L`initiative du mois

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L`initiative du mois
L’initiative du mois
Coiffure de Paris, un centenaire qui décoiffe !
Fort de son siècle d’existence, Coiffure de Paris a décidé de faire sa révolution digitale. En 2014,
à l’occasion du lancement de sa nouvelle formule, le magazine de référence des professionnels
de la coiffure s’est lancé à la conquête du web. Avec des réseaux sociaux fédérateurs et une
newsletter efficace, le titre centenaire récolte aujourd’hui les fruits d’une stratégie en phase
avec son temps.
#ilovemycoiffeur. Cette phrase simple est le slogan d’une campagne révélatrice du succès de Coiffure de
Paris sur les réseaux sociaux. En juin 2015, à l’occasion de la sortie de son premier supplément dédié aux
clients des salons de coiffure, l’équipe glisse dans chaque magazine une bulle siglée #ilovemycoiffeur en
invitant les abonnées à se prendre en photo avec leurs clients, puis à leur envoyer et à les partager sur les
réseaux sociaux. Une vraie réussite puisque plus de 300 selfies ont été reçus par la rédaction. « Nous avions
besoin de nous positionner dans la relation très forte entre le coiffeur et son client, explique Patricia
Thouanel-Lorant, l’éditrice du magazine. En surfant sur la tendance du selfie, #ilovemycoiffeur nous a
permis de nous rapprocher de nos lecteurs tout en modernisant notre image. »
Une stratégie digitale construite pas à pas
Retour en 2014. Le magazine a besoin d’élargir son lectorat et souhaite rajeunir son lectorat. Mais la
concurrence est rude et le parti pris, jusque-là très artistique, du magazine est un peu éloigné du quotidien
des coiffeurs. Le digital s’impose alors comme le moyen idéal pour gagner à la fois en proximité et en
modernité. Sous l’impulsion de la rédactrice en chef, l’équipe se lance donc sur Facebook, Instagram et
Pinterest. « Nous n’avons pas fait d’études en amont, raconte Patricia Thouanel-Lorant, mais nous avons
beaucoup regardé ce qui se faisait ailleurs, testé différents types de publications et surtout, nous faisons un
debrief de chaque publication pour identifier ce qui fonctionne. » Aujourd’hui, toute l’équipe de Coiffure de
Paris a pris le rythme : les contenus à publier sur les réseaux sociaux et dans les newsletters sont
déterminés lors de la conférence de rédaction mensuelle, en même temps que le sommaire du magazine
papier.
Une communauté fédérée sur le web
La page Facebook de Coiffure de Paris remporte un franc succès : plus 100 000 mentions « J’aime » (début
mars 2016) avec une communauté très active, qui n’hésite pas à profiter des moments de pause dans la
journée de travail pour consulter les publications, les commenter et les partager. « Le digital permet d’être
vraiment très proche de sa communauté et de mieux comprendre ses aspirations et ses évolutions, explique
Patricia Thouanel-Lorant. Cette proximité aide aussi à trouver des idées de contenus et des témoignages
pour le magazine. C’est très euphorisant même si ça nécessite beaucoup d’énergie ! »
Une stratégie digitale qui séduit les marques
Fort de ce succès, Coiffure de Paris attire de plus en plus les annonceurs. Mais, plus que le nombre de
consultations des publications des pages Facebook, Pinterest et Instagram, c’est l’engagement des
internautes qui les intéresse, c’est-à-dire les « likes », les commentaires et les partages des contenus. « Dès
que nous avons commencé à travailler sur l’amélioration de l’engagement des internautes les marques nous
ont contacté spontanément, se souvient Patricia Thouanel-Lorant. Aujourd’hui Coiffure de Paris est bien
identifié sur le marché et les marques nous envoient beaucoup plus de contenus. Mais attention, nous ne
publions que ceux qui correspondent à notre ligne éditoriale ! » Résultat : plus de visibilité pour les
annonceurs et de contenus inédits pour les internautes. C’est notamment pour satisfaire ces annonceurs que
Coiffure de Paris a lancé une newsletter gratuite en sept 2015. « It coiffure » est envoyée à 20 000 contacts
toutes les semaines et touche une cible plus large que le magazine imprimé. « Certains annonceurs seraient
partis si nous n’étions pas passés au digital, assure Patricia Thouanel-Lorant. Ils sont plusieurs à mettre
aujourd’hui 100 % de leurs investissements sur des supports digitaux. Désormais notre objectif est de
développer le native advertising, c’est-à-dire l’intégration des contenus des annonceurs dans le flux éditorial
et de ne pas se contenter de bandeaux publicitaires classiques. » Un nouveau défi que le titre est prêt à
relever haut la main !
Mars 2016