de l’enseigne
sur ses produits.
Aujourd’hui, Intermarché se positionne comme un véritable acteur responsable et va encore plus loin dans sa
démarche :
plus de transparence avec le passage du Nutri-pass en face avant des produits à marque propre de
l’enseigne
intégration systématique des critères nutritionnels dans la formulation des recettes.
Consciente du rôle important qu’elle a à jouer dans le domaine de la nutrition, l’enseigne a souhaité soutenir la
recherche et plus particulièrement les travaux menés par le Professeur Déchelotte, Professeur en Nutrition à
l’Université de Rouen, sur les troubles du comportement alimentaire. Un partenariat vient donc d’être signé entre
Intermarché et l’Université de Rouen pour une durée de 3 ans.
LA NUTRITION, AU CŒUR DES PREOCUPPATIONS DES FRANCAIS
Si la gastronomie française est reconnue mondialement et est inscrite depuis 2010 au « Patrimoine immatériel de
l’humanité » de l’Unesco, les modes alimentaires des Français subissent, quant à eux, une évolution permanente.
Les comportements alimentaires sont influencés par de multiples facteurs. La recherche de plaisir et le pouvoir d’achat sont
depuis toujours au cœur des préoccupations des Français et, ces dernières années, l’aspect nutritionnel est devenu un
critère de choix de plus en plus important. En effet, si 95% des Français considèrent que manger fait partie des plaisirs de la
vie et qu’il est important de prendre le temps à chaque repas, 81% d’entre eux sont préoccupés par l’impact de l’alimentation
sur leur santé1. Manger équilibré et varié est donc devenu essentiel pour la majorité de la population française. Améliorer la qualité de vie au quotidien en combattant tout ce qui coûte cher est le positionnement que défend depuis
toujours Intermarché. Aujourd’hui, l’enseigne poursuit son engagement pour permettre à ses clients de faire des choix
alimentaires avertis.
« Depuis 2006, Intermarché s’est engagé dans une démarche nutrition d’enseigne utile, différenciante et pro-active. Cette
démarche transverse aux marques « Sélection des Mousquetaires » répond à 2 objectifs : simplifier la compréhension des
informations nutritionnelles via un étiquetage clair et honnête et proposer les meilleurs produits à nos clients. » Gilles Briant,
adhérent responsable du Marketing ITM Alimentaire.
Contacts presse
Nathalie Huet Tél. : 01 69 64 29 07- [email protected]
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IFOP, Observatoire de l’équilibre alimentaire, juin 2012
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LA NUTRITION : ENJEU DE SANTE PUBLIQUE
A/ Les déséquilibres alimentaires
On observe des écarts entre les recommandations nutritionnelles et les consommations réelles au sein de la population
française2, avec notamment :
• Des consommations trop élevées en lipides, en particulier les acides gras saturés, en sucres et en sel
• Des consommations insuffisantes en fibres
Des apports énergétiques trop élevés par rapport aux dépenses peuvent être à l’origine de surpoids voire d’obésité. Or,
l’obésité est un facteur de risque de maladies cardio-vasculaires, diabète, hypertension artérielle, cholestérol… Elle est
aujourd’hui considérée comme une épidémie par l'OMS (Organisation mondiale de la santé) qui estime que, dans le monde,
300 millions de femmes et 200 millions d’hommes sont obèses (OMS, mai 2012).
> L’obésité touche de plus en plus de français…
En France, ce sont 31,9% des adultes qui sont en surpoids, dont 14,5% sont obèses3. L’obésité a augmenté de 10,7% entre
2006 et 2009 et, d’après les projections, le taux de surpoids pourrait croître de 5 % et celui de l’obésité de 2 % entre 2010 et
20204. Chez les enfants, la prévalence du surpoids est de 14,3% et celle de l’obésité de 3,5%5. Cette population est
particulièrement sensible car un enfant obèse a un très fort risque de le rester à l’âge adulte5. Les dernières études semblent
toutefois converger dans le sens d’une stabilisation du phénomène chez au sein de cette population5.
