Texte complet - Institut Saint

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Texte complet - Institut Saint
Bonnes fêtes de fin d’année !
L’école est, une fois de plus, sous le feu des projecteurs. Les résultats d’une
2e enquête Pisa nous sont jetés à la figure : la Communauté Française fait pâle
figure dans le classement international qui conclut les derniers travaux de
l’OCDE.. Pâle figure parce que se trouver en tête d’un classement est un idéal
indiscutable.
En même temps, un contrat stratégique pour l’éducation est élaboré et
signé par tous les partenaires de l’école. Le recentrement sur les savoirs de base est
prioritaire. Peut-être fait-il moins la une de nos gazettes que la suppression des
distributeurs de soda, voire même l’inspection par les autorités scolaires des cartables
des élèves !
Les idées grouillent, les esprits s’échauffent, les remèdes se suivent, les
recettes rapides font rage… espérons toutefois que le temps nécessaire sera pris pour
analyser correctement et posément la problématique de l’éducation dont l’école est
un outil parmi d’autres.
D’éminents pédagogues estiment qu’une société n’a jamais que l’école
qu’elle mérite. Si l’école est effectivement le reflet de la société dans laquelle elle
fonctionne, peut-être sera-t-il nécessaire de travailler sur beaucoup d’autres tableaux
que celui du monde scolaire qu’il est si facile de charger de tous les maux. Quand
on ouvre le journal, on s’étonne du fonctionnement de la justice, de l’iniquité des
lois du marché, de la démesure de certaines dépenses dans des cabinets ministériels,
du mensonge d’hommes et femmes politiques, de l’intolérance religieuse, de
l’élitisme de la finance, de la ségrégation des populations… de tout le contraire des
valeurs que l’école devrait promouvoir et défendre.
Si Noël venait vraiment, ne serait-il pas un germe qui ferait renaître,
non une école malade, mais une société souffrante dont l’école est un pole
important ?
Nous atteignons la fin de l’année. Tradition et amitié se joignent pour
vous fêter à tous d’excellentes fêtes de Noël et Nouvel An !
Alors, bonnes fêtes de fin d’année ?
Les directeurs
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Nos rhétos à Bruxelles.
Ce vendredi 19 novembre, nous avons eu, nous élèves de
rhéto de l’Institut St-Berthuin de Malonne, l’occasion de nous rendre à
Bruxelles afin de mieux connaître le fonctionnement du Parlement
européen. Cette journée fut très intéressante et enrichissante : nous
avons vu le Parlement du Petit Sablon où nous avons été reçus toute la
matinée et où nous avons eu des informations complémentaires sur
l’union Européenne. Ensuite, avec M. Gérard Deprez, nous avons tenu
un débat sur les problèmes européens. Cette rencontre très instructive
nous a permis de mieux comprendre le rôle du Parlement et de l’union
européenne.
Après-midi, nous avons visité le Musée Royal de l’Armée dans
le cadre du cours d’Histoire. C’est avec beaucoup de plaisir que nous
avons pu aussi nous rendre dans les différentes salles, où nous avons
découvert de splendides objets, costumes, armes...
En une phrase, cette journée fut très captivante et pleine de
découvertes et c’est avec hâte que nous attendons la prochaine sortie.
Cette journée n’aurait pas pu se réaliser sans l’aide de nos
professeurs dévoués, c’est pour cela que nous tenons à remercier M.
Lebrun, Melle d’Haeyer et M. Riguelle.
Lefèvre Frédéric, 6e A.
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Classes vertes à Ambleteuse
En fin septembre, nos élèves de 2e année ont vécu une semaine formidable à Ambleteuse. La
vidange du lac de Bütgenbach nous a en effet obligés à choisir un centre de classes vertes inhabituel, et
ce fut une réussite. Alors, écoutons-les…
Le centre Artès est un charmant petit village de vacances qui peut
notamment accueillir des groupes scolaires. Il se situe dans la localité
d’Ambleteuse.
Voici une description de l’infrastructure générale.
- Primo, vues de l’extérieur, les petites maisons sont blanches avec des
volets bleus et un toit de tuiles rouges. Elles sont également entourées de pelouses et
d’arbustes.
- Secundo, les logements consistent en de petits bungalows juxtaposés les uns aux
autres. Ceux-ci comportent un étage et présente l’arrangement intérieur suivant :
• 2 chambres ( dont une en mezzanine ) équipées chacune d’un évier.
• Douches et toilettes sont installées au rez-de-chaussée.
Depuis les bungalows, vous pouvez admirer la mer.
repas, variés et
servis dans un
proche
de
Tertio,
les
abondants, sont
restaurant
l’accueil.
De plus,
votre disposition
classes,
une
salle
ce lieu met à
plusieurs
salle TV et une
polyvalente.
Et
pour
après une longue journée, la piscine est ouverte à tous.
vous
détendre
Enfin, si vous êtes sportifs, il y a aussi de quoi vous satisfaire : tennis, pingpong, football, volley, billard,…
Lara glise, 2e F
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0.
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C’est dans la région du Pas-De-Calais, située au nord-ouest de la France que se trouve la
petite ville d’Ambleteuse
Proche de la mer, cette localité se trouve à quelques kilomètres de Boulogne-Sur-Mer.
Son cadre naturel est riche et varié et avec une végétation et une faune diversifiées, sa
nature est très intéressante.
Tout d’abord, il y a la Slack qui est un petit fleuve.
C’est un
milieu constitué principalement de dunes grises ou de dunes vives. Les dunes grises par
opposition aux dunes vives sont fixes.
Ensuite le site des deux caps : le Cap Gris Nez et le Cap Blanc Nez. Par la plage , la
distance entre les deux caps est de plus ou moins 10km.
De ces deux promontoires on peut, par beau temps,
apercevoir les côtes anglaises .
Justement, il est possible de rejoindre l’Angleterre au départ de Calais où on prend
le ferry.
Pour ceux qui ont le mal de mer, le tunnel sous la manche est tout proche
également.
Enfin, cette région offre un climat vivifiant qui permet de faire le plein d’énergie.
Juliette Guilmin, 2e E
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Activités sportives
Au cours de votre séjour au centre Artès d’Ambleteuse, vous aurez la
possibilité de vous adonner à plusieurs activités différentes.
Premièrement, vous pourrez participer à un cours de char à voile.
En effet, à Boulogne-Sur-Mer, il existe des plages réservées à la pratique de ce
sport.
Pour pratiquer cette activité de façon optimale, plusieurs conditions
doivent être remplies
-un temps relativement venteux et non pluvieux
-un respect des consignes données par les moniteurs ( bien
utiliser la corde, bien utiliser les pédales qui dirigent les roues avant.)
-un équipement adapté : un casque, un coupe-vent et des habits chauds.
Deuxièmement, vous aurez le loisir de vous promener le long de la
plage entre les 2 Caps, le Cap Gris Nez et le cap Blanc Nez.
Cette balade vous permettra de découvrir des fossiles aussi bien sur la
plage que dans l’argile, mais encore des coquillages, des oiseaux et des minéraux.
En cas de découverte intéressante, adressez-vous aux guides qui vous donneront
plusieurs informations sur cette dernière. De la plage, vous pourrez même
apercevoir les côtes anglaises.
Une fois arrivé au sommet du Cap Blanc Nez, une vue magnifique de
la mer et de tout ce qui l’entoure s’offrira à vous.
Enfin, vous allez pouvoir faire une visite guidée de la Slack.
La slack apparaît comme une rivière, mais, comme elle se jette dans la mer, elle
est considérée comme un fleuve. A quelques centaines de mètres de ce cours
d’eau, se dresse le Fort Vauban. Ce fort a été fortifié par Vauban afin de
repousser les attaques ennemies. Vous trouverez également Le long de ce fleuve,
un ancien parc à huîtres abandonné. Ce parc produisait la variété « Pied de
cheval » quasiment disparue aujourd’hui. Aux environs de cette rivière, vous
trouverez plusieurs espèces d’animaux : volatiles (mouettes, goélands …), petits
mammifères (lapins,…), insectes (mouches, fourmis,…) et crustacés (crabes et
coquillages diverses). Vous admirerez au bord de la Slack des roseaux, des hautes
herbes qui fixent les dunes et diverses plantes dont les fruits sont comestibles.
