Contre le changement climatique, Air France s`engage à Madagascar

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Contre le changement climatique, Air France s`engage à Madagascar
http://corporate.airfrance.com
Juin 2012
Contre le changement climatique,
Air France s’engage à Madagascar
Devant l’immense défi que représente
le changement climatique, Air France
s’engage pour la réduction des émissions
de CO2 et contribue depuis 2008 à un vaste
projet de lutte contre la déforestation à
Madagascar.
En partenariat avec la fondation GoodPlanet
et en collaboration avec le WWF, Air France
participe à un projet d’envergure dans
lequel la protection de plus de 500 000
hectares de forêts est en jeu. Les objectifs
sont multiples : préserver des zones en
danger, reboiser ou restaurer de vastes
étendues de forêts et avant tout, travailler
avec les communautés locales à la gestion
durable de ce patrimoine vivant.
Trois ans après le début du programme
de conservation des forêts entrepris par
Air France, GoodPlanet et le WWF, les
résultats viennent conforter la compagnie
dans son choix : les démarches entreprises
dans chaque domaine du programme
portent leurs fruits. De nouvelles aires
protégées garantissent l’avenir de la forêt
malgache, des milliers de familles locales
ont été sensibilisées aux enjeux de la
protection de leurs forêts et les actions
menées contribuent à aller toujours plus
loin dans la mesure scientifique des
stocks de carbone forestier.
Cet engagement fort de la compagnie vient
accompagner une politique responsable
menée dans tous les domaines, qu’il
s’agisse des investissements permanents
dans une flotte moderne ou de la recherche
dans les carburants alternatifs. En agissant
sur tous ces leviers, Air France a l’ambition
d’apporter sa contribution à la lutte contre
le changement climatique.
© Edward Paker / WWF-Canon
Contre le changement
climatique, Air France
participe à la lutte contre
la déforestation
Le changement climatique est l’un des plus
grands défis environnementaux auxquels la
planète est confrontée. La contribution du
transport aérien mondial aux émissions de
gaz à effet de serre d’origine humaine est
d’environ 2%. Cette part progresse néanmoins de façon mécanique en raison de la
croissance continue du secteur.
Acteur engagé dans le combat pour
la réduction des émissions de CO2,
Air France prend part à l’effort collectif en participant à un projet de lutte
contre la déforestation.
La déforestation représente plus de
15% des émissions de gaz à effet
de serre, presque 8 fois plus que le
secteur du transport aérien
Les experts estiment aujourd’hui que la
déforestation est à l’origine d’environ 15%
à 20% du total des émissions globales des
gaz à effet de serre, c’est-à-dire davantage
que le secteur des transports, tous modes
confondus.
Au cours des 50 dernières années, la
planète a perdu environ 50% de ses
forêts1 : environ 13 millions d’hectares de
forêts disparaissent chaque année dans
le monde, soit l’équivalent de plus de trois
fois la superficie de la Suisse, ou encore 36
terrains de football par minute.
au cours des 50 dernières années. Selon
le Ministère de l’Environnement et des
Forêts malgache, il subsiste aujourd’hui environ 9,3 millions d’hectares (93 000 km²)
de forêts naturelles. L’essentiel de la forêt
a été détruit par la pratique de l’agriculture
sur brûlis, la création de pâturages ou la
collecte de bois de feu.
Actuellement, le taux de déforestation
annuel moyen à Madagascar est de 0,55%
de la superficie forestière.
En partenariat avec GoodPlanet,
Air France soutient depuis 2008
un projet de très grande ampleur
couvrant plus de 500 000 hectares de
forêt à Madagascar
Face à ces constats, Air France a décidé
en 2008 d’investir 5 millions d’euros afin de
soutenir un projet de lutte contre la déforestation à Madagascar. Cette opération est
réalisée en partenariat avec GoodPlanet,
fondation présidée par Yann Arthus-Bertrand
qui œuvre à la sensibilisation et à l’éducation
du public à l’environnement.
