Biographies, interviews ( in French )…
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Festival de Marseille – danse et arts multiples MERCREDI 06 JUILLET 23:00 DURÉE 40’ THÉÂTRE JOLIETTEMINOTERIE TA R I F S 10 / 5 € Pass journée : 35 € Spectacle hors abonnement 24 juin › 19 juillet 2016 LISBETH GRUWEZ DANCES BOB DYLAN Lisbeth Gr uwez Belgique | Création 2015 COMPAGNIE Voetvolk CHORÉGRAPHIE CONCEPTION ET INTERPRÉTATION Van Cauwenberghe MUSIQUE Bob Dylan Harry Cole, Caroline Mathieu REMERCIEMENTS Lisbeth Gruwez Lisbeth Gruwez, Maarten CRÉATION LUMIÈRE PRODUCTION Liesbeth Stas Bart Meuleman, Café Costume, Marie Poète des années hippies, Bob Dylan est une icône de la contre-culture. C’est lui que Szersnovic Maarten Van Cauwenberghe, musicien de Lisbeth Gruwez, passe en boucle lors des échauffements de leur compagnie. Pas le style danse de la chorégraphe avant que son acolyte ne la fasse changer d’avis, remarquant au passage que, souvent, les amis « ouvrent des mondes ». Une histoire de confiance mutuelle qui lui a donné envie « d’aller au combat ». Ensemble, ils composent un album de huit chansons sur lequel la danseuse, seule en piste, s’abandonne jusqu’à l’ivresse au souffle folk du Rimbaud outre-Atlantique, comme si elle poursuivait un dialogue organique et sensuel, fluide et hypnotique, avec sa propre musique intérieure. PRODUCTION Voetvolk vzw ( BE ) COPRODUCTION KVS ( Bruxelles ) ; les Rencontres chorégraphiques internationales de Seine- Saint-Denis ; Ballet du Nord – Centre chorégraphique national de Roubaix Nord-Pas-de-Calais ; Théâtre d’Arras / Tandem Arras-Douai ; Les Brigittines ( Bruxelles ) ; Theater im Pumpenhaus ( Münster, DE ) flamande DIFFUSION Key Performance ( Stockholm ) SOUTIEN Nona ( Malines, BE ) ; Communauté Festival de Marseille – danse et arts multiples 24 juin › 19 juillet 2016 Lisbeth Gruwez dances Bob Dylan Lisbeth Gruwez parcours Lisbeth Gruwez Après une formation classique, Lisbeth Gruwez étudie la danse contemporaine à P.A.R.T.S., à Bruxelles. Elle commence sa carrière professionnelle avec Ultima Vez, dans The Day of Heaven and Hell, un dialogue avec Pier Paolo Pasolini, et Far From Sleeping Dogs, avec Iztock Kovac. Depuis 1999, Lisbeth Gruwez travaille avec Jan Fabre dans As the World Needs a Warrior’s Soul, suivi de Je suis Sang, créé dans la Cour d’honneur du Palais des papes, dans le cadre du Festival d’Avignon (2005) ; il crée avec et pour elle le solo Quando l’uomo principale è una donna (2004). Elle est interprète dans Images of Affection (2002), pour la Needcompany, mis en scène par Jan Lauwers, travaille avec Grace Ellen Barkey dans Few Things (2003) et Cry Me a River (2003) de Riina Saastamoinen. Elle danse dans Foi (2003), chorégraphié par Sidi Larbi Cherkaoui, participe à l’installation Origine avec Peter Verhelst et danse avec Melanie Lane dans i ! 2, une création d’Arco Renz. Elle joue dans le film de Pierre Coulibeuf consacré au travail de Jan Fabre, Les Guerriers de la beauté (2002), et tourne dans Lost Persons Area (2010), un film de Caroline Strubbe, nominé au Festival de Cannes l’année suivante et pour lequel Lisbeth Gruwez reçoit le prix de la meilleure actrice féminine aux Movie Awards flamands. Plus récemment, elle joue le rôle principal d’un court métrage réalisé par Silvia Defranc. Avec Maarten Van Cauwenberghe, elle fonde Voetvolk en 2006 ; ils créent l’année suivante leur premier spectacle, Forever Overhead, suivi de Birth of Prey (2008), HeroNeroZero (2010), L’Origine (2011) et It’s going to get worse and worse and worse, my friend (2012). En 2013, elle travaille avec le photographe belge Dirk Braeckman et crée AH/HA l’année suivante, première pièce pour plusieurs interprètes de Voetvolk. « Marteen avait l’habitude de passer du Bob Dylan, lors des échauffements et des répétitions de nos précédents spectacles. Alors que je détestais cette musique, il m’a appris, avec beaucoup de patience et d’affection, à mieux connaître Dylan, en me parlant de lui, en m’expliquant ses morceaux. Pour moi, c’est comme une métaphore de l’amitié. Les amis ouvrent un monde devant nous, ils bousculent nos habitudes, nous emmènent vers d’autres lieux, que l’on n’aurait peut-être jamais trouvés tout seul. Bob Dylan, son œuvre et sa vie, sont de tels lieux. Aujourd’hui, sa musique et son histoire m’inspirent et me soutiennent dans ma propre démarche