Nicoolas Wéreau, 2e E
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Marie Otelet, 2e F
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D’autres ont choisi le dessin pour s’exprimer.
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Echos de la réunion de rentrée
Intervention de la direction de l’école
Amis de l’école, bonsoir !
J’aurais de la peine à cacher mon plaisir à vous recevoir ce
soir au sein de notre Institut. Une nouvelle année scolaire est entamée,
vous en êtes des acteurs fondamentaux. Votre présence ici le confirme.
Si votre antenne capte les ondes de radiotrottoir, vous aurez
appris qu’à l’Institut la rentrée scolaire 2004 – 2005 fut exceptionnelle à
plus d’un titre.
Le plus visible est peut-être notre population scolaire qui
augmente encore et toujours, signe de la confiance que vous nous
témoignez. L’école dépasse désormais les 600 élèves dont le quart est
en 1re année : 136 en 1re A et 16 en 1re complémentaire. Pour accueillir
tout ce monde dans des conditions favorables, en plus de la classe
particulière de 1re année complémentaire, nous avons ouvert une
nouvelle classe en 3e, en 4e et en 6e année !
Les pommiers sont chargés, la récolte est prometteuse. Encore
faut-il disposer d’ouvriers !
Et là, le premier problème se pose ! Savez-vous que le nombre
de professeurs est calculé, non en fonction de la rentrée scolaire, mais
sur base du nombre d’élèves que nous avions au 15 janvier passé ? Et
voilà donc que pour encadrer 617 élèves, nous disposons d’un
personnel calculé pour en encadrer 556. Pour éviter les classes
surpeuplées, de nombreux professeurs donnent du temps gratuitement.
À contre-courant des moqueries malsaines qui ne retiennent du travail
des enseignants que des facilités horaires, je me plais à souligner que
c’est leur bénévolat qui permet à notre école de fonctionner
correctement. S’il n’y a pas 31 élèves dans les classes de 3e année,
c’est parce que de nombreux professeurs ont pris en charge plus que
leur horaire complet. Il est parfois bon de le dire.
Étant donné que l’augmentation de population scolaire
dépasse les 10%, nous devrions bénéficier d’un encadrement
supplémentaire au 1er octobre. Lorsque la Communauté Française aura
terminé et communiqué son nouveau calcul, nous pourrons dédoubler
certains groupes qui sont encore nombreux.
Les pommiers sont chargés, la récolte est prometteuse. Les
ouvriers sont là. Encore faut-il disposer des outils !
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Vous l’avez vu : les grands travaux touchent à leur fin et le
résultat est probant. Nous aurons l’occasion de le fêter plus
spécialement et d’en remercier les auteurs : personnel de l’école,
élèves, anciens de l’Institut et vous, parents. Nous avons profité des
vacances pour réparer la toiture de la cage de verre. Les nouvelles
classes promises l’an passé sont utilisées au quotidien : 9 classes et un
local de réunion au 2e étage, 6 classes de sciences dont 3 laboratoires
équipés au 3e étage. Toutes les classes sont reliées au réseau
informatique de manière à recevoir chacune un ordinateur qui est en
contact permanent avec le serveur de l’école et le réseau Internet.
Deux nouveaux blocs sanitaires sont en construction, un nouvel
aménagement du restaurant scolaire suivra. Nos efforts se sont portés
aussi à l’extérieur : un nouveau circuit d’éclairage des cours est
fonctionnel et une grande partie de la cour de récréation a été
réparée, vous l’avez testée depuis la rentrée.
Car notre école offre un service exceptionnel : ne devrionsnous pas recevoir le label ‘drive-in school’ ? Il est possible le matin
d’entrer dans l’école en voiture, d’y déposer son enfant et de l’y
reprendre en fin de journée. Il est vrai qu’à ce niveau, des problèmes
de circulation se posent. En pleine semaine de la mobilité, parlons-en !
Le trafic interne dans les cours de récréation s’ajoute à celui de la rue
du fond de Malonne. Ni les travaux de la rue Massart en début
septembre ni ceux de la route de la Navinne ou de la rue du Fond
cette semaine n’ont arrangé la situation ! Nous ne connaissons pas les
129 km de bouchon de ce mardi bruxellois, tout de même, mais gérer
en l’espace de quelques minutes l’entrée et la sortie de véhicules qui
reprennent des centaines d’élèves n’est pas une mince affaire !
Nous avions imaginé un circuit qui a fait ses preuves. Mais
aujourd’hui, il faut l’adapter. Dès lundi, le nouveau circuit sera le
suivant : entrée de tous les véhicules par la grille rouge, parking dans la
cour de notre école secondaire et sortie
Ø par la cour du gymnase via le tunnel sous la Navinne pour
ceux qui remontent sur Insevaux, la Navinne, Bois-deVillers…
Ø par la cour d’honneur pour ceux qui descendent sur la
chaussée ou le fond de Malonne.
La cour d’honneur n’appartient pas à l’école secondaire mais
aux Frères. Soucieux des écoles, ils ont accepté que désormais vos
voitures traversent leur cour en fin de journée : entre 15.30 h et 16.00 h
en semaine et entre 12.00 h et 12.30 h le mercredi. Je parie que ce
schéma de double sortie permettra une meilleure fluidité du trafic
puisque nos véhicules ne se croiseront plus deux fois sur la même route !
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Je rappelle toutefois ces quelques règles élémentaires :
Ø ne pas stationner sitôt franchie la grille rouge. Lorsqu’une
voiture s’arrête dans la rampe d’accès à l’école, elle
empêche les suivantes d’entrer, donc elle bloque la
circulation sur la rue, donc elle interdit la sortie des véhicules
par la porte cochère, et donc elle bloque le déplacement
des autres voitures dans les cours.
Ø ne pas entrer dans les cours à contresens, ni par la cour du
gymnase, ni par la cour d’honneur et ne pas sortir par la
grille rouge. Ce serait dangereux.
Ø favoriser le covoiturage lorsqu’il est possible. Beaucoup de
parents prennent arrangement entre eux. Au-delà du
problème de circulation et de parking, ce covoiturage
permet un meilleur respect de notre environnement.
Ø fixer des rendez-vous en-dehors de l’école. Je vois déjà de
grands élèves qui sont repris dans la Navinne, sur la place
du Fond ou du Malpas. Le décentrage des dessertes en
particulier des plus grands peut participer à la fluidité du
trafic. Pour autant, bien entendu, que ces autres dessertes
ne portent pas préjudice au trafic routier.
Ø enfin, pour ceux qui le peuvent, venir à l’école et rentrer
chez soi à pied ou en vélo est un excellent exercice
physique …
C’est ce que nous pouvons proposer à notre niveau. HENaC,
école primaire d’application, école primaire spécialisée, école
secondaire Saint-Berthuin, école de Reumonjoie, école primaire SaintJoseph, école de la Communauté Française… 7 écoles commencent
et terminent leurs journées à des heures voisines et nécessitent le transit
par la même route ! Cela vaudrait sans doute une réflexion plus
globale de la circulation dans Malonne aux heures d’entrée et de sortie
des écoles, mais cela nous dépasse…
Les pommiers sont chargés, la récolte est prometteuse. Les
ouvriers sont là. Nous disposons des outils. Encore faut-il définir le travail
dans ses finalités et ses méthodes ! Fera-t-on du jus ou du cidre ?
C’est au travers des réactions de différents acteurs de la
société qu’on se rend compte de la place que l’école occupe
effectivement dans notre monde.