Sur place, GoodPlanet a choisi le WWF
pour mener le Programme Holistique de
Conservation des Forêts (PHCF). Le WWF
est présent sur l’île depuis près de 50 ans
et y a développé de nombreux projets de
protection des forêts, avec la participation
active des communautés locales.
Plusieurs activités ont été définies pour
mener à bien ce projet :
• La mise en place de nouvelles aires
protégées
• Le transfert de gestion des ressources
naturelles aux communautés locales
• La restauration de paysages forestiers
dégradés
• Le reboisement à vocation de production
de bois d’énergie
Les objectifs du projet :
- Réduire la déforestation et la dégradation des forêts à Madagascar
Ce programme, dont la compagnie est
l’unique partenaire financier, porte sur une
surface de plus de 500 000 hectares de
forêts à protéger. Ce sont ainsi plus de 32
millions de tonnes de carbone stockées
qu’il s’agit de préserver en réduisant le taux
actuel de déforestation.
- Aider au développement humain
- Protéger la biodiversité
- Faire avancer les connaissances
en matière de foresterie carbone
1
Source : Food and Agriculture Organization 2005
Partout dans le monde, la destruction des
forêts entraîne des problèmes climatiques
en accroissant les émissions de gaz à effet
de serre. La déforestation a également de
forts impacts sociaux et économiques car
des millions d’êtres humains dépendent
de la forêt pour subvenir à leurs besoins
en eau, en nourriture et en matériaux de
construction.
A ces conséquences s’ajoutent des problèmes d’érosion, la forêt jouant un rôle de
protection des sols et des bassins hydrographiques, et donc de nombreuses sources
d’eau. Enfin, la déforestation provoque des
pertes massives de biodiversité : 75% des
espèces animales et végétales terrestres de
la planète vivent dans les forêts.
Comme le reste du monde, Madagascar
a perdu la moitié de son couvert forestier
© GoodPlanet / Action Carbone
2
Les sites du projet
Les activités du programme sont menées
sur 5 sites du WWF qui se répartissent sur deux types de forêt :
• Forêt humide : 379 974 hectares
Site d’Andapa-Bealanana : 194 976 ha
Site de Fandriana-Marolambo : 24 406 ha
Site d’Ivohibe et site de Vondrozo : 109 238 ha
Site de Fort-Dauphin (forêt humide) : 51 354 ha
• Forêt épineuse : 126 798 hectares
Site de Fort-Dauphin
Andapa-Bealanana
Fandriana-Marolambo
Ivohibe-Vondrozo
Ecorégion Forêt humide
Ecorégion Forêt épineuse
Sites du projet
Fort-Dauphin
3
Trois ans après le début
du programme, Air France,
GoodPlanet et le WWF
mesurent leurs premiers
succès
Alors que le Programme Holistique de
Conservation des Forêts à Madagascar a
achevé sa troisième année, les résultats
obtenus sont très encourageants.
- Près des 350 000 hectares de
nouvelles aires protégées ont été
sécurisés
- Déjà 29 contrats de transferts de
la gestion des ressources naturelles
ont été officialisés et ritualisés
- Les objectifs de reboisement ont
d’ores et déjà été atteints à Vondrozo (90 hectares) et quasiment à
Andapa (93 hectares) et Ivohibe (75
hectares)
- Les techniques agricoles alternatives aux cultures sur brûlis sont
essayées et adoptées par 5 000
ménages exposés aux différentes
techniques ou pratiques, soit un
taux d’adoption de plus de 17%
- Les audiences ont plus que triplé
en moyenne lors des campagnes
d’information, d’éducation et de
sensibilisation sur les effets du
changement climatique, et certaines
autorités locales s’engagent désormais sur ce thème
La création de nouvelles aires protégées couvrant 350 000 hectares
Créer des aires protégées permet de garder intactes des zones entières afin d’en
préserver l’écosystème. Dans le cadre du
programme de conservation des forêts à
Madagascar, les populations sont intégrées
à la démarche de protection à travers l’intégration de modes de gestion durables.
Aujourd’hui, la quasi-totalité des 350 000
hectares de nouvelles aires protégées
(NAP) en cours de création ont été sécurisés par un arrêté interministériel de mise en
protection temporaire globale.
