3 les myopathies distales
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3 les myopathies distales
Pathologies neuromusculaires - L’évolution des connaissances DOSSIER 3 Les myopathies distales Un groupe hétérogène d’affections génétiques n Les myopathies se manifestent classiquement par un déficit moteur pur, proximal, touchant les ceintures pelviennes et scapulaires. Le concept de myopathies distales, touchant initialement et préférentiellement les extrémités, est apparu en 1902 (1). Il correspond à un groupe hétérogène d’affections génétiques, caractérisées par un déficit moteur pur, débutant ou prédominant en distal, associé à des anomalies histologiques musculaires, confirmant le processus myopathique. O n exclut classiquement de ce cadre nosologique, les myopathies suivantes, dont le déficit moteur est volontiers distal, mais associé à un phénotype souvent plus riche qui permet d’en évoquer le diagnostic facilement : • dystrophie myotonique de type I ou maladie de Steinert : associant un déficit moteur distal des mains et des loges antéro-externes de jambes, une myotonie électrique ou électroclinique et une atteinte pluri-systémique (cardiopathie, diabète, cataracte…) ; • dystrophie musculaire facioscapulo-humérale, comprenant volontiers une atteinte de la loge antéro-externe de jambe mais associée à une atteinte scapulaire constante (phénotype scapulo- péronier) et une atteinte faciale fréquente qui permettent d’en évoquer le diagnostic ; • myosite sporadique à inclusion, touchant le sujet de plus de 50 ans, associant une atteinte volontiers proximale des membres inférieurs et distale des membres supérieurs, prédominant sur les muscles fléchisseurs ; *Service de neurologie, Hôpital Pierre Wertheimer, Lyon 156 Hélène Gervais-Bernard* • myopathie oculo-pharyngo- distale, autosomique dominante ou récessive, d’âge de début variable (7-50 ans), se manifestant initialement par un ptosis, un déficit des muscles faciaux et bulbaires, et dans les 5 ans qui suivent un déficit distal des 4 membres. Les CPK sont modérément augmentées (1 à 8 fois la normale) ; l’électromyogramme révèle volontiers des averses myotoniques, et la biopsie musculaire montre des vacuoles bordées. Orientation diagnostique devant un déficit distal moteur pur Les principaux diagnostics différentiels des myopathies distales sont les atteintes neurogènes périphériques, génétiques, à présentation motrice, soit : • la forme spinale de CharcotMarie-Tooth ; • les amyotrophies spinales distales. Evoquer un processus myopathique devant un déficit moteur pur reposera donc sur : Une analyse clinique rigoureuse : • absence de pieds creux, de troubles sensitifs ou d’abolition précoce des réflexes (qui orienteraient vers une atteinte neuropathique) ; • sélectivité de l’atteinte motrice (ex. : déficit de la loge antéro-externe et préservation du muscle pédieux “signe du trop beau pédieux” ; atteintes associées faciale ou scapulaire…) ; • antécédents personnels (ex. : cardiopathie, volontiers associée à certaines myopathies). Un dosage élevé de CPK (non spécifique), qui peut manquer. L’électromyogramme, avec mise en évidence de tracés trop riches, microvoltés. Cependant dans certaines myopathies (ex. : myopathie de Nonaka), les tracés sont volontiers trompeurs, pseudoneurogènes. Enfin, la biopsie musculaire confirmant le processus myopathique, et pouvant mettre en évidence, dans certains cas, des lésions spécifiques qui orienteront l’enquête étiologique (vacuoles bordées, lésions myofibrillaires, immunomarquages et western blot révélant une déficit protéique…). Neurologies • Avril 2012 • vol. 15 • numéro 147 DOSSIER Pathologies neuromusculaires - L’évolution des connaissances Age de début Welander Atteinte mains Enfant à Adulte jeune AD/Spor Ant > Post Post Adolescence jusqu’à 40 ans AD/Spor AR/Spor Ant > Post mixte Post Ant > Post mixte AR/Spor Ant > Post Tardif AD/Spor Post Atteinte des mains MYH7 19p13 DNM2 nébuline Desmine eβcristalline victoria Flamine C 19p13 MPD3 dysferline GNE AR/Spor Ant > Post Post > Ant Atteinte des mains Pas d’atteinte des mains Welander MATR3 VCP ZASP 19pf13 Titine VCR Post Miyoshi like Myotiline ZASP Figure 1 - Arbre décisionnel