> …En particulier les populations les plus défavorisées
La prévalence de l’obésité est inversement proportionnelle au niveau d’instruction et de revenus du foyer3. En France, les
femmes ayant un faible niveau d’éducation ont presque 3 fois plus de risque d’être en surpoids que les femmes les plus
éduquées. Les hommes les moins éduqués ayant une probabilité de surpoids 1.6 fois plus élevée que les plus éduqués4. De
plus, si l’augmentation de la prévalence de l’obésité chez les adultes touche toutes les catégories socio-professionnelles,
celle-ci est plus rapide pour les catégories les moins favorisées3.
Cette disparité se retrouve également chez les enfants : ceux qui appartiennent aux groupes socioéconomiques les plus
pauvres ont une probabilité d’obésité plus de 2 fois supérieure aux enfants les plus riches4.
B/ Une nécessité = le « mieux manger »
Pour améliorer le statut nutritionnel des Français, les pouvoirs publics se sont mobilisés via des programmes de prévention
(PNNS, Plan Obésité…). Ainsi, de nombreux messages et campagnes d’information ont vu le jour ces dernières années afin
de sensibiliser la population sur les bienfaits d’une alimentation équilibrée mais, en pratique, il est parfois difficile de
composer des repas sains et de faire les bons choix de produits.
De plus, il s’avère que 80% des aliments que nous mangeons sont des produits transformés6. Dans ce contexte, le rôle des
acteurs agro-alimentaires est, d’une part, de proposer des produits avec les meilleurs profils nutritionnels possibles et,
d’autre part, d’aider les consommateurs à faire des choix éclairés en leur donnant une information facile à comprendre sur
les qualités nutritionnelles via l’étiquetage. Malgré ce rôle primordial de l’étiquetage nutritionnel, les enquêtes menées
auprès de la population montrent que, si 43% des consommateurs affirment que les informations nutritionnelles les aident à
choisir un produit7, ils sont encore nombreux à rencontrer des difficultés de compréhension8,9,10.
Étude INCA 2006-2007.
Obépi-Roche 2006-2009.
4 OECD 2012 : http://www.oecd.org/health/prevention.
5 ENNS (2006-2007) ; INCA1-INCA 2 (1998-2006) ; InVs-DESCO (2000-2007) ; DREES (2002-2005), Val de Marne (1998-2005) ; Bordeaux (2004-2008) ; Département Hérault
(2002-2007) ; EPODE (2005-2007).
5 Serdula MK, Ivery D, Coates RJ, Freedman DS, Williamson DF, Byers T. Do obese children become obese adults? A review of the literature. Prev Med 1993; 22: 167-77.
6 Calcul Inra à partir des données statistiques –chiffre d’affaires par filière- du ministère de l’Agriculture, 2008.
7 Kantar Worldpanel, juin 2012.
8 Nielsen Report : Battle of the Bulge and Nutrition labels. Healthy eating trends around the world, janvier 2012.
9 Etude DGAL/CLCV. Rapport de la Convention A02/22 relative à l’étude de la compréhension par les consommateurs de certaines mentions figurant dans l’étiquetage des
denrées alimentaires préemballées et à leur perception de certaines allégations nutritionnelles, fonctionnelles et de santé. Paris, 2004.
10 Baromètre Santé Nutrition 2008, sous la direction de Hélène Escalon, Claire Bossard et François Beck, ed. INPES, 2009.
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L’ENGAGEMENT TRANSPARENCE D’INTERMARCHE
NUTRI PASS, le seul système d’étiquetage en France avec décodage coloriel
Face à la nécessité d’améliorer l’étiquetage nutritionnel, Intermarché s’est engagé à proposer à ses clients un système
simple, clair et pédagogique : le Nutri-pass. Au vu des résultats sans appel des études, notamment auprès des
consommateurs les moins experts en nutrition, nous avons fait le choix d’un double niveau de lecture : pourcentages des
apports et code couleur pour un accès à l’information en un coup d’œil.
Convaincu de l’intérêt de son système d’étiquetage, Intermarché décide en 2012 d’aller plus loin dans son engagement de
transparence avec un nouveau Nutri-pass désormais plus visible, présent en face avant. Une information pédagogique sur le
système est développée en face arrière pour renforcer la compréhension des informations nutritionnelles.