© Air France
On note également une réduction tangible
des défrichements dans les zones des
NAP en création.
L’appui aux communautés locales
dans la gestion durable de leurs
forêts, sur une surface de 140 000
hectares
Les transferts de gestion sont basés sur
le principe de responsabilisation des populations locales afin qu’elles deviennent
autonomes dans la gestion durable de leur
forêt.
A ce jour, 29 contrats de transferts de la
gestion des ressources naturelles (TGRN)
ont été officialisés et ritualisés à Fandriana-Marolambo, Vondrozo et Andapa/
Bealanana. A cela s’ajoutent 80 autres
secteurs en cours de transfert. Les TGRN
déjà en place, ainsi que ceux en cours
d’établissement, couvrent une superficie
totale d’environ 205 000 hectares.
L’aide aux communautés prévoit également
des alternatives durables et rémunératrices
aux cultures sur brûlis. Dans ce cadre,
25 600 ménages sont aujourd’hui sensibilisés et 5 000 ont déjà adopté au moins une
des techniques.
hectares de bas-fonds aménageables en
rizières et plusieurs centaines d’hectares
de terres aménageables en champs de
culture. Il bénéficiera directement à plus de
300 ménages et indirectement à davantage
encore car les 150 hectares peuvent être
étendus à 500 hectares.
La restauration des 20 000 hectares
de paysages forestiers dégradés
L’objectif de 20 000 hectares est aujourd’hui
atteint. En vue de rendre durable ces entreprises de restauration, 500 paysans ont été
formés sur les techniques de restauration
forestière.
Le reboisement des 3 000 hectares de
terrains
Les objectifs de reboisement du programme ont été atteints à Vondrozo et
quasiment à Andapa et Ivohibe. Au total,
1 060 hectares ont été reboisés.
Le programme a en outre permis de former
500 pépiniéristes et de mettre en place
48 pépinières qui assurent la pérennité du
programme.
Par exemple, à Fandriana-Marolambo,
une communauté utilise le Système de
Riziculture Intensive (SRI) dans deux tiers
des rizières. Le barrage de Fandriana-Marolambo va permettre d’irriguer environ 150
4
Quelles sont les alternatives aux
cultures sur brûlis ?
On en distingue principalement quatre :
• Les pratiques génératrices de revenus additionnels, qui permettent de
rendre les villageois moins dépendants
des produits forestiers pour subvenir à
leurs besoins quotidiens. Parmi ces pratiques figurent l’apiculture, l’aviculture,
la pisciculture et la culture de rente (par
opposition à la culture vivrière) comme
les plants de girofliers, caféiers, litchi,
poivre ou vanille.
• Les pratiques de diversification
des cultures, qui permettent d’obtenir
un équilibre nutritionnel plus approprié
notamment entre deux périodes de
récolte. Elles incluent les cultures
maraichères, l’arboriculture fruitière,
l’amélioration des systèmes de pêche.
La biodiversité à Madagascar
Au niveau mondial, Madagascar fait
partie des 35 régions que le WWF
estime prioritaires pour la protection de la
biodiversité.
Bien que petites comparées à celles du
Brésil ou de l’Indonésie, les forêts de
Madagascar abritent une diversité d’espèces animales et végétales pratiquement
aussi grande. On y estime à 250 000 le
nombre d’espèces animales et végétales
présentes et plus de 70% de celles-ci
ne se rencontrent nulle part ailleurs. Rien
qu’entre 1999 et 2010, les scientifiques
ont découvert 615 nouvelles espèces à
Madagascar, dont 41 mammifères.
Cette biodiversité unique doit faire face à
de nombreuses menaces, dont l’une des
plus graves est la déforestation.
© WWF
• Les pratiques qui augmentent le
rendement des cultures et permettent
de réduire les besoins en superficies de
terrains pour produire la même quantité
de nourriture. Les systèmes de riziculture intensive et de riziculture améliorée,
peuvent ainsi tripler les rendements
agricoles par rapport aux pratiques
traditionnelles.