en fonction de l’âge de début, du mode de transmission et de la sélectivité de l’atteinte. D’après Udd et al. (2). AD : autosomique dominant ; AR : autosomique récessif ; spor : sporadique ; ant : antérieur ; post : postérieur. Orientation étiologique devant une myopathie distale Jusqu’au début des années 2000, ce groupe d’affection était relativement restreint, comprenant 5 formes principales : la myopathie de Nonaka et les dysferlinopathies pour les formes récessives, les myopathies de Laing, Udd et Welander pour les formes dominantes. Depuis 10 ans, avec les avancées de la biologie moléculaire, ce cadre clinique s’est élargi, avec mise en évidence de plus d’une dizaine de gènes en cause (2). L’enquête étiologique devant une myopathie distale, va s’orienter en fonction des éléments suivants : • mode de transmission autosomique dominant ou récessif ; • âge de début précoce ou tardif ; • sélectivité de l’atteinte musNeurologies • Avril 2012 • vol. 15 • numéro 147 culaire : début aux membres inférieurs ou supérieurs ; loges musculaires les plus touchées (antérieures ou postérieures) ou au contraire épargnées. On s’aidera volontiers de l’imagerie musculaire (IRM musculaire ou à défaut scanner musculaire) pour préciser cette sélectivité ; • les données histologiques de la biopsie musculaire : présence ou non de vacuoles bordées, d’une désorganisation du réseau intermyofibrillaire ; on complètera l’analyse par un immunomarquage et un western blot des protéines musculaires, voire une analyse en microscopie électronique. En combinant ces différents critères, des algorithmes ont été proposés pour guider l’enquête étiologique devant un tableau de myopathie distale (2) (Fig. 1 et 2). Les myopathies distales autosomiques récessives Myopathie de Nonaka ou myopathie par mutation GNE Cette entité a été individualisée au Japon en 1981 (3), puis dans la population iranienne (4) ; elle est ubiquitaire. Elle débute dans la deuxième décennie, par une faiblesse des muscles de la loge antéro-externe de jambe, se manifestant par un steppage. L’évolution se fait vers une atteinte de la loge postérieure de jambe et des muscles proximaux avec une épargne durable, à la fois clinique et radiologique du muscle quadriceps. Les CPK sont modérément augmentées, à 3 à 4 fois la normale. L’électromyogramme (EMG) est 157 Pathologies neuromusculaires - L’évolution des connaissances DOSSIER Vacuoles bordées Oui Myopathie myofribillaire Ant > Post Desmine eβcristalline Mixte Flamine C Post > Ant Myotiline Zasp Flamine C Non Pas de myopathie myofribillaire Ant GNE Titine MATR 3 VCP Mixte Ant/post Welander MPD3 19p13 Ant MVH7 Nébuline FSH DM1 Mixte Dysferline Post Dysferline Victoria DNM2 Myoshi-like Figure 2 - Arbre décisionnel en fonction des lésions anatomopathologiques. D’après Udd et al. (2). AD : autosomique dominant ; AR : autosomique récessif ; spor : sporadique ; ant : antérieur ; post : postérieur. d’interprétation difficile, avec des tracés volontiers “neurogènes”. La biopsie musculaire révèle des vacuoles bordées. Le gène en cause est le gène GNE (5), situé en 9p1-q1, codant pour une protéine intervenant dans la synthèse de l’acide sialique. Myopathie de Miyoshi, ou dysferlinopathie Décrite au Japon (6), sa répartition géographique est ubiquitaire. Elle débute vers 20 ans par une faiblesse et une atrophie des mollets, parfois asymétrique, responsable d’une difficulté à courir, à sauter ou à se mettre sur la pointe des pieds. Elle respecte les muscles intrinsèques du pied ; l’évolution se fait vers une atteinte proximale (la loge postérieure de cuisse étant plus atteinte que la loge antérieure), et des membres supérieurs avec atrophie fréquente de la portion inférieure du biceps brachial et respect des muscles fixateurs de l’omoplate. 