A/ Nos partis pris pour un étiquetage accessible
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Un double niveau de lecture :
o Un code coloriel sur les nutriments à surveiller pour une lecture rapide notamment pour les
consommateurs les moins impliqués
o Une lecture directe des pourcentages d’apports, pour les consommateurs les plus experts.
Étiquetage à la portion : pour une information sur la consommation réelle du produit.
Présence en face avant des emballages depuis 2012, pour favoriser la visibilité.
Cadre pédagogique en face arrière et une reprise des couleurs du Nutri-pass dans le tableau de valeurs
nutritionnelles pour aider à la compréhension du système.
Double système de références : enfant (1600 kcal) ou adulte (2000 kcal).
Déploiement transversal sur toutes les catégories de produits
4
B/ Le code couleur plébiscité en France….
Les études consommateurs menées par Intermarché et d’autres organismes sur les consommateurs français
montrent la préférence d’un système coloriel et sa supériorité dans la démarche d’équilibre alimentaire par rapport
aux systèmes d’étiquetages monochromes.
•
Le Nutri-pass : le système d’étiquetage préféré par nos clients
Les études menées auprès des clients Intermarché montrent que, en comparaison 2 à 2, le Nutri-pass est
systématiquement préféré aux autres systèmes d’étiquetage nutritionnel (par 63 à 70% des consommateurs
selon les systèmes) 11 . Par ailleurs, 7 personnes sur 10 préfèrent le Nutri-pass coloré à sa version
monochrome12.
L’étude menée lors du passage en face avant sur l’acceptabilité du nouveau système a montré un accueil très
positif du nouveau Nutri-pass jugé plus visible et plus pratique que sa version précédente en face arrière13 :
« C’est très bien, ça évite de retourner », « Rapidement lisible sans regarder partout sur la boîte ».
•
Le code coloriel guide le consommateur dans ses choix alimentaires :
Il l’aide à comparer les qualités nutritionnelles des produits et lui permet de faire des choix alimentaires plus
sains.
o
Le code couleur améliore la qualité nutritionnelle du panier alimentaire14
o
En comparaison 2 à 2 par rapport aux systèmes d’étiquetage concurrents, les consommateurs
estiment que le Nutri-pass les aide davantage à équilibrer leur alimentation12
•
Le code coloriel donne accès aux qualités nutritionnelles des produits en un coup d’œil :
Les études montrent que le feu tricolore est un langage universel, spontanément bien compris : « Vert c’est
bon, jaune tu ralentis, orange tu fais attention. C’est clair ! »14. De plus, le code couleur en général et le Nutri-pass
en particulier sont jugés plus rapide d’utilisation que les autres systèmes d’étiquetage nutritionnel13. Le Nutri-pass
est également mieux compris12 : en comparaison 2 à 2 par rapport à d’autres systèmes d’étiquetage, il est jugé
plus facile à comprendre par 58 à 77% des consommateurs.
•
Le code coloriel est particulièrement justifié chez les populations CSP- et celles qui ont le moins de connaissances
en nutrition :
Avec un système d’étiquetage à code coloriel, l’amélioration de la qualité nutritionnelle du panier alimentaire
est particulièrement marquée chez les populations CSP- et les moins sensibilisées à la nutrition15. Par ailleurs, le
Nutri-pass est jugé rapide à comprendre tout particulièrement par les populations CSP- (68% des
consommateurs CSP- vs. 61% de l’ensemble des consommateurs sur lesquels le système a été testé)13..
 Le code couleur est une aide concrète pour les populations les plus touchées par les problèmes de
déséquilibres alimentaires et d’obésité.
Étude quantitative Ipsos, juillet 2006 (base : 457 clients Intermarché responsables des achats alimentaires).
Étude quantitative Ipsos, octobre 2007 (base : 633 responsables des achats alimentaires).
13 Étude qualitative Interview, juin 2011 (base : 4 groupes de 7 à 8 clientes Intermarché responsables des achats alimentaires).