• Les pratiques qui utilisent mieux
les ressources, comme le recours
à des foyers améliorés. Le bois reste
quasiment la seule source d’énergie
domestique en milieu rural. Il est donc
indispensable de l’utiliser de manière
plus rationnelle et plus durable.
À ces quatre types d’alternatives, il faut
ajouter la construction d’infrastructures
hydro-agricoles (petits barrages et systèmes d’irrigation) pour aménager des
terrains jusqu’à présent non valorisés.
Le but est ici d’augmenter la superficie
des terrains de culture et de réduire indirectement le risque de conversion des
terres forestières en terres agricoles.
© Air France
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Un projet qui s’inscrit dans la durée
en travaillant à l’amélioration des
connaissances sur la mesure du
carbone dans les forêts
• 19 millions de tonnes d’émission de
CO2 évitées sur 20 ans
• Mesurer l’impact des actions entreprises sur la réduction des émissions
de CO2 et la séquestration de carbone
dans les reboisements REDD1
Les études liées au carbone forestier font
partie intégrante du projet. Réalisées en
collaboration avec de nombreux partenaires
scientifiques malgaches ou étrangers, elles
ont pour but d’améliorer les connaissances
sur les outils de mesure du carbone forestier et de mesurer précisément l’impact des
activités déployées sur le terrain.
En effet, au-delà de lutter directement contre
la déforestation, les actions entreprises sur
le terrain sont autant d’opportunités de
mesurer les variations de stock de carbone
dans les zones du projet et ainsi d’inscrire
le programme dans la durée.
Ces études contribuent également à
l’élaboration d’une vision REDD1 plus globale pour Madagascar et à l’utilisation des
connaissances acquises pour alimenter
les discussions lors des négociations sur
le futur du Protocole de Kyoto après 2012.
Les résultats du programme ont été régulièrement communiqués lors des COP
(conférences de l’ONU sur le climat) de
Poznan, Copenhague, Cancun et Durban,
ainsi qu’à l’occasion de divers ateliers
nationaux et internationaux.
Madagascar a en outre choisi d’étendre
à tout le pays la méthodologie mise en
oeuvre par le PHCF pour l’évaluation de la
biomasse aérienne.
©Fondation GoodPlanet
• Des méthodes innovantes utilisant
des technologies avancées
De nombreux partenaires malgaches
ou étrangers travaillent en étroite collaboration sur ce programme. Parmi eux,
on compte :
Pour réaliser ces études, l’accent a été mis
sur l’acquisition et l’analyse d’images satellites, la réalisation d’inventaires forestier selon des méthodes traditionnelles (mesures
dendrométriques) et leur couplage avec
des outils innovants comme la technologie
LiDAR2 (laser aéroporté).
• des instituts de recherche tels que
l’Ecole Supérieure des Sciences
Agronomiques (ESSA-Forêts), l’Institut
et Observatoire de Géophysique
d’Antananarivo (IOGA), l’Institut de recherche pour le Développement (IRD),
le Laboratoire des Radios Isotopes
(LRI), le CIRAD et l’Institut Carnegie
pour la Science
Parmi les résultats obtenus, on peut souligner :
- La cartographie de l’occupation du sol
dans les régions de référence la première
année du projet, à partir des images satellite SPOT à très haute résolution et de
validation sur le terrain.
• des bureaux d’études et d’expertise
spécialisés : le Laboratoire des Recherches Appliquées (LRA)
• le Ministère Malgache de l’Environnement et des Forêts et ses instances
régionales, les Collectivités Territoriales
Décentralisées (CTD) et les autres Services Techniques Décentralisés (STD)
- Le développement d’équations allométriques pour tous les sites, c’est-à-dire de
formules mathématiques permettant de
passer de mesures forestières classiques
(diamètre, hauteur) aux stocks de carbone contenus dans la biomasse aérienne
(troncs, branches, feuilles).
- La cartographie précise des stocks de
carbone de la biomasse pour les sites
d’Andapa-Bealanana et de Fort-Dauphin
(forêts humides et épineuses) sur la base
des survols LiDAR réalisés dans ces deux
régions et d’inventaires effectués au sol.