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Par exemple, les journaux de la rentrée scolaire ont rapporté la
plainte de parents sur la durée exagérée des vacances1 : dans
certaines écoles, elles s’étendraient sur presque 3 mois, du 15 juin à la
2e semaine de septembre. Vous le savez, il n’y en a pas autant à SaintBerthuin ! Mais le nombre de jours de classe est défini par le
gouvernement : 182 jours d’école, dont il faut décompter 27 jours
d’examens, de conseils de classes et de délibérations, une trentaine de
mercredis après-midi et 3 journées pédagogiques. Il faut aussi
décompter les jours où les professeurs sont absents parce qu’ils sont en
formation continue. L’obligation légale est aujourd’hui de 3 à 6 jours de
formation par an. Chaque enseignant sera donc absent au moins 3
jours de l’école chaque année pour se former. Il ne sera pas remplacé !
C’est plus que normal, c’est obligatoire ! Il m’inquiète que les propos
rapportés se limitent à la garde des enfants : « Comment les occuper
lorsqu’ils ne sont pas à l’école ? ». Sans nier ce vrai problème, je crains
toutefois qu’on assigne à l’école la seule mission d’occuper les jeunes…
J’aurais été heureux de lire un parent s’inquiéter de la qualité de
formation dans un tel contexte. Mais ce genre de souci n’était pas
rapporté.
Un autre exemple est la proposition récente de la FEB –
Fédération des entreprises belges - pour favoriser le travail jusqu’à 60
ans : on pourrait recaser les seniors fatigués dans des boulots plus
tranquilles : l’enseignement par exemple. Dites, si enseigner était si
facile, connaîtrait-on la pénurie de professeurs ? Et puis, entre nous,
vous confierez vos enfants à des écoles tenues par des papy et mamy
fatigués qui n’ont plus envie de travailler ?
Nous ne pouvons pas nier que l’école soit un service public et
que la commande sociétale soit vaste. Cela explique sans doute
l’avalanche d’articles ayant trait à l’école, je n’en ai jamais lu autant
que dernièrement : ses carences, ses richesses, ses nouveaux défis, ses
impossibilités, ses missions… Mais comment ferons-nous notre chemin
lorsque des coups sont tirés de toutes parts ?
À l’initiative des pouvoirs publics, les médias se sont lancés l’an
passé dans une vaste campagne de prévention de la fumerie. Cette
vaste campagne tombait à pic, puisque nous avions décidé il y a un
an de mener en école une réflexion sur la fumerie. Cette réflexion s’est
nourrie de l’apport précieux de l’association ‘Assu-études’. Les
formations données par Monsieur Trenchant ont rebondi sur une action
en école menée par deux classes de 3e année. En continuité avec cet
élan, nous avons décidé d’appliquer strictement la loi des lieux publics
1
‘Libres dès la mi-juin : le long été des ados’ dans Le Soir du 6 septembre 2004
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à l’école à savoir l’interdit de la fumerie. Les grands élèves ne peuvent
plus fumer dans et aux abords de l’école depuis le 1er septembre. Les
conséquences de la fumerie sur la santé sont bien connues et
médicalement démontrées : la question ne se pose plus en termes de
tolérance mais de santé. L’école ne peut pas favoriser les troubles de
santé ! Évidemment, si l’interdit fait partie de l’arsenal éducatif,
éduquer ne se limite pas à interdire. Les journaux ont aujourd’hui clôturé
leur dossier, mais nous en école, notre travail est à peine commencé !
Nos campagnes de prévention entamées l’an passé se poursuivront.
Nous avons déjà pris contact avec la FARES – fondation pour les
affections des voies respiratoires – afin de poursuivre la sensibilisation.
Entre nous, avouons que les cigarettes que les élèves fumaient hier à
l’école ne provenaient pas de l’école mais des cartables ! Sous cet
angle, votre rôle de parent est aussi important que le nôtre. Fumer n’est
pas bon, nous en sommes sans doute tous convaincus. Alors comment
vous, parents fumeurs et non fumeurs, pourrez-vous mener avec nous
vis-à-vis de tous nos enfants une politique de prévention cohérente et
efficace ?
Un autre thème a beaucoup retenu l’attention publique, celui
de l’échec scolaire. Après le projet de l’école de la réussite, un livre
nous a été comme jeté à la figure en avril dernier : ‘l’école de l’échec,
comment la réformer ?2’. Ses bases sont une lecture des résultats de
l’enquête européenne PISA et son objet s’est limité strictement à la
réussite scolaire. Lecture contestée et contestable comme l’a exposé
admirablement Monsieur Marc Romainville3, professeur aux facultés de
Namur et parent d’élèves de Saint-Berthuin. J’en citerai juste une image
très parlante : dresser un bilan global de l’efficacité de notre
enseignement à partir de l’enquête Pisa, cela équivaudrait à mesurer
la qualité de la production musicale d’un pays par son classement à
l’Eurovision…
Les opinions contradictoires ont fleuri. Dans une lettre ouverte4
à notre nouvelle ministre Marie Aréna un professeur du Hainaut va
même jusqu’à demander que les acteurs du terrain choisissent euxmêmes les fins et les moyens de l’école. Ce serait un comble, les
enseignants seuls définiraient les fins et les moyens de l’école ! On
retirerait de la compétence sociétale un rôle fondamental, à savoir
‘L’école de l’échec, comment la réformer ?’ par Alain Destexhe, Vincent Vandenberghe
et Guy Vlaeminck, aux éditions Labor
2
‘Notre enseignement mérite mieux que des brûlots’ par Marc Romainville dans Le Soir du
21 août 2004
3
4
‘Lettre ouverte à Marie Arena’ par Michel Bougard, dans Le Soir du 25 août 2004
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définir les missions de l’école, son propre outil ! Pour utiliser un mauvais
exemple, ce serait un peu comme si les constructeurs automobiles
écrivaient seuls le code de la route.
J’ai reconnu notre malaise dans les mots de la directrice d’un
collège espagnol qui perçoit ainsi le rôle actuel des écoles dans son
pays : intégrer les élèves immigrés, palier l’échec scolaire ou le
manque de discipline dans les classes. Nous nous chargeons de cela et
de bien d’autres responsabilités parce que c’est à l’école qu’échoient
toutes les demandes sociales. Que se passe-t-il avec la nouvelle loi
contre la violence domestique ? Maintenant les enseignants donneront
un cours sur l’égalité. La protection du milieu ambiant ? Qu’on
l’enseigne dans les collèges. La sécurité routière ? l’éducation
sexuelle ?… Tout tombe entre les mains des enseignants !5
Il en est en Espagne comme en Belgique. Les Fêtes de
Wallonie s’ouvrent. Toutes les écoles ont reçu un courrier officiel leur
demandant de prier leurs élèves de ne pas boire plus que de raison…
L’école reçoit une injonction à résoudre tous les problèmes sociétaux !
Mais n’est-elle pas désignée aussi du doigt comme
responsable des maux des jeunes ? Où apprend-on à dire de gros
mots ? à l’école ! Où apprend-on la violence ? à l’école ! Où apprendon à fumer ? à l’école ! Où apprend-on la drogue ? à l’école ! Où
devient-on obèse ? à l’école !
Ne frise-t-on pas le délire ?
Par le journal, j’ai appris que, après avoir été confrontée au
problème de l’anorexie, l’école allait désormais combattre l’obésité6.
Je ne sais pas encore de quelle manière nous combattrons l’obésité,
mais je souhaite qu’on parle davantage d’alimentation équilibrée,
dans la continuité des cours de sciences, en particulier des 1re et 4e
années. J’aurais bien peur en effet que le combat contre l’obésité ne
se transforme dans les faits en un combat contre les obèses… En
portant un souci d’alimentation saine et équilibrée, tout le monde sort
gagnant. Je crains à nouveau que l’école ne soit chargée à elle seule
de résoudre un problème de société, pire, que sa cantine scolaire ne
soit désignée comme responsable de la mal nutrition des jeunes, ce
que j’ai déjà lu. Les distributeurs de canettes font maintenant la une des
journaux. L’un d’eux titrait : les distributeurs à pognon. On ne sait plus sur
quoi tirer ! De la qualité des produits vendus, on dérive sur une question
‘Profesores que se mojan’ citant Carmen Hernández, directrice du Collège Julio Pinto
dans El País semanal du 5 septembre 2004
5
6
‘L’école va combattre l’obésité’ dans Le Soir du 22 août 2004
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de sous ! Que Coca-Cola, Colruyt ou Champion tirent du bénéfice en
vendant leurs canettes dérange moins que lorsque c’est l’école… Il est
vrai que l’école en retire un bénéfice. Il n’est pas énorme face à nos
besoins ! Notre bénéfice en 2003 a été de 2500 euros, dont il faut
encore déduire les coûts de consommation électrique et de personnel.