14 Modification des achats en réponse à l’apposition de différents logos d’évaluation nutritionnelle sur la face avant des emballages. Laurent Muller, Bernard
Ruffieux. Cahiers de Nutrition et de Diététique, 2012.
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C/ … et partout dans le monde !
Comme Intermarché, d’autres distributeurs ont fait le choix du code couleur :
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Royaume-Uni : Waitrose ; ASDA ; Sainsbury’s ; Tesco
Espagne : Eroski
Portugal : Continente
A noter : Tesco, qui utilisait les GDA’s depuis 2005, vient d’annoncer sa décision de passer à un système hybride GDA’s +
code couleur, suite à une étude montrant la préférence des consommateurs pour ce système.
Et de nombreux acteurs ont pris position en sa faveur :
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Pouvoirs publics/institutionnels :
o Royaume-Uni : Food Standard Administration (FSA) ; National Heart Forum
o Australie : Cancer Council ; The Obesity Policy Coalition ; Public Health Advocacy Institute ;
Institute of Obesity, Nutrition and Exercise (University of Sydney)
Associations de consommateurs
o France : CLCV, UFC Que-Choisir
o Royaume-Uni : Which?
o Europe : BEUC
o Australie : CHOICE
De même que les études menées sur les consommateurs français, les études conduites dans les autres pays du monde
montrent la préférence et la plus grande efficacité du code coloriel, en particulier sur les populations CSP-, par rapport aux
systèmes présentant les pourcentages d’apports sans code couleur15,16.
D/ Le nouveau règlement européen sur l’information du consommateur remet-il en cause le Nutri-pass ?
Fin 2011, le nouveau règlement européen sur l’information du consommateur a été publié17. Ce règlement rend obligatoire
l’étiquetage nutritionnel à partir décembre 2016. Concernant les formes de présentation complémentaires, dont fait partie le
Nutri-pass, il est prévu que la Commission Européenne rende un rapport en 2017 en vue d’une harmonisation de leur
présentation. D’ici-là, chaque État Membre peut proposer auprès de la Commission Européenne une ou plusieurs formes de
présentation complémentaire.
A fin 2012, plus de 2000 produits porteront le nutri-pass dont 500 qui seront porteurs du
nouveau Nutri-pass en face avant avec un module pédagogique en dos de pack pour :
Toujours plus de visibilité et de transparence
Rendre encore plus accessible l’information.
15 Kelly B, Hughes C, Chapman K, Louie JC, Dixon H, Crawford J, King L, Daube M, Slevin T. Consumer testing of the acceptability and effectiveness of
front-of-pack food labelling systems for the Australian grocery market. Health Promot Int. 2009 Jun;24(2):120-9.
16 Roberto CA, Bragg MA, Schwartz MB, Seamans MJ, Musicus A, Novak N, Brownell KD. Facts up front versus traffic light food labels: a randomized
controlled trial. Am J Prev Med. 2012 Aug;43(2):134-41.
17 Règlement (UE) N° 1169/2011 du Parlement européen et du Conseil du 25 octobre 2011 concernant l’information des consommateurs sur les denrées
alimentaires.
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L’ENGAGEMENT QUALITE NUTRITIONNELLE : PLUS DE 650 PRODUITS AMELIORES
DEPUIS 2006
En tant que producteur responsable, Intermarché travaille les recettes de ses produits en intégrant dans ses cahiers des
charges des objectifs nutritionnels.
Intermarché endosse pleinement sa responsabilité de producteur et mène depuis 2006 un travail de fond pour faire évoluer
les recettes de ses produits pour les rendre plus adéquates aux recommandations nutritionnelles. Ce partenariat
« Nutrition » entamé avec ses fabricants est fondé sur l’échange de savoir-faire entre les 33 ingénieurs qualité en charge
des marques propres et les usines. Ce travail a permis d’améliorer de façon notable la qualité nutritionnelle des produits
sans impact sur le goût, condition essentielle à l’acceptabilité par les consommateurs.
A/ L’amélioration des produits : plus de 650 recettes retravaillées depuis 2006
•
Une démarche de réduction progressive des nutriments à surveiller :
L’enseigne a travaillé dès 2006 sur la réduction des quantités de 3 nutriments prioritaires en accord avec les
recommandations de santé publique du PNNS : le sel, le sucre et les matières grasses.