- L’analyse des stocks de carbone organique du sol dans les sites d’Andapa et de
Fort-Dauphin, à différentes profondeurs
allant jusqu’à un mètre.
• les communautés locales
Réduction des Emissions de gaz à effet de serre
issues de la Déforestation et de la Dégradation des
forêts : programme des Nations Unies lancé en
septembre 2008 dans le but d’aider les pays à développer leur capacité de réduction des émissions dues
au déboisement ou à la dégradation des forêts.
1
2
Light Detection and Ranging
- Le développement d’une méthode
innovante de cartographie des stocks
de carbone du sol (site de Fort-Dauphin)
couplant inventaires de terrain et analyse
d’images satellite.
- Le calcul et l’analyse des taux de déforestation historique (depuis 2000) dans
un périmètre étendue autour des zones
du projet. C’est un élément déterminant
pour le développement des scénarios de
référence, c’est-à-dire la projection de
l’évolution de la déforestation dans le futur
en l’absence du projet.
- Le renforcement de capacités : l’ensemble du personnel technique du programme
a bénéficié de séances de sensibilisation
et de formation concernant la comptabilité
carbone.
6
Les objectifs et plans
d’action déployés à
Madagascar dans le
cadre du Programme
Holistique de
Conservation des Forêts
d’aménagement et de gestion des TGRN ;
Reboiser 5 000 hectares de terrains
6. Fournir un appui (technique, organisationnel, légal) aux communautés au
moment de la mise en place du plan de
gestion ;
Plan d’action :
Développer de nouvelles aires
protégées couvrant 350 000 hectares
8. Développer des tests et des outils pour
le suivi et l’évaluation des TGRN.
7. Participer à des événements régionaux,
nationaux et internationaux sur les TGRN ;
Plan d’action :
1. Sensibiliser et former les paysans vivant
à proximité des forêts identifiées comme
nouvelles aires protégées (NAP) sur l’importance de leur conservation ;
2. Analyser, avec les communautés, les modes de gestion adéquats pour ces NAP ;
3. Engager toutes les procédures pour les
délimitations et ritualisations des NAP ;
4. Officialiser l’existence des NAP ;
5. Réaliser et mettre en oeuvre le plan
d’aménagement et de gestion des NAP ;
6. Renforcer les capacités de gestion des
communautés pour ces NAP ;
7. Développer et expérimenter des outils
pour le suivi et l’évaluation des NAP.
Aider les communautés locales à
gérer durablement les forêts sur une
surface de 140 000 hectares
Restaurer 20 000 hectares de paysages forestiers dégradés
1. Sensibiliser et former la population
à différents niveaux pour une utilisation
rationnelle de l’énergie quelle que soit sa
source ;
2. Identifier, au niveau des sites d’intervention, les zones potentielles pour des
activités de reboisement (pour la fourniture
de bois de feu aux villes) ;
3. Etablir un plan de reboisement avec
les services concernés (Environnement et
Forêts, Energie et Mines) ;
Plan d’action :
1. Sensibiliser et former les paysans vivant
à proximité des zones dégradées sur l’importance de la restauration des paysages
forestiers (RPF) ;
4. Former des paysans modèles pour la
mise en place et l’entretien des pépinières ;
5. Réaliser et mettre en oeuvre un plan
d’aménagement et de gestion des forêts
de reboisement ;
2. Établir un plan de RPF pour chaque site ;
3. Former des paysans modèles pour la
mise en place et entretien des pépinières ;
6. Participer à des événements régionaux,
nationaux et internationaux sur les reboisements à but énergétique.
4. Réaliser et mettre en oeuvre un plan
d’aménagement et de gestion des paysages à restaurer ;
5. Renforcer la capacité du WWF Madagascar sur les restaurations ;
6. Participer à des événements régionaux,
nationaux et internationaux sur les RPF.