En gros, cela fait un bénéfice d’environ 4 euros par élève par an. Avec
ce bénéfice, nous équipons la salle d’étude en livres, ordinateurs et
revues. Cette somme est utile au bon fonctionnement de l’école, elle
n’est pas indispensable. Bien que les moyens alloués aux écoles soient
insuffisants, ce ne sont pas 4 euros par élève qui effaceront notre misère
pédagogique ! Qu’on ne s’y trompe pas, à côté de la facture de
23.000 euros que nous avons dû payer pour réparer le toit de la cage
de verre, ou des 35.000 euros que coûte le chauffage chaque année,
les canettes ne représentent qu’une bien maigre recette ! Aura-t-on
résolu le problème de l’obésité en supprimant les distributeurs ? Je n’y
crois pas. Nous vendons aussi des bouteilles d’eau et des pommes à la
cafétéria ! Un magasin Oxfam a été ouvert au sein de l’école l’an
passé et une équipe nouvelle est déjà en place pour en reprendre le
flambeau ! Il s’y vendra une alimentation saine produite de manière
propre et respectueuse de la main d’œuvre. Vous savez, la majorité
des canettes qui remplissent nos poubelles n’ont pas été vendues à
l’école ; comme les cigarettes, elles viennent des cartables.
Entre nous, si un jeune prend 3 repas par jour, il en consomme
21 par semaine. Quand on réalise que sur ces 21 repas, 4 seulement
sont pris à l’école, on se rend compte que, devant une telle
problématique, l’école ne fera rien toute seule. Et je ne parle encore
que des semaines de cours dont on a dit qu’il n’y en avait pas assez…
Sans nier notre part dans ce rôle éducatif, je rappelle que vous, parents,
avez ici aussi un rôle vraiment fondamental. Nous jouerons notre rôle,
mais, de grâce et pour le bien des jeunes, jouons-le ensemble !
La semaine passée, le nouveau problème dénoncé était celui
du manque de vivacité des jeunes7. Ils sont mous et ne font plus
d’exercice physique ! La graisse prend la place du muscle. En
attendant qu’une nouvelle mission nous soit confiée, je rappelle la
nécessité de l’exercice physique dans l’équilibre de la personne. Nous
organisons des activités particulières comme la journée sportive de 1re
année de vendredi passé, mais dans l’horaire de tous les élèves se
trouvent inscrites un minimum de 2 heures d’éducation physique
chaque semaine. J’insiste pour que vos enfants ne s’y soustraient pas.
Les certificats médicaux sont si tentants ! Vous comprendrez aussi que
7
‘Les jeunes manquent de pêche’ dans Le Soir du 9 septembre 2004
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je refuserai que pour économiser leurs jambes ils montent au hall
omnisport et en descendent sur le temps de classe en vélomoteur…
Le gouvernement précédent s’est déchiré sur l’épineux
problème des jeunes violents. C’est ainsi qu’est né le sulfureux projet
surnommé ‘l’école des caïds’. Notre nouvelle ministre a décidé de
geler ce projet, je suis personnellement ravi de cette décision. Mais j’ai
lu aussi avec tristesse l’article d’un namurois qui dénonce cette
suppression8. Pour lui, l’école des caïds permettait justement de retirer la
pomme pourrie du panier de pommes saines, avant qu’elle ne
contamine tout le panier.
Le langage est fort. ‘Que fait un individu sensé s’il constate,
dans son panier de pommes saines, la présence d’une pomme à
moitié pourrie ? Eh bien, par souci de prévention, il l’en retire au plus
vite de peur qu’elle ne contamine les pommes saines.’ L’image est
tellement parlante que le raisonnement fait illusion. Un élève au
comportement violent pourrira la classe comme la pomme pourrit le
panier. Une classe est un panier et un élève est une pomme. Où se
trouvent les adultes ? Mettre des élèves en classe, c’est mettre des
pommes dans un panier ? Quand vous déposez vos enfants à l’Institut
chaque matin, vous souhaitez les récupérer à l’identique le soir ? Non,
vous espérez qu’ils apprennent quelque chose et vous faites confiance
aux enseignants. Quand on dépose une pomme dans un panier, on
souhaite la récupérer le soir à l’identique. Pour la croquer. Personne ne
dépose une pomme dans un panier pour qu’elle en sorte mieux formée
et plus éduquée ! L’éducation des pommes, vous connaissez ? Vos
enfants ne sont pas des pommes. Nous n’avons jamais fait le pari
d’éduquer des pommes, mais nous avons toujours fait le pari de
l’éducabilité des jeunes. Si comme le soutient Yves Mariani9 : « L’école
est un lieu où on vient faire des bêtises pour apprendre à ne plus en
faire », on ne peut pas en dire autant d’un panier de pommes. Les
jeunes grandiront et profiteront des relations qu’ils vivront avec les
autres. Ce sont toutes leurs différences qui sont la base de leurs
interrogations et donc des dialogues qu’ils noueront. Pour veiller à ce
qu’ils tirent un réel profit de ces confrontations, les élèves ont besoin
d’adultes compétents, des enseignants formés et non des papys
fatigués mais aussi d’autres personnes, animateurs sociaux, voire
psychologues. L’école ne relèvera pas les défis de demain par la
ségrégation des élèves : les violents d’un côté, les surdoués d’un autre,
‘Pommes saines, pommes pourries’ par Raphaël Charvet dans Le Soir des 4 et 5 septembre
2004
8
9
Directeur de collège français et formateur du milieu enseignant et éducatif
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les sous doués un peu plus loin… comme un panier de reinettes
étoilées, un panier de golden, un panier de booskop rouges… Mais
pour le défi de l’éducation de tous en milieu pluriel, l’école a besoin de
véritables professionnels de l’éducation et de l’accompagnement des
jeunes. C’est ce qu’on nous a promis. Là se trouve le cœur de la
prévention. Mais cela ne se fera pas avec l’économie de la
collaboration des parents.
Alors sortons définitivement de la logique de l’opposition et
entrons dans celle de la coopération ! Voilà pourquoi nous sommes
réunis ce soir. Je compte déjà sur vous et je vous en remercie.
Si vous aviez apporté un panier de pommes, je vous en prie,
déposez-le à la cuisine, nous en ferons de la compote que nous
mangerons ensemble ce soir. Mais d’ici là, j’invite Monsieur Delvaux,
président de l’Association des Parents à nous soumettre le menu du
Comité.
Merci de votre bonne écoute et bonsoir !
Yannick Dupagne, directeur
Intervention de l’Association des Parents
Mesdames, Messieurs
En ce début d’année, il serait du meilleur ton que je vous
adresse des vœux. Je pourrais énoncer quelques propos sur la
collaboration parents-écoles toujours franche et constructive, quelques
réflexions sur l’avenir de nos enfants, dont l’avenir sera radieux si l’effort
est copieux, quelques espoirs naïfs sur l’amélioration des budgets de
l’enseignement.
Je n’en ferais rien car il m’a semblé plus utile et urgent de vous
transmettre des propos et opinions que j’ai pris soin d’écouter autour de
moi durant cette période de rentrée. Je les ai captés avec deux
oreilles, l’une de parent de quatre enfants dont trois dans le secondaire,
l’autre de professeur aussi dans le secondaire, professeur « pas très
important », celui chez qui il n’y a pas de file lors des rencontres
parents-enseignants.