158 Les CPK sont souvent très élevées (10 à 150 fois la normale). L’EMG montre des tracés myogènes avec une importante activité de fibrillation. La biopsie musculaire révèle des lésions de type dystrophique et volontiers d’importants infiltrats inflammatoires, qui peuvent conduire à poser à tort le diagnostic de polymyosite. L’analyse en immunohistochimie et western blot permet de mettre en évidence le déficit en dysferline (NB : le western blot met aussi en évidence, dans la moitié des cas, un déficit dit “secondaire” en calpaïne). La dysferline est une protéine membranaire, de fonction inconnue, dont le déficit est aussi responsable d’un phénotype de myopathie des ceintures (LGMD2B) ; les deux phénotypes peuvent coexister au sein d’une même famille. Nébulinopathie La nébuline est une protéine du sarcomère, habituellement res- ponsable d’un tableau de myopathie congénitale, avec atteinte initiale proximale, caractérisée histologiquement par la présence de bâtonnets. Un phénotype distal a été récemment individualisé chez 7 patients issus de 4 familles finlandaises distinctes (7), touchant la loge antéro-externe des jambes, les extenseurs des doigts et les fléchisseurs de nuque. L’âge de début est variable : coexistence de formes infantiles et adultes. Les bâtonnets ne sont pas présents sur la biopsie musculaire, qui montre des anomalies non spécifiques. L’analyse moléculaire révèle 2 mutations faux-sens à l’état homozygote. Myopathie par mutation de l’anoctamin-5 L’anoctamin-5 est une protéine transmembranaire, de rôle incomplètement connu, porteuse d’une probable fonction canalaire Neurologies • Avril 2012 • vol. 15 • numéro 147 chlore. Un déficit en anoctamin-5 a récemment été associé avec un tableau de myopathie des ceintures (LGMD2L) et un tableau de myopathie distale (8) appelé MMD3, pour Miyoshi muscular dystrophy-3, compte tenu de la présentation clinique similaire à la myopathie de Miyoshi : soit un déficit touchant préférentiellement la loge postérieure de jambe, volontiers asymétrique. Les CPK étaient constamment augmentées de façon importante (5-75 fois la normale). Les myopathies distales autosomiques dominantes Myopathie de Welander Il s’agit de la première myopathie distale individualisée (9), présente exclusivement dans les pays nordiques. Le gène en cause, non encore identifié, est situé en 2p13. Le début est tardif, après 40 ans, et se caractérise par une atteinte distale des membres supérieurs, touchant préférentiellement les muscles extenseurs des doigts responsable d’une difficulté pour les gestes fins. L’évolution, lente, se fait vers une atteinte de la loge antéro-externe de jambe, responsable d’un steppage. Les CPK sont normales à modérément augmentées (1 à 3 N), la biopsie musculaire est non spécifique mais peut montrer à un stade tardif des vacuoles bordées. Myopathie de UddMarkesbery-Griggs, ou dystrophie musculaire tibiale, ou titinopathie Individualisée par Udd en 1993 (10), elle est liée à une mutation du gène codant pour la titine, protéine du sarcomère. Elle est fréNeurologies • Avril 2012 • vol. 15 • numéro 147 quente dans les pays nordiques (Finlande), mais a été décrite aussi en France, en Angleterre et en Espagne (2, 11). Les mutations décrites (mutation finlandaise, française A et B, et espagnoles) touchent le dernier exon (363) ; une mutation, responsable d’un phénotype plus sévère, a été décrite en France, sur l’exon 362. A l’état homozygote, la mutation est responsable d’un phénotype plus sévère avec atteinte des ceintures, LGMD2J. Le début est tardif, après 35 ans. Le déficit touche initialement le muscle tibial antérieur de façon très sélective (d’où son nom de dystrophie musculaire tibiale), et peut évoluer vers une atteinte des muscles extenseurs des orteils. Les muscles intrinsèques du pied sont respectés (signe du “trop beau pédieux” qui devant cette atteinte distale oriente vers un processus myogène et non neurogène), de même les muscles proximaux des membres inférieurs. Les CPK sont normales à modérément augmentées. Les tracés EMG sont myogènes ; il existe volontiers une activité de fibrillation importante dans le muscle tibial antérieur. L’imagerie musculaire révèle l’atteinte sélective du tibial antérieur. La biopsie musculaire (dans le tibial antérieur) met en évidence des anomalies non spécifiques ; quelques vacuoles bordées peuvent être observées chez la moitié des patients. Myopathie de Laing ou myopathie distale à début infantile Décrite par Laing, en Australie, en 1995 (12), elle est liée à une mutation du gène MYH7, qui code pour la chaîne lourde de la myosine. Les néo-mutations