Ainsi, les reformulations nutritionnelles réalisés jusqu’à mi 2012 ont permis de réduire en moyenne les quantités de
nutriments dans les produits de :
- 25% pour les matières grasses totales
- 13% pour le sel
- 10% pour le sucre
•
Quelques exemples :

Retravail sur plusieurs années des gammes produits laitiers ultra-frais (yaourts, desserts…)
avec 50 baisses de matières grasses (-28% en moyenne) et 80 baisses de sucre (-11% en
moyenne)
 Exemple d’une démarche engagée sur plusieurs années : baisse de 40% du taux de
sucre sur la bouteille de Look diabolo menthe entre 2006 et 2010

il a été privilégié une réduction progressive du taux de sucre avec 3 baisses
successives en 4 ans à une réduction drastique pouvant avoir un effet négatif sur
l’acceptabilité sensorielle consommateurs.

Cette démarche a permis de réduire la consommation de sucre sur cette
seule référence de plus de 160 tonnes depuis 2006 (à volume constant).

•
Baisse de sel sur quelques familles à teneur particulièrement élevée en ce nutriment :
• Baisse moyenne de 49% sur 8 références de soupes fraîches et Epicerie.
• Baisse moyenne de -22% sur 50 références de produits traiteur libre service
• Baisse moyenne de 7% sur 10 références de pains
Une nouvelle approche dans le choix de la qualité des ingrédients :
Une démarche d’’amélioration qualitative des matières grasses utilisées a également été engagée afin de limiter
le poids des acides gras saturés dans nos produits. Ainsi, des actions de substitution de l’huile de palme par des
huiles aux profils en acides gras plus équilibrés de type colza ou tournesol ont été initiées dès 2010.



L’huile de palme a été substituée dans plus de 100 produits. Au global, ceci a permis de
réduire le pourcentage moyen d’acides gras saturés de 35% dans les produits
Intermarché.
Sur les chips et pommes de terre surgelées qui ont des teneurs particulièrement élevées en
acides gras saturés, ces actions ont permis de réduire la consommation d’huile de palme de
50 tonnes par an, soit près de 150 tonnes en 3 ans.
Sur une dizaine de références de pains de mie, ceci a permis de réduire la quantité d’acides
gras saturés de 50 tonnes en un an.
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B/ Le Nutri-pass, outil de pilotage de la qualité nutritionnelle :
Depuis la mise en place du Nutripass en 2006, les 33 ingénieurs qualité ont été formés à l’utiliser comme un véritable outil
de management de la qualité nutritionnelle de leurs produits.
La transversalité du système et sa simplicité de lecture avec le principe de code coloriel en font un outil de lecture commune
pour les équipes qualité Intermarché et les fournisseurs mais également facilement compréhensible pour des équipes moins
techniques tels que les services marketing et achat.
Les briefs produits réalisés au démarrage de tout nouveau chantier de création ou de révision d’un produit intègrent dans la
définition du cahier des charges des critères nutritionnels. Ces critères sont évalués par les ingénieurs qualité grâce à un
calculateur nutritionnel fondé sur le référentiel Nutripass et sur les données nutritionnelles moyennes du marché. Cette
analyse préalable permet de définir conjointement les objectifs avec les services Marketing et Achat. Ces exigences à
atteindre sont communiquées au fournisseur.
L’ENGAGEMENT A TOUS LES NIVEAUX
A/ Engagement Nutrition de proximité
Permettre aux générations futures de comprendre les enjeux de la nutrition est devenu une nécessité. Le groupement des
Mousquetaires et Intermarché ont développé depuis plusieurs années des initiatives destinées aux enfants.
« Découvre le fruit de saison » est l’une ces opérations mises en place en partenariat avec l’association Les Ecos Maires.
Depuis 2005, des journées de sensibilisation sont organisées régulièrement au sein des écoles, les enfants ont la possibilité
de découvrir ou redécouvrir certains fruits de saison, et grâce à l’aide d’un kit pédagogique, les enfants reçoivent un
message positif sur ce sujet et ses enjeux. Près de 2800 enfants sont ainsi chaque année conviés. Ces opérations se
poursuivent en point de vente par une distribution de fruits. Une façon ludique pour chaque enfant de comprendre les
bienfaits d’une alimentation équilibrée.