Plan d’action :
1. Sensibiliser et former les paysans vivant
à proximité des forêts identifiées pour
les transferts de gestion des ressources
naturelles (TGRN) sur l’importance environnementale, sociale et économique de
celles-ci ;
2. Faire les inventaires et zonages des forêts
où ces transferts doivent être réalisés ;
3. Etablir les plans d’aménagement des forêts où ces transferts doivent être réalisés ;
Air France Service Presse
http://corporate.airfrance.com
Fondation GoodPlanet - Service Presse
+33 (0)1 48 42 92 42
[email protected]
WWF - Service Presse
[email protected]
+261 (20) 2255655
4. Engager toutes les procédures pour les
délimitations et officialiser l’existence des
TGRN ;
5. Réaliser et mettre en oeuvre le plan
7
Air France s’engage pour
réduire ses émissions de
CO2
Pour soutenir la lutte contre le changement climatique, Air France agit sur tous
les leviers pour réduire ses émissions
de CO2. Pour cela, la Compagnie met
en œuvre sa stratégie dénommée
« Plan Climat », un plan ambitieux pour lutter
contre le changement climatique.
La réduction de l’empreinte carbone
de la compagnie
Pour réduire les émissions gazeuses et
sonores, le renouvellement de la flotte est
un des leviers les plus importants. D’une
moyenne d’âge de neuf ans, la flotte
d’Air France est une des plus jeunes
d’Europe. Les performances énergétiques
et donc environnementales des avions
récents sont sans commune mesure avec
celles des appareils à peine plus anciens.
Ainsi, les émissions de CO2 de l’A380,
dernier arrivé de la flotte Air France, sont
inférieures de 15% par rapport aux autres
quadriréacteurs actuels.
Le groupe Air France-KLM mène une politique de modernisation continue de ses avions et met en oeuvre une vision long-terme
de sa flotte, comme l’atteste la commande
de 110 appareils long-courriers approuvée
en septembre 2011.
Ces avions, qui entreront en service à partir
de 2016, permettront une réduction de la
consommation carburant de plus de 15%
et une réduction importante des émissions
sonores et gazeuses.
Sur l’ensemble du réseau Air France, toutes flottes confondues, la consommation
moyenne est de 3,7 litres par passager aux
100 km, en baisse de 14% en 10 ans.
La réduction de la consommation de
carburant s’obtient également grâce à l’optimisation de l’espace aérien, l’optimisation
de la conduite des vols et l’allègement de la
masse des équipements à bord des avions.
Air France organise quotidiennement des
vols ainsi optimisés. Les actions menées
ont permis l’économie de 236 000 tonnes
de CO2 en 2010, soit 1,5 % des émissions
totales d’Air France.
Le soutien à la recherche en carburants alternatifs
Air France soutient le développement de
biocarburants à faible empreinte carbone,
n’ayant pas d’impacts environnementaux
ou sociaux négatifs.
Les biocarburants durables sont en effet la
voie la plus prometteuse pour réduire de
manière drastique les émissions de CO2
de l’aérien. Depuis quatre ans, Air France
s’implique activement au sein de l’industrie
du transport aérien afin de favoriser le développement de carburants durables pour
l’aviation en tant que membre fondateur du
groupe SAFUG (Sustainable Aviation Users
Group), membre de la RSB (Roundtable
of Sustainable Biofuels) dont les critères
de durabilité ont été reconnus par l’Union
Européenne en juillet 2011, ou encore au
sein des associations de compagnies (IATA
ou AEA).
En France, la compagnie participe au
projet de démonstration de production de
biocarburants à partir de déchets forestiers,
mené par le CEA (Commissariat à l’énergie
atomique et aux énergies renouvelables)
initiant ainsi une démarche concrète et
novatrice.
Le vol le plus économe en CO2
Le 13 octobre 2011, Air France a réalisé
le vol commercial le plus économe du
monde en CO2 en combinant tous les
paramètres d’optimisation possibles :
. L’usage de biocarburants durables et
certifiés pour l’aviation
. L’optimisation des procédures de vol
pour réduire la consommation de carburant et donc l’émission de CO2
. L’optimisation du trafic aérien avec des
routes aériennes plus courtes
. L’allégement de la masse et la performance de ses avions
Ce vol commercial s’inscrit dans un
programme ambitieux de la Compagnie
pour soutenir la lutte contre le changement climatique.