Et pourtant, vous avez entendu comme moi la semaine
dernière, le résultat de la troisième enquête en 20 ans sur la condition
physique de notre jeunesse : souplesse, endurance et force ne font que
diminuer, l’obésité précoce en est un des signes les plus visibles. Dans
une génération, les Kinés risquent d’avoir un fameux travail. L’ennui,
c’est qu’on apprend aussi qu’ils commencent à trop coûter à la
sécurité sociale ! On proclame sans cesse l’adage latin « mens sana in
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corpore sano », mais on continuera cette pratique honteuse dans un
pays riche d’organiser une collecte publique pour « le sport à l’école » !
A juste titre, les spécialistes préconisent que les jeunes reprennent goût
au mouvement avant que d’attraper des durillons aux fesses pour les
heures passées devant la T.V. ou la console !
Dans la foulée des programmes électoraux et les enjeux d’une
reprise économique, les médias se focalisent enfin sur la valeur de
l’enseignement technique et professionnel. Mais de quelle façon
parfois ! Dans le journal matinal de RTBF du 6 septembre, Jean-Pierre
Jacquemin interviewait les responsables de l’Université du Travail de
Charleroi. Il gaspilla de longues minutes à développer deux propos
sidérants. D’abord, il mit en exergue la réussite d’un ancien élève
devenu chirurgien vasculaire au CHU de Liège, bien qu’issu d’une
famille modeste. Avec un superbe manque de tact et surtout
d’objectivité, il rabattait ainsi au second plan l’excellence de centaines
de techniciens de toutes disciplines qui contribuent aux performances
de nos entreprises. Comme si le modèle de la réussite était de devenir
médecin. Une semaine plus tard, la ministre Aréna, sur la même
antenne, insistait sur la nécessité de revaloriser les professions manuelles.
A ce sujet il m’est venu à l’esprit trois suggestions :
a) Ne serait-il pas temps d’abandonner le sempiternel clivage
entre manuel et intellectuel par celui de métier d’initiative et métier
d’exécution. Faut-il moins de réflexion à un menuisier pour réaliser un
escalier à deux tournants qu’à un licencié en droit pour régler par jour
vingt dossiers d’assurance automobile ? Les césariennes d’un
vétérinaire sont-elles plus complexes que la détection d’une panne
dans le réseau électrique d’un quartier ? La responsabilité des équipes
de maintenance des avions de ligne est-elle moins importante que
celle des pharmaciens délivrant sur ordonnance des médicaments
industriels ? Les compétences et décisions de gestion des indépendants
seraient-elles moindres que les servitudes hiérarchisées d’universitaires
employés dans les secteurs publics ? N’est-ce pas de cette distinction
« initiative exécution » dont il est question quand on proclame la
nécessité actuelle de réactiver le goût d’entreprendre ?
b) On le sait, le technique et le professionnel bénéficient
rarement de l’enthousiasme d’un premier choix, mais le plus souvent du
dépit de l’échec en rénové général. On n’y monte pas, on si retombe !
Que ce discrédit soit généré par le conformisme de l’opinion publique
passe encore, mais qu’il soit entretenu au sein même de la corporation
des enseignants, voilà qui me semble plus grave. Le prestige de la
tâche d’enseignants serait-il différencié selon que l’on enseigne dans
une section professionnelle ou générale ? Dans ce principe, tout le
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monde proclamera « mais non, mais non » mais dans les faits,
reconnaissons sincèrement que c’est « mais oui, mais oui ». Si le
professeur est perçu comme un sous enseignant par ses pairs, ne nous
étonnons pas que les parents considèrent aussi leur enfant comme un
sous élève. Et si après tout on considérait le rénové général comme une
section technique parmi d’autres : celle où l’on apprend davantage à
s’exprimer par la parole et l’écriture, celle où les compétences
s’exercent sur les mots plutôt que sur la matière. Car un élève qui sort
de rhétorique sait-il faire autre chose que çà ? ce qui est loin d’être
péjoratif et d’ailleurs indispensable à beaucoup de professions.
c) le slogan répétitif d’école de la réussite si commode dans
les discours n’est-il pas porteur d’une sérieuse ambiguïté ? S’agit-il de la
réussite à l’école ou de la réussite d’une vie ? Jusqu’à présent ni le bon
sens, ni les études « psy » n’ont montré de parallélisme entre le niveau
d’étude et l’aptitude au bonheur. Les études sur le dopage aux
tranquillisants, la dépression et le suicide semblent au contraire
témoigner en sens inverse. Peut-être devrait-on tenir compte
davantage d’un principe bien connu : « plus on monte, moins il y a
d’oxygène ». Dans l’éducation familiale et dans l’instruction scolaire,
quelle part de réflexion et surtout de témoignages est-elle laissée à la
joie de vivre pour soi et avec autrui ?
Un autre leitmotiv nous assaille: celui de la violence à l’école.
C’est une tarte à la crème qui nous arrive en pleine figure à nous,
parents, car enfin, il s’agit bien d’un phénomène de société. Cela veutil dire qu’un trop grand nombre de nos enfants manquent de civilités,
de contrôle de soi, de sens de l’autre, de résistance à la frustration ? A
ce sujet bien que je ne vous demande pas de partager mon opinion, je
me réjouis que le projet de l’école des « caïds » soit au frigo. A ma
connaissance, on avait trouvé les murs pour les implanter mais on n’a
jamais rien dit sur la pédagogie pour les encadrer. Quels seraient les
apôtres ou les sadiques qui y enseigneraient ? N’y aurait-il pas intérêt à
élargir la réflexion, pas seulement à la violence à l’école mais à la
violence de l’école ? Ce n’est pas un secret même si c’est peut-être
encore un tabou de dire qu’elle existe à deux niveaux. A celui des
personnes d’abord : combien d’enseignants usés, désabusés, irritables,
ne souffrent-ils pas d’être en présence quotidienne de jeunes qui
deviennent des ennemis ? Je sais pour le vivre à l’occasion, que le
problème est délicat mais il faudra bien qu’on l’aborde avec nuance
et perspicacité. Mais la violence, non plus personnelle, se situe aussi à
un autre niveau, plus structurel. Si trop d’enseignants, renforcés par trop
de parents considèrent que leur mission est de sélectionner les meilleurs
plutôt que de promouvoir le plus grand nombre, alors l’école restera un
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lieu qui engendre un individualisme forcené: rivaliser, dépasser, gagner
et pour corollaire logique : stigmatiser, diviser et exclure.
S’il y a tant de décrochages scolaires, n’est-ce pas aussi parce
qu’il y a trop d’accrochages scolaires ? Quelles pirouettes logiques
devons-nous faire, nous adultes, parents et enseignants, pour dire à nos
jeunes dans le même souffle : il faut être solidaires, participer à CAP 48,
à l’opération 11.11.11, partager notre environnement, soutenir les plus
faibles et les opprimés, mais... si vous aidez votre voisin de classe à
l’interro ou à l’examen, c’est une faute gravissime qui s’appelle copier
et donc frauder.
Ne trouvez-vous pas que nous sommes saturés de
compétitivité ? L’économie, parait-il, nous impose la loi du plus fort.
C’est un choix, pas un fatalisme. Dans quelle impasse foutrons-nous nos
enfants et nos élèves si nous voulons qu’ils soient à la fois citoyens et
concurrents ? L’école est-elle faite pour apprendre à jouer des coudes
ou serrer les coudes ? Quand nos ados nous agacent à passer des
heures à tchater, pour rire, être curieux, se confier, se dire, bref pour
communiquer, je me demande parfois s’il ne réagissent pas
sérieusement à l’image réductrice que leur donnent d’eux-mêmes les
médias. Il faut gagner, donc éliminer les « génies en herbes », Eurokids,
StarAc, loft story et l’île au remords. Avec l’intimité de leurs gsm, ne
cherchent-ils pas à se dé-formater du statut passif de concurrent et de
consommateur, pour atteindre le rôle de complice et de convive ?
L’intimité de leur confidence n’est-elle pas la parade à l’imbécillité des
clips des pubs, où les shampoings provoquent l’orgasme, les poudres à
lessiver sont miraculeuses et les bagnoles font pâmer les nanas ! Toutes
ces stupidités, programmées exclusivement pour des parts de marché.