Aider les consommateurs dans leurs comportements alimentaires est essentiel pour Intermarché. C’est pour cette raison que
l’enseigne propose également toutes les semaines sur son site internet et la radio Intermarché des recettes et astuces pour
manger mieux. Des idées qui permettent à chacun de créer et de savourer des plats variés.
B/ Engagement pour le soutien de la Recherche
Etre un acteur engagé en faveur de la nutrition, c’est aussi pour Intermarché comprendre les mécanismes des troubles du
comportement alimentaire.
C’est pour cette raison que l’enseigne a souhaité soutenir la Recherche et plus particulièrement les travaux menés par le
Professeur Déchelotte, Directeur Unité Inserm 1073 et Chef du service Nutrition Université et CHU de Rouen. Un partenariat
pour une durée de 3 ans a été signé entre l’Université de Rouen et Intermarché
Ces recherches axées sur les troubles du comportement alimentaire permettront d’analyser les interactions entre notre
cerveau et notre intestin, de comprendre facteurs psychologiques et sociologiques ayant un effet direct sur les habitudes
alimentaires, d’étudier leurs impacts en matière de nutrition et de proposer des prises en charge santé adaptées.
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UN NOUVEAU PARTENARIAT POUR SOUTENIR LA RECHERCHE
La Nutrition, un enjeu majeur de santé publique
Comme le rappelle le PLAN NATIONAL NUTRITION SANTE 3 (2011-2015), « l’amélioration de l’état nutritionnel
de la population constitue, en ce début de 21ème siècle, un enjeu majeur pour les politiques de santé publique menées en
France, en Europe et dans le monde ». En effet, l’inadéquation entre les apports nutritionnels et l’insuffisance d’activité
physique est au cœur du déterminisme de multiples maladies : cancers, maladies cardio-vasculaires, diabète, obésité,
ostéoporose… Il s’y ajoute différentes situations à risque de déficience qui doivent faire l’objet d’un attention particulière, en
particulier lors du vieillissement, et la liste des maladies dans lesquelles la nutrition pourrait jouer un rôle initiateur ou en tous
cas favorisant ne fait que s’allonger dans les colonnes des publications scientifiques.
Dans ce contexte, une « mobilisation générale » de l’ensemble des acteurs concernés d’un bout à l’autre de la chaîne
de la société humaine est nécessaire, et est relayée par de nombreux ministères au travers de plusieurs plans
complémentaires :
a)
Le Plan National pour l’Alimentation (PNA) se concentre sur l’amont, à savoir la sécurité des produits agricole et
des aliments, les modes de production, la sécurité alimentaire, les qualités gustatives , le durabilité des
productions agricoles , dans tous les sens du terme, et finalement l’éducation du goût du consommateur et la
valorisation du patrimoine alimentaire et culinaire français
b)
Le PNNS vise à améliorer l’état de santé de l’ensemble de la population en agissant sur ses déterminants
nutritionnels. La 3ème édition du PNNS se concentre sur des objectifs quantifiés regroupés en 4 axes principaux. Il
appelle la collaboration de multiples acteurs publics et privés pour aider les citoyens à modifier leurs
comportements dans un sens favorable à la réduction des facteurs de risque de maladies. Ce travail de longue
haleine relaye celui initié en 2001 par le PNNS-1. Les 4 axes majeurs du PNNS-3 sont les suivants :
1. Réduire l’obésité et le surpoids dans la population
2. Augmenter l’activité physique et diminuer la sédentarité à tous les âges
3. Améliorer les pratiques alimentaires et les apports nutritionnels, notamment chez les populations à risque
4. Réduire la prévalence des pathologies nutritionnelles (dénutrition, troubles du comportement alimentaire).
Le PNNS-3 Comporte également un volet transversal portant sur la formation, la surveillance, l’évaluation et la
promotion de la recherche multidisciplinaire en nutrition.
c)
le Plan Obésité, en aval, vise à faire face dès maintenant à la situation préoccupante de l’obésité dans notre pays,
dans l’attente des résultats à moyen et long terme des politiques de prévention. Il est donc plus « clinique », et se
concentre sur le dépistage et l’organisation de la prise en charge des patients présentant déjà une obésité, à des
degrés variables de sévérité ; il comporte aussi un volet recherche.