de recherche. Le solo Lisbeth Gruwez dances Bob Dylan dit tout cela : l’amitié, la loyauté, la transmission du savoir. Un genre de merci adressé à mes guides. » Lisbeth Gruwez rencontre avec Lisbeth Gruwez Pouvez-vous revenir sur la genèse de cette pièce ? Lisbeth Gruwez : L’idée est née pendant l’intense tournée de It’s going to get worse and worse and worse, my friend. Lisbeth Gruwez dances Bob Dylan peut se lire comme un plan détaillé qui offre un aperçu sur la façon dont notre duo Voetvolk fonctionne. Tout comme dans vos précédentes créations, l’impulse du mouvement s’appuie ici essentiellement sur la musique de Maarten Van Cauwenberghe. L.G : La musique et la danse apparaissent toujours en même temps dans le studio de répétition. Je dirige souvent la musique et Maarten me dit toujours quels types de mouvements fonctionnent avec ou non. Nous alternons entre « raison et intuition », et Bob Dylan est, pour moi, le parfait exemple de la symbiose entre raison et intuition. Personne d’autre que Dylan ne pouvait convenir. C’est un chanteur avec mille voix, son phrasé est très impulsif et dans la volonté de vivre l’instant. Mes mouvements ne sont jamais figés à une chorégraphie et je ne peux pas détacher le mouvement de l’instant. Je me sens connectée à la manière dont Bob Dylan chante ses chansons. C’est très difficile de chanter avec lui car son phrasé est extrêmement particulier et à chaque chanson, il exerce toujours cette imprévisible et unique sensation de vivre l’instant. Pourquoi utiliser des vinyles ? L.G : Maarten commence à avoir une grande collection de vinyles dans laquelle je cherche, à chaque début de création, des sons ou des ambiances. Écouter de la musique sur vinyles est un rituel qui est en train de disparaître. Les gens, chez eux, écoutent de la musique digitale, sur ordinateur. Nous voulions Festival de Marseille – danse et arts multiples 24 juin › 19 juillet 2016 Lisbeth Gruwez dances Bob Dylan Lisbeth Gruwez réintroduire le sentiment romantique de jouer de la musique avec une platine vinyle. Nous avons un rituel avant de commencer chaque nouveau projet : nous parlons, nous buvons des bières et écoutons de la musique en essayant de trouver sur quoi nous allons travailler. Comment le travail de chacun influence-t-il celui de l’autre ? L.G : L’un ne peut pas sans l’autre. Parfois, Maarten danse pour moi : le voir danser une idée que j’ai eue me permet de voir les choses autrement. Il m’informe, m’apprend le rythme concret de la musique et une fois incorporé, je peux me rebeller. Notre relation puise sa complicité dans une intarissable source d’inspiration et d’altérité. Notre rencontre ou notre collaboration représente, à mes yeux, l’amour en pure forme, l’envie d’emmener l’autre au-delà. Sad-eyed lady of the lowlands Where the sad-eyed prophet says that no man comes My warehouse eyes, my Arabian drums Comment travaillez-vous pendant la création d’un spectacle ? Should I put them by your gate L.G : Sans trop de mots. On fait, et en faisant, on trouve du sens. La confiance dans le regard de l’un et l’écoute de l’autre permet de construire quelque chose. Maarten compose pour moi et je garde constamment à l’esprit que je danse pour lui. Or, sad-eyed lady, should I wait? Pour finir, quelle musique revient régulièrement pendant l’échauffement de Lisbeth Gruwez dances Bob Dylan ? Bob Dylan, extrait de Sad-Eyed Lady Of The Lowlands L.G : One more cup of coffee, de Bob Dylan. propos recueillis par Wilson Le Personnic pour maculture.fr – juin 2015 en tournée 28 août Weimar (DE) / Kunstfest Weimar 1, 2 nov. Berne (CH) / Dampfzentrale 4, 5 nov. Oslo (NO) / Black Box Theatre autour du spectacle 8 nov. Maasmechelen (BE) / CC Maasmechelen 9, 10 nov. Leuven (BE) / STUK RETROUVEZ LISBETH GRUWEZ ...... avec le spectacle It's going to get worse and worse and worse, my friend Jeu. 7 et ven. 8 juillet - Le Merlan 17 nov. Artigues-près-Bordeaux / CDC 28, 29 nov. 1, 2, 3 déc. Paris / Théâtre de la Bastille 7 déc. Hasselt (BE) / cultuurcentrum Hasselt 9 déc. Dilbeek (BE) / Westrand 10 déc. Antwerp (BE) / Villanella Du 18 au 24 juillet, retrouvez aussi Lisbeth Gruwez au Festival d’Avignon avec sa création 2016 We’re pretty fucking far from okay. 13 déc. Bologna (IT) / Teatro Laura Betti 15 déc. Modena (IT) / Teatro Comunale Luciano Pavarotti 17 déc. Piacenza (IT) / Teatro dei Filodrammati