Ils se protègent peut-être aussi contre le catastrophisme
généralisé de l’information d’actualité. Elle n’est pas le reflet d’une
société, elle la fausse. Car partout, des humains construisent, créent
inventent, se passionnent, s’associent, s’entraident. Quelle proportion
d’images et de paroles leur sont-ils laissés à ceux-là qui montrent à nos
jeunes que la beauté de la vie mérite l’effort de l’apprendre ?
Les associations de parents et les éducateurs, si elles le
veulent, ont un réel pouvoir sur les médias, simplement en exprimant
collectivement leurs avis. Des structures et des relais existent déjà pour
cela. Concrètement, cela pourrait être un de nos objectifs durant ces
années.
Voilà, j’ai pris plaisir à remuer quelques idées, j’ai envie de faire
bouger quelques inerties, j’entrevois quelques parcours d’obstacle, et si
je vous ai essoufflés, excusez—moi, je suis prof de gym.
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Merci de votre attention.
Louis-Marie Delvaux, président de l’Association des Parents
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Classe de nuit
Une classe de nuit
s’est déroulée le mardi 7
septembre pour les classes
de 1A et B. Cette activité
nous a permis de nous
connaître et de prendre
contact avec les élèves qui
forment notre classe.
Nous
avons
participé
à
de
très
nombreuses activités de
CPA dont une qui consistait
à apporter un objet auquel
nous tenions beaucoup pour le présenter aux autres.
Nous avons mangé un excellent barbecue et nous avons
passé la nuit dans les chambres de l’institut.
Le lendemain, après un petit déjeuner copieux et convivial,
nous avons repris l’horaire normal des cours, très fatigués mais avec des
souvenirs plein la tête !
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Pas de fumée sans coca !
Interdiction des distributeurs de sodas ! Défense de vendre des
cigarettes aux moins de 16 ans !
La société et le pouvoir politique s’offrent l’illusion d’une
réponse au mal vivre des jeunes. Et l’école ? Que dit-elle ? Que faitelle ?
Le problème des assuétudes et d’une alimentation parfois
chaotique nous préoccupe bien évidemment. Le tabagisme est un réel
fléau et savoir qu’il peut s’acquérir à l’école nous dérange. D’autres
comportements nous interpellent : recours trop facile aux
médicaments, banalisation de la consommation de joints et surtout
d’alcool entre jeunes. Moins dramatiques mais tout aussi gênantes dans
le cadre scolaire, de mauvaises habitudes alimentaires, une gestion
maladroite des temps de travail et de repos ou de loisirs.
Nous avons décidé, fin de l’année scolaire
dernière, de faire de Saint-Berthuin une école sans
tabac, en nous rendant compte que la seule
interdiction de la fumerie ne résolvait pas tout. Contact
fut donc pris avec la FARES10, Fondation pour les
Affections RESpiratoires, mais dont l’action déborde
maintenant le seul problème du tabac.
FARES
L’objectif est d’entamer, avec l’aide de la
Fondation, une réflexion sur une éducation à la santé et
au bien-être dans la vie scolaire. Une première réunion,
début novembre, a rassemblé deux animatrices de la FARES, la
direction, quelques enseignants, le PMS et l’infirmière de l’école.
www.fares.b
e
Il ressort des divers échanges que
• La création d’une cellule santé à l’école serait utile, composée
au départ de profs, éducateurs, du PMS…
Rôle :
o servir de relais aux interpellations des élèves et les
répercuter vers les personnes qualifiées;
o être l’élément moteur de la réflexion sur la santé à
l’école ;
10
Une présentation complète de la FARES se trouve sur le site http://www.fares.be
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o communiquer l’information.
• La réflexion sur la santé doit
o partir de ce qui existe déjà, (il faut en faire l’inventaire, en
retenir tout le positif) et le renforcer. Elle doit s’inscrire
dans la culture de l’école.
o se faire sous la forme d’une éducation à la liberté, à
l’esprit critique, à l’exercice de la démocratie.
o partir du point de vue des jeunes, de leur appréciation
de la notion de santé et de risque.
Plusieurs réunions de préparation sont programmées au long
de l’année scolaire afin de préparer au mieux la mise en place de
cette cellule, que nous imaginons voir démarrer en septembre
prochain. Et que nous souhaitons voir s’ouvrir, à terme, aux élèves et
aux parents intéressés. N’hésitez donc pas à nous faire part de vos idées
et suggestions.
Thierry Lebrun, directeur adjoint
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De la ponctuation
Activité : Dans le cadre d’un cours sur la ponctuation, les élèves ont été invités à
poursuivre le poème de Maurice Carême « La ponctuation ».
Ponctuation
Ce n’est pas pour me vanter
Disait la virgule,
Mais sans mon jeu de pendule,
Les mots tels des somnambules
Ne feraient que se heurter.
C’est possible, dit le point.
Mais je règne, moi,
Et les grandes majuscules
Se moquent toutes de toi
Et de ta queue minuscule.
Ne soyez pas ridicules,
Dit le point-virgule.
On vous voit moins que la trace
De fourmis sur une glace.
Cessez vos conciliabules !
Ou tous deux, je vous remplace !
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Maurice Carême
Ne m’oubliez pas, dit le point d’interrogation.
Que feriez-vous sans moi ?
Sans moi, les questions n’existeraient pas.
Je ne suis peut-être pas, de vous tous, le plus droit,
Mais bien le plus sympa.
Tu as raison, dit le point d’exclamation !
Le plus droit, c’est moi !
Dans les phrases, je mets de l’émoi ou de la
joie,
Mais, je ne m’exclame pas comme toi.
Nous sommes les triplés, disent les trois petits points …
Quelques pointillés et le tour est joué !
Le suspense ? Nous aimons le provoquer !
Hélas, on ne peut nous remplacer
Mais on ne peut non plus nous oublier …
Nous sommes les jumeaux, disent les deux points.
Ne nous confondez pas avec des grumeaux !
Vous pouvez nous rencontrer dans les journaux
Ou sur les tableaux !
Nous sommes si beaux !
Amandine Defays et Johanna Sonnet 1ère E
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Deux stars de la WNBA à Saint-Berthuin…
Nakia Sandford et Rebecca Brunson sont
deux Américaines de 28 et 22 ans, professionnelles de
basketball en WNBA, écoutant du Hip Hop et jouant
(pour arrondir – confortablement – leurs fin de mois)
dans la plus qu’honorable équipe du DEXIA Namur.
Dans le cadre du cours d’anglais L1 en rhéto, ces
deux joueuses ont bien voulu nous consacrer du
temps pour répondre à nos nombreuses questions.
En voici un petit compte rendu…
QuickTime™ et un
décompresseur TIFF (non compressé)
sont requis pour visionner cette image.
Nakia nous provient de Géorgie. Rebecca, quant à elle, vit à
Washington. Cela fait un mois déjà qu’elles se sont installées chez nous
et leur contrat devrait encore pouvoir les faire rester six mois sur notre
bon vieux sol belge !!! Apparemment, le temps chez nous est vraiment
pitoyable car elles nous ont toutes les deux fait part de leur avis à ce
sujet… Par contre, pour ce qu’il en est des belges, il paraît que nous
sommes très accueillants ! La vie en Amérique à l’air moins chère. Plus
particulièrement au niveau du prix du mazout ! Nakia nous a d’ailleurs
affirmé que si elle devait vivre ici un jour, ce serait en vélo ou en scooter
qu’elle se déplacerait.
Point de vue nourriture, elles
optent toutes les deux pour leur cuisine
américaine. Je ne suis pas certain que
ce soit le bon choix ! Mais elles
reconnaissent
entièrement
notre
palmarès de spécialités culinaires :
gaufres, chocolat, frites et la bière
belge bien entendu… (Mais Nakia
préfère la polonaise !). Elles apprécient
mieux la loi américaine pour la
consommation d’alcool : âge minimum
de 21 ans et interdiction de boire en
rue.