Air France-KLM a été reconnu leader
du transport aérien pour l’année 2011
dans le domaine de la responsabilité
sociétale d’entreprise et confirmé dans
les deux indices Dow Jones Sustainability Index (DJSI) World et Europe.
Grâce à ses performances, le Groupe
se place pour la troisième fois en tête
du secteur «Transports et loisirs».
8
La participation aux recherches sur le
climat et l’innovation technologique
Les permis d’émissions de CO2
Air France soutient activement des programmes de recherche dans le secteur
aéronautique, dans celui du contrôle aérien
mais aussi dans celui de la météorologie et
de l’étude du climat.
Air France-KLM a toujours accueilli favorablement le mécanisme d’échange
de permis d’émissions, le considérant
plus efficace qu’une simple taxation
pour réduire durablement les émissions
du transport aérien.
La compagnie participe ainsi au CORAC
(COnseil pour la Recherche en Aéronautique Civile), créé dans le cadre du
Grenelle de l’Environnement. Elle participe
également au projet européen SESAR de
modernisation du système de contrôle
aérien et au Projet IAGOS d’étude d’impact
sur le climat des émissions de l’aviation.
La mobilisation de l’ensemble de
l’entreprise
La compagnie mobilise l’ensemble de ses
collaborateurs autour de plans d’action
environnementaux ambitieux, concernant
les économies de carburant et la réduction
des nuisances sonores des opérations
aériennes et la réduction des impacts environnementaux (consommation d’énergie,
consommation d’eau et réduction des
déchets pour l’ensemble de nos activités
au sol).
Le principe de ce mécanisme est de
financer les réductions réalisées par
d’autres secteurs à travers un système d’échange de permis d’émissions
(Emissions Trading Schemes ou ETS).
Le système européen (EU ETS) s’appliquera aux compagnies aériennes,
à partir de janvier 2012, sur tous les
vols de et vers les aéroports de l’Union
européenne. Néanmoins, l’efficacité de
ce système dépend du respect de son
périmètre d’application. Compte tenu
de l’opposition et des menaces de
rétorsion exprimées par certains Etats
non-européens, le Groupe estime que
son application devrait se limiter dans un
premier temps à l’espace européen.
Pour plus d’informations, téléchargez le
rapport développement durable Air FranceKLM : www.airfranceklm.com
A la suite d’un audit complet demandé par
Air France et réalisé en juin 2011,
l’organisme indépendant Afnor Certification
a renouvelé pour 3 ans la certification
environnementale ISO 14 001 de la compagnie.
Une information transparente et
validée : le calculateur de CO2
Air France met à la disposition de ses
clients des informations transparentes et
fiables sur les émissions de CO2 liées à leur
voyage grâce à un calculateur fondé sur les
données réelles d’exploitation. Air France
propose également à ses passagers de
compenser leurs émissions de CO2 en
coopération avec le programme Action
Carbone de GoodPlanet.
La méthode de calcul a été validée par
l’ADEME et les données sont vérifiées
chaque année par KPMG Audit.
Air France assure, avec ses trois filiales
régionales, Brit Air, City Jet et Regional,
1 500 vols quotidiens en France, en
Europe et dans le monde. Sa flotte
compte 387 avions en exploitation.
Depuis 2004, Air France et KLM forment
un des premiers groupes de transport
aérien européen. En 2011, Air France
et KLM ont transporté 75,8 millions
de passagers. Les deux compagnies
offrent aujourd’hui à leurs clients un
réseau couvrant 230 destinations dans
113 pays à partir de leurs plates-formes
de correspondance de Paris-Charles
de Gaulle et Amsterdam-Schiphol.
Air France et KLM sont membres de
l’alliance SkyTeam qui rassemble 16
compagnies aériennes et offre un accès
à un réseau mondial de plus de 14 700
vols quotidiens vers 958 destinations
dans 173 pays.
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