Même si les professionnels de santé ont bien sûr un rôle majeur dans cette mobilisation générale, comme éducateurs à
la santé, soignants, chercheurs, il est tout aussi clair que la réussite nécessite l’implication active de multiples acteurs. Cela
va des acteurs de la chaîne agro-alimentaire, industries de transformation et distributeurs, qui mettent à la disposition des
consommateurs les produits du quotidien, aux collectivités locales qui relaient les messages de prévention et favorisent un
environnement favorable à l’activité physique, et à tous les éducateurs. Il faut aussi, dans le respect des rôles et des
responsabilités de chacun, favoriser les échanges et les collaborations, la cohérence dans la communication, soutenir la
recherche...
Notre engagement en Nutrition au CHU de Rouen
L’équipe de Nutrition du CHU de Rouen prolonge aujourd’hui le travail de quelques médecins pionniers du CHU
qui, dès les années 70, on perçu l’intérêt de corriger les déficits nutritionnels pour permettre l’évolution favorable de
différentes maladies, au départ principalement digestives. Le champ d’intervention de la nutrition clinique s’est
progressivement élargi à d’autres disciplines : gériatrie, réanimation, pneumologie etc…
Vers la fin des années 90, l’émergence de l’épidémie d’obésité, les besoins de prise en charge des troubles du
comportement alimentaire et la nécessité de structurer la prise en charge nutritionnelle sur l’ensemble du CHU ont amené à
la création d’un nouveau service autonome, dédié à l’ensemble de ces troubles nutritionnels, l’Unité de Nutrition Clinique,
confiée au Pr Pierre Déchelotte.
Après bientôt 10 ans d’existence, l’Unité comporte maintenant 6 permanents, dont 2 hospitalo-universitaires, des
assistants et un flux régulier d’internes qui s’engagent dans cette spécialité médicale. Le nombre consultations, passé de
1500 à 15 000 entre 2003 et 2011, suffit à illustrer l’ampleur des besoins dans une région particulièrement touchée par
l’obésité (15,9% de la population générale) et les troubles du comportement alimentaire, et dont la densité en professionnels
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de santé est nettement plus faible que la moyenne française. La création d’une Unité de Réhabilitation Nutritionnelle (SSR)
en partenariat avec l’hôpital de la Croix Rouge tout proche et la mise en place progressive d’activités déconcentrées au sein
d’établissements publics et privés de la région complètent progressivement le dispositif. Le « Centre Spécialisé de prise en
charge de l’obésité complexe » formé par le CHU de Rouen en partenariat avec 2 établissements de réadaptation (CroixRouge et ADPT) vient d’être labellisé par le Ministère de la Santé dans le cadre du Plan Obésité.
La recherche en Nutrition à Rouen - Unité INSERM U1073
« Nutrition, inflammation, dysfonction de l’axe intestin-cerveau »
Parallèlement aux activités cliniques, et en interaction étroite avec elles, l’équipe de Rouen a développé une
recherche active en nutrition, centrée l’étude du métabolisme intestinal et de sa modulation par les nutriments, et sur les
relations intestin-cerveau pour la régulation du comportement alimentaire.
Les travaux de l’équipe dans le domaine du métabolisme intestinal font référence au niveau international, et ont
permis de mieux définir les effets spécifiques de certains acides aminés, constituants des protéines, utilisés à des doses
pharmacologiques, pour diminuer l’inflammation intestinale, favoriser la réparation tissulaire après une agression (infectieuse
ou médicamenteuse) ou maintenir les capacités de résistance de la barrière intestinale dans les situations de stress.