Rebecca Brunson
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Elles ont toutes les deux joué
au basket dans l’équipe de leur
université et pour y arriver, ont d’abord
dû être reconnues dans l’équipe de leur
école. Pour ce sport, nos deux joueuses
doivent supporter les voyages, les
séparations. Nakia par exemple a déjà
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joué 4 années en France (elle y a rencontré son équipe actuelle), en
Israël et en Corée du Sud pendant 3 ans ! De plus, lorsqu’on leur
demande ce qu’elles font de leurs temps libres, elles nous répondent
simplement qu’elles n’en ont pas! C’est normal lorsque l’on a deux
entraînements par jour (excepté le lundi ou il n’y en a qu’un !) et deux
matchs par semaine !!! Par contre, pour ce qu’il en est de la convoitise
des stars, c’est pas trop mal… Elles ont rencontré Iverson dans une
soirée et Nakia a même serré la main du plus grand joueur de tous les
temps, j’ai nommé Michael Jordan ! Rebecca n’a pas vraiment de
joueur préféré. Nakia, elle, est fan de Kevin Garnett qui a été nommé
dernièrement meilleur joueur de la NBA.
Elles adorent leur pays mais n’apprécient pas trop leur
président et ses façons de présider. Elles sont contre la guerre en Irak
(leurs cousins, leurs amis sont là bas en train de se battre). Elles n’ont
pas pu voter car elles étaient en Belgique et n’avaient à ce moment là
pas d’adresse. Une chose qui
est certaine, c’est qu’elles
n’auraient pas voté pour
Bush ! Sur le sujet de la peine
de mort, Nakia est pour car,
comme elle le dit si bien, elle
en a marre de payer des
taxes
pour
nourrir
les
criminels ! Rebecca, quant à
elle est totalement contre.
Pour
terminer
comme il se doit ce petit
compte rendu, je tiens à
vous faire part du projet de
Nakia (qui vous vous en
doutez était plus causante)
et qui, après sa carrière chez
nous, voudrait continuer à
jouer dans la WomenNBA
pour l’équipe des Mystics,
mais qui surtout, après tout
ça, aimerait apprendre à lire
et à écrire à des enfants…
Nakia Sandford
Bon et bien voilà ! C’est fini. Sympa ces américaines. Mais
qu’est ce qu’elles sont grandes !!!
Morgan Dubois, 6e année
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Jeu de l’oie
Le vendredi 26
novembre, les élèves de
1ère
secondaire
ont
organisé un jeu de l’oie
pour leurs parents. Ce
jeu, qui avait pour
thème : « Je me situe, je
m’oriente », était basé
sur les cours : math, EDM,
sciences… Les parents,
répartis par groupes de
6-7 personnes, ont été
ravis des activités que
leurs enfants leur ont fait
vivre. Le groupe qui a remporté le plus de points s’est vu récompenser
d’un bic, merci « Vittel », sponsor officiel !
Après le jeu, certains se sont retrouvés autour d’une table pour
partager un repas et un petit verre.
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Dans les coulisses, les enseignants retroussent les manches…
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L’histoire de…
Ce mardi 26 octobre, les élèves du complément français de 6e année nous ont offert
une soirée exceptionnelle. Ils ont présenté leur création : un livre de textes originaux,
compositions profondes, tendues entre le rêve et le réel, tissées autour d’un même thème : ‘Fiche
le camp’.
Nous nous étions réunis ce mardi après l’école devant la
cafétéria, il manquait une personne… le professeur bien entendu, il
était en retard. Le temps passait, il nous fallait faire vite. Dès notre
arrivée, il fallait mettre de l’ordre, les tables et les chaises n’étaient pas
rangés. Les préparatifs commençaient, première étape : disposer les
chaises pour accueillir le public. Pendant ce temps-là, les autres
préparaient le bar.
Un peu plus loin, notre professeur Monsieur Marchal à la
guitare accompagné par Grégory Vandamme (un ancien de l’école)
au darbouka et enfin Catherine Bally au violon.
Le temps passait, à peine les préparatifs étaient-ils terminés
que les premiers spectateurs arrivaient. Le stress montait au fur et à
mesure que les gens arrivaient.
20 h 30, le coup d’envoi de la soirée est donné par Amélie qui
nous lisait son histoire. Entre deux extraits le groupe nous interprétait une
de ses petites mélodies.
Chacun à son poste, la soirée se passait tranquillement ‘à la
bonne franquette’, comme dirait Monsieur Marchal. Tour à tour, les
élèves passaient accompagnés d’extraits musicaux.
Et c’est ainsi que s’est déroulée notre soirée, la soirée des
rhétos ‘français complément’.
Maxime Charue, 6e
Fiche le camp ; un thème d’évasion, de rêves, de liberté. Une
extraction vers l’infini, l’inaccessible. Un moment de colère ou de
tendresse qui permet de se définir capable. Capable de tout lâcher…
dans la mort, dans l’urgence, dans l’absence. Absence lors d’un
moment, lors ou moment qui définit les choses.
Fiche le camp ; des présences, toutes différentes et pourtant
tellement importantes. Des pensées, originales ou réalistes, imaginaires
ou simplistes, qui amènent des suites d’idées, des morceaux d’un « je ne
sais quoi ».
Fiche le camp ; un moment, un livre, une histoire. L’histoire de
la naissance d’un bouquin, de notre bouquin. Créé dans l’urgence
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pour mieux en apprécier les instants si rapides de sa construction. Ces
instants qui, l’espace d’un moment, nous ont fait vivre dans la peau
d’écrivains, d’auteurs… Deux heures volées durant quelques petites
semaines et puis un résultat ; des textes mis à la suite l’un de l’autre, des
images, des noms et pour parfaire une illusion devenue réelle ; une
couverture, une ouverture au monde extérieur… des lecteurs. C’est à
ces lecteurs que je m’adresse : merci à vous, parents, amis qui, de par
votre présence, nous avez félicités. Merci à tout le petit monde littéraire,
grâce à qui ce bouquin est né mais aussi merci à vous, Monsieur
Marchal sans qui rien n’aurait existé.
Joanie Cluentius, 6e année
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Un magasin Oxfam dans l’école
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JAZZ et VOIX = VOXTET
Voxtet ? Jazz ? Voix ?
Quel est le lien entre ces trois noms ?
Voxtet est le nom du groupe spécialisé dans le jazz vocal que
les élèves de première année ont accueilli dans le cadre du cours de
musique.
Ce groupe nous arrivait de loin puisqu’il est originaire de Tchéquie.
Voxtet est composé de six personnes réparties entre différents
registres de voix : 2 basses, 2 ténors, une alto et une soprano. Aucune
guitare, aucune batterie, aucun synthétiseur pour les accompagner. Un
seul instrument : La VOIX. Tout est fait avec cet instrument surprenant :
mélodie, accompagnement, rythmique.
Les membres du groupe sont tous originaires de la région de
Vysocina, au Sud-est de Prague. La plupart des chanteurs ont débuté
leur carrière musicale au sein d’une chorale. Leur répertoire est
consacré en grande partie à des retranscriptions vocales de chansons
populaires, folkloriques, gospels et jazz.
Voxtet se produit dans son pays et en Suisse. Saint-Berthuin
était une escale avant une tournée aux Etats-Unis.
Surprenant,
chouette,
déroutant,
intéressant… Voilà quelques
termes pour qualifier ce
moment passé avec cette
musique inconnue pour une
grande partie de nos élèves
de première.
Pascale Conjaerts, professeur
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Chiny, édition 2004
La première semaine d’octobre fut très sportive pour les élèves
de 3e année de l’option ‘éducation physique’. Du lundi au vendredi, ils
ont alterné le VTT, le kayak et la course d’orientation… avec quelques
heures – pénibles ! – d’étude en soirée.
Le beau temps était de la partie et le soleil a rempli tous les
visages !
Les élèves de 4e année n’ont pas pu suivre le mouvement. En
effet, le groupe sportif du 2e degré était tellement important que le
centre Adeps du Liry a refusé d’accueillir tout le monde. Une fois n’est
pas coutume !