sont fréquentes, et l’histoire familiale peut donc manquer. Elle débute dans l’enfance entre 4 et 20 ans, par une atteinte sélective des extenseurs des orteils (signe du “gros orteil tombant”) (13). L’évolution est très lente, vers une atteinte des extenseurs des chevilles, doigts, poignets, et fléchisseurs du cou dans la troisième décennie. L’atteinte proximale survient après 40 ans. Les CPK sont peu augmentées (1 à 3 N). Les tracés EMG sont de nature myogène. L’imagerie musculaire, confirme la sélectivité de l’atteinte aux muscles de la loge antéro-externe de jambe. La biopsie musculaire est non spécifique, sans vacuoles bordées. Myopathies myofibrillaires (MMF) Il s’agit d’un groupe de myopathies, dont le concept date de 1996, caractérisées par des anomalies histologiques communes (14, 15) : une désorganisation des myofibrilles autour de la strie Z, et une accumulation sarcoplasmique anormale de protéines. Il s’agit donc d’un diagnostic anatomopathologique. Ce groupe comprend aujourd’hui 6 gènes codant pour des protéines impliquées dans la strie Z : desmine, aβ cristalline, filamine C, myotiline, ZASP et BAG3. De transmission autosomique dominante, elles ont un phénotype clinique assez homogène : associant un début souvent tardif après 40 ans, un déficit initial touchant plus volontiers les membres inférieurs de topographie variable (soit distal, soit proximal, soit proximo-distal) (16). Quelques particularités cliniques permettent d’orienter vers la protéine en cause : • la présence d’une cardiopathie est plus fréquemment associée à la desmine, mais peut se voir avec toutes les MMF ; 159 DOSSIER Pathologies neuromusculaires - L’évolution des connaissances Pathologies neuromusculaires - L’évolution des connaissances DOSSIER • une dysphonie laryngée associée à une neuropathie est plutôt évocatrice de myotilinopathie • une cataracte orientera vers une aβ cristalline ; • une neuropathie peut se rencontrer dans toutes les MMF à l’exception des desminopathies ; elle est particulièrement fréquente dans les myotilinopathies. Il existe une sélectivité de l’atteinte musculaire, mise en évidence par l’imagerie qui guide l’analyse moléculaire de ces myopathies (17). Les CPK sont normales à modérément augmentées, elles peuvent être augmentées jusqu’à 15 fois la normale pour les mutations BAG3 (16). L’ENMG peut montrer une réduction des vitesses de conduction nerveuse, et volontiers des tracés mixtes neurogènes et myogènes ; des décharges myotoniques sont décrites (16). Filaminopathies distales Les mutations du gène codant pour la filamine, à l’origine d’une myopathie myofibrillaire sont situées dans la région C-terminale du gène. En 2011, ont été individualisées des filaminopathies, non myofibrillaires par mutations de la région N-terminale du gène (18). La maladie débute dans la 3e décennie par une atteinte des muscles thénariens responsable d’une diminution de la force de préhension, puis évolue vers la 4e décennie par une atteinte de la loge postérieure de jambe entraînant des difficultés à courir et à sauter, et vers la 5e décennie par une atteinte proximale, conduisant à l’utilisation d’une canne. Les CPK sont modérément augmentées (1.5 à 2.5 N). La biopsie musculaire n’est pas de type myofibrillaire et met en évidence des anomalies non spécifiques. 160 Myosite à inclusion héréditaire par mutation vcP Il s’agit d’une affection génétique, autosomique dominante, par mutation du gène VCP (codant pour la valosin-containing protein) associant une myopathie à inclusion, une maladie de Paget et une démence frontotemporale. Le syndrome peut être incomplet. Le début survient après 35 ans, par un déficit qui peut être soit proximal, soit distal (19). Les CPK sont normales à modérément augmentées. La biopsie musculaire oriente l’enquête étiologique en mettant en évidence des vacuoles bordées. Myopathie distale avec atteinte pharyngée et des cordes vocales Affection autosomique dominante, individualisée en 1998 (20), elle est due à une mutation du gène MATR3 (21) codant pour une protéine de la matrice nucléaire. Elle débute vers l’âge de 45 ans, par une atteinte distale touchant initialement les membres inférieurs, puis les membres