Depuis quelques années, l’équipe a élargi son champ d’intérêt à la régulation du comportement alimentaire et ses
dérèglements au cours des Troubles du Comportement Alimentaire (TCA) et de l’obésité. En effet, les connaissances
récentes montrent à quel point le cerveau et le tube digestif dialoguent de façon permanente pour réguler la prise alimentaire
en fonction des besoins, en assurer un déroulement harmonieux et une digestion confortable, en intégrant des messages
hormonaux et nerveux complexes. L’enjeu est l’alternance sereine entre appétit et satiété, dans un bon confort digestif.
Comprendre le dérèglement de cette harmonie dans le cadre de l’anorexie mentale, de la boulimie, de l’hyperphagie
(boulimie sans vomissements favorisant rapidement l’obésité) et de l’obésité représente bien sûr un enjeu majeur en
recherche. L’équipe de Rouen développe un axe de recherche très original dans ce domaine, qui fait intervenir le
dérèglement de l’immunité, en particulier au niveau intestinal, en réponse aux stress de tous genres, entraînant la
modification de certains anticorps interférant avec la régulation par les hormones et neuropeptides naturels. La thématique
des troubles du comportement alimentaire est aussi abordée sur le plan épidémiologique, avec plusieurs études parmi la
population étudiante, montrant la fréquence élevée des TCA (plus de 20% des étudiantes, tous types confondus) et validant
un outil de dépistage qui a été retenu par la Haute Autorité de Santé (questionnaires SCOFF-F).
Au sein de la même Unité de recherche, les autres membres s’intéressent aussi aux dérèglements du
fonctionnement intestinal au cours du Syndrome de l’Intestin Irritable (troubles fonctionnels digestifs) et des maladies
inflammatoires intestinales. Là encore, l’axe intestin-cerveau joue un rôle clé et les apports nutritionnels contribuent à
assurer une régulation adaptée.
L’Unité Mixte Université de Rouen –INSERM U 1073 a été créée au 1er janvier 2012. Elle rassemble une
quarantaine d’intervenants, médecins, chercheurs, techniciens, ingénieurs, étudiants sur le campus de la Faculté de
Médecine-Pharmacie et du CHU impliqués dans une recherche fondamentale et clinique autour de la nutrition et des
maladies intestinales.
Partenariat Université de Rouen – Intermarché pour la recherche en nutrition
Développer une recherche de niveau international a un coût élevé. Face à l’enjeu pressant pour la société que
représente la compréhension des mécanismes impliqués dans la survenue des TCA, l’Unité 1073 est heureuse de
bénéficier, en toute indépendance, du mécénat scientifique du groupement des Mousquetaires qui apporte son soutien en
cofinancement à 3 projets expérimentaux ciblés :
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la mise en place d’un modèle expérimental mimant l’anorexie mentale (modèle ABA) et permettant d’étudier
les modifications de la perméabilité intestinale et des anticorps antineuropeptides ;
-­‐
le développement chez le rongeur d’un modèle d’obésité et de chirurgie de l’obésité, comparable à celle
réalisée chez l’homme (sleeve-gastrectomy) afin de mieux comprendre les modifications survenant au niveau
intestinal et cérébral, lors de la constitution de l’obésité et après chirurgie.
Le partenariat entre l’Université de Rouen et les Mousquetaires est conclu pour 3 ans.
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Biographie du Pr Pierre Déchelotte
Parallèlement à une formation spécialisée en gastroentérologie au CHU de Rouen, s’investit fortement
dans la recherche sur les fonctions intestinales (thèse de doctorat à l’INSERM U 290, post-doctorat à
Hanovre). Nommé Maitre de Conférences (1993) puis Professeur en Nutrition (2001), se consacre au
développement de la nutrition clinique au CHU de Rouen (création de l’Unité de Nutrition Clinique en
2003) et de la recherche en nutrition au sein de l’Université. Le renforcement régulier de la recherche en
nutrition et maladies intestinales est consacré par la création de l’Unité INSERM 1073. Fortement investi
dans les sociétés savantes de Nutrition au niveau français et européen, président du Congrès Européen
de Nutrition Clinique en 2010 (3500 participants). Auteur de plus de 120 publications internationales ; nombreuses
conférences nationales et internationales.
Bibliographie sur demande
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