Mais ce n’est que partie remise. Le sport en sortira vainqueur
grâce aux professeurs qui cherchent une contrepartie intéressante.
Pourvu qu’ils la trouvent !
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Les résultats de nos anciens (1re partie)
Voici les premiers résultats que nous avons reçus des hautes
écoles et universités fréquentées par nos anciens élèves. C’est avec
fierté que nous la publions, en attendant les autres listes…
ULG (Liège)
Isabelle Bonniver
Jean-Philippe Bourg
Céline Dermience
Pierre Gérard
Marie Henry
Alexandra Janse
Frédérique Konstantatos
Perrine Maisetti
Thomas Richir
Janique Scoys
Géraldine Vandevorst
AESS sciences chimiques
DEC 2 océanologie
1re candidature en sciences pharmaceutiques
2e ingénieur civil géologue
2e doctorat en médecine vétérinaire
1re candidature en science psychologique et éducation
1re licence en information et communication
2e licence en droit
DEA et doctorat en sciences appliquées
2e ingénieur civil géologue
Doctorat en sciences médicales
UCL (Louvain-la-Neuve)
Jérôme Anciaux
Julie Beguin
Quentin Blommaert
Laurence Bouvin
Valentine Charlot
Cyrielle Claes
Stéphan Clarinval
Bénédicte Crasset
Mathieu Decoster
Stéphanie Deheneffe
Arnaud Dermine
Julie De Vreese
Hélène Devroye
Nyi-Duga Duga
Dariusz Dynerowicz
Emilie Forthomme
Christophe François
Magda Geerinck
Sang Hoon Geubel
Olivier Godfroid
Stéphanie Godfroid
Pierre Goffinet
Séverine Goret
David Harvengt
Valérie Hennaux
Thomas Kesteman
Didier Lamarche
François Lambert
Amaury Lebrun
DES en sciences actuarielles
1re licence en kinésithérapie et réadaptation
2e candidature en langues et littératures germaniques
1re licence en histoire de l’art et archéologie
Doctorat en sciences psychologiques
1re candidature en droit
2e licence en politique économique et sociale
3e licence en droit
2e année grade bio-ingénieur
3e année du grade de docteur en médecine
2e licence en sciences géographiques
DES en sciences de la motricité
1re licence en sciences biomédicales
DES en économie et gestion
1re licence en droit
Agrégation de l’enseignement secondaire supérieur
3e année du grade d’ingénieur civil en mathématiques appliquées
e
5 année DES anesthésie-réanimation
2e licence en sciences de gestion
2e candidature en sciences psychologiques et de l’éducation
3e année du grade de docteur en médecine
DEA en économie et gestion
e
2 année grade bio-ingénieur
DEC complémentaire en sciences actuarielles (1re partie)
1re année du grade de docteur en médecine
4e année du grade de docteur en médecine
DEC de 1er cycle en philosophie
DEA en sciences politiques et sociales
3e licence en droit
Une école en projet
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Isabelle Leparlier
Sandrine Magnette
Laurent Marchal
Valérie Martin
Florence Meessen
Azanga Nalini
Anne-Michèle Paridaens
Luc Parmentier
Thibaud Petit
Damien Philippot
Christophe Pinoy
Fabien Rubay
Maxime Stassin
Marie Steinier
Laurence Soetens
Gaëtano Termine
Adrien Thirot
Dorothée Van Heugen
Xavier Van Overmeire
Anne Vause
Sophie Vause
Jean-François Vieslet
2e licence en information et communication
4e année du grade de docteur en médecine
2e licence et AESS en histoire
1re licence en sciences psychologiques
Candidature en sciences économiques et de gestion
2e année grade de docteur en médecine
2e année grade bio-ingénieur
DEC en management
1re candidature en sciences psychologiques et de l’éducation
2e licence en droit
2e licence en sciences du travail
1re licence en sciences biologiques
2e licence en kinésithérapie et réadaptation
1re candidature en langues et littératures germaniques
2e licence en sciences du travail
1re candidature en sciences économiques, sociales et politiques
1re licence en information et communication
3e licence en sciences psychologiques
3e licence en droit et AESS sciences économiques
3e licence en sciences psychologiques
1re licence en sciences politiques
1re licence en histoire
Facultés Universitaires Notre-Dame de la Paix (Namur)
Philippe Amand
Julie Anciaux
Marie-Adèle Blommaert
Lionel Delire
David De Vreese
Marjorie Dufaux
Seweryn Dynerowicz
Emilie Faure
Gilles Genard
Christophe Gérard
Nathalie Gyselinx
Jérôme Jadoulle
Cédric Jeanmart
Carole Lannoy
Elodie Larose
Bertrand Marchal
Carole Moiny
Olivier Montens
Olivier Pire
Céline Romainville
Michaël S’Jongers
3e licence en sciences de gestion
3e maîtrise en informatique
2e candidature en philosophie
3e maîtrise en sciences économiques
3e maîtrise en informatique
3e candidature en médecine
2e candidature en informatique
2e candidature en sciences chimiques
1re licence en sciences physiques
1re candidature en sciences économiques et de gestion
1re candidature en sciences économiques et de gestion
3e maîtrise en informatique
2e candidature en informatique
2e candidature en sciences pharmaceutiques
e
2 candidature en sciences pharmaceutiques
2e maîtrise en sciences économiques
1re licence en sciences biologiques
Agrégation de l’enseignement secondaire supérieur
2e candidature en informatique
e
2 candidature en droit
3e maîtrise en informatique
Faculté universitaire des sciences agronomiques (Gembloux)
Philippe Depoplimont
Christine Frédérickx
Arnaud Gotanègre
Sébastien Janas
36
Agrégation de l’enseignement secondaire supérieur
1re candidature
3e bioingénieur eaux et forêts
2e candidature
Une école en projet
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EPHEC (Bruxelles)
Carole Bosschaert
Emilie Lessire
2e année commerce extérieur
2e année Marketing
FUCAM (Mons)
Odile Malevé
PME
Mathieu Petit
FlorenceVanderperre
Nadia Zemni
PME
1re lic. en Gestion de l’entreprise, Majeure en Management des
2e licence en Gestion de l’entreprise, Majeure Marketing
2e ingéniorat de Gestion
1re lic. en Gestion de l’entreprise, Majeure en Management des
Une école en projet
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Sommaire
BONNES FETES DE FIN D’ANNEE ! ........................................................................................1
NOS RHETOS A BRUXELLES......................................................................................................2
CLASSES VERTES A AMBLETEUSE..........................................................................................3
ECHOS DE LA REUNION DE RENTREE....................................................................................8
INTERVENTION DE LA DIRECTION DE L’ECOLE........................................................................... 8
INTERVENTION DE L’ASSOCIATION DES PARENTS ................................................................... 16
CLASSE DE NUIT.........................................................................................................................21
PAS DE FUMEE SANS COCA !...................................................................................................22
DE LA PONCTUATION ...............................................................................................................24
PONCTUATION ...................................................................................................................... 24
MAURICE CAREME ................................................................................................................ 25
DEUX STARS DE LA WNBA A SAINT-BERTHUIN… .............................................................26
JEU DE L’OIE...............................................................................................................................28
L’HISTOIRE DE… .......................................................................................................................30
UN MAGASIN OXFAM DANS L’ECOLE ..................................................................................32
JAZZ ET VOIX = VOXTET .........................................................................................................33
CHINY, EDITION 2004 ................................................................................................................34
LES RESULTATS DE NOS ANCIENS (1RE PARTIE) ................................................................35
ULG (LIEGE)........................................................................................................................ 35
UCL (LOUVAIN-LA-NEUVE) .................................................................................................. 35
FACULTES UNIVERSITAIRES NOTRE-DAME DE LA PAIX (NAMUR)............................................. 36
FACULTE UNIVERSITAIRE DES SCIENCES AGRONOMIQUES (GEMBLOUX).................................... 36
EPHEC (BRUXELLES)........................................................................................................... 37
FUCAM (MONS).................................................................................................................. 37
SOMMAIRE ..................................................................................................................................38
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Une école en projet
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