supérieurs. Dans la plupart des cas s’y associe une atteinte des cordes vocales et des troubles de déglutition. Les CPK sont normales à modérément augmentées. L’EMG est myogène. La biopsie musculaire met en évidence des vacuoles bordées. Myopathie distale à début précoce par mutation KLHL9 Individualisée en 2010 dans une seule large famille allemande (22), elle débute par un déficit amyotrophiant du muscle tibial antérieur survenant précocement entre 8 et 16 ans. La progression est très lente, permettant la préservation de la marche jusqu’à la 7e décennie. Les CPK sont normales à significativement augmentées (9N). L’EMG peut monter quelques latences distales motrices allongées. Myopathies centronucléaires autosomiques dominantes par mutation DNM2 Différentes des formes liées à l’X ou récessives, elles se caractérisent par un début plus tardif et distal. La biopsie musculaire oriente le diagnostique en révélant des centralisations nucléaires multiples et des cores centraux. Conclusion La mise en évidence, dans la dernière décennie, de nouvelles entités et leur caractérisation moléculaire ont complexifié le diagnostic étiologique des myopathies distales. L’enquête étiologique repose sur l’analyse du mode de transmission, de l’âge de début, de la sélectivité de l’atteinte musculaire et la présence de lésions histologiques spécifiques sur la biopsie musculaire n Correspondance Dr Hélène Gervais-Bernard Service de neurologie Hôpital Pierre Wertheimer 59, boulevard Pinel 69003 Lyon E-mail : [email protected] Mots-clés : Myopathies distales, Myopathie de Nonaka, Myopathie de Miyoshi, Dysferlinopathies, Nébulinopathie, Anoctamin-5, Myopathie de Welander, Myopathie de Udd-Markesbery-Griggs, Myopathie de Laing, Myopathies myofibrillaires, Filaminopathies distales, Myosite à inclusion héréditaire par mutation VCP, Electromyogramme, Biopsie musculaire, Génétique Neurologies • Avril 2012 • vol. 15 • numéro 147 Pathologies neuromusculaires - L’évolution des connaissances 12. Laing NG, Laing BA, Meredith C et al. Autosomal dominant distal myopathy: linkage to chromosome 14. Am J Hum Genet 1995 ; 56 : 422-7. 13. Penisson-Besnier I. 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L’objectif est de soutenir des initiatives favorisant : • la promotion des bonnes pratiques de prise en charge de la douleur physique et des stratégies de soins centrées sur le patient, ainsi que leur évaluation ; • l’évaluation et une prise en charge adaptée de la douleur physique en santé mentale pour les populations vulnérables ou dyscommunicantes. Il peut s’agir d’initiatives conduisant à : une meilleure compréhension, une meilleure évaluation et un meilleur traitement de la douleur physique ; une réponse thérapeutique rapide et efficace pour soulager la douleur ; une application systématique des protocoles analgésiques reflétant l’état actuel des connaissances ; une évolution des pratiques en matière d’amélioration de la prise en charge de la douleur en santé mentale. Neurologies • Avril 2012 • vol. 15 • numéro 147 Appel à projets est destiné à : Equipes médicales et associations soucieuses d’améliorer la prise en charge de la douleur. Dossiers de candidature • Disponibles sur : http://www.cnp.fr • ou par courriel à : [email protected] Envoi des dossiers • 1 exemplaire par courrier à : Fondation CNP Assurances - 4, place Raoul Dautry 75716 PARIS Cedex 15 • 1 exemplaire par courrier électronique (version non protégée en format Word) à :[email protected] Les dossiers de candidature devront être déposés avant le 30 juin 2012. Pour en savoir plus : Fondation CNP Assurances Fax : 01 42 18 92 85 - E-mail : [email protected] 161 DOSSIER Bibliographie 1. Gowers WR. A Lecture on myopathy and a distal form: delivered at the National Hospital for the Paralysed and Epileptic. Br Med J 1902 ; 2 : 89-92. 2. Udd B. 165th ENMC International Workshop: distal myopathies. 6-8th February 2009 Naarden, The Netherlands. Neuromuscul Disord 2009 ; 19 : 429-38. 3. Nonaka I, Sunohara N, Ishiura S et al. Familial distal myopathy with rimmed vacuole and lamellar (myeloid) body formation. J Neurol Sci 1981 ; 51 : 